E-paiement
le 16.06.16 | 16h33



Les explications d'Iman Houda Feraoun

La ministre des Postes et des technologies de l'information et de la communication,
Iman Houda Feraoun a indiqué jeudi que son secteur oeuvrait
à introduire la certification électronique durant l'année prochaine.



Mme Feraoun qui répondait à une question d'un membre de
l'Assemblée populaire nationale (APN) lors d'une séance plénière
présidée par Mohamed Larbi Ould Khelifa, président de l'APN,
Mme Feraoun a souligné que la mise en service de l'instance de
certification électronique "constitue un fondement du développement
de l'économie numérique".Elle a indiqué, dans ce sens, que toutes les
transactions par Internet sont à l'arrêt en Algérie en raison de l'absence
de la certification électronique, rappelant que le projet de loi relatif à
la certification électronique "sera présenté prochainement au Gouvernement".

Mme Feraoun indiqué également que son secteur travaillera avant la fin
de l'année en collaboration avec le ministère délégué chargé de l'économie
numérique (créé récemment à la faveur du remaniement ministériel),
pour lancer le paiement électronique qui permettra, a-t-elle dit, avec
la certification électronique, de relancer le commerce électronique.

La ministre a rappelé également que le paiement électronique nécessite
l'aval de la Banque d'Algérie (BA) pour autoriser le transfert monétique
via Internet.
Elle a précisé que son département aura cet aval de la BA
avant la fin de l'année en cours pour commencer les transactions relatives
aux paiement de factures et de mandats, dans un premier temps.

Elle a expliqué que la non obtention de cette autorisation par le ministère
est dû au vide juridique régissant la certification et le commerce électroniques.

Concernant le classement mondial de l'Algérie en matière de technologies
d'information et de la communication, la ministre a estimé que les critères
de ce genre de classement "sont généralement subjectifs et politiciens".

"Ce classement ne reflète pas la réalité de l'utilisation des TIC d'autant plus
que les critères de ce classement ne tiennent pas compte des aspects
géographique et démographique de l'Algérie", a-t-elle soutenu.

APS