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    Post Les syndicats ont déjà élaboré une plateforme de revendications

    Les syndicats ont déjà élaboré une plateforme de revendications

    La rentrée s’annonce houleuse
    le 03.08.16 | 10h00

    Les syndicats autonomes représentant plusieurs secteurs névralgiques, entre autres
    l’éducation,la santé, la formation professionnelle, les vétérinaires, les postiers,
    les mécaniciens navigants d’Air Algérie… haussent le ton.
    Ils menacent de riposter vigoureusement à travers des grèves,
    des manifestations et des marches dès la rentrée sociale si le
    gouvernement ne sursoit pas aux mesures «antisociales»
    adoptées lors du dernier Conseil des ministres et ne prend pas
    en charge leurs revendications socioprofessionnelles.
    La décision
    des syndicats a été entérinée, hier, à l’issue d’une réunion tenue au
    siège du Syndicat algérien des paramédicaux (SAP).Ainsi, le
    gouvernement donne encore une fois une «occasion» en or aux syndicats
    d’unir leurs rangs et éventuellement remettre sur rails l’idée d’une
    confédération regroupant les organisations syndicales ayant les mêmes
    objectifs et un dénominateur commun.Que revendiquent aujourd’hui
    ces
    organisations syndicales ? Il y a quelques années, elles se
    rejoignaient sur
    la question de la politique salariale et sur la revendication
    portant sur leur
    association à la prise de décision en tant que partenaire
    social. Aujourd’hui,
    en plus de ces deux points qui sont remis sur le tapis,
    les syndicats ont fait
    cause commune autour du projet de loi relatif à la
    retraite qui ne sert pas,
    selon eux, les intérêts socioprofessionnels des
    travailleurs. Ils rejettent surtout
    l’annulation de la retraite proportionnelle.
    Pour eux, ce n’est pas en portant
    atteinte aux droits et acquis des
    travailleurs que l’on sauvegarde la paix sociale.
    Les syndicats qualifient
    d’«aberration» et de «mascarade» une telle mesure
    instituée par décret
    dans les années où les entreprises mettaient la clé sous le
    paillasson.
    Ainsi, les représentants des fonctionnaires sont convaincus qu’en
    prenant
    cette décision, le gouvernement a porté atteinte à un «acquis irréversible»

    d’autant que d’autres solutions plus appropriées existent pour une bonne
    gestion
    de la Caisse de retraite. «Revoir la politique salariale.L’autre
    préoccupation des syndicats est la politique des salaires qui n’existe
    quasiment pas dans notre pays. Il n’y a, selon les responsables des
    syndicats autonomes, aucune référence, ni logique que l’on puisse retenir
    dans les salaires. Les salaires sont attribués au gré des décideurs. C’est
    pourquoi les syndicats demandent au gouvernement de revoir, ou plutôt
    de mettre sur place une politique salariale qui tienne compte de l’inflation
    galopante avec une prime compensatrice et du rang social que doit occuper
    la classe moyenne, hélas laminée. «Nous ne comprenons pas la logique du
    gouvernement ni les critères sur lesquels il se base pour l’octroi des salaires.
    Les pouvoirs publics éprouvent des difficultés à débloquer une somme pour
    un tel secteur, mais pour répondre à un objectif précis et récompenser les
    députés qui ont approuvé le projet de la nouvelle Constitution, ils trouvent de
    l’argent et ne se gênent pas pour augmenter leurs salaires», s’insurge
    Meziane Meriane, responsable du Syndicat des enseignants du secondaire
    (Snapest). Ce dernier cite également l’exemple des magistrats et des policiers,
    dont les salaires ont connu une augmentation conséquente.
    «Pour justifier cette hausse des salaires pour ces catégories de travailleurs,
    les pouvoirs publics ont estimé que cela s’imposait afin de les mettre à l’abri
    du phénomène de la corruption. Ceci est inacceptable ! Où est la politique des
    salaires qui devrait instaurer pour un même diplôme un même poste et un même
    salaire», demandent les syndicats, qui dénoncent les disparités entre les mêmes
    fonctionnaires et ouvriers. «Pourquoi le salaire des ministres et des hauts cadres
    est-il tabou ? Pourquoi ne dit-on pas sans complexe ce que touche un
    fonctionnaire qui occupe tel poste, qu’il soit ministériel ou autre ?» ajoutent-ils.
    Par ailleurs, les organisations syndicales appréhendent le nouveau projet portant
    révision du code du travail en gestation, qui renfermerait des dispositions remettant
    en cause certains acquis, dont le droit à l’exercice syndical.

    Nabila Amir






    Dernière modification par zadhand ; 03/08/2016 à 11h25.
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