-
Re : Rencontre Résultats Classement
Les programmes des 5e et 6e journées

Etalée sur 3 jours, la 5e journée, débutée le vendredi 12 septembre (20 heures), mettra pour la première fois à l'honneur le stade Marcel-Deflandre de La Rochelle, où se déplacera le vice-champion de France Castres.
Avant de se poursuivre le samedi 13 septembre avec deux chocs : Toulouse-Clermont (14h45) etToulon-Stade Français (20h45) ;
la rencontre opposant l'UBB à Montpellier clôturera la journée le dimanche 14 septembre (14h30).La 6e journée ouvrira le vendredi 19 septembre (20h45) par une affiche entre Brive et Toulon, qui avait souri aux Corréziens la saison passée.
Le samedi 20 septembre, le Racing-Métro 92 reçoit Toulouse (14h45), tandis que Montpellier scellera les débats de cette 6e levée face au Stade Français (20h45).
-
Re : Rencontre Résultats Classement
All Blacks, quel grand écart !
En humiliant les Wallabies, 51-20, six essais à deux, à Auckland, au terme d'un match spectaculaire, les Néo-Zélandais de Richie McCaw, auteur d'un doublé, gravent un nouvel écart record entre les deux nations et conservent la Bledisloe Cup.

Le centre néo-zélandais Conrad Smith échappe à la défense des Wallabies et libére le jeu, samedi, à Auckland. (Reuters)
Le match
Vexé par le match nul encaissé à Sydney, qui a mis fin à une série de succès (17) qui pouvait devenir historique en cas de nouvelle victoire, le staff kiwi avait annoncé du jeu, «une orgie de jeu», et leurs joueurs, revanchards, ont tenu promesse. Dans la brume électrique qui enrobait l’Eden Park à guichets fermés, les All Blacks n’ont pas attendu pour attaquer. Et sans discontinuer.
Les Australiens, rapidement submergés, ont tenu un peu moins d’une demi-heure. Réduits à quatorze après l’expulsion temporaire de leur deuxième-ligne Simmons (22e) pour faute sur un ballon porté kiwi, ils ont encaissé un essai de pénalité sur mêlée enfoncée (28e), avant que Savea ne traverse le terrain (31e) pour porter le score à 23-6 à la pause.
La seconde période fut quasiment un cavalier seul néo-zélandais, Richie McCaw - sanctionné d’un carton jaune d’entrée (13e), c’est à noter - inscrivant un doublé (55e, 59e) pour se racheter. Les All Blacks menaient 44-6 à l’heure de jeu. Une réaction d’orgueil permettait aux Australiens de marquer coup sur coup par Folau (62e) et Hooper (65e) pour revenir au score à 44-20. Mais les Néo-Zélandais voulaient absolument enfoncer le dernier clou et Luatua (80e) s’évadait à la sirène derrière un ruck pour plonger sous les poteaux !
Avec ce 51-20, nouvel écart record entre les deux nations, les All Blacks donnent la mesure de leur talent. Ils sont seuls sur le toit du monde depuis leur titre mondial, conquis sur cette même pelouse de l’Eden Park, en 2011, au détriment de la France.
Le joueur
Aaron Cruden n’a pas seulement inscrit vingt-et un points, il a surtout dynamisé le jeu des Néo-Zélandais à la façon du meilleur Dan Carter (blessé), qu’il remplace en ce début de Four Nations. L’ouvreur néo-zélandais n’a loupé qu’un but (23e) mais aucune passe. On l’a vu surtout contre-attaquer depuis ses 22 m sur un turn-over, feinter deux défenseurs et servir son ailier Julian Savea pour son 24e essai (31e) en autant de tests.
Le chiffre
Après le nul de Sydney et cette victoire à Auckland, les All Blacks, même s’ils sont battus lors du troisième test, conservent la Bledisloe Cup, le règlement obligeant le challenger à remporter, lors de la série, un test de plus que le défendeur. Cela fait maintenant douze saisons, donc, que les Néo-Zélandais détiennent ce trophée qui récompense le vainqueur de la série annuelle de trois tests disputée face à leur voisins australiens, coupe offerte en 1932 par Lord Bledisloe, gouverneur-général de la Nouvelle-Zélande.
-
Re : Rencontre Résultats Classement
Toulouse soigne sa copie

Très poussif pour sa première le week-end dernier contre Oyonnax, le Stade Toulousain s’est montré plus séduisant, vendredi soir, devant Castres (35-6) lors du match d’ouverture de la 2e journée du Top 14.
Plus qu’un derby, Toulouse-Castres, vendredi soir, c’était un match de revanchards.
Deux équipes qui, malgré des fortunes diverses le week-end dernier en ouverture du Top 14 victoire pour les Toulousains, défaite pour les Castrais, avaient à cœur de faire mieux. La pluie tombée sur la région toulousaine n’était pas propice à ce que ce véritable choc entre deux prétendants au Bouclier de Brennus soit le théâtre de moult envolées.
Et pourtant, le spectacle fut au rendez-vous sur la pelouse gorgée d’eau du stade Ernest-Wallon grâce, essentiellement, aux joueurs locaux.Passés tout près de la correctionnelle le week-end dernier devant Oyonnax(20-19), les hommes de Guy Novès, lequel avait décidé d’injecter du sang frais dans ses rangs (Fritz, Médard, Flynn…), ont rendu une copie bien plus propre contre les finalistes du dernier Championnat de France.
Dominateurs en conquête, les Toulousains ont très vite posé leur emprise sur la partie. Et après avoir pris le score grâce à la botte de Toby Flood, auquel Rory Kockott, titularisé cette fois-ci, a répondu, le Stade Toulousain a inscrit le premier de ses quatre essais, suite à un joli mouvement collectif conclu entre les poteaux par Gaël Fickou (10-3, 23e). Il s’en fallait de peu, quelques minutes plus tard, pour que les Rouge et Noir n’assomment les Castrais mais, pour un très léger en-avant de passe au préalable, Huget voyait son essai refusé.
Deux essais en cinq minutes
Si bien qu’à la pause le CO était encore dans les clous, à un essai transformé des Toulousains (13-6, 40e).
Mais les premières minutes du second acte allaient être fatales aux partenaires de Rémi Talès. En l’espace de cinq minutes, Toulouse, par l’intermédiaire de Jean-Marc Doussain (44e) et Maxime Médard (48e), sur une magnifique inspiration au pied de…Doussain, finissaient derrière les poteaux castrais (25-6).
Les coéquipiers de Patricio Albacete allaient gérer la fin de match, malgré l’expulsion du jeune Thomas Ramos, coupable d’avoir voulu se venger d’un tirage de maillot en assénant un coup de pied à Mihaita Lazar, pour sa part invité par monsieur Gaüzere à se calmer pendant dix minutes (65e).
Johnnie Beattie, transfuge de Montpellier cet été, allait bien réussir à percer la défense toulousaine. Mais pour un tirage de maillot inopportun d’Ibrahim Diarra sur l’action, la joie du troisième-ligne écossais était de courte durée (69e). Et ce sont mêmes les locaux qui, dans la foulée d’un deuxième carton jaune castrais, reçu cette fois par Kockott, corsaient l’addition et assuraient définitivement leur point de bonus offensif grâce à la malice de Sébastien Bézy, entré au relais de Doussain quelques minutes plus tôt et auteur du dernier essai de la soirée (35-6, 76e). Fort de deux succès, le Stade Toulousain a réussi son début de saison.
On ne peut pas en dire autant de Castres qui sera clairement sous pression au moment de recevoir Bayonne la semaine prochaine.
Clermont pied au plancher

Une semaine après son succès étriqué contre Grenoble, Clermont s’est imposé sur la pelouse de Brive (21-6), samedi dans le cadre de la 2e journée de Top 14. Sans inscrire le moindre essai, mais grâce à la botte de Camille Lopez et à une deuxième période mieux maîtrisée, les hommes de Franck Azéma s’en sortent non sans avoir souffert dans le premier acte.
L’antre d’Amédée-Domenech n’est peut-être pas une forteresse imprenable, mais Clermont a réussi tout de même une sacrée performance en l’emportant sur le terrain de Brive (21-6), samedi.
Battu seulement une fois sur ses terres la saison dernière, et joli vainqueur de La Rochelle (37-15) pour sa première sortie à domicile, le club briviste visait la passe de deux et une confortable position au classement. C’était sans compter sur le réalisme de Jaunards longtemps neutralisés mais particulièrement efficaces lors des 40 dernières minutes.
Passé tout près de la catastrophe le weekend dernier face à Grenoble (30-26), Clermont lance les hostilités avec une pénalité de Parra (0-3, 6e) et s’imagine bien passer un après-midi tranquille. Mais les soucis entrevus contre les Isérois ne s’estompent pas et Zirakashvili, pour un plaquage haut sur Radikedike, écope d’un avertissement (22e). Grâce à la botte de Germain (21e, 24e), Brive prend les commandes de la rencontre. Même en souffrant, les Auvergnats s’accrochent et il faut un sauvetage de Mafi pour empêcher Nalaga, poussé en touche, d’aplatir au coin gauche (30e). L’indiscipline gagne aussi le club corrézien, Hauman laissant ses partenaires à 14.
Juste avant la pause, une pénalité puis un drop de Lopez et l’ASM regagne les vestiaires avec une courte avance (6-9).
Lopez en réussite
A la reprise, Clermont se met à l’abri d’un essai transformé briviste avec deux nouvelles pénalités de Lopez (6-15, 50e) et la rencontre bascule définitivement. A plus de 40 mètres, le buteur clermontois rajoute trois unités au compteur de son équipe, à qui il n’en fallait pas plus pour profiter des fautes adverses (6-18, 52e). Dos au mur, Brive fait le siège du camp clermontois, mais Mela est envoyé en touche à droite (56e) à un moment où le CAB croyait encore à son salut.
Un ultime coup de pied de Lopez (66e) finit par sceller le sort de cette partie. "On sait qu’un match à Brive est toujours un gros test. Mais on ne s’est pas affolés, et on a su construire ce match, s'est félicité le troisième ligne Julien Bonnaire. On était mieux en place, on n’a pas loupé de plaquages, ce qui a sans doute été la grosse différence avec le match de Grenoble. Donc à nous de continuer de travailler comme ça, avec cette bonne ambiance au sein du groupe. Une ambiance qui devrait encore s’améliorer avec des victoires.
" Prochain rendez-vous avec la réception de Montpellier, qui avait privé l'ASM des demi-finales en fin de saison passée.
Dernière modification par edenmartine ; 23/08/2014 à 18h19.
-
Re : Rencontre Résultats Classement
Montpellier arrache sa première victoire

Après une première journée ratée à domicile (défaite face au RM92), Montpellier a relevé la tête en s'imposant, à la sirène, face à Grenoble (20-17). Dans le même temps, Toulon et Bayonne ont assuré le spectacle avec des essais à gogo.
Longtemps, on a cru que Grenoble allait réussir l’exploit de l’emporter à l’Altrad Stadium, quand il menait, 17-9, à l’heure de jeu. Montpellier, déjà battu à domicile par le RM92, la semaine dernière, était alors à la peine. Les hommes du coach Galthié bafouillaient leur rugby ; on était loin, dans l’Hérault, du jeu vibrionnant de la saison passée.
Il a fallu attendre la fin du match pour voir le MHR trouver un début de carburation. Pélissié (69e) d’un but, et Tulou d’un essai (75e), redonnaient vie à leur équipe. Le score nul, 17-17, installait tout le monde sous tension. Pélissié manquait la transformation, puis Tuitavake se mettait à la faute, donnant l’occasion à Wisniewski d’aller chercher la victoire.
Mais le but de l’ouvreur grenoblois, à plus de quarante mètres, passait juste à côté des poteaux.
Montpellier repartait à l’assaut et une faute du demi de mêlée isérois McLeod, devant son en-but, permettait à Pélissié de se rattraper : son but, à la sirène, offrait in extremis à Montpellier une victoire que méritait tout autant Grenoble. Les deux essais isérois, signés Buckle en force, (55e) puis de Ratini, en finesse (63e), avaient donné au FCG de l’espoir. Mais en faisant le dos rond après avoir mené, les Isérois, trop indisciplinés et pas assez matures, ont laissé filer l’exploit.
Bordeaux 30 : 21 Racing-Métro
Longtemps incertaine, l’issue de cette rencontre entre deux clubs ambitieux, l’UBB et le Racing-Métro, a basculé une première fois à la 72e, avec l’essai du centre Rey, dans le sillage d’un déboulé de Guitoune, propulsant l’Union clairement devant, 24-14. Jusque-là, le score avait été tenu par l’une et l’autre équipe, Bordeaux basculant en tête à la pause, 13-6. Puis l’ailier francilien Thomas marquait (78e) pour réaliser son doublé et placer le RM92 dans le bonus défensif (23-21).
Mais c’était sans compter avec l’interception de Guitoune (80e) qui crucifiait les Franciliens, 30-21.
Toulon 69 : 19 La Rochelle
Neuf essais à trois, le RCT a vu les journaux voler dans Mayol juste avant la mi-temps, quand Giteau a inscrit l’essai du bonus. Car il faut dire que La Rochelle, crânement, avait ouvert le score au bout de 69 secondes de jeu. Les trois essais rochelais signalent que jamais les visiteurs n’ont baissé pavillon. Mais ce Toulon-là était trop fort. Sans forcer son talent, le double champion de France et d’Europe, qui n’avait pas joué à Mayol en Top 14 depuis mars dernier, a soulevé son public de bonheur en s’imposant, 60-19.
Bayonne 38 : 12 Oyonnax
Bonus offensif pour l’Aviron face à l’USO, venu pour défendre ses chances. Le résultat est sans appel pour les Oyonnaxiens, surclassés cinq essais à deux.
Festival offensif, là-aussi, ponctué de moments forts, les deux équipes ne fermant jamais le jeu. Mais c’est aussi en assurant ses conquêtes directes que Bayonne a su non seulement su efficacement contourner le match piège pour l’emporter nettement, 38-12, mais surtout se rassurer en proposant un rugby de qualité
Stade Français 23 : 20 Lyon
Après le succès des siens face à Lyon samedi (23-20), l'entraîneur du club parisien Gonzalo Quesada est partagé entre la satisfaction d'une deuxième victoire en deux matchs et la déception d'une fin de match très difficile qui aurait pu coûter cher au Stade Français.
Dernière modification par edenmartine ; 24/08/2014 à 16h55.
-
Re : Rencontre Résultats Classement
PRO D2
Massy - Pau : 12-14
Malgré dix dernières minutes de souffrance, les Palois ont réussi leur entame de championnat sur le terrain de Massy en fin d'après-midi. Moa a marqué le seul essai du match (13e minute) mais c'est surtout à sa défense que la Section doit sa victoire (12-14).
Réduits à quatorze en fin de match, les Béarnais ont préservé leur ligne dans la douleur, grâce à deux bonnes mêlées, en fin de match, après une première période pourtant plutôt bien maîtrisée. L'essentiel est néanmoins assuré avec un victoire à l'extérieur pour ce premier match de cette saison 2014-2015.
Tarbes - Dax : 28-22
L’important était de l’emporter et les Tarbais l’ont fait en produisant beaucoup de jeu. Ils sont peu payés de leurs efforts en terme d’essais mais ils se sont procurés de nombreuses pénalités qui ont meublé le score. Moeke a pratiquement fait un sans faute avec un tir sur le poteau. Face à une équipe dacquoise solide et accrocheuse, les Tarbais ont fait l’essentiel du jeu. A part la mêlée assez équilibrée, le TPR a dominé en conquête et a fait une démonstration de ballons portés.
Béziers - Agen : 31-27
Les Biterrois ont fait une très belle partie et entament la saison de la meilleure des manières avec une victoire 31 à 27 face une des grosses écuries de Pro D2. Agen repart quand même avec le bonus défensif.
Bourgoin - Albi : 23-32
Pour la reprise de la Pro D2, le CS Bourgoin-Jallieu s'est incliné au stade Pierre-Rajon face au SC Albi. Sans même prendre le bonus défensif, malgré un sacré baroud d'honneur.
Montauban - Carcassonne : 30-13
Les montalbanais ont brillé chez eux pour leur retour en PRO D2 en s’imposant avec le bonus offensif face à des carcassonnais en manque de confiance depuis la saison dernière. Le score est large, 30-13.
Narbonne - Mont-de-Marsan : 12-20
A l'occasion de la 1e journée de Pro D2, Narbonne recevait Mont-De-Marsan. Le RCNM a été défait 20-12 par les Montois par deux essais d' Ormaechea (45e) et de Dubie (61e).
Perpignan - Colomiers : 22-9
Pour le premier match en ProD2 de son histoire, l'USAP s'est imposé à domicile, 22-9, privant Colomiers (qui a manqué de trop nombreuses occasions de marquer au pied) du point de bonus défensif.
Biarritz - Aurillac
Dernière modification par edenmartine ; 24/08/2014 à 17h28.
-
Re : Rencontre Résultats Classement
Top 14 : Montpellier met fin à la série d'invincibilité à domicile d'un match de Clermont 21:20

Le nouveau record d'invincibilité de Clermont à domicile aura donc tenu... 1 match. Pour sa deuxième rencontre de la saison au Stade Marcel-Michelin, l'ASM a en effet chuté devant un MHR accrocheur.
Au cours d'une partie fermée et peu spectaculaire, dans la plus grande tradition des affiches du vendredi soir, le MHR se sera surtout illustré grâce à la qualité de sa défense. Une défense « inversée » qui aura posé beaucoup de problèmes aux Clermontois. Auteurs d'un essai successif à un ballon porté en première période, les Jaunards n'auront quasiment pas eu d'autres occasions d'essais du match.
Stériles offensivement et peut-être un brin frileux, les locaux se sont alors contentés de tenter les pénalités, même lors d'une période de supériorité numérique après le carton jaune infligé à Nicolas Mas. Malheureusement pour eux, François Trinh-Duc était dans un grand jour pour le MHR. Désigné buteur après quelques échecs au pied de Benoit Paillaugue, le futur-ex-c'est-compliqué ouvreur du XV de France a sorti un grand match au pied avec 18 points marqués, dont 2 drop et la pénalité de la gagne à la dernière minute.
-
Re : Rencontre Résultats Classement
Le Racing fait tomber Toulon 17:10

Toulon a concédé sa première défaite de la saison, samedi sur la pelouse du Racing-Métro 92 (17-10). Les champions de France n'ont jamais mené au score, revenant seulement à 7-7 sur un essai de James O'Connor (28e). Le polyvalent trois-quart, qui rentrera en Australie en janvier prochain, a débordé sur l'aile à la suite d'un bon travail de Tuisova et résisté au retour de Machenaud.
Ouvreur titulaire pour la première fois de la saison, afin de faire souffler Matt Giteau, Frédéric Michalak s'est lui montré très inspiré.
Mais ce sont donc les Franciliens qui avaient ouvert la marque, en force par Van Der Merwe (19e). Un réveil survenu après un début d'échauffourée et un carton jaune pour Burden (17e). En seconde période, Maxime Machenaud a filé au ras du ruck pour conclure une action initiée depuis les 22 mètres des locaux (17-7, 49e). Et dans les dernières minutes, le RCT a essayé d'arracher le bonus défensif sans y parvenir.
Battu 6-16 en demi-finale du dernier Championnat au mois de mai, le Racing tient sa revanche. Toulon reste tout de même en tête du classement avec 9 points, accompagné de Montpellier, Toulouse et Clermont.
Après avoir élevé la voix toute la semaine à l'entraînement, afin de sensibiliser ses partenaires sur leur manque récurrent d'agressivité, Dimitri Szarzewski a montré l'exemple sur le terrain. Le talonneur du Racing-Métro, opéré de la cheville en avril, a fait son retour comme titulaire et a été le leader de la défense. En jambes, il s'est même permis quelques percées (44e, 47e). Il a été remplacé par Jérémie Maurouard à l'heure de jeu, un peu sonné à la suite d'un choc avec le Sud-Africain Juan Smith qui, fair-play, a immédiatement pris de ses nouvelles.
«J'étais un peu secoué, j'ai le genou qui s'est un peu tordu et les cervicales... Plus de peur que de mal», a rassuré l'ancien joueur du Stade Français
Castres - Bayonne : 30-6

Pour sa première victoire de la saison, Castres y a mis la manière, passant trois essais aux Bayonnais et s'octroyant le bonus offensif au passage (30-6).
Les Castrais ont fait le travail et récité leur rugby ce samedi après-midi à Pierre-Antoine en s’imposant 30-6. Dominateurs en première mi-temps mais scorant peu, les Castrais sont revenus des vestiaires avec un tout autre visage marquant coup sur coup les deux essais restants du bonus offensif. Les Basques n’ont pourtant pas démérité en première période avec une grosse défense notamment mais se sont effondrés moralement en seconde mi-temps face à des Castrais de plus en plus agressifs.
Les Bayonnais ont été inexistants du côté de la possession et se sont contentés de défendre.Castres a tenu ses promesses
Contents de retrouver pour la première fois de la saison un stade Pierre-Antoine en travaux et amputé d'une tribune, les Tarnais ont bombé le torse comme ils l'avaient promis après deux défaites face au Stade français (25-22) et à Toulouse (35-6).
Priés de renouer avec leur agressivité, les coéquipiers de Rémi Tales entamaient bien le match mais étaient sanctionnés dès la quatrième minute pour une faute au sol, qui permettait à l'ouvreur bayonnais Blair Stewart de mettre les trois premiers points de l'Aviron. Kockott revenait rapidement au score (11e) après un hors-jeu bayonnais. Pendant plus d'un quart d'heure, le CO campait ensuite à quelques mètres de l'en-but bayonnais mais se heurtait à une équipe de Bayonne très solide défensivement, qui s'est reprise samedi dernier face à Oyonnax (38-12) après avoir été concassée par l'ogre toulonnais (15-29).
Une séquence de domination castraise haletante marquée par plusieurs essais refusés avant que Marcel Garvey ne finisse par enfin trouver la faille (29e) après un nouvel arbitrage vidéo. Les Bayonnais montraient toutefois vite une belle réaction récompensée par une pénalité de Stewart (38e), juste avant la pause.
Mais dès la reprise, la domination castraise du premier acte pesait et faisait craquer Bayonne qui subissait les attaques du CO. Servi par Tales, après une belle percée entamée par Lamerat, Julien Dumora creusait l'écart (51) avant que Brice Mach ne conclue dans l'en-but bayonnais une nouvelle offensive des Tarnais (58e), synonyme de bonus offensif pour le CO. Avides de revanche, le CO a tenu ses promesses avant un déplacement à haut risque vendredi à Montpellier, l'un de ses concurrents à la qualification en phases finales.
ASR-Toulouse (37-25) - La Rochelle, c'est surtout la victoire du panache

Devant son public de Marcel-Deflandre, le Stade rochelais s'est offert un succès de prestige face à Toulouse en marquant trois essais au passage (37-25).
Après deux très lourdes défaites pour son retour en Top 14, La Rochelle s’offre, à domicile la peau du Stade toulousain sur le score de 37 à 25. Un succès acquis en seconde mi-temps, grâce à une mêlée et un pack souverains qui ont mis les Toulousains sur le reculoir en permanence.
Un match de rugby superbe, six essais au total dont trois de chaque côté, et un stade Marcel-Deflandre plein comme un œuf avec un public chaud bouillant. C’était vraiment l’été à La Rochelle ce samedi. Les Maritimes viennent d’enfin lancer leur saison et d'adresser un avertissement à ceux qui voudraient les renvoyer d’avance en Pro D2… La Rochelle tient donc enfin son premier succès.
Il va faire un bien fou à des joueurs Rochelais vaillants, enthousiastes et qui ont parfaitement rempli leur mission ce samedi après-midi. Pourtant, en première mi-temps, les Maritimes se sont heurtés à un Stade toulousain solide sur les bases, réaliste et exploitant bien les ballons de récupération pour mener à la pause d’un point grâce à deux essais, inscrits par Flynn (8e, 0-7) etTekori (17e, 7-14). Mais La Rochelle a trouvé les ressources et un Bobo toujours insaisissable pour rester dans le match (16-17, score à la mi-temps).
Un carton jaune fatal
En deuxième mi-temps, La Rochelle mettait une grosse pression d’entrée sur son adversaire du jour et accélérait tous les ballons pour déstabiliser la défense toulousaine.
Une stratégie payante, additionnée à une domination en mêlée fermée qui a eu raison des velléités offensive du Stade toulousain. Un Toulouse qui a clairement, et chèrement, payé le carton jaune de son talonneur Corey Flynn pour une obstruction évidente.
Malgré l’essai de Luke McAlister après une très belle séquence de jeu debout (55e, 19-22), c’est La Rochelle qui terminait en trombe le match avec un doublé de son ailier Alofa Alofa, et à un jeu chatoyant fait de passes dans la défense. Avec un score final de 37-25 pour son club, le président Vincent Merling pouvait enfin exulter en tribune.Un gros match de la part des Rochelais, qui ont montré qu’ils avaient définitivement l’étoffe du Top 14 et qu’il faudrait compter avec eux cette saison. Côté toulousain, certes la défaite est là. Elle est lourde. Mais sur certaines des séquences entrevues, il est clair que le jeu semble en progrès.
Il reste toutefois à retrouver une mêlée fiable sur 80 minutes pour éviter ce genre de correction dans la suite de la saison.
Lou-CABCL (24-6): Lyon a parfaitement profité de l'indiscipline briviste

Le match
En onze minutes, les premières, le Stade Français avait inscrit dix points et Porical, l’ancien parisien, manqué un but dans ses cordes. Alors, quand le centre Sinzelle, bien lancé par des courses et des passes de Dupuy, Plisson et Ioane, inscrivit son essai (22e), Paris avait creusé l’écart, 17-0. Certes, le plongeon du demi de mêlée international sud-africain du LOU, Januarie (26e) dans l’en-but du Stade Français et un but de l’ouvreur kiwi Lachie Monro (31e), remplaçant Porical, malheureux dans les tirs aux buts, comblèrent en partie l’écart (17-8), mais ce n’était pas suffisant, d’autant que Plisson (20-8, 43e) ajoutait un but.
En seconde période, alors qu’une pluie fine tombait sur le stade Jean-Bouin qui sonnait creux, le score restait un long moment en l’état. Le rythme de la première période avait disparu dans les vestiaires. Les envies ne manquaient pas, les initiatives aussi, mais elles échouaient faute de précision technique. La mêlée lyonnaise ne parvenait pas à se stabiliser en poussée et permettait à Paris de profiter de ce point d’appui.
Enfin, à la 55e, Plisson passait un but pour creuser l’écart mais on était loin du bonus offensif. Promu la saison dernière, Lyon faisait preuve de densité et de pugnacité autour de ses leaders, Nallet, G. Smith et Januarie, et allait même jusqu’à inscrire son deuxième essai (61e, 23-13), pour remonter à dix points. Enhardis, les Lyonnais repartaient de plus belle, perçaient, percutaient, entraient deux fois dans l’en-but (64e et 65e). A chaque fois, l’essai, à juste titre, n’était pas accordé, mais Lyon, même en infériorité numérique, revenait en force et inscrivait son troisième essai grâce à un ballon porté (72e, 23-20) pour décrocher le bonus défensif, son premier point en Top 14.
La phrase
Alors qu’il était en train de se chamailler, en fin de première période, avec la première ligne du LOU au sortir d’une mêlée, le deuxième ligne du Stade Français, Pascal Papé, s’est vu rappeler à l’ordre par son ancien coéquipier de Bourgoin et du XV de France, Lionel Nallet, d’une phrase bien sentie : «Tu n’es pas pilier, alors arrête un peu…»
Le joueur
En l’absence du Springbok Morné Steyn, remplaçant dans le Four Nations, l’ouvreur international français Jules Plisson (23 ans, 4 sél.) a marqué des points au pied (3 buts et 2 transformations), et s’est exprimé balle la main, œuvrant parfaitement en défense et en attaque. On l’a vu «gratter» au sol un ballon crucial (69e) au cœur d’un temps fort lyonnais. Ses seuls déchets ? Deux buts longue portée en fin de partie (75e et 78e).
FCG-UBB (37-16) - Dans son jardin, Grenoble a assuré le spectacle

A domicile, les Grenoblois ont réalisé un véritable festival offensif contre les Bordelo-Béglais (37-23). Point de bonus à la clé et premier succès pour le FCG.
Après avoir ramené les points du bonus défensif lors de leurs deux premiers matchs chez deux ténors du championnat, Clermont et Montpellier, les Grenoblois prennent ce samedi le point du bonus offensif avec cette belle victoire contre l’Union Bordeaux-Bègles, pourtant invaincue jusqu’alors (37-23).
Cinq essais dont trois du même Alipate Ratini sont venus récompenser des Isérois très entreprenants et réalistes. Les spectateurs du stade des Alpes se sont régalés en regardant ce très beau match de Top 14. Les absents (12 528 spectateurs sur 20 000 possibles) ont eu tort
.Cette rencontre a eu deux visages. Une première mi-temps plutôt controlée par les Grenoblois avec une mêlée conquérante et une domination rapide au score (essai de Hunt à la 4e minute). L’UBB tentait de se rebeller mais des fautes de mains et des mauvais choix permettaient aux Isérois d’accentuer leur domination. Et le point de bonus offensif était déjà dans la poche des joueurs de Fabrice Landreau à la mi-temps avec deux nouveaux essais de Grice et Ratini qui commençait alors son festival.
Ratini s'offre un triplé
Le deuxième acte et les changements effectués en mêlée par les Bordelo-Béglais nous donnaient lieu à un autre match. Très conquérants en mêlée fermée dès lors, les joueurs de l’UBB n’en profitaient pourtant pas, leurs vagues d’attaque se fracassant contre la défense grenobloise. Ils se faisaient même cueillir en contre par un nouvel essai de Ratini. Mais on connait l’état d’esprit des hommes de Raphaël Ibanez qui ont continué d’attaquer et ont été enfin récompensés par un essai de Lesgourgues.Voyant leur point de bonus offensif en danger, les Grenoblois répondaient dans la foulée par un essai de l’incroyable Ratini, qui franchissait la ligne pour la troisième fois.
Le match devenait fou pour le plus grand plaisir de tous. L’essai sur la sirène du Bordelais Sofiane Guitoune ne changeait rien mais le récompensait pour ces nombreuses tentatives. Sept essais pour ce match de très bon niveau, dirigé par un arbitre très sûr de son fait… on en redemande ! En tout cas, les Grenoblois confirment leur excellente forme.
Oyonnax - Stade Français: 33-6 toute la ville en parle

Quatre essais et un bonus offensif face au Stade français : les Oyonnaxiens ne pouvaient pas espérer mieux sur leur pelouse à Charles-Mathon (33-6).
Ce samedi, Oyonnax avait à coeur de réagir après deux défaites à l'extérieur et surtout de débuter sa saison à domicile par une victoire. En 2013-14, le Stade français était venu s'imposer à Charles-Mathon mais cette fois les Parisiens ont trouvé un véritable mur devant eux et la botte de Benjamin Urdapilleta, auteur de 11 points et d'un essai (33-6).
Dans les rangs parisiens, c'est une rencontre complètement ratée, mais c'est aussi, un véritable échec sur le turnover. La défaite est lourde et Oyonnax décroche le point du bonus offensif avec quatre essais inscrits.La mêlée d'Oyonnax royale
Charles Mathon la voulait cette victoire et du coup, le public d'Oyonnax a été le 16e homme de cette rencontre. De plus, l'occasion était belle pour Oyonnax, car le Stade français se présentait sans de nombreux titulaires comme Slimani, Van der Merwe, Flanquart, Guillemain, Burban, Lyons, Rabadan, Steyn, Williams,Arias, Camara et Bonneval.
D'entrée de match, les Oyomen se sont installés dans le camp parisien et au bout de vingt minutes de jeu, Yves Donguy avait déjà inscrit deux essais, après des erreurs d'appréciation de l'ailier Digby Ioane.
La clé de la rencontre, c'était l'entame et Christophe Urios, qui souhaitait une révolte, a été servi, malgré quelques ratés au pied de Benjamin Urdapilleta. Oyonnax a réussi sa première mi-temps, mais les partenaires d'Hansell Pune, véritable homme du match et auteur d'un essai en fin de partie, ont été aussi bien aidés par les joueurs du Stade français. En effet, les Parisiens ont été approximatifs et ils ont commis énormément de fautes de mains dans leurs lancées de jeu. Gonzalo Quesada avait rajeunie l'équipe et effectué un gros turnover et du coup, les Parisiens n'ont pas réussi à trouver leur rythme dans cette rencontre. D'ailleurs, ils n'ont jamais franchi la ligne d'en-but des Oyomen.
A la pause, le score était de 13-3 pour Oyonnax et il aura fallu attendre les 10 dernières minutes pour que la folie revienne dans ce match. Les Parisiens ont commis deux grosses erreurs individuelles à la suite de la poussée des avants d'Oyonnax et Urdapilleta et Pune ont inscrit les essais du bonus offensif. Charles Mathon a donc retrouvé une équipe solide et efficace ! De plus, Christophe Urios pouvait être heureux à l'issue des 80 minutes, car la mêlée d'Oyonnax a été impressionnante.
Oyonnax s'impose 33-6 et décroche le points du bonus. La semaine prochaine, le Stade français retrouvera ses titulaires pour la réception de Bayonne. Après deux succès, à Castres et devant Lyon, c'est un petit coup d'arrêt sans incident pour les Parisiens. Dans les rangs d'Oyonnax, la semaine va être longue, car les supporters, le groupe et le staff attendent avec impatience le derby face à Lyon.
Cela risque d'être chaud au Matmut Stadium.
Dernière modification par edenmartine ; 31/08/2014 à 08h34.
Règles de messages
- Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
- Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
- Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
- Vous ne pouvez pas modifier vos messages
-
Règles du forum