Salam
Ca y est , il est en forme & nous revient en force mdrr![]()
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Dernière modification par Mimiche ; 13/09/2013 à 17h28.
wa salam
Etant donné qu'il s'est fait soigner en France (80 jours environ), il devrait plutôt lancer une réforme des hôpitaux pour acheter du matériel médical de haute technologie et que tous les algériens profitent de de ce que lui a profité.
ne se souvient t'il pas que Yasser Araraf, s'est fait empoisonner en France.
A LA UNE/ACTUALITE
le 14.05.15 | 17h06
Remaniement ministériel
l’inutile manœuvre de Bouteflika
La présidence de la République vient d’annoncer un énième remaniement ministériel. Une manœuvre visant à détourner l’attention de l’opinion publique quant aux questions fondamentales liées à l’état de santé du président Bouteflika, la baisse des prix du pétrole et, surtout, au changement du régime politique.
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Ce remaniement est destiné à la « consommation médiatique » et non pas pour stimuler une équipe gouvernementale qui a montré son impuissance sur tous les plans. Que Amar Ghoul soit à la tête du département des Transports où celui de l’Aménagement des territoires ne change absolument rien à la donne.
Les modifications opérées dans la composition du gouvernement Sellal répondent plutôt à des besoins d’ordre esthétique. En témoigne la nomination de la jeune Iman Houda Feraoun, née en 1979, comme ministre de la Poste et des TIC. Et parfois, le changement sert à satisfaire les caprices de certains alliés. C’est le cas de Nadia Labidi, ex-ministre de la Culture, qui a eu la malchance de déplaire à la véhémente patronne du PT et fidèle amie de Bouteflika.
Le cas de Youcef Yousfi, désormais ex-ministre de l’Energie, parait différent mais il répond à la même logique du changement superficiel. Cet homme, réputé proche du clan Bouteflika, serait sacrifié pour donner l’impression que les décideurs se préoccupent du sort de la population d’In Salah et peut-être aussi du calvaire des automobilistes pénalisés par la crise d’approvisionnement en carburant. Seulement, que pourra son successeur quand on sait que la décision d’exploitation du gaz de schiste ne relève pas des attributions d’un simple ministre ?
Pour le reste, les hommes de main du président (Sellal, Louh et Gaid Salah) sont toujours là. Seul Belaiz, appelé à se rapprocher davantage du chef de l’Etat en qualité de conseiller spécial, a laissé son poste de ministre de l’Intérieur à Nouredine Bedoui.
En somme, *Bouteflika n’a rien changé . On tente juste de faire diversion au moment où des voix, de plus en plus nombreuses, évoquent avec insistance la vacance du pouvoir en Algérie.
Farouk Djouadi
* Bouteflika n’a rien changé"Conformément aux dispositions de l'article 79 de la Constitution, son excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, ministre de la Défense nationale, a pris ce jour, après consultation du Premier ministre, un décret présidentiel portant nomination des membres du Gouvernement.
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a procédé jeudi à un remaniement ministériel, indique un communiqué de la présidence de la République. Voici le texte intégral du communiqué:
Son nommés Mesdames et Messieurs:
-Abdelmalek Sellal, Premier ministre.
- Le général de Corps d'armée Ahmed Gaïd Salah, vice-ministre de la Défense nationale, chef d'état-major de l'Armée nationale populaire.
- Nouredine Bedoui, ministre de l'Intérieur et des Collectivités locales.
- Ramtane Lamamra, ministre des Affaires étrangères.
- Tayeb Louh, ministre de la Justice, Garde des Sceaux.
-Abderrahmane Benkhelfa, ministre des Finances.
- Abdelkader Messahel, ministre des Affaires maghrébines et africaines et de la Coopération internationale.
- Abdessalem Bouchouareb, ministre de l'Industrie et des Mines.
- Salah Khebri, ministre de l'Energie.
- Tayeb Zitouni, ministre des Moudjahidine
- Mohamed Aïssa, ministres des Affaires religieuses et des Wakfs.
- Amara Benyounès, ministre du Commerce.
- Amar Ghoul, ministre de l'Aménagement du territoire, du tourisme et de l'Artisanat.
- Abdelkader Kadi, ministre de l'Agriculture et du Développement rural.
- Abdelouahab Nouri, ministre des Ressources en eau et de l'Environnement.
- Abdelmadjid Tebboune, ministre de l'Habitat, de l'Urbanisme et de la Ville.
- Abdelkader Ouali, ministre des Travaux publics.
- Boudjema Talai, ministre des Transports.
- Nouria Benghebrit, ministre de l'Education nationale.
- Tahar Hadjar, ministre de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique.
- Mohamed Mebarki, ministre de la Formation et de l'Enseignement professionnels.
- Mohamed El Ghazi, ministre du Travail, de l'Emploi et de la Sécurité sociale.
- Azzedine Mihoubi, ministre de la Culture.
- Mounia Meslem, ministre de la Solidarité nationale, de la Famille et de la Condition de la femme.
- Tahar Khaoua, ministre des Relations avec le parlement.
- Abdelmalek Boudiaf, ministre de la Santé, de la Population et de la Réforme hospitalière.
- Abdelkader Khomri, ministre de la Jeunesse et des Sports.
- Hamid Grine, ministre de la Communication.
- Iman Houda Feraoun, ministre de la Poste et des Technologies de l'Information et de la Communication.
- Sid Ahmed Ferroukhi, ministre de la Pêche et des Ressources halieutiques.
- Hadji Baba Ammi, ministre délégué auprès du ministre des Finances, chargé du Budget et de la Prospective.
- Aïcha Tagabou, ministre déléguée auprès du ministre de l'Aménagement du territoire, du Tourisme et de l'Artisanat, chargée de l'Artisanat.
Par ailleurs, et en application de l'article 78 de la Constitution, monsieur le Président de la République a nommé Messieurs:
- Ahmed Noui, ministre secrétaire général du gouvernement.
- Mustapha Karim Rahiel, ministre directeur du cabinet du premier ministre".
APS
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A LA UNE/ACTUALITE
le 04.07.15 | 15h01
Le message de Bouteflika à la classe politique
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika, a exprimé samedi sa considération envers la classe politique et l'opposition, soulignant que le peuple algérien a besoin de connaitre les propositions alternatives prétendant améliorer son devenir.
"En effet, le peuple algérien a besoin de connaître les propositions alternatives prétendant améliorer son devenir, et il saura ensuite choisir souverainement lors des rendez-vous électoraux de la République", a déclaré le président Bouteflika, dans un message à l'occasion de la célébration de la fête nationale de la jeunesse.
"C'est là le message que j'adresse en ce jour de communion nationale,
à la classe politique du pays, et au premier chef,
aux acteurs de l'opposition à laquelle j'exprime ma considération", a-t-il soutenu.
Le chef de l'Etat a ajouté que "dans le respect de la déontologie démocratique, l'opposition est dans son rôle, tout comme sera dans son rôle la majorité qui a porté mon programme durant la campagne électorale et à laquelle il revient de le promouvoir aujourd'hui dans le cadre du débat démocratique, pour semer l'espoir et pour soutenir l'effort".
Le président Bouteflika a relevé qu'il y avait "quelques années seulement, l'Algérie, son peuple et sa démocratie ont très chèrement payé le prix des discours populistes, de la démagogie et du défi à la loi", appelant, dans ces sens,
à tirer "donc les leçons de ces amères expériences pour nourrir notre pluralisme politique,
associatif et syndical, de joutes nobles autour de programmes alternatifs".
APS
Dernière modification par zadhand ; 04/07/2015 à 20h36. Motif: Le message de Bouteflika à la classe politique
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A LA UNE/ACTUALITE/Message du président Bouteflika
le 09.07.15 | 10h00
Nawal Imès - Alger (Le Soir)
Les interrogations de Hanoune
Interrogation de Louisa Hanoune autour du dernier message «attribué» au président de la République.
Si la secrétaire générale du PT dit «deviner qui l’a écrit»,
elle se demande comment il a pu occulter une actualité
aussi brûlante que celle qui caractérise la ville de Ghardaïa.
Le message rendu public à l’occasion de la célébration du 5 Juillet a suscité bien des interrogations chez Hanoune. Si elle est certaine d’avoir deviné l’auteur, c’est le contenu qui l’interpelle.
Le rédacteur, dit-elle, décrit «la vie en rose» alors que, déplore-t-elle, il a occulté une grande partie de l’actualité nationale. Peut-on, dit-elle, évoquer l’unité nationale sans parler des événements qui secouent Ghardaïa ? Un silence et une indifférence que la secrétaire générale dit ne pas comprendre.
Le renouveau politique évoqué dans cette même missive n’est qu’une vue de l’esprit dans un contexte marqué par des pressions sur la presse. Idem pour la corruption évoquée dans le texte. Celle-ci, dit-elle, ne s’est pas infiltrée dans les rouages de l’Etat, elle est sortie de sa matrice et ce dernier ne la combat point.
Au sujet de l’opposition et des rendez-vous électoraux, Hanoune a estimé hier que ces derniers ne peuvent être évoqués que dans le cadre d’une totale transparence.
S’adressant à Bouteflika qui affirmait via ce message qu’il irait jusqu’au bout de son mandat, la secrétaire générale du PT lui a rappelé que si telle était sa volonté, il devait mettre un terme à la politique économique qui est actuellement menée et qui constitue une rupture avec le peuple.
En réunissant hier la commission agraire de son parti, Louisa Hanoune a estimé ne pas pouvoir faire l’impasse sur ce qui se passe à Ghardaïa qu’elle qualifie de «dangereux dérapages» et s’est demandé ce que faisait le gouvernement pour arrêter la spirale de la violence.
Le tout sécuritaire, dit-elle, a déjà montré ses limites et le gouvernement devrait être mobilisé sur le terrain et ne pas adopter la politique de la fuite en avant.
Dernière modification par zadhand ; 10/07/2015 à 00h44. Motif: Les interrogations de Hanoune
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A LA UNE/ACTUALITE/Mouvement dans le corps des walis
le 22.07.15 | 17h32
Bouteflika procède à un vaste mouvement dans le corps des walis
Le président de la République, Abdelaziz Bouteflika,
a procédé à un mouvement dans le corps des walis et des walis délégués,
indique mercredi un communique de la présidence de la République, dont voici le texte intégral.
"Conformément aux dispositions de l'article 78, alinéa 9 de la Constitution, son excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République, a procédé ce jour 22 juillet 2015,
à un mouvement dans le corps des walis et des walis délégués.
A ce titre sont nommés walis
- M. Salamani Mohamed, Wali de la wilaya de Batna
- M. Abbes Kamel, Wali de la wilaya de Ain Defla
- M. Bouazghi Abdelkader, Wali de la Wilaya de Blida
- M. Benmansour Abdallah, Wali de la Walaya d'El Bayad
- M. Merzoug Larbi, Wali de la Wilaya de Jijel
- M. Merad Brahim, Wali de la Wilaya de Tizi Ouzou
- M. El Affani Salah, Wali de la Wilaya de Mascara
- M. Chorfa Youcef, Wali de la Wilaya de Annaba
- M. Agoudjil Saad, Wali de la Wilaya de Ouargla,
- M. Bousmaha Mohamed, Wali de la Wilaya de M'sila,
- M. Hamidou Mohamed Wali de la Wilaya de Biskra,
- M. Mechri Azzedine, Wali de la Wilaya de de Ghardaia,
- M. Boukarabila Djelloul, Wali de la Wilaya de Saida
- M. Bessaieh Hocine, Wali de la Wilaya de de Naama,
- M. Hamou Touhami, Wali de la Wilaya de Ain Temouchent,
- M. Layadi Mostefa, Wali de la Wilaya de Medea,
- M. Derfouf Hadjri, Wali de la wilaya de Relizane,
- M. Madani Fouatih Abderrahmane, Wali de la wilaya de Mila,
- M. Ould Salah Zitouni, Wali de la wilaya de Bejaia,
- M. Bouguerra Ali, Wali de la wilaya de Tebessa,
- M. Chater Abdelhakim, Wali de la wilaya de Oum El Bouaghi,
- M. Ferdi Mohamed, Wali de la wilaya de Laghouat,
- M. Silmi Belkacem, Wali de la Wilaya de Tamanrasset,
- M. Bentouati Azzedine, Wali de la Wialya de Tiaret,
- Mme Rais Fatima Zohra, Wali de la Wilaya de Guelma,
- M. Moulati Attalah, Wali de la wilaya d'Illizi,
- M. Mermouri Moumen, Wali de la Wilaya de Tindouf,
- M. Saidoun Abdessamie, Wali de la Wilaya de Bordj Bou Arreridj,
- M. Bouchema Mohamed, Wali de la Wilaya d'El Oued,
- M. Filali Abdeghani, Wali de la Wilaya de Souk Ahras,
- M. Bekkouche Hamou, Wali de la Wilaya de Khenchela,
- M. Mejdoub Mohamed, Wali de la wilaya de Béchar,
- M. Limani Mustapha, Wali de la wilaya d'Adrar,
- M. Temmar Abdelwahid, Wali de la Wilaya de Mostaganem,
- M. Ghazi Abdelhamid, Wali de la wilaya de Tissemsilt.
Par ailleurs, sont nommés Walis délégués
- M. Aoun Mabrouk, Wali délégué de la circonscription adminitrative de Timimoun, Wilaya d'Adrar,
- M. M'hamed Moumen, Wali délégué de la circonsription administrative de Bordj Baji Mokhtar, Wilaya d'Adrar.
- M. Bouchentouf Djellouli, Wali délégué de la circonscription administrative de Ouled Djellal, Wilaya de Biskra.
- M. Lansari Boubakar, Wali délégué de la circonscription administrative de Beni Abbes, Wilaya de Béchar,
- M. Sedas Lakhdar, Wali délégué de la circonscription administrative de Ain Salah, Wilaya de Tamanrasset,
- M. Ahmed Yahia, Wali délégué de la circonscription administrative de In Guezam wilaya de Tamanrasset,
- M. Bensaid Abdelkader, Wali délégué de la circonscription administrative de Touggourt, Wilaya de Ouargla,
- M. Khaldi Ahcene, Wali délégué de la circonscription administrative de Djanet, Wilaya d'Illizi
- M. Messaoudi Belkacem, Wali délégué de la circonscription administrative d'El Meghaier, Wilaya d'El Oued,
- M. Dahmani Ahmed, Wali délégué de la circonscription administrative d'El Menia, Wilaya de Ghardaia,
- M. Beldjoud Kamel, Wali délégué de la circonscription administrative de Zeralda, Wilaya d'Alger,
- M. Ben Amar Mohamed, Wali délégué de la circonscription administrative de Bir Mourad Rais, Wilaya d'Alger,
- Mahsar Ahmed, Wali délégué de la circonscription administrative de Bouzareah, Wilaya de d'Alger,
- M. Guenfaf Hamana, Wali délégué de la circonscription administrative de Bab El Oued, Wilaya d'Alger,
- M. Rabhi Mohamed Abdenour, Wali délégué de la circonscription administrative de Rouiba, Wilaya d'Alger,
- M. Benmalek Mokhtar, Wali délégué de la circonscription administrative de Birtouta, Wilaya d'Alger,
- M. Cherifi Mouloud, Wali délégué de la circonscription administrative de de Dar El Beida, Wilaya d'Alger".
APS
Dernière modification par zadhand ; 22/07/2015 à 18h23. Motif: Bouteflika procède à un vaste mouvement dans le corps des walis
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A LA UNE/ACTUALITE/Remaniement partiel du gouvernement
le 23.07.15 | 15h11
Bouteflika sacrifie Benyounès et récompense Ould Ali
Le leader du MPA n’a pas pu conserver son portefeuille en dépit de l’acharnement dont
il a fait preuve pour défendre le chef de l’Etat et son programme.
Benyounès et récompense Ould Ali.jpg
Amara Benyounès, SG du MPA.
La présidence de la République a annoncé, ce jeudi, un énième remaniement du gouvernement, le deuxième en l’espace de trois mois. Les changements ont touché les départements du Commerce, la Jeunesse et les Sport et ceux de l’Agriculture et de la Pêche.
Ces deux derniers sont désormais réunis dans un seul ministère, sous la coupe de Sid Ahmed Ferroukhi.
Le fait saillant dans ce remaniement a trait au départ de Amara Benyounès, remplacé à la tête du ministère du Commerce par Belaïb Bakhti. Benyounés, leader du MPA, n’a pas pu conserver son portefeuille en dépit de l’acharnement
dont il a fait preuve pour défendre le chef de l’Etat et son programme.
Benyounès, ancien cadre du RCD, s’est distingué lors de la compagne électorale pour la présidentielle d’avril 2014, lorsqu’il a déclaré que « le cerveau de Bouteflika (victime d’un AVC) fonctionne mieux que celui de ses adversaires ». Une année plus tard, il a crée une vive polémique, notamment dans les milieux islamistes, quand il a dévoilé
son intention de réorganiser la commercialisations des boissons alcoolisées.
Un projet qui n’a pas abouti puisque Sellal a gelé l’instruction de son ministre du Commerce.
Bouteflika vient par ce remaniement récompenser Ould Ali El Hadi, désigné ministre de la Jeunesse et des sports, à la place de Khemri, en convalescence depuis plusieurs mois. Ould Ali El Hadi, qui occupe jusqu’ici le poste de directeur de la maison
de la culture de Tizi Ouzou, a servi dans la même wilaya,
en qualité de directeur de campagne de Bouteflika lors des dernières élections présidentielles.
Farouk Djouadi
Dernière modification par zadhand ; 23/07/2015 à 19h20. Motif: Bouteflika sacrifie Benyounès et récompense Ould Ali
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A LA UNE/ACTUALITE/Département du renseignement et de la sécurité (DRS)
14 Septembre 2015| 10h00
Mirage et réalité de la police politique
Le président Bouteflika a mis fin, hier, aux fonctions du chef du Département du renseignement et de la sécurité (DRS), le général de corps d’armée Mohamed Lamine Médiène dit Toufik.
C’est tout un pan de l’histoire de la police politique en Algérie qui tombe. Car au-delà des missions du renseignement et de la sécurité inscrites dans les Constitutions successives qu’a connues le pays, ce département — qui organiquement est lié au ministère de la Défense — a régulé pendant 25 ans la vie politique nationale.
Il a fait et défait des partis politiques, dessiné leurs parcours, orienté leurs positions, fabriqué et déchu de hauts responsables du pays et même des présidents, supervisé des fraudes électorales au côté bien évidemment de l’administration. Rien ne se faisait sans la bénédiction du général Toufik, y compris les mandats successifs de l’actuel chef de l’Etat, Abdelaziz Bouteflika, dont la décision de mettre le patron du DRS à la retraite a provoqué, hier, un véritable séisme dans la vie politique nationale.
Pour le commun des mortels, Toufik est intouchable, c’est «Reb Edzaïr» (le dieu de l’Algérie), comme le qualifient certains pour mettre en évidence toute sa puissance. Hier, c’était la fin du mythe. C’est à se demander si Toufik était un mirage ou une réalité. Il est vrai que son service a puissamment contribué à lutter contre le terrorisme, a accompli des missions au service de l’Algérie, mais a aussi régenté la vie politique, économique et sociale.
Le DRS, comme son ancêtre la Sécurité militaire, la terrible SM, a fait la pluie et le beau temps. Il était partout : dans les ministères, dans les entreprises publiques, dans l’administration, au sein du mouvement associatif, dans les partis politiques, là ou il y a un regroupement humain. Il n’y a pas un seul parti de l’opposition qui ne s’en soit pas plaint.
Le Front des forces socialistes (FFS), le Rassemblement pour la culture et la démocratie (RCD) n’ont pas cessé de revendiquer la dissolution de la police politique, donc les services du général Toufik. Même le secrétaire général du Front de libération national (FLN) — que préside le chef de l’Etat —, Amar Saadani, n’a pas arrêté de demander le retrait du DRS de la vie politique. Mais peut-être pour d’autre raisons.
Une question se pose d’elle-même : le départ du mythique et mystérieux patron des Services algériens et son remplacement par un de ses anciens bras droits, Bachir Tartag, est-il synonyme de la fin de la police politique ? A première vue, ou dans la forme qui était la sienne, le DRS est profondément restructuré.
On peut même dire qu’il est devenu squelettique : il a perdu ses services presse, police judiciaire — à l’origine des enquêtes sur la corruption au sein de Sonatrach et du projet de l’autoroute Est-Ouest —, de la direction de la sécurité intérieure, tous rattachés depuis quelque temps à l’état-major de l’Armée nationale populaire, dont le chef est le désormais puissant général de corps d’armée Ahmed Gaïd Salah, qui cumule aussi le poste de vice-ministre de la Défense.
Le DRS s’est vu également dépouillé du service de l’Intelligence économique. Peut-on dire alors qu’il n’a vraiment plus aucun instrument pour contrôler la société comme il le faisait jadis ? Attendons pour voir. La restructuration qui se déroule au sein des Services de sécurité n’a pas encore livré tous ses secrets et ses implications sur la vie politique nationale.
Le clan présidentiel, qui a renforcé sa puissance en mettant sur le carreau tous ceux qui peuvent troubler sa démarche, ne serait plus dans le besoin des services que le DRS assurait. Le président Bouteflika et ses collaborateurs ont prouvé qu’ils ont mis en place leur système propre. Les terribles pressions que subit la presse ne sont certainement pas l’émanation du service presse, qui n’existe plus.
Les pressions exercées aussi sur les annonceurs privés ne sont forcément pas celles de quelques agents du DRS tapis dans l’ombre. La dernière élection présidentielle, qui s’est déroulée dans des conditions très contestées par la classe politique et les rivaux du président-candidat, a été marquée par les mêmes méthodes et les mêmes irrégularités que toutes les précédentes, sans l’implication des services de Toufik. Alors, l’argument du retrait de la police politique de la vie politique nationale est une idée qui doit faire ses preuves. Wait and see.
Said Rabia
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A la une Actualité_Président Abdelaziz Bouteflika
le 03.12.15 | 15h25
mis à jour le 03.12.15 | 18h08
Bouteflika en France pour des "contrôles médicaux"
Le président Abdelaziz Bouteflika a été transféré, aujourd’hui jeudi,
en France pour effectuer ses « contrôles médicaux périodiques ».
Bouteflika en France pour des contrôles médicaux.jpg
« Son Excellence M. Abdelaziz Bouteflika, président de la République,
a quitté le pays ce jour, jeudi 3 décembre 2015, pour une courte
visite privée en France, durant laquelle il effectuera ses contrôles médicaux
périodiques, sous la direction de ses médecins traitants »,
a annoncé la présidence dans un communiqué.
Le chef de l’Etat algérien « est entré au groupe hospitalier mutualiste de
Grenoble (est), où il avait déjà effectué un court séjour en novembre 2014»,
selon AFP qui cite des sources concordantes.
Bouteflika a été victime d'un AVC en 2013. Depuis, ses déplacements en France,
pour des raisons médicales, sont devenus fréquents. Son inaptitude à marcher
et à parler a alimenté la polémique au sujet de sa capacité à diriger le pays.
L’opposition politique parle carrément d’une vacance du pouvoir en Algérie
et appelle à l’organisation d’une présidentielle anticipée.
El Mouradia communique rarement sur l’état de santé de son actuel locataire.
En novembre dernier, des informations ont fait état de l’évacuation du
président Bouteflika en France. Et face au silence des autorités,
les rumeurs sont allées jusqu’à évoquer son décès. Il a fallu attendre
plusieurs jours pour voir le président recevoir le Premier ministre maltais.
Farouk Djouadi
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A la une Actualité_Président Abdelaziz Bouteflika-Clinique d’Alembert à Grenoble
le 05.12.15 | 14h23
Bouteflika en France pour des contrôles médicaux.jpg
Bouteflika a quitté la France
Le président de la république M. Abdelaziz Bouteflika a quitté, ce samedi,
le sol français après deux jours d’hospitalisation à la clinique d’Alembert à Grenoble.
Le chef de l'Etat algérien a quitté peu après midi le service de cardiologie du
Groupe hospitalier mutualiste, où exerce son cardiologue, Jacques Monségu.
Abdelaziz Bouteflika avait déjà été hospitalisé dans cette clinique e novembre 2014.
Il a ensuite été conduit, sous escorte, à l'aéroport de Saint-Etienne-de-Saint-Geoirs (Isère),
près de Grenoble, où il a quitté la France, affirme BFM TV
qui s’appuie entre autres sur les sources consultées par AFP.
Le journal local "Le Dauphiné Libéré" a aussi rapporté que Boutefklika a bel et bien
quitté la clinique qu’il a rejoint pour y passer des examens médicaux au sein
du service de cardiologie où exerce son médecin, le docteur Monségu.
Mina Adel
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