Re : Rencontre Résultats Classement
Dusautoir: "Il faudra être au rendez-vous en conquête"
http://layout2.eurosport.com/i/fanion/h48/1498.pngStade Toulousain20:45Racing Métro 92http://layout1.eurosport.com/i/fanion/h48/1899.png
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Pour venir à bout du Racing, les Toulousains le savent: ils devront répondre présent en conquête, leur "marque de fabrique" selon Thierry Dusautoir.
Top 14
Barrage Top 14, ASMCA-CO - Clermont fait barrage au doute
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Clermont reçoit Castres samedi en match de barrage du Top 14, dans un remake de la demi-finale de la saison dernière. Pour ne pas revivre la défaite, les Clermontois ont essayé cette semaine de chasser les interrogations légitimes nées de leurs récentes prestations.
Re : Rencontre Résultats Classement
Ces chiffres qui plombent les chances du Racing
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Cinquième de la phase régulière, le Racing-Metro s’apprête à disputer son quart de finale à l’extérieur pour la troisième année consécutive. Des phases finales où le club francilien, toujours qualifié depuis sa remontée en 2009, n’a jamais passé le moindre tour.
C’est une constante, le Racing-Metro n’a jamais manqué un rendez-vous des phases finales depuis sa remontée en Top 14 en 2009. Un gage de continuité que le président Jacky Lorenzetti n’a pas manqué de souligner sur le site internet du club cette semaine, après la claque reçue à Montpellier (44-10) qui lui a coûté un premier barrage à domicile de son histoire: "C’est une belle performance. À l'heure où deux clubs historiques du rugby français, l'Usap et le BO, vont malheureusement descendre en Pro D2, ne boudons pas notre joie de jouer un quart de finale". Certes, mais pour y faire quoi ? Car ce que le patron du Racing-Metro ne précise pas, c’est que le club francilien a perdu les quatre matchs de phases finales qu’il a disputé (trois barrages, une demi-finale).Ancien de la maison Ciel et Blanche, Henry Chavancy était de toutes ces courtes campagnes de playoffs: "À part l’année dernière àToulouse, cela s’est toujours joué à très peu d’écart. On n’a jamais eu la chance de recevoir. Même l’année où nous avions terminé deuxième de la saison régulière, il y avait énormément de Montpelliérains à Marseille pour la demie. Cette année encore, on doit se déplacer. Maintenant, nous avons un an de plus d’expérience et on espère renverser la tendance même si nous savons très bien que ce sera compliqué et que nous sommes loin d’être favoris". La saison passée, le Racing-Metro était tombé à Toulouse, au même stade de la compétition, après avoir tenu une mi-temps à Ernest-Wallon (33-19).Travers: "Nous avons 92% de chances de perdre"
Ce déplacement périlleux en Haute-Garonne, les Racingmen s’en seraient dispensés s’ils n’avaient pas chuté si lourdement sur le terrain du MHR. Présent lors de l’élimination de l’an dernier face aux Rouge et Noir, Maxime Machenaud sait que son équipe s’est compliquée la vie en laissant échapper cette quatrième place qui lui semblait promise: "On se déplace encore une fois et c’est sûr qu’on ne sera pas favori. C’est un rôle qu’on connait, mais on a que ce qu’on mérite".Favori, le Racing ne l’est sûrement pas si on se penche sur les statistiques. Sur les huit barrages disputés depuis leur instauration en 2010, sept fois les clubs qui se déplaçaient ont vu leur saison s’arrêter net. Une donnée chiffrée qui n’a pas échappé au coentraîneur Laurent Travers: "Cela fait 12% de chances de passer. Si en plus vous allez jouer à l'extérieur contre une équipe comme Toulouse qui a l'habitude d'aborder les phases finales, avec l'expérience et le talent de ses joueurs, on arrive à 8%. On a donc 92% de chances de le perdre", avance le technicien francilien, tout en ajoutant: "Contre Montpellier, nous avons été défaillants vis-à-vis de tous les ballons perdus. Si nous avons cette défaillance contre Toulouse, cela ne pardonnera pas car c’est aussi un de leurs points forts. Il sera très important de s’améliorer dans ce secteur, sinon le pourcentage diminuera encore".En quatre ans, seul Montpellier a franchi l’obstacle du barrage à l’extérieur. C’était lors de la saison 2010-2011 face au Castres olympique… de Laurent Travers et Laurent Labit. Les chiffres sont parfois têtus.
Rougerie: "Si c'était au mérite, je crois qu'on en aurait un paquet de titres"
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Du dernier match couperet entre Clermont et Castres, l'an dernier en demi-finale à Nantes, on se souvient des larmes du capitaine Clermontois. Rougerie sera à nouveau sur le terrain ce samedi, pour tenter d'emmener son équipe vers une nouvelle demi-finale. Mais avec beaucoup de lucidité sur le niveau actuel de Clermont, le capitaine est conscient que la tâche sera ardue...
Dans quel état d'esprit préparez-vous ce match de barrage face au champion de France ?Aurélien ROUGERIE: On essaie malgré tout de garder notre bonne humeur, ce dernier match de la phase régulière nous a permis de nous remettre un peu dans le droit chemin. Même si tout n'a pas été parfait, la victoire était là et c'était important pour tous. On s'est dit que la saison n'était pas terminée, et qu'il fallait continuer à cravacher et ne pas lâcher. Un peu d'abnégation, ça ne fait jamais de mal. On n'a pas eu le temps de travailler sur tout ce qui n'allait pas, alors on va simplement essayer de faire des choses efficaces. Notre jeu est moins rodé, moins léché que celui de nos adversaires aujourd'hui. La semaine dernière on a perdu quelques ballons en touche, nos lancements de jeu ont été pauvres et un peu lents, et on a besoin de travailler tout ça. En une semaine ce n'est pas facile, mais on aurait dû s'en apercevoir plus tôt je crois...L'an dernier à cette période de l'année vous étiez en phase ascendante, cela semble être un peu moins le cas cette année...A.R: (Il coupe) C'est beaucoup moins le cas. On me parle des 77 victoires au Michelin, moi je vous parle d'un jeu beaucoup moins léché que celui de Castres, et c'est pour ça que je m'attends à un match âpre, difficile. Il faudra une vigilance de tous les instants pour essayer de pallier à ce manque de cohésion.Les équipes qui vous proposent des rush défense ou des défenses inversées vous mettent en difficulté...A.R: Ça pose des problèmes à partir du moment où on ne veut pas s'adapter. Si on s'entête bêtement dans la stratégie qu'on a mise en place avant le match et qu'on se retrouve face à des défenses comme ça, on ne trouve pas de solutions et on s'embête tout le match. Je prends comme un compliment d'être comparé au champion de France..
Comme Castres cette saison, vous avez très peu gagné à l'extérieur. Les deux équipes se ressemblent ?A.R: On n'a pas eu à chaque fois le bon rebond, peut-être la tête assez forte pour pouvoir gagner à l'extérieur donc on se ressemble un peu. En tout cas je prends comme un compliment d'être comparé au champion de France. Nous on est encore loin de tout ça... C'est une équipe forte sur les bases, avec des avants mobiles, une touche accomplie, une mêlée solide et des trois-quarts plein d'opportunisme, donc pour nous ça va être évidemment un match difficile.Quels souvenirs gardez-vous de la demi-finale perdue face à eux l'an dernier ? On vous avait vu très marqué après votre sortie sur blessure...A.R: Oui, parce que j'ai toujours pas mal de soucis physiques, en termes d'opérations je crois que j'ai déjà largement œuvré pour la science et le corps médical... Donc j'étais touché parce que repartir sur l'opération lourde qu'on me promettait ça ne me bottait pas trop et ça allait certainement précipiter ma fin de carrière. Heureusement ça n'a pas été le cas, on a bossé avec les préparateurs physiques et le staff médical et pour l'instant ça tient, et j'espère que ça va durer...Quand vous n'êtes pas dans l'équipe, on le ressent...A.R: Oh non, les indispensables il n'y en a qu'au cimetière, il faut simplement repartir sur de bonnes bases et retrouver le plaisir et l'enthousiasme de jouer au rugby, et de vivre de notre passion. C'est là l'essentiel. Le discours de capitaine n'est pas facile, après presque onze mois de saison. Répéter pratiquement la même chose tous les week-ends, que c'est un sport de combat, qu'il faut avoir de l'agressivité... Tu cherches des synonymes, des subterfuges, tout ce qu'on veut, mais pour un capitaine ce n'est pas évident. Pour les joueurs non plus, de retrouver cette agressivité tous les week-ends. Au bout d'un moment ça pèse et le niveau baisse un peu. Là on est sur les phases finales, et j'espère que l'enthousiasme et l'excitation des supporters va nous permettre de retrouver un petit grain de folie. L'objectif est droit devant, mais il va falloir traverser la rivière
Avez-vous vu la banderole "76 victoires, à quoi bon ?" au Michelin lors du match face àPerpignan ?A.R: Non je n'avais pas vu, mais ce n'est pas forcément faux. Il n'y pas de titres au nombre de victoires, c'est juste une statistique, et on ne gravera pas dans la pierre "Michelin: 77 victoires". On a besoin de gagner des titres. On a vu les gens déçus, puis les espoirs se sont immédiatement reportés sur le championnat. A Londres, dès le soir, des gens me disaient 'tout pour le Bouclier'. On sent cette émulation, et passée la déception on veut maintenant bien figurer en championnat. C'est pour ça qu'on bataille toute l'année, pour être encore là en cette fin de saison. Il ne faut pas oublier non plus que des équipes sont déjà en vacances...Ce sera le dernier match de Vern Cotter au stade Michelin. Vous êtes vous dit entre vous que vous alliez lui offrir une victoire ?A.R: Ce sera le dernier de Vern et d'autres, Regan (King), Nathan (Hines), Benoît (Cabello), Elvis (Vermeulen) évidemment, à ces joueurs qui ne sont pas tous dans le groupe mais qui ont beaucoup apporté ces dernières années. On a un petit pincement pour ces joueurs là. On va évidemment tout donner, non seulement pour eux, mais aussi pour tous nos supporters, nos proches et le groupe.Ce groupe mériterait-il de finir sur un titre ?A.R: Si c'était au mérite, je crois qu'on en aurait un paquet... Malheureusement ce n'est pas comme ça que ça se passe. Mais pour moi oui, après tout ce qu'on a vécu, ce groupe mériterait d'avoir un titre. Mais il va falloir aller le chercher. L'objectif est droit devant, mais il va falloir traverser la rivière. Les six équipes qui restent se tiennent dans un mouchoir de poche, tout le monde est en place, mais maintenant ce sont les phases finales, et comme on dit: 0-0, balle au centre, et on va voir ce qui va se passer...
Re : Rencontre Résultats Classement
Top 14: Le Racing-Métro, monstre au sang-froid, mate Toulouse
http://cache.20minutes.fr/illustrati...41-616x380.jpgL'ouvreur irlandais Jonathan Sexton a inscrit les 21 points du Racing-Métro, victorieux à Toulouse en barrage du Top 14, le 9 mai 2014.
RUGBY - Dominatrice en conquête, ultra-réaliste, la formation francilienne a gagné à Toulouse (16-21) et défiera Toulon en demi-finale du Top 14…
S’ils avaient cru aux statistiques, les joueurs du Racing-Métro seraient sans doute restés du côté de Colombes ce vendredi, plutôt que d’aller jouer un barrage de Top 14 à Toulouse. Depuis leur retour dans l’élite, en 2009, les Franciliens n’avaient jamais gagné un match de phase finale (quatre défaites). Et leurs hôtes Rouge et Noir restaient sur vingt demi-finales de championnat d’affilée depuis 1994, la dernière obtenue en 2013 après un succès à domicile sur… le Racing (33-19).
Mais à présent, les deux séries sont terminées. Et l’équipe entraînée par les deux Laurent, Labit et Travers, a gagné le droit de défier Toulon en demie, vendredi à Lille. «C’est un exploit, s’enthousiasme Labit. On sait ce que ça représente de venir éliminer Toulouse à Toulouse. Ce type de rencontres se joue autour de la défense, de la conquête et de l’efficacité. Nous avons été au rendez-vous.»
Certes, le Racing-Métro a encaissé le seul essai du match, signé Hosea Gear (43e), lors d’un début de deuxième acte marqué par la révolte éphémère des locaux. Mais il a écrasé le secteur de la conquête, surtout en mêlée, avec cinq pénalités récupérées sur cette phase. Souvent critiqué lors de la première partie de saison, Jonathan Sexton a puni les fautes toulousaines, en inscrivant les 21 points de son équipe, avec 100 % de réussite. «Il a montré que c’était un grand joueur», apprécie le centre Henry Chavancy, enfant du club Ciel et Blanc.
Labit: «on a remis certaines pendules à l’heure»
Le sang froid de l’ouvreur irlandais a contaminé l’ensemble de ses coéquipiers, jamais affolés, même au cœur de la poussée toulousaine. «Il faut reconnaître qu’il y a eu une certaine sérénité», explique le capitaine Antoine Battut, tout sauf euphorique. «Si on l’est, on en prend 40, comme la semaine dernière à Montpellier (44-10)», lâche le troisième ligne, bourreau du Stade Toulousain, son club formateur.
Les amateurs de jeu au large et de folles percées ne goûtent que très peu le rugby tout en puissance des Racingmen. Mais ces derniers s’en moquent, Laurent Labit en tête, qui savoure à sa juste valeur cette qualification en demi-finale, après un exercice marqué par de nombreuses critiques. «On a entendu parler de saison chaotique, d’ambiance soi-disant moyenne, de joueurs qui voulaient repartir dans leur pays, détaille le technicien. On a remis certaines pendules à l’heure.»
Vainqueur du Bouclier de Brennus 2013 avec Castres, au côté de son inséparable binôme Travers, Labit espère désormais le remporter avec le club francilien. Pour cela, il faudra d’abord franchir l’obstacle Toulon en demi-finale. «Ce sera très difficile, souffle-t-il. Depuis quelques semaines, cette équipe tourne à plein régime.» «Nous ne serons pas favoris face au champion d’Europe et vice-champion de France, consent Chavancy. Mais si nous mettons le même cœur que ce soir (vendredi)…»
Les rêves de grandeur du richissime président Jacky Lorenzetti n’ont jamais semblé aussi près d’être réalisés.
Re : Rencontre Résultats Classement
Top 14: La fin d’une époque pour le Stade Toulousain
http://cache.20minutes.fr/illustrati...45-616x380.jpgGaël Fickou (au centre) et Iosefa Tekori dépités après la défaite du Stade Toulousain face au Racing-Métro (16-21), le 9 mai 2014 à Toulouse, en barrage du Top 14.
RUGBY - Pour la première fois depuis 1993, le club le plus titré du rugby français, battu à domicile par le Racing-Métro, ne participera pas aux demi-finales du championnat…
Avec le temps, le phénomène semblait aussi naturel que la fonte des neiges ou le retour des hirondelles.
Depuis vingt ans, le printemps était synonyme, au minimum, de demi-finales du championnat de France pour le Stade Toulousain. Jusqu’à ce vendredi, où l’un des nouveaux riches du Top 14 a fait tomber de son piédestal le roi Toulouse et ses 19 sacres, entre 1912 et 2012. Le Racing-Métro a créé une extraordinaire sensation en venant s’imposer au stade Ernest-Wallon, en barrage du Top 14 (16-21).
«Dans le vestiaire, tout le monde est énervé, a reconnu Yacouba Camara (19 ans). Mais le Racing a été meilleur que nous.» Avec l’autre néophyte Cyril Baille (20 ans), le jeune troisième ligne a été le seul joueur envoyé au front médiatique, pendant que les cadres ruminaient leur déception sous la douche.
L’emblématique manager général Guy Novès ne s’est pas défaussé. «Il y avait la place pour passer, mais on a quand même fait un petit match, reconnaît-il. Objectivement, c’était un petit Stade Toulousain. On ne peut pas prétendre jouer une demi-finale avec autant de lacunes. L’adversaire méritait de gagner, on lui souhaite le meilleur pour la suite.»
Blessures et sélections n’expliquent pas tout
Malgré un éphémère regain de forme en début de seconde période, symbolisé par un essai d’Hosea Gear (43e), l’ancien phare du rugby français a failli en conquête, le secteur sur lequel il a bâti ses succès. La mêlée stadiste, surtout, a été prise cinq fois à la faute. Auteur de tous les points de son équipe, l’ouvreur irlandais du Racing-Métro Jonathan Sexton a réussi les sept pénalités qu'il a tentées, pendant que les buteurs toulousains Jean-Marc Doussain et Luke McAlister «égaraient» neuf points.
Voici comment s’achève une saison au cours de laquelle Toulouse n’aura que très rarement donné sa pleine mesure. «Vingt ans en demi-finale et une année en quart, ce n’est pas dégueulasse non plus, objecte Novès. On finit quatrième de la phase régulière du Top 14. En Coupe d’Europe, on fait aussi un quart, après avoir remporté cinq matchs sur six dont une victoire aux Saracens (16-17 le 18 octobre 2013, chez le futur finaliste de la HCup). Mais à l’époque, on travaillait dans la continuité.»
Les blessures de cadres (Dusautoir, McAlister, Lamboley, Fritz) et les nombreux sélectionnés en Bleu, absents lors des fameux «doublons» championnat – matchs du XV de France, ont pénalisé Toulouse. Dans un Top 14 de plus en plus homogène, ces facteurs ne pardonnent plus. Mais ils n'expliquent qu'en partie les récurrents problèmes en touche comme en mêlée, ou le manque d'inspiration en attaque...
«Quand on gagne, on se remet en question, glisse Novès. Quand on perd, il en va de même.»
Le week-end prochain, pour la première fois depuis 1993, le manager général stadiste, ses joueurs et leurs supporters regarderont les demi-finales du championnat de France à la télé.
Re : Rencontre Résultats Classement
pas d'images juste mon coeur pour vous dire que ma ville de castres est qualifié pour les demi finale du top 14 je suis dans un état de fou, toute ma petite ville est en fête ce soir c'est un truc de fou