Re : Rencontre Résultats Classement
Ils ont réussi le doublé championnat-Coupe d'Europe. Toulon est devenu champion de France de rugby après sa victoire sur Castres (18-10), samedi 31 mai au Stade de France (Seine-Saint-Denis).
Les hommes de Bernard Laporte ont inscrit 15 de leurs 18 points par l'ouvreur anglais Jonny Wilkinson, qui prend sa retraite après cette victoire.
Les Castrais, champions de France en titre, ont marqué l'unique essai de la rencontre par Max Evans, mais n'ont que très rarement mis en danger la défense varoise. "C'était un match fermé", a commenté François Hollande, présent au Stade de France.
La faillite du Castres Olympique est incarnée par le buteur tarnais, Rory Kockott, qui a manqué deux coups de pied cruciaux en fin de première période.
Lui, l'artisan du succès inattendu l'année dernière, déjà contre Toulon, n'a pas permis à son équipe de résister aux Galactiques toulonnais.
Cette défaite en finale ne gâche pas la belle saison castraise, qui a réussi l'exploit de battre Clermont chez lui en quarts de finale, ce que personne n'avait fait depuis cinq ans.
Le RCT décroche son premier Bouclier de Brennus depuis 1992 et est le premier club à réussir le doublé Top 14-Coupe d'Europe depuis le Stade Toulousain, au milieu des années 1990. A l'époque, les clubs anglais ne participaient pas à l'épreuve.
La fête sera belle dimanche, quand Jonny Wilkinson et ses partenaires ramèneront le trophée sur la rade.
"Je ne peux pas remercier assez le public français pour tout ce qu'il m'a donné, surtout à Toulon. Merci pour les souvenirs", déclare Jonny Wilkinson, qui reste classe jusque dans sa sortie.
Le rugbyman Jonny Wilkinson en trois points marquants
Légende du rugby, il arrête sa carrière après ses deux finales , en Top 14 et en Coupe d'Europe.
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Jonny Wilkinson (avec la balle) lors d'un match amical de Toulon (Var) face au Racing Métro (Hauts-de-Seine), le 2 août 2013.
Légende du rugby, l'ouvreur Jonny Wilkinson a annoncé, qu'il prend sa retraite 35 ans dimanche.
Retour sur une carrière exceptionnelle et un joueur de talent.
1
Wilko, une légende du rugby en Angleterre
Jonny Wilkinson, surnommé affectueusement Wilko par ses compatriotes, est l'homme qui a offert la Coupe du monde de rugby à l'Angleterre en 2003.
Un graal obtenu à la dernière minute de la finale grâce à un drop du pied droit, censé être son mauvais pied.
http://www.youtube.com/watch?feature...;v=RT6QKVZ74J0
En 91 sélections avec l'Angleterre et 6 avec la sélection des Lions britanniques et irlandais, Wilko a marqué 1 246 points, ce qui en fait le deuxième meilleur marqueur de l'histoire du rugby derrière le Néo-Zélandais Daniel Carter (1 442).
Jonny Wilkinson avait déjà pris sa retraite internationale après la Coupe du monde 2011.
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Un Toulonnais d'adoption
Après avoir réalisé la majeure partie de sa carrière dans le club anglais de Newcastle, Jonny Wilkinson rejoint le club de Toulon en 2009.
Une équipe dans laquelle l'ouvreur se sent bien, comme le rappelle Rugby 365, qui rappelle ses propos au micro de Canal+ : "Je suis privilégié, très chanceux, de jouer parmi un groupe comme ça, parmi ce championnat de France très fort, c’est une vraie chance et j’espère que ça se finira bien."
En 2012, après l'échec de l'Angleterre au Mondial, Jonny Wilkinson se confie : "Je crois que Toulon m'a sauvé la vie."
3
Un joueur obsessionnel et perfectionniste
Jonny Wilkinson est méticuleux et s'impose une discipline stricte, comme il l'expliquait au Guardian (en anglais) en 2005 : "Quand je me couche tous les soirs, je veux sentir que j'ai fait tout ce que je pouvais pour avancer dans la vie.
J'ai besoin d'une autosurveillance permanente, parce que se fixer des objectifs et les atteindre est crucial."
Le joueur anglais a fait d'un geste sa marque de fabrique. Avant chaque frappe, il joint les mains, les pouces vers le haut. Cette pose est"répétée inlassablement à l'entraînement". "Des fois, au bout d'une heure d'entraînement, je m'aperçois que je suis en train de buter", affirme Wilko.
Obsessionnel, perfectionniste, Jonny Wilkinson est un atout majeur dans une équipe, comme le souligne le président du club toulonnais, Mourad Boudjellal : "Quand tu as Jonny, tu as un avantage psychologique sur ton adversaire.
Tu as un capital points."
Ses deux derniers matchs sont les finales de la Coupe d'Europe, et du Top 14
Re : Rencontre Résultats Classement
XV de France : Dusautoir manquera le premier test face à l'Australie
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Thierry Dusautoir, ici le 9 novembre 2013 face à la Nouvelle-Zélande, « n'est pas encore à 100 % par rapport à la blessure qu'il a eue à son biceps », a déclaré le sélectionneur.
Le capitaine du XV de France, Thierry Dusautoir, n'a pas été retenu, mercredi 4 juin, pour disputer le premier test-match contre l'Australie samedi à Brisbane, l'encadrement titularisant en revanche pour la première fois depuis un an l'ouvreur toulonnais Frédéric Michalak.
« Thierry n'est pas encore à 100 % par rapport à la blessure qu'il a eue à son biceps » en janvier, a déclaré le manageur Philippe Saint-André, qui a attribué le capitanat pour la première fois au pilier droit de Montpellier Nicolas Mas (34 ans, 70 sél).
UNE CHARNIÈRE MICHALAK-MACHENAUD
Dusautoir (32 ans, 65 sél) avait pourtant fait son retour sur les terrains avec Toulouse début mai, disputant la dernière journée de Top 14 et le match de barrage perdu contre le Racing-Métro. « On a préféré lui donner une semaine de plus pour qu'il se remette tout à fait, car on a besoin de joueurs à 100 % », a ajouté Saint-André, qui a donc composé une troisième ligne inédite avec Bernard Le Roux, Damien Chouly et Fulgence Ouédraogo.
L'autre surprise de la troisième ligne est donc l'absence de Louis Picamoles qui laisse le n° 8 à Chouly qui évolue dans un registre moins puissant mais plus aérien.
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A la charnière, comme pressenti, Frédéric Michalak (31 ans, 68 sél) fait donc son retour pour la première fois depuis la tournée en Nouvelle-Zélande en juin 2013. Michalak n'est arrivé que mardi matin à Brisbane, dans le wagon des finalistes du Top 14. Il n'a cependant plus joué avec Toulon depuis début mai sur choix de l'encadrement du RCT.
Il sera associé pour la septième fois à Maxime Machenaud, comme lors de la dernière confrontation du XV de France à l'Australie, en novembre 2012, qui s'était soldée par une éclatante victoire (33-6) au Stade de France.
PREMIÈRE POUR LE BOURHIS
Ce test marquera la première sélection du Bordelais Felix Le Bourhis (26 ans) à l'aile, alors que Maxime Médard s'est ressenti d'une cheville mercredi. Rémi Lamerat et Brice Dulin, qui ont participé avec Castres à la finale du Top 14 perdue samedi dernier (18-10) contre Toulon, ont été retenus sur le banc.
Cela pourrait aussi être l'occasion d'une première sélection pour le centre Lamerat, 24 ans. De son côté, Morgan Parra couvrira les postes 9 et 10 depuis le banc.
Le XV de départ : Bonneval - Huget, Fickou, Fofana, Le Bourhis - (o) Michalak, (m) Machenaud - Le Roux, Chouly, Ouedraogo - Maestri, Vahaamahina - Mas (cap), Guirado, Domingo
Remplaçants : Tolofua, Debaty, Slimani, Flanquart, Burban, Parra, Lamerat, Dulin
Le XV de France affrontera samedi à 12 heures l'Australie au Suncorp Stadium de Brisbane, avant deux autres tests à Melbourne le 14 juin et Sydney le 21 juin.
Re : Rencontre Résultats Classement
Tournée d'été : le XV de France prend l'eau pour ses débuts en Australie
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L'Australien Michael Hooper passe les Français.
Le XV de France a pris des airs de vaisseau-fantôme pour son entrée en matière contre les Wallabies en étant surclassés dans tous les compartiments de jeu (50-23), encaissant sept essais pour deux réussis en fin de match. Empruntés, jouant en pagaille et la peur au ventre, les hommes de Philippe Saint-André n'ont jamais renoué le fil d'une partie qui leur a totalement échappé.
A quinze mois du Mondial en Angleterre se dessine l'urgence d'enclencher une dynamique de victoires pour ce XV de France incapable de prendre le meilleur, si ce n'est très ponctuellement, sur les trois grandes nations du Sud.
Certes les Australiens, repris fermement en mains par Ewen McKenzie il y a un an, voguaient sur une probante série de quatre victoires d'affilée acquises en novembre en Europe. Mais, pour leur premier match de la saison, ils n'ont guère eu besoin de forcer leur talent. On attend donc avec appréhension leur montée en puissance programmée les prochaines semaines, avec un test à Melbourne le 14 juin, puis à Sydney le 21 juin.
VINGT PETITES MINUTES DE « SUSPENSE »
Les Wallabies ont été meilleurs dans les duels, plus puissants, systématiquement en surnombre sur les extérieurs et jamais gênés par la défense inversée à bout de souffle des Français. Ceux-ci avaient pourtant attaqué le match avec de jolies intentions... vite transformées en feu de paille.
Les Australiens ne tardèrent pas à étaler crânement leur confiance, en allant chercher une pénal-touche, plutôt qu'une pénalité facile entre les poteaux, dès la 18e minute, alors que le score était coincé à 3-3.
Belle inspiration : sur le lancement de jeu, Israel Folau aplatissait en bout de ligne et ouvrait un long et douloureux festin pour les Français. Le reste : une litanie de célébrations jaunes et vertes dans l'en-but des Bleus. Adam Ashley-Cooper (24e), Michael Hooper (33e) et Matt Tomua (39e) permettaient aux Wallabies de rallier la pause avec la quasi-assurance du match gagné (29-9). Côté Français, Frédéric Michalak, d'un drop et deux pénalités, n'entretenait que très vaguement l'espoir d'une remontée.
LES VANNES OUVERTES
Restés tranquillement en cercle sur le terrain à la mi-temps, en attendant des Français rentrés aux vestiaires puiser on ne sait quelle énergie du désespoir, les Wallabies poursuivirent leur effort peu avant l'heure de jeu par un essai de Nick Cummins.
Les vannes de nouveau ouvertes, Kurley Beale (68e) et Pat McCabe (70e) forcaient le trait de la déroute. Une timide réaction en fin de match, concrétisée par un essai de Morgan Parra puis un autre de pénalité derrière une mêlée conquérante, permettait au moins aux Bleus de ramener la jauge à 27 points d'écart.
Soit à quelques encablures de la correction reçue en France en novembre 2010 (59-16). C'est déjà ça.
Re : Rencontre Résultats Classement
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Les Néo-Zélandais ont été bousculés par une équipe d’Angleterre remaniée (20-15), en ouverture de leur série de trois tests. La revanche s’annonce explosive.
Les All Blacks se sont fait peur. Une peur noire. Les champions du monde ont souffert mille maux pour se défaire des Anglais, samedi à l’Eden Park d’Auckland. Il a fallu attendre les derniers instants du match pour que les Néo-Zélandais marquent par Conrad Smith. L’Angleterre, entreprenante et solide malgré l’absence de nombreux joueurs clés, rate de peu un exploit majeur. La Rose n’a pas réussi à reproduire son exploit de décembre 2012 où elle avait infligé aux «men in black» leur seule défaite depuis leur sacre mondial de 2011. Les Kiwis, invaincus en 2013, signent donc une 27e victoire en 29 matches (la 14e d’affilée) depuis la Coupe du monde sur leurs terres (défaite donc contre l’Angleterre et nul contre l’Australie).
«Touristes»
Les Anglais avaient été obligés d’aligner une équipe expérimentale sans plusieurs de leurs cadres. Pas moins de 17 joueurs ayant participé à la finale du championnat Northampton-Saracens manquaient à l’appel, notamment Owen Farrell, Chris Ashton, Dylan Hartley, Courtney Lawes. Loin de se laisser impressionner et sûrement vexés d’avoir été qualifiés de «touristes» par la presse britannique, les Anglais ont totalement fait déjouer les Kiwis en première mi-temps. Costauds dans les duels, tranchants balle en main et efficaces dans l’occupation du terrain, les joueurs de Stuart Lancaster se sont mis en évidence lors du premier acte, dans le sillage de leur capitaine Chris Robshaw et de Manu Tuilagi omniprésents.
Dagg fébrile
Chaque année, à la reprise de la saison internationale, les All Blacks connaissent un retard à l’allumage. Le XV de la Rose a su parfaitement en profiter. Habituellement souverains sous les ballons hauts, Israel Dagg et Ben Smith commettaient d’inhabituelles fautes de main. Les champions du monde étaient à l’évidence sous pression – obligés de s’imposer – et ils déjouaient totalement face aux assauts de la Rose. Heureusement pour les Blacks, l’Angleterre ne parvenait pas à concrétiser ses belles occasions. Et les Néo-Zélandais étaient maintenus à flot grâce à la botte de leur ouvreur-buteur Aaron Crudden (9e, 25e, 39e), répondant aux pénalités de son vis-à-vis Freddie Burns (3e, 19e, 23e).
Conrad Smith en libérateur
Au retour des vestiaires, les Kiwis se montraient plus entreprenants, plus incisifs. Mais ils manquaient de réalisme dans le dernier geste, à l’image de cet en-avant de Jerome Kaino juste devant l’en-but après un bon décalage sur le petit côté. Réplique immédiate des Anglais, avec un monstrueux départ au ras de la mêlée de Ben Morgan et une percée dévastatrice de l’ancien treiziste, Kyle Eastmond. Hélas, sans que cela n’aille au bout… Les Anglais ne baissaient pas les bras – nouvelle pénalité de Burns (9-12, 65e) – mais Crudden répliquait, deux fois, du tac au tac (67e, 70e, 15-12) et l’ailier anglais Yarde écopait d’un carton jaune… Cipriani entrait en jeu et remettait les deux formations à égalité (15-15, 74e). Mais l’Angleterre allait finir par céder face aux déferlantes noires. Après avoir joué vite une pénalité et manqué l’essai, les champions du monde marquaient (enfin) par Conrad Smith en bout de ligne. Mais que ce fut laborieux… Pour le deuxième test, samedi prochain, le XV de la Rose pourra compter sur l’ensemble de ses forces vives. Les Kiwis, eux, auront pu monter en puissance. La revanche s’annonce musclée entre le champion du monde en titre et l’organisateur du prochain Mondial.
Re : Rencontre Résultats Classement
TIRAGE : Coupe d’Europe
On connaît la composition des poules de l'European Rugby Challenge Cup, nouvelle formule du challenge européen. Ainsi, les équipes françaises ont connu des fortunes diverses.
Le Stade Français s'en sort plutôt bien, la tâche sera en revanche beaucoup plus compliquée pour Grenoble et la Rochelle.
Poule 1 : Cardiff Blues, London irish, Grenoble, Fira Aer 1.
Poule 2 : Exeter Chiefs, Aviron bayonnais, Connacht, La Rochelle.
Poule 3 : Stade français, Newport, Newcastle Falcons, FIRA Aer 2.
Poule 4 : Edimbourg, Union Bordeaux-Bègles, London Welsh, LOU.
Poule 5 : Gloucester, Brive, Zebre, Oyonnax.
Tirage : European Rugby Champions Cup
Poule 1:Saracens (ENG), Munster (IRL), Clermont (FRA), Sale (ENG)
Poule 2: Leinster (IRL), Castres (FRA), Harlequins (ENG), London Wasps (ENG)
Poule 3: Toulon (FRA), Leicester (ENG), Ulster (IRL), Llanelli (WAL)
Poule 4: Glasgow (SCO), Montpellier (FRA), Bath (ENG), Toulouse (FRA)
Poule 5: Northampton (ENG), Racing-Métro (FRA), Ospreys (WAL), Trévise (ITA)