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Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Les phases qui ont marqué la couoe du monde
Diego Maradona
Pièce jointe 10298
1. Diego Maradona - Le but le plus controversé de l'histoire de la Coupe du monde ne pouvait que déboucher sur une citation à la hauteur. Loin de se repentir, le Pibe de Oro n'avoue qu'à moitié son crime après le quart de finale contre l'Angleterre, en 1986. Une main ? Quelle main ? Une intervention divine, oui.C'est peu dire que les Anglais n'ont pas goûté la phrase, comme ils avaient peu goûté le but…
Pelé
Pièce jointe 10299
1. Pelé - "J'ai marqué un but mais Banks l'a arrêté"
Ah, l'arrêt de Gordon Banks sur la tête piquée de Pelé en 1970. La parade la plus fameuse du Mondial, sans doute. Admiratif, bluffé de ce but qu'il avait presque commencé à célébrer avant de réaliser qu'il n'avait pas marqué, O Rei salua de cette phrase parfaite l'exploit du gardien anglais.
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Stades de la Coupe du Monde de la FIFA 2014
Pléiades a acquis les images des douze stades de la Coupe du Monde de la FIFA Brésil 2014. Une visite guidée de l'espace disponible sur ces nouveaux ou rénovés stades.
http://www2.astrium-geo.com/files/pm...bnail-680-.jpg
Stade du Maracanã, à Rio de Janeiro |
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http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...l_20140317.jpg
Le stade Maracanã de Rio de Janeiro a été rénové
en 2013 et peut accueillir 73 531 spectateurs.
http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...l_20130313.jpg
L'Estádio Nacional Mané Garrincha à Brasilia a été rénové
en 2013 et peut accueillir 70 064 spectateurs.
Beira-Rio Stadium, Porto Alegre |
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http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...l_20140314.jpg
Le Beira-Rio Stadium de Porto Alegre a été rénové en 2013
et peut accueillir 56 000 spectateurs.
http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...m_20130312.jpg
L'Arena Fonte Nova de Salvador a été construite en 2013
et peut accueillir 48 747 spectateurs.
http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...e_20130305.jpg
Le stade Mineirão de Belo Horizonte a été construit en 1965
et peut accueillir 62 547 spectateurs pour la Coupe du Monde de la FIFA en 2014.
http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...l_20140325.jpg
L'Arena das Dunas de Natal, rénové en 2014,
peut accueillir 45 000 spectateurs.
Arena Castelão, Fortaleza |
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http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...m_20130331.jpg
L'Arena Castelão à Fortaleza a été rénové en 2012
et peut accueillir 64 846 spectateurs.
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L'Arena Amazônia de Manaus a été construit en 2014
et peut accueillir 42 374 spectateurs.
http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...l_20140403.jpg
L'Arena Pantanal Cuiabá, construit en 1965, peut accueillir 43 500 spectateurs.
http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...l_20140129.jpg
L'Arena da Baixada à Curitiba a été rénové en 1999
et peut accueillir 41 500 spectateurs.
http://www.astrium-geo.com/img/geo/f...l_20140101.jpg
L'Arena Pernambuco à Recife a été construite en 2013
et peut accueillir 46 154 spectateurs.
http://www.astrium-geo.com/img/geo/f..._201400429.jpg
Les Corinthiens Arena de São Paulo a été construit en 2014
et assied 48.000 spectateurs.
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
8 jours, huit fois le grand huit allemand
http://www.youtube.com/watch?feature...;v=3Y0v5ATz4T8
À J-8, nous nous intéressons à une équipe qui, à une exception près, a toujours atteint les quarts de finale de l'épreuve.
À Afrique du Sud 2010, l'Allemagne a atteint les quarts de finale de l'épreuve pour la huitième fois d'affilée.
Le contraire aurait été étonnant. En 17 participations à la Coupe du Monde de la FIFA™, l'Allemagne a toujours atteint les quarts de finale sauf une fois, en 1938.
Les hommes dirigés par Joachim Löw semblent avoir toutes les cartes en main pour perpétuer cette belle tradition. La vraie question reste à savoir si la Mannschaft, sept fois finaliste et trois fois vainqueur de l'épreuve, pourra coudre une quatrième étoile sur son maillot à l'issue de Brésil 2014.
Célébration du berceau, ou Bebeto né d'un geste
http://img.fifa.com/mm/photo/tournam...6_full-lnd.jpg
Mondial 1994, Bebeto fait mine de bercer son nouveau-né pour fêter un but: sans le savoir, l'attaquant brésilien fait entrer ce geste dans la postérité et s'assure, vingt ans plus tard, une carrière politique et une exposition à sa gloire.
De manière insolite, c'est une célébration plutôt qu'un but ou un titre qui a forgé l'identité de ce joueur, tout de même 4e meilleur buteur de l'équipe du Brésil (39 réalisations) et qui a disputé deux finales de Coupe du monde (1994 et 1998).
Sur la route du quatrième titre mondial de la Seleçao, à la "World Cup" américaine, il marque un but contre les Pays-Bas en quart de finale (3-2) et, les bras joints, fait le geste de bercer un bébé. Ses coéquipiers Mazinho et Romario se postent à ses côtés et imitent son geste, qui dure au total une dizaine de secondes.
"Je crois qu'il va rester pour l'éternité, estime-t-il. C'était un geste spontané, emprunt d'amour et de tendresse. Un geste si simple, si spontané, venu du coeur.
C'était un hommage pour mon épouse et mon fils. Et sincèrement, je ne savais pas que ça allait avoir toute cette répercussion".
Engagement
José Roberto Gama de Oliveira, dit Bebeto (diminutif de Roberto), célébrait ainsi la naissance de son fils Matheus.
Le geste, qui désigne même Bebeto en langue des signes au Brésil, a fait depuis florès, souvent effectué par un buteur qui veut signaler sa paternité, à moins qu'il ne suce son pouce ou glisse le ballon sous son maillot façon grossesse.
Ce Matheus, désormais modeste joueur professionnel à Flamengo, a "grandi avec ce geste" et s'est rendu compte de son importance "à 12 ou 13 ans". "Aujourd'hui, où que j'aille, quand les gens savent que je suis le fils de Bebeto, ils font le geste et me demandent de le faire aussi, dit-il à l'AFP. C'est vraiment sympa".
C'est sympa surtout pour son père, qui en a fait quasiment un argument politique pour se faire élire député de l'Etat régional de Rio de Janeiro en 2010 sous l'étiquette du PDT, avant de passer en octobre dernier chez Solidarité, deux partis de centre-gauche.
Son engagement politique s'inscrit dans la continuité de son engagement social, quand il multiplie les visites aux écoles et centres culturels, ou vient saluer les jeunes joueurs de la Coupe du monde des enfants des rues fin mars à Rio.
Coeurs et pleurs
"Il y a 15 ans maintenant que j'ai commencé à essayer de sortir les enfants de la rue, en les formant. Tout ça me rend heureux. En plus de mes trois enfants, j'en ai 900 par ici, 200 par là... j'ai presque 2.000 enfants en tout", lance Bebeto dans un un éclat de rire.
Invoquant Dieu à tout bout de champ, il inonde ses déclarations des mots coeur, famille, amour, nimbés d'un sourire immuable. "Il s'agit d'éviter aux enfants de rentrer dans la criminalité, souligne-t-il. L'autre jour, j'étais chez le notaire et un gamin est venu me voir et m'a dit: "Je te remercie pour l'opportunité que tu m'as donnée, grâce à toi j'ai un emploi". J'en ai pleuré".
Il était au bord des larmes en découvrant la vingtaine de tableaux et dessins que lui a consacré un artiste pour une exposition d'un mois à Rio: Bebeto qui fait son geste, Bebeto avec femme et enfants, Bebeto en costume cravate, Bebeto caricaturé, Bebeto reproduit à la Warhol...
"J'ai capturé les moments qui évoquent le coeur de Bebeto", confie l'auteur des oeuvres, Ramade Martins. Car c'est bien une expo hagiographique du joueur... et du politique. "J'ai rencontré Bebeto l'année dernière, nous avons longuement discuté et j'ai découvert son grand coeur, poursuit l'artiste.
Je soutiens le professionnel Bebeto, et quelle que soit la suite, je le suivrai".
.
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Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Pièce jointe 10317
Gary Lineker
1.GaryLineker - “Le football est un jeu simple: 22 hommescourent après un ballon et, à la fin, les Allemands gagnent toujours”
Encore un Anglais dans le coup. Cette phrase, tout le mondela connaît. Mais on oublie souvent quand elle a été prononcée. C'est après ladéfaite de l'Angleterre face à l'Allemagne, en demi-finale du Mondiale italien,en 1990, que Lineker, blasé mais d'un flegme so british, eut ces mots passésdepuis à la postérité.
Pièce jointe 10318
Marco Materazzi
1. Marco Materazzi - “Je préfère ta p... de sœur”
Jamais une phrase prononcée sur un terrain n'aura eu un impact aussi important. Finale 2006, France-Italie. Prolongation. Materazzi s'agrippe au maillot de Zidane. "Si tu le veux, je te le donne à la fin du match". "Je préfère ta putain de sœur", rétorque Materazzi. Inutile de raconter la suite. Il faudra une année entière pour apprendre, de la bouche même du défenseur italien, la nature exacte de ces mots qui ont fait craquer Zidane.
Alcides Ghiggia
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
A une semaine du Mondial, le métro de Sao Paulo se met en « grève
Les employés du métro de Sao Paulo ont entamé jeudi 5 juin une « grève illimitée », mettant sous forte pression les autorités à une semaine du coup d'envoi du Mondial dans la capitale économique brésilienne. Le métro de Sao Paulo constitue la principale voie d'accès à l'Arena Corinthians, le stade luxueux où sont programmés la cérémonie inaugurale et six des 64 rencontres du Mondial, dont le match d'ouverture Brésil-Croatie le 12 juin.
La grève va affecter 4,5 millions d'usagers dans cette mégapole de 20 millions d'habitants. Le syndicat des 10 000 employés du métro juge insuffisante l'offre de réajustement salarial annuel de 7,8 % proposée par le gouvernement de l'Etat de Sao Paulo. Il réclame une augmentation de 16,5 %.
« Il n'est pas possible d'accepter une augmentation à moins de deux chiffres », avait déclaré avant l'annonce officielle du débrayage le président du syndicat, Melo Prazeres Junior. « C'est le monde réél. L'inflation du prix des aliments et l'inflation générale sont bien plus élevées » que la proposition des autorités, avait-il souligné.
Si le Brésil connaît une situation de quasi-plein emploi, la croissance désormais presque à l'arrêt, associée à une inflation flirtant avec les 6,5% qualifié de maximum par le gouvernement lui-même, contribuent à la mauvaise humeur générale.
« RIEN N'A CHANGÉ » DEPUIS UN AN
Cette grève s'ajoute à des mouvements sociaux récurrents dans la ville et au Brésil à l'approche de la Coupe du Monde. Mercredi soir, près de 4 000 militants du mouvement des sans domicile fixe et 400 membres de la police militaire ont manifesté séparément près du stade Arena Corinthians, où ils ont bloqué une des principales avenues de la mégapole.
http://s2.lemde.fr/image/2014/06/05/...d6e9209b42.jpg
Il y a un an exactement, Sao Paulo avait donné le coup d'envoi de la fronde sociale historique qui allait ébranler ce gigantesque pays émergent de 200 millions d'habitants en pleine Coupe des confédérations. Des manifestations d'abord limitées d'étudiants paulistes réclamant la gratuité des transports publics et durement réprimées par la police militaire, avaient rapidement fait tâche d'huile dans tout le pays.
Des centaines de millions de manifestants brésiliens rejetant toute bannière politique avaient dénoncé, parfois violemment, les 11 milliards de dollars d'argent public dépensés pour l'organisation du Mondial et réclamé des investissement massifs dans les transports publics, la santé ou l'éducation.
Un an plus tard, « rien n'a changé », affirme Antonio Carlos Costa, fondateur de Rio da Paz, une ONG qui a gonflé mardi 3 juin des ballons de football géants devant le Parlement de Brasilia pour protester contre le coût du Mondial. Selon lui :
« Le peuple est descendu dans la rue et aucun des trois pouvoirs
(fédéral, Etats, municipal) n'a été à la hauteur pour
répondre aux demandes. Le Brésil est la septième économie
mondiale, mais il n'est qu'au 85e rang de l'Indice de
développement humain. On y commet 50.000 assassinats
par an. C'est normal que la population se fâche si on engloutit
beaucoup d'argent dans la construction de stades. »
La présidente Dilma Rousseff, défendant le legs du Mondial, plaide que le gros des investissements publics (aéroports, mobilité urbaine) ont été faits « sans aucun doute pour le Brésil » et pas pour l'événement.
Mais « les enquêtes d'opinion montrent que la perception sur les services et l'économie ne s'est pas améliorée » depuis juin 2013, souligne Bruno Batista, responsable du grand sondage national régulièrement commandé par la Confédérations des Transports.
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
7 jours, 7 chocs
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À J-7, nous braquons nos projecteurs sur de vieilles connaissances et le triplé le plus rapide de l'histoire du tournoi.
Brésil-Suède et Allemagne-Yougoslavie/Serbie sont les affiches les plus fréquentes de la Coupe du Monde de la FIFA™. Chacune de ces rencontres a déjà eu lieu sept fois. Les Suédois et les Serbes n'ayant pas passé le stade de la compétition préliminaire, il n'y aura pas de huitième édition au Brésil en 2014.
Dans un autre registre, le chiffre sept correspond également au nombre de minutes du triplé le plus rapide de l'histoire du tournoi. C'est en effet tout le temps qu'il a fallu au Hongrois Laszlo Kiss pour signer le coup de chapeau face au Salvador en 1982. Ce jour-là, les Magyars s'étaient imposés sur un score-fleuve (10:1).
Neymar et le spectre de 1950
http://img.fifa.com/mm/photo/tournam...8_full-lnd.jpg
Au coup d'envoi du dernier match de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 1950™, le pays hôte pensait avoir fait le plus difficile. Dans un stade Maracanã flambant neuf, l'équipe entraînée par Flavio Costa n'avait besoin que d'un nul pour remporter un titre qui lui tendait les bras.
Après avoir corrigé la Suède 7:1 et l'Espagne 6:1, les Brésiliens abordaient la rencontre en confiance. De leur côté, les Uruguayens avaient concédé le nul à la Roja et arraché une pénible victoire 3:2 aux Scandinaves.
À 25 minutes du terme, le Brésil menait au score.
Mais la Celeste a complètement inversé la tendance sur deux actions décisives, provoquant l'une des plus grosses surprises de l'histoire du tournoi… et un véritable traumatisme national au Brésil.
Soixante-quatre ans plus tard, la Seleçao organise l'épreuve suprême pour la deuxième fois de son histoire, avec la ferme intention de ne pas revivre la même mésaventure.
C'est la raison pour laquelle Ricardo Mell a peint cet étonnant graffiti dans une banlieue de Rio, sur lequel on peut voir Neymar dire adieu au fantôme du Maracanazo.
Dans quelques semaines, l'attaquant brésilien et ses coéquipiers feront-ils de la vision du peintre une réalité ?
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Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
CM 2014 : beIN Sports empêchée de filmer l’EN
Pièce jointe 10335
Nous vous relations que les images de l’EN étaient verrouillés du moins en ce qui concerne les coulisses puisque plusieurs chaines algériennes ont négocié l’exclusivité (sic)
Au-delà du fait que la notion d’exclusivité devient toute relative quand c’est cinq télé qu’ils l’ont signé. La FAF a tenu a fait respecter cette clause et a donc empêché beIN Sports de filmer les coulisses de l’EN. En effet le groupe qatari ayant déjà payé les droits de diffusions n’entendait pas remettre la main à la poche pour filmer les entraînements.
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
Coupe du monde 2014: Blessé aux adducteurs, Clément Grenier est forfait pour le Mondial
http://cache.20minutes.fr/illustrati...01-616x380.jpgClément Grenier avec les Bleus contre la Norvège le 27 mai 2014.
FOOTBALL - Le milieu de terrain a rechuté…
C’était prévisible depuis sa rechute à l’entraînement, jeudi soir. Longtemps blessé cette saison, Clément Grenier a de nouveau senti une douleur aux adducteurs lors de l’entraînement collectif. L’IRM passée vendredi révèle selon RMC une déchirure musculaire, le privant de la prochaine Coupe du monde. Le milieu de terrain de Lyon va être remplacé par l’un des réservistes, Morgan Schneiderlin et Rémy Cabella étant les deux joueurs correspondant le mieux au profil du blessé. Le joueur appelé devrait être connu dans l’après-midi.
6 jours, 6 sacres à domicile
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. À J-6, nous nous intéressons aux six pays hôtes qui ont remporté la Coupe du Monde.
À ce jour, six des 19 Coupes du Monde de la FIFA™ ont été remportées par le pays organisateur.
Les deux premières éditions, Uruguay 1930 et Italie 1934, sont revenues à la nation hôte. Ensuite, il a fallu attendre 32 ans avant que le phénomène se reproduise, en 1966 en Angleterre.
En 1974 et 1978, l'Allemagne de l'Ouest et l'Argentine respectivement se sont adjugé le trophée devant leur public. Vingt ans plus tard, la France devient la sixième et dernière équipe à ce jour championne du monde sur ses terres.
En 2014, le Brésil sera-t-il le septième pays à se faire respecter jusqu'au bout à domicile ?
Match de Légende : Argentine -Colombie
Une fessée Monumentale
05-09-1993
http://fr.fifa.com/mm/photo/classic/...6_full-lnd.jpg
Rien de tel qu'une longue période d'invincibilité pour aiguiser l'appétit de tous les adversaires. Les Argentins en savent quelque chose, eux qui ont atterri en 1993 à Barranquilla, pour leur match de qualification pour la Coupe du Monde de la FIFA, Etats-Unis 1994 contre la Colombie, forts d'une série de 33 rencontres sans défaite.
Plus rien ne semblait pouvoir arrêter les protégés d'Alfio Basile, en tête du Groupe A, sur la route du rendez-vous mondial. Mais la Colombie de Francisco Maturana, emmenée par le génial Carlos Valderrama, avait créé la surprise en s'imposant 2:1. Les Albicelestes auraient dû se méfier de ce résultat, annonciateur du calvaire qu'ils allaient vivre 21 jours plus tard... Après-midi du 5 septembre 1993, où la Colombie a endossé à l'Argentinela défaite la plus humiliante de son histoire, qui plus est devant le public du Monumental.
5 septembre 1993, stade Monumental, Buenos Aires (Argentine)
Argentine0:5 Colombie
Buts : Rincón (41' et 62'), Asprilla (49' et 64') et Valencia (84') pour la Colombie
Argentine:Sergio Goycochea ; Julio Saldaña, Jorge Borelli, Oscar Ruggeri, Ricardo Altamirano ; Gustavo Zapata, Fernando Redondo (69', Alberto Acosta), Diego Simeone, Leonardo Rodríguez (54', Claudio García) ; Ramón Medina Bello et Gabriel Batistuta.
Sélectionneur : Alfio Basile
Colombie : Oscar Córdoba ; Luis Herrera, Luis Perea, Alexis Mendoza, Wilson Pérez ; Leonel Álvarez, Gabriel Gómez, Carlos Valderrama, Freddy Rincón ; Faustino Asprilla et Adolfo Valencia.
Sélectionneur : Francisco Maturana
A l'époque
Cet après-midi, les fans argentins arrivent en masse au Monumental pour fêter la qualification des leurs pour États-Unis 1994. Ils sont sans doute un brin optimistes au regard de la situation, qui exigea de l'Argentine une victoire pour éviter de passer par la case barrages.
Avec un point d'avance au classement, les Cafeteros peuvent se contenter du nul, mais au terme du premier quart d'heure, on ne donne pas cher de leur peau.C'est que l'équipe d'Alfio Basile, alors double championne d'Amérique, exerce dès le coup d'envoi un pressing échevelé qui met en difficultés le jeune mais efficace Córdoba.
Mais les minutes passent, les attaquants argentins vendangent, les locaux s'impatientent et la Colombie s'en remet aux pieds divins du Pibe Valderrama.
Juste avant la pause, le talentueux numéro 10 offre un ballon en or à Rincón, qui se débarrasse de Goycochea à la faveur d'un grand pont et déflore la marque.
Dans les gradins, Diego Maradona, spectateur de luxe, est bouche bée.Perturbée par ce but concédé au plus mauvais moment, l'Argentine entame la seconde mi-temps la tête dans le sac.
Contrainte de chercher l'égalisation, elle fait preuve d'impatience et dégarnit sa défense. Ce faisant, elle permet à Valderrama de manier le cuir à loisir, un très mauvais calcul quand on connaît la vista du bonhomme. Vingt minutes après, la Colombie mène 4:0 grâce à des contre-attaques magistralement conclues par Asprilla (deux fois) et Rincón.
Incapables de remonter un tel déficit, les Argentins commencent à lorgner sur le score du match Paraguay - Pérou. En effet, une victoire des Guaranis priverait les Albicelestes de Coupe du Monde de la FIFA à la différence de buts.
Mais heureusement pour les finalistes du dernier rendez-vous mondial, les Albirrojos ne dépassent pas le 2:2 face aux Péruviens.Déçus du résultat, exaspérés par le comportement de leur équipe, les supporters lancent des "olé" à chaque passe réussie par les Colombiens, lesquels scellent l'historique 5:0 sur un coup de patte duTren Valencia.
L'Argentine ne s'était jamais inclinée à domicile dans le cadre des éliminatoires et elle n'a toujours pas été battue depuis lors. Quant aux partenaires de Carlos Valderrama, ils ont quitté le terrain dans l'euphorie générale, qualifiés pour États-Unis 1994 et applaudis par le Monumental. Impitoyable, celui-ci a également réclamé le retour de Maradona pour le barrage contre l'Australie.
Le héros
Difficile d'isoler un joueur au sein d'un collectif colombien parfaitement huilé. Córdoba a joué un rôle essentiel en début de rencontre, lorsqu'il a repoussé miraculeusement plusieurs tentatives adverses. Valderrama, lui, a piloté de main de maître un milieu de terrain qui a donné le tournis à l'équipe locale.
Enfin, Asprilla et Rincón n'ont rien raté dans les derniers mètres. Superbement étayés par Leonel Álvarez, impeccable à la récupération et à la relance, ces joueurs sont sans doute les principaux artisans du match le plus fêté du football colombien
.Entendu...
"Ce résultat est remarquable parce que nous avons démontré que la Colombie était à la hauteur des grands événements. Ce n'est pas pour rien qu'elle a disputé trois Coupes du Monde d'affilée. Certains estiment que cette victoire nous est montée à la tête, mais c'est le propre de football.
Il faut savoir digérer les succès et les défaites, mais je pense une victoire n'est jamais préjudiciable. Ce résultat n'a rien à avoir avec la suite". Francisco Maturana, sélectionneur de la Colombie en 1993"
Quand nous avons inscrit le troisième but, puis le quatrième et le cinquième, j'ai regardé Pacho et je lui ai dit 'tout ça ne nous aide pas beaucoup'. Ils vont dire que nous sommes les meilleurs du monde. Si nous avions perdu, nous aurions été les pires, mais ce 5:0 m'avait préoccupé parce qu'en Colombie, on n'a pas le sens de la nuance." Hernán Gómez, adjoint de Francisco Maturana en 1993
"Ne me parlez plus de ce match, c'est une erreur de la nature ! Ce jour-là, j'aurais voulu creuser un trou et m'y enterrer." Alfio Basile, sélectionneur de l'Argentine en 1993
Et après ?
La Colombie a abordé États-Unis 1994 avec l'étiquette de favorite, mais elle a été incapable de passer le premier tour. Battue par la Roumanie (1:3) et les États-Unis (1:2), elle s'est rattrapée contre la Suisse (2:0), mais c'était déjà trop tard.
La tristesse de l'élimination a été exacerbée par la mort d'Andrés Escobar, auteur d'un but contre son camp face aux organisateurs et abattu à Medellin d'un coup de feu.
Sur un plan strictement footballistique, les observateurs s'interrogent encore aujourd'hui sur le véritable effet de ce large succès sur le football colombien.
Certains affirment que la sélection
cafetera a acquis ce jour ses lettres de noblesse, tandis que d'autres considèrent ce 5:0 comme un résultat trompeur qui a déréglé le groupe.De son côté, l'Argentine a vécu cette défaite comme l'une des plus humiliantes de son histoire. Sur un fond noir qui évoque le deuil national, le magazine sportif El Gráfico a titré "Une honte !", tandis que d'autres médias ont commencé à remettre en question la continuité de Basile.
Le sélectionneur a rappelé Maradona pour les barrages contre l'Australie, dont l'Argentine est sortie vainqueur après un nul 1:1 à Sydney et une courte victoire 1:0 à Buenos Aires. Aux États-Unis, les Albicelestes ont passé le premier filtre en tant que meilleurs troisièmes, avant de chuter en huitièmes contre la Roumanie (3:2).
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
2e Coup dur pour l'équipe de France !
http://www.francefootball.fr/img-pho...0-75/fdef3.jpg
L'attaquant de l'équipe de France Franck Ribéry, victime d'une lombalgie, a déclaré forfait vendredi pour la Coupe du monde au Brésil.
Le Montpelliérain Rémy Cabella, unique réserviste à avoir eu du temps de jeu contre la Norvège, a été rappelé vendredi pour lui suppléer. Il s'agit d'un énorme coup dur pour les Bleus, qui ont ainsi perdu leur atout offensif numéro 1 au Brésil. Franck Ribéry en bleu sous l'ère Deschamps, c'est en effet six buts et 12 passes décisives, mais aussi une réelle expérience des grands rendez-vous. Cette annonce marque l'épilogue de six mois compliqués pour le joueur du Bayern, qui a alterné coups de mou, blessures, opérations (hématome au fessier, en février), et n'a plus disputé un match depuis le 17 mai dernier, finale de la Coupe d'Allemagne. Abattu par son échec au FIFA Ballon d'Or début janvier, le Français avait eu du mal à enchaîner les prestations en club depuis. Il y a quinze jours, Franck Ribéry avait déclaré qu'il s'agissait de sa dernière Coupe du monde. Cette blessure, qui met un point final prématuré à ce qui devait être son 3e Mondial, le fera-t-elle changer d'avis ?
Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !
5 jours, 5 Coupes du Monde sur le banc
http://img.fifa.com/mm/photo/classic...1_full-lnd.jpg
À J-5, nous nous intéressons à deux des entraîneurs les plus baroudeurs de la compétition.
Le légendaire Velibor "Bora" Milutinovic a été sélectionneur dans cinq éditions de la Coupe du Monde de la FIFA™ entre 1986 et 2002, avec cinq pays différents : le Mexique, le Costa Rica, les États-Unis, le Nigeria et la RP Chine.
Le seul à avoir autant baroudé est Carlos Alberto Parreira, qui a disputé sa sixième Coupe du Monde comme sélectionneur en 2010 en Afrique du Sud, à la tête de la nation hôte, après avoir entraîné précédemment deux fois le Brésil, son pays natal, ainsi que l'Arabie Saoudite, les Émirats Arabes Unis et le Koweït.
Cinq techniciens ont officié dans quatre Coupes du Monde : Josef 'Sepp' Herberger (Allemagne de l'Ouest), son successeur Helmut Schön, Walter Winterbottom (Angleterre), Lajos Baroti (Hongrie) et Henri Michel (France, Maroc, Cameroun et Côte d'Ivoire).