Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Les Grands Absents ...........
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IBRAHIMOVIC - Zlatan Ibrahimovic n'est pas blessé, mais il suivra le Mondial depuis les tribunes VIP des stades brésiliens. L'attaquant vedette de la Suède, et du PSG, n'a pas réussi à franchir l'épreuve des barrages, « zlatanisé » par la sélection portugaise
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BALE - Gareth Bale ne jouera pas le Mondial. Logique, vu le médiocre parcours du Pays de Galles, seulement 5e du groupe A des qualifications de la zone Europe. Lot de consolation, un titre en Ligue des champions avec le Real Madrid.
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FALCAO - Le forfait de Radamel Falcao, blessé en janvier lors d'un match sous les couleurs de l'AS Monaco, démoralise la Colombie toute entière. « Le pays déplore l'absence du tigre Falcao » a lancé le chef de l'Etat en personne, Juan Manuel Santos,
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MONTOLIVO - Pour Riccardo Montolivo, le match entre l'Italie et l'Irlande, le 31 mai à Londres, n'avait rien d'amical. Blessé au cours de la rencontre, le milieu de terrain de la Squadra Azzura, auteur d'un but au Mondial 2010, souffre d'une fracture du tibia.
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LEWANDOWSKI - Robert Lewandowski est en pleine forme, et il peut profiter de plusieurs semaines de vacances avant la reprise de la Bundesliga : la Pologne, quatrième de son groupe lors des qualifications de la zone Europe, ne fait pas le voyage au Brésil
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ISCO - La Roja se passera du talent du Madrilène Isco. Ainsi en a décidé le sélectionneur Vicente Del Bosque. Championne du monde et championne d'europe en titre, l'Espagne a apparemment d'autres cartes en main pour réussir son Mondial.
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TEVEZ - Carlos Tevez n'a plus les cheveux longs qu'il arborait en Afrique du sud. Il n'a plus la cote non plus dans l'Albiceleste, qui préfère miser sur les « quatre fantastiques » Messi-Di Maria-Agüero-Higuain pour espérer remporter son 3e titre mondial.
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VAN DER VAART - Blessé, Rafael Van der Vaart est l'un des grands absents de l'effectif Oranje. Et il a toutes les raisons d'être frustré : au Brésil, les Pays-Bas rentreront tout de suite dans le vif du sujet, avec un premier match contre l'Espagne, tenante du titre.
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KAKA - Le Brésil et la Russie sont bien à l'affiche du Mondial, mais pas Kaka, qui avait pourtant participé au match amical entre les deux équipes fin mars ! Il faut dire que la Seleçao ne manque pas de fervents croyants, et de nouvelles stars, dont un certain Neymar.
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Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
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Alcides Ghiggia
1. Alcides Ghiggia - “Il n'y a que troispersonnes qui ont réussi à faire taire le Maracana d'un seul geste: FrankSinatra, le Pape Jean-Paul II et moi. ”
Cinquante ans après les faits, l'analyse de l'homme qui aplongé tout un pays dans le désespoir en inscrivant le but de la victoire pourl'Uruguay lors de la "finale" 1950, face au Brésil.
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Harald Schumacher
1. Harald Schumacher - “S'il n'y a que ça, je peux lui payer ses frais de dentiste”
Il y a d'abord eu l'agression de Toni Schumacher sur Patrick Battiston lors de la demi-finale mythique de Séville, en 1982. Puis il y a eu les mots, après. Pas forcément plus élégants. Mais l'ami Toni, s'il n'a jamais renié son geste, a plus tard regretté publiquement la maladresse de ses propos. C'est toujours ça de pris.
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
D'autres Infos,avant le début du mondial
Marco Reus ne sera pas du voyage
C’est fini pour lui. Blessé à la cheville gauche lors du match amical contre l’Arménie vendredi (6-1), le milieu offensif allemand Marco Reus ratera la Coupe du monde. Le joueur du Borussia Dortmund est remplacé par le défenseur Shkodran Mustafi, qui évolue à la Sampdoria de Gênes. «Nous n’avons pas décidé de remplacer Marco Reus poste pour poste. Nous avons assez de joueurs de qualité devant avec Lukas Podolski, André Schürrle, Mario Götze, Thomas Müller, Mesut Özil, Julian Draxler et Toni Kroos, ce qui nous offre bien des alternatives, a justifié le sélectionneur allemand Joachim Löw. C’est pourquoi nous avons choisi une autre option en appelant un joueur défensif.»
Ronaldo de retour à l'entraînement
Son état inquiétait tout le Portugal. Samedi, Cristiano Ronaldo a pris part à un entraînement collectif de la sélection lusitanienne. Il avait manqué les deux derniers matchs de préparation à cause de douleurs à la jambe gauche (cuisse et genou). Le capitaine portugais pourrait etre aligné dés mùardi en amical contre l'Irlande..
Le président de l’Equateur met la pression
C’est ce qu’on appelle un petit avertissement. Président de l’Equateur, adversaire des Bleus à la Coupe du monde, Rafael Correa a critiqué le style de la sélection nationale. «Nous jouons très latéralement, de façon très inoffensive et peut-être qu’il nous manque un peu d’explosion, un peu d’audace», a-t-il expliqué. En clair, remuez-vous les gars ou ça va barder.
Un contrôle antidopage pour les Bleus
7h du matin,tout le monde debout. L’agence française de lutte antidopage (AFLD) est venue effectuer des contrôles sur les joueurs de l’équipe de France à Clairefontaine. Le quatrième de la préparation des hommes de Didier Deschamps qui ont rejoint Lille ce samedi. Ils affronteront la Jamaïque au stade Pierre-Mauroy dimanche.
Gerrard pris pour Lampard par un journaliste hondurien
Petit malaise en conférence de presse de l’équipe nationale anglaise vendredi. Le capitaine des Three Lions Steven Gerrard a été interpellé par un «M.Frank» d’un journaliste hondurien, auteur d’une méprise entre le milieu de Liverpool et celui de Chelsea Frank Lampard. Les Anglais affrontent le Honduras pour leur dernier match de préparation samedi.
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
4 jours, buteurs dans quatre éditions
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À J-4, nous nous intéressons aux deux joueurs qui ont marqué dans quatre éditions différentes de la Coupe du Monde de la FIFA™.
Dans l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™, deux joueurs seulement ont marqué dans quatre éditions différentes et les deux l'ont fait entre 1958 et 1970.
Cela n'étonnera pas grand monde d'apprendre que l'un d'entre eux est Pelé, star incontestée des éditions 1958 et 1970 du tournoi.
L'autre est lui aussi un joueur de légende. Il s'agit de l'Allemand Uwe Seeler, qui a non seulement réussi l'exploit avant Pelé, mais est également à ce jour le seul joueur à avoir marqué deux fois ou plus dans quatre Coupes du Monde.
Joueur de Légende :Arthur dit Zico
http://fr.fifa.com/mm/photo/classic/...9_full-lnd.jpg© Getty Images
Au milieu des années 1960, quand les journalistes se rendaient au quartier général des frères Coimbra, dans le quartier de Quintino Bocaiúva, au nord de Rio de Janeiro, il était de bon ton de leur demander qui était le meilleur d’Edu, ailier gauche d’América, ou d’Antunes, attaquant de Fluminense.
La réponse était invariablement la même : Edu envoyait le journaliste faire un tour de quartier à la recherche d’Arthur, benjamin et véritable phénomène du clan, qui passait ses journées dans la rue, balle au pied, à affronter des adversaires plus âgés.
Véritable pilier de l’histoire de l’América, club traditionnel de Rio, Edu a même défendu les couleurs de la Seleção. Quant à Antunes, il s’est illustré sous le maillot de Flu.
En soi, une telle réussite ferait déjà la fierté de n’importe quelle famille brésilienne. Pourtant, "le meilleur était encore à venir", comme aimait à prophétiser l’ailier gauche.
En effet, peu de temps après, Arthur allait devenir "Zico", pour le plus grand bonheur de la torcida de Flamengo et de la planète football."C’est très pratique d’avoir dans sa famille deux joueurs qui traversent avant vous toutes les étapes auxquelles on va être confronté personnellement. J’ai pu suivre leurs carrières de très près, aller aux entraînements et à plusieurs matches. Et puis dès que j’avais besoin de quelque chose, j’avais toujours à qui parler", explique Zico "En dehors de ça, je dois dire que j’ai toujours adoré jouer au football.
"Flamengo dans les gènes
Zico aimait donc le ballon, mais pas seulement. Il aimait aussi Flamengo, une affinité quasiment obligatoire dans la maison où il est né.
Benjamin d’une fratrie de cinq frères et une sœur, il avait pour père un émigré portugais répondant au nom de Tondela José Antunes Coimbra, membre fondateur du club de Gávea passé tout près d’une carrière de gardien professionnel. "A la naissance, chaque enfant se voyait offrir le maillot brésilien et celui de Flamengo.
Moi j’étais le dernier, donc j’ai hérité du 8", se souvient Zico, qui ferait sien plus tard le 10 de Flamengo. "Un drapeau du club était accroché aux murs, notre chien s’appelait Mengo (surnom du club) et on avait à la maison un cardinal, petit oiseau rouge et noir : ça vous donne une idée de notre fanatisme..."Constatant les qualités du jeune Arthur, les deux frères aînés l’ont rapidement poussé à embrasser une carrière professionnelle.
A 14 ans, le gamin dispute un match sous le maillot de l’América, mais avant de signer au club, il reçoit l’appel tant attendu de la part de Fla. "Ils m’ont convoqué pour passer quelques tests et c’est là que j’ai eu l’occasion de m’engager avec Flamengo. Mon frère avait déjà donné son accord de parole pour que j’aille à l’América, mais j’ai préféré Flamengo, évidemment, et tout le monde l’a très bien compris.
C’était le choix du cœur."A Flamengo, Zico doit patienter pendant deux ans avant de disputer en 1969, son premier championnat au sein de l’équipe de jeunes.
Il a alors 16 ans. "A cette époque, c’était un peu plus dur pour les jeunes joueurs. Parce que dans le centre de formation, je côtoyais des joueurs qui avaient jusqu’à trois ans de plus que moi. Du coup, les différences étaient énormes", se souvient-il.
Et ce ne sont pas les changements de catégorie qui ont facilité sa progression. "Malgré de bonnes perspectives, mon physique fluet suscitait une certaine méfiance.
"Force intérieure"
Mais le talent du joueur va bientôt sauter aux yeux des dirigeants du club, qui n’hésitent pas à investir dans un traitement révolutionnaire de renforcement musculaire. "On ne connaissait personne qui soit passé par là", se souvient le joueur, qui agit sous les conseils des médecins José de Paula Chaves et du préparateur physique Roberto Francalacci. "Tout ce qu’on pouvait faire c’est anticiper la morphologie à laquelle j’allais aboutir plus tard."Prêt physiquement, mieux intégré dans le club de son cœur, Zico marque d’une pierre blanche son premier match en équipe première, survenu en 1971, en offrant une passe décisive lors d’un succès sur Vasco de Gama dans le championnat carioca.
Sa carrière est prête à décoller et elle ne tardera pas à le faire. "Je pense que j’aurais pu jouer au foot de toute façon, parce que la force physique ne fait pas tout.
Ça ne sert à rien d’être costaud si on ne sait rien faire. Mais c’est vrai que j’ai gagné un peu d’assurance".
Avec Zico sur le terrain, grâce à ses coups francs d’école, son sens de la finition, sa vitesse d’exécution, sa technique et sa vision de jeu, Flamengo conquiert six championnats d’État, et une édition supplémentaire en 1979, trois championnats du Brésil, une Copa União en 1987, la Coupe Libertadores et la Coupe Intercontinentale en 1981."Les dirigeants ont réussi à monter un grand groupe, très talentueux, en réunissant des joueurs de trois générations différentes", se souvient-il. "On se connaissait tous et tout le monde savait ce que signifiait ce club. La grande majorité était flamenguista, ce qui est très important, et il y avait énormément de potentiel.
On a eu le privilège de décrocher, dans une période très courte, plus de titres que ceux que comptait l’armoire à trophées de Flamengo. En tant que supporter du club, c’est très gratifiant d’avoir pu participer à cette période.
Jusqu’alors je n’avais pas gagné grand-chose. Pour tout vous dire, j’aurais bien aimé être supporter pendant mon époque de joueur !", plaisante-t-il.
Rio de Janeiro, Udine, Sarrià
Peu à peu, le joueur se construit un palmarès digne des plus grands, sauf pendant ses deux saisons à l’Udinese, en 1983/84 et 1984/85, où il contribue tout de même à transformer un club modeste en grande puissance du Calcio.
Lors de sa première année en Italie, le Brésilien permet à son équipe de se battre pour le titre et pour les places européennes, mais une blessure dans la dernière ligne droite ruine tous ses efforts. Zico doit rester en dehors des terrains pendant cinq semaines et Udinese passe de la troisième à la quatrième position. "Tous les meilleurs joueurs du monde étaient là. L’Italie attirait à l’époque toutes les grandes vedettes.
C’était une grande année et ça m’a permis de confirmer ma valeur dans un autre pays."Avec l’équipe du Brésil, Zico dispute trois Coupes du Monde de la FIFA - Argentine 1978, Espagne 1982 et Mexique 1986 - et obtient son meilleur résultat, une troisième place, lors de sa première participation. Pourtant, cette campagne ne reste pas vraiment gravée dans l’imaginaire du football canarinho.
Quatre ans plus tard, l’une des équipes les plus joueuses de tous les temps emporte tout sur son passage jusqu’en finale, où une Italie emmenée par un Paolo Rossi des grands jours va mettre un terme au rêve de tous les torcedores.
Cette défaite 3:2 à Sarrià est restée dans les annales du football."C’est important de laisser une trace dans le jeu", affirme le meneur de la Seleção de Telê Santana, battue en seconde phase." Mais le plus important, pour un professionnel, ce sont les titres. Je suis ravi d’avoir pu jouer dans une telle équipe, qui a marqué durablement le jeu.
Mais je serais encore plus content si on avait gagné...
"Historique jusqu’à la fin"
En 1986, Zico va vivre un autre coup dur avec la Seleção, en chutant en quart de finale contre la France de Michel Hidalgo, depuis le point de penalty.
Récemment remis d’une grave blessure au genou, Zico aborde cette compétition dans une forme douteuse. Il a l’occasion de donner l’avantage aux siens depuis les onze mètres en cours de match, mais il échoue, tout comme deux des autres stars présentes sur le terrain, Michel Platini et Sócrates, malheureux lors de la séance de tirs au but.En fin de carrière, il retrouve Flamengo jusqu’en 1990, avant de s’exiler au Japon pour participer activement à la professionnalisation du championnat. Il y évolue de 1991 à 1994 et devient un exemple pour tous les Nippons.
C’est lui qui contribue à la mise en place de la structure administrative qui a permis de faire de Kashima Antlers une référence nationale.Après toutes ces années de succès, après tant de titres, il n’est pas évident de faire la différence entre la formidable vedette de Flamengo et le jeune garçon qui émerveillait le quartier de Quintino.
C’est ce qui ressort quand il indique qu’il aimerait rester dans l’histoire comme "quelqu’un qui a aimé et pratiqué le football.
Quelqu’un qui a toujours cherché à se perfectionner avec le plus grand sérieux.
Quelqu’un qui a toujours été honnête et qui s’est consacré corps et âme à sa passion : "le football."
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Halilhodzic: "l'équipe est pret pour la competition "
http://www.radioalgerie.dz/fr/images...lihodzic20.jpgLe sélectionneur national de football, Vahid Halilhodzic, a estimé dimanche que les Verts "sont prêts" pour aborder la coupe du monde 2014 au Brésil (12 juin-13 juillet), non sans cacher son ambition d’aller le plus loin possible dans cette compétition."Nous attendons ce moment depuis trois ans, nous sommes aujourd’hui au Brésil. Nous avons beaucoup travaillé pour en arriver là. Toutes les dispositions affichées jusque là par l’équipe montrent qu’elle est prête pour disputer la coupe du monde", a affirmé le coach national, juste après l’arrivée des Verts au Brésil.Après un stage précompétitif effectué en Suisse, les coéquipiers de Saphir Taider sont arrivés dimanche tôt le matin (6h10 heure locale) au Brésil, à bord d’un avion spécial de la compagnie nationale. Ils sont établis dans leur camp de base au centre sportif RC Sport à Sorocaba (90 km de Sao Paulo)."Nous sommes ici pour réaliser quelque chose et essayer de passer le premier tour. Maintenant, si l’équipe est capable de le faire ? C’est difficile de le dire", a-t-il ajouté.Revenant sur le stage effectué en terre helvétique, Halilhodzic s’est dit "satisfait" par le comportement de l’équipe qui a "montré de belles dispositions dans les deux matchs amicaux disputés", et soldés par des victoires respectivement face à l’Arménie (3-1) et la Roumanie (2-1)."Ces deux rencontres nous ont donné beaucoup de satisfaction, maintenant nous devons continuer à travailler au Brésil, une manière de régler les dernières retouches avant notre entrée en lice dans la compétition".Evoquant le premier adversaire de l’Algérie au tournoi, la Belgique, dans un match prévu le 17 juin à Belo Horizonte, Halilhodzic refuse de se mettre dans la peau d’une victime expiatoire."Nous ne pouvons pas dire que la Belgique est plus forte que nous, mais dans un match tout peut arriver. Si nous voulons vraiment surprendre la Belgique, il faudra réaliser un match d’exception", a-t-il conclu.
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
3 jours, 3 frères
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À J-3, nous nous intéressons au seul trio de frères ayant joué à la Coupe du Monde de la FIFA™.
À Afrique du Sud 2010, Jerry, Jhony et Wilson Palacios sont entrés dans l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™ en devenant le premier trio de frères à être inclus dans le même effectif pour une même édition de l'épreuve reine.
Cette année, le Honduras s'est de nouveau qualifié pour la Coupe du Monde, mais les frères Palacios ne seront que deux au Brésil, Jhony n'ayant pas été retenu.
Jerry et Wilson seront bien présents, mais ils ne seront pas le seul duo de frères à Brésil 2014.
Il y aura également André et Jordan Ayew parmi les 23 Ghanéens, ainsi que Kolo et Yaya Touré en sélection de Côte d'Ivoire. Jérôme et Kevin-Prince Boateng constituent le quatrième et dernier duo fraternel présent au Brésil, avec la spécificité suivante : le premier défendra les couleurs de l'Allemagne et le second celles du Ghana, deux équipes qui seront amenées à se rencontrer dans le Groupe G.
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Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Lesphases qui ont marqué la coupe du monde
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Gareth Southgate
Gareth Southgate - “On attendait Winston Churchill et on a eu Iain Duncan Smith”
Les grands discours sont mobilisateurs. Visiblement, celui tenu par Sven-Goran Eriksson à la mi-temps du quart de finale Brésil-Angleterre, en 2002, restera comme un monument de platitude et d'insignifiance. La formule cruelle de Gareth Southgate envers le sélectionneur suédois du Three Lions en dit long. Pour ceux qui l'ignorent, Iain Duncan Smith, alias IDS, était à l'époque le chef du Parti conservateur anglais et l'opposant numéro un à Tony Blair. Il était particulièrement réputé pour la médiocrité de son éloquence…Ronaldo
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Ronaldo
Ronaldo – “Nous avons perdu parce que nous n'avons pas gagné”
Implacable et incontestable, l'explication donnée par Il Fenomeno après la gifle historique reçue par le Brésil (3-0), en finale du Mondial 1998
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Coupe du Monde : le message de bienvenue de Dilma Rousseff
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La président du Brésil Dilma Rousseff en septembre 2013. |
À partir de jeudi prochain, les yeux et les cœurs du monde entier seront tournés vers le Brésil. Trente-deux équipes qui représentent ce qui se fait de mieux dans le football mondial disputeront la Coupe du Monde, cette compétition qui, tous les quatre ans, nous transforme tous en supporters.
C'est le moment de la grande fête internationale du sport. C'est aussi le moment de célébrer, à travers le football, les valeurs de la compétition loyale et de la cohabitation pacifique entre les peuples. C'est l'occasion de donner un nouveau souffle aux valeurs humanistes de Pierre de Coubertin : celles de la paix, de l'entente et de la tolérance.
La « Coupe des Coupes », comme nous l'avons affectueusement baptisée, sera également la Coupe pour la paix et contre le racisme, la Coupe pour l'inclusion et contre tous les types de préjugés, la Coupe de la tolérance, de la diversité, du dialogue, de la compréhension mutuelle et de la durabilité.
Les Brésiliens sont fiers d'organiser la Coupe des Coupes. En dehors des stades et sur les pelouses, nous travaillerons ensemble, engagés à offrir un grand spectacle. Le temps d'un mois, les visiteurs qui se seront rendus dans notre pays pourront constater que le Brésil est aujourd'hui une démocratie mure et solide.
Le pays a mis en œuvre, ces douze dernières années, l'un des processus de distribution de revenus, d'augmentation du taux d'emploi et d'insertion sociale les plus réussis au monde. Nous avons considérablement réduit les inégalités, en hissant 42 millions de personnes dans la classe moyenne, et en sortant 36 millions de Brésiliens de la misère, en l'espace d'une décennie.
Si nous avons vécu une dictature dont nous ne sommes sortis que récemment, notre pays est aujourd'hui une démocratie dynamique. Nous jouissons de la liberté la plus complète et nous savons vivre harmonieusement avec les manifestations populaires et les revendications, qui nous aident à améliorer de plus en plus nos institutions démocratiques.
Dans chacune des 12 villes hôtes de la Coupe du Monde, les visiteurs rencontreront un peuple joyeux, généreux et accueillant. Nous sommes aussi le pays de la musique, des magnifiques sites naturels, de la diversité culturelle, de l'harmonie ethnique et religieuse, du respect de l'environnement.
Il est vrai que le football est né en Angleterre. Mais il nous plaît de croire que c'est au Brésil qu'il a élu domicile. C'est ici que sont nés Pelé, Garrincha, Didi et tant d'autres grands joueurs qui ont émerveillé des millions de personnes à travers le monde.
Lorsque la Coupe du Monde revient au Brésil après 64 ans, c'est comme si le football rentrait chez lui.
Nous sommes le Pays du Football grâce à notre parcours couronné de cinq titres mondiaux et à la passion que chaque Brésilien nourrit pour son club, ses idoles et son équipe. L'amour de notre peuple pour ce sport est d'ores et déjà l'une des caractéristiques de notre identité nationale.
Pour nous, le football est une célébration de la vie.
Au nom des 201 millions de Brésiliennes et de Brésiliens, je souhaite la bienvenue aux supporters de l'équipe de France et à tous les visiteurs qui se rendront au Brésil pour partager avec nous la « Coupe des Coupes ».
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Joueur de Légende : Baggio, la grâce divine italienne
http://fr.fifa.com/imgml/flags/s/ITA.gifRoberto BAGGIO
http://fr.fifa.com/mm/photo/classic/...7_full-lnd.jpg© Getty Images
Roberto Baggio est inclassable. Surdoué comme un Johan Cruyff et doté d’un fort caractère à l’image d’un Eric Cantona, il restera à jamais un cas à part dans le football de haut niveau.
Joueur atypique, passé à un tir au but près de la gloire ultime, "il Divino Codino" (le divin catogan) a su s'imposer comme une véritable légende du football italien.
L'histoire de Roberto Baggio est celle d'un attaquant naturellement surdoué qui a dû cependant faire preuve d'un étonnant courage pour réussir à s'imposer à force de sacrifices et de souffrances en raison de blessures récurrentes au genou droit. Joueur d'instinct, compensant un gabarit moyen (1m74, 73 kg) par une incomparable technique individuelle et une intelligence de jeu peu commune, l’élégant Baggio a fait toute sa carrière en Italie de Lanerossi Vicenza, le club de ses débuts en 1982 en 3ème division jusqu'à Brescia en 2004.Des dizaines de milliers de tifosi aux quatre coins du monde sont tombés sous le charme de ce meneur-buteur atypique qui a inscrit 204 buts en serie A. "Baggio n'est pas un numéro 9. Pas un numéro 10 non plus. C'est un 9 et demi", avait souligné Michel Platini, l'actuel Président de l'UEFA, en parlant des débuts de son successeur aux manettes de la Juventus de Turin.
L'Italie à sa botte
Originaire de Caldogno, petite localité de Vénétie, Baggio fait ses armes dans l'équipe de Lanerossi Vicenze.
En quelques mois, il inscrit 110 buts en 120 matches et fait ses débuts en équipe première deux ans plus tard, à 15 ans. Mais lors du dernier match de la saison 1984/85, contre Rimini entrainé par un certain Arrigo Sacchi, il est gravement blessé au genou droit. Il mettra un an et demi pour retrouver les terrains après une interminable rééducation.
La première d'une longue de série de blessures qui vont à chaque fois menacer la suite de sa carrière.
Pendant cette longue absence, il traverse une profonde crise spirituelle et décide finalement de se convertir au bouddhisme. "Cela m'a aidé à mieux contrôler mes pensées", précise ce fervent bouddhiste, qui se livre à des séances de méditations solitaires avant les matches.
Pendant cinq saisons, il va défendre les couleurs de la Fiorentina (39 buts en 94 rencontres) qui l'avait fait signer avant sa blessure et avait accepté d'attendre 18 mois avant de le voir débuter.
Un geste que Baggio n'oubliera jamais, à tel point qu'en avril 1991, lors de sa première saison avec la Juventus, il refuse de tirer un penalty contre la Viola avant d'aller saluer ses anciens tifosi qui avaient mal vécu son départ à Turin.
Un héritier et un rival
Les cinq saisons passées à la Juve vont être celles de la consécration et de la reconnaissance de son talent avec un championnat, une Coupe d'Italie, une Coupe de l'UEFA, un brassard de capitaine, un titre de Joueur Mondial de la FIFA, 78 buts inscrits et des débuts internationaux.
Mais au retour de la Coupe du Monde de la FIFA 1994, il se blesse une nouvelle fois après avoir inscrit un but splendide contre Padoue. Absent pendant cinq mois, il assiste impuissant à l'éclosion d'un jeune talent que le nouvel entraîneur Marcello Lippi lui préfère, un certain Alessandro del Piero…Cédé au grand dam des supporteurs à l’AC Milan, où il est associé à George Weah et Dejan Savicevic, Baggio remporte un second scudetto consécutif, mais malgré ses buts, sa technique et son toucher de balle en velours, il continue d'être handicapé par son genou et une grande incompréhension avec plusieurs de ses entraîneurs. "Il n'y a plus de place pour les poètes dans le football moderne", lui précise Oscar Tabarez lorsque Baggio se plaint de ne pas être suffisamment utilisé au début de la saison 1996/97.
Après un passage réussi à Bologne, avec 23 buts en 1997/98, le meilleur total de sa carrière, puis un autre mitigé à l'Inter Milan entre 1998 et 2000, Baggio va finalement passer ses quatre dernières saisons de joueur à Brescia qu'il maintient en Serie A avec 45 buts en 95 rencontres.
Le 16 mai 2004 à cinq minutes de la fin de la rencontre AC Milan-Brescia (4:2), il quitte le terrain pour la dernière fois et San Siro lui offre une interminable standing ovation.
La malédiction des tirs au but
Ses rapports avec la Nazionale sont également placés sous le signe du "je t'aime, moi non plus." Après des débuts concluant en novembre 1988 contre les Pays-Bas (1:0), il réussit son premier coup franc victorieux le 22 avril 1989 contre l'Uruguay. Pendant la Coupe du Monde de la FIFA, Italie 90, Azeglio Vicini le fait débuter sur le banc.
Appelé pour le dernier match de poule contre la Tchécoslovaquie, il inscrit un but mémorable en partant de son camp pour passer en revue la moitié de ses adversaires, le plus beau but du tournoi et l’un des plus beaux de l'histoire de la Coupe du Monde.Malgré cela, il n'entre en jeu qu'à la 73ème minute lors de la demi-finale, perdue face à l'Argentine aux tirs au but. "Vicini m'a dit que j'avais l'air fatigué. J'avais 23 ans ! J'aurais tout donné pour débuter ce match", regrette-t-il encore.
Pour se consoler, il marquera un nouveau but lors de la "petite finale" contre l'Angleterre (2:1).Quatre ans plus tard, aux Etats-Unis, Baggio est au sommet de son art.
Ses buts en fin de match contre le Nigeria et l'Espagne et ses deux réalisations en demi-finale contre la Bulgarie envoient les triples champions du monde en finale.
Mais Roby se présente diminué contre le Brésil devant même être infiltré avant la rencontre. Après 120 minutes d'une partie insipide, il est le dernier homme à s'élancer depuis le point de penalty pour une nouvelle épreuve de tirs au but.
Mais son tir passe au dessus de la barre transversale, mettant ainsi un terme aux espoirs italiens. "J'étais pourtant bien présent et ma concentration parfaite. Mais j'étais tellement épuisé que j'ai tenté de passer en force", explique-t-il.Quatre ans plus tard, en France, il entame symboliquement sa troisième phase finale en inscrivant le penalty du nul contre le Chili, après avoir offert le premier but à Christian Vieri.
Mais, 30 ans après la rivalité Sandro Mazzola-Gianni Rivera au Mexique, Cesare Maldini décide de composer entre Baggio et Alessandro del Piero en les alignant à tour de rôle. Baggio inscrit quand même son neuvième but en phase finale contre l'Autriche et réussit cette fois son tir au but contre la France en quart de finale.
Mais la Nazionale, elle, doit encore s'avouer vaincue dans cet exercice.
Récompense suprême
Ce roi du come back est même à deux doigts de disputer une quatrième phase finale en 2002 alors qu'il enchaîne les buts à Brescia, mais Giovanni Trapattoni, malgré la pression de l'opinion publique, ne le sélectionne pas et l'Italie sort dès les huitièmes de finale.Le 15 mai 2004 il prend sa retraite footballistique et se consacre à son rôle d'Ambassadeur de bonne volonté de la FAO (Organisation des Nations Unies pour l'alimentation et l'agriculture) et parcourt le monde pour défendre de grandes causes humanitaires, recevant en novembre 2010 à Hiroshima le prestigieux World Peace Award, décerné par l'assemblée des prix Nobel de la Paix. "Comparés à cette récompense, les autres succès personnels et professionnels deviennent risibles", commente alors Baggio.
Mais Baggio n'a cependant jamais totalement abandonné le football italien et après l'échec de laNazionale en Afrique du sud, il accepte en août 2010 le poste de responsable technique de la Fédération italienne avec une attention toute particulière à la formation des jeunes joueurs.
Un retour qui a fait l'unanimité en Italie, qui a encore la nostalgie des exploits de ce joueur hors normes.
Coupe du monde 2014 - Algérie
Première équipe africaine à avoir gagné un match de Coupe du monde
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Après leur victoire 1 but à 0 contre le Burkina Faso, le 19 novembre dernier, l'Algérie a décroché sa quatrième qualification pour une Coupe du monde. La première, c'était en 1982. Mais, en dépit de l'engouement du pays, l'équipe nationale n'a jamais réussi à passer le stade du premier tour.
Cependant, malgré cette impuissance à se sortir de la phase de poules, l'Algérie a marqué de son empreinte l'histoire de la Coupe du monde dès sa première participation, en 1982. Son entrée en matière correspond à l'un des plus grands exploits du foot africain. Les Fennecs viennent à bout 2-1 de la redoutable Allemagne de l'Ouest, fraîche lauréate de l'Euro 1980, d'autant plus que l'entraîneur de la RFA Jupp Derwall avait affirmé qu'en cas de victoire algérienne il rentrerait en Allemagne à pied.
Sauf que le rêve algérien s'écroule à cause de la troisième et dernière rencontre de phase de poules entre la RFA et l'Autriche, baptisée le "match de la honte". Si l'une ou l'autre de ces équipes avait remporté le match avec deux buts d'écart, cela aurait permis aux Fennecs (victorieux la veille 3-2 face au Chili) d'accéder aux huitièmes de finale.
Sauf que la RFA et l'Autriche ont visiblement fait un choix : les deux formations, bien présentes sur le terrain, se sont contentées d'une victoire 1 à 0 de la RFA, synonyme pour elles de qualification au détriment de l'Algérie.
Ce match ne restera pas sans conséquence puisque la Fifa décidera ensuite de faire jouer les troisièmes matches simultanément afin d'éviter tout genre d'arrangement entre les adversaires.
Vingt-quatre ans de disette
Quatre ans plus tard, lors de la Coupe du monde au Mexique, l'Algérie ne parvient pas à tirer son épingle du jeu face aux têtes d'affiche de son groupe : elle finit dernière au classement derrière le Brésil (1er, défaite 1-0 des Fennecs), l'Espagne (2e, défaite 3-0) ainsi que l'Irlande du Nord (3e, match nul 1-1). Il aura fallu vingt-quatre ans pour que l'Algérie retrouve le terrain d'une Coupe du monde. Plus de deux décennies durant lesquelles le pays a connu une situation difficile, notamment marquée par des massacres de civils dans les années 1990 par les islamistes intégristes du GIA.
Alors, lorsque ce 18 novembre 2009 les Fennecs sortent victorieux (1-0) de leur match d'appui face à l'Égypte, c'est toute une nation qui explose de joie. Cette rencontre a dépassé les limites du sport, investi les rues et même la sphère politique. L'Algérie n'a pas encore démarré la Coupe du monde 2010 que déjà cette qualification s'apparente à une immense victoire. Mais en Afrique du Sud, après un résultat correct contre l'Angleterre (0 à 0) et deux défaites contre la Slovénie et les États-Unis, l'effectif du sélectionneur Rabah Saâdane termine dernier de son groupe. L'histoire se répète donc pour cette sélection algérienne, éliminée dès le premier tour.
http://www.youtube.com/watch?feature...;v=6tU-V7raxDE
Lorsque Vahid Halilhodzic arrive en 2011, il doit reconstruire une équipe minée par sa lourde défaite 4 à 0 face au grand rival marocain, lors des éliminatoires pour la CAN 2012 (à laquelle l'Algérie n'a pas participé). Et le parcours du sélectionneur n'est pas de tout repos : départs en retraite de joueurs-cadres comme Antar Yahia et Nadir Belhadj, élimination lors de la CAN 2013..., certains le décrivent sur la sellette. Et pourtant, c'est bien lui qui accompagne les Fennecs tout au long des matches éliminatoires pour le Mondial 2014 (six victoires et deux défaites), disputés face au Rwanda, au Bénin et au Mali. Mais aussi face au Burkina Faso, victorieux au match aller (3 buts à 2) à la suite notamment d'un penalty controversé. Mais le match retour a vu l'Algérie se qualifier grâce à un but du défenseur Madjid Bougherra. Et c'est ce même Vahid Halilhodzic qui sera sur le banc algérien dès le 17 juin prochain pour les débuts de l'Algérie dans cette Coupe du monde 2014, face à la Belgique.
Les 23 joueurs retenus pour le Mondial 2014 :
Gardiens : Rais Mbolhi (CSKA Sofia/BUL), Mohamed Zemmamouche (USM Alger), Mohamed Cédric (CS Constantine)
Défenseurs : Essaid Belkalem (Watford/ Angleterre), Madjid Bougherra (Lekhwiya/QAT), Liassine Cadamuro (Real Majorque/ESP), Faouzi Ghoulam (Naples/ITA), Rafik Halliche (Academica Coimbra/POR), Aissa Mandi (Reims/FRA), Mehdi Mostefa (AC Ajaccio/FRA), Carl Medjani (Valenciennes/FRA), Djamel Mesbah (Livourne/ITA)
Milieux : Nabil Bentaleb (Tottenham/ANG), Yacine Brahimi (Granada/ESP), Abdelmoumen Djabou (Club Africain/TUN), Sofiane Feghouli (Valencia/ESP), Medhi Lacen (Getafe/ESP), Saphir Taider (Inter/ITA), Hassan Yebda (Udinese/ITA)
Attaquants : Ryad Mahrez (Leicester City/ANG), Islam Slimani (Sporting CP/POR), Hilal Soudani (Dinamo Zagreb/CRO), Nabil Ghilas (Porto/POR).
Joueur de Légende : Ruud Gullithttp://fr.fifa.com/imgml/flags/s/NED.gif
http://fr.fifa.com/mm/photo/worldfoo...8_full-lnd.jpg© Getty Images
Au pays des tulipes, le symbole de la plante nationale est décliné à toutes les sauces : rouge pour l’amour éternel, panachée pour l’admiration, jaune pour l’amour sans espoir.
Le noir, Alexandre Dumas en a fait un roman, et Ruud Gullit son surnom, pour la postérité.De Haarlem à Grozny, en passant par Milan, Londres et Los Angeles, le champion d’Europe 1988 et double lauréat de la Coupe d’Europe des Clubs Champions avec le mythique AC Milan d’Arrigo Sacchi a déjà sacrément rempli sa biographie.
Joueur aussi doué que titré, entraineur pionnier et instinctif, animateur et consultant sur le tube cathodique, chanteur de reggae pour la bonne cause, président de candidature pour une Coupe du Monde de la FIFA, Gullit touche à tout, et bien. "J’aime entreprendre, découvrir et surtout prendre du plaisir", se définit-il.
Mais c’est bien balle au pied que Ruud l’épicurien a laissé une empreinte indélébile.
Ses dreadlocks remuées dans le vent de Munich un soir de finale de Championnat d’Europe des Nations ont fait sa légende. Celle d’un artiste imprévisible mais fiable.
La Tulipe Noire ne s’est jamais fanée.
Libéro devenu buteur
La genèse a pour théâtre Haarlem. C’est là que le prodige de Jordaan, le quartier d'Amsterdam où il découvre le ballon rond, signe son premier contrat professionnel.
Il a 16 ans et côtoie les frères Koeman en sélection de jeunes. Construite au Door Wilskracht Sterk, la réputation du plus jeune joueur de l’histoire de l’élite néerlandaise se consolide en trois saisons d’Eredivisie.
Malgré son positionnement comme libéro, il marque quasiment une fois tous les trois matches. Le FeyenoordRotterdam de l’icône Johan Cruyff réussit un pari génial : le recruter puis le repositionner en milieu offensif.
Avec 40 buts en 101 rencontres et un doublé Coupe-Championnat en 1984, le phénomène est élu meilleur footballeur néerlandais l’année de ses premiers sacres.
En quête de progression permanente et de challenges, il file chez le rival du PSV Eindhoven l’année suivante. En deux saisons au Philips Stadion, la Tulipe Noire éclot complètement sur la scène internationale. Deux titres en Eredivisie, 54 buts en 75 rencontres, un nouveau trophée de meilleur footballeur de l’année et surtout un Ballon d’Or en 1987 : Gullit et le PSV vivent une histoire d’amour et d’honneurs, glanés en deux saisons seulement.
Avec ses tresses, son physique athlétique, sa taille, rare pour un meneur (1m86), son sourire hollywoodien et sa décontraction naturelle, le fils de George, professeur d’économie, glane une aura mondiale et un transfert chez les géants italiens de l’AC Milan.
Son personnage est aussi vendeur que son jeu. La légende s’assoit définitivement au panthéon du football mondial un soir de juin 1988. En finale de l’UEFA EURO 1988, son coup de tête à la 33ème minute place les Pays-Bas de Rinus Michels sur la voie royale de leur premier trophée international.
Mais Gullit, capitaine des lauréats Oranjes, n’est pas encore au sommet de son art.
L’empire milanais
Dans la foulée du triomphe en Allemagne, ses deux saisons suivantes en Lombardie seront de la même cuvée. Le triumvirat formé avec Frank Rijkaard, ami des années d’adolescence dans les rues d’Amsterdam, et Marco van Basten domine l’Italie et l’Europe. Le maître Sacchi invente un nouveau football, dans l’esprit de l’Ajax des années 1970. Personne ne résiste aux Rossoneri.
Le Real Madrid en prend cinq dans la musette à San Siro en demi-finale de la Coupe d’Europe des Clubs Champions en 1989. Le Steaua Bucarest un de moins seulement en finale, sur la pelouse du Camp Nou de Barcelone. Gullit en met deux à lui tout seul.L’année suivante, rebelote, cette fois aux forceps, face au Bayern Munich en demi-finale et Benfica en finale (1:0, but de Rijkaard).
Epuisé par une longue saison, Gullit passe à côté de sa Coupe du Monde de la FIFA, Italie 1990. L’élimination de la Coupe d’Europe face à l’OM au Stade Vélodrome en 1991 marque le début du déclin de l’empire Sacchi.
Et celui des pépins physiques pour son maestro, marqué par l’échec à l’EURO 1992 et une élimination aux tirs au but en demi-finale face au Danemark.
Une page se ferme, une autre s’ouvre
Une nouvelle ère se prépare à Milanello et Gullit est progressivement mis à l’écart. Mais la Tulipe ne se flétrit pas. Requinquée à la Sampdoria de Gênes, elle convainc l’horticulteur Silvio Berlusconi de la rapatrier à Milan.
Pour quelques semaines seulement…L’idylle est terminée. Retour à la Sampdoria pour un Gullit auteur de neuf buts. En fin de contrat, après huit ans en Serie A, le trentenaire surprend en répondant à l’appel du crampon de Chelsea, alors modeste club de milieu de tableau en Premier League.
Un an plus tôt, à la veille de la Coupe du Monde de la FIFA, Etats-Unis 1994, il avait claqué la porte de l’équipe nationale, fâché avec Dick Advocaat, nouveau maître du banc oranje.Le départ de Glen Hoddle pour les commandes de l’équipe nationale permet à Gullit de cumuler les deux fonctions de joueur et entraîneur.
C’est avec cette double casquette que le néo-Londonien remporte la FA Cup en 1997 avec les Blues. Limogé par Chelsea, alors pourtant classé quatrième en championnat, Gullit rebondit à Newcastle, pour une saison seulement.
Il a raccroché les crampons à 35 ans, après son départ des Blues. Remercié en août 1999 par les Magpies, il se dit désenchanté et déçu par le football. Il assure même alors qu’il n’entraînera plus jamais...
Feyenoord le fera changer d’avis en 2004. La flamme revient. Une saison au Los Angeles Galaxy (2007-08) l’entretient.
Nommé président de la candidature belgo-néerlandaise pour la Coupe du Monde de la FIFA 2018, Gullit écrit une nouvelle page de se vie en or en signant début 2011 pour entraîner le Terek Grozny, en Tchétchénie.
Une surprise de plus…
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Edenmartine Merci de remarquer la grande star de notre football italien. Baggio et «a été l'un des meilleurs attaquants de notre football. E 'pour cette raison que la grande convient de rappeler parce que «chacun d'eux laisse à chacun de nous de bons souvenirs.