merci zadhand
merci zadhand
Les retraités
Le 14 Avril 2015
Courrier des lecteurs
Retraité, lève ta tête, ya baa !!
Dans ma dernière contribution dans cet espace réservé aux «retraités», traduit à l’arabe «mouta-kaâdine» qui signifie «morts-assis», j’avais lancé un appel à cette «bande» de citoyens pour un débat national à l’effet de s’organiser pour se faire entendre, proposer des idées, communiquer à la génération montante nos insuffisances et nos réussites, nos points faibles et nos points forts, car la relève n’a pas été du tout préparée. Pour des postes spécifiques (je précise «spécifiques»), nous assistons à l’installation de flen, de would-flen, de l’ami de flen, et j’en passe. Tout cela, pourvu que ça continue à fonctionner avec l’expérience de subalternes intimidés et contraints au silence, sans amélioration aucune de la situation de l’entreprise, mais des dégâts pour reprendre à zéro quelques années après, à la veille de leur départ à la retraite.
Et l’Algérie continue… sa misère... Nous devons nous organiser aussi, dans un cadre réglementaire, pour contrer cette mort lente née d’une flagrante complicité du syndicat unique, du parti unique, du pouvoir unique, mais, soyez certains, là-haut, nous mourrons dignement. Hé! hé !
Ce syndicat unique est membre de plein droit au conseil d'administration de notre «pôôôvre» caisse de retraite et celui des autres «pôôôvres» caisses mutuelles.
Depuis cet espace, j’invite mon ami Maâmar de «Madaure» à se passer de temps en temps de ses billets «lourds» et de réserver, parfois, un tout petit de ses billets à cette bande de retraités qui fait peur dans les placettes et jardins publics comme Daesh, par exemple. Hé ! ton billet, nous le lirons ensemble autour d’un café chez Berrabah (allah yaharmou), et à Chaouki-Ramoul de Bouchegouf de soutenir cette «bande» de retraités par tes billets burlesques.
Depuis cet espace, je réitère mon appel aux membres de cette bande à un débat patent et fructueux. Les problèmes et questions personnels (service national, IRG, annuités non comptabilisées, DQV, etc.) trouveront les solutions dans ce cadre organisationnel que je propose au débat.
A. Ayachi
NB : s’agissant de la relève, des nominations de remplacement, ainsi que des effets actuels et futurs sur la vie des entreprises, ils feront l’objet d’une contribution hors de cet espace, avec des cas concrets qui seront étayés.
Prise en charge pour une cure
Même si ça ne concerne pas directement la CNR, et comme c'est le seul espace où le retraité peut s'exprimer et je vous remercie beaucoup, je me permets de vous écrire pour dénoncer des pratiques réservées aux retraités qui doivent suivre des cures au niveau des stations thermales et notamment celle de Hammam guergour. Les faits sont les suivants : étant retraité et malade chronique, ma femme souffrant de rhumatismes, mon médecin traitant m’a préconisé une cure de 21 jours à la station thermale de Hammam Guergour près de Sétif. Après avoir reçu l’accord de la demande faite au niveau de la Cnas de Birkhadem, et je remercie par la même occasion tout le personnel de cette agence qui sont tous sans exception très serviables et très professionnels, j’ai appelé la station pour avoir de plus amples renseignements et leur réponse était la suivante : «Vous devez payer 92 000 DA» ! Lorsque j’ai demandé des explications le réponse était : «Ce sont les instructions reçues de nos responsables.» Je voudrais dire à ces responsables ce qui suit :
1) Le montant demandé représente 4 à 5 fois le salaire d’un retraité.
2) Comment ils ont calculé ce montant sachant que sur leur site il est mentionné que le tarif de 7 jours en pension complète avec soins compris pour un couple sans prise en charge est de 62 000 DA soit pour 21 jours 62 000 X 3 = 186 000 DA ? Les 20% représentent donc
37 200,00 DA pour un couple, nous sommes loin des 92 000 DA demandés.
3) Pourquoi un retraité qui a des maladies chroniques et qui est pris en charge au niveau de la Cnas à 100 % doit payer au niveau des stations thermales?
4) J’ai rencontré plusieurs retraités qui n’ont pas pu suivre des cures de soins alors qu’ils en ont vraiment besoin car ils ne peuvent pas s’acquitter de cette somme. Nous voudrions, par l’intermédiaire de cette rubrique, que les responsables se penchent sur ce sujet. Salutations les meilleures.
Yahia talbi
Pension complémentaire de retraite des «pétroliers»
Appel au président de la République et au Premier ministre : les retraités de Sonatrach vivent le calvaire avec le président du conseil administratif de la mutuelle MIP, M. Hazbellaoui Abderrezak, et le représentant de la Sonatrach, M. Heguehoug Younes (Directeur exécutif des ressources humaines) et le représentant du syndicat national SH, M. Touahria Hamou (secrétaire général).
Ces représentants veulent réduire la Pension complémentaire de retraite (PCR) de moitié (elle passe d'un taux initial de cotisation annuel de 1% à 0,625%). Cette décision a été prise sans l'avis de l'ensemble des retraités. Vous devez comprendre, Monsieur le Président et Monsieur le Premier ministre, que la situation est à l'urgence.
Les retraités ont l'intention de lancer une grande mobilisation et opération de sin-in devant les sièges des directions générales de la Sonatrach et de la MIP dans toutes les villes du pays, jusqu'à ce que leurs préoccupations soient levées et le problème réglé. Intervenez Monsieur le Président et Monsieur le Premier ministre, la situation est grave, elle touche aux droits légitimes et aux intérêts des retraités, c'est leur source de vie et de leurs familles. Salutations cordiales.
Chérif Ould amer,
Oran
Nombre de lectures : 2331
Atlas-HD-200 B102 B118
Icone I-5000
ZsFa
Les retraités
Le 21 Avril 2015
Libre débat
A quand la prise en charge effective des retraités ?
Nombre de retraités qui croyaient en finir avec l’érosion du pouvoir d’achat ont le moral aujourd’hui au plus bas : les raisons sont multiples, à commencer par l’abrogation de l’article 87 bis de la loi 90-11 non élargi à cette catégorie. Les pouvoirs publics continuent à garder le silence et font la sourde oreille en les privant de nombreux avantages tels que : la mutuelle, les œuvres sociales, la prime de départ à la retraite, la baisse de l’IRG, la revalorisation au compte-gouttes, la majoration pour conjoint à charge qui devait passer de 2 500 DA à 5 000 DA, systématiquement à 600 fois le salaire horaire du SNMG.
L’article 15, original de la loi 83-12, n’a pas vu le jour de son abrogation comme le 87 bis. Disparition totale de la carte de transport ce qui est un manque de considération pour cette catégorie au moment où dans certains pays, elle voyage et se soigne gratuitement. La plus grande partie est âgée de plus de 60 ans, où est passée la fameuse loi du 29 décembre 2010, portant protection des personnes âgées ? Cela fait déjà 4 ans passés, aucun communiqué verbal ou écrit, pas un seul mot prononcé ou adressé à ces personnes à l’occasion de cet événement. Où est passée la fameuse promesse de résoudre les problèmes sociaux des retraités après les élections présidentielles ? Où est le petit cadeau promis lors de la campagne électorale ? Le sujet occupe aujourd’hui une bonne place dans les conversations des retraités qui se demandent à quand l’application et la prise en charge effectives de ces mesures tant attendues et revendiquées depuis 2008? En particulier l’IRG (l’imposition fiscale) qui regroupe actifs et retraités dans une même marmite, où sont passés les premiers responsables concernés pour répondre à ce sujet ? C’est inacceptable, on n’est pas encore arrivé à offrir une vie normale à ces retraités.
Comment garder le moral quand on voit l’injustice régner uniquement dans le milieu de petites catégories sans défense ? Comment ne pas se lamenter, ne pas s’arracher les cheveux quand on voit et constate que des retraités payent plus d’impôts que les actifs sur les mêmes revenus dépassant les 45 000 DA.
La logique des choses voudrait que les pouvoirs publics doivent sérieusement résoudre ce problème d’impôt avec la majoration pour conjoint à charge, car cette catégorie ne dépend plus du monde du travail et n’a aucune relation de travail.
Encouragement et aide
Dans ce cadre, logiquement, il faudrait procéder à l’inversement des cotisations actuelles. 7% de sécurité sociale et 2% d’IRG à partir d’un avantage dépassant les 45 000 DA. 2% de sécurité sociale et exonération totale de l’IRG sur les avantages de moins de 45 000 DA. Cette frange habituée auparavant à s’habiller correctement, se documenter, mener une vie moyenne, condition oblige, n’arrive pas aujourd’hui à se maintenir debout. Pour finir les 30 jours du mois, elle est souvent obligée d’aller vers le crédit auprès de ses voisins commençants.
Ces retraités ont donné toute leur énergie, leurs efforts et leur savoir-faire aux futures générations avant et après la décennie noire pour permettre à notre pays de demeurer toujours debout. Ils nécessitent un encouragement et une aide, au même titre que les fellahs, les éleveurs, les artistes, les artisans, les boulangers, les entreprises, les prestataires de services et les fonctionnaires. Les pouvoirs publics à leur tête le ministère du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, la CNR avec son conseil d’administration, et l’UGTA avec ses 48 présidents des comités de wilaya de la Fédération nationale des travailleurs retraités n’ont pas la volonté de solutionner et régler ces faux problèmes qui pèsent lourdement sur les pensionnés. Alors que le taux d’imposition pour les entreprises du secteur de production ne dépasse pas les 15%, les entreprises économiques ont vu leur chiffre d’affaires augmenter de plus de 18%, l’Etat peut toujours imposer à cette catégorie un impôt sur la fortune. Le marché informel sévit toujours dans les rues, l’Etat ferme les yeux, les caisses enregistrent chaque année des pertes allant de 3,5 à 4 milliards de dollars, le travail au noir enregistre quand à lui plus de 4 millions de travailleurs non déclarés à la Sécurité sociale, ni au fisc ; par passivité, l’Etat ferme les yeux sur les mesures de poursuites judicaires contre les hors-la loi, on compte un manque à gagner de 10 000 milliards de dinars, soit l’équivalent d’environ 100 milliards d’euros.
Quelle justice ?
On offre et on octroie sans contrepartie des aides financières de 50% à 100% qui ne rapportent par la suite aucun bénéfice, ni avantage au développement socioéconomique. On gaspille de l’argent dans n’importe quelle festivité loin de notre culture. L’Ansej accorde des sommes colossales pour l’acquisition du matériel de haut de gamme qui est tout de suite revendu à moitié prix. Les affairistes, les importateurs et les industriels préfèrent importer des produits et objets parfois mal adaptés à coups de devises sonnantes et trébuchantes que d’investir dans nos découvertes largement plus proches des besoins réels de la société. Pour encourager le divorce officiel et le divorce à blanc, on crée une loi pour la création d’un fonds de pension alimentaire, sujet non revendiqué ni sollicité par la société civile. Par contre, on refuse, on marginalise ceux qui demandent
et revendiquent leurs droits légitimes.
On offre 20% à 35% à des catégories qui ne dépassent même pas 15 ans de travail et de cotisation et on n’offre que 15% à ceux qui totalisent plus de 32 ans de travail et de cotisation.
Quelle justice ? C’est pour cette raison du plus fort qu’on arrive à une inégalité où l’agent d’administration perçoit une pension égale ou supérieure à celle de l’administrateur. C’est une honte pour le gouvernement lorsqu’on constate que ses fonctionnaires aujourd’hui retraités sont mal nourris, mal habillés, et mal pris en charge dans tous les domaines. A quoi servent les aides financières aux producteurs, aux éleveurs, aux artisans qui nous vendent par la suite leurs produits à des prix exorbitants? L’indigestion du riche est la vengeance de la faim du pauvre. L’inégalité, l’injustice et la cherté de la vie nous poussent à agir, réagir ainsi. Merci et bon courage à l’équipe du Soir d’Algérie.
Un collectif de fonctionnaires retraités
Mutuelle de l’industrie du pétrole
Note aux adhérents
Il est porté à la connaissance de l’ensemble des adhérents (actifs & retraités), que des accords, par avenant aux conventions conclues avec les entreprises et le partenaire social, imposés par la nécessité impérative d’asseoir sur le long terme la pérennisation du fonds de la PCR (ndlr/ Pension complémentaire de retraite), fixent dorénavant le taux officiel d’attribution, pour le calcul de la pension complémentaire de retraite, à 0,625% par annuité cotisable, étalée sur une période de 32 ans d’activité pour cumuler un taux maximum de 20%.
Par ailleurs, la Mutuelle de l’industrie du pétrole est engagée dans l’élaboration d’un dispositif statutaire pour la mise en conformité avec la loi n°15-02 du 04/01/2015 relative aux mutuelles sociales.
Courrier des lecteurs
Revalorisation de ma pension de retraite anticipée
En retraite anticipée depuis octobre 2007 et ayant bénéficié de l’exécution, après ma sortie en retraite, d'un jugement de justice définitif, avec effet rétroactif (de 1988 à 1998) avec changement de ma rémunération (règlement pécuniaire), et ce, en 2010. J'ai 60 ans, pourrais-je prétendre à la revalorisation de ma pension de retraite anticipée ? Dans l’affirmative, quelles sont les pièces à fournir à la CNR ? Salutations.
Belkheir Boushaba
Réponse
Au plan légal, les retraites proportionnelle et sans condition d’âge sont réputées définitives et non révisables.Réponse
Mais au vu de votre décision de justice ayant pour conséquence la révision à la hausse des salaires ayant servi de calcul de votre pension de retraite, la CNR doit en prendre acte et recalculer votre pension de retraite, à condition bien entendu que votre ancien employeur verse les cotisations sociales dues.
Arriérés de salaire et révision de pension de retraite
Permettez-moi de vous remercier pour votre considération au profit de vos lecteurs par le biais de votre journal. Sorti en retraite en décembre 2012, j'ai bénéficié de la revalorisation de 2014 (soit une somme de 5 800 DA).
Aujourd'hui j'ai une révision de mon salaire avec effet rétroactif depuis 2008 (une bonification de 6 525 DA brut). Ma question est la suivante : ma revalorisation de 2014 peut-elle aussi être révisée et comment dois-je procéder ?
B. B.
La CNR doit prendre acte des nouveaux salaires et recalculer votre pension de retraite afin de revoir le montant de votre revalorisation pour 2014, à condition bien entendu que votre ancien employeur verse les cotisations sociales dues.
Atlas-HD-200 B102 B118
Icone I-5000
ZsFa
Les retraités
Le 28 Avril 2015
Libre débat
Disparités entre secteur public économique et fonction publique
Il m’a été donné de constater que mon article en date du 23 décembre 2014 sous le titre «Retraite à deux vitesses» a été parfois très mal perçu par une certaine catégorie de retraités. Pourtant, je n’ai fait qu’écrire la réalité toute «crue», sans aucune arrière-pensée, mais parfois la «vérité» est difficilement acceptable. Le but de mon article était de marquer la grande différence existante entre les retraités du secteur économique des grandes sociétés nationales et entreprises pas seulement Sonatrach - régies par des «conventions collectives» très avantageuses - et tous les fonctionnaires retraités qui, eux, sont dépendants du «statut général de la Fonction publique», en vigueur sur tout le territoire, Sahara y compris.
Celui-ci est divisé en catégories comprenant 17 échelles ; le traitement de base de l’échelle 1 : corps communs et ouvriers, 9 000 DA ; le traitement de base de l’échelle 16 : inspecteurs et docteurs d’Etat, 32 085 DA.
Comparativement la grille des salaires des conventions collectives des entreprises varie de 15 000 DA (exécutants sans niveau) à 60 000 DA (cadres). De ce fait, le salaire de base des entités économiques est quasiment le double de celui des fonctionnaires.
De plus, en matière d’indemnités, le fonctionnaire ne perçoit que l’indemnité d’expérience professionnelle (IEP équivalent à 5% du salaire de base par échelon, soit un maximum de 60% en fin de carrière) et l’indemnité de rendement variable (de 25 à 40% du salaire de base). Pour les fonctionnaires travaillant au Sud, ils n’ont, en plus, qu’une seule indemnité dite de «soleil» équivalent à 17% de leur salaire de base en vigueur au... 31 décembre 1998 ! Par contre, les travailleurs du secteur économique ont, en plus de ces deux indemnités essentielles, d’autres primes (transport, panier, salissures, heures supplémentaires, permanence, déplacement, etc.) toutes indexées sur leur salaire de base ou fixe.
Ceci étant dit, je voudrais compatir avec le lecteur du Soir d’Algérie du 13 janvier 2015 qui travaille encore au-delà des 60 ans pour subvenir aux besoins de sa famille avec un salaire inférieur au SNMG.
Je l’invite à constituer, au plus tôt, un dossier «allocation de retraite» pour les années effectuées avant sa démission.
Je voudrais répondre, aussi, aux lecteurs du Soir d’Algérie du 13 janvier 2015 et surtout celui du 10 février 2015.
En matière de législation du travail, la Caisse nationale d’assurances sociales (Cnas) reçoit mensuellement pour chaque salarié 9% et pour chaque employeur 25%. La part individuelle du salaire de 9% est répartie comme suit : assurance maladie : 1,5% ; retraite : 6,75% ; assurance chômage : 0,5%, retraite anticipé : 0,25%.
La part patronale de 25% est répartie comme suit : assurance maladie 12,5% ; accidents et maladies professionnelle : 1,25% ; retraite : 10% ; assurance chômage : 1% ; retraite anticipée : 0,25%.
Une histoire de chèvres
Ainsi, écrire que vous versez à quatre caisses est une contre-vérité. C’est archifaux. Vous ne versez que 9% de votre salaire brut, comme moi, petit commis de l’Etat - néanmoins cadre supérieur - et fier de l’avoir été.
Quant à votre employeur, en l’occurrence la Sonatrach, elle ne verse que 25% à la Cnas ; mon employeur, à moi, c’est l’Etat et lui aussi verse mensuellement 25% à la même Cnas.
Par ailleurs, les aléas climatiques du Sud (vents de sable, chaleur, nuisances) sont les mêmes pour le fonctionnaire exerçant au sud que pour les travailleurs des sociétés ; la seule différence est que ces derniers sont payés en conséquence.
De même, écrire qu’un étranger est payé 4 à 5 fois plus qu’un «local», je vous rétorquerai qu’un médecin algérien (bac + 7 minimum) est payé 10 fois moins qu’un médecin occidental, à la seule différence que nous n’avons pas besoin de médecins étrangers.
En conclusion, par la grâce de Dieu, ma retraite me permet de vivre décemment, sans famille à charge - mes cinq enfants sont tous universitaires et travaillent - mais pour les animaux domestiques, je préfère une chèvre — surtout celle de M. Seguin à une vache stérile.
A bon entendeur, salut !
M. Bessaih Madjid, intendant principal, retraité de l’éducation, BoumerdèsCourrier des lecteurs
Enseignants retraités lésés
Nous sommes plusieurs enseignants sortis en retraite en 2010. La législation en matière de couverture sociale mise en vigueur prévoit que tout retraité doit bénéficier d’une prime de départ à la retraite.
Tous les retraités sortis avant et après l’année 2010 ont bénéficié de cette prime à l’exception de ceux sortis en 2010 et nous ne voyons nullement le motif de cette ségrégation alors que c’est reconnu comme étant notre droit le plus légitime, surtout que la 4e année scolaire depuis notre mise à la retraite tire à sa fin.
Nous souhaitons que la tutelle prenne les dispositions qui s’imposent et intervienne auprès de l’administration des œuvres sociales de l’éducation de Relizane, afin que cette catégorie de personnes dont le pouvoir d’achat est déjà laminé par une mercuriale en folie et l’inflation galopante de notre monnaie puisse percevoir sa prime de départ à la retraite.
A. Mekki, Mendès
Les retraités plutôt maltraités
Nous, maltraités de la génération qui a fait son devoir envers son pays, avant 1954, pendant la révolution, et après, car c’est nous qui avons relevé le défi après le départ massif des pieds-noirs, avons fait tourner la machine administrative et technique. Nous avons consenti des sacrifices énormes, travaillant de jour comme de nuit, sans rien exiger en contrepartie. Nous avons accompli notre devoir envers notre patrie, et ce, à la mémoire de nos martyrs. Mais dans la vie face au devoir, il y a un droit, et le nôtre est celui d’une fin de vie digne, et non pas la misère noire que nous vivons, avec des pensions de retraite humiliantes de 20 000 à 25 000 DA après 20 ans.
Nous avons payé nos cotisations au temps où le dinar valait 1,70 francs français. Ce n’est pas une aumône que nous voulons, mais notre droit entier à une vie digne ! C’est grâce à nous, que vous êtes allés au lycée, à l’université et que vous êtes des cadres, nous vous avons laissé une Algérie debout. Alors, nous nous remettons à Dieu Seul Juste.
M. Rahmoun Larbi, Alger
Années de formation et calcul de retraite
J’ai l’honneur de vous solliciter pour un avis à propos des années de formation et le calcul de la retraite.
Actuellement je suis fonctionnaire à Sonatrach, mais avant d’accéder à ce poste, j’ai suivi une formation de deux années au Centre de perfectionnement de l’entreprise (CPE) durant laquelle je percevais un présalaire (ci-joint copie du bulletin).
Ma question : est-ce que ces deux années de formation sont prises en compte dans le calcul lors du départ à la retraite ? Je vous remercie d’avance pour tous les éclaircissements que vous nous apporteriez.
Amri Djamel, Bouira
Réponse : Sur le bulletin de salaire que vous avez joint à votre courrier figure une cotisation de retraite, en plus de la cotisation assurance-maladie. Par conséquent, toute la période de pré-salariat sera prise en compte dans le calcul de votre pension de retraite : l’indicateur est le versement d’une quote-part retraite dans vos cotisations de sécurité sociale.
Droit à la retraite en Belgique
Avant tout, je vous félicite pour tout ce que vous faites dans la rubrique «retraite» du Soir d’Algérie. Alors pour ma part, je vous demande de bien vouloir m’orienter afin de pouvoir faire valoir mes droits à la retraite en Belgique. Veuillez agréer, Monsieur, l’expressions de mes sentiments les plus distinguées.
Mohamed
Réponse : Il existe une convention algéro-belge de sécurité sociale du 27 février 1968.
Pour faire valoir vos droits à la retraite en Belgique, il serait plus simple pour vous de prendre contact avec l’agence CNR de votre wilaya de résidence actuelle, bien entendu, muni des documents justificatifs de votre activité salariale en Belgique.
Augmentation dite exceptionnelle
Comme suite à votre rubrique «Soir Retraite» du 10 février de l’année en cours, j’ai l’honneur de vous demander une réponse à ma préoccupation d’en savoir davantage sur cette augmentation, dite exceptionnelle, de janvier 2012 des pensions de retraite, dont j’ignore totalement si elle a eu lieu.
Titulaire d’une PR liquidée en 1996, ai-je je le droit de bénéficier de cette augmentation ? Si oui, quel est la démarche et auprès de qui dois-je réclamer ce droit ?
Je souhaite longue vie à l’équipe de rédaction de cette rubrique et vous transmets mes salutations les plus respectueuses.
B. F., Alger
Réponse : Suite aux augmentations des salaires (notamment la révision à la hausse du SNMG avant 2012) décidées par les pouvoirs publics, ces derniers ont fait bénéficier les retraités d’une augmentation de leurs pensions de retraite à hauteur de 30 %, mais selon les critères suivants :
1- Ne sont concernés que les retraités partis à la retraite avant le 1er janvier 2012 ;
2- seuls les retraités ayant bénéficié du départ à la retraite à l’âge légal de 60 ans sont concernés (donc exclus les retraités «proportionnelle» et sans condition d’âge).
3) Le coût financier de cette opération est à la charge du budget de l’Etat, et non de la CNR.
Dernière modification par zadhand ; 28/04/2015 à 17h25. Motif: Disparités entre secteur public économique et fonction publique & C.L
Atlas-HD-200 B102 B118
Icone I-5000
ZsFa
Les retraités
Le 05 Mai 2015Revalorisation annuelle des pensions
le ministre ghazi viendra-t-il au secours des retraités ?
Le 1er mai est passé. Le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale a rendu public mercredi dernier le taux de la revalorisation annuelle des pensions de retraite pour 2015 : il est seulement de 5%, alors qu’il était de 11% en 2014. Pourquoi cette baisse de plus de moitié en l’espace d’une année seulement ? Le ministre n’a pas jugé utile d’en donner les raisons. Au plan législatif et réglementaire, cette revalorisation est effective à partir du 1er mai. Nous publions ci-dessous le point de vue d’un lecteur à ce sujet, point de vue prémonitoire que nous avons reçu il y a plusieurs jours de cela, bien avant l’annonce faite par le ministre.
Voilà, nous sommes à la veille du mois de mai qui revient chaque année avec son lot de surprises, ce mois qui symbolise beaucoup de choses pour le monde du travail, mais c'est aussi le rêve si attendu de l'autre frange, celle des retraités, ces silhouettes si frêles qui ont tout sacrifié, leurs forces, leurs plus belles années pour le monde du travail. Aujourd'hui, ces deux millions et demi de vieux qui ont défié tous les aléas pour que le monde du travail reste debout et ont légué le flambeau à de nouvelles générations, n'ont que le mois de mai qu'ils attendent depuis de longs mois pour voir le premier responsable du secteur daigner accorder un soi-disant relèvement des pensions. Les retraités dont certains érodés par le poids des années et de multiples maladies qui sont venus s'ajouter aux séquelles parfois profondes non encore cicatrisées laissées par les dures et âpres années de labeur, comme chaque fois à l'approche de ce 1er mai, commencent à commenter et imaginer quel serait le taux qui leur sera accordé. Mal représentés ou plutôt pas représentés du tout, au sein du conseil d’administration de la CNR qui siège chaque année pour statuer et décider du taux à allouer à cette frange de la société, les retraités n'ont d'arme que la patience pour attendre ce mois de mai. Pour rappel, le monde du travail a connu ces dernières années des augmentations de salaires dans des proportions appréciables, des révisions résultant de différentes tractations entre les syndicats et les employeurs, ces derniers qui ont chaque fois concédé des concessions pour éviter les dérapages qui auraient coûté les têtes aux différents gestionnaires.
Le cas de ces deux millions et demi de retraités
Les retraités, eux, qui n'ont aucune arme pour forcer la main aux dirigeants, d'ailleurs ils sont déjà en grève depuis leur départ à la retraite, une grève sans incidence sur le cours de la vie économique du pays. Pour cette fois-ci, M. Ghazi — ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale — se penchera-t-il sur le cas de ces deux millions et demi de retraités dont l'impact financier est insignifiant, ces retraités dont une grande majorité ne s’éloignent pas trop du SNMG ? Qu’on ne vienne pas encore nous chanter cette histoire de la situation financière de la CNR, car il est clair que les autres augmentations de salaires génèrent de fortes cotisations qui viennent renflouer les caisses de la CNR. Un autre phénomène qui ne trouve pas son explication, c'est le retour aux pensions de départ pour la base de calcul du taux attribué, cette méthode qui paraît plus qu'absurde, notamment pour les retraités partis il y a de cela plus d'une décennie où les salaires étaient dérisoires. Cependant, une petite comparaison peut être faite pour des postes similaires, certains travailleurs toujours en poste touchent des salaires plusieurs supérieurs à ceux touchés par leurs prédécesseurs, ces mêmes travailleurs, une fois en retraite se verront bénéficier du même taux d’augmentation, ce qui ne fera que creuser l'écart du fossé déjà existant entre le monde du travail et les retraités.
L'autre espoir de voir les pensions des retraités s’améliorer, c'est cette histoire de la suppression du 87 bis qui verra peut-être les montants de l'IRG atténués légèrement.
Moussa C.
Point de vue
Que puis-je faire pour ces grabataires qui souffrent dignement, dans le silence ?
La contribution du 24 février 2015 rédigée par un groupe de retraités m’a interpellé. Pour ma part, je considère que cette contribution émane certainement d’un groupe de retraités nouvellement partis en retraite car ils parlent de retraite dépassant les 80 000 DA. Or, mon intention n’est pas d’ouvrir une polémique, mais uniquement parler de ceux qui sont partis en retraite dans les années 1990 et début 2000, ce qui est mon cas et il y a des centaines de milliers, toutefois pour ceux à qui Dieu a prêté longue vie. Comme moi, ceux qui sont partis à la retraite en 1998, avec 12 000 DA, avec les retards de salaires allant jusqu’à 6 mois pour percevoir un ou 2 mois, en tout cas pas plus de 3 ou 4 mois : de quoi et comment vivions-nous à cette époque ? En bref, après 17 ans, les ajustements annuels ont porté ma pension à 37 000 DA. Après avoir cotisé 30 ans et être parti en retraite à 50 ans et 6 mois, car ce fut une aubaine pour me permettre de travailler de nouveau chez des opérateurs privés qui ne faisaient pas de cadeau.
Tant bien que mal, je me suis débrouillé pour répondre à mes responsabilités de chef de famille. Jusque-là j’avais la santé, mais maintenant que je suis grabataire, je pose la question suivante à qui de droit (les décideurs) : un ouvrier, de maîtrise ou cadre parti à la retraite en ces temps-là peut-il se suffire de la retraite ? Dans le cas où c’est oui, calculez le surplus et retirez-le lors des prochains versements. Dans le cas où c’est non, prenez en considération les sacrifices endurés par cette génération de jeunes ouvriers, de maîtrise ou cadres qui ont fait le grand djihad, alors que d’autres juste un peu plus âgés ont fait valoir des droits par attestation communale et dont certains et même beaucoup n’ont été que des escrocs à la République.
Certains avaient même une santé d’athlète et reconnus invalides à 100%. Je ne fais le procès de personne mais ce sont des vérités connues et reconnues de tous. Pour ma part, j’ose espérer que ma génération actuellement avoisinant les 70 ans puisse être reconnue comme une génération qui a donné beaucoup et qui a fait le djihad el akbar pour tenir et maintenir notre Algérie debout et que maintenant la santé n’étant plus au rendez-vous, pour certains avec mobilité réduite, pour d’autres au lit puissent partir dans la dignité. Je souhaiterais que cette contribution soit lue par au moins par une autorité qui à défaut de contribuer à améliorer le sort de cette génération, tout au moins s’interrogera et se posera des questionnements. Que puis-je faire pour ces grabataires qui souffrent dans le silence, mais dignes ? Je vous en souhaite bonne réception. Meilleures salutations.
F. M.
Courrier des lecteurs
Requête à la CNR
J'ai l'honneur de vous demander de bien vouloir insérer dans votre rubrique «Espace retraite» la requête suivante que j'adresse au directeur général de la CNR et que j'intitule «Cri de détresse à l'endroit de M. le directeur général de la cnr».
Détenteur d'une pré-notification d'attribution d'une pension de retraite n°B71213174 du 03/11/2009 de l'agence Alger-Nord et à la suite de démêlés avec mon employeur en 2011, j'ai engagé une action en justice contre ce dernier, action pendante à ce jour au niveau judiciaire. Je me retrouve sans aucune ressource financière de quelque nature que ce soit depuis 43 mois. Vivant une situation désastreuse et dramatique qui nous confine ma femme, mes 3 enfants universitaires et moi-même dans une misère que nous ne saurions endurer encore davantage, je vous lance un cri de détresse afin d'agir humainement par une décision exceptionnelle et dérogatoire qui me ferait bénéficier transitoirement de ma pension dont le montant est déterminé dans la pré-notification susmentionnée, et ce, en attendant une décision finale de la justice qui me permettrait la régularisation définitive de ma situation vis-à-vis de la CNR.
J'ose espérer un examen attentif et humanitaire de ma présente requête et sa prise en considération à la mesure de mon incommensurable douleur. Avec mes remerciements anticipés.
Mohamed Redha Menaceri, Alger
Coordonnées de la CNR
Je vous serai très reconnaissant de m'envoyer le nom et le prénom du DG de la CNR ainsi que son adresse pour lui adresser un recours. Merci d'avance.
A. Boudraâ
Réponse : Rue Hassen Benaâmane, Bir Mourad Rais - Alger. BP 547 Birkhadem - Alger. Tél : (021) 44 60 23 - 44 60 36 - 44 62 07 / Fax : (021) 44 66 78
Page Facebook : <https://www.facebook.com/cnralgerie?ref=hl<
Enfant adopté par la kafala et statut d’ayant droit
Je voudrais vous remercier d’abord pour cette rubrique qui permet de répondre aux questionnements des citoyens sur la retraite, c’est une rubrique très intéressante pour le citoyen simple, pour l’étudiant et pour le fonctionnaire. Ma question est : est-ce qu’un enfant adopté selon la procédure de la kafala est considéré comme un ayant droit à la retraite de réversion et est-il le seul bénéficiaire ou bien il doit la partager avec les oncles et tantes paternels et maternels ? Je vous remercie par avance pour vos clarifications.
A. M.
Réponse : La pension et/ou l’allocation de retraite de réversion est attribuée aux ayants droit de l’assuré décédé :
1. Les bénéficiaires de la retraite de réversion : sont considérés comme ayants droit :
-le conjoint de l’assuré décédé, quel que soit son âge, du moment qu’il ait contracté un mariage légal avec le défunt.
- Les enfants à charge (conformément à l’article 67 de la loi 83-11 du 2 juillet 1983 relative aux assurances sociales modifiée et complétée) à savoir :
-les enfants à charge, au sens de la réglementation de sécurité sociale, et âgés de moins de 18 ans ;
-les enfants de moins de 21 ans pour lesquels il a été passé un contrat d’apprentissage prévoyant une rémunération inférieure à la moitié du salaire national minimum garanti ;
-les enfants de moins de 21 ans qui poursuivent leurs études ;
- les personnes du sexe féminin, sans revenu, quel que soit leur âge ;
-les enfants, quel que soit leur âge, qui sont par suite d’infirmité ou de maladie chronique, dans l’impossibilité permanente d’exercer une activité rémunérée quelconque ;
-les collatéraux au 3e degré (tante, sœur, nièce…) ;
-les ascendants à charge (lorsque leurs ressources personnelles appréciées séparément ne dépassent pas le montant minimum de la pension de retraite).
Atlas-HD-200 B102 B118
Icone I-5000
ZsFa
Les retraités
Le 12 Mai 2015
Revalorisation annuelle des pensions pour 2015
Finalement 5% uniquement, c’est le taux officiel pour la revalorisation des pensions et allocations de retraite cette année, annoncé par le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale la veille du 1er mai 2015, et ce, malgré le fait que le conseil d’administration de la CNR, chiffres et bilan de l’année 2014 à l’appui, ait pourtant proposé un taux allant de 10 à 12%, soit le double.
En effet, on a appris par le biais du quotidien Echourouk du mercredi 22 avril 2015 que le conseil d’administration de la Caisse nationale des retraites s’est réuni à Alger et qu’il a opté, à l’unanimité, pour une augmentation d’un taux allant de 10 à 12% dans le cadre de la revalorisation annuelle de la pension de retraite 2015 conformément à l’article 43 de la loi 83/12 relative à la retraite, et ce, afin d’améliorer le pouvoir d’achat des retraités et leur permettre de faire ainsi face à l’augmentation du coût de la vie. Souvenez-vous que pour l’année 2014, ce même conseil d’administration avait proposé un taux de revalorisation des pensions allant de 10 à 15% et le ministre avait décidé un taux de 12%, un taux qui reste tout de même très acceptable étant donné qu’au moins que ce taux était bien à l’intérieur de la fourchette proposée, mais pour cette année 2015, le taux décidé par le ministre n’a été que de 5%, c'est-à-dire réduit de plus de la moitié vu que la proposition, chiffres et bilan à l’appui de ce même conseil d’administration a été presque identique soit un taux allant de 10 à 12% ce qui reste, à mon avis, très en deçà de la proposition plutôt raisonnable du conseil d’administration de la CNR.
De grâce, n’allez pas quand même imputer aux retraités cette réduction du taux de revalorisation à 5% (uniquement) comme une conséquence due aux différentes mesures d’austérité pour soi-disant contrecarrer les effets de la baisse des prix du pétrole qui, je le rappelle, n’ont rien à voir, du moins pour le moment, à notre système de retraite qui lui est basé sur un autofinancement via seules les cotisations de la sécurité sociale.
Recettes de la CNR en hausse
Au contraire, il n’y pas longtemps, le ministre du Travail, de l’Emploi et de la Sécurité sociale, lui-même, avait bien annoncé que les cotisations de la sécurité sociale vont plutôt connaître une amélioration dues en partie à l’abrogation de l’article 87 bis qui va concerner les travailleurs classés dans les catégories de 1 à 10 et qui touchera 1,45 million d’employés de la Fonction publique, et autant dans le secteur économique et cela va permettre de revoir à la hausse le montant des cotisations de sécurité sociale d'où une répercussion positive sur les recettes des organismes de sécurité sociale dont la CNR auquel, bien sûr, il faut ajouter les cotisations relatives à la création de 350 000 nouveaux emplois permanents et temporaires que devrait connaître cette année 2015, selon le ministre.
En réalité, même une revalorisation au taux maximum proposé par le conseil d’administration CNR, soit 12%, pour cette année resterait très faible et ne pourrait en aucun cas faire face à l’augmentation grimpante du coût réel de la vie surtout que, rappelons-le, cette augmentation ne va pas s’appliquer au montant net de la pension que perçoit le retraité (c’est-à-dire avec la majoration exceptionnelle 2012), mais elle ne doit s’effectuer techniquement que sur la base du montant du dernier avantage principal pour lui faire subir de nouvelles déductions de la sécurité sociale (-2%) et de nouvelles retenues d’IRG suivant le barème IRG en cours.
Pour mieux comprendre ce phénomène, voici un exemple concret. Pour une pension nette d’un retraité marié au 30/04/2015 (c’est à dire juste avant la revalorisation 2015) qui est égale à : 34 853,82 DA dont la majoration exceptionnelle 2012 est égale à : 6 079,30 DA (soit 28% de sa pension de 2011) et dont la majoration conjoint égale à : 2 500,00 DA, l’augmentation relative à la revalorisation 2015 va s’appliquer non pas au montant net à savoir : 34 853,82 DA mais, procédure CNR oblige, elle va s’appliquer uniquement à l’avantage principal de cette pension soit pour ce cas : 27 914,81 DA, c'est-à-dire, sans le montant de la majoration exceptionnelle de 2012 (6 079,30 DA) et également sans la majoration conjoint (2 500,00 DA).
IRG et sécurité sociale en moins
En plus, lors de l’opération revalorisation au taux de 5%, on doit également déduire un taux de 2% sur l’avantage principal pour la sécurité sociale et un impôt (IRG) au barème 2010 en vigueur soit pour notre exemple ci-dessus, le nouvel avantage principal majoré à +5% passera donc à : 29 310.55 DA auquel il faut lui déduire :
- 1- les 2% de cotisations de sécurité sociale soit : -586,21 DA,
- 2- la déduction de l’IRG barème 2010 soit : -1 246,40 DA
Soit un montant restant de : 27 477,94 DA auquel il faut lui ajouter :
- 1- la majoration exceptionnelle 2012 (pour les retraités sortis avant 2012) : + 6.079,30 DA,
- 2- la majoration conjoint ( si marié) : + 2500,00 DA, ce qui nous donne une pension nette revalorisée à 5% de : 36 057,25 DA soit une augmentation nette à peine de : 1 203,43 DA (36 057,25-34 853,82) et c’est l’équivalent d’une augmentation nette de 3,45% uniquement au lieu et place des 5% bruts annoncés officiellement soit une perte de : -1,55%.
Pour ce même exemple, le surplus net de la revalorisation de l’année 2014 était de 2 579,46 DA soit un taux net de revalorisation de 7,99% uniquement au lieu et place du 12% annoncé soit une perte de : -4,01% et il en est de même pour la revalorisation de 2012 où le surplus net de la revalorisation était de 1 624,12 DA soit un taux net de revalorisation de 5,84% uniquement aux lieu et place du 9% annoncé officiellement soit une perte de : -3,16%.
Voir également mes différents points de vue à ce sujet dans le quotidien Le Soir d’Algérie rubrique Soir-Retraite :
- Soir Retraite du 21 mai 2013 : Depuis l’instauration de la majoration exceptionnelle 2012, la revalorisation annuelle des pensions de retraite est tronquée ;
- Soir Retraite du 29 avril 2014 : revalorisation des pensions de retraite 2014, encore une fois, retraités, ne vous y trompez pas quant au taux de revalorisation annuelle annoncé pour 2014 entre 10 et 15% ; et Soir Retraite du 10 février 2015
Quel sera le taux de revalorisation des pensions en 2015 ?
M. Benmoumene,
Aïn Defla 44 000
Courrier des lecteurs
Les retraités de l’ENGTP attendent un geste de M. le ministre de l’Energie
Après onze (11) sit-in pacifiques devant le siège du ministère de l’Energie au Val d’Hydra et du siège du Groupe Sonatrach d’Hydra qui se sont soldés par des réunions avec leurs responsables respectifs qui reconnaissent la légitimité de notre revendication, sans aller plus loin, et de même pour les deux entrevues avec les premiers responsables de notre ex-entreprise ENGTP qui maintiennent la même réponse depuis le début qui est «la santé financière ne le permet pas pour le moment», malgré la flexibilité du calendrier que nous leur avons proposé ; nous, malheureux retraités qui avons sacrifié la moitié de notre vie au profit de cette entreprise pour qu’elle soit au rang actuel, «premier partenaire de Sonatrach, filiale à 100% du Groupe Sonatrach et classée 466 dans le Top 500 des entreprises africaines» (source Jeune Afrique) pour un chiffre d’affaires annuel de 20 MLDS de dinars et un capital de 6 390 000 000 DA, nous ne comprenons pas comment M. le ministre de l’Energie et M. le P-DG du Groupe Sonatrach n’interviennent pas pour régler cette injustice.
Par leur silence, ils deviennent complices de ette hogra de l’exclusion des malheureux retraités de cette décision ministérielle n°27 CAB/IC de l’IZCV du 18 avril 2009 accordée par M. l’ex-Premier ministre le 27 juillet 2008 à tout le personnel du Groupe sonatrach qui ont passé cinq (05) années au Sud dans les bases-vie avec régime de système de relève et dont l’IZCV n’est pas soumis à cotisation de la sécurité sociale et cette indemnité compensatoire IC est attribuée à ce personnel dans le solde de tout compte au moment de sa mise à la retraite à l’âge légal (60) ans et qui était par la suite élargi à toute forme de retraite (décision du G. Sonatrach n°619/DCG.RHU/2012 du 23 mars 2012 portant circulaire d’application n°4.08.1R1 révisée relative à l’indemnité compensatoire (IC/IZCV)).
Nous autres retraités avons travaillé dans les mêmes conditions que pose cette décision ministérielle n°27 et à ce jour tous les retraités des autres filiales du Groupe Sonatrach (ENTP, ENAFOR, ENSP, ENAGEO & NAFTAL) et ainsi que l’entreprise mère Sonatrach ont procédé à l’application de cette décision avec effet rétroactif depuis 1996. Il ne reste que notre entreprise ENGTP (et ENGCB). De plus pour manipuler la justice au moment du procès, elle présente par le biais de son avocat la convention 1997 selon laquelle l’ENGTP n’est pas filiale à 100% du Groupe Sonatrach pour convaincre le juge de nous priver de notre droit légitime.
Pourtant, nous avons vécu des conditions difficiles, dans des bases-vie par moment insupportables, loin de nos familles, rongés par le stress, sans oublier les maladies chroniques que tout retraité a contractées.
A la fin de notre carrière, M. le PDG refuse de nous attribuer ce qui nous revient de droit, donc nous interpellons M. Youcef yousfi, premier responsable du secteur, pour faire un geste humanitaire avec toute notre reconnaissance. Nous avons interpellé M. le Premier ministre le 17 février 2014 en lui expédiant un dossier détaillé sur notre revendication et qui a été transmis par ses services au ministère de l’Energie, dossier resté sans suite à ce jour. Notre combat continue et nous oblige à prévoir un sit-in pacifique devant le Palais du gouvernement ultérieurement.
p/le comité des 1 240 retraités de
l’ENgtp, filiale 100% du G. Sonatrach, n. mami
Atlas-HD-200 B102 B118
Icone I-5000
ZsFa
Les retraités
Le 19 Mai 2015
Libre Débat
Une circulaire qui défie les lois de la RADP
J’ai l’honneur de venir porter à la connaissance de tous les ministres, présidents de la commission juridique de l’APN, du Conseil constitutionnel, LADH (droits de l’Homme), le SG de l’UGTA, etc., ce qui suit :
En 1999 une circulaire (n°08.01) a été élaborée portant création d’un Fonds spécial retraite complémentaire PCR pour les travailleurs retraités du groupe Sonatrach avec application à partir du 1er mai 1998 et fixant les conditions d’attribution à 1% par année d’ancienneté cotisée et avec possibilité de rachat pour atteindre 20% à la date de départ en retraite (ex : un travailleur en exercice en 2000 et né le 01/05/1950 donc départ en retraite le 01/05/2010 peut racheter les 8 années pour pouvoir prétendre à 20% (12 années cotisées + 8 rachetées). Malheureusement, cette circulaire d’application a été modifiée, «actualisée» (R n°8.01.1 R2) du 01/03/2015 en fonction de la nouvelle loi régissant les mutuelles sociales et fixant le taux à 0,625% (au lieu de 1%) par année, soit 32 ans pour avoir 20% au lieu de 20 ans. La perte générée par l’application immédiate de la nouvelle loi qui n’a point d’effet rétroactif (voir art. 2 plus bas) se chiffre à 37,5% du montant octroyé ultérieurement soit pour un salaire bimensuel (2 mois) de 40 000 DA,
la perte est de 15 000 DA soit 1 500 DA par mois.
Est-ce une mesure de rétorsion suite aux plaintes de nombreux retraités qui ont encombré les tribunaux alors qu’ils avaient raison et que la justice les a finalement rétablis dans leurs droits car avant, pour un droit de 20%, la MIP nous a octroyé uniquement 16% malgré les statuts de la MIP qui retranche 2% du montant de la PCR et non 4% du taux de 20%.
Lors de cette action (la MIP poursuivie en justice), les agents, qui sont allés devant les tribunaux, ont vu leur PCR bloquée durant plus d’une année car la MIP procède chaque fois et pour chaque agent à des cassations jusqu'à la Cour suprême car les gestionnaires ne paient pas de leur poche les honoraires des avocats et ils pensent que nous n’irons plus à l’avenir vers les tribunaux. Oui, nous hésitons pour ne pas encombrer les tribunaux pour des futilités et non des mesures de rétorsion. Mais au lieu d’appliquer cette loi pour les futurs retraités et en dépit de l’article 2 du Code civil algérien, «ordonnance n° 75-58 du 20 ramadhan 1395 correspondant au 26 septembre 1975 portant code civil, modifiée et complétée» art. 2, la loi ne dispose que pour l'avenir ; elle n’a point d'effet rétroactif. La loi ne peut être abrogée que par une loi postérieure édictant expressément son abrogation.
Toutefois l'abrogation peut aussi être implicite lorsque la nouvelle loi contient une disposition incompatible avec celle de la loi antérieure ou réglemente une matière précédemment régie par cette dernière.
En espérant ne pas aller vers les tribunaux et augmenter la charge de travail déjà énorme des juges,
agissez messieurs pour nous rétablir dans notre bon droit.
Tlilani Mokhbi
Courrier des lecteurs
Loi sur les mutuelles sociales
Suite à votre article publié le 2 décembre, et dans la mesure du possible, je voudrais avoir une copie du projet de loi sur les mutuelles sociales et cela parce que je suis très intéressé par les questions de sécurité sociale (ancien élève de l'ENS). Cordialement.
M. Zakaria Mahdi
Réponse : La nouvelle loi sur les mutuelles sociales ( n°15-02 du 4 janvier 2015) a été publiée au Journal officiel n°1 du 7 janvier 2015.
Petit peuple des fumeurs de verveine
Bonsoir les retraités. Je vous prie d'arrêter de vous plaindre de ne pas joindre les deux bouts avec des retraites de 45 000 DA (je ne parle pas des grands retraités de 100 000 DA et plus, ceux-là ne font pas partie du lot, et ce, pour au moins une raison : la grande majorité d'entre vous n'a plus d'enfant en bas âge) ; par voie de conséquence, votre retraite suffit amplement à vos besoins, sauf si vous cherchez le superficiel. Je voudrais attirer votre attention sur une catégorie de gens qui n'ont pas de retraite du tout, qui travaillent encore à l'âge de 60 ans, sans assurances sociales, toutes les nuits sans aucun repos, et qui travaillent même le vendredi et les jours de fête, et ce, pour un salaire de 4 000 DA par semaine et qui remercient Dieu en tout moment pour ce salaire de crainte de le voir disparaître.
Je suis de ces gens-là et malgré la précarité dans laquelle je vis depuis 1987, date de ma démission forcée de mon poste, j'ai réussi, avec l'aide de Dieu, à donner une bonne éducation à tous mes enfants (six) au point où quatre d'entre eux ont terminé leurs études universitaires (deux viennent de commencer à travailler), un va passer son bac cette année et l'autre est encore au CEM. Alors, remerciez Dieu en tout moment, et sachez que rien ne vaut la «qanaâ» dont parlait notre Prophète (salla Allahou aleihi wa sallam) et qui fait de celui qui la possède le plus riche des gens.
Salut et sans rancune. Lakhdar Hamidi
Pendules à l’heure
Dans la rubrique «Libre débat» du 23 décembre 2014, l’auteur a fait allusion aux retraites de la Sonatrach en mentionnant qu’ils touchent la retraite CNR + la mutuelle. Mais il a oublié de mentionner que ces travailleurs ont passé la majeure partie de leur vie loin de leurs familles et parfois dans des conditions de vie sévères (chaleur, vent de sable, danger, stress, maladies, etc.) et qu’ils ont quatre cotisations à verser chaque mois, à savoir : la retraite CNR + la retraite anticipée + la mutuelle + l’assurance chômage. Sincères salutations.
Un lecteur
Calcul de la pension sur les 5 dernières ou 5 meilleures années ?
J'aimerais avoir des précisions sur mon cas : je suis enseignante, je remplis les critères pour sortir en retraite le mois de juin 2015. Mais je viens d'avoir l'opportunité de pouvoir profiter d'un détachement d'un an pendant lequel mon salaire sera moindre que celui de mes 5 dernières années de service (de 2010 à 2015). J’aimerais savoir si je reporte mon départ en retraite, est-ce que je garde le calcul que la CNR m'a fait parvenir par notification ou bien le calcul sera repris pour tenir compte du salaire en 2015 ? Ma question posée autrement : pour le calcul de la retraite, on prend les 5 dernières années ou les 5 dernières meilleures années ? Merci de me répondre par email. Bien cordialement.
Mme K. B.
Réponse : Comme déjà annoncé à plusieurs reprises, nous ne pouvons répondre à nos lecteurs via leur e-mail. En considérant les 5 meilleures années, la CNR refera le calcul du montant de votre pension de retraite.
A quand le virement bancaire des pensions de retraite ?
Suite à l’article paru dans le Soir Retraite du 12 novembre 2014 de M. Ghalem Kramala relatif au mode de paiement des pensions de retraite CNR, que je remercie beaucoup d’avoir évoqué ce problème et auquel je m’associe (et je suis sûr qu’il y a beaucoup de retraités qui sont du même avis), que sont devenues les instructions de Monsieur le Premier ministre concernant ce sujet ? Non seulement nous subissons le calvaire, mais cet organisme (CCP) nous soutire beaucoup d’argent pour les frais de gestion de compte contrairement aux établissements bancaires. Ainsi, ayant procédé à un suivi de relevé annuel de frais de gestion de mon compte CCP, je constate et avec beaucoup de regret que cet organisme (CCP) nous prélève la somme de deux à deux mille cinq cent (2 000 à 2 500 DA) de frais/an en moyenne par retraité qui perçoit une pension mensuelle de 35 à 40 000 DA (pour un solde, c’est 10 DA – pour un relevé, c’est 20 DA — pour les retrait de 9 000, c‘est 30 DA — 31 000, c’est 74 DA — 40 000 c’est 92 DA, etc.). Aux responsables des services concernés : n’est-il pas judicieux de mettre fin à cette pratique sur les comptes de milliers de pauvres retraités et leur laisser le choix du compte qui leur convient (Trésor, banque, CCP ou autre) ?
Les faits étant portés à votre aimable connaissance et au nom de beaucoup de retraités, nous nous remettons à votre esprit de compréhension, en espérant que cet appel aura un écho favorable.
Letaief Med-Larbi
Réponse : Les retraités pourront percevoir, dès le mois prochain, leurs pensions et allocations par le canal bancaire, en vertu d'une convention signée le 6 mars dernier entre la Caisse nationale des retraites (CNR) et la Banque de développement local (BDL).
Les retraités auront le choix de maintenir leur compte CCP ou le domicilier dans une banque, ont précisé le Directeur général de la CNR et le P-DG de la BDL. Cette convention s'inscrit dans le cadre de la mise en œuvre de l'instruction du Premier ministre, relative à la nécessité de diversifier les circuits et les moyens avec lesquels sont payés les retraités, d'améliorer les prestations au profit de cette frange de la société et d'alléger les procédures au niveau des banques, a-t-on expliqué. En vertu de cet accord, la BDL procédera à l'ouverture d'un compte principal pour la direction générale de la CNR et des comptes auxiliaires pour ses agences locales de wilaya. L'opération de paiement s'effectuera au niveau des 1 500 guichets de la BDL en première phase et concernera, par la suite, toutes les banques publiques et privées.
Atlas-HD-200 B102 B118
Icone I-5000
ZsFa