A LA UNE/ACTUALITÉ_ Ali Fawzi Rebaïne (Président du parti Ahd 54)
08 Mai
- Ali Fawzi Rebaine
téléchargement.jpg- Ali Fawzi Rebaine, né le 24 janvier 1955 à Alger,
- est le président du parti Ahd 54.
Il est marié, a deux enfants et est opticien de profession.
«Le président doit s’adresser à son peuple»
C’est un autre constat critique que le président du parti AHD 54 a dressé, hier, lors d’une conférence
de presse tenue au siège de son parti.
Abder Bettache - Alger (Le Soir ) - Fidèle à ses principes et à ses prises de positions sur les sujets
d’actualités, M. Fawzi Rebaïne a, durant une quarantaine de minutes, passé en revue la situation que
traverse le pays. En somme, l’ex-candidat à la présidentielle d’avril 2014 a évoqué notamment les
questions qui ont dominé l’actualité de la semaine dernière, à sa tête l’affaire du journal El Khabar.
A ce propos, il a lancé un appel pour une large solidarité avec le journal El Khabar dans le bras de fer
qui l’oppose au département de la communication. A l’adresse du premier responsable de ce ministère,
le conférencier n’y est pas allé par trente-six chemins pour fustiger sa décision d’ester El Khabar en
justice et faire échouer la transaction commerciale de son rachat. «Le problème n’est pas celui d’El Khabar
tout seul, mais de l’ensemble de la corporation et du problème de la liberté d’expression qui est menacée
dans notre pays».Sur le plan politique, le président du parti AHD 54 est revenu sur le dernier déplacement
du président de la République à l’étranger pour des soins. A ce propos, il s’est interrogé sur
«qui gouverne réellement le pays». «Le président de la République doit s’exprimer et s’adresser à son peuple.
Si réellement le président de la République est rétabli, il doit s’adresser aux citoyens», a-t-il ajouté.
Poussant plus loin son argumentaire sur la question, il conclut en déclarant que si «le président de la République
est malade, cela veut dire que son dossier médical versé dans son dossier de candidature à la présidentielle
d’avril 2014 a été falsifié, d’où notre appel à des présidentielles anticipées».
Enfin, il fera savoir que la décision de gouvernance est prise par une minorité de personnes,
«dont le frère du président, le Premier ministre et le vice-ministre de la Défense et chef d’état-major».
A. B.