Affichage des résultats 1 à 10 sur 12

Mode arborescent

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    165

    Post Conseil de la Nation & Assemblée Populaire Nationale (Algérie)

    A LA UNE/ACUALITE_La crise financière remet sur le tapis l’existence de cette institution
    25 Septembre


    Vers la suppression du Conseil de la nation ?

    Les besoins pour l’État de faire des économies rend probable la dissolution de la Chambre haute du Parlement
    qui ne fait pas l’unanimité dans la classe politique, eu égard à son caractère budgétivore et formel.

    uppression du Conseil de la nation.jpg

    Dimanche, devant les experts appelés au chevet de l’économie algérienne, Sellal avait demandé aux Algériens,
    à demi-mot, de se préparer à la cure d’austérité. Et ce n’est qu’une question de mois, à l’évidence.
    Mais le gouvernement veut donner l’exemple en s’attaquant au train de vie de l’État.
    Vraisemblablement, le mammouth sera dégraissé.
    La presse s’est déjà fait l’écho d’une instruction du Premier ministre aux entreprises publiques,
    aux administrations centrales et locales leur enjoignant de tailler à mort dans les dépenses
    sur les fournitures de bureaux, les cadeaux de fin d’année, les collations et autres faux frais.
    Mais ce ne serait là qu’un avant-goût de mesures plus spartiates visant à faire des économies plus substantielles.
    Ces futures mesures, “c’est du lourd”, nous a déclaré, sous le couvert de l’anonymat, un haut cadre de l’État à la retraite.
    Il est, selon lui, question de supprimer purement et simplement le Conseil de la nation.
    “Cette institution, née dans un contexte politique particulier, n’a plus aujourd’hui sa raison d’être,
    juge notre interlocuteur, elle est budgétivore et n’apporte rien de plus au travail législatif.”
    L’idée de rayer du paysage institutionnel le Conseil de la nation a toujours été dans l’air,
    mais la situation de crise et l’obligation de faire des économies auraient convaincu, en haut lieu,
    de la nécessité d’en finir avec un bicaméralisme de pure forme. Pour notre interlocuteur,
    “la prochaine révision de la Constitution offre l’opportunité au président de la République d’acter la mort du Sénat”,
    créé, à l’époque, par le président Zeroual, pour endiguer le risque d’une majorité islamiste
    à travers le mécanisme du tiers bloquant.
    Une question se pose néanmoins : les élections qui auront lieu en décembre prochain
    pour le renouvellement partiel du Sénat ? Pas de lien entre les deux problématiques,
    écarte notre source qui parle de “détail”. Même la Chambre basse ne serait pas
    à l’abri de la politique d’austérité. Il est question, poursuit-on, de donner un coup de rabot
    à la taille de l’APN, à travers une révision à la baisse du nombre de sièges.
    De combien ? La question n’est pas encore tranchée. Il faut rappeler que le nombre de sièges
    était, jusqu’à février 2012, de 389. C’est le président Bouteflika, en vertu d’une ordonnance prise en 2012,
    qui a porté le nombre de sièges à pourvoir à 462. La hausse du nombre de sièges à l'Assemblée nationale
    était justifiée alors par le souci de “réunir les conditions propices pour l'application
    de la nouvelle législation sur l'augmentation des chances d'accès de la femme
    à la représentation dans les Assemblées élues”.
    Des spécialistes en droit constitutionnel ont dénoncé, à l’époque, la décision,
    considérant que le nombre de députés était trop élevé, proportionnellement à des pays
    comme la France et les États-Unis. Mais, en 2012, le prix du pétrole rendait encore possible
    ce genre de fait du prince pour un pouvoir tenu par le devoir de renvoyer
    l’ascenseur aux clientèles. Les coupes budgétaires pourraient s’étendre au secteur de la diplomatie.
    Il serait en effet question de fermer certaines représentations
    dont l’utilité n’est pas avérée et d’en jumeler d’autres.
    Il y a certainement des économies à faire à ce niveau, quand on sait que
    certaines représentations diplomatiques ne sont que des planques budgétivores destinées
    au recyclage de copains. Dans le même souci de “rationaliser” les dépenses,
    de nombreuses associations dites de la société civile et qui émargent au budget de l’État,
    se verront signifier l’ordre d’aller chercher leur financement ailleurs.
    Si de telles mesures venaient vraiment à être prises, elles ne compenseraient certainement
    pas le déficit engendré par la baisse des prix du pétrole, mais au plan symbolique,
    cela constituerait un signal fort en direction des citoyens

    Dernière modification par zadhand ; 08/07/2016 à 20h27.
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •