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Discussion: Eni-Saipem

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    Post Ouverture du procès saïpem-sonatrach le 2 décembre à milan

    A LA UNE/ACTUALITÉ_ OUVERTURE DU PROCÈS SAÏPEM-SONATRACH LE 2 DÉCEMBRE À MILAN
    30 Novembre 2015


    Les juges italiens sous très forte pression

    Le mercredi 2 décembre 2015 s’ouvre à Milan, en Italie, le procès Saipem-Sonatrach où il sera question notamment de pots-de-vin pour un montant de 200 millions de dollars versés par les Italiens à des intermédiaires et des dirigeants algériens : Bedjaoui Farid and Co, Chakib Khelil, etc.
    Le groupe pétrolier italien ENI — tutelle de Saipem — avait été mis en cause dans une affaire de pots-de-vin. Pour rappel, le jeudi 7 février 2013, le parquet de Milan avait ouvert une enquête pour «corruption internationale» visant le directeur général du groupe pétrolier italien ENI, dans le cadre d’une affaire de pots-de-vin qui auraient été versés en Algérie. Toute la presse internationale, ainsi que les journaux algériens l’ont largement évoquée, à longueur de colonnes. Les bureaux de l’ENI
    et le domicile de son directeur général avaient été perquisitionnés.
    Pour s’adjuger huit contrats de travaux dans les projets algériens de gazoduc Medgaz et du gisement Menzel Ledjmet Est, évalués à 11 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros), ENI et sa filiale d’ingénierie Saipem (détenue à hauteur de 42,93%) auraient versé à une société de Hong Kong, Pearl Partners Limited, appartenant elle-même à un intermédiaire franco-algérien, Farid Bedjaoui, neveu de Mohamed Bedjaoui, ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président du Conseil constitutionnel, la somme de 197 millions d’euros. Dans un communiqué diffusé le même jour, ENI et son directeur général se disent «étrangers» aux enquêtes visant les activités de la Saipem en Algérie. Ils rappellent que lorsque les soupçons se sont portés sur la société d’ingénierie fin 2012, ils ont exigé une «rupture» dans le management de la Saipem, traduite par la mise à l’écart des cadres incriminés.
    «L’ENI, conclut le communiqué, a fourni et fournira une coopération maximale à l’enquête.» Selon les informations rendues publiques par la presse italienne, et non contredites, l’enquête du parquet de Milan porte sur plusieurs grands contrats conclus par la Saipem avec Sonatrach avant 2010, date de l’arrestation de son ancien PDG par les autorités algériennes. Le parquet de Milan avait déjà ouvert en avril 2011 une enquête pour corruption présumée autour des activités de Saipem en Algérie.
    Ces investigations entraient dans le cadre d’une enquête sur les activités internationales de Saipem qui a obtenu de nombreux contrats en Afrique, en Algérie notamment. En 2008, Saipem avait obtenu des contrats d’un montant de plus de 6,5 milliards de dollars avec Sonatrach.
    Entre 2006 et 2009, le chiffre d’affaires de Saipem en Algérie se situait entre 15 et 20 milliards de dollars.

    Un précédent scandale Algéro-Italien, il y a 20 ans

    Il y a 20 ans, le 4 avril 1993, l’hebdomadaire italien L’Espresso publiait les révélations du président de l’ENI de l’époque à un juge italien de l’opération «Mains propres» où il était question de pots-de-vin versés à des intermédiaires pour «faciliter» la conclusion des négociations sur l’achat de gaz algérien et le doublement du gazoduc qui relie les deux pays. Quelques jours plus tard, le gouvernement algérien annonçait l’ouverture d’une enquête, demandait à son ministre des Affaires étrangères «d’entrer en contact avec les autorités italiennes» pour mieux s’informer du dossier. Il donna également instruction au ministre de l’Energie pour que Sonatrach se constitue partie civile auprès des juridictions italiennes dans le cadre de cette affaire. On annonça aussi par voie officielle,
    que le parquet d’Alger se saisissait du problème.
    Le 2 mai 1993, le ministre algérien de la justice, dans un entretien au quotidien gouvernemental El Moudjahed, déclarait : «Nous sommes en train de recueillir les informations pour arriver à la vérité… Pour le moment, nous sommes au premier stade» ! Comme bien d’autres grandes affaires de corruption, cette enquête du côté algérien est restée lettre morte et les demandes de coopération judiciaire du parquet de Milan ne reçurent aucune réponse de la justice algérienne. Déjà dans ce premier scandale il y a 20 ans, la Saipem (chargée du doublement du gazoduc entre l’Algérie et l’Italie) plaça l’argent des pots-de-vin sur des comptes de sociétés- écrans installées
    dans des paradis fiscaux, comme le Lieschtenstein.
    Ce procès du 2 décembre 2015 à Milan risque d’être ajourné ou d’accoucher d’une souris, car depuis des mois, les juges italiens en charge de ce dossier subissent d’énormes pressions pour disculper les principaux accusés italiens et Algériens.
    Par ailleurs, le pouvoir algérien a fait part de son intention de revoir à la baisse les échanges économiques et commerciaux entre les 2 pays au cas où
    la justice transalpine s’acharnerait à poursuivre ses investigations…

    Djilali Hadjadj

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    Post L’affaire Saipem-Sonatrach devant les juges italiens

    A la une/UN PROCÈS SE TERMINE À ALGER, UN AUTRE S’OUVRE AUJOURD’HUI À MILAN
    25 Janvier 2016


    L’affaire Saipem-Sonatrach devant les juges italiens

    Le procès Saipem-Sonatrach qui devait s’ouvrir le 2 décembre dernier
    à Milan en Italie avait été renvoyé au 25 janvier 2016. Il sera
    question notamment de pots-de-vin pour un montant de 200 millions
    de dollars versés par les Italiens à des intermédiaires
    et des dirigeants algériens : Bedjaoui Farid and Co, Chakib Khelil, etc.

    Le groupe pétrolier italien ENI — tutelle de Saipem — avait été mis
    en cause dans une affaire de pots-de-vin. Pour rappel,
    le jeudi 7 février 2013, le parquet de Milan avait ouvert une enquête
    pour «corruption internationale» visant le directeur général
    du groupe pétrolier italien ENI dans le cadre d’une affaire
    de pots de- vin qui auraient été versés en Algérie.
    Toute la presse internationale, ainsi que les journaux algériens
    l’ont largement évoquée, à longueur de colonnes. Les bureaux de
    l’ENI et le domicile de son directeur général avaient été perquisitionnés.
    Pour s’adjuger huit contrats de travaux dans les projets algériens
    de gazoduc Medgaz et du gisement Menzel Ledjmet Est, évalués
    à 11 milliards de dollars (8,2 milliards d’euros), ENI et sa
    filiale d’ingénierie Saipem (détenue à hauteur de 42,93%) auraient versé
    à une société de Hong Kong, Pearl Partners Limited, appartenant elle-même
    à un intermédiaire franco-algérien, Farid Bedjaoui, neveu de Mohamed Bedjaoui,
    ancien ministre des Affaires étrangères et ancien président du
    Conseil constitutionnel, la somme de 197 millions d’euros.
    Dans un communiqué diffusé le même jour, ENI et son directeur général
    se sont dits «étrangers » aux enquêtes visant les activités
    de Saipem en Algérie. Ils rappellent que lorsque les soupçons se sont portés
    sur la société d’ingénierie fin 2012, ils ont exigé une «rupture»
    dans le management de la Saipem, traduite par la mise à l’écart des
    cadres incriminés. «L’ENI, avait conclut le communiqué, a fourni
    et fournira une coopération maximale à l’enquête.» Selon les informations
    rendues publiques par la presse italienne, et non contredites, l’enquête
    du parquet de Milan porte sur plusieurs grands contrats conclus par
    Saipem avec Sonatrach avant 2010, date de l’arrestation de son
    ancien P-DG par les autorités algériennes. Le parquet de Milan avait déjà
    ouvert en avril 2011 une enquête pour corruption présumée
    autour des activités de Saipem en Algérie.

    D. H.
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