UEFA Champions League
Ligue des champions - Résultats 1/4 de finale Saison 2015/16Foot_Ligue des Champions
Publié le 06/04/2016 à 23h20
Paris se complique la vie
Aurier, le retour manqué du banni
Par Christophe RemiseAbsent des terrains depuis le 10 février, Serge Aurier
Publié le 06/04/2016 à 22h52
Au Parc des Princes
faisait son retour avec le PSG mercredi, contre City.
Serge Aurier, le retour. Aussi brillant cette saison qu’il avait été transparent lors de
sa première année parisienne, l’international ivoirien s'était tiré une balle dans le pied
en insultant Laurent Blanc et en tenant des propos injurieux envers plusieurs de ses
coéquipiers sur Periscope. Une vidéo qui a fait le tour de la toile en moins de temps
qu’il n’en faut pour le dire dans la nuit du 13 au 14 février. A ce moment-là, on pouvait
légitimement se demander si on reverrait un jour Aurier sous le maillot du Paris Saint-Germain…
Il n’était finalement que suspendu jusqu’au 20 mars par le club. Une mise à l’écart pendant
laquelle l’intéressé s’est entretenu avec l’équipe réserve et a disputé un match de CFA (4e division),
avant de rejoindre les Eléphants de Côte d’Ivoire lors de la récente trêve internationale.
Restait à savoir si Laurent Blanc passerait l’éponge aussi vite après cet écart d’un joueur pour lequel
il s’est battu, qu’il a personnellement recruté et à qui il a multiplié les marques de confiances depuis
son arrivée. Non convoqué face à Nice samedi dernier (victoire 4-1), l’ancien Toulousain,
publiquement soutenu par plusieurs de ses partenaires (Matuidi, Rabiot…), était dans le groupe
pour ce quart de finale aller de la Ligue des champions. Mieux : Laurent Blanc l’a titularisé.
Offensivement timide et coupable d'une erreur fatale
Oubliées les incartades, le coach cévenol a fait le choix de la raison pour ce grand rendez-vous européen.
Marquinhos offre de sérieuses garanties sur le plan défensif et Gregory van der Wiel peut s’appuyer sur
une belle pointe de vitesse, mais Aurier reste sans conteste le meilleur arrière droit à la disposition de
l’ancien champion du monde. Sur le terrain, le joueur de 23 ans a globalement répondu présent,
même si on l’a vu moins incisif qu’à son habitude sur le plan offensif, où il n’a que rarement pris
le dessus sur son vis-à-vis Gaël Clichy. Surtout, le deuxième but anglais découle d’un de ses mauvais
contrôles dans la surface de réparation parisienne…Le Parc des Princes lui a réservé un accueil mitigé
lors de l’annonce de la composition, avec quelques sifflets mais plus d’applaudissements quand même.
Aurier s’est rapidement montré volontaire, avec plusieurs montées sur son côté. Il adressait notamment
un fort joli centre pour Zlatan Ibrahimovic au quart d’heure de jeu, la tête de ce dernier était aisément
captée par Joe Hart. L’Ivoirien prenait ses aises et participait de plus en plus au jeu en seconde période.
Défensivement, il n’a que rarement été pris à défaut. Il houspillait même ses partenaires pour les replacer
par moment et était aux côtés d’Adrien Rabiot pour faire quelques pas de danse histoire de fêter le but
du jeune milieu de terrain. Malheureusement, cette perte de balle transformée en but par Fernandinho à
la 72e, dans la continuité de l’action, vient sérieusement ternir le tableau. Sorti à la 77e et remplacé par
Van der Wiel, il regagnait le banc sous les sifflets, sans doute en raison du score...
Auteur d’un match fébrile, le PSG n’est pas parvenu à s’imposer à domicile contre Manchester City
en quart de finale aller. Les Parisiens ont même encaissé deux buts (2-2). Pour se qualifier,
ils devront réaliser un grand match retour.
Manuel Pellegrini tire un bilan positif de la soirée de Manchester City au Parc des Princes mercredi.
«C’est un très bon résultat. On a joué contre une très bonne équipe à l’extérieur et on a réussi à marquer
deux buts. Tout reste ouvert en vue du match retour. On va avoir 90 minutes très difficiles à Manchester
face à une équipe qui a un style de jeu similaire au notre. Pendant la première période, on a fait des erreurs
qui ne sont pas dignes d’une équipe de Champions League. (…) Mais l’équipe a montré du caractère.
Elle a vraiment eu confiance en son jeu et cherché à attaquer pour marquer ce deuxième but.
Nous n’étions pas favoris avant le match et certainement pas maintenant, après le match. Entre deux équipes
comme City et le PSG, il n’y a pas de favori. Ce sera très ouvert et il faudra faire un très bon match à
Manchester si on veut se qualifier», a analysé l’entraîneur de City en conférence de presse.
Le Real Madrid tombe de haut à Wolfsburg
Le 06/04/2016 à 22:36:00
Mis à jour le 06/04/2016 à 23:21:36
Sensation à Wolfsburg! Le club allemand, 8e de Bundesliga, a entamé son quart de finale
de Ligue des champions comme dans un rêve en dominant mercredi (2-0) un Real Madrid décevant.
Le match : 2-0
Qualifié sans encombre face à l'AS Rome en 8e de finale (2-0, 2-0), tombeur du Barça samedi
en Championnat (2-1), le Real Madrid est tombé de haut ce mercredi en Allemagne.
Après une entame de match à sens unique (voir par ailleurs), les visiteurs ont sombré en
dix minutes. Une faute de Casemiro sur Schürrle, qui armait sa frappe dans la surface,
a d'abord permis à Ricardo Rodriguez d'ouvrir le score sur penalty (16e).
Puis Maximilian Arnold a doublé la mise en surgissant au premier poteau, à la réception
d'un centre d'Henrique (25e).Difficile d'imaginer pourtant Wolfsburg, à ce moment du
match, tenir son avantage face à l'armada madrilène. Plusieurs facteurs leur ont permis
de réussir cet exploit. D'abord, la sortie sur blessure de Karim Benzema (40e), qui a
forcément pesé négativement sur le jeu du Real, d'autant que l'attaquant français
s'était illustré avant de rejoindre le banc. Mais aussi la prestation de Benaglio, le gardien
et capitaine de Wolfsburg, héroïque dans ses cages face à Benzema (14e), Kroos (38e)
ou Ronaldo (73e). Enfin, c'est plus globalement le manque d'efficacité des attaquants
madrilènes (Bale décevant, Ronaldo imprécis) et l'étonnante solidité du bloc allemand,
lequel a joué tous ses contres à fond, qui a permis à Wolfsburg de s'imposer avec
autorité sans le contrôle du ballon.Le tournant : Quinze minutes, puis plus rien
A l'image du Bayern mardi, le Real a très largement dominé le premier quart d'heure
de jeu, avant de lever le pied. Sauf que les Bavarois, eux, ont marqué d'entrée. Et que
le seul but du Real a été refusé, pour une très légère position de hors-jeu de Cristiano Ronaldo
(1e). Un peu plus tard, Karim Benzema a manqué son duel, seul face à Benaglio (14e).
Wolfsburg n'arrivait pas alors à toucher la balle dans le camp adverse... Trois minutes plus tard,
Schürrle provoquait un penalty et changeait le cours du match.
Soirée de baptêmes à Wolfsburg : non seulement ce match était le premier quart de finale de
C1 de l'histoire du club, mais il a aussi permis à Rodriguez et Arnold d'inscrire leur tout
premier but sur la grande scène européenne. Et dire qu'avant la rencontre, Cristiano Ronaldo
avait à lui seul inscrit autant de buts que tout l'effectif allemand (13).
Le coup dur : Benzema sorti à la pause
Fauché par Naldo en début de match (10e), Benzema a tenu tant bien que mal sa place à
la pointe de l'attaque madrilène. Mais à cinq minutes de la pause, l'attaquant français s'est
allongé sur la pelouse, incapable de forcer davantage sur son genou. Il est sorti en boitant,
visiblement dépité, alors que le Real était déjà mené 2-0.
FC Barcelone renversant face à l'Atlético de Madrid
Le 05/04/2016 à 22:40:29
Mis à jour le 05/04/2016 à 23:00:59
Le FC Barcelone, à onze contre dix durant une heure, a battu l'Atlético de Madrid (2-1)
ce mardi soir en quart de finale aller de la Ligue des champions.
Le suspense reste entier avant le match retour.
Le match : 2-1
Les supporters du FC Barcelone sont passés par toutes les émotions ce mardi soir à l’occasion
de ce quart de finale de la Ligue des champions face à l’Atlético de Madrid, finalement
remporté par leur équipe (2-1). La déception, tout d’abord, quand Fernando Torres a ouvert
le score à la 25e minute à la suite d’un service de Koke. L’espoir est revenu quand
«El Nino» a reçu un carton rouge dix minutes plus tard, laissant son équipe à dix.
Le film du match
L’inquiétude s’est ensuite emparée des fans blaugrana qui ont vu leur équipe, en
supériorité numérique, dominer sans parvenir à tromper Oblak, le gardien des Colchoneros.
Mascherano (41e), Neymar (45e+1, 51e, 54e, 62e) ou encore Messi (49e, 56e) ont ainsi tenté
d’égaliser en vain. C’est finalement Suarez (63e), idéalement placé, après un centre d’Alves
repris par Alba, qui a validé la domination outrageuse du Barça et surtout soulagé les supporters.
La première période des hommes de Luis Enrique a été dans la lignée de sa seconde mi-temps
face au Real Madrid dans le Clasico perdu le week-end passé (2-1), avec un manque d’envie
flagrant. Après la pause, face à une formation de l’Atlético regroupée devant son but
(une ligne de quatre, une ligne de cinq), les Catalans se sont enfin décidés à aller marquer.
Et c’est encore Suarez, pourtant pas dans un grand soir, qui a puni une deuxième fois
les Madrilènes d’un but de la tête (74e) consécutif à un centre d’Alves.
Le FC Barcelone a évité le pire en s’imposant, mais ce résultat laisse de l’espoir à l’Atlético
de Madrid qui tentera de réaliser un exploit, le 13 avril, dans son enceinte de Vicente-Calderon.
«On est encore vivant pour le match retour, a confirmé Antoine Griezmann, l'attaquant de l'Atlético
au micro de Canal +. On sera à la maison devant nos supporters, on va faire un grand match,
on espère finir à onze contre onze. Il faudra tout faire pour mettre les chances de notre coté.»
Le joueur : Torres, un but qui compte et une expulsion stupide
Fernando Torres aurait pu être le héros de ce quart de finale de la Ligue des champions.
Au lieu de cela, l’attaquant des Colchoneros a compliqué la tâche de son équipe en se faisant
expulser à la 35e minute à la suite de deux fautes inutiles sur Neymar (29e) puis Busquets (35e).
Dix minutes avant ce carton rouge, Torres avait ouvert le score à la suite d’une passe de Koke.
S’il s’agit de son onzième but contre le FC Barcelone, c’était le premier en Coupe d’Europe sous
le maillot de l’Atlético qu’il avait déjà porté entre 2000 et 2007, avant son retour en 2014.
1 - Fernando Torres est le tout 1er joueur à marquer et à être expulsé
en 1ère mi-temps d'un match de Ligue des Champions.
2-Luis Suarez n'a pas réalisé son match le plus spectaculaire ce mardi soir face à
l'Atlético de Madrid. Mais l'Uruguay reste toujours un poison. La preuve : il a tiré
trois fois, cadré à deux reprises et trompé deux fois Oblak, le gardien de l'Atlético. Impressionnant.
Service minimum pour le Bayern Munich face au Benfica Lisbonne
Le 05/04/2016 à 22:40:00
Mis à jour le 05/04/2016 à 23:30:03
Bousculé par la Juve au tour précédent, le Bayern Munich a entamé son quart de finale
de Ligue des champions par un timide succès (1-0), mardi à l'Allianz Arena.
Le Benfica Lisbonne peut encore croire à la qualification.
Le match : 1-0
Le Bayern avait vécu une longue et douloureuse - mais spectaculaire - qualification face
à la Juventus Turin, en 8e de finale. Face au Benfica, outsider à ce stade de la compétition,
le Bayern a gagné mardi soir, mais le Bayern aurait pu se mettre dans une situation encore
plus confortable s'il ne s'était pas montré aussi imprécis dans la conclusion.
Le film du match
Finalement, le but d'Arturo Vidal dès les premiers instants de la rencontre a suffi aux Bavarois.
Profitant de l'apathie des défenseurs lisboètes, Juan Bernat a pris tout son temps pour déposer
le cuir sur la tête du milieu chilien (1-0, 2e). Le Bayern a poussé comme à son habitude durant
vingt minutes à sens unique, où Robert Lewandowski (16e) puis Thomas Müller (20e) ont manqué
de doubler la mise en butant sur Ederson. Le dernier rempart portugais, décisif, a également
annihilé la très belle combinaison sur coup franc du Bayern en se jetant dans les pieds de Müller (32e),
et a sauvé les siens en fin de match sur une tentative de Franck Ribéry (81e).
Le Bayern Munich a très rapidement ouvert les hostilités face à Benfica avec un but d'Arturo Vidal dès
la 2ème minute de jeu.Mais le Benfica n'a pas fait que subir. Il aurait dû bénéficier d'un penalty
(voir par ailleurs), a obligé Manuel Neuer à s'illustrer (56e), et a manqué d'efficacité devant les buts,
à l'image de Jonas qui a envoyé sa reprise à bout portant dans le ciel de Munich (64e). La balle du doublé
a elle été manquée par Lewandowski, qui a complètement raté son décalage vers Phillip Lahm, seul
face au but laissé vide (90e). Tout reste donc possible. Malgré la défaite, la joie des supporters du
Benfica présents à l'Allianz Arena en disait long sur leurs ambitions au match retour.
Le tournant : La main non sifflée de Lahm
Inexistant en début de rencontre, le Benfica a ensuite repris ses esprits et trouvé des brèches dans la défense
du Bayern. Dès la demi-heure de jeu, il aurait ainsi dû bénéficier d'un penalty : sur un centre de Gaitan,
Phillip Lahm a très clairement repoussé le ballon du bras. L'arbitre, mal placé, n'a rien sifflé.
Très vite mené au score face au Bayern, Benfica aurait pu bénéficier d'un penalty à la demi-heure
de jeu sur ce centre de Gaitan. On vous laisse juger
L'absent : Jonas ne jouera pas à Lisbonne
Meilleur buteur du Championnat portugais, plusieurs fois menaçant face à Manuel Neuer ce mardi,
Jonas sera le grand absent du match retour. Logiquement averti pour une semelle sur Arturo Vidal (58e),
l'attaquant brésilien sera en effet suspendu pour le déplacement du Bayern à Lisbonne, la semaine prochaine.
C'est sans son meilleur élément que le Benfica devra donc créer l'exploit
28 mai 2016 : Finale à MilanFinale le 28 mai 2016 Guiseppe Meazza.jpg