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Les 10 chiffres de la retraite
Si l’âge légal de la retraite reste de 60 ans pour les hommes et 55 ans pour les femmes, depuis 1997 et la loi 97-13, un travailleur salarié peut partir avant cet âge dans deux conditions. Soit dans le cadre de la retraite proportionnelle s’il a 50 ans et totalise au moins 20 ans d’activité ou dans le cadre de la retraite sans condition d’âge s’il cumule 32 ans de travail actif. La réforme de la retraite proposée par le gouvernement vise à mettre fin à ces deux exceptions. Afin de mesurer les implications de cette décision, El Watan Week-end vous livre les chiffres-clés du dossier de la retraite.
-- 52% des pensions de retraites directes sont représentés par la retraite proportionnelle et sans condition d’âge. A fin 2015, la CNR enregistrait 551 980 bénéficiaires de la retraite proportionnelle, soit 35% des pensions directes. La part de la retraite sans condition d’âge concerne, elle, 15,6% des retraités, alors que la retraite anticipée, qui concerne les départs pour raisons de fermetures d’entreprises, ne représente que 0,036% du total des retraites directes. On comptait 1 572 991 de pensions de retraites directes à la fin de l’année 2015, dont 49% concernait la retraite normale, soit à l’âge de 60 ans.
-- 428 milliards de dinars sera le déficit de la CNR en 2017 si la réforme n’est pas entérinée, selon les prévisions de la Caisse. L’écart entre les dépenses et les recettes ira en se creusant jusqu’à augmenter de 50% dans les 15 prochaines années. La Caisse estime que si rien n’est fait, le déficit pourrait dépasser les 600 milliards de dinars d’ici 2021. L’écart dépasse actuellement les 200 milliards de dinars et a, jusque-là, pu être comblé grâce à la solidarité intercaisses, et précisément le concours de la CNAS, pour pouvoir payer les pensions dans les délais. A titre d’exemple, en 2004, la Caisse enregistrait un excédent de plus de 12 milliards de dinars.
-- 405 milliards de dinars, le coût des pensions de retraite reversées aux travailleurs ayant bénéficié de la préretraite (sans condition d’âge et proportionnelle), soit 46% de l’ensemble des pensions reversées en 2015. L’augmentation des salaires en 2012 a poussé beaucoup de personnes à partir en retraite car elles ont constaté que leurs pensions seraient plus importantes, selon les explications de Slimane Melouka, directeur général de la CNR. Les statistiques de la CNR montrent, qu’avant 2012, les bénéficiaires de la retraite directe (proportionnelle, sans condition d’âge et anticipée) évoluaient au rythme de 4% en moyenne par an. A partir de 2012, ce rythme est passé à plus de 7% par an en moyenne.
-- 70% des dossiers de demandes de départ à la retraite déposés aujourd’hui concernent la préretraite (proportionnelle et sans condition d’âge). La frénésie a commencé suite à l’annonce du projet de réforme, il y a quelques mois. Ceux qui ouvrent droit au départ anticipé veulent en profiter avant 2017, année d’entrée en vigueur de la réforme. Jusqu’à la fin de l’année 2014, les départs à la retraite à l’âge légal de 60 ans étaient encore prédominants avant que la tendance ne s’inverse à partir de 2015.
-- 200 000 dossiers de départs en préretraite devraient être enregistrés d’ici la fin de cette année. Les secteurs les plus touchés sont ceux de l’éducation et de la santé. Selon Meziane Meriane, environ 50 000 dossiers concernent le secteur de l’éducation, soit un dossier sur quatre. Un chiffre contesté par des responsables de CNR qui l’estiment à seulement 20 000. Alors que les syndicats indépendants ont décidé d’observer des grèves cycliques pour contester la décision du gouvernement, le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, vient de réitérer qu’il n’est pas question de revenir sur cette réforme.
-- 11 000 bénéficiaires de la préretraite en 1997. A cette époque, les raisons invoquées pour les départs étaient la mal-vie, les considérations personnelles et la volonté de changer d’activité, selon les explications données par le directeur général de la CNR, Slimane Melouka.
La courbe a commencé à s’inverser au fil des années avec une augmentation de la proportion des gens bénéficiant de ce dispositif, au point où la CNR se retrouve aujourd’hui avec plus de 900 000 partants dans le cadre du dispositif et un peu plus de 800 000 dans le cadre de le retraite normale de 60 ans.
-- 13,5 milliards de dinars de gains en recettes pourraient être réalisés par la CNR en 2017 en cas d’abrogation du dispositif de préretraite, selon les projections de la Caisse. Ce chiffre dépasserait les 200 milliards de dinars en 2030 et les 65 milliards en 2021. Les recettes de la Caisse sont composées essentiellement des cotisations (travailleurs et employeurs) ainsi que d’une contribution de l’Etat, qui consiste en une ponction de 3% sur la fiscalité pétrolière. La baisse de cette dernière en raison de l’amenuisement des recettes d’hydrocarbures compromet cet apport.
-- 2,1 cotisants pour un retraité en Algérie, alors que la norme mondiale est autour de 5 cotisants pour un retraité. L’impact du secteur informel ait pour beaucoup dans cette situation. Selon Slimane Melouka, il y aurait moins de 6 millions de cotisants alors que les derniers chiffres de l’ONS font état de plus 10 millions de personnes occupées, dont 40% ne sont pas affiliées à la Sécurité sociale. Il faudrait remplacer les 200 000 partants par un million d’emplois pour assurer la pérennité du système. L’abrogation de la loi 97-13 permettrait à la Caisse de réaliser de grosses économies de dépenses. Selon les projections, elle économiserait plus de 51 milliards de dinars en 2017, 250 milliards en 2021 et plus de 750 milliards en 2030.
-- 8,5% de la population active seulement est âgée de plus de 60 ans, selon les statistiques de l’ONS. En d’autres ternes, les plus de 60 ans participent peu à la force active. Près de 60% des bénéficiaires de la retraite proportionnelle ont moins de 60 ans et un tiers d’entre eux ont moins de 55 ans. Globalement et en y incluant les bénéficiaires de la retraite sans condition d’âge, il apparaît que plus de la moitié des bénéficiaires de la préretraite a moins de 60 ans et seulement 8% ont moins de 50 ans, alors qu’un préretraité sur quatre a moins de 55 ans. «On ne demande qu’à revenir à l’âge de la retraite de 60 ans pour garantir la viabilité du système», a déclaré Smaïl Melouka
-- 4 groupes de métiers considérés comme fortement exposés aux risques professionnels seront pris en compte dans la définition des métiers à haute pénibilité devant continuer à bénéficier de la préretraite. Il s’agit des travaux comportant la préparation, la manipulation ou l’exposition à plus d’une vingtaine d’agents chimiques, tels l’iode, le chlore, le phosphore, l’arsenic, etc. Les travaux comportant l’exposition aux risques infectieux parasitaires (travaux effectués dans les égouts, les abattoirs, manipulation de peaux brûlées, etc).
Les travaux comportant l’exposition aux risques physiques (exposition aux rayons x, poussière d’amiante, de silice, etc). Et enfin un dernier groupe de travaux comportant les risques d’exposition aux hautes températures, aux émanations toxiques, le travail de nuit, l’application des peintures et vernis, travaux d’opérateurs sur standard téléphonique ou sur écran, etc. Les différents secteurs d’activité ont été invités à identifier les métiers et les postes de travail susceptibles d’être inscrits dans l’un ou l’autre de ces groupes afin d’aider à compléter la liste des métiers hautement pénibles.
Safia Berkouk
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Situation financière de la caisse des retraites un secret bien gardé
Alors que des spécialistes accusent le gouvernement de manipulation des indicateurs financiers de la Caisse des retraites, les syndicats sont incapables de contester sérieusement les chiffres officiels avancés.
- Dans leur bras de fer avec le gouvernement au sujet de la suppression de la retraite sans condition d’âge, les syndicats autonomes sont déterminés à ne pas faire machine arrière. Alors que le gouvernement, campant sur sa position, a fermé les portes du dialogue, l’Intersyndicale prévoit de maintenir la pression.
Parmi les trois options examinées lors de la réunion d’avant-hier qui s’était poursuivie jusqu’à une heure tardive — grève illimitée, grève cyclique ou des
sit-in —, les représentants des travailleurs ont convenu de «durcir le ton». Ce qui veut dire qu’ils iront fort probablement vers une grève illimitée puisqu’une grève cyclique a déjà perturbé les secteurs de l’éducation nationale et de la santé en ce mois d’octobre qui tire à sa fin. Ils décideront le 5 novembre prochain de l’action à entreprendre.
En somme, les choses se dirigent vers une impasse. Une impasse dont il est difficile de sortir, tant le débat est faussé par une langue de bois qui n’explique ni l’opportunité de la réforme prônée par le gouvernement ni le bien-fondé de la résistance des syndicats.
En effet, le gouvernement comme les syndicats se cachent derrière des argumentaires construits sur la base du même principe de solidarité entre les générations mais aucun des antagonistes n’est en mesure de justifier techniquement sa position, notamment le gouvernement qui, sous prétexte de la nécessaire pérennité du système, veut supprimer un droit acquis des travailleurs. C’est, en tout cas, le miroir qui reflète l’efficience des politiques socio-économiques menées par les gouvernements successifs depuis l’introduction de la retraite sans condition d’âge, il y a maintenant vingt ans.
Quand on n’arrive pas à assurer la pérennité du système des retraites dans un pays où les trois quarts de la population ont moins de 35 ans, il y a lieu de se poser des questions sur la capacité de ses dirigeants à gouverner. Parce que la faillite de la caisse des retraites et l’effondrement de ce système de solidarité déconstruisent les mensonges du gouvernement sur le taux réel du chômage et discréditent son outil statistique qui donne un taux de chômage à 9%. Parce que cela signifie que la Caisse des retraites se trouve dans une situation confortable vu le nombre de cotisants qu’on peut déduire à partir de ce faible taux de chômage.
Ainsi, certains spécialistes qui sont intervenus dans le débat sur le sujet ont accusé le gouvernement de manipulation des indicateurs financiers de la caisse afin de cacher les erreurs cumulées de gestion du système des retraites. Or, aucun syndicat n’a les moyens pour contester les chiffres officiels. En l’absence de chiffres fiables sur la situation financière de la Caisse des retraites, les syndicats sont incapables de dire si c’est la retraite sans condition d’âge qui est à l’origine du déséquilibre financier pour pouvoir démolir l’argumentaire du gouvernement. Pire, leur revendication se trouve discréditée. Cela réduit leur discours puisé dans des valeurs comme le travail où la solidarité a une langue de bois de circonstance.
Lyas. Hallas
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Caisse de retraite : Les dépenses évoluent plus vite que les recettes
L’Etat ne peut plus financer la Caisse national de retraite. Cette dernière devrait désormais faire face seule à ces déficits récurrents. Le Premier ministre, Abdelmalek Sellal, était à ce sujet on ne peut plus clair. «L’Etat ne financera plus le déficit de la CNR qui devra désormais compter sur les cotisations des travailleurs », a-t-il déclaré en soulignant clairement qu’il n’était plus possible de compter sur l’appui de la trésorerie de l’État qui ne peut supporter des charges d’une telle importance.
Il faut savoir que le déficit a atteint plus de 217 milliards de dinars l’année dernière. Les dépenses de la Caisse nationale de retraite évoluent 4 fois plus vite que les recettes, selon un rapport de la commission des finances de la CNR qui avait déjà tiré la sonnette d’alarme en 2015 en pointant du doigt l’ordonnance 97-13 du 31 mai 1997 régissant la retraite proportionnelle et la retraite anticipée.
La situation est telle que la CNR ne serait plus en mesure d’assurer le paiement des pensions de quelque 2,8 millions de retraités. Il faut rappeler également que le système national de retraites concerne 2,880 millions de retraités à la fin juillet de cette année. 2,6 millions bénéficient d’une pension alors qu’environ 250 mille perçoivent seulement une allocation de retraite d’un montant dérisoire. Les pensions directes concernent 1,5 million de retraités tandis que 650.000 touchent des pensions de réversion.
L’évolution rapide du nombre de retraités est une caractéristique majeure des dernières années. Ils étaient seulement un peu plus de 1,2 million en 2000. Leur effectif s’accroît actuellement au rythme de près de 200 mille nouveaux retraités chaque année (soit environ 7% par an).
Pour ce qui du départ à la retraite sans condition d’âge, remis en cause aujourd’hui, il est utile de rappeler que cette décision était une mesure transitoire qui était destinée à atténuer les effets du Plan d’ajustement structurel (PAS) de 1994, mais qu’il n’est plus possible aujourd’hui de maintenir sous peine de porter préjudice aux équilibres financiers de la CNR, s’en défendent les responsables en charge du secteur. Il s’agissait en ce temps-là pour les pouvoirs publics, dans le sillage de la mise en oeuvre du PAS, d’atténuer les effets induits par les fermetures d’entreprises et les compressions d’effectifs.
L’Algérie s’était engagée à appliquer le PAS dans le cadre d’un accord signé avec le Fonds monétaire international (FMI) pour le rééchelonnement de sa dette extérieure dont le service avait atteint le taux record de 86% des recettes d’exportations en 1993. L’objectif était également de libérer des postes de travail pour les jeunes qui pointaient sur le marché du travail. Toutefois, ce dispositif s’est révélé, dans la durée, doublement pénalisant pour la CNR: elle verse des pensions à des travailleurs partis en retraite avant l’âge légal, c’est-à-dire 60 ans, tout en ne percevant plus leurs cotisations. La CNR devrait trouver en outre 1000 milliards de DA cette année pour faire face à ces dépenses.
C’est donc toute la gestion de la CNR qui est remise en cause, même implicitement, par le gouvernement. Comme pour le FRR (Fonds de régulation des recettes) le chef de l’Etat, prévisionniste, avait instauré dès 2006 un fonds, institué spécialement pour faire face aux déficits de la CNR. Le fonds en question devait être alimenté annuellement à hauteur de 2% de la fiscalité pétrolière. Un décret est même signé par le président de la République.
Le décret publié sur le Journal officiel en 2007 stipule sans ambages que le Fonds national des réserves des retraites (FNRR) a été créé dans le but de « gérer les ressources financières qui lui sont confiées afin de constituer des réserves destinées à contribuer à la viabilité et la pérennité du système national des retraites conformément à la législation et à la réglementation en vigueur», «d’assurer le recouvrement des ressources qui lui sont confiées en vertu des dispositions législatives et réglementaires en vigueur», «de procéder aux placements financiers des sommes recouvrées exclusivement en valeurs d’état, conformément à la législation et à la réglementation en vigueur» et «de procéder au versement des sommes destinées à rétablir l’équilibre des comptes de la caisse de retraite concernée conformément à la décision prise en Conseil des ministres».
La gestion de ce fonds a été fixée dans le même décret. Des rapports périodiques devaient être élaborés et remis au ministère du Travail et de la Sécurité sociale, prévoit également le décret N°10 du 7 février 2007. A la grande surprise, nous avons appris de sources proches du gouvernement que le FNRR est complètement vide. La nouvelle a été annoncée au chef de l’Etat lors du dernier Conseil des ministres. Cela aurait fait l’effet d’une bombe puisque personne n’était, semble-t-il, en mesure d’expliquer la destination des ressources que contenait le FNRR qui aurait pu éviter à la CNR et probablement aussi aux retraités bien des tracas.
By Algerie360
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Métiers à haute pénibilité : la commission technique finalise la définition des critères
Les travaux de la commission sur les métiers à haute pénibilité, installée récemment par l'Union générale des travailleurs algériens (UGTA), dans le cadre du projet de loi relatif à la retraite, est "en phase de définition du critère médical et scientifique" de ces métiers, a indiqué jeudi Mohamed-Lakhdar Badreddine, conseiller auprès du secrétaire général de l'UGTA. Ce travail est confié à des médecins spécialistes en médecine du travail, a précisé le même responsable, estimant qu' "il s'agit d'un travail laborieux", a déclaré à l'APS M.Badreddine.La commission compte plus d'une trentaine de membres représentant les fédérations de l'UGTA, des médecins et des experts dans le but de recevoir des propositions liées aux métiers à haute pénibilité. Elle effectuera des visites sur les lieux du travail pour se rassurer des postes définis à haute pénibilité, a-t-il expliqué.
Dans le souci de préserver le système de retraite et de garantir sa pérennité pour les générations futures, le gouvernement avait engagé un projet de réforme après une concertation avec les partenaires sociaux (UGTA-Patronat), lors de la 19ème tripartite du 5 juin 2016, rappelle-t-on.Cette réforme vise à revenir à l'âge légal de départ à la retraite fixé par la loi, et à abroger l'ordonnance 97-13, relative la retraite sans condition d'âge et à la retraite proportionnelle.A cet effet, le projet de loi modifiant et complétant certaines dispositions de la loi 83-12 du 02 juillet 1983 relative à la retraite, prévoit essentiellement 5 mesures phares.
Il s'agit, notamment, du maintien de l'âge minimum de la retraite à 60 ans et de maintien de la possibilité de départ à la retraite de la femme travailleuse à sa demande dès 55 ans.Les travailleurs dans des postes de travail à haute pénibilité, pourront bénéficier de la retraite avant l'âge de 60 ans. Un décret exécutif définira les différents métiers concernés.
By Algerie1
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Le projet de loi sur la retraite devant les députés, fin novembre
Le projet de loi relatif à la retraite sera présenté à l'Assemblée populaire nationale (APN), fin novembre, a indiqué jeudi le président de la commission de la Santé, des Affaires sociales, du Travail et de la Formation professionnelle à l'APN, Ali Melakhessou.M.Melakhessou a précisé dans une déclaration à l'APS, que le projet de loi modifiant et complétant la loi n° 83-12 du 2 juillet 1983, relative à la retraite, sera présenté et débattu à l'APN fin novembre.Il a ajouté que la commission se réunira la semaine prochaine, pour mettre au point la mouture finale de son rapport préliminaire sur le projet de loi. Le projet de texte vient en application des recommandations de la 19e tripartite, relatives au système national de retraite, et à la sauvegarde des équilibres financiers, de la Caisse nationale des retraites (CNR).Dans ce cadre, le projet de loi propose "l'abrogation des dispositions de la retraite, sans condition d'âge instituée par l'article 2 de l'ordonnance n° 97-13 du 31 mai 1997, modifiant et complétant la loi n° 83-12 du 2 juillet1983, relative à la retraite".Pour rappel, les dispositifs de retraite sans condition d'âge et de retraite proportionnelle, ont été mis en place dans le cadre du programme d'ajustement structurel à l'effet de prendre en charge les compressions d'effectifs qui ont suivi la fermeture de bon nombre d'entreprises nationales.En dépit du dépassement de cette période, le système national de retraite continue d'enregistrer un nombre important de départ volontaire à la retraite avant l'âge de 60 ans, sur la base des dispositifs de 1997, ce qui a entraîné un sérieux préjudice pour les équilibres financiers de la CNR.
Aussi, le projet de loi propose la suppression de ces dispositifs exceptionnels conçus pour une période transitoire, et le retour à la règle de l'âge minimum de la retraite à 60 ans en vigueur depuis 1983. Ces mesures permettent de sauvegarder le système national de retraite basé sur le principe de solidarité intergénérationnelle .Par ailleurs, le projet de texte consacre le droit des travailleurs à poursuivre volontairement leur activité au- delà de l'âge minimum de 60 ans, dans la limite de cinq années.
Cette disposition permettra aux travailleurs concernés, de valider des années de travail supplémentaire au titre de leur retraite. Le présent projet de loi prévoit le principe de sources additionnelles de financement des dépenses de retraite, qui pourraient apporter un appoint à la source naturelle de financement de ces dépenses constituées des cotisations sociales.En définitive ce projet se limite à la révision de l’âge de la retraite. Une question qui est à l’origine de la colère des syndicats pour qui, cette forme de retraite, bien qu’imposée par le FMI est devenue un droit acquis.
Algerie1
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Retraite anticipée : la démarche syndicale est inappropriée !
La grogne des travailleurs autour de la retraite anticipée à laquelle s’ajoutent accessoirement le fantomatique code du travail et surtout le pouvoir d’achat ne change en rien la réalité du terrain.
Cette dernière revendication est une conséquence de la baisse des recettes pétrolières et le glissement de la valeur du dinar et qui ont pris une telle ampleur qu’ils devraient attirer l’attention même de la principale centrale syndicale, favorie des pouvoirs publics. Que l’intersyndicale montre ses muscles pendant que l’Etat en minimise la portée, c’est de bonne guerre et cela se fait dans tous les conflits sociaux aussi bien en Algérie qu’ailleurs. Qu’aussi les experts ne soient pas d’accord avec les chiffres avancés par les organismes sociaux pour expliquer le déficit de leurs caisses et qui semblent effectivement peu convaincants car cacheraient leur mauvaise gestion prévisionnelle.En effet, les 900 000 travailleurs qui émargent à ce mécanisme ont déjà pour la majorité dépassé l’âge légal de la retraite c'est-à-dire 60 ans et donc ne justifie plus le manque à gagner de près de 4 milliards de dollars cumulé depuis 1997, avancé comme argument par les pouvoirs publics. Il est clair aussi que quand bien même le chômage ait affecté le nombre de cotisant par pension qui est passé de 7 à 2, les salaires ont augmenté de près de 2,5 pour permettre de compenser cette lacune. Il devient incontestablement évident que la faillite de la protection sociale est due à une très mauvaise maîtrise de la gestion des deux caisses (CNAS et CNR) par ses dirigeants y compris la partie syndicale mais est-ce la première fois que les décideurs faillent à leur système de gouvernance ? Depuis quand les pouvoirs publics reconnaissent t-ils leurs erreurs ? Alors pourquoi ce débat stérile ? Si le conseil d’administration de la Caisse de retraite a consenti une augmentation toutes pensions confondues de 12% en 2014 c’est sur injonction politique pour l’accalmie sociale suite à des augmentations dans tous les secteurs d’activité.Le syndicat qui y siège en assume la responsabilité. N’a-t-on pas fermé les yeux sur la pratique des entreprises publiques ou privées d’ailleurs qui, pour se débarrasser de certains salariés gênants, les mettent en retraite en gonflant leur salaire au détriment de cette de dernière. D’autres dysfonctionnements ont été opérés avec la complicité de tout le monde. Depuis quand une simple recommandation d’un organisme international venu en Algérie dans le cadre de l’ajustement structurel qui dénote la faillite de la gouvernance est devenu un acquis ? Qui a lutté pour ce dernier ? C’est une ordonnance forcée portant le n°97-13 du 31/05/1997 qui a obligé les mauvais gestionnaires d’éponger le sureffectif dans les entreprises né de la politique de plein emploi entreprise dans les années 70 dans des circonstances précises que nous développerons plus loin. Le fait que l’intersyndical gonfle sa plateforme de revendication sur des sujets qui la dépasse, la retraite anticipés n’est qu’un prétexte pour cacher cet avantage qui permettrait à n’importe quel salarié de cesser son travail à 50 ans pour s'adonner à la débrouille afin de compléter ou améliorer sa pension. Mais est-ce un acquis ? Certainement pas, car les vrais acquis sont la défense du système de protection sociale basé sur la solidarité des travailleurs entrepris par l’Algérie dès le lendemain de l’indépendance. C’est aussi le tissu industriel complètement déstructuré avec la complicité de tout le monde y compris les syndicats et qui a vu les sacrifices de toute une décennie partir en fumé. C’est aussi la faillite des milliers d’hectares de terres arables transformé en béton.L’ancien grenier de Rome qui a nourri les soldats de Napoléon Bonaparte lors de sa conquête en Egypte est devenu aujourd’hui dépendant de son colonisateur pour près de 3,5 milliards de dollars par an et qui fait travailler près de 100 000 paysans Français alors que le taux de chômage en Algérie dépasse les 10%. L’acquis c’est aussi l’indépendance économique promise qui, après 50 ans, a permis aux colons de revenir sous une autre forme cette fois-ci à travers des artifices économiques.Aujourd’hui la réalité est là. A qui doit-on demander des comptes ? Qui en est responsable ? Le système, comment l’identifier et à quoi servirait-il ? Aujourd’hui aussi la réalité est que la protection sociale comme acquis considérable est menacée de faillite. Cette situation n’est pas propre à l’Algérie mais dans tous les pays qui ont optés pour ce type de solidarité. Des progrès énormes ont été faits au niveau de la santé publique pour faire avancer l’espérance de vie. Il s’agit par conséquent de faire travailler les salariés un peu plus et c’est logique. Des pays comme la Finlande l’a reculé à 65 ans et progressera à 67 d’ici 15 ans, la Grèce a commencé directement à 67 ans et de nombreux pays européen vont suivre. Pourquoi alors ouvrir un débat sur un sujet qui ne mène nulle part ? Maintenant par rapport aux autres pays, comment en est on arrivé là et qui a mené les institutions à la faillite, est une autre question qui mérite qu’on s’y attarde pour que chacun prenne la place qu’il mérite.1- L’émergence plurisyndicale a été biaisée
Sans entrer dans une analyse détaillée, ces causes peuvent se résumer historiquement comme suit :1. Certains syndicats n’étaient dans les faits que l’excroissance de partis politiques qui ont profité d’une crise aigue qui a affaibli l’immunité du corps social du monde de travail pour enfoncer les entreprises dans des problèmes inextricables. Les pouvoirs publics ont réagi violemment pour interdire carrément ce type d’organisation (01). Il faut souligner au passage que le travail de proximité qui a été entrepris a permis une mobilisation considérable du collectif des travailleurs. Les différentes analyses imputent cela à une capacité extraordinaire de «capter l’indignation et le désarroi d’une masse désorientée»car ils savaient habillement ramener des réponses simples à des questions complexe.(02) Ils n’avaient pas besoin, selon ces recherches d’une assise quelconque. Les pratiques de la charia suffisaient pour les légitimer.2. Les procédures de prévention des conflits et de négociation se sont avérées inefficaces. Les grèves durent dans le temps et usent les participants qui désertent les rangs syndicaux car ne croyant plus à son efficacité. Etant donné les enjeux, les acteurs en amont de la relation de travail n’avaient qu’un pouvoir limité et apparent qui ne leur permettait pas de prendre des décisions qui restent à ce jour centralisées. Le pouvoir réel étant ailleurs, les différentes discussions pour ne pas dire négociations tournaient en rond pour aboutir à des pourrissements, souvent au détriment de la base syndicale à l’exception des secteurs dit névralgiques (03) qui ont toujours eu gain de cause.3. L’arbitrage dans son sens le plus large a montré une certaine partialité pour favoriser les institutions au nom de «l’intérêt suprême» Il limite les marges de manœuvre pour les moyens de luttes syndicales. Il faut ajouter à cela la lenteur et la non application des décisions de justice qui ont découragé une base qui a certainement d’autres priorités que de militer dans des organisations rendues ainsi stériles. Certains syndicats ont brillé par leur position soit négativiste soit de principe et cela n’a pas plu à leur base orientée vers le côté strictement matériel.2- La centrale syndicale a épaulé l’establishment
Cette crise dans les relations de travail plurisyndicale a favorisé l’UGTA qui a été et reste à ce jour le seul partenaire des pouvoirs publics. Il a été reçu au plus haut niveau des instances du pays au moment où il connaissait une crise aigue de sa représentativité : mai 1990, octobre 1990, puis avril 1991 sans compter les différentes triparties jusqu’à 2016. Des analyses au demeurant très superficielles voire même intentionnées aussi bien à l’intérieur que de l’extérieur de la centrale tentent en vain d’imputer cela à une forme de pseudo-crédibilité montée par l’Etat pour instrumentaliser sa direction pour des objectifs inavoués. La légèreté de ces analyses réside dans le fait qu’elles ne prennent pas en compte que ce syndicat a toujours été confronté historiquement à un compromis entre des actions politiques et celui d’ordre social et souvent au détriment de ses principes syndicaux et de la mobilisation de sa base. En effet, sa fondation un 24 février 1956 par feu Aissat Idir visait en plus des objectifs classiques syndicaux à :
- Contrecarrer la naissance d’un syndicat de la tendance Messaliste dont les rivalités sanglantes sont très connues dans les milieux de l’immigration en France ;
- Susciter l’adhésion de l’internationale syndicale à la cause algérienne ;
- Toucher le monde du travail pour faire pression sur l’administration coloniale en créant un goulot d’étranglement dans les principales activités économiques : les dockers pour l’import/export, les cheminots pour le transport des marchandises etc.
- Les travailleurs étaient les principaux pourvoyeurs de fonds pour la révolution algérienne surtout en ses débuts.
- Sa position vis-à-vis de l’action politique, l’UGTA, l’a affichée ouvertement lors de la grève lancée par le FLN le 28 janvier 1957 qu’il qualifia dans son organe «l’ouvrier algérien» de grande bataille (04)
Cet élan pour la libération de la nation s’était fait au prix de centaines et de centaines syndicalistes avec à leur tête le principal fondateur qu’ils trouvent tous un hommage solennel en cette occasion. Ces objectifs ont réussi de rassembler toutes les tendances au sein de cette centrale jusqu’à la libération, nous insistons politique du pays. Au lendemain de l’indépendance la ligne de conduite syndicale et le pouvoir se sont posés avec acuité. L’éclatement des différentes tendances paraissait logique à partir du moment où l’objectif politique est atteint. A la lecture des mémoires d’un membre fondateur (05), il y avait plusieurs groupes dont deux pouvons-nous déduire posaient un problème particulier :
- D’abord celui constitué par les militants de l’ex PPA/MTLD et qui étaient proches de la CGT. Ils militaient pour une autonomie syndicale et donc une indépendance totale à l’égard du pouvoir. "Il avait selon l’auteur cité plus haut, souvenance des contraintes endurées par la CGT du fait du PPA et ne voulaient pas voir renouveler cette expérience".
- Ensuite les partisans de ce qu’ils appellent le «légalisme» et qui avaient entièrement confiance en le pouvoir en place et qui trouvaient que la lutte contre les français suffisait pour déterminer l’objectif commun à tout le monde. Un pouvoir libérateur ne peut que bénéficier du soutien total et inconditionnel d’un "oui" acquis d’avance. Selon lui, ce sont malheureusement ceux-là même qui feront une longue carrière dans ce syndicat.
Ce pouvoir en place qui avait opté pour une voie socialiste non pas par idéologie mais par nécessité de développement (06), a pris en compte cette classification pour asseoir sa stratégie. Il s’agit d’un nettoyage du premier groupe qui présentait de nombreuses contradictions avec les objectifs pour la politique de développement national. Il favorisait le second, jugé plus synergique. Une phraséologie bien orientée suffisait amplement pour maîtriser le reste, plutôt électrique et formé par des militants fortement imprégnés d’idées marxistes et prônait la transformation du syndicat en parti politique révolutionnaire et perpétuellement contestataire. La mise en œuvre de cette stratégie, qui a commencé début 1962 a atteint ses objectifs le 20 décembre de la même, année avec un lourd tribut payé par des syndicalistes soucieux du libre exercice du droit syndical et pour lesquels, en dépit des circonstances, ils méritent un grand respect pour la revendication de ce principe canonique.Il n’est un secret pour personne que l’UGTA était acquise au FLN avec lui ou malgré lui depuis le début de l’indépendance par un accord dont la teneur a été reprise par l’organe du parti unique El Chaab (07)En effet, on pouvait lire : "Il suffit de rappeler que rien sépare le syndicaliste du militant FLN pour comprendre et admettre que rien peut opposer l’UGTA au FLN ou le FLN à l’UGTA. Avant d’être syndicaliste, le militant qui active au sein de l’UGTA est d’abord un patriote militant du FLN dont le rôle essentiel est la défense des intérêts de l’ensemble du peuple algérien, donc des travailleurs et des paysans. Si à un moment ou un autre des dissensions ont pu se manifester entre l’UGTA et le parti, elles ne pouvaient en aucun cas revêtir un quelconque caractère de gravité. Créée par le parti (son fondateur le regretté Aissat Idir était membre du CNRA) l’UGTA est un élément constitutif du parti au même titre que les autres organisations nationales".Cette déclaration selon notre analyse n’est que le reflet de la tendance qui l’a emporté. En effet, certaines contradictions persistaient au sein même de la centrale mais elles n’étaient pas assez fortes pour se manifester d’une façon ostentatoire. Encore une fois l’action politique a prévalu sur celle sociale mais cette fois-ci la «grande bataille des travailleurs n’est pas l’indépendance politique mais celle économique. Cette «alliance» aurait pu être rompue suite à la réorientation du développement économique entamé début des années 80 (08) mais la rente pétrolière a réussi d’entretenir un climat social favorable jusqu’à l’explosion en 19883- Conclusion
Les citoyens ont constaté avec amertume qu’après le regroupement des principaux syndicats autonomes au sein de cette intersyndicale censé faire barrage à ce que les différents membres appellent un acquis dans l’intérêt général des travailleurs tous secteur confondu, il a suffit que le secteur de la santé promette d’inscrire le métier comme pénible afin de continuer de bénéficier du dispositif de la retraite avant l’âge pour que son syndicat se retire du groupement, On peut se demander où est la solidarité et cet intérêt général ? Le problème aurait eu plus d’impact s’il avait été posé sous sa forme d’équité. En quoi les salariés sont-ils responsables de la fraude parafiscale qui fait que plus de 4 millions de travailleurs ne sont pas affiliés aux caisses sociales ? Ensuite, sachant que la croissance de l’activité économique est due à des paramètres exogènes : Prix du baril, montée du dollar et les conditions pluviométriques, aucune création humaine n’y contribue, pourquoi une telle différence de salaire dans les entreprises publiques et les autres secteurs étatiques, notamment les fonctionnaires, pourquoi l’Etat, totalement propriétaire des moyens de production reste le parent pauvre et le cordonnier mal chaussé du rouage ? Donc une harmonisation des salaires reste plus que nécessaire. Enfin, maintenant que la rente ne suffit plus pour colmater les brèches, il faudrait unifier les différents fonds de retraite pour n’accorder aucun privilège à une catégorie par rapport à une autre quelqu’en soit son rang.Si la vache est maigre, elle doit l’être pour tout le monde. En supposant que la pression de ces syndicats va faire fléchir le gouvernement pour retirer son texte et laisser les choses évoluer comme elle le sont, à moyen terme, les caisse de retraite ne pourra plus payer la totalité de ses pensionnaires, elle sera donc obligée de diviser les pensions par deux comme l’a déjà fait la mutuelle de l’industrie du pétrole il n’y a pas si longtemps. Qui sera le perdant ? Certainement pas ceux qui en sont responsable de leur faillite car ils ont fait leur beurre en dehors de l’Algérie. Est-ce là le but recherché ?Rabah Rabah, consultant et économiste pétrolier
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
La réforme des retraites provoque des tensions à l’APN
Des députés du PT, de l’Alliance de l’Algérie verte, d’El Adala et du FFS membres de la commission des affaires sociales ont annoncé ce mardi 8 novembre, leur retrait des travaux de la séance de travail consacrée au rapport préliminaire sur le projet de loi relative à la retraite dont « le contenu n’a pas été étudié ».« On affirme à l’opinion publique que le projet de loi n’a fait l’objet d’aucune étude de la part des membres de la commission qui a été privée de la possibilité d’écouter les points de vue des spécialistes et des syndicats comme cela est prévu et pratiqué par d’autres commissions », affirment les protestataires.« Nous avons tenté dès le début et à travers tous les moyens d’avertir le président de la commission sur la nécessité de respecter les dispositions de façon à permettre d’écouter les parties concernées et d’étudier les mesures de la loi article par article avant de préparer le rapport préliminaire », ajoutent-ils.Les membres protestataires de la commission, invités à la lecture du rapport préliminaire, accusent le président de la commission de vouloir imposer « le fait accompli ». « Devant cette colère sociale et la protestation provoquée par ce projet de loi, le président de la commission et la majorité parlementaire assument leurs responsabilités », insistent-ils.Les députés protestataires ont également envoyé une lettre au président de l’APN pour dénoncer le non-respect des dispositions juridiques et réglementaires de l’assemblée qui organisent le travail des commissions parlementaires avant de l’appeler à intervenir.Interrogé par TSA, le président de la commission des affaires sociales assure qu’il ne s’agit que d’un « brouillon de rapport préliminaire qui a été présenté pour enrichissement, débat et validation » avant de le présenter le 26 novembre devant l’APN.« Nous avons présenté le brouillon du rapport pour le débattre et l’enrichir et voir s’il y a des amendements. Nous avons écouté le ministre du Travail, le directeur de la Caisse nationale des retraites et deux syndicats dont l’UGTA qui représente un nombre important de travailleurs », explique Ali Melakhssou.Pour ce qui des autres syndicats notamment les syndicats autonomes qui s’apprêtent à organiser une nouvelle grève cyclique à partir du 21 novembre prochain, M. Melakhssou rappelle que ces organisations étaient en grève au moment des débats au sein de la commission.
By TSA
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
PROJET DE LOI PORTANT REGIME DES RETRAITES
Des membres de la commission de la santé, des affaires sociales, du travail et de la formation professionnelle de l’APN dénoncent la politique du fait accompli adoptée par le président de ladite commission, qui a voulu imposer un rapport préliminaire avant même l’épuisement de l’ordre du jour au sujet du projet de loi portant réforme des retraites.
- En effet, huit députés (quatre de l’Alliance de l’Algérie verte, deux du PT, un du FJD et un autre du FFS), ont dans un communiqué signé conjointement, soutenu avoir été « surpris par la convocation du président de ladite commission pour la lecture du rapport préliminaire».
Un étonnement du fait, écrivent-ils, que les travaux de la commission ont été gelés trois semaines durant sans aucune explication». Ce que lesdits parlementaires qualifient de «dérapage dangereux qui porte atteinte au règlement et aux us du Parlement».
Et d’annoncer leur «retrait» des travaux de cette séance, tout en dégageant leur responsabilité de ce rapport dont ils disent «ignorer l’origine». Les huit parlementaires tiennent, par ailleurs, à porter à la connaissance de l’opinion publique que ledit «projet de loi n’a bénéficié d’aucune étude dans son contenu de la part des membres de ladite commission qui a été privée d’entendre les avis et points de vue d’experts et autres syndicats comme prévu et programmé d’ailleurs pour les autres commissions de l’assemblée».
Soutenant avoir essayé dès le début d’user de tous les moyens pour attirer l’attention du président de la commission quant à la nécessité de respect des procédures à même de permettre à la commission de terminer les auditions des parties concernées (experts, Intersyndicale autonome, ensuite l’étude dudit projet de loi article par article avant la rédaction de tout rapport», ces députés dénoncent la rétraction de ce dernier en faisant montre d’un comportement irresponsable et en imposant le fait accompli».
Devant cette grogne sociale et la contestation suscitées par ce projet, les huit députés portent au «président de la commission et la majorité parlementaire la responsabilité de tourner le dos à ces manifestations et le refus de la commission d’écouter les préoccupations, les cris et les propositions des travailleurs et des syndicats».
By Mohamed Kebci - Alger (Le Soir)
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Re : Espace << Retraite>> de MAGHREBSAT
Retraite anticipée : comment le gouvernement entend calmer l’intersyndicale

Le préavis de grève lancé par l’intersyndical de l’éducation pour les journées du 27, 28 et 29 novembre met la pression sur le gouvernement. Ce dernier, en dépit d’une fermeté de façade, à travers les expressions publiques de plusieurs ministres au sujet de la retraite, cherchent à sortir du bourbier avant la date buttoir du 27.Comme nous l’avions déjà écrit, dans notre rubrique «indiscrétions», sur la foi d’informations données par un député, le ministre du travail va intégrer le métier d’enseignant, de médecin et d’agent de l’administration dans la nomenclature des fonctions dites à «pénibilité» avérée.La commission technique qui a travaillé sous l’égide de l’UGTA a finalisé déjà une première liste, qui comporte les travailleurs de la sidérurgie, les pétroliers, les travailleurs des ports, les transporteurs des grandes lignes, les travailleurs de nuit. Cette même commission va devoir reprendre à nouveau son travail pour identifier d’autres critères, comme «le préjudice moral», «la pression psychologique» de façon à pouvoir intégrer enseignants et médecins qui pourront du coup bénéficier du privilège de la retraite sans condition d’âge.Le gouvernement entend ainsi calmer les syndicats qui ruent actuellement dans les brancards, dans une sorte d’additif à son projet de retraite qui, nous-a-t-on dit, sera adoptée dans sa version actuelle.Si tous les moyens sont les bienvenus pour éviter encore une grève de trois jours avec ses conséquences préjudiciables sur les élèves, le fait pour le gouvernement de soustraire ces trois catégories, qui constituent le gros du mammouth de la Fonction publique revient à vider son projet de retraite de sa substance.
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