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Vue hybride

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    Post Nouvelles tentatives de parasitage

    Nouvelles tentatives de parasitage



    Session partielle du baccalauréat
    le 21.06.16 | 10h00

    La poursuite devant la justice des détenteurs de comptes facebook et autres pages
    sur les réseaux sociaux de partage de sujets, lors de la session du
    baccalauréat de mai, n’a pas réussi à mettre fin à la «campagne de
    déstabilisation» qui cible le déroulement de cet examen.



    Depuis le début des épreuves de la deuxième session partielle,
    des pages promettant des sujets du bac dans les matières concernées
    pullulent sur la Toile. Des dizaines de pages «likées» (aimées) par
    plusieurs centaines de milliers de personnes sont devenues l’espace de
    partage de sujets.Leurs auteurs prétendent avoir réussi à fuiter les sujets
    de la session partielle du baccalauréat. Ils ont d’ailleurs partagé des copies
    comme étant les sujets d’histoire-géographie et de maths, prévus hier pour
    les filières de gestion-économie et sciences expérimentales.
    Sur ces pages
    facebook, on peut voir clairement le sujet d’histoire-géographie et celui de
    maths, les mêmes en effet que ceux distribués dans les salles d’examen,
    sans l’entête de l’onec.
    Sur la page facebook, il est indiqué que le partage
    s’est effectué plusieurs heures avant les épreuves. Mais en réalité, selon
    les techniciens en informatique, «il est facile de découvrir qu’il s’agit d’un
    simple montage à la portée de n’importe quelle personne disposant d’un
    micro-ordinateur ordinaire avec quelques techniques de montage».
    Le ministère de l’Education nationale confirme en effet avoir détecté
    plusieurs pages distribuant ce genre d’informations pour faire croire qu’une
    fuite de sujets a eu lieu, alors qu’il s’agit en réalité de purs montages.
    «Les spécialistes en informatique mobilisés par le ministère ont en effet
    identifié plusieurs montages circulant sur les réseaux», indique une source
    au ministère de l’Education, rappelant les mesures draconiennes accompagnant
    le dispositif d’organisation du baccalauréat ne «permettant aucune fuite».

    Ces informations véhiculées dans le milieu direct des élèves candidats sont loin
    d’arranger les choses pour ces lycéens contraints de se préparer pour cette session partielle après la fuite des sujets de la session initiale ayant touché plusieurs matières.
    Les enseignants dénoncent «ces attaques qui ciblent le baccalauréat et les élèves»
    et appellent «à rendre publics les résultats de l’enquête sur les instigateurs et les commanditaires de la fuite des sujets de la première session, et surtout l’objectif
    recherché car il est clair qu’ils (les auteurs de la fuite) ne vont pas rester les bras
    croisés et essayeront de tout faire pour perturber le reste des épreuves».

    Les candidats en gestion-économie et sciences expérimentales ont jugé abordables,
    hier, les sujets d’histoire-géographie pour les premiers et de maths pour les seconds. «Nous craignons le pire avec tout ce bruit autour de nous sur la prétendue fuite», expliquent plusieurs lycéens.

    Fatima Aït Khaldoun-Arab
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    Re : Nouvelles tentatives de parasitage

    Des « changements radicaux » dans l’organisation du baccalauréat l’année prochaine



    « Dès l’année prochaine, seront mis en œuvre des changements radicaux dans l’organisation de l’examen du baccalauréat, changements qui seront en phase avec les évolutions pédagogiques et technologiques », a indiqué le ministère de l’Education nationale dans un communiqué.Ces mesures ont pour objectif de mettre en échec toute entreprise criminelle ciblant le baccalauréat ou toute autre épreuve.Le ministère de l’Education nationale a affirmé « sa volonté de poursuivre les actions pour mettre en échec toute entreprise criminelle ciblant le baccalauréat ou toute autre épreuve, car la fraude ne peut pas et ne doit pas être acceptée dans un pays qui a tout donné dans son histoire pour la dignité de ses enfants ».Le ministère a rendu, hommage à tous ceux qui, grâce à leurs efforts, ont fait de l’examen partiel du baccalauréat organisé du 19 au 23 juin une « réussite ».L’hommage s’adresse aux élèves, enseignants, personnel d’encadrement et tous les membres de la communauté éducative, « qui malgré toutes les tentatives de déstabilisation, ont su faire preuve de responsabilité ». Il s’adresse aussi à tous les corps constitués de sécurité dont « l’abnégation a permis d’assurer la sérénité nécessaire durant le déroulement des examens ».
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    Post Commission nationale des programmes

    Commission nationale des programmes



    Dernières retouches sur le nouveau format du baccalauréat

    le 28.06.16 | 10h00

    La Commission nationale des programmes et le groupe de travail
    chargé de la refonte de l’examen du baccalauréat se rencontreront
    aujourd’hui pour finaliser leur rapport qui sera remis ensuite au ministère
    de l’Education nationale avant d’être adopté ou rejeté par le gouvernement.

    Boualem Amoura, secrétaire général du Syndicat autonome des travailleurs
    de l’éducation et de la formation (Satef), qui est également membre de ce
    groupe de travail, explique que les propositions collectées depuis l’installation
    de cette commission en octobre 2015 concernent les solutions apportées par
    la communauté éducative pour la refonte de cet examen national décisif.
    Le ministère espère mettre en application le nouveau format de cet examen
    pour la session de 2017.
    Dans une récente déclaration à El Watan, la ministre
    de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, a annoncé une refonte de cet examen
    pour la prochaine session. La fraude via les réseaux sociaux et la fuite des sujets
    du bac dictent l’urgence de mettre en place un nouveau format permettant de
    contrecarrer les moyens utilisés pour la fraude et en modifiant la structure des sujets
    qui ont favorisé, des années durant, la mémorisation au lieu de la synthèse et
    la réflexion.
    Les propositions fournies concernent plusieurs aspects à modifier.
    Cela tourne autour de l’instauration d’une session de rattrapage pour les candidats
    recalés et l’élaboration d’une fiche de synthèse qui prendra en considération les
    moyennes obtenues durant toute l’année de terminale et celles du bac. Les partisans
    de cette proposition y voient un moyen efficace contre l’indiscipline et le manque de
    rigueur au niveau des établissements scolaires désertés dès le début du troisième trimestre. «Cette proposition ne fait cependant pas l’unanimité. Nous pensons que
    cela pourrait ouvrir le champ à des pratiques douteuses concernant l’attribution des
    notes durant l’année scolaire, ce qui favorisera clairement l’apparition de plusieurs barèmes, en contradiction totale avec l’esprit de l’égalité des chances pour tous,
    que nous espérons faire respecter», explique M. Amoura.
    Les autres propositions
    qui attendent validation au niveau de cette commission concernent la révision des coefficients ainsi que l’organisation de cet examen en sessions décalées avec la programmation des épreuves des matières secondaires à la fin de la deuxième année secondaire. A souligner que le ministère de l’Education réunira le 3 juillet prochain les syndicats du secteur ainsi que les parents d’élèves autour de l’évaluation du
    déroulement des examens. Ce sera sans doute l’occasion pour annoncer le format
    retenu par le département de l’Education, qui sera ensuite soumis au Premier ministère.

    Fatima Aït Khaldoun-Arab

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    Post La date des pré inscriptions-2016-2017

    La date des pré inscriptions-2016-2017



    Les nouveaux bacheliers arrêtée du 19 au 21 juillet

    le 30.06.16 | 17h08

    La date des pré inscriptions pour les nouveaux bacheliers, au titre de
    l'année universitaire 2016-2017, a été arrêtée du mardi 19 au
    jeudi 21 juillet, a annoncé jeudi, le ministère de l'Enseignement supérieur
    et de la Recherche scientifique dans un communiqué.
    Les nouveaux
    bacheliers pourront par la suite, confirmé cette pré inscription durant la
    période allant du vendredi 22 au dimanche 24 juillet, laquelle sera suivie
    par la phase des affectations et des recours en ligne dont la date a été
    arrêtée par le ministère du dimanche au 31 juillet au mardi 2 août.

    La période de déroulement des concours, entretiens avec un jury pour
    les filières concernées est prévue également, du dimanche 31 juillet au 2 août,
    suivie de la période des inscriptions définitives du jeudi 4 au mardi 9 août,
    a ajouté la même source.
    A noter que le calendrier des pré inscriptions,
    des recours et des inscriptions définitives des nouveaux bacheliers intervient
    en application des dispositions de la circulaire n° 1 du 2 juin 2016, relative à
    la préinscription et à l'orientation des titulaires du diplôme de baccalauréat au
    titre de l'année universitaire 2016-2017.

    APS
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    Post Alors qu'on avance un taux de réussite de plus de 52%

    ALORS QU'ON AVANCE UN TAUX DE RÉUSSITE DE PLUS DE 52%
    Le stress de l'attente


    Par Abdellah BOURIM
    Dimanche 03 Juillet 2016


    L'examen de cette année a été une dure épreuve aussi bien pour
    les candidats que pour la tutelle qui a été obligée de revoir à
    la baisse ses prévisions quant à un taux de réussite dépassant les 70%.


    La ministre de l'Education nationale Nouria Benghebrit, a indiqué hier
    que l'opération de correction des copies d'examen de la deuxième session
    se déroule dans de «bonnes conditions et à un rythme accéléré». Pour ce
    qui est de son pronostic sur le taux de réussite à cet examen, elle a préféré
    garder le silence en laissant l'inspecteur général du ministère, M.Nedjadi
    Messeguemen se prononcer sur cette question. Selon ce dernier, tous les
    signes indiquent que le taux de réussite à l'examen du baccalauréat de cette
    année sera un peu plus important que celui enregistré l'année précédente qui
    est de 51%. Pour rappel, le ministère de l'Education a tablé sur un taux de
    réussite dépassant les 70% cette année, et ce, en raison de la stabilité dans
    le secteur et la mise en oeuvre de son programme de refonte pédagogique.
    En effet, l'optimisme de la tutelle quant à la possibilité d'atteindre ce taux s'est
    heurté vite à la réalité d'un terrain miné. Le ministère de l'Education s'est retrouvé
    face à une situation délicate, où il était contraint de refaire l'examen du
    baccalauréat, après la fuite de sujets d'examen qui a marqué la session ordinaire
    du mois de mai.Un acte qui n'a pas seulement perturbé le cours de l'examen, mais
    il a eu un effet pesant sur le moral des candidats. Quant à la délibération des
    résultats de cet examen, le ministère de l'Education, a affirmé que les résultas
    seront connus avant la date du 15 juillet.Par ailleurs, le ministère de l'Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique a fixé la date du 19 juillet prochain pour les préinscriptions et le choix des filières. Les nouveaux bacheliers auront donc le temps jusqu'au 22 du même mois pour accomplir cette procédure, et ce, avant les inscriptions finales au niveau des établissements universitaires programmées du 4 au 9 août
    prochain, a indiqué le communiqué de la tutelle. Pour ce qui est du droit des nouveaux bacheliers, à la bourse universitaire, le ministère de l'Enseignement supérieur a introduit cette année de nouvelles mesures avec la répartition des candidats en trois catégories,
    la première catégorie aura droit a une bourse de 4000 DA, la deuxième à 3600 DA et
    la dernière à 2700 DA.Pour ce qui est du baccalauréat 2017, le ministère de tutelle
    prévoit un taux de réussite plus élevé en raison de la mise en oeuvre du programme
    de refonte du système d'organisation de cet examen national. Après avoir gagné la
    bataille de la stabilité du secteur sanctionnée par la signature de la charte d'éthique
    de 8 sur 10 syndicats, le département de l'éducation a entamé un nouveau chantier,
    celui de la réforme du système d'organisation du baccalauréat et ce afin d'éviter
    le scénario qui s'est produit cette année. Les changements annoncés par le ministère
    de l'Education concernant le programme scolaire et celui d'organisation de cet examen
    de fin d'année permettront, selon ce dernier, d'améliorer les taux de réussite dans les différentes épreuves de fin d'année. Ainsi, la ministre de l'Education a déjà affirmé que
    la mise en oeuvre de son programme de deuxième génération, vise, à la fois, à l'amélioration de la qualité de la formation dispensée aux élèves, et les conditions de
    travail des enseignants. Selon elle, ces questions seront soumises au débat lors d'une conférence nationale d'évaluation de la mise en oeuvre de la réforme du baccalauréat
    le 13 juillet prochain.Sur un autre volet, le ministère de l'Education a organisé, hier, l'épreuve orale du concours de recrutement des enseignants dont le nombre de postes budgétaires réservé au secteur de l'éducation par la Fonction publique est de 28.000 postes cette année, pour plus de 140.000 concurrents. Un chiffre qui reflète l'intérêt qu'accorde le gouvernement au secteur de l'éducation qui demeure l'un des plus importants recruteurs de le Fonction publique. Pour la ministre, «il est important de reconnaître qu'en amont, il y a eu énormément de travail pour faciliter l'opération de recrutement et les conditions de déroulement des examens». Les candidats vont
    connaître les résultats de cette épreuve le 7 juillet prochain selon le ministère de la
    tutelle. Les 28.000 nouvelles recrues dans les nouveaux postes d'enseignants seront appelées par la suite à suivre un stage de formation pour leur permettre une meilleure intégration dans leurs nouveaux postes et ce, à partir du mois d'août prochain

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    Post Annonce des résultats demain mardi à 20h00

    Annonce des résultats demain mardi à 20h00

    Bac 2016
    11 juillet 201652

    Les résultats de l’examen du baccalauréat session 2016 seront annoncés
    demain mardi à 20h00, a indiqué lundi le ministère de l’Éducation nationale.


    Les résultats seront publiés sur le site officiel de l’Office national des examens et des concours
    818.515 candidats ont passé l’examen du baccalauréat session 2016 durant la période allant
    entre le 29 mai et le 2 juin 2016 dont 549.593 élèves scolarisés et 268.925 candidats libres.
    La session 2016 a été marquée par la refonte partielle des épreuves du baccalauréat
    du 19 au 23 juin, après une fuite des sujets lors de la session de mai.
    555.000 candidats ont pris part aux épreuves de cette deuxième session,
    dont une majorité dans les branches scientifiques.
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    Post Bac-quel avenir ?

    Quel avenir ?


    Bac
    le 15.07.16|10h00

    Révision des coefficients des matières, suppression des épreuves
    secondaires, réduction du volume horaire des épreuves, organisation
    d’une session anticipée et instauration de matières optionnelles. Le bac
    2017 ne sera plus le même. Les propositions sont multiples et le dernier
    mot reviendra au gouvernement. El Watan Week-end ouvre le débat sur
    la nécessité de réformer le bac ou de le supprimer.
    Huitième du genre,
    la réunion de la commission mixte chargée du dossier de la refonte du bac
    a eu lieu à huis clos afin d’élaborer des propositions pour un nouveau
    baccalauréat, qui seront ensuite soumises au gouvernement pour adoption.
    Hier, la rencontre tenue à Alger a regroupé aussi les représentants du
    ministère de l’Enseignement supérieur. Depuis octobre dernier, les différents
    intervenants ont été unanimes sur quelques changements à apporter à cet
    examen après de nombreuses propositions à l’étude, dont la durée de
    l’examen, qui passera en principe à trois jours seulement avec la prise en
    considération de la fiche de synthèse pour les matières non composées.

    Les matières en question ne seront pas comptabilisées différemment. C’est
    -à-dire que la moyenne de l’ensemble des notes de ces matières avec un
    coefficient supérieur ou égal à 4 sera additionnée aux notes obtenues au bac.
    Puis le nombre de matières : les candidats composeront dans 6 matières
    seulement. Mardi soir, les résultats du baccalauréat 2016 ont été annoncés.

    Le taux de réussite de 49,79% est, sans surprise, inférieur à celui de l’année
    précédente qui était de 51,36%. Nouria Benghebrit argumente : les fuites de
    sujets diffusés sur les réseaux sociaux ont été une «action criminelle» qui a
    déstabilisé les candidats. «L’année était stable, les programmes respectés, malheureusement on a été victimes d’une action criminelle», a-t-elle déploré.
    La ministre n’a pas attendu le «scandale» du bac 2016, refait partiellement le
    19 juin, pour entamer une réflexion sur sa réforme. Mme Benghebrit est
    catégorique le bac 2017 ne sera pas le même.
    Des changements seront
    apportés. Hier, le secrétaire général du ministère de l’Education nationale,
    Abdelhakim Belabed a affirmé que ce dossier, qui est en phase d’examen,
    sera soumis à d’autres parties qui prendront «des décisions souveraines».
    Les conclusions issues des différentes rencontres organisées seront ensuite
    présentées à des experts puis au gouvernement et au Conseil des ministres,
    habilité à trancher cette question avec «professionnalisme et objectivité»,
    a-t-il indiqué. Il a cité à cet effet les ateliers installés depuis une année au
    niveau du ministère de l’Education nationale en vue de procéder à la refonte
    de cet examen, avec la contribution des partenaires sociaux (syndicats,
    associations et parents d’élèves) en vue de recueillir leurs avis.
    La refonte du
    baccalauréat est dictée par «la volonté de l’Etat, de la société et des autorités
    publiques de le hisser à de plus hauts niveaux», a estimé M. Belabed. Il a
    rappelé les points qui font polémique, notamment «la durée des épreuves qui
    est actuellement de cinq jours, la prise en compte des évaluations continues et
    la refonte de cet examen». La refonte du baccalauréat inclura, dit-il encore,
    «la révision de l’organisation, du fonctionnement et des prérogatives de l’Office
    national des examens et concours (ONEC), qui est un organe technique et
    exécutif chargé de l’organisation de cet examen, pour devenir une véritable
    institution capable de préparer le baccalauréat».
    Problématique faut-il
    abandonner cet examen définitivement, seule garantie d’égalité des chances
    de réussite ? Ou bien faut-il le garder et le réformer ? Beaucoup sont favorables
    au système anglo-saxon dans lequel le bac ne figure pas. Ahmed Tessa,
    pédagogue, retraité du ministère de l’Education nationale explique «L’examen
    du baccalauréat comme unique moyen d’accès à l’université est une vieille
    création de la France napoléonienne en 1806.
    Ses objectifs n’ont pas changé
    depuis deux siècles. Son organisation s’est durcie et militarisée au point de devenir
    une affaire d’Etat, accompagnée d’un plan Orsec dans toutes les wilayas.» Selon
    lui, sur le plan psychopédagogique, cet examen terminal est une véritable tombola
    pour une certaine catégorie d’élèves. Il explique : «Les plus émotifs paniquent
    devant leurs copies, d’autres tombent malades la veille : ils passent à la trappe de
    l’échec alors qu’ils ont été excellents durant toute leur scolarité.»

    Choc
    C’est pour ces raisons que le pédagogue plaide pour la suppression de cet examen
    «A moins d’être sadique au point d’imposer une telle épreuve, nous devons revoir
    de fond en comble le système d’évaluation : le bac, la sixième et le brevet compris. N’oublions pas que les dérives de tout ordre se retrouvent aussi bien au bac qu’au
    cours des deux autres examens de fin de cycle.» Bachir Hakem, enseignant et
    membre du CLA, fait aussi partie de ceux qui espèrent un changement de système d’évaluation. Il veut la suppression du bac : «Il est dépassé, lourd et coûteux aussi
    bien pour l’élève et les parents que pour l’Etat.
    Chaque année, le déroulement et
    les résultats du bac sont remis en cause et c’est la crédibilité de cet examen qui est
    mise en cause.» De son côté, Abderrezak Dourari, professeur de sciences du langage
    et de traductologie, assure : «On a vu au cours des années passées comment le bac
    est devenu non pas un simple diplôme de fin de cycle secondaire, mais s’est transmuté
    en un véritable cauchemar pour l’Etat et pour les candidats.
    Le coût de 500 milliards
    par an est ahurissant notamment au regard des maigres résultats que cet examen
    permet de garantir en termes d’indice sérieux des compétences effectivement
    acquises.» Tous les défenseurs de la suppression de cet examen, sacré jusqu’à aujourd’hui, le sont particulièrement à cause des dérives pédagogiques. Ahmed Tessa explique : «Les dérives pédagogiques font le plus de mal aux élèves. Ils sont
    conditionnés et dopés au bachotage par le professeur, au parcœurisme et aux
    évaluations de restitution et non d’intelligence. On a au bout du processus des
    bacheliers et plus tard des universitaires dépourvus d’esprit logique, de sens de
    l’analyse et de la synthèse et surtout d’esprit critique.
    Et ce n’est pas de leur
    faute !» Selon lui, la réforme de 2003 avait pour objectif de supprimer ces
    dérives pédagogiques et de solliciter l’intelligence de l’élève au détriment de la mémorisation/restitution. «Malheureusement, cela n’a pas marché. Sa mise en
    œuvre a sombré dans les travers et les défauts de la pédagogie traditionnelle
    sans pour autant profiter de ses bons côtés. Ces carences de la réforme ont été
    établies par les participants à la Conférence d’évaluation de la réforme organisée
    en juillet de l’année passée», se désole-t-il.

    Échec
    C’est ce que Abderrezak Dourari explique aussi : «Les meilleurs bac n’arrivent
    pas à donner à la formation supérieure de bons étudiants, capables
    linguistiquement et cognitivement de suivre les enseignements et de réussir
    correctement. Nous ne sommes plus dans la posture d’attendre d’eux qu’ils
    poussent l’université vers le haut grâce à leurs supposées connaissances pointues,
    à leur dynamisme et à leur demande inextinguible de savoir.
    Et c’est déjà l’échec consommé.» Pour le spécialiste, le niveau des universités baisse chaque année «Aujourd’hui, on fait chez nous non pas des études supérieures approfondies,
    mais des études primaires très approfondies pour reprendre la formule de
    l’humoriste français Coluche. Et l’on continue nonchalamment de tricher encore
    dans certaines universités en célébrant la triche à travers les cérémonies
    fastidieuses et emphatiques de remise de diplômes ou de prix d’excellence de fin
    de formation sans honte.»
    Mais alors, pourquoi sommes-nous si attachés au bac ?
    «Depuis plus de trente ans, la France officielle est décidée à emboîter le pas au
    système anglo-saxon, mais ce sont les familles socio-culturellement défavorisées
    qui s’y opposent. Ces dernières ont gardé leur frustration d’un diplôme, symbole de l’aristocratie et de la bourgeoisie française. Ce même syndrome frapperait-il les
    Algériens ? Sûrement.
    En Allemagne et en Suisse notamment, près des deux tiers
    des élèves de fin de collège choisissent la filière de l’enseignement professionnel
    au lieu de la filière enseignement général. Ce qui a permis à l’économie de ces pays
    d’être les plus performantes au monde. Et parmi ces élèves, il y a les meilleurs»,
    confie Ahmed Tessa. Selon lui, l’exemple des pays scandinaves est hautement
    instructif. «Une lueur d’espoir nous vient de l’actuelle équipe ministérielle qui est
    décidée à réformer l’ensemble de notre système d’évaluation scolaire.
    L’école
    moderne, efficace dans ses prestations et ouverte sur les réels besoins de nos
    enfants, est à ce prix. A la presse, aux familles et aux autorités du pays de prendre conscience que le passage à l’université dans sa version actuelle est une ‘‘arnaque’’,
    pour reprendre le titre d’un livre paru en 2009 et écrit par un ancien président de la Sorbonne.» Pour le Snapap, c’est aussi la suppression qui est une solution.

    «Nous sommes pour la suppression de cet examen, mais pour le moment il faut
    prendre des décisions après réflexion et associer tous les acteurs pour trouver une alternative, c’est une toute autre question qui demande réflexion», explique Ferguenis Nabil, chargé de communication à la fédération nationale de l’éducation Snapap.
    Côté ministère, on n’évoque aucunement sa suppression, mais Mme Benghebrit
    confirme : «Je veux ce bac réformé pour l’année prochaine.» Moins catégoriques et aventuriers, il y a ceux qui proposent, du moins pour le moment, des changements
    afin de rendre à cet examen sa crédibilité.

    Bac professionnel
    Kamel Nouari, directeur d’un établissement scolaire, propose «la mise en place
    d’un baccalauréat professionnel avec un nombre de filières qui pourrait atteindre les
    15. Annulation du bac sportif ; limiter la durée des examens à trois jours en limitant
    le nombre des matières. Un scientifique ne passerait le bac que pour les matières scientifiques, par exemple». Pour plus de sécurité et afin d’éviter le scénario de cette année, il propose de «transférer les sujets directement aux centres d’examen par mail
    le jour-même de l’examen, de les imprimer sur place et de faire appel aux directeurs
    des centres d’examen et leurs collaborateurs en dehors des wilayas». De son côté, Meziane Meriane du Snapest, membre de la commission mixte, est plutôt pour le
    maintien du bac.
    Il explique : «Si l’objectif recherché est cette double spécificité,
    à savoir évaluer la fin des études secondaires et ouvrir l’accès à l’enseignement
    supérieur, il y a obligation de le maintenir, mais de le reformer. Le bac est aussi un
    repère de savoir et un motivant pour nos élèves.» Cependant, actuellement, avec le nombre de matières à l’examen, un élève de la filière scientifique peut être admis à l’examen du bac avec des notes en dessous de la moyenne dans les matières scientifiques, mais de bonnes notes dans les matières littéraires.
    La question qui se
    pose est de savoir si cet élève est un scientifique ? Non, pourtant il aura accès à une
    filière scientifique à l’université. De plus, Meziane Meriane propose «cinq jours
    d’examen stressent l’enfant et lui font perdre les capacités de concentration et de
    réflexion. Le maintenir et le réformer avec une réduction du nombre de journées
    d’examen à trois et la bonification des coefficients des matières essentielles ou bien
    passer l’examen en deux sessions».
    Pour Abderezak Dourari, «la réforme du système éducatif engagée par l’actuelle équipe avec détermination et pugnacité mérite d’être soutenue par la société dans son entièreté en dépit de critiques méritées, car il y
    va de l’intérêt de toutes les tendances idéologiques pour au moins la bonne raison
    que tout le monde a besoin de militants et de cadres compétents». Il s’agit d’un enjeu scientifique et non pas d’un enjeu interne, car aujourd’hui il s’agit de la maîtrise de l’économie de la connaissance.

    Idéologie
    «La réforme du bac est donc nécessaire, selon M. Dourari, pour toutes ces raisons et
    bien d’autres.» Allusion faite aux obstacles idéologiques qui bloquent un consensus
    dans la commission. C’est-à-dire l’inquiétude de toucher à l’éducation islamique, à l’histoire, à tamazight... «Le nombre de jours d’examen doit absolument être rédui
    t et recentré sur des items qualitatifs relatifs à la filière. Les autres matières, même importantes, peuvent être examinées soit en deuxième année secondaire ou même
    se contenter de l’examen de fin d’année du lycée. Il n’y a aucune raison pédagogique
    ni même identitaire de réduire l’importance de ces évaluations continues, alors que
    bien des nations développées s’en contentent pour le passage au supérieur.

    Ces examens permettraient en plus aux élèves de redonner de l’importance au suivi
    des cours de leurs enseignants et de ne pas se contenter du bachotage. Il est tout
    aussi nécessaire de réviser profondément le système des coefficients des matières en
    les recalculant selon l’importance de ladite matière au regard non pas de l’idéologie
    quelle qu’elle soit, mais du noyau disciplinaire de chaque filière», affirme M. Dourari.
    De son côté, Ahmed Tessa préfère parler de la réforme du passage à l’université et
    non de la réforme du bac.
    Il explique «Une telle réforme du passage à l’université
    nécessite une refonte totale du fonctionnement et de l’organisation de l’université algérienne. Il est grand temps de valoriser l’enseignement professionnel, de l’élargir
    à tout le territoire national et de faire accéder ses lauréats à des filières d’ingéniorat à l’université. Sans ces deux préalables, il n’y aura pas de changement efficace.
    L’université algérienne doit lever le verrou hérité de l’esprit de mandarinat cher à l’université française d’avant 1968.»


    Le taux d’échec en première année universitaire est dû à la mauvaise orientation


    Le taux d’échec en première année universitaire dans certaines spécialités atteint
    50% à 60%, a indiqué hier le secrétaire général du ministère de l’Enseignement
    supérieur, Seddiki Mohamed Salah Eddine.«Le taux d’échec en première année universitaire est plus élevé dans certaines universités et varie entre 50% et 60% en
    raison de la mauvaise orientation», a déclaré hier M. Seddiki en marge de l’atelier
    portant sur la refonte du baccalauréat. Les sciences technologiques figurent parmi
    les spécialités qui enregistrent le plus grand taux d’échec en première année dans
    nombre d’universités, a-t-il précisé.L’analyse montre que l’examen «ne reflète pas
    le savoir acquis par l’élève durant son cursus scolaire», a estimé le responsable,
    pour qui la note du baccalauréat doit correspondre à l’orientation en comptabilisant,
    par exemple, les notes des matières essentielles.Lors de son intervention, M. Seddiki
    a souligné que la rencontre qui regroupe des experts des ministères de l’Enseignement supérieur et de la Recherche scientifique et de l’Education nationale constitue
    «un jalon supplémentaire» pour développer le système éducatif et améliorer sa performance et son rendement de façon à répondre aux normes scientifiques et pédagogiques. Il a ajouté que cette rencontre vise à «améliorer le système d’évaluation
    du baccalauréat en partant d’une vision globale du système des examens nationaux
    et officiels».M. Seddiki estime que «l’engagement d’une réflexion pour une nouvelle conception du baccalauréat, la rationalisation de son organisation, le renouvellement
    des méthodes d’élaboration des examens et le renforcement de la formation des formateurs spécialisés dans la préparation des examens peuvent constituer les
    premiers pas de la réforme globale du cycle d’enseignement secondaire».

    La refonte du baccalauréat doit «avoir une approche globale, une démarche
    participative», a-t-il souligné. «La réforme du baccalauréat ne doit pas être considérée comme une fin en soi mais plutôt comme un processus de développement visant à améliorer les compétences des bacheliers et renforcer leurs connaissances».

    «Les efforts déployés à moyen terme pour la refonte et l’amélioration de cet examen doivent se concentrer sur le ciblage des connaissances à évaluer chez l’élève, outre
    la nécessité de faire la distinction entre les différentes branches en réajustant les
    matières d’examen dans chaque branche et en s’assurant que chaque coefficient est
    établi suivant la nature et les caractéristiques de la branche», a indiqué M. Sediki.APS

    Nassima Oulebsir
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    Post Réforme de l'examen du BAC

    Réforme de l'examen du BAC

    les propositions prochainement soumises au gouvernement
    le 19.07.16|16h12

    Les propositions portant sur la réforme de l'examen du baccalauréat seront "prochainement" soumises au gouvernement, a indiqué mardi la ministre de
    l'Education nationale, Nouria Benghebrit.
    "Nous allons bientôt remettre au
    Premier ministre la synthèse consacrée à la réforme des épreuves du baccalauréat, élaborée après la tenue de l'atelier national et les réunions entre les représentants
    du ministère et les partenaires sociaux", a déclaré à l'APS Mme Benghebrit, en
    marge d'une cérémonie organisée en l'honneur des lauréats du baccalauréat
    (session 2016). "Nous avons constaté l'existence de plusieurs hypothèses ayant
    requis l'unanimité auprès des participants", a-t-elle ajouté.
    La commission mixte,
    composée de représentants du ministère de l'Education nationale et de partenaires sociaux, avait tenu récemment la 6ème et dernière réunion concernant la réforme
    des épreuves du BAC. Celle-ci a été sanctionnée par une série de propositions.

    Il s'agit, entre autres, de la réduction du nombre de jours de l'examen de 5 à 3
    avec deux matières par jour.

    APS
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