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Discussion: Economie

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    Post Dépréciation du dinar

    Actualités/A la une Economie
    le 20 Mai 2015|15h55
    Les explications de la Banque d'AlgérieDépréciation du dinar

    La Banque d'Algérie "doit choisir entre réduire les importations et appauvrir les ménages ou laisser les ménages consommer comme ils le font habituellement et tant pis pour les importations".

    dinars_2604149_465x348.jpg


    La dépréciation de la monnaie nationale, depuis ces derniers mois, est due essentiellement à la baisse des prix de pétrole, a indiqué à l'APS un responsable auprès de la Banque d'Algérie, rappelant que le taux de change du dinar est soumis exclusivement au régime flottant dirigé.
    Depuis juin 2014, le dinar s'est déprécié, accentuant ses pertes face au dollar suite à la chute de prix de pétrole. Selon les chiffres de la Banque centrale, le taux de change moyen du dinar par rapport au dollar s'établissait à 93,24 DA à la fin mars 2015 contre 77,9 DA une année auparavant.
    La Banque d'Algérie ajuste le taux de change nominal du dinar de façon à ce que le taux de change réel soit à son niveau d'équilibre qui est déterminé par les fondamentaux de l'économie nationale que sont le prix de pétrole, le différentiel de l'inflation et de la productivité entre l'Algérie et ses partenaires étrangers, explique la même source. D'ailleurs, le FMI relève que la Banque d'Algérie a réussi, depuis 2003, à situer le taux de change de la monnaie nationale à son niveau d'équilibre.

    Interrogé sur la différence entre une dépréciation et une dévaluation, le même responsable explique qu'il est "insensé" de parler de dévaluation du dinar du moment que le taux de change de ce dernier est soumis au régime flottant dirigé.
    Autrement dit, le régime flottant dirigé ne peut "cohabiter" avec la dévaluation.

    "Il y a confusion de concepts. Dans un régime de change flottant, il s'agit de l'appréciation ou de la dépréciation d'une monnaie. Il ne peut être opéré une dévaluation ou une réévaluation que dans un régime à taux fixe", affirme-t-il. Qui plus est, poursuit-il, il n'est pas dans l'intérêt de l'Etat de procéder à une dévaluation du dinar du fait qu'une telle opération aurait alourdi les dépenses publiques et accentué l'inflation importée.

    Une dévaluation du dinar aurait engendré, selon lui, une hausse des prix de produits de première nécessité importés, qui sont soutenus par l'Etat tels les céréales et le lait, et donc une "explosion" de la facture des subventions. "La Banque d'Algérie cherche l'équilibre entre deux objectifs contradictoires: Freiner les importations et préserver le pouvoir d'achat des citoyens", souligne la même source qui relève la difficulté de cet arbitrage pour la Banque centrale.

    La Banque d'Algérie "doit choisir entre réduire les importations et appauvrir les ménages ou laisser les ménages consommer comme ils le font habituellement et tant pis pour les importations", note-t-il.

    Pour lui, la dépréciation est le résultat des conditions économiques du pays, caractérisées par une baisse drastique des cours de pétrole qui est le déterminant le plus important dans l'établissement de la valeur de la monnaie nationale: "Lorsque le prix de pétrole chute, il faut s'attendre à ce que le dinar se déprécie".

    En outre, explique-t-il, les banques centrales, de par le monde, recourent à la dévaluation de leur monnaie dans le but de rendre leurs exportations moins chères et, donc, plus attractives. "Or, l'Algérie, qui n'exporte que des hydrocarbures, n'est pas dans ce cas de figure. Pour dévaluer, il faut en tirer profit comme celui d'encourager les exportations, mais nous n'exportons presque rien en dehors des hydrocarbures", précise-t-il.

    APS

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    Post Vimpelcom désigne Ghada Gebara à la tête de Djezzy

    Actualités/A la une Economie
    Le 15.06.15 | 16h58 | mis à jour le 15.06.15 | 18h38


    Vimpelcom désigne Ghada Gebara à la tête de Djezzy


    Le groupe Vimpelcom vient d’annoncer la nomination de Ghada Gebara au poste de Directeur Général (CEO) de l’opérateur de téléphonie mobile Optimum Telecom Algérie (OTA),
    qui commercialise la marque Djezzy.


    ghada-ph_2605060_465x348.jpg

    La nouvelle DG, de nationalité française, travaillera en étroite collaboration avec Vincenzo Nesci qui occupe le poste de PDG Orascom Telecom Holding (OTH) et président exécutif Djezzy, selon un communiqué de Vimpelcom rendu public aujourd’hui lundi.

    Jean Yves Charlier, le Directeur Général de Vimpelcom espère que la nomination de Ghada Gebara, grace à son expérience et sa connaissance du secteur vont permettre de booster les "opérations en Algérie en stimulant la croissance et l'amélioration" de la performance de Djezzy.

    Avant de rejoindre Djezzy, Ghada Gebara était PDG de l'opérateur mobile irakien, Korek Telecom, depuis Août 2011 et PDG de Digicel en Haïti de 2005 à 2007,
    selon un communiqué rendu public aujourd’hui lundi.


    L’opérateur Djezzy est détenu à hauteur de 51 % par l’Etat algérien
    contre 49 % pour le russo-norvégien Vimpelcom.


    Dernière modification par zadhand ; 15/06/2015 à 19h16. Motif: Vimpelcom désigne Ghada Gebara à la tête de Djezzy
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    Post La dévaluation du dinar pèse sur votre porte-monnaie

    Actualités/A la une Economie
    Le 19.06.15 | 10h00
    La dévaluation du dinar pèse sur votre porte-monnaie



    Contrairement aux assurances du gouvernement, les prix se sont envolés

    La valeur du dinar ne cesse de baisser sur les marchés des changes internationaux. Avec la conjoncture économique actuelle dans le pays, suite à la baisse des prix du baril sur les marchés pétroliers, les responsables de la Banque d’Algérie n’ont pas trouvé, apparemment, d’autres solutions que de «dévaluer le dinar».


    L’impact de cette manipulation monétaire se répercute directement sur les citoyens, car selon le président de l’Association de protection des consommateurs, Mustapha Zebdi, «chaque dépréciation de la monnaie a un impact négatif direct sur le pouvoir d’achat, surtout quand il s’agit de produits importés. Nous avons constaté, ces dernières années, qu’il y a eu une importante fluctuation des prix pour certains produits importés et même des produits nationaux et dont la majorité de la matière première est importée.
    Le consommateur est le seul à payer cette dépréciation, car c’est une rente de plus pour le Trésor public, et pour l’opérateur économique, il ajoute la différence sur le prix, c’est pour ça que nous avons adhéré fortement à l’initiative du ministère du Commerce pour pousser les gens à consommer algérien». Selon l’expert financier Lyes Kerrar, «le prix du baril du pétrole a baissé de 40%, ce qui signifie une baisse de 40% des rentes en devise dans les caisses de l’Etat.
    L’exportation des hydrocarbures est la seule rente en devise pour notre pays, et en terme de monnaie, il est relativement logique que la Banque d’Algérie dévalue le dinar. C’est une manière aussi de baisser les importations, car les produits reviennent chers au consommateur et automatiquement la demande va baisser. Ainsi, les Algériens seront obligés de consommer le produit local». Une flambée des prix a éventuellement été constatée sur les produits importés, surtout avec le début du mois de Ramadhan. L’économiste Mourad Ouchichi affirme : «Cette manœuvre du gouvernement est bénéfique pour les producteurs locaux
    qui exportent leurs produits vers l’étranger.

    Impacts
    C’est aussi un moyen pour le gouvernement d’assumer les déficits des entreprises publiques. Mais ce qui est négatif dans cette manœuvre, c’est l’inflation des prix sur les marchés qui vont directement se répercuter sur la bourse du citoyen. Le pouvoir d’achat va automatiquement baisser.» Les prix des produits alimentaires, notamment les fruits et légumes, ont atteint des niveaux bien hauts.
    «Les prix de certains produits ont doublé ces dernières semaines, il est vrai que lors de chaque mois de Ramadhan, on ressent cette augmentation, mais cette fois-ci, les prix ont dépassé toutes les lignes rouges, même les produits ne se vendent pas comme avant», se plaint ce commerçant. C’est l’un des impacts directs de la dépréciation du dinar : réduire la demande sur le marché afin de réduire aussi les importations et consommer le produit local.
    Pour l’économiste Lyes Kerar, «encourager la production locale, c’est une bonne chose, mais ce n’est pas toujours évident, car, aujourd’hui, pour qu’un industriel puisse avoir toutes les autorisations pour se lancer dans la production, il lui faut faire face à la lenteur de l’administration, il faut prendre ce problème au sérieux et faciliter aux industriels la tâches afin de pouvoir produire localement». En attendant de voir de combien notre monnaie va être dévalué, les producteurs locaux ont une chance en or pour se lancer dans l’exportation de leurs produits, surtout avec les accords passés par l’Algérie avec les pays de l’Afrique, à condition de produire de la qualité pour faire face à la concurrence.


    Bouzid Ichalalene
    Dernière modification par zadhand ; 20/06/2015 à 00h30. Motif: La dévaluation du dinar pèse sur votre porte-monnaie
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    Post Limitation des importations, crédit à la consommation et solvabilité financière exte

    Actualités/A la une Economie
    Le 20.06.15

    Limitation des importations, crédit à la consommation et solvabilité financière externe


    Par Farouk Nemouchi, universitaire

    L’éclatement de la bulle pétrolière depuis janvier 2014 a mis, une fois de plus, à nu la grande vulnérabilité de l’économie nationale. Après avoir été excédentaire durant plus d’une décennie, le solde global de la balance des paiements enregistre un déficit en 2014 et les prévisions laissent présager un scénario qui menace la solvabilité financière externe de l’Algérie mesurée par le niveau de ses réserves de change.

    Pour ne pas avoir tiré les leçons de la crise de 1986 et du choc pétrolier intervenu en 2009, le pays s’apprête à entrer à nouveau dans une zone de turbulences en raison d’un basculement d’une situation de capacité de financement à un état de besoin de financement. Si le nombre de mois d’importations couvert par les réserves de change devient à inférieur à un trimestre, le risque de cessation de paiement et le recours à l’endettement extérieur sont des éventualités plus que probables. Pour faire face à cette crise, le gouvernement a pris deux types de mesures : la réduction des importations à travers le système de contingentement, d’une part, et l’introduction du crédit à la consommation, d’autre part. Pour apprécier la pertinence et l’efficacité de cette démarche, il convient de s’interroger sur son opportunité par rapport au contexte réel de l’économie nationale. Ignorant les nombreux signaux d’alerte sur la survenue d’un effondrement du marché pétrolier depuis au moins cinq ans, le gouvernement a poursuivi l’application d’une politique budgétaire expansionniste.
    Cette politique a favorisé une croissance économique tirée principalement par la consommation des ménages et la consommation publique. Ces deux composantes du produit intérieur brut représentaient 53,86% en 2013. Les commandes de l’Etat en relation avec les projets d’infrastructures ont fortement affecté le poste importations de services dont le montant a dépassé en moyenne les 11 milliards de dollars par an sur la période 2009-2014.
    Le volume important de cette facture payée en devises est la conséquence d’un recours abusif aux firmes étrangères dans le domaine de l’étude, du conseil, de l’engineering et de la réalisation. En l’absence d’une production nationale de biens et services, les importations se sont imposées comme la seule voie pour la satisfaction de la demande intérieure. Au lieu de saisir l’occasion offerte par la hausse de la demande pour construire un modèle économique de substitution à l’importation, les responsables algériens ont choisi la solution de la substitution des importations aux produits locaux.
    Cette alternative a été rendue possible grâce à une libéralisation commerciale induite par l’adhésion de l’Algérie à l’article VIII des statuts du FMI et la signature des accords d’association avec l’Union européenne (UE). La politique d’ouverture économique vers l’extérieur est une nécessité imposée par la mondialisation économique. Cependant, dans le cas de l’Algérie, cette ouverture est intervenue dans le contexte d’une économie de rente et mono-exportatrice. Elle a produit des effets dévastateurs qui peuvent empirer si le processus d’adhésion au sein de l’OMC se concrétise.
    Force est de constater que la politique économique fondée sur la dépense publique a détérioré la balance courante et a aggravé l’insertion passive de l’économie nationale dans l’économie mondiale. Elle a également montré les limites d’une libéralisation commerciale qui n’a pas produit des retombées positives sur la croissance économique.
    Le déficit de la balance des transactions courantes qui constitue le principal poste de la balance des paiements est le premier facteur responsable de la diminution des réserves de change. Le deuxième poste susceptible d’améliorer le solde global de la balance de paiement et d’influer positivement sur les réserves de change est le compte financier.
    Ce dernier enregistre les flux financiers, notamment sous forme d’investissements directs étrangers entre un pays et le reste du monde. En Algérie, le compte financier témoigne de la grande faiblesse des flux de capitaux en provenance de l’étranger et dévoile la déconnection de l’économie algérienne vis-à-vis du système financier international. Si l’on excepte le secteur des hydrocarbures, la politique d’attractivité des investissements directs étrangers n’a jamais été un objectif de stratégie économique nationale. En fixant la part de participation d’un investisseur étranger dans une société de droit algérien à 49%, le gouvernement érige un obstacle supplémentaire à l’afflux de capitaux étrangers.
    Le motif avancé pour justifier l’adoption de la règle dite 51/49 vise à garantir la souveraineté économique du pays. Cette explication est légitime si l’objectif recherché est la protection des richesses non reproductibles comme le pétrole et le gaz car elles sont la propriété des générations présentes et futures.
    Elle se justifie également si elle s’applique aux investissements de portefeuille car ces derniers peuvent conduire à une instabilité financière.
    En revanche l’élargissement de la règle 51/49 aux firmes étrangères qui sont disposées à investir dans les activités de production de biens et services est un paradoxe. Les afflux de capitaux étrangers sous forme d’investissements directs sont les bienvenus lorsqu’ils stimulent la production nationale, diminuent le chômage, développent le potentiel technologique et diversifient les exportations. Cette catégorie d’investissements contribue aussi à la hausse du solde global de la balance des paiements et par conséquent celle des réserves de change.
    Dans la plupart des pays, des politiques sont mises en place pour attirer les capitaux étrangers : c’est le cas de la Chine communiste qui est devenue la première destination des investissements directs étrangers (IDE) dans le monde et des pays émergents.
    Le gouvernement algérien semble avoir une autre opinion sur la question et il serait intéressant de savoir si celle-ci est fondée objectivement. Les partisans de la règle 51/49 doivent faire la démonstration de son efficacité économique à travers une évaluation basée sur des critères quantifiables.
    S’il s’avère que cette mesure a entraîné une augmentation de la valeur ajoutée des entreprises et donc celle du PIB, le niveau de l’emploi, diversifié la production, consolidé la solvabilité externe, les citoyens ne peuvent que souscrire à une démarche inspirée réellement par un élan de patriotisme économique. Si en revanche elle a porté préjudice à l’économie du pays, alors la règle 51/49 demeure un slogan vide de sens et repose sur des présupposés idéologiques qui nuisent à la souveraineté économique. Sur le plan financier, elle prive le pays de la possibilité de compenser même partiellement le déficit de la balance des transactions courantes et de maintenir ses réserves de change à un niveau acceptable. Depuis son entrée en application en 2009, les IDE ont baissé de 3,47 milliards de dollars en 2010 à 1,96 milliards de dollars en 2013 alors que les revenus transférés principalement sous forme de dividendes ont augmenté de 5,891 milliards dollars à 7,995(1) milliards de dollars. Sur le plan économique la règle 51/49 suppose que les entreprises algériennes possèdent les atouts qui leur permettent de jouer les premiers rôles en tant qu’actionnaires majoritaires et ont les capacités de s'intégrer dans un système productif qui repose de plus en plus sur le processus de la chaîne mondiale de valeur.
    Une autre disposition juridique plus énigmatique que la règle 51/49 est le règlement n° 14-04 du 29 septembre 2014 adopté par la Banque d’Algérie et qui autorise le transfert de capitaux au titre de l’investissement à l’étranger par les opérateurs économiques de droit algérien. Cette décision laisse entendre que nos entreprises connaissent une forte croissance et éprouvent le besoin de se développer à l’échelle internationale alors qu’en réalité la grande majorité d’entre elles sont de faible taille et ne parviennent pas à dépasser le stade de la propriété familiale. Sur le plan financier, ce règlement légalise la sortie de capitaux et consacre une libéralisation partielle du compte financier dans un sens qui a pour effet de réduire les réserves de change. Comment peut-on défendre la souveraineté économique nationale lorsqu’on introduit des mécanismes juridiques qui créent des obstacles aux rentrées de capitaux et encouragent leur sortie ?
    L’attachement à cette souveraineté doit se traduire par des décisions qui préservent la solvabilité externe de l’Algérie et lui évitent la dépendance à l’égard des institutions et des marchés financiers internationaux. Il s'agit notamment de lutter contre les pratiques qui encouragent les sorties illicites de capitaux, principalement par le truchement de la facturation commerciale frauduleuse. Les transferts illicites cumulés entre 2003 et 2012 sont estimés à 15,753 milliards de dollars(2).
    La deuxième mesure phare prise par le gouvernement pour faire face aux déséquilibres financiers externes est l’introduction du crédit à la consommation en faveur des biens et services produits localement. L’objectif déclaré est la promotion de la production nationale et donc la réduction des importations. Le crédit à la consommation est-il la réponse appropriée pour stopper le déclin du secteur industriel qui représente moins de 5% du PIB en 2013 ? Historiquement cette technique de financement des ménages a été introduite pour soutenir la demande. Elle a été inaugurée par les entreprises et les grandes enseignes de la distribution aux Etats-Unis ; ensuite les banques ont contribué à sa généralisation. Le crédit à la consommation est donc une technique de financement des ménages pour acquérir des biens durables et un moyen qui permet aux entreprises d’écouler leur production. Ainsi le crédit à la consommation ne précède pas la production mais l’accompagne. L’économie algérienne n’est pas confrontée à un problème de mévente de la production des entreprises nationales ou d’insuffisance de la demande.
    La faiblesse réside du côté de l’offre qui demeure rigide en raison de multiples obstacles. Les entreprises doivent investir et pour cela elles ont besoin de crédits d’investissement. Cependant l'augmentation des investissements et la recherche des financements à travers une plus grande intervention des banques ne sont pas une condition suffisante pour le développement de l'industrie manufacturière. Le développement financier ne garantit pas la croissance économique si la volonté de modifier en profondeur l’environnement institutionnel et de promouvoir une économie de production n’est pas réelle.
    Si les entreprises nationales sont éligibles au crédit à la consommation quel que soit leur taux d’intégration, les investissements vont s’orienter vers les segments à faible valeur ajoutée. Ainsi au lieu de financer la production nationale, le financement de la consommation profitera davantage aux fournisseurs étrangers de matières premières et autres intrants nécessaires à la production. Enfin il n’est pas certain que les ménages vont adopter massivement ce type de financement pour acquérir des équipements. Leur épargne est déjà affectée par les remboursements liés au crédit immobilier et par la perte de pouvoir d’achat. Il y a risque de surendettement et il faut prendre des mesures pour y faire face. La Banque d’Algérie peut d’ores et déjà contraindre les banques à communiquer aux emprunteurs le taux effectif global qui reflète le coût réel du crédit et publier le taux excessif prévu par la réglementation. La limitation des importations et le crédit à la consommation relèvent d’une gestion d’ordre administratif et technique alors que les déséquilibres macro-financiers qui affectent l’économie algérienne exigent des solutions durables à travers la mise en œuvre de politiques structurelles. La préservation de la solvabilité externe du pays passe par le lancement de réformes audacieuses qui visent en premier lieu à accroître la satisfaction de la demande intérieure, ensuite conquérir les marchés extérieurs. La réalisation de ces objectifs stratégiques peut s’appuyer sur les investissements étrangers qui apportent des ressources financières et le savoir technologique. Les entreprises ont surtout besoin d'un climat des affaires propice à la création de richesses pour augmenter l’offre de biens et services. L’objectif ultime de ce changement est la remise en cause d’un système rentier qui a produit des mœurs et des comportements contradictoires avec le développement économique et le progrès social. Il est encore possible de surmonter la crise, mais si les réformes sont renvoyées une nouvelle fois aux calendes grecques, elles seront imposées et enfantées dans la douleur comme cela a été le cas avec la crise pétrolière de 1986.
    F. N.

    (1) Banque d’Algérie, rapport annuel 2013.
    (2) Global financial integrity, Illicit Financial Flows from Developing countries : 2003-2012.

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    Post L’Europe se tourne vers l’Algérie pour échapper à la Russie

    Actualités/A la une Economie
    le 24.06.15 | 15h32 | mis à jour le 24.06.15 | 17h04


    Gaz
    L’Europe se tourne vers l’Algérie pour échapper à la Russie


    L’Europe compte augmenter ses importations en gaz algérien pour réduire sa dépendance à la Russie, sur fond du conflit en Ukraine. Les négociations entre un représentant de l’UE et des responsables de Sonatrach ont commencé en mai dernier à Alger.

    medgaz_2605388_465x348.jpg
    MEDGAZ traverse la Méditerranée sur une longueur d'environ 200 km à une profondeur atteigant 2160 mètres.


    Les ministres de l’Energie de trois pays européens, Portugal, Espagne et France vont se réunir mardi prochain à Paris. Ils devront finaliser un plan visant à augmenter les importations en gaz naturel algérien pour réduire le poids de la Russie sur le marché européen de l’énergie, a rapporté le Financial Times.

    Le gaz algérien sera acheminé de l’Espagne vers la France via le gazoduc MidCat qui traverse les Pyrénées. « Les tensions avec la Russie poussent les décideurs européens à diversifier leurs approvisionnements. L'augmentation des flux de gaz à travers les Pyrénées aiderait à libérer le potentiel de l'Algérie qui possède les 10e plus grandes réserves de gaz au monde », indique le journal londonien.

    L’Algérie est reliée à l’Europe par deux gazoducs, Galsi avec l’Italie et Medgaz avec l’Espagne. Le nouveau plan européen a été négocié par Miguel Arias Canete, le commissaire à l'énergie de l'UE, qui a séjourné à Alger durant le mois de mai dernier. Miguel Arias Canete considère que les européens peuvent convaincre Sonatrach de « s’ouvrir davantage » à l’investissement étranger, notamment, en ce qui concerne les parts des étrangers dans l’amont (exploration et production).

    Les Européens attendent également de Sonatrach de renoncer aux contrats à long terme et d’accepter les prix fixés au niveau des centres d'échange de gaz européens, En contre partie, l’Algérie aura droit à une « part intéressante » sur le marché d'Europe occidentale, selon la même source.

    L’Algérie a exporté environ 25 milliards de M3 de gaz (bcm) par pipeline en 2013, soit moins de la moitie de sa capacité estimée à 54 milliards M3. La même année, l’Algérie a exporté 46,7 milliards de M3 de gaz naturel dont environs 45 % vers l’Italie et 25 % vers l’Espagne.

    Malgré l’importance de ses réserves en gaz, l’Algérie constitue une « source d’inquiétude » pour les responsables européens. La question de la succession au président Bouteflika est entourée « d’incertitudes », note le
    Financial Times.



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    Post Importations_Le problème de véhicules

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    le 02.07.15 | 15h47
    Importations
    Le problème de véhicules bloqués réglé prochainement


    Le problème de véhicules bloqués dans certains ports, suite à la mise en oeuvre du cahier des charges des concessionnaires automobiles, connaîtra une issue dans les prochains jours, a affirmé jeudi
    à l'APS le ministre de l'Industrie et des mines, Abdessalam Bouchouareb.



    "Il ne s'agit pas de véhicules bloqués (au niveau des ports). Il y a, plutôt, une procédure qui a été mise en place pour les libérer (à). Tout cela va connaître une issue dans les prochains jours",
    a-t-il souligné en marge d'une séance des questions orales du Conseil de la nation.

    Le ministre a tenu à préciser que cette situation concernait un infime nombre de véhicules commandés avant le 15 avril (date de lÆentrée en vigueur du nouveau cahier des charges) et dont le paiement a été effectué par une lettre
    de crédit mais surtout par des remises documentaires (remdoc).

    "Pour chaque moyen de paiement, nous allons adopter un mécanisme
    pour finaliser la procédure dÆimportation et libérer ces véhicules", a ajouté M. Bouchouareb.

    Il s'agit également des véhicules commandés par les pouvoirs publics dans le cadre des marchés publics, selon le ministre qui explique cette situation par la "période de transition" nécessaire pour la mise en oeuvre totale de la nouvelle réglementation régissant l'importation des véhicules neufs. "Il reste un nombre insignifiant par rapport à l'ampleur du volume des importations qui sont en cours de règlement", a-t-il affirmé.
    Le nombre des véhicules actuellement bloqués est estimé à 4.000 unités
    qui sont actuellement au port de Jijel, selon des sources du ministère de l'industrie.

    Par ailleurs, M. Bouchouareb a fait savoir que son département ministériel se penche, actuellement, avec d'autres ministères dont celui du commerce, sur les mécanismes de mise en oeuvre des licences d'importation des véhicules, précisant que ces importations ont été plafonnées à 400.000 unités par an, tel qu'avancé par le ministère du Commerce.
    Par ailleurs, dans sa réponse à la séance des questions orales en plénière du Conseil de la nation, le ministre a fait part de projets industriels dans les wilayas du Sud du pays.
    Il a cité la réalisation d'une nouvelle usine de fabrication de verre dans la wilaya dÆAdrar avec une capacité de 150.000 tonnes/an dans le cadre d'un partenariat public/privé et étranger,
    ainsi que la réalisation dÆune nouvelle cimenterie avec une capacité de 1,5 million de tonne/an.

    Dans le même sens, M. Bouchouareb a fait savoir que des études étaient en cours
    pour des usines de fabrication de verre dans les wilayas de Tamnrasset et d'Illizi.


    APS




    Dernière modification par zadhand ; 02/07/2015 à 23h13. Motif: Importations_Le problème de véhicules
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    Post 19 milliards de dollars épuisés en trois mois

    Actualités/A la une Economie
    le 15.07.15 | 10h00
    Baisse brutale des réserves de change

    19 milliards de dollars épuisés en trois mois

    Les réserves officielles de change, or non compris, ont plongé de plus de 19 milliards de dollars durant seulement le premier trimestre 2015, tandis que les décaissements du Fonds de régulation des recettes ont atteint l’équivalent de plus de 6 milliards de dollars, selon les données publiées lundi par la Banque d’Algérie.

    19 milliards de dollars épuisés en trois mois.jpg


    Baisse des exportations des hydrocarbures en valeur et en volume, transferts de dividendes et autres produits de cession, et appréciation du dollar face à l’euro, autant de facteurs ayant pesé sur les réserves officielles de change, ainsi que sur les équilibres budgétaires. La dernière note de conjoncture de la Banque d’Algérie sur les tendances monétaires et financières, durant le premier trimestre 2015, est plus qu’inquiétante.

    Au-delà des déficits que l’on sait se creuser à mesure que les revenus à l’export baissent, ce sont les réserves accumulées qui fondent plus vite que l’on imagine. C’est ainsi que les réserves de change sont passées de 178,938 milliards de dollars à fin décembre 2014, à 159,918 milliards de dollars à fin mars 2015, soit une baisse de 19,02 milliards de dollars. Un chiffre qui inquiète d’autant que si cette tendance à la baisse se maintient, le risque de consommer près de la moitié des réserves d’ici la fin de l’année se dessine. Il est clair que la baisse des revenus pétroliers pèse lourdement sur la situation.

    L’Algérie a en effet perdu la moitié de ses revenus issus de l’exportation des hydrocarbures durant les trois premiers mois de l’année, lesquels ne se sont établis qu’à 8,7 milliards de dollars seulement. Il est évident que la baisse des cours du brut aura entraîné cette contre-performance. Selon la Banque d’Algérie, «le prix moyen du baril de pétrole est passé de 109,55 dollars/baril au premier trimestre 2014 à 75,38 dollars/baril au dernier trimestre 2014 (100,23 dollars en 2014), puis à seulement 54,31 dollars/baril au cours du premier trimestre de l’année en cours». Cependant, la situation des marchés n’est pas la seule à peser sur les exportations qui baissent également en volume.
    Recul de 9% des volumes exportés
    L’autorité monétaire évoque ainsi une contraction de 8,99% des volumes exportés durant le premier trimestre 2015, par rapport à la même période de 2014. La note de conjoncture qui évoque aussi une légère hausse des exportations hors hydrocarbures, précise que celles-ci demeurent structurellement faibles.
    De même que la baisse des importations, qui n’a été que de 8,4%, et ce, grâce notamment au déclin des importations de véhicules de tourisme et de poudre de lait, ne compense que très faiblement la forte chute des revenus hydrocarbures.
    Il en résulte un creusement du déficit de la balance commerciale qui a atteint 4,2 milliards de dollars en trois mois. La baisse des exportations et des importations peut toutefois révéler un effet positif et insoupçonné, celui de leur impact sur la balance des services. La Banque d’Algérie évoque ainsi une stagnation du déficit de la balance des services, lequel n’a augmenté que de 40 millions de dollars pour atteindre 1,97 milliards de dollars.

    Les transferts des dividendes des entreprises étrangères, des associés de Sonatrach notamment, aggravent un peu plus la situation, ceci d’autant plus que la Banque d’Algérie évoque l’effet de «transferts de dividendes cumulés».Tout autant d’éléments qui influent sur le déficit du compte courant lequel se creuse pour atteindre 7,78 milliards de dollars.
    A cela s’ajoute l’effet des opérations effectuées sur le compte capital et des opérations financières, qui enregistrent un déficit de 2,94 milliards de dollars, induit par le transfert de «2,34 milliards de dollars au titre d’une opération de cession, par des non-résidents, de parts du capital d’une entreprise», note la Banque d’Algérie. Difficile dans ce contexte de ne pas faire le lien avec l’opération de rachat des actif de Djezzy par le FNI auprès de Vimpelcom, maison mère de l’opérateur de téléphonie mobile.
    Le poids de l’opération Djezzy
    Il en résulte donc un déficit global de la balance des paiements de 10,72 milliards de dollars. Un déficit qui ne justifie pas à lui seul le déclin de plus de 19 milliards de dollars des réserves de change. A ce sujet, l’autorité monétaire évoque un «effet de valorisation négatif». Autrement dit, cela concerné les fluctuations sur le marché international des changes qui a enregistré une forte appréciation du dollar face aux autres monnaies, et qui induit une réduction de la valeur des réserves de change libellées en euros et autres devises constituant le panier des réserves de change.
    A propos du taux de change justement, la Banque d’Algérie, qui note une dépréciation de 11% du taux de change du dinar face au billet vert, souligne que du point de vue du taux de change effectif réel, celui-ci demeure apprécié par rapport à son niveau d’équilibre. Autrement dit, le dinar demeure surévalué.
    Le spectre de l’endettement
    Sur le plan budgétaire, la note de conjoncture évoque un recul de 28,2% de la fiscalité pétrolière ayant induit une baisse de la capacité du Trésor dans un contexte de creusement du déficit budgétaire. Elle précise que «les ressources du Fonds de régulation des recettes ont été largement entamées pour couvrir le déficit budgétaire qui s’est élargi au premier trimestre 2015», de même qu’elle précise que la capacité de financement du Trésor s’est contractée de 571,6 milliards passant de 4488,1 milliards de dinars à fin décembre 2014 à seulement 3916,5 milliards de dinars à fin mars 2015.

    Roumadi Melissa


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    Post Le pétrole sous les 49 dollars

    Actualités/A la une Economie_Nouvelle dégringolade des cours
    le 09.08.15

    Le pétrole sous les 49 dollars


    Les réserves de brut et de produits pétroliers restent à des niveaux bien trop élevés
    alors qu’elles devraient au contraire s’appauvrir à cette période
    de l’année sur fond d’augmentation de la demande.

    Le pétrole sous les 49 dollars.jpg
    Après s’être maintenu au-dessus de 50 dollars pendant quelques jours,
    le prix du brent a poursuivi cette semaine sa baisse s’installant sous les 49 dollars



    La déprime du marché pétrolier semble s’installer dans la durée au vu de la dégringolade des prix qui persistent cette semaine, entraînant, depuis jeudi, le baril de brent sous les 49 dollars, sur la place de cotation du pétrole algérien à Londres. Hier vers 16h30 (heure algérienne), le baril de brent a baissé à 48,64 dollars, un seuil jamais atteint depuis six mois, penchant dangereusement vers la cotation des 40 dollars prédite par nombre d’analystes pour les mois à venir.
    Les mauvaises nouvelles semblent ainsi pas près de s’éloigner, compromettant sérieusement les objectifs de résistance fixés par les pays producteurs, tels que l’Algérie qui a ficelé un nouveau budget plus modeste, mais qui risque malheureusement de ne pas être suffisant pour faire face à la baisse drastique des revenus des hydrocarbures
    se profilant à l’horizon cette année et même l’année prochaine.

    Après s’être maintenu au-dessus de 50 dollars pendant quelques jours, le prix du baril de brent a poursuivi cette semaine sa baisse, s’installant sous les 49 dollars depuis la séance de cotation de jeudi au cours de laquelle il a atteint, pour la première fois, son plus bas niveau en six mois. Le même constat a été fait pour le baril de light sweet crude (WTI), qui est tombé jeudi vers 14h30 (heure algérienne) sur le New York Mercantile Exchange (Nymex) à son minimum en quatre mois et demi,
    à 44,20 dollars avant de remonter légèrement hier en cours de séance.

    Les experts du marché estiment que les fluctuations actuelles peuvent annoncer une déprime durable du fait de l’excès de l’offre d’or noir sur les marchés alimentés à 40% par l’OPEP qui refuse, sous la houlette des pays du Golfe, d’agir sur les quotas de ses membres afin de contraindre les producteurs de schiste américain à suspendre leurs investissements. Une stratégie qui ne semble pas payante et qui de plus met les économies les plus fragiles des pays producteurs sous une pression insoutenable. «Tout espoir d’un retournement de situation concernant l’inébranlable surabondance de l’offre a été écorché par l’annonce de l’Arabie Saoudite qui cherche à renflouer ses finances en émettant 27 milliards de dollars de dette souveraine», soulignent des analystes.
    L’Arabie Saoudite a considérablement augmenté sa production ces derniers mois, tout en réduisant ses prix de vente, notamment vers l’Asie, afin de conserver ses parts de marché et en gagner de nouvelles, ce qui pèse sur les finances du pays. «L’Arabie Saoudite n’a pas augmenté ses prix pour les acheteurs chinois autant que prévu, ce qui a été interprété par beaucoup comme un signe de son intention de protéger ses récents gains de parts de marché dans la région», expliquent les analystes.
    Et le retour des exportations iraniennes, une fois les sanctions économiques contre Téhéran levées, devraient être majoritairement responsables de l’augmentation de la production du cartel en 2016, souligne BNP Paribas dans une analyse. «Dans le contexte de la politique actuelle de l’Opep, nous pensons que le cartel va augmenter sa production en 2016, ce qui contribuera à la progression des réserves mondiales déjà élevées et ralentira le rythme de la reprise des prix», notent encore les analystes de BNP Paribas. La récente augmentation de l’offre de l’Opep a été emmenée par une hausse de la production
    de l’Arabie Saoudite et de l’Irak, les deux plus gros producteurs de l’Organisation.

    Par ailleurs, la baisse des stocks de brut aux Etats-Unis, rapportée mercredi par le département américain de l’Energie (DoE), n’a été d’aucune aide pour les cours qui ne cessent de baisser depuis juin 2014 ; car les stocks de produits pétroliers ont progressé, notent plusieurs analystes. Lors de la semaine achevée le 31 juillet, les réserves commerciales de brut ont décliné de 4,4 millions de barils, tandis que les stocks d’essence et de produits pétroliers ont respectivement augmenté de 800 000 et 700 000 barils.
    Un déclin des réserves américaines est généralement bien accueilli par les marchés car il reflète la bonne santé de la demande des Etats-Unis, le plus gros consommateur de pétrole au monde. Mais «le marché est inquiet du fait que les niveaux des réserves pourraient augmenter substantiellement en automne-hiver, lorsque la demande ralentira»,
    expliquent les analystes de la Société Générale cités par l’AFP.

    L’offre d’essence augmente, en effet, en ce moment plus que la demande, et ce, même si cette dernière reste au-dessus de la moyenne sur cinq ans et devrait demeurer ferme, car la saison des grands déplacements estivaux bat son plein, à cause de l’augmentation des cadences des raffineries aux Etats-Unis. Les réserves de brut et de produits pétroliers restent à des niveaux bien trop élevés alors qu’elles devraient au contraire s’appauvrir à cette période de l’année, sur fond d’augmentation de la demande.

    Zhor Hadjam


    Dernière modification par zadhand ; 09/08/2015 à 00h05. Motif: Le pétrole sous les 49 dollars
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    Post Nouvelles amendes contres les « mauvais » employeurs

    Actualités/A la une Economie/(LFC 2015)
    27 Juillet 2015|18h20

    Nouvelles amendes contres les « mauvais » employeurs

    De nouvelles mesures modifiant et complétant la loi de 1990, relative aux relations de travail,
    ont été introduites par la Loi de finances complémentaire 2015 (LFC 2015) publiée au journal officiel no 40.


    Le texte recadre la relation entre l'employeur et l'employé ainsi que l'affiliation
    de ce dernier à la sécurité sociale. Ainsi, la LFC 2015 note qu'hormis les cas
    d'un contrat d'apprentissage établi conformément à la législation en vigueur,
    tout recrutement d'un jeune travailleur n'ayant pas atteint l'âge prévu par la loi,
    est puni d'une amende de 10.000 DA à 20.000 DA.

    En outre, tout employeur qui rémunère un travailleur à un salaire inférieur
    au salaire national minimum garanti (SNMG) ou au salaire fixé par
    la convention ou l'accord collectif de travail, est puni
    d'une amende de 10.000 DA à 20.000 DA multipliée
    par autant de fois qu'il y a d'infractions.
    En cas de récidive, la peine est de 20.000 DA à 50.000 DA
    multipliée par autant de fois qu'il y a de travailleurs concernés.

    Pour ce qui est des conditions d'emploi des travailleurs étrangers,
    il est stipulé que sera puni d’une amende de 10.000 DA à 20.000 DA
    par infraction constatée, tout contrevenant aux dispositions de la loi de juillet 1981
    relative aux conditions d'emploi des travailleurs étrangers qui occuperait
    un travailleur étranger, soumis à l’obligation
    du permis de travail ou de lÆautorisation de travail temporaire.

    Par ailleurs, tout employeur qui n'a pas procédé à l'affiliation à
    la sécurité sociale, dans les délais prévus par la loi,
    des travailleurs qu'il emploie, est passible
    d'une amende de 100.000 DA à 500.000 DA par travailleur
    non affilié. Il encourre également une peine d'emprisonnement
    de deux (2) à vingt quatre mois (24).

    Toutefois, ces dispositions ne s'appliquent pas à l'employeur qui procède,
    dans un délai de soixante (60) jours, à compter de la date de publication
    de la présente loi, à l'affiliation de l'ensemble des travailleurs non déclarés
    qu'il emploie. Cette affiliation ouvre droit à l'exonération des majorations
    et pénalités de retard dès versement de l'intégralité des cotisations principales dues.

    L'article 60 de la présente loi stipule que toute personne active occupée,
    non assujettie à la sécurité sociale, peut s'affilier volontairement
    à la sécurité sociale auprès du régime des salariés pour
    le bénéfice des prestations en nature de l'assurance maladie et maternité,
    moyennant le versement mensuel d'une cotisation
    à sa charge au taux fixé à 12%, assise
    sur une assiette dont le montant est égal au SNMG.

    Toute déclaration d'assujettissement à la sécurité sociale intervenant conformément
    aux dispositions du présent article, ouvre droit à la personne concernée
    à un rachat de cotisation de retraite au titre de la période transitoire
    citée ci-dessus, précédant cette déclaration.

    Le rachat de cotisation de retraite prévue par le présent article est
    à la charge du bénéficiaire, souligne encore la LFC.

    APS






    Dernière modification par zadhand ; 27/07/2015 à 21h43. Motif: Nouvelles amendes contres les « mauvais » employeurs
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    Post Hausse de 12% de la consommation interne en gaz

    Actualités/A la une Economie/Selon les chiffres de British Petroleum
    05 Août 2015|10h00

    Hausse de 12% de la consommation interne en gaz



    L’accélération de la croissance de la demande interne en produits énergétiques
    est en passe de poser de réels problèmes à la gestion du secteur.

    Hausse de 12% de la consommation interne en gaz.jpg

    La consommation interne impose non seulement de nouveaux défis aux entreprises de production
    qui concèdent de gros investissements pour couvrir des besoins sans cesse croissants,
    mais elle grève les volumes d’hydrocarbures exportables.

    Les chiffres publiés par la revue statistique annuelle du groupe pétrolier britannique British Petroleum induisent
    d’ailleurs un constat : malgré les résultats de l’amont algérien, qui s’est illustré par petite une hausse
    de la production de pétrole et de gaz, la consommation, en gaz notamment, augmente encore plus vite.

    Dans ce sens, BP précise que la consommation globale d’énergie primaire en Algérie a augmenté de 8,4%,
    passant de 48 millions de tonnes équivalent pétrole (tep) à 52 millions de tep entre 2013 et 2014.

    Une consommation a boostée par l’incroyable demande en gaz naturel, laquelle a augmenté de plus de 12%
    pour atteindre 33,7 millions de tep, tandis que la consommation de produits pétroliers a augmenté de 1,6%,
    atteignant les 18 millions de tep. En contrepartie, la production de pétrole n’a progressé que de 1,8%
    durant la même période, passant de 64,8 millions de tonnes équivalent pétrole à 66 millions de tep,
    tandis que la production de gaz naturel a progressé de 2,2 % pour atteindre les 75 millions de tep.

    Le poids de consommation interne et de la faible demande en gaz, notamment en Europe, se reflètent d’ailleurs
    sur le niveau des exportations gazières de l’Algérie qui ont baissé de 6,6% en 2014.
    Les expéditions de gaz algérienpar gazoduc ont décliné, passant de 28,8 milliards de mètres cubes
    en 2013 à 23,5 milliards de mètres cubes en 2014, essentiellement vers l’Espagne et l’Italie.

    L’Algérie peine aussi à compenser le manque à gagner sur le marché européen en se redirigeant, grâce au GNL,
    vers d’autres marchés, notamment asiatiques. Les exportations de GNL, qui on légèrement augmenté, n’ont été
    que de 17,3 milliards de mètres cubes en 2014, contre 14,9 milliards de mètres cubes en 2013,
    dirigées principalement vers les marchés français, turc et, dans une moindre mesure, britannique et asiatique.

    Quant au marché américain, celui-ci a été fermé au gaz algérien depuis la révolution des schistes.
    L’année 2014 a également été marquée par la baisse des prix du pétrole, mais aussi ceux du gaz
    sur les trois marchés régionaux, mais avec une baisse plus marquée en Europe.

    Autant de facteurs qui ne risquent pas d’améliorer le niveau des recettes issues de l’exportation d’hydrocarbures
    et qui posent avec acuité la problématique de la consommation interne et donc de la politique des subventions.
    Rappelons que l’Algérie détient 0,7% des réserves mondiales prouvées en pétrole et 2,4% des réserves mondiales en gaz.


    Roumadi Melissa



    Dernière modification par zadhand ; 05/08/2015 à 23h49. Motif: Hausse de 12% de la consommation interne en gaz
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