Affichage des résultats 1 à 10 sur 52

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    169

    Post Mystérieuse disparition d’une jeune fille à Guelma

    A la une Actualité_Disparition
    le 19.11.15 | 14h51

    Mystérieuse disparition d’une jeune fille à Guelma

    La famille Gribou de Belkheir, commune située à quelques encablures
    à l’est du chef lieu de la wilaya de Guelma, est sous le choc
    depuis la mystérieuse disparition de leur fille Chaïma.

    Gribou Chaïma, disparue depuis le 05 novembre.jpg

    « La disparation de ma fille remonte au jeudi 05 novembre en cours »,
    a déclaré, hier, à El Watan le père de cette jeune fille et d’ajouter
    « Malade, elle est sortie du domicile familiale vers 9 heures du matin
    pour faire une injection à la polyclinique du quartier.
    Mais elle n’a plus donné signe de vie.

    Selon des témoins oculaires, une personne l’a frappé au visage.
    Elle a perdu connaissance ce qui a facilité d’engouffrer ma fille
    dans un véhicule pour une destination inconnue ».
    Et de conclure : « Depuis cette date nous vivons au rythme des fausses alertes moribondes ».

    A titre informatif, la jeune Chaïma lors de son « kidnapping » portait une djellaba marron,
    un foulard noir et une paire de ballerines, tient à signaler le père.

    Pour ce qui est de l’enquête, un avis de recherche a été bien évidemment lancé
    par la sûreté de daïra de Belkheir, mais reste à ce jour infructueux.

    Karim Dadci
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. #2
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    169

    Post Tentative d’enlèvement d’une fillette à Bouira

    A la une Actualité_ Tentative d’enlèvement
    24 Novembre 2015|15h02
    Tentative d’enlèvement d’une fillette à Bouira

    Une fillette âgée de 5 ans, solarisée à l’école primaire Ben Badis,
    a été victime, hier lundi, d’une tentative d’enlèvement, à la commune
    de Raouraoua, à 35km à l’ouest du chef-lieu de wilaya de Bouira,
    avons-nous appris de sources locales.

    Les faits se sont produits vers 11h, à proximité du l’école primaire
    quand à la sortie des classes, des individus dont deux femmes,
    à bord d’un véhicule touristique ont tenté d’emmener en force la fille.

    Ses cris ont prévenu des passants qui sont intervenus,
    obligeant les kidnappeurs à abandonner la victime.

    Contacté par Elwatan.com, le père de la victime, qui se trouvait en
    compagnie de sa fille au siège de la brigade de gendarmerie de Raouraoua,
    dans le cadre de l’enquête, a confirmé, que deux femmes figurent parmi
    cette bande de criminels. « C’est grâce à l’intervention de quelques jeunes
    de passage que ces criminels ont relâché ma fille », dira-t-il.

    Les services de sécurité ont enclenché une enquête pour l’arrestation
    des auteurs de cette tentative de kidnapping, fort heureusement déjouée.

    Amar Fedjkhi
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  3. #3
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    169

    Post Les auteurs présumés d’un viol sur une mineure arrêtés à Biskra

    A la une Actualité_Enlèvement
    le 07.12.15 | 18h23

    Les auteurs présumés d’un viol sur une mineure arrêtés à Biskra

    Six (6) individus impliqués dans l’enlèvement et le viol d’une jeune fille
    de moins de 18 ans ont été arrêtés lundi à Biskra,
    ont indiqué les services de la sûreté de wilaya.

    La jeune fille, résidant à Biskra, avait disparu dimanche (hier), conduisant
    sa mère, inquiète du retard de sa fille dont le téléphone était éteint,
    à alerter les services de police qui ont réussi, après enquête, à retrouver
    la victime et à appréhender ses ravisseurs présumés, a-t-on indiqué de même source.

    L’arrestation a été opérée dans une maison abandonnée où les ravisseurs présumés
    avaient emmené de force la jeune fille avant de lui faire subir des sévices sexuels
    confirmés par un médecin légiste, a-t-on indiqué. Cependant que la victime
    a pu regagner son domicile, les six individus ont été présentés devant le tribunal
    de la ville qui a ordonné la mise sous mandat de dépôt de 5 d’entre eux
    et signifié un citation directe à comparaître au 6ème, selon la même source.

    Cette affaire n’a pas manqué de susciter une vive inquiétude à Tolga où
    un écolier de 6 ans répondant au nom de Mouataz Telli, élève de première année
    primaire à l’école Choukri-Mohamed de cette ville située à 36 km à l’ouest de Biskra
    n’a plus donné signe de vie depuis lundi en milieu de journée.

    Le petit Mouataz n’est pas rentré à son domicile après la fin des cours à 10 h 30
    comme il le fait chaque jour, a indiqué à l’APS le père de l’enfant,
    Mabrouk Telli, en proie à une indicible angoisse.

    Cette disparition, signalée aux services de sécurité, a suscité beaucoup d’émotion
    et de solidarité dans les rangs des habitants de la ville de Tolga où
    des centaines de personnes, échaudés par le viol d’une jeune fille de Biskra,
    participent aux recherches avec l’espoir de retrouver
    le petit écolier sain et sauf, a-t-on constaté vers 17 h 30.

    APS
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  4. #4
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    169

    Post Le petit Mouataz retrouvé sain et sauf

    A la une Actualité_Biskra
    le 09.12.15 | 17h21

    Le petit Mouataz retrouvé sain et sauf

    Le petit Mouataz Telli, retrouvé sain et sauf il y a deux jours près de
    la gare routière de Tolga, a été séquestré durant une partie de la journée
    de lundi par un couple dans un appartement, a indiqué mercredi
    le procureur de la République près le tribunal de Tolga (Biskra).

    L’enfant âgé de 6 ans, résidant à Tolga, était séquestré par ce couple qui
    avait exigé de sa famille le paiement d’une rançon de 20 millions de dinars
    contre sa libération, menaçant de le tuer en cas de refus,
    a précisé le procureur de la République dans un point de presse.

    Il a expliqué que le resserrement de l’étau autour du couple au moyen,
    notamment, du blocage des issues de la ville, a contraint les ravisseurs
    à relâcher le petit Mouataz, lundi soir vers 18 heures
    près de la gare routière où il a été retrouvé.

    Exploitant les informations fournies par l’enfant en présence de son tuteur
    légal, en l’occurrence son père, un mandat a été établi pour la perquisition
    du domicile où l’écolier avait été séquestré, permettant l’arrestation,
    "en présence du procureur" des deux auteurs présumés,
    a également indiqué le conférencier.

    Les services de la police judiciaire poursuivent l’enquête pour déterminer
    les tenants et aboutissants de cette affaire, a encore fait savoir le procureur
    de la République, avant de révéler que la femme du couple en question
    est "une proche" de la famille de Mouataz.

    Il a également rappelé que l’article 293 bis du code pénal prévoit que
    quiconque, par violence, fraude ou tout autre moyen, enlève une personne
    mineure pour demander une rançon,
    est puni de la réclusion criminelle à perpétuité.

    APS
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  5. #5
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    169

    Post La fillette enlevée à Ouled Mimoun retrouvée

    A la une/Actualité_Enlèvement à Tlemcen
    le 19.03.16 | 16h56


    La fillette enlevée à Ouled Mimoun retrouvée

    La fillette enlevée de son domicile à hai Graba dans la localité d’Ouled Mimoun,
    mercredi passé, par une bande munie d’armes blanches, a été retrouvée, ce vendredi, aux environs de 15 h,
    par les éléments de la PJ d’Ouled Mimoun, à proximité d’une mosquée à Ben Badis, dans la wilaya de Sidi Bel Abbes.
    Suite aux révélations spontanées de la petite fille qui a raconté que c’était sa mère qui l’avait déposée
    auprès de la mosquée, les enquêteurs soupçonne un coup monté de la maman.
    A noter que les personnes interpellées auparavant et suspectées d’être
    à l’origine de cet enlèvement ont été libérées.
    OEB
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  6. #6
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    169

    Post Badreddine,13 ans, disparu depuis 22 jours

    A LA UNE_Disparition
    le 20.05.16|10h00
    Badreddine,13 ans, disparu depuis 22 jours

    Badreddine, 13 ans, écolier à Aïn Bessam (Bouira),
    n’a pas donné signe de vie depuis 22 jours.
    Sa famille ignore s’il a disparu ou a été kidnappé.



    En Algérie, aucune semaine ne passe sans qu’une disparition ou un enlèvement
    d’enfants ne soient signalés dans l’une des régions du territoire national.
    Le dernier cas est celui de Badreddine Lamouri, 13 ans, un écolier originaire de
    Aïn Bessam, à 20 km à l’est de Bouira, porté disparu depuis le 30 avril dernier.
    En ville, ses portraits sont sur tous les murs et toutes les voitures.
    Son père, Mohamed, 45 ans, rencontré dans la maison des grands-parents au
    centre-ville, reste sceptique, car la famille n’est, pour l’instant, sur aucune piste.
    «Nous ignorons s’il s’agit d’un kidnapping ou d’une disparition», dit amèrement
    Mohamed. Au salon comme sur le balcon de la maison des parents de Mohamed,
    deux banderoles sont brandies, sur lesquelles on peut lire : «Reviens Badreddine.
    Nous t’attendons tous avec impatience.» Les Lamouri, des vendeurs de chaussures,
    ne se quittent plus depuis 22 jours.Ici, Mohamed, ses frères, leurs enfants et
    la grand-mère Fatima, 67 ans, sont quotidiennement réunis pour avoir les dernières
    nouvelles. «Mon fils est un brillant élève. Il a eu 14 de moyenne lors du dernier trimestre.
    Je gagne assez bien ma vie. Il ne manquait de rien», avoue Mohamed, qui ne quitte pas
    des yeux les photos de son enfant Badreddine. Fatima, la grand-mère, témoigne
    «Il a dormi dans ma chambre. Il m’a demandé de le réveiller à 7h15, car il avait cour ce jour-là.»
    Casquette
    C’était un samedi, jour qui coïncidait avec la finale de la coupe d’Algérie, qui a vu le club préféré
    de Badreddine, le MCA, battre le NA Hussein Dey au stade du 5 Juillet, à Alger.
    Vêtu d’un survêtement rouge et noir, Badreddine quitte la maison, comme chaque samedi,
    vers l’institut des langues, à 600 m de chez lui, où il avait un cours d’une heure de
    langue anglaise. Il était 8h. «Son enseignant n’est arrivé qu’une demi-heure plus tard»,
    raconte Mohamed. Pendant ce temps, les élèves l’attendaient sur le quai.
    Selon Mohamed, qui reprend les déclarations d’un des camarades de son fils, Badreddine
    «avait dit à ses camarades qu’il allait s’acheter quelque chose à manger». Le même élève
    avoue l’avoir aperçu, quelques minutes plus tard, sur la place du centre-ville, à 10 mètres de
    l’institut, en compagnie d’un jeune qui avait, selon ses descriptions, «17 ans, portant une
    chaîne, une gourmette et une casquette rouge et bleue». «Les élèves ne le connaissent pas.
    Même les services de la police n’ont pas réussi à dresser son portrait, témoigne le père.
    Le cours a eu lieu, mais sans Badreddine qui a été porté absent.» Un autre témoignage livré
    par le propriétaire d’une pizzeria non loin du magasin de l’oncle de Badreddine brouille
    les pistes construites jusque-là par sa famille. Son père explique que Badreddine avait
    l’habitude de s’y rendre chaque samedi après son cours pour aider son oncle en premier lieu
    et déjeuner avec lui avant d’entamer ses cours de l’après-midi à la maison de jeunes
    (juste en face du magasin de l’oncle).
    Pizzeria
    «Le propriétaire de la pizzeria nous a avoué qu’il l’avait aperçu avec deux autres enfants.
    Son témoignage n’est pas assez fort, car les vêtements de mon fils décrits par la personne
    en question ne correspondent pas à ceux portés ce jour-là par Badreddine», assure Mohamed.
    Puis, un troisième témoignage. Selon la famille, Badreddine aurait joint par téléphone,
    à deux reprises, son cousin Raïd, 15 ans, élève dans le même CEM que Badreddine.
    Dans un premier temps, pour lui demander de le «rejoindre au cours d’anglais», puis, vers
    10h, pour l’inviter à «l’accompagner au stade du 5 Juillet afin d’assister à la finale de
    la coupe d’Algérie». Selon son père, son téléphone était éteint définitivement vers 10h05,
    et Raïd était la dernière personne à avoir parlé avec lui. Il est 18h et aucun signe de Badreddine.
    «Mon fils rentre toujours tôt», assure Mohamed. Ce n’est qu’après cette heure que la famille
    décide de signaler sa disparition auprès de la sûreté de la daïra de Aïn Bessam.
    Depuis, toute la région est mobilisée afin de le retrouver, en vain. «Nous avons cherché à
    Aïn Bessam, dans tous les garages et les magasins fermés, dans les wilayas limitrophes,
    comme M’sila et même à Alger. Ses photos sont placardées partout à Bab El Oued, mais nous
    n’avons toujours aucun signe à ce jour», explique Ali, l’oncle de Badreddine. Le 5 mai, jour de
    la célébration de la victoire du Mouloudia à Alger par les supporters et les joueurs, beaucoup
    d’habitants de Aïn Bessam ont fait le déplacement dans l’espoir de le retrouver dans la capitale, en vain.
    En ville, tout le monde interpelle Mohamed pour s’informer. A l’affût du moindre indice, Mohamed a
    tout le temps le regard fixé sur les portraits de son fils qu’il voit partout. Impossible pour lui d’éviter
    le regard innocent de Badreddine. Pas loin de la gare routière, Mohamed rencontre Bessaâd,
    un retraité du secteur de l’enseignement. En septembre 2003, le fils de cet ancien enseignant
    avait fugué de peur de montrer son bulletin de notes à son père.La famille croyait l’avoir perdu,
    car il n’est revenu que 12 jours plus tard. «Mon fils est allé voir un match de football à Sétif,
    pris des photos à Aïn El Fouara, puis je ne sais pas pourquoi il avait choisi de s’installer à M’sila.
    Nous avons vraiment perdu espoir, car on pensait qu’il était dehors en plein hiver, se souvient
    l’enseignant. Un jour, quelqu’un m’a appelé de M’sila et m’a informé que mon fils se trouvait en toute
    sécurité chez lui. Je l’ai enfin récupéré, et depuis nos deux familles sont devenues proches.
    D’ailleurs, on se rend visite mutuellement.»
    Badro
    A la maison, Fatima dit «perdre ses repères». Pour elle, «l’ambiance n’est plus la même».
    Son père précise que Badreddine «n’a jamais voyagé tout seul». «Comment pouvait-il alors avoir
    l’idée d’aller au stade ?» s’interroge-t-il. «Badreddine ne peut pas penser à la fugue, affirme
    la grand-mère. Il n’avait pas d’argent sur lui.» A la maison, ses frères et sœurs, tous réunis,
    âgés de 1 à 10 ans, crient le nom de «Badro».Dans cette ambiance tendue, la mère de Badreddine
    reste, elle, discrète. Encore sous le choc, elle se contente de dire qu’elle garde encore «l’espoir de
    le voir revenir et animer la maison comme il le faisait avant». «Seul Dieu sait où il est.
    Nous demandons sa clémence et son aide», espère-t-elle. Jointe par téléphone, la chargée de
    communication de la sûreté de wilaya de Bouira confie à El Watan Week-end que «la sûreté de
    la daïra de Aïn Bessam, ainsi que le pôle judiciaire de la wilaya travaillent conjointement afin de
    faire la lumière sur cette affaire». La famille garde espoir : «Cet événement a bouleversé nos vies.
    Nous n’arrivons plus à travailler. Nous sommes perdus.»

    Annaba : Kidnapping et viol d’un enfant vendredi dernier

    Les ravisseurs de l’enfant de 7 ans, kidnappé dans la nuit du vendredi dernier au quartier
    de la Colonne au centre-ville de Annaba, ont été placés sous mandat de dépôt par le juge
    d’instruction, le lendemain de l’incident.Connus pour être des dealers et d’une mauvaise réputation,
    ces derniers, qui ont procédé au kidnapping, au ligotage puis au viol de cet enfant, avant qu’ils ne
    soient arrêtés par les services de la police, seront poursuivis pour «kidnapping, séquestration et
    viol collectif d’un enfant».Il s’agit de 4 frères, dont trois ont été interpellés. Le quatrième,
    lui, reste encore en fuite, selon les services de sécurité de Annaba.

    Meziane Abane
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  7. #7
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    169

    Post Condamnés à la prison pour viol collectif sur mineur

    Condamnés à la prison pour viol collectif sur mineur
    Oran
    jeudi 26 mai 2016 à 14:36

    M. Abdelkader, commerçant de 36 ans, Kh. Ahmed, vendeur de vêtements de 31 ans,
    et N. Dahou, transporteur clandestin de 29 ans, ont été condamnés à 7 ans de prison
    pour viol avec violence sur mineur, B. Mohamed, lycéen de 17 ans.


    Le procès qui s’est tenu ce mardi au tribunal criminel d’Oran a révélé l’un des aspects
    les plus glauques de la société algérienne : celui de l’égarement d’une certaine partie de
    la jeunesse algérienne, analphabète ou de faible instruction, en perte de repères et prise
    dans les griffes de différentes drogues. Selon les faits rapportés par l’arrêt de renvoi,
    la genèse de l’affaire remonte à la journée du jeudi 18 décembre 2014 dans le quartier
    très fréquenté de Akid Lotfi. L’un des gardiens autoproclamés, en l’occurrence B. Mohamed,
    jeune lycéen, s’approche d’une des quelques voitures garées dans “sa zone de gardiennage”
    pour demander le percevoir le droit de stationnement. Les occupants de la Skoda Fabia,
    quatre trentenaires, un peu taquins, un peu provocateurs mais pas menaçants refusent de payer.

    L’un d’eux descend du véhicule et invite Mohamed à se joindre à eux. “Je ne sais pas ce qui m’a
    pris, je suis monté dans la voiture. Ca a été la plus grosse erreur de ma vie”, se souvient-il à la barre.
    Une fois à bord du véhicule, l’adolescent se rend rapidement compte que les quatre occupants de
    la voiture sont en état d’ébriété avancée et semblent même avoir consommé de la drogue.
    Peu à peu gagné par la peur, il demande qu’on le laisse descendre mais ses “nouvelles connaissances”
    refusent et le chauffeur démarre. L’adolescent se rend compte que la voiture prend la direction de
    la corniche oranaise et, quelque temps plus, elle se gare à Cap Falcon, devant un cabanon désert.
    Selon ses déclarations -qu’il a maintenues tout au long de l’enquête et de l’instruction
    les quatre hommes l’ont séquestré dans le cabanon pour attenter à sa pudeur à de multiples reprises.
    “On m’a ramené dans mon quartier aux environs de 3 heures du matin”, a-t-il conclu devant le tribunal
    en soutenant le regard de ses “violeurs”, qui l’observaient depuis le box des accusés. Mais pendant
    le trajet qui les ramenait de Cap Falcon à Oran, deux de ses agresseurs échangèrent avec lui leurs
    numéros de téléphone. Et ce sont ces numéros qui permettront à la police de retrouver leur trace
    quand, le lendemain matin, la victime et son père allèrent déposer plainte à la 9e sûreté urbaine.
    Durant l’instruction, les trois accusés M. Abdelkader, Kh. Ahmed et N. Dahou
    (le quatrième n’a pas été identifié) diront tout et son contraire. Ils nieront les faits puis en reconnaîtront
    une partie avant de se rétracter et de rejeter toutes les accusations.Seul Kh. Ahmed avouera avoir eu
    des relations intimes « mais consenties » avec la victime et sans menace avec arme blanche. Abdelkader
    et Dahou nieront tous les faits qui leurs sont reprochés et clameront leur innocence. Le représentant
    du ministère public a évoqué l’ampleur du phénomène des kidnappings et des viols dans la société
    algérienne avant d’affirmer que les accusations portées contre les trois inculpés sont fondées.
    Pour cela, le magistrat requis huit années de prison. Dans leurs plaidoiries, les différents avocats
    de la défense ont tenté de décrédibiliser la victime et jeter le doute sur sa version des faits.
    Tous plaidèrent l’acquittement à l’exception de l’avocate de KH. Ahmed qui a demandé
    la requalification des chefs d’accusation en atteinte à la pudeur.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  8. #8
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    169

    Post La faille

    A LA UNE ACTUALITÉ_Enlèvement d’enfants
    le 27.05.16 |10h00

    La faille

    L’enfant de Aïn Bessem disparu n’a toujours pas été retrouvé.
    A Illizi et Annaba, des familles ont été endeuillées ces derniers jours
    par la disparition de leurs enfants et les violences qu’ils ont subies.
    Point, aujourd’hui, sur le projet «Alerte enlèvement et disparition»
    qui est en phase de finalisation au ministère de la Justice.
    El Watan Week-end détaille le projet et relève certaines
    failles dans la prévention de l’enfance.



    «Lundi, en compagnie d’amis et de proches, nous sommes partis
    chercher du côté de Sidi Rached à Tipasa. Quelqu’un croyait avoir
    vu mon fils. Une fois sur place, c’est vrai que la ressemblance était
    frappante, mais ce n’était pas mon fils. Mardi, nous sommes ensuite
    allés à Boumerdès suite à l’appel d’une personne, mais nous n’avons
    rien trouvé.Je n’ai toujours pas de nouvelles de Badreddine depuis
    maintenant 29 jours.» Mohamed de Aïn Bessem est un père triste,
    inquiet, en pleurs mais surtout désemparé. Son fils de 13 ans a disparu
    depuis maintenant près d’un mois. Il a «l’impression» que les services
    de sécurité, à savoir les gendarmes, ne «bougent pas».

    «Ils viennent régulièrement pour poser des questions et repartent.
    Sans plus.» Même si la procédure a probablement un sens pour les
    gendarmes, Mohamed n’y croit plus. De toutes les manières, il n’est pas
    trop assuré, dit-il. Sur le terrain, il est seul, si ce n’est quelques amis et
    voisins qui l’accompagnent à la recherche de son enfant. Pour lui,
    c’est un drame que les «autorités n’arrivent pas à comprendre». A Annaba,
    le 14 mai dernier, un enfant de 7 ans enlevé pendant quelques heures a été
    retrouvé traumatisé après un viol collectif.
    Il y a deux mois, une jeune fille de
    16 ans a aussi été kidnappée et violée par un groupe, puis remise à une autre
    bande, pour être finalement retrouvée à Alger après avoir été enlevée à Tipasa.
    Depuis déjà trois ans, le projet «Alerte enlèvement et disparition» a été lancé
    par plusieurs intervenants. On apprend au ministère de la Justice que ce projet
    est «presque finalisé». Selon le schéma, la première étape commencera par les
    services de sécurité alertés via leur numéro vert et le site internet des gendarmes,
    et ce, dans le cadre de la pré-plainte.
    Puis, c’est le procureur, toujours selon
    le même schéma, qui est informé, ensuite vient l’étape de rassembler les renseignements et mettre en place un plan de recherche et l’installation de la
    cellule de crise, ratissage de la zone et mise en place des barrages de police
    et de gendarmes. Toutes ces étapes sont validées par tous le secteurs concernés, apprend-on auprès du ministère de la Justice. Entre-temps, les spécialistes
    repèrent les failles qui font que les enfants disparaissent encore pour
    être violentés et parfois tués.

    Coordination
    Premièrement, mieux s’orienter sur les vraies solutions. L’Algérie s’oriente dans
    la mauvaise direction. Pour Abderrahmane Arrar, président de l’association Nada,
    c’est une autre solution qu’il faut adopter maintenant. «L’urgence est de traiter les causes des enlèvements et des dépassements sur les enfants
    les déliquescences et la violence au sein de la société.

    Aujourd’hui, nous sommes en train de traiter les conséquences de la violence,
    c’est-à-dire les enlèvement et les viols.» Mostapha Khiati, de la Forem, évoque
    en effet un malaise social. «Il faut, dit-il, réfléchir à la sécurisation de la population. Celle-ci doit être sécurisée en adhérant aux mesures déployées par les services
    de sécurité.»
    Deuxièmement, lancer le plan Alerte enlèvement. M. Arrar évoque l’urgence de cette solution en réflexion depuis quelques années déjà, mais toujours
    en stand-by et Khiati explique : «Il apparaît utile de mettre en place rapidement
    un plan alerte enlèvement, lequel a montré son efficacité ailleurs même s’il est relativement contraignant.» L’avocat Belkessem Naït Salah veut que ce plan Alerte
    soit élargi aux enfants violentés. Dans le même sillage, le président de la Forem
    attribue un rôle important aux médias. «Les médias pourraient également jouer
    un rôle important, surtout en évitant de choquer la population et d’augmenter son angoisse en traitant convenablement le sujet.
    Pour faciliter le travail des médias,
    les services de sécurité devraient à chaque enlèvement ou problème à impact
    social créer une cellule de crise qui serait en contact permanent avec les médias
    pour justement éviter les dérapages.» Troisièmement, le travail doit être
    impérativement complémentaire entre les différents intervenants. Il faut simplement
    une action multidisciplinaire. Il y a désormais lieu de coordonner les efforts.
    «Chaque acteur doit jouer son rôle, c’est pour cela que la communication entre
    tous les acteurs est indispensable», explique encore M. Khitai.
    Belkessem Naït Salah soulève la problématique du «manque de coordination».

    C’est là que la faille existe pour lui. «La coopération entre les différents intervenants
    en cas d’enlèvement ou disparition d’enfant est inexistante aujourd’hui», affirme-t-il avant d’expliquer que la solution est surtout de se mettre à plat pour réévaluer la méthode d’intervention. L’avocat est convaincu qu’il ne s’agit pas seulement du
    travail des services de sécurité, mais surtout c’est aux sociologues, psychologues
    et psychiatres que la grande mission est attribuée.

    Ambiguïté
    Quatrièmement : combler le vide juridique. Le même avocat évoque cette faille
    et Abderrahmane Arrar «se désole sur le fait que les textes d’application de
    la loi tant attendue, adoptée en juillet 2015, n’ont toujours pas vu le jour».
    Il faut, selon Naït Salah, «revenir aux journées d’études pour sensibiliser les
    différents intervenants». Selon Salah Debouz, avocat, les dispositions légales
    existantes ne fonctionnent pas. «C’est la faute du gouvernement qui ne trace pas d’objectif.
    Pas de vision. Sa politique est seulement adoptée pour qu’il s’en lave les mains et dise : ‘‘Nous avons élaboré des lois’’, vis-à-vis des institutions
    internationales. Rien n’est fait concrètement pour l’intérêt de la société. Le gouvernement travaille au service minimum», explique-t-il encore. Il part loin dans
    son analyse pour expliquer que même les lois élaborées sont faites sans aucune consultation. Pour M. Debouz, il ne s’agit pas seulement d’une «faille que nous
    pouvons réparer, mais c’est toute la machine qui est en panne et la réparation
    d’un détail ne suffira pas».
    Cinquièmement, responsabiliser chacun des intervenants.
    La méthode est simple, selon le même avocat, «il y a lieu de prendre des dispositions juridiques plus sévères, mais aussi de définir les missions de chacun et de limiter
    les responsabilités de chaque intervenant». Naït Salah exprime, dans le même
    contexte, sa colère par rapport à l’ambiguïté existant dans les textes juridiques.
    Même avis pour M. Arrar : «Le travail des services de sécurité vient après l’acte d’enlèvement ou de violence, mais c’est surtout un travail de sensibilisation et de prévention dans lequel il faut s’investir.» Sixièmement, spécialiser les services de sécurité dans les recherches d’enfants disparus.

    Précision de Belkessem Naït Salah
    «Il faut une unité spéciale et spécialisée
    dans la recherche des enfants disparus, seule censée intervenir en cas d’alerte.»
    «Elle sera, explique encore le même avocat, la seule institution habilitée à
    intervenir immédiatement. Car dans ces cas de disparition, le temps est très
    important.»De leur côté, la DGSN et la Gendarmerie nationale n’ont pas voulu communiquer sur cette question. Contactées depuis le début de la semaine,
    les deux institutions préfèrent garder le silence pour l’instant.

    Nassima Oulebsir
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  9. #9
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    169

    Post Re : Peine capitale à l’encontre de l’accusé

    Les parents de Nihal toujours sans nouvelles

    Une semaine après sa disparition
    le 29.07.16|10h00

    Il n’y a toujours pas de nouvelles de la petite Nihal Si Mohand,
    portée disparue depuis jeudi dernier à Aït Abdelouahab (Tizi Ouzou).



    Une semaine après, la famille espère la retrouver saine et sauve.
    La population se mobilise et les services de sécurité poursuivent les
    recherches. El Watan Week-end a rencontré la famille éplorée.

    Mercredi 27 juillet, sept jours se sont déjà écoulés depuis l’annonce de
    la disparition de Nihal, et les recherches se poursuivent encore.

    La région d’Aït Toudert, dans la daïra de Ouacifs, n’en revient pas encore.
    La localité, paisible d’ordinaire, nous ouvre ses portes en ces circonstances
    inhabituelles. Nous traversons le chef-lieu de Ouacifs, très animé en ce
    début de journée, avant de prendre la route qui mène vers Aït Toudert.
    A plusieurs reprises nous demandons notre chemin aux rares passants.

    A chaque fois, la même remarque : «Vous venez pour la petite fille enlevée
    la semaine dernière ? Continuez, c’est tout droit.» Certains ne manquent
    pas d’ajouter «Inch’Allah ils vont la retrouver saine et sauve.» Il faut dire
    que cet événement qui a plongé dans le désarroi et la détresse la famille de
    Nihal a également secoué toute la population locale.
    Les citoyens, choqués,
    ne parlent plus que de cela ; ils suivent régulièrement, de très près, l’évolution
    de la situation. Le fait est inédit dans la wilaya qui n’a enregistré aucun cas
    d’enlèvement d’enfant jusque-là. La région de Tizi Ouzou a connu plusieurs
    cas de kidnappings d’entrepreneurs et autres commerçants ces dernières
    années, où le phénomène a pris de l’ampleur, mais jamais aucun enfant n’a
    été ravi à ses parents.
    La maison des grands-parents maternels de Nihal, où
    a eu lieu l’enlèvement ce fatidique jeudi 21 juillet entre 11h et midi, surplombe
    le chef-lieu de la commune d’Aït Toudert. De loin, nous apercevons les
    véhicules de la Protection civile, signe que nous sommes presque arrivés.
    L’endroit, entouré d’oliviers, semble inhabité, un calme presque inquiétant y
    règne. En plus des éléments de la Protection civile, ceux de la Gendarmerie
    nationale sont en nombre important sur les lieux. On le devine au nombre de
    véhicules au bord de la route.
    On nous explique que ce dispositif n’a pas quitté
    la région depuis l’annonce de l’enlèvement de Nihal. Nous saluons quelques
    personnes assises à l’ombre, en contrebas de la chaussée, en compagnie des
    sapeurs-pompiers. Un jeune nous propose de nous mener vers la maison
    familiale. «Vous savez, nous sommes tous sous le choc. Ici, c’est un endroit
    tellement paisible...
    On n’a jamais rien vécu de pareil, on n’est pas habitués à
    ce genre de situation», nous dit-il en nous montrant le chemin de la maison.
    Quelques marches irrégulières donnent directement sur l’entrée principale de
    la petite maison qui focalise l’intérêt depuis une semaine.

    «Un homme masqué»

    Deux enfants jouent en compagnie d’un homme d’un certain âge, qui s’avère
    par la suite être le grand-père maternel de Nihal. Il nous souhaite la bienvenue
    et nous invite à entrer par une autre porte, un peu plus bas.
    La maison est pleine
    de femmes : les deux sœurs de la maman, des cousines, quelques proches.
    On nous oriente vers une pièce de l’autre côté de la cour. Les deux canapés qui
    s’y trouvent ne tardent pas à être occupés par des jeunes femmes attirées par
    notre visite.
    On demande après la maman, qui ne tarde pas à apparaître.
    Sa deuxième fille d’un an et demi dans les bras, la jeune femme, la trentaine
    prend place sur une chaise. Son regard est fuyant et ses traits tirés trahissent de
    longues nuits sans sommeil. Mais elle dit «tenir le coup». Karima Si-Mohand
    n’attend pas nos questions pour commencer à relater la triste histoire.

    Elle affirme d’emblée que «Nihal n’est pas du genre à parler ou à répondre à
    des inconnus». «Et puis, ma fille n’a pas pleuré, elle n’a pas crié, personne ne l’a entendue» dit-elle. La maman enchaîne et raconte les faits tels qu’ils se sont
    déroulés ce jeudi noir : «Nous sommes arrivés ici avec ma sœur, son mari et les
    enfants vers 11h.
    Ces derniers jouaient dehors avec les autres au moment où
    ma sœur est moi-même sommes entrées. Les bagages étaient encore dans la
    voiture et, à la maison, il n’y avait que des femmes, comme aujourd’hui. Mes
    parents sont arrivés après la disparition, même si réellement on ne peut pas situer
    les événements puisqu’on ne sait pas au juste quand cela s’est produit.
    A peine
    quinze minutes après notre arrivée, les trois enfants qui se trouvaient avec ma
    fille dehors sont venus dire que Nihal est partie.
    Dans un premier temps, on
    pensait tous qu’ils continuaient de jouer, mais Nihal ne répondait pas aux appels.
    Elle n’était dans aucun coin de la maison. C’est là que nous avons commencé à
    nous inquiéter.» La jeune femme réajuste son foulard avant de continuer
    «Les enfants m’ont dit que c’était une personne masquée qui s’était emparée de
    Nihal.
    On pense plutôt que l’homme au masque qui s’en est pris à ma fille l’a
    endormie avant de l’emmener.» «Les trois enfants témoins sont petits, à peine âgés
    de quatre ans, ils ne peuvent donc donner plus de détails sur le ravisseur. Nous ne
    savons même pas au juste s’ils étaient un ou deux à enlever ma fille», ajoute la
    jeune maman.
    «Depuis, aucune nouvelle ne nous est parvenue et nous n’avons reçu aucun contact des ravisseurs», dira la maman. Les recherches initiées par les proches
    de la famille, les voisins et autres citoyens du village quelques instants seulement
    après l’annonce de la disparition de la fillette n’ont malheureusement abouti à rien.
    «C’est comme si la terre s’était entrouverte et l’avait absorbée», s’exclame la
    grand-mère de Nihal. La maman enchaîne en disant que le non-aboutissement des recherches a décidé la famille à alerter la gendarmerie. Elle ajoute que les recherches, entamées l’après-midi du jeudi par les des éléments de sécurité, se sont étendues
    partout dans les environs, sans résultat.

    Aucune piste n’est négligée
    Nous apprendrons plus tard auprès du groupement territorial de la Gendarmerie
    nationale, à Tizi Ouzou, que la section de recherche locale a mobilisé tous ses
    éléments pour prendre en main les opérations sur le terrain. Les équipes de ce
    corps de sécurité ont passé au peigne fin la forêt environnante en utilisant des chiens renifleurs, sans succès.
    La grand-mère de Nihal, au bord des larmes, profite du
    moment où sa fille déserte la pièce, pour nous parler du chagrin de cette dernière
    «C’est très difficile et éprouvant pour elle, elle essaye d’oublier, d’avoir un moment
    de répit, puis d’un coup elle recommence à pleurer et à réclamer sa fille.

    Nous essayons tous de la soutenir, moi-même je ne la quitte pas.» La petite Nihal
    était chez sa grand-mère à Chellala et, deux jours avant sa venue au village, elle
    a rejoint sa maman à Aïn Oussera pour le départ vers Aït Toudert, le jeudi 21 juillet.
    Toute la famille devait se réunir pour prendre part à une fête, mais le sort en a voulu autrement. Le papa, commerçant, était resté à Tiaret et ne viendra au village
    qu’après la triste nouvelle.
    D’ailleurs, Mokrane Si-Mohand se limite à dire qu’il espère
    revoir au plus vite sa fille saine et sauve. L’endroit où a eu lieu l’enlèvement est situé
    en contrebas bas de la maison, sur les escaliers en ciment. Depuis le jour de la
    disparition de Nihal, la maison ne désemplit pas. On vient de partout pour exprimer
    son soutien à la famille.
    La gendarmerie en charge de l’enquête ne néglige aucune
    piste. L’éventualité d’étendre les investigations à d’autres secteurs et dans la wilaya
    où habite la famille Si-Mohand n’est d’ailleurs pas écartée. Sur la route d’Aït Toudert,
    nous croisons des véhicules portant des affiches et la photo de Nihal, appelant la population locale à la mobilisation pour retrouver la petite fille d’Ath Ouacifs dont
    le séjour de fête au village n’aura duré qu’un quart d’heure.

    Le plan d’alerte lancé
    Le ministre de la Justice et garde des Sceaux, Tayeb Louh, a affirmé hier à Alger que l’enquête menée pour retrouver la fillette Nihal Si Mohand a été élargie dans le cadre
    du plan d’alerte qui consiste à utiliser tous les moyens, y compris les médias.

    «Nous n’avons toujours pas retrouvé la petite Nihal, a indiqué M. Louh.
    Immédiatement après les faits, le parquet compétent a ouvert une enquête avec
    la police judiciaire en lançant le plan d’alerte pour une plus large investigation.
    Le procureur de la République territorialement compétent se chargera, lui,
    d’informer l’opinion publique des développements de cette affaire.»

    APS

    Tassadit Chibani
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •