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Discussion: Eni-Saipem

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    Post Affaire Sonatrach-Saipem

    A LA UNE| Affaire Sonatrach-Saipem
    Algerie, Corruption,Sonatrach,Italie,Saipem,Eni
    12 Mai 2015

    1a36e279.jpg
    La justice algérienne ira-t-elle jusqu'à poursuivre Chakib Khelil?

    En attendant l’issue de l’audience préliminaire qui se tiendra demain au tribunal de Milan, les avocats de l’un des Algériens mis en examen, Omar Habour, ont pris connaissance de l’hypothèse accusatoire des magistrats milanais : une filière de blanchiment d’une partie de l’argent des pots-de-vin versés par Saipem aurait servi à l’acquisition de propriétés immobilières de luxe en France, aux Etats-Unis et à Dubaï.

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    Les résidences de luxe de Chakib Khelil

    Deux mois et demi après avoir bouclé les longues investigations sur l’affaire de corruption internationale au détriment de Sonatrach, très peu a filtré sur les conclusions des juges investigateurs. Mais comme la loi italienne le prévoit, le parquet de Milan a notifié la conclusion du volet de l’enquête – qui concerne l’homme d’affaires algérien, Omar Habour, et le magistrat français, Yam Attallah – aux avocats de ces derniers afin de leur permettre de se défendre lors de l’audience préliminaire.
    Ainsi on apprend que Habour, accusé de «complicité de corruption», aurait acquis au profit de l’ancien ministre de l’Energie Chakib Khelil – grâce aux millions de la corruption déposés sur ses comptes, dont un de 34,3 millions de dollars, à la banque libanaise Audi Saradar de Beyrouth – diverses propriétés immobilières. Les liens étroits entre Habour et Khelil ne sont plus à démontrer, puisque ces deux amis auraient même acquis ensemble une villa dans le Maryland, près de Washington (voir El Watan du 9 juillet 2014). Les juges ont cerné le rôle de Habour, le définissant comme étant l’agent et mandataire de Khelil qui devait gérer les procédures auprès des administrations.
    Pour sa part, l’autre mis en cause dans cette affaire – l’avocat français Yam Attallah, qui fait partie d’un cabinet de juristes très connu sur la place parisienne – à qui les juges milanais Fabio De Pasquale, Isidoro Palma et Giordano Baggio ont notifié il y a quelques jours, via ses avocats, la conclusion de l’enquête, est accusé de «blanchiment d’argent». Il est entré dans le collimateur des magistrats à cause de l’achat, en 2010, de trois appartements à New York pour un montant de 54 millions de dollars.
    Les enquêteurs suspectent l’homme d’avoir conduit cette opération au profit de l’ancien patron de Sonatrach, Khelil, en utilisant une partie du capital des pots-de-vin de Saipem. Par ailleurs, les magistrats ont pu remonter cette filière et repérer des biens immobiliers, appartements et villas, se trouvant à Paris, en Côte d’Azur et à New York appartenant à Khelil, à ses proches ou à des prête-noms liés à l’ancien ministre. On parle aussi de villas luxueuses acquises à Dubaï.
    Toutes ces transactions ont pu voir le jour grâce au système de sociétés-écrans mis en place par Farid Noureddine Bédjaoui, neveu de l’ancien ministre des Affaires étrangères, Mohamed Bédjaoui. Le pactole distribué par la société italienne Saipem (filiale du groupe pétrolier ENI) aux dirigeants algériens, pour décrocher sept contrats d’exploitation de gaz et de pétrole pour un montant de 11 milliards de dollars, aurait été ainsi disséminé aux quatre coins du monde. Les juges italiens ont pu établir la traçabilité d’une partie des 198 millions de dollars qui aurait transité par les intermédiaires algériens, hommes de confiance de Khelil.
    Le juge pour les audiences préliminaires, Alessandra Clemente, devra trancher demain et décider de renvoyer tous les mis en examen devant le tribunal de Milan ou invalider des années d’investigations, d’interrogatoires, de commissions rogatoires à travers plusieurs pays, dont l’Algérie, et classer l’affaire sans suite. Cette audience sera très suivie par l’opinion publique italienne, car de son issue dépendra le sort de l’ancien patron d’ENI, Paolo Scarone, qui pendant une décennie a géré le groupe énergétique italien d’une main de fer, mais aussi, la crédibilité d’ENI.
    Difficile de parier sur le verdict du juge Clemente, surtout qu’un grand quotidien italien, Il Messaggero, a publié la semaine dernière un article dont l’auteur, Silvia Barocci, ancien porte-parole de l’ex-ministre de la Justice, Paola Severino, devenue conseillère juridique des grandes multinationales dont ENI, affirmait que toute cette affaire finira par un non-lieu, car ne reposant pas, selon elle, sur des preuves flagrantes.

    Affaire à suivre.
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    Post Saipem réclame un milliard d’euros à Sonatrach

    A LA UNE/ACTUALITE_
    La filiale de l’Italienne Eni a sollicité l’arbitrage de la CCI
    27 Septembre 2015

    Saipem réclame un milliard d’euros à Sonatrach

    Saipem Contracting Algeria SPA et l’entreprise mère
    Saipem SPA ont déposé contre Sonatrach
    trois demandes d’arbitrage auprès de la CCI,
    dont le siège est à Paris.

    Saipem réclame un milliard d’euros à Sonatrach.jpg


    L’une de ces requêtes remonte au 15 mai 2015 pour réclamer
    à Sonatrach 7 339 038 euros et 605 447 169 dinars
    plus les intérêts cumulés.
    Le partenaire italien estime «illégale» la pénalité de retard qui lui a été infligée à cause de la prolongation du délai de finalisation du projet
    de construction du gazoducreliant Hassi R’mel à Arzew,
    connu sous le nom de LZ2.
    Le marché relatif
    au gazoduc Hassi R’mel-Arzew
    avait été conclu entre les deux groupes le 5 novembre 2007. L’autre demande d’arbitrage, qui voit Saipem réclamer au groupe pétrolier algérien 580 millions d’euros, concerne le contrat signé le 22 mars 2009 entre Sonatrach,
    First Calgary Petroleum LP et Saipem pour la construction d’une unité de traitement du gaz dans le champ MLE. En tout, Saipem réclame à Sonatrach
    et à First Calgary Petroleum 898,5 millions d’euros.

    La troisième requête présentée par Saipem à la CCI concerne la réalisation d’une usine pour l’extraction des liquides des gaz associés à Hassi Messaoud et de séparation d’huile (projet LPG), projet signé le 12 novembre 2008 entre Sonatrach et Saipem, qui réclame à présent à son partenaire algérien 171,1 millions d’euros pour, entre autres, la majoration des coûts de réalisation et le retard de paiement des factures.
    Les audiences pour trancher cette affaire se tiendront en octobre 2016. La société italienne de services pétroliers est dans une très mauvaise passe et cet argent serait une bouffée d’oxygène pour sa caisse en difficulté, puisqu’elle a enregistré des pertes évaluées à 920 millions d’euros durant le premier semestre de l’année en cours. Saipem a annoncé récemment le licenciement de 8800 employés d’ici 2017.
    Même si ses dirigeants se cachent derrière le prétexte de la baisse du prix du pétrole, les soucis de Saipem ont véritablement commencé au lendemain du scandale des pots-de-vin versés aux responsables algériens. C’est pourquoi le service juridique de la compagnie a eu carte blanche pour récupérer des fonds partout dans le monde où cela lui serait possible. Et il semble que Sonatrach, ayant prêté le flanc par une application pas très blindée de la clause des pénalités de retard et n’ayant pas négocié rigoureusement les possibles majorations
    des coûts des projets, sera la première victime.

    Une vache à traire qui, après avoir concédé, dans des conditions douteuses, plus de 11 milliards d’euros de marchés en trois ans (entre 2007 et 2011) pour un total de huit projets à la société italienne, n’a pas fini de payer les conséquences d’une gestion improvisée et désastreuse de ce dossier. Obligée de nommer des avocats de dimension internationale pour faire face à ceux de Saipem, Sonatrach avait jusqu’au 7 et au 14 septembre pour déposer sa réplique
    auprès de la CCI concernant deux demandes de Saipem.

    Et si l’entreprise italienne joue la transparence après les scandales qui l’ont éclaboussée et ont fait chuter son titre en Bourse (l’action est passée de 40 à 9 euros en quelques mois), le groupe algérien continue à pratiquer la politique de l’autruche. Ainsi, Saipem, dans son rapport relatif au bilan 2014, fait état à ses actionnaires de sa situation financière en Algérie et cite deux comptes bancaires bloqués totalisant 87 millions d’euros liés à la gestion des projets GK3 et ML2, ainsi qu’un crédit commercial arrivé à échéance d’un montant de 52 millions.
    Par contre, la valeur des projets en exécution s’élève à 154 millions d’euros et celle des garanties sur les projets en cours de réalisation est estimée à 546 millions d’euros. Tout cela ferait partie des 800 millions d’euros que Saipem promet de récupérer à travers le monde. Inutile d’ajouter que la bagatelle de presque un milliard d’euros que Saipem compte arracher à Sonatrach serait une bénédiction du ciel. L’Etat italien (principal actionnaire de ce groupe), très inquiet du futur de Saipem, compte renforcer son capital à travers le Fonds stratégique italien pour la sauver de la banqueroute.

    Nacéra Benali



    Dernière modification par zadhand ; 27/09/2015 à 18h44. Motif: Saipem réclame un milliard d’euros à Sonatrach
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    Post Ouverture du procès saïpem-sonatrach le 2 décembre à milan

    A LA UNE/ACTUALITÉ_ OUVERTURE DU PROCÈS SAÏPEM-SONATRACH LE 2 DÉCEMBRE À MILAN
    30 Novembre 2015


    Les juges italiens sous très forte pression

    Le mercredi 2 décembre 2015 s’ouvre à Milan, en Italie, le procès Saipem-Sonatrach où il sera question notamment de pots-de-vin pour un montant de 200 millions de dollars versés par les Italiens à des intermédiaires et des dirigeants algériens : Bedjaoui Farid and Co, Chakib Khelil, etc.
    Le groupe pétrolier italien ENI — tutelle de Saipem — avait été mis en cause dans une affaire de pots-de-vin. Pour rappel, le jeudi 7 février 2013, le parquet de Milan avait ouvert une enquête pour «corruption internationale» visant le directeur général du groupe pétrolier italien ENI, dans le cadre d’une affaire de pots-de-vin qui auraient été versés en Algérie. Toute la presse internationale, ainsi que les journaux algériens l’ont largement évoquée, à longueur de colonnes. Les bureaux de l’ENI
    et le domicile de son directeur général avaient été perquisitionnés.
    Pour s’adjuger huit contrats de travaux dans les projets algériens de gazoduc Medgaz et du gisement Menzel Ledjmet Est, évalués à 11 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros), ENI et sa filiale d’ingénierie Saipem (détenue à hauteur de 42,93%) auraient versé à une société de Hong Kong, Pearl Partners Limited, appartenant elle-même à un intermédiaire franco-algérien, Farid Bedjaoui, neveu de Mohamed Bedjaoui, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président du Conseil constitutionnel, la somme de 197 millions d’euros. Dans un communiqué diffusé le même jour, ENI et son directeur général se disent «étrangers» aux enquêtes visant les activités de la Saipem en Algérie. Ils rappellent que lorsque les soupçons se sont portés sur la société d’ingénierie fin 2012, ils ont exigé une «rupture» dans le management de la Saipem, traduite par la mise à l’écart des cadres incriminés.
    «L’ENI, conclut le communiqué, a fourni et fournira une coopération maximale à l’enquête.» Selon les informations rendues publiques par la presse italienne, et non contredites, l’enquête du parquet de Milan porte sur plusieurs grands contrats conclus par la Saipem avec Sonatrach avant 2010, date de l’arrestation de son ancien PDG par les autorités algériennes. Le parquet de Milan avait déjà ouvert en avril 2011 une enquête pour corruption présumée autour des activités de Saipem en Algérie.
    Ces investigations entraient dans le cadre d’une enquête sur les activités internationales de Saipem qui a obtenu de nombreux contrats en Afrique, en Algérie notamment. En 2008, Saipem avait obtenu des contrats d’un montant de plus de 6,5 milliards de dollars avec Sonatrach.
    Entre 2006 et 2009, le chiffre d’affaires de Saipem en Algérie se situait entre 15 et 20 milliards de dollars.

    Un précédent scandale Algéro-Italien, il y a 20 ans

    Il y a 20 ans, le 4 avril 1993, l’hebdomadaire italien L’Espresso publiait les révélations du président de l’ENI de l’époque à un juge italien de l’opération «Mains propres» où il était question de pots-de-vin versés à des intermédiaires pour «faciliter» la conclusion des négociations sur l’achat de gaz algérien et le doublement du gazoduc qui relie les deux pays. Quelques jours plus tard, le gouvernement algérien annonçait l’ouverture d’une enquête, demandait à son ministre des Affaires étrangères «d’entrer en contact avec les autorités italiennes» pour mieux s’informer du dossier. Il donna également instruction au ministre de l’Energie pour que Sonatrach se constitue partie civile auprès des juridictions italiennes dans le cadre de cette affaire. On annonça aussi par voie officielle,
    que le parquet d’Alger se saisissait du problème.
    Le 2 mai 1993, le ministre algérien de la justice, dans un entretien au quotidien gouvernemental El Moudjahed, déclarait : «Nous sommes en train de recueillir les informations pour arriver à la vérité… Pour le moment, nous sommes au premier stade» ! Comme bien d’autres grandes affaires de corruption, cette enquête du côté algérien est restée lettre morte et les demandes de coopération judiciaire du parquet de Milan ne reçurent aucune réponse de la justice algérienne. Déjà dans ce premier scandale il y a 20 ans, la Saipem (chargée du doublement du gazoduc entre l’Algérie et l’Italie) plaça l’argent des pots-de-vin sur des comptes de sociétés- écrans installées
    dans des paradis fiscaux, comme le Lieschtenstein.
    Ce procès du 2 décembre 2015 à Milan risque d’être ajourné ou d’accoucher d’une souris, car depuis des mois, les juges italiens en charge de ce dossier subissent d’énormes pressions pour disculper les principaux accusés italiens et Algériens.
    Par ailleurs, le pouvoir algérien a fait part de son intention de revoir à la baisse les échanges économiques et commerciaux entre les 2 pays au cas où
    la justice transalpine s’acharnerait à poursuivre ses investigations…

    Djilali Hadjadj

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    Post L’affaire Saipem-Sonatrach devant les juges italiens

    A la une/UN PROCÈS SE TERMINE À ALGER, UN AUTRE S’OUVRE AUJOURD’HUI À MILAN
    25 Janvier 2016


    L’affaire Saipem-Sonatrach devant les juges italiens

    Le procès Saipem-Sonatrach qui devait s’ouvrir le 2 décembre dernier
    à Milan en Italie avait été renvoyé au 25 janvier 2016. Il sera
    question notamment de pots-de-vin pour un montant de 200 millions
    de dollars versés par les Italiens à des intermédiaires
    et des dirigeants algériens : Bedjaoui Farid and Co, Chakib Khelil, etc.

    Le groupe pétrolier italien ENI — tutelle de Saipem — avait été mis
    en cause dans une affaire de pots-de-vin. Pour rappel,
    le jeudi 7 février 2013, le parquet de Milan avait ouvert une enquête
    pour «corruption internationale» visant le directeur général
    du groupe pétrolier italien ENI dans le cadre d’une affaire
    de pots de- vin qui auraient été versés en Algérie.
    Toute la presse internationale, ainsi que les journaux algériens
    l’ont largement évoquée, à longueur de colonnes. Les bureaux de
    l’ENI et le domicile de son directeur général avaient été perquisitionnés.
    Pour s’adjuger huit contrats de travaux dans les projets algériens
    de gazoduc Medgaz et du gisement Menzel Ledjmet Est, évalués
    à 11 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros), ENI et sa
    filiale d’ingénierie Saipem (détenue à hauteur de 42,93%) auraient versé
    à une société de Hong Kong, Pearl Partners Limited, appartenant elle-même
    à un intermédiaire franco-algérien, Farid Bedjaoui, neveu de Mohamed Bedjaoui,
    ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président du
    Conseil constitutionnel, la somme de 197 millions d’euros.
    Dans un communiqué diffusé le même jour, ENI et son directeur général
    se sont dits «étrangers » aux enquêtes visant les activités
    de Saipem en Algérie. Ils rappellent que lorsque les soupçons se sont portés
    sur la société d’ingénierie fin 2012, ils ont exigé une «rupture»
    dans le management de la Saipem, traduite par la mise à l’écart des
    cadres incriminés. «L’ENI, avait conclut le communiqué, a fourni
    et fournira une coopération maximale à l’enquête.» Selon les informations
    rendues publiques par la presse italienne, et non contredites, l’enquête
    du parquet de Milan porte sur plusieurs grands contrats conclus par
    Saipem avec Sonatrach avant 2010, date de l’arrestation de son
    ancien P-DG par les autorités algériennes. Le parquet de Milan avait déjà
    ouvert en avril 2011 une enquête pour corruption présumée
    autour des activités de Saipem en Algérie.

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