Après le terrorisme, le poison
Gardes communaux de Laghouat

Après le terrorisme, le poison
le 17.06.16 | 10h00
Même le terrorisme n’a pas réussi à nous exterminer contrairement aux
PCB (polychlorobiphényles, produits toxiques) qui ont déjà tué plusieurs
de mes anciens camarades, les gardes communaux.»
Saïfeddine Boufateh, 38 ans, père de six enfants, est l’un des
150 gardes communaux qui ont assuré la garde d’un entrepôt
de produits toxiques entre 1995 et 2004, à Bordj Nili, à plus de 60 km
au sud de la wilaya de Laghouat. Dépêchés de Hassi Delaa,
de Hassi R’mel, de Nacer Ben Chohra et de Ksar El hiran,
communes voisines du sud de Laghouat, ces gardes communaux
racontent qu’«ils passaient parfois plus de 20 jours sans
la moindre protection dans cet endroit implanté au milieu du désert».
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