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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Mondial : la sélection brésilienne chahutée, la Seleçao subit les manifs





    Les manifestations sont toujours bien présentes au brésil, où la Seleçao commence à en subir les frais.

    Alors qu'ils se rendaient ce lundi à Teresopolis, le camp d'entrainement de la Seleçao pour le Mondial situé à une centaine de kilomètres de Rio de Janeiro, les footballeurs brésiliens ont vu leur bus se faire bloquer par des groupes de manifestants.
    Au départ du périple, une trentaine de professeurs en colère s'en est pris au véhicule de l'équipe quintuple championne du monde. Devant les yeux ébahis des joueurs auriverde, ils ont recouvert le car avant de s'acharner sur la carrosserie à coup de pieds et de poings. A l'arrivée à leur camp de base, d'autres manifestants ont également accueilli très hostilement la sélection brésilienne.
    Avec la coupe du monde 2014 et les Jeux Olympiques en 2016, le Brésil est en proie à de violentes manifestations à travers tout le pays, comme l'année passée, lors de la Coupe des Confédérations, où les Brésiliens étaient descendus en masse dans la rue pour protester contre la hausse du prix des transports en commun. La population réclame plus de justice sociale, en dénonçant le coût exorbitant de cette compétition sportive.
    La Coupe du monde de football, c'est dans 17 jours mais pour autant la tension ne retombe pas au Brésil.

    Lundi, quelque 200 professeurs ont brièvement bloqué le car de la sélection brésilienne aux abords de leur hôtel, situé près de l'aéroport de Rio de Janeiro. Les enseignants sont en grève depuis le 12 mai. Ils revendiquent une augmentation salariale de 20%. Pour eux, le Mondial est surtout un vaste gaspillage d'argent public.

    Les forces de l'ordre ont réussi au bout d'une demi-heure à laisser passer le bus. Les joueurs se rendaient à leur centre d'entraînement de Teresopolis sur les hauteurs de Rio. Le premier match de l'équipe brésilienne, ce sera contre la Croatie, le 12 juin à São Paulo.





    VIDEO.Mondial 2014: Adidas détruit le bus de Knysna, «symbole fort d'un boulet» de l'équipe de France


    Une réplique du bus de Knysna détruit par Adidas lors d'une soirée promotion le 26 mai 2014.

    FOOTBALL - Adidas a voulu s'attaquer à ce «boulet» de l'équipe de France, mauvais souvenir d'Afrique du Sud...

    L’équipementier Adidas a procédé lundi en banlieue parisienne à la destruction symbolique d’une réplique du «bus de Knysna», symbole de la grève de l’entraînement des joueurs de l’équipe de France au Mondial 2010.
    «Le bus de Knysna, c’est le symbole fort d’un boulet qui empêche l’équipe de France d’aborder sereinement la Coupe du monde au Brésil. C’est pour cette raison que nous avons décidé de le détruire», a expliqué Guillaume de Monplanet, directeur de la marque Adidas France.

    Bus articulé et plaques d’immatriculation française

    Un bras articulé a complètement déchiqueté le bus portant le slogan de l’équipe de France au mondial 2010 et arborant des plaques d’immatriculation françaises dans une casse de La Courneuve au nord de Paris devant plus de quatre cents personnes invitées.
    Le 20 juin 2010, à leur camp de base de Knysna (Afrique du Sud), les joueurs de l’équipe de France avaient refusé de s’entraîner devant les caméras du monde entier, pour protester contre l’exclusion de l’équipe de l’attaquant Nicolas Anelka, qui avait insulté le sélectionneur Raymond Domenech quelques jours plus tôt à la mi-temps d’un match.
    Ils avaient refusé de descendre du «bus de Knysna», devenu depuis le symbole d’un comportement déplacé.











    Mondial 2014: La presse camerounaise s'offusque du montant des primes exigées par les Lions Indomptables




    Les Camerounais Bedimo et Coupo-Moting, le 26 mai 2014, en Autriche.

    FOOTBALL - Les joueurs réclament 182.000 euros rien que pour la participation...

    La presse camerounaise s'offusque du montant des primes exigées selon elle par les Lions indomptables du Cameroun qui participeront au Brésil pour la septième fois à une phase finale de Coupe du monde de football. «
    L'indécente revendication», s'indignait ainsi dans son édition de lundi le quotidien privé Le Jour.
    «Les joueurs de la sélection nationale exigent des primes mirobolantes» pour leur participation au Mondial, accuse le journal.

    «La presse (locale) a évoqué le chiffre astronomique de 120 millions de FCFA » (plus de 182.000 euros) de prime de participation par joueur revendiquée par le groupe, rapporte Le Jour pour qui «il est urgent de s'interroger sur le mercantilisme débridé de ces soldats d'un autre genre dont on attend toujours les premiers lauriers sur le champ de bataille».

    Les 68.000 euros rejetés

    La question des primes a souvent créé des tensions au sein de l'équipe camerounaise lors des compétions internationales. Le 20 mai, le gouvernement a fait une première proposition de 40 millions de FCFA (environ 61.000 euros) puis une seconde de 45 millions de FCFA (68.602 euros) de prime de participation pour chaque joueur, mais cette proposition a été rejetée, selon Le Jour.
    Vendredi, un autre quotidien privé, La Nouvelle Expression, faisait état d'une «tension sur le montant des primes».
    Lors du dernier mondial en Afrique du Sud, chaque Lion avait perçu 45 millions de FCFA de prime de participation. Le Cameroun avait fait une piètre prestation, se classant 31e sur 32 pays en compétition.
    Au Mondial brésilien, le Cameroun figure dans le groupe A avec le Brésil, la Croatie et le Mexique.



    Dernière modification par edenmartine ; 28/05/2014 à 09h45.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Cavani vexé

    Cavani.jpg
    27/05 17h20 - Football, CM 2014
    Drôle de réaction d'Edinson Cavani en conférence de presse de son équipe nationale. Alors qu'on lui demandait son avis sur les figurines censées les représenter, l'attaquant du PSG s'est montré très vexé. Parlant même de honte

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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !


    16 jours, 16 cartons en un match





    À J-16, nous nous intéressons à un match au cours duquel a été établi un bien triste record.


    Le huitième de finale d'Allemagne 2006 entre le Portugal et les Pays-Bas a produit 16 cartons au total, 12 jaunes et quatre rouges.Les Portugais ont remporté la Bataille de Nuremberg par la plus petite des marges et dans des conditions dantesques.
    Les deux équipes ont fini la rencontre à neuf, suite aux exclusions de Costinha, Deco, Khalid Boulahrouz et Giovanni van Bronckhorst.
    À l'inverse, deux éditions de l'épreuve suprême - en 1950 et 1970 - se sont achevées sans que l'on déplore la moindre exclusion.





    Joueur de Légende : Le major Galopant.....Ferenc Puskas


    © Foto-net


    Généralement considéré comme le meilleur joueur de l'histoire de la Hongrie et comme l'un des plus grands artistes à avoir jamais participé à la Coupe du Monde de la FIFA,
    Ferenc Puskas était le fer de lance de l'équipe hongroise qui dominait outrageusement le football européen au début des années 50.
    Malheureusement, le titre de champion du monde a toujours fait défaut à cet extraordinaire buteur. Alors que rien ni personne ne semblait pouvoir barrer la route aux Hongrois en 1954 en Suisse, Puskas et ses partenaires, invaincus depuis le début de la compétition, s'inclinent en finale
    3-2 devant la R.F.A., à la surprise générale.Né à Budapest, en 1927,
    Puskas grandit à quelques pas du Kispest Athletic Club. Sa passion pour le football est évidente et il marche très tôt sur les pas de son père, joueur puis entraîneur du club voisin. Trop jeune pour être affilié, il joue dans l'équipe juniors sous la fausse identité de Miklos Kovacs jusqu'à ses douze ans.
    Mais il ne tarde pas à faire parler de lui sous son véritable nom. A l'âge de 16 ans, le petit attaquant fait déjà partie des titulaires indiscutables de son équipe. Son ambition et sa volonté de fer sont évidentes.
    A seulement 18 ans, il effectue ses grands débuts en équipe nationale à l'occasion d'un match contre l'Autriche. Cette rencontre, la première disputée par la Hongrie depuis la fin de la seconde guerre mondiale, marque le début d'une carrière exceptionnelle au niveau international.

    Un footballeur atypique

    Par bien des aspects, Puskas n'avait rien d'un footballeur : petit, lourd, inefficace dans le jeu aérien et gaucher exclusif. Pourtant, en dépit des apparences, personne n'a jamais douté de son talent. En 85 matches disputés sous les couleurs de la Hongrie, il inscrit 84 buts, une moyenne jamais égalée jusqu'à ce que l'Iranien Ali Daei n'entre dans le livre des records en novembre 2003.Puskas joue également un rôle clé dans son club, qui devient une équipe de l'armée en 1949, avant d'être rebaptisé Honved.
    C'est ce qui explique le fameux surnom de 'major galopant', en référence à son grade militaire. Puskas poursuivra sa carrière avec Honved jusqu'en 1956.
    Au début des années 50, personne ne semble en mesure de pouvoir rivaliser avec la Hongrie.
    En 1952, Puskas remporte la médaille d'or olympique à Helsinki avec son équipe. Lorsque les Magiques Magyars arrivent en Suisse pour la Coupe du Monde de la FIFA 1954, ils sont invaincus depuis quatre ans.
    Leur victoire la plus célèbre reste sans doute celle obtenue le 25 novembre 1953 dans le 'temple du football', le stade de Wembley. A cette époque, l'Angleterre ne s'y est encore jamais inclinée face à une équipe qui ne fasse pas partie du Royaume-Uni.
    Cela n'empêche pourtant pas Puskas et ses coéquipiers de s'imposer largement
    6-3 au cours d'un match qui restera dans l'histoire comme l'un des plus passionnants du siècle. Devant plus de 100.000 spectateurs, les Hongrois infligent une véritable leçon de football aux Anglais, variant à l'envie le jeu court et le jeu long.

    Un meneur de jeu légendaire

    Cette équipe hongroise, bâtie autour de Puskas, pratique alors un football totalement inédit. Puskas est le maître à jouer de cette formation qui, en un seul match, a réduit à néant la réputation d'invincibilité dont jouissait le football anglais partout dans le monde. Au cours de cette rencontre, Puskas marque par deux fois tandis que Nandor Hidegkuti, son partenaire idéal en attaque, réalise le coup du chapeau. Malheureusement pour les Anglais, l'humiliation ne faisait que commencer.
    Moins de six mois plus tard, les Sujets de sa Majesté reçoivent une nouvelle correction,
    7-1 cette fois-ci, en Hongrie.La Hongrie pratique à l'époque un jeu résolument offensif, basé sur le trio Sandor Kocsis - Nandor Hidegkuti - Ferenc Puskas.
    Si le milieu central Kocsis et l'ailier gauche Puskas sont les véritables créateurs de cette équipe, Hidegkuti ne rechigne pas à venir chercher les ballons au milieu de terrain. La puissance et la précision du pied gauche de Puskas causent des dégâts dans toutes les défenses d'Europe. Le petit attaquant est à l'origine de tous les mouvements offensifs de son équipe. En véritable meneur de jeu, il fait circuler la balle avec précision et le football international lui fournit régulièrement l'occasion de faire la démonstration de ses talents.
    Les Hongrois sont les grands favoris de la Coupe du Monde de la FIFA 1954 qui se joue en Suisse.
    La fameuse 'Wonder Team' possède la meilleure attaque au monde et il ne lui faut guère de temps pour faire parler son extraordinaire potentiel offensif. La Corée du Sud est ridiculisée
    9-0 d'entrée de jeu, au terme d'un festival de buts ouvert et clôturé par Puskas. Le 'major galopant' fait à nouveau trembler les filets contre la R.F.A, qui s'incline lourdement 8-3. Mais le prix de cette victoire allait s'avérer particulièrement élevé.Ferenc Puskas se blesse en effet à la cheville alors qu'il dispute le ballon à l'Allemand Werner Liebrich. Il doit déclarer forfait pour les quarts et les demi-finales, au grand dam de ses partenaires. Malgré son absence, la Hongrie remporte les deux rencontres suivantes sur le même score, 4-2. Ce sont tout d'abord les Brésiliens qui subissent leur loi au cours d'un match très engagé qui restera dans l'histoire comme la Bataille de Berne, puis c'est au tour de l'Uruguay, deux fois vainqueur de l'épreuve, de s'incliner.

    Une finale gâchée

    Pour la grande finale, tous les yeux se tournent vers Puskas. Le capitaine hongrois sera-t-il à la hauteur de l'événement ? Est-il parfaitement remis de sa blessure ? Cette rencontre, qui constitue incontestablement le sommet de sa carrière, le meneur de jeu hongrois ne veut la manquer à aucun prix.
    Alors que sa blessure le fait encore souffrir, Puskas décide de jouer quand même.
    Les Magyars débutent idéalement la rencontre. Puskas semble devoir faire taire les critiques en ouvrant le score dès la sixième minute de jeu. Deux minutes plus tard, la Hongrie fait le break en inscrivant un nouveau but.
    Mais les Allemands ne s'en laissent pas conter. Sous la pluie battante de Berne, ils parviennent à revenir au score avant la mi-temps à force de volonté. A trois minutes du coup de sifflet final, Helmut Rahn donne l'avantage aux Allemands. L'infatigable Puskas trouve toutefois le temps de faire parler la poudre une dernière fois, mais sont but est refusé pour hors-jeu. A la surprise générale, la R.F.A. remporte la Coupe du Monde de la FIFA et met fin à la série d'invincibilité de 31 rencontres de la Hongrie, ne laissant à Puskas que ses regrets.
    A l'issue de cette finale manquée, l'équipe hongroise entame un long déclin. Puskas poursuit sa carrière à Honved, sans se douter qu'elle est sur le point de prendre un tournant décisif.
    Il se rend à Bilbao avec son équipe pour le compte de la Coupe d'Europe en 1956, une rencontre qui aura des conséquences historiques. Alors que la Hongrie connaît une grave crise politique, Puskas et ses coéquipiers décident de ne pas rentrer au pays et de s'exiler à l'ouest. Après 15 mois sabbatiques passés en Autriche au cours desquels Puskas semble totalement oublier le football, il décide de revenir à la compétition. Mais, pour beaucoup, le jeune trentenaire est un joueur fini.

    Un duo de rêve et un happy end

    Sourd aux critiques qui assaillent l'ancien meneur de jeu hongrois, Emil Oesterreicher, l'ancien secrétaire financier de Puskas lors de ses dernières années à Honved, décide de le faire venir au Real Madrid pour le faire jouer aux côtés d'Alfredo Di Stefano.
    L'ancienne icône hongroise perd 18 kg en six semaines et entame le deuxième volet de sa magnifique carrière. Le duo madrilène deviendra rapidement l'un des plus célèbres d'Europe, pour le plus grand plaisir des supporters du stade Bernabeu.
    Sous l'égide du Hongrois, le club de la capitale espagnole décroche cinq titres de champion et deux Coupes d'Europe.
    Pour Puskas, la consécration viendra en finale de la Coupe des Clubs Champions 1960, lorsque le Real inflige une sévère correction à l'Eintracht Francfort à Hampden Park, devant plus de 130 000 spectateurs. Même le grand Di Stefano, pourtant auteur d'un triplé en finale, est éclipsé par Puskas, qui marque à quatre reprises contre les Allemands. Cette saison, en plus d'une victoire historique, le Hongrois totalise pas moins de 35 buts en 39 matches sous les couleurs du Real.
    En 1962, Puskas est convoqué par le sélectionneur espagnol pour participer à la Coupe du Monde de la FIFA au Chili.
    Toutefois, la décision du petit ailier de rejoindre l'équipe espagnole s'avèrera plutôt malheureuse : avec une seule victoire, la Furia quitte l'Amérique du Sud à la fin de la phase de groupes sans que sa nouvelle recrue ait trouvé le chemin des filets.
    Puskas portera encore le maillot du Real jusqu'en 1967 avant de mettre un terme à sa carrière à l'âge de 40 ans.
    Il totalise 324 buts en 372 rencontres sous les couleurs des géants espagnols.
    Quelques années plus tard, il revient en finale de la Coupe d'Europe en tant qu'entraîneur du club grec du Panathinaikos Athènes. Pourtant, tous ses succès sur le terrain semblent bien peu de choses lorsque Puskas, alors âgé de 65 ans, retourne enfin dans son pays natal, la Hongrie, en 1992.














    15 jours, 15 buts du Fenomeno







    À J-15, nous nous intéressons à l'un des plus grands joueurs brésiliens de tous les temps.
    Avec 15 réalisations, Ronaldo est le meilleur buteur de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™. Il est également le joueur qui a trouvé le chemin des filets dans le plus grand nombre de matches (11) de l'épreuve suprême.
    Ces deux records seront cependant menacés à Brésil 2014, l'Allemand Miroslav Klose ayant déjà marqué 14 fois dans neuf rencontres différentes.
    Le meilleur buteur sur un seul tournoi reste la légende du football français, Just Fontaine, qui a fait mouche à 13 reprises en 1958. Sandor Kocsis, de son côté, possède la meilleure moyenne de buts inscrits : 11 réalisations pour seulement cinq rencontres disputées dans la grand-messe du football mondial.


    Joueur de Légende : La Panthère Noire....... EUSEBIO Da Silva Ferreira

    © Foto-net



    Surnommé la "panthère noire" du temps de sa splendeur, Eusebio, qui a été l'un des "ambassadeurs" du Portugal pour le championnat d'Europe des nations 2004, est la légende vivante du football lusitanien, grâce à ses 9 buts inscrits lors de la Coupe du monde de la FIFA, Angleterre 66 et au Ballon d'Or remporté l'année précédente.

    D'origine mozambicaine, Eusebio a été en fait le premier grand attaquant issu du continent africain et le premier Ballon d'Or de couleur.
    Eusebio da Silva Ferreira débute sa carrière dans le club de sa ville, le Sporting Club Lourenco Marques.
    Son talent exceptionnel ne passe pas inaperçu et les grands clubs portugais lui font une cour assidue alors qu'il n'a encore que 18 ans.
    Les deux géants de la capitale, Benfica et le Sporting Lisbonne, se livrent une véritable guerre pour obtenir la signature du jeune prodige. L'ambiance est si tendue qu'Eusebio choisit de quitter la ville pour se réfugier dans un petit village de l'Algarve.
    Les choses finissent par se tasser et Eusebio peut bientôt endosser la célèbre tunique rouge de Benfica.

    Dribbles félins

    Cet attaquant racé est doté d'une rapidité d'exécution et d'une frappe de balle exceptionnelle. Capable de dribbles "félins" hérités du football de rue pratiqué dans son enfance, Eusebio s'illustre dès sa deuxième sortie avec le club lusitanien.
    A l'occasion d'un match amical contre Santos, qui compte dans ses rangs un certain Pelé, le jeune prodige réussit un triplé.
    Ces buts ne sont que les premiers d'une longue série puisqu'il marquera à 320 reprises en 313 matches de championnat avec les Aigles.
    Son influence sur le jeu de son équipe est tel qu'il s'impose comme le principal artisan de la conquête de la Coupe d'Europe des clubs champions par le Benfica Lisbonne aux dépens du Real Madrid de Di Stefano (
    5:3). Nous sommes en 1962 et Eusebio n'a encore que 20 ans, mais le doublé réussi en finale donne déjà une idée de son formidable potentiel.
    Sélectionné pour la première fois en octobre 1961 contre le Luxembourg, il participe activement à la qualification des Lusitaniens pour leur première Coupe du monde de la FIFA à l'occasion d'Angleterre 66 en inscrivant sept buts tout au long de la compétition préliminaire.
    Elu Ballon d'Or en 1965, Eusebio va profiter de la compétition organisée en Angleterre, berceau du football moderne, pour s'imposer définitivement comme un véritable phénomène qui marquera à jamais l'histoire du sport.
    Au premier tour, le Portugal bat la Hongrie (3:1), avant qu'Eusebio ne débloque son compteur personnel en inscrivant le deuxième but de son équipe face à la Bulgarie (3:0). A l'occasion du dernier match de poule, il réussit un doublé face au Brésil (3:1) et renvoie les champions en titre directement à la maison.
    Mais le talentueux Portugais n'entend pas en rester là et s'apprête à marquer l'histoire à l'occasion du quart de finale contre la RDP Corée. Mené
    0:3 par la Corée du Nord, le Portugal réalise une remontée exceptionnelle grâce à un quadruplé de sa panthère noire, pour finalement s'imposer 5:3.
    Cette rencontre permet à Eusebio d'entrer définitivement dans la légende du football international.
    C'est aujourd'hui encore l'un des matches les plus célèbres de l'histoire de la compétition.
    Les Portugais s'inclineront finalement en demi-finale face au pays organisateur et futur vainqueur de l'épreuve, l'Angleterre (1:2), malgré un penalty inscrit à la 82ème minute par l'inévitable Eusebio.
    L'attaquant portugais aurait pu se satisfaire de son exceptionnelle moyenne de huit buts en cinq matches, mais il trouve encore les ressources pour frapper à nouveau face à l'URSS. (
    2:1) et hisser le Portugal jusque sur la troisième marche du podium. "Le Mondial 66 a été le point culminant de ma carrière, se souvient-il.
    Nous y avons perdu la demi-finale mais le football portugais y a beaucoup gagné".

    Statue en bronze
    Il est dommage que ce joueur d'exception, auteur de 41 buts en 64 sélections, se soit trouvé isolé à son époque au Portugal, et qu'il n'ait jamais pu profiter de l'émergence d'une génération de talents portugais de qualité. Car cette Coupe du monde de la FIFA, Angleterre 1966, restera comme sa seule participation au grand rendez-vous du football mondial.
    Icône lusitanienne, symbole de fidélité, Eusebio restera finalement près de quinze ans au Benfica Lisbonne, avec lequel il remporte onze titres de champion du Portugal avant de s'offrir une préretraite dorée sur le continent américain, et de se blesser grièvement au genou lors de son retour au Portugal, à Beira Mar.
    Considéré aujourd'hui comme le meilleur footballeur portugais de tous les temps, une statue en bronze de "la panthère noire" trône devant le stade de la Luz, antre du Benfica.

    Quarante ans après ses exploits, Eusebio est et reste sans doute encore pour longtemps le plus grand sportif portugais de tous les temps.










    Dernière modification par edenmartine ; 28/05/2014 à 09h43.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Mondial 2014 : le car de l'équipe brésilienne bloqué par des profs en grève


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    Au cri de « Un éducateur vaut plus que Neymar ! », quelque 200 professeurs en grève ont brièvement bloqué lundi le car transportant les joueurs de l'équipe du Brésil sortant de l'aéroport de Rio de Janeiro, dans une manifestation anti-Mondial et pour une hausse salariale.

    Au bout d'une demi-heure, le car est finalement parti sous escorte policière pour le camp de base de la Granja Comary à Teresopolis, dans les montagnes de l'Etat de Rio. Les manifestants, des enseignants de l'école publique, ont ensuite tenté de bloquer le véhicule mais ce dernier a pris au dernier moment une voie parallèle et a accéléré pour les esquiver.

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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    14 jours, 14 villes



    .


    À J-14, nous nous intéressons à un record établi lors d'Espagne 1982.

    La Coupe du Monde de la FIFA 1982™ s'est déroulée dans 14 villes et 17 stades espagnols.
    C'est un record, du moins pour une épreuve reine organisée par un seul pays, car le Japon et la République de Corée avaient chacun mis dix sites à disposition de l'édition 2002.
    À titre de comparaison, la première Coupe du Monde, Uruguay 1930, s'est disputée dans trois stades, tous à Montevideo.

    Brésil 2014 a, pour sa part, adopté un moyen terme avec 12 stades dans autant de villes hôtes.




    Match de Légende : FC Start- Flakelf 5-3
    Le match de la Mort






    Le symbole de la résistance ukrainienne, ici incarné par un
    Dynamo Kiev camouflé sous un nom d’emprunt, ridiculisant une modeste formation de la Luftwaffe (cela dit, dans le contexte, tout est relatif).
    Les Allemands voulaient démontrer leur supériorité sur les «
    Slaves »
    . De nombreux joueurs locaux le payèrent de leur vie, y compris lors du massacre de Babi Yar. 2013.
    Le fils du Premier ministre ukrainien, lui-même député et PDG d'une entreprise de construction, a obtenu le droit de raser le quartier où se trouve le stade, remplacé par un centre commercial. Le capitalisme n’a pas le sens du devoir de mémoire.



    Joueur de Légende : George Best
    Best, la tragédie du prince du football

    George BEST


    © Getty Images




    "Si j'avais été moche, vous n'auriez jamais entendu parler de
    Pelé."

    Au fil des années,
    George Best a produit un nombre incalculable de bons mots mais cette petite phrase, plus que n'importe quelle autre, résume à elle seule la vie et l'œuvre de ce footballeur hors normes. À l'époque, rares étaient ceux qui pouvaient rivaliser avec son génie balle au pied et le Nord-Irlandais, qui maniait l'ironie et les sarcasmes avec une certaine habileté, ne se privait pas de le faire savoir autour de lui.
    Best s'est hissé au rang de légende vivante par sa technique, sa vivacité, son sens du dribble et son incroyable détermination. Ceux qui ont eu la chance de le voir balle au pied restent convaincus aujourd'hui que ce joueur reste sans égal. Le grand Pelé lui-même aurait un jour avoué que le gamin de Belfast était sans doute le meilleur footballeur du monde à ses yeux. En imaginant le destin contrarié d'O Rei, Best ouvre la porte à de nombreuses spéculations. Volontairement ou involontairement, il nous invite à nous interroger sur ce qu'aurait pu être son destin si sa carrière avait été un peu moins mouvementée.
    En effet, comment ne pas se poser de questions sur les sommets qu'aurait pu atteindre cet artiste du ballon rond si son caractère fantasque ne l'avait pas poussé à raccrocher les crampons à l'âge de 27 ans ?
    Que serait-il advenu si
    George Best avait su réfréner ses excès en dehors du terrain ?

    Tendance à l'autodestruction

    Plus tard, l'intéressé avouera : "Je suis né avec un don particulier et, parfois, un tel privilège s'accompagne d'une tendance à l'autodestruction. Sur le terrain, je voulais en faire plus que tout le monde.
    Quand je sortais en ville, c'était la même chose."
    George Best est sans doute le premier footballeur à avoir migré des pages sportives vers la une des journaux, au point d'être surnommé "le cinquième Beatle."
    Au milieu de tous ces excès, il serait sans doute facile d'oublier que c'est avant tout le football qui a propulsé George Best sous les feux de la rampe.
    On dit que dans sa jeunesse, sa passion pour le beau jeu avait quelque chose d'obsessionnel. La légende raconte qu'il jouait avec une chaussure de tennis au pied droit et une botte au pied gauche, afin d'améliorer son toucher de balle.
    Ces méthodes d'entraînement peu orthodoxes finissent par payer et, lorsque Bob Bishop découvre pour la première fois ce gamin maigrichon lors d'une tournée à Belfast, il est tout de suite conquis. Le recruteur de
    Manchester United envoie immédiatement un télégramme à Sir Matt Busby pour lui annoncer :

    "Je t'ai dégotté un génie."

    Le scepticisme des dirigeants d'Old Trafford est balayé en quelques heures par le jeune Best, alors âgé de 15 ans.
    Arrivé à Manchester pour un essai de quinze jours, le jeune homme a le mal du pays : au bout de deux jours, il demande à rentrer à Belfast.
    Peu importe, Busby est conquis et il se met en devoir d'engager le petit prodige. Deux ans plus tard, soit quatre mois après son 17ème anniversaire,
    Best fait ses grands débuts avec les Red Devils contre West Bromwich Albion. Sa prestation séduit le journaliste du Manchester Evening News, qui évoque le "talent naturel" et la "classe" du jeune homme.

    "Le joueur suprême"

    Ces deux termes reviendront comme un leitmotiv tout au long de sa carrière. Aux côtés de
    Bobby Charlton et Denis Law, il forme un trio d'attaque dévastateur, grâce auquel Manchester United règne sans partage sur l'Angleterre et, bientôt, sur l'Europe. Law voit en lui "le joueur suprême".
    À 21 ans,
    George Best a le monde à ses pieds. En 1968, Manchester United remporte la Coupe d'Europe des Clubs Champions. Best, qui a marqué à chaque tour et illuminé la finale de son talent, se voit décerner le Ballon d'Or.
    Malheureusement, cette renommée sans précédent ne va pas tarder à causer la perte du plus grand joueur britannique de sa génération. Best se lance dans les affaires : il ouvre des boîtes de nuit et des boutiques de mode. Il cède aux plaisirs de l'alcool, du jeu et des belles femmes, ce qui n'est pas du tout du goût de ses employeurs.
    Charlton ne se prive pas de critiquer l'attitude de son coéquipier hors du terrain, mais Busby préfère se montrer compréhensif.
    Tant que les performances de Best se maintiennent à un niveau exceptionnel, il paraît effectivement difficile de lui reprocher son style de vie.
    Hélas, les excès de la star finissent par se ressentir jusque dans son jeu. Irrité par l'incapacité des dirigeants à remplacer les cadres de la génération 1968, Best écume les bars et les fêtes.
    Ses absences répétées deviennent de plus en plus difficiles à justifier.
    L'arrivée aux commandes de Tommy Docherty se solde par une terrible confrontation, qui conduit le club à licencier son joueur vedette.
    Monté d'un cran dans la hiérarchie du club, Busby avoue : "Nous n'en pouvons plus. Il faut vraiment qu'il débarrasse le plancher."
    L'année suivante, Docherty tente une réconciliation mais la trêve sera de courte durée. Une nouvelle dispute éclate et, à 27 ans, Best décide de raccrocher les crampons.

    Avec talent, mais sans attaches

    Il ne tarde cependant pas à sortir de sa retraite. Après
    Manchester United, il s'envole pour l'Afrique du Sud et dispute quelques matches pour une équipe du nom de Jewish Guild. Les dés sont jetés.
    Vivant sur sa réputation, Best devient un footballeur sans attaches.
    Au cours des années suivantes, on le retrouve sous les couleurs de dizaines de clubs, de Cork à San José, en passant par Brisbane et Bournemouth.
    De son côté, le public espère toujours retrouver le génie capable de faire basculer n'importe quelle rencontre sur un coup d'éclat.
    Quelques voix s'élèvent pour réclamer sa présence au sein de l'équipe d'
    Irlande du Nord qui dispute la Coupe du Monde de la FIFA 1982 en Espagne.
    Le sélectionneur Billy Bingham refuse cependant de rappeler un vétéran de 36 ans, qui n'a plus évolué à ce niveau depuis cinq ans.
    Best restera donc l'un des plus grands joueurs à n'avoir jamais disputé l'épreuve suprême.
    Depuis, supporters et journalistes attendent l'avènement du "nouveau George Best."
    À Manchester, Ryan Giggs a passé les premières années de sa carrière à tenter de se débarrasser de cet encombrant surnom.
    Sir Alex Ferguson répète quant à lui inlassablement : "Il n'y aura jamais d'autre
    George Best. C'était un joueur unique. George était différent des autres, sans doute le plus grand talent que ce pays ait jamais connu. Ici, on raconte que ses chevilles avaient deux articulations. Vous vous souvenez de la façon dont il tournait sur lui-même, rien qu'en bougeant la cheville ? En plus de déstabiliser les défenseurs, cette souplesse lui a sans doute permis d'éviter de nombreuses blessures. Il était toujours en mouvement, ce qui réduisait considérablement les risques d'impact."
    Malheureusement, Best s'est fait beaucoup plus de mal que tous les défenseurs adverses réunis.
    Malgré une transplantation du foie réussie en 2000, son alcoolisme a eu raison de lui. Cinq ans plus tard, sa descente aux enfers a connu une fin aussi abrupte que tragique. Décédé à l'âge de 59 ans,
    George Best laisse derrière lui des fans frustrés, parfois même en colère.
    Mais ces regrets semblent bien peu de choses en comparaison de l'immense affection et du profond respect que cet authentique magicien du ballon a suscité chez tous les passionnés de football de son époque.

    Pour eux, Best restera à jamais sans égal.
    Une banderole déployée à Belfast sur le trajet qui devait le mener à sa dernière demeure rappelait simplement :
    "Maradona bon, Pelé meilleur, George Best."













    Dernière modification par edenmartine ; 29/05/2014 à 10h03.


  7. #46
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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Coupe du monde 2014 : le Brésil futur vainqueur... selon Goldman Sachs

    Ronan Tésorière | Publié le 28.05.2014, 18h07 | Mise à jour : 21h04








    Goldman Sachs voit le Brésil remporter la Coupe du monde 2014 et les Bleus échouer en quarts de finale contre l'Allemagne.. | Goldman Sachs


    13 réactionsRéagir


    Quand les analystes financiers s'intéressent au ballon rond, cela donne le guide Goldman Sachs de la Coupe du monde au Brésil. Les financiers ont usé de probabilités et d'algorithmes pour dessiner le scénario de l'événement sportif le plus suivi de la planète.


    SUR LE MÊME SUJET




    Bilan, sans surprise, le Brésil serait le grand vainqueur de son Mondial.

    Les Brésiliens, si l'on en croit le tableau de résultats des financiers de Goldman Sachs, l'emporteront 3-1 en finale contre leurs éternels rivaux argentins. Une affiche jusque là inédite en finale de la Coupe du monde. Avec 48.5% de chances d'emporter cette édition, les «Auriverde» sont largement au dessus du lot. L'Albiceleste, la sélection argentine, plafonne à 14.1 %.

    Et la France dans tout cela ? Les Bleus de Didier Deschamps se verraient éliminés 2-1 par l'Allemagne en quarts de finale. L'analyse met aussi les performances économiques du pays en relation avec les performances de l'équipe sur les dernières compétitions internationales. Résultat pour la France : 0.8 % de chances de l'emporter...



    «Par contraste avec l'économie, la performance des Bleus a été assez irrégulière depuis le début des années 1980. La France a atteint les demi-finales dans les Coupes du monde 1982 et 1986, mais même pas atteint la phase finale en 1990 et 1994» rappelle le rapport de Goldman Sachs.

    «Sous la direction de Didier Deschamps, comme capitaine, la France a gagné sa première Coupe du monde en 1998, devenant une des huit équipes nationales ayant réussi à gagner le tournoi qu'elle accueillait. Deux ans plus tard, l'équipe triomphe à nouveau lors de l'Euro 2000 et devient la meilleure équipe du monde FIFA pour la première fois» souligne le rapport.

    «Les espérances sont basses pour la France pour cette compétition. Elle est est actuellement classée 16ème par la FIFA et sa cote est de 20/1. Nous croyons à un scénario type 2006 dans lequel la France étonne, plus probable qu'une catastrophe version 2010. Ceci ne peut pas dire que la deuxième victoire en Coupe du monde pour Didier Deschamps (comme entraîneur cette fois) soit inéluctable. Mais la France devrait réussir à passer au moins en quart - ou même en demi-finales, cette année. Cela dit, l'équipe nationale française et l'environnement fiscal actuel français ont certainement au moins une chose en commun : l'imprévisibilité» conclut le rapport un brin provocateur.

    Didier Deschamps appréciera.


    http://www.youtube.com/watch?v=s1uuR-FzHtQ une petie chanson de nos ami tunisien supporters de vert la solidarite maghrebine et la
    atlas hd100 dreamox 500s

  8. #47
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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Coupe du monde de football 2014 : l'Algérie exige un Coran dans chaque chambre
    6568485-9906400.jpg
    Les footballeurs algériens: Ghoulem, El fodil et Belkalem, lors de leur Omra à Médine, le 28/12/2013
    L’on apprend ainsi que la fédérale Algérienne de football ‘FAF) a réclamé un exemplaire du Coran dans chacune des chambres des joueurs et des membres du staff technique, médical et administratif ainsi que des plats frappés du seau de “Halal”.

    La fédération française de football (FFF) a, quant à elle, demandé du gel douche car, comme s'étonne Lance : "Les bleus n'ont pas l'habitude de se laver avec des blocs de savon" et des menus spéciaux comprenant des viandes halal pour respecter les moeurs de plusieurs joueurs de l'équipe de France, parmi lesquels Franck Ribéry et Karim Benzema, qui sont de confession musulmane.

    Rappelons que l'Algérie, qui se targue d'être la seule nation arabe qualifiée à la Coupe du Monde au Brésil, a permis à dix de ses joueurs de l’équipe nationale d'accomplir une Omra, le 28 décembre 2013, sur invitation des autorités saoudiennes pour “récompenser” l’équipe algérienne de "représenter la nation arabe" .

  9. #48
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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    13 jours, 13 mascottes





    . À J-13, nous nous intéressons à l'histoire de mascottes de la Coupe du Monde de la FIFA.

    Fuleco est la 13ème mascotte officielle de la Coupe du Monde de la FIFA™ et perpétue une tradition qui a commencé en 1966 avec Willie.
    Entre le lion anglais et le tatou à trois bandes de Brésil 2014, les créatures et les créations ont été nombreuses en la matière.
    De l'orange Naranjito (Espagne 1982) au piment mexicain Pique (Mexique 1986) en passant plus récemment par le léopard Zakumi (Afrique du Sud 2010), les mascottes ont toujours été très populaires, chacun ayant bien sûr sa préférée.





    Match de légende : «Le Match du Siècle»

    Cette demi-finale de Coupe du monde n’est pas surnommée le match du siècle pour rien. À l’époque, l’Allemagne n’était pas encore réunifiée et n’avait qu’une seule étoile sur son maillot, les Italiens déjà soudés comme toujours et deux étoiles sur le paletot. Les deux grands d’Europe n’en auront jamais fini d’en découdre.


    Match de légende (3e) : « Le match du siècle »

    Italie-RFA(4-3, a. p.) 1970

    Stade Aztèque, Mexico

    L'équipe d'Allemagne a le chic d'être dans le générique des plus grandes rencontres jamais disputées en Coupe du monde. Il y a eu « Das Wunder von Bern » en 1954, bien sûr, et la Hongrie qui se fait piéger par des Allemands morts de faim. Il y a eu « Die Nacht von Sevilla » en 1982, qui hante encore les nuits des supporters français. Un peu moins connue, « Die Wasserschlacht von Frankfurt » (la bataille aquatique) en 1974, un match de poule ultra-décisif (le vainqueur allait en finale) face à la Pologne que les Allemands remportèrent sur une pelouse franchement impraticable. Et puis il y a eu cette rencontre de 1970 face à l'Italie, qui gagnera l'appellation de « Jahrhundertspiel / Partita del secolo / Match du siècle ».




    Il perd 7 kilos en 90 minutes

    Cette rencontre entre la Nationalmannschaft et la Squadra Azzurra fut l'un des épisodes de la série d'événements qui contribuera grandement à faire de cette Coupe du monde un tournoi légendaire. Toutes ces images relayées sans cesse par les médias à l'approche d'un Mondial : la tentative de lob de Pelé sur Ivo Viktor, Gordon Banks qui stoppe la machine du temps sur la tête de Pelé, le numéro 10 brésilien (toujours lui) et son inspiration géniale devant Ladislao Mazurkiewicz, et bien sûr, le bras en écharpe du Kaiser lors de ce fameux Italie-RFA.

    À vrai dire, cette épaule pétée est le seul véritable frisson du match. Durant les 90 premières minutes du moins. Roberto Boninsegna ouvre la marque en début de rencontre, et puis il ne se passe plus rien, ou presque. La suite est une série de séquences qui frôlent le burlesque : Overath qui se prend pour Didi sur un coup franc à l'entrée de la surface (coup franc qui finira dans le mur), le grand Enrico Albertosi qui fait deux boulettes de débutant, dont une qu'il sauve in extremis d'un tacle à la limite de la faute... Bref, par moments, on n'a pas l'impression d'être devant une demi-finale de Coupe du monde. Ceci étant, les joueurs ont une ligne de défense imparable : la chaleur. Sous le soleil de plomb du Stade Azteca de Mexico, il se murmure que Gerd Müller aurait perdu jusqu'à sept kilos au cours de la rencontre. Même son sens du but s'est envolé. Heureusement pour lui, on l'a vite retrouvé : il était parti se planquer dans le corps de Karl-Heinz Schnellinger. À la dernière minute du temps réglementaire, le défenseur du
    Milan ACcrucifie ses collègues et adversaires de la vie de tous les jours et envoie des mecs complètement carbo en prolongation. La fameuse niaque à l'allemande.

    Rivera qui rira bien le dernier





    À partir de là, on bascule dans la matrice. Au diable les conventions et la rigueur tactique. Tout part en fumée. Côté allemand du moins. Sorti de nulle part, Müller donne l'avantage à la Mannschaft à la 94e minute. L'Allemagne ne lâche pas l'affaire pour autant et se met à pilonner le but italien. Facchetti et les siens ne paniquent pas, et Burgnich égalise quatre minutes plus tard. Riva donne l'avantage aux siens à la 104e. Fini ? Non ! Car Müller rôde toujours :
    3-3 à la 110e. Mais voilà : à dix et demi (Beckenbauer et sa clavicule en miettes), l'Allemagne finit par plier sur un but de Rivera une minute plus tard. En quarts, c'est elle qui n'avait rien lâché face à l'Angleterre. Cette fois-ci, la Mannschaft a trouvé son maître.

    La preuve, depuis ce match, l'Allemagne est complexée, incapable de battre l'Italie en match officiel : défaite en finale 1982, défaite en 2006 (un match qu'elle aurait pu jouer 1000 fois, elle n'aurait jamais gagné, tous les Allemands le disent) et défaite de 2012, avec ce suicide tactique de Löw pour isoler Pirlo. Dès que l'Allemagne entend Italie, c'est la panique ; eux qui n'ont peur de rien, de personne, perdent alors tous leurs moyens. Comme si leur « opposé » se devait d’être aussi leur supérieur ; comme si, dans une Europe partagée entre ces deux phares, la rigueur allemande était vouée à plier devant la fantaisie latine, l’intelligence toute teutonne à rompre devant la malice transalpine. Anima Latina. Toujours. De sorte qu’enfin, on puisse redéfinir ce jeu. Le football se joue à onze et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent, s’ils ne jouent pas contre les Italiens.


    Dernière modification par edenmartine ; 30/05/2014 à 06h33.


  10. #49
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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Mondial: les gardiens, entre monstres sacrés et sacrée pression
    "Une grande équipe commence par un grand gardien": la phrase est connue et si l'Espagne ou l'Italie, avec Casillas et Buffon, ont des monstres sacrés, certains "Mondialistes" paraissent moins bien lotis.
    7f2644b178c385584100fa6f0813591ed36f3664.jpg

    Les monstres sacrés

    Gianluigi Buffon (Italie): à 36 ans il a l'essentiel de sa carrière derrière lui mais quelle carrière... Coupe du monde 2006, 5 championnats d'Italie, 1 Coupe de l'UEFA, une finale de la Ligue des champions, une finale de l'Euro, près de 850 matches professionnels, 149 sélections et des titres individuels à la pelle. Buffon (1,91 m), peut regarder la plupart des autres gardiens de haut. Ses mains très sûres, son sang-froid et son sens du placement compensent la perte de certaines de ses qualités de jeunesse. Au Brésil, il voudra marcher dans les pas de Dino Zoff vainqueur du Mondial-82 à 40 ans. Sirigu devra attendre.

    Iker Casillas (Espagne): Il est passé à côté de sa finale de laLigue des Champions mais San Iker est né sous une bonne étoile. A 33 ans, Casillas (1,85 m) a un palmarès épais comme l'annuaire téléphonique, agrémenté d'une 3e Ligue des champions remportée samedi dernier. Il dispose de réflexes quasi-bioniques et est sans doute le meilleur en face à face avec des attaquants. Il lui arrive toutefois de se trouer de plus en plus souvent d'où son statut de remplaçant au Real Madrid où il ne joue "que" les Coupes. Les poteaux lui sourient souvent et quand il se fait piquer sa place, il finit quand même par jouer. Il avait été le portier espagnol au Mondial-2002, Canizares... s'étant coupé le pied avec une bouteille de parfum.

    Thibaut Courtois (Belgique). S'il n'est pas actuellement le meilleur gardien du monde, il est appelé à le devenir. Chelsea qui l'a recruté pour remplacer Cech, l'a prêté à l'Atletico Madrid en attendant. De bons réflexes et une agilité étonnante pour 1,97 m, une maturité surprenante pour 22 ans et déjà un CV rempli d'une Europa Ligue et d'un championnat d'Espagne sans compter la finale de la Ligue des Champions 2014.

    Manuel Neuer (Allemagne). Certains considèrent que le gardien du Bayern Munich (1,92 m, 28 ans) est le meilleur du monde. S'il est parfois coupable de sautes de concentration, il sait être présent aux grands rendez-vous. C'est sans doute aussi le meilleur des portiers mondialistes au pied. Après une année de rêve en 2013 (triplé C1-championnat-Coupe avec le Bayern), il n'a signé "qu'un" doublé Championnat-Coupe cette année. Bémol: il est touché à une épaule.

    Vincent Enyeama (Nigeria). A bientôt 32 ans le gardien nigérian, globe-trotter, est au sommet de son art. Il a accompli une première moitié de saison exceptionnelle. Il compense une taille modeste pour le poste (1m82) par une belle anticipation. Il est un des tauliers à Lille qui a fini 3e du championnat. Le gardien aux 87 sélections a remporté la CAN en 2013.

    Hugo Lloris (France). Le capitaine de la France (1,88 m) est indiscutablement le meilleur portier français et ses qualités pures sont indéniables. Mais à Tottenham, l'ancien lyonnais a souvent pris des valises de buts en raison d?une défense poreuse. Pas sûr que ce soit la meilleure préparation.

    Julio Cesar (Brésil). Où se termine l'expérience, où commence la compétition de trop ? C?est la question qu'on se pose pour Julio Cesar, 34 ans, qui avec 78 sélections, une Copa America, une Ligue des Champions, une Coupe Mercosur, deux Coupes des Confédérations etc... a montré qu'il était un excellent gardien par le passé. Mais il joue maintenant à Toronto. Attention au syndrome Moacyr Barbosa, le gardien des auriverde en 1950, dont le nom est maudit depuis.

    Joe Hart (Angleterre). Il est capable du meilleur comme du pire. Le problème avec les gardiens, c'est qu'on ne retient que le pire. Et, les boulettes de Hart (1,91 m), souvent excellent par ailleurs, sont fréquentes. Le passé de l'Angleterre en termes de gardiens est loin d'être royal...

    Romero (Argentine). Il est le gardien de l'équipe qui compte sans doute le meilleur joueur au monde (Messi) mais Romero (1,91 m) a joué en tout et pour tout 9 matches cette saison avec Monaco dont 3 contre des clubs de division inférieure en Coupe de France... Ranieri lui a préféré Subasic, remplaçant de la Croatie.

  11. #50
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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Le journal du Mondial 2014: Neymar en larmes... Cameron la poisse...





    Le Brésilien Neymar le 29 mai 2014.


    Neymar ému aux larmes par un jeune de 17 ans

    Le Brésilien du F.C. Barcelone est bien parti pour être la sensation de la Coupe du monde organisée dans son pays. Mais derrière ses jambes de feu (ou plutôt au-dessus), il y a un petit coeur qui bat. Lors de l’entraînement de la Seleção ce jeudi, un jeune homme de 17 ans, atteint d’une maladie génétique, a ému aux larmes la star brésilienne par son discours poignant selon GloboEsporte.








    David Luiz prend une leçon de foot d’un petit handicapé

    Le même garçon a aussi impressionné David Luiz par ses talents de jongle.
    De quoi habituer le futur défenseur du PSG avant ses entraînements avec Zlatan. Comme l’équipe de France, la Seleção tient à faire participer et vibrer les jeunes de son pays.







    Et si Cameron portait malchance à l’Angleterre?

    A l’image de François Hollande jeudi, le Premier ministre britannique David Cameron est allé encourager la sélection entraînée par Roy Hodgson. Il a discuté avec le capitaine et le vice-capitaine de l’équipe puis a visité le nouveau centre d’entraînement.
    Cette venue a suscité la moquerie des différents médias britanniques. En effet, à chaque fois que le chef de gouvernement a parié, assisté à un événement sportif ou même encouragé un champion, ce dernier a connu l’échec.
    Certains parlent même de
    la «malédiction Cameron». Andy Murray en tennis, Mark Cavendish en cyclisme, Tom Daley et Pete Waterfield en plongeon synchronisé ou Gemma Gibons en judo peuvent en témoigner. Aux Anglais désormais de répondre présent sur le terrain pour aller pourquoi pas décrocher une seconde étoile et briser cette prétendue malédiction.



    Pas de politique dans les stades de football… ou presque

    Les messages pro-Ukraine ou pro-homosexuels seront interdits lors du match de préparation à la Coupe du monde Norvège-Russie samedi à Oslo, selon l’AFP. C’est la fédération norvégienne elle-même qui l’a annoncé.
    En revanche, le port de drapeaux (de taille limitée) et de tee-shirts arc-en-ciel sera autorisé dans le stade d’Ullevaal.
    Sur son site internet, la fédération norvégienne s’est justifiée et a indiqué: «A Ullevaal, il a été décidé de ne pas accéder aux demandes sur la tenue de manifestations parce qu’il s’agit d’un événement sportif», en précisant que l’interdiction, «conforme à la pratique habituelle», portait sur les «banderoles et messages politiques».



    BRÉSIL 2014
    12 jours, 12 buts en un match






    Nous nous intéressons aujourd'hui au match le plus prolifique de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA.


    Pas moins de 12 buts ont été inscrits lors de la rencontre la plus prolifique de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA : le succès
    7:5 de l'Autriche sur les organisateurs suisses en 1954.

    Les Suisses font partie des deux seules équipes dans l'histoire de l'épreuve à avoir perdu en marquant cinq buts. L'autre, la Pologne, s'est inclinée sur le score de 6:5 face au Brésil en 1938.
    La finale la plus prolixe a eu lieu en 1958, avec la victoire 5:2 du Brésil sur la Suède.




    Match de Légende : Quand la Suède et l'Estonie ont ouvert le bal


    Estonie VS Suède


    11-06-1933

    © Popper Foto




    Le succès de la première Coupe du Monde de la FIFA™ de l'histoire, disputée en Uruguay en 1930, a généré un tel enthousiasme que la FIFA a décidé, en vue d'Italie 1934, d'organiser pour la première fois un tournoi qualificatif pour la phase finale de l'épreuve suprême du football mondial.
    C'est ainsi que 32 équipes provenant de trois continents différents ont pris part au premier tournoi préliminaire de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™. Dans un Groupe 1 composé de la Lituanie, de la Suède et de l'Estonie, ce sont ces deux derniers pays – souvent opposés par des différends politiques dans le passé – qui ont eu l'honneur de disputer le premier match qualificatif pour la grand-messe du football planétaire.

    11 juin 1933, Stade de Stockholm


    Suède 6:2 Estonie

    Buteurs :Knut Kroon (SWE) 7', Lennart Bunke (SWE) 10', Bertil Ericsson (SWE) 13', Torsten Bunke (SWE) 43’, Leonhard Kaas (EST) 47', Richard Kuremaa (EST) 61', Bertil Eriksson (SWE) 70', Sven Andersson(SWE, PEN) 79'

    Suède : Gösta Krusberg, Otto Andersson, Sven Andersson, Walfrid Persson, Harry Johansson, Ernst Andersson, Gunnar Olsson, Torsten Bunke, Bertil Ericsson, Lennart Bunke et Knut Kroon. Entraîneur : John Petterson.

    Estonie
    : Evald Tipner, Eugen Einman, Artur Neumann Tarmiäe, Otto Reinfeldt Reinlo, Karl Rudolf Silberg Sillak, Egon Parbo, Georg Siimenson, Richard Kuremaa, Leonhard Kaas, Heinrich UUkkivi et Friedrich Karm. Entraîneur : Bernhard Rein

    À l'époque

    Au moment d'affronter
    l
    'Estoniepour la première fois sur une aire de jeu, la Suède avait cédé sa domination sur le petit État balte à l'Empire russe depuis plus de deux siècles. Côté football, l'Estonie avait disputé son premier match officiel en 1920 et participé à sa première grande compétition, le Tournoi Olympique Masculin de Football, en 1924 à Paris.
    À cette occasion, les Baltes avaient perdu leur unique rencontre, contre les États-Unis.
    En 1933, Bernhard Rein est le deuxième sélectionneur de l'histoire du football estonien.

    La
    Suède, en revanche, avait une expérience sensiblement plus importante que son adversaire en matière de ballon rond. Après avoir participé au premier Tournoi Olympique Masculin de Football en Angleterre en 1908 et organisé la deuxième édition quatre ans plus tard, elle a obtenu la médaille de bronze à Paris en 1924.
    À partir de 1930, elle prend part à plusieurs compétitions régionales réunissant les autres pays scandinaves.
    Non invités à la première Coupe du Monde de la FIFA™ en Uruguay, les Suédois décident de participer aux qualifications pour Italie 1934.

    Le match

    L'histoire retiendra que l'attaquant Knut Kroon a été l'auteur du premier but dans une rencontre qualificative de Coupe du Monde de la FIFA™. Premier but… et premier litige puisque certains médias attribueront cette réalisation au gardien et capitaine estonien Evald Tipner. Ce qui ne porte à aucune contestation en revanche est la domination des locaux, qui au bout d'un quart d'heure mènent déjà 3:0 grâce aux efforts fructueux de Lennart Bunke et Bertil Ericsson.
    Avant la pause, Torsten Bunke, frère de Lennart, ajoute un quatrième but pour les Suédois. Après la reprise, et sous une chaleur étouffante, Leonhard Kaas puis Richard Kuremaa permettent aux visiteurs de redonner un peu d'intérêt à la partie. Mais Bertil et Sven Andersson se chargeront de clore définitivement les débats en ajoutant les cinquième et sixième buts suédois (6:2), devant 8 000 spectateurs aux anges.

    Et après ?

    Grâce à son triomphe devant l'
    Estonie, la Suède peut se contenter d'un match nul contre la Lituanie pour valider son billet pour Italie 1934. Le 29 juin à Kaunas, devant 6 000 personnes acquises à la cause de leurs adversaires, les Suédois s'imposent 2:0 grâce à un doublé de Knut Hansson, s'assurant ainsi la première place du groupe et de la qualification pour la deuxième Coupe du Monde de la FIFA™ de l'histoire. L'Estonie et la Lituanie sont éliminées.
    En Italie, la Suède crée l'une des grandes surprises de la première phase en battant 3:2 l'Argentine, finaliste de l'édition inaugurale de l'épreuve reine du football mondial.
    Ce jour-là, le but de la victoire est signé Kroon, qui inscrit ainsi son nom dans les annales du football suédois.
    C'est finalement l'Allemagne qui mettra fin à l'aventure nordique, en dominant la
    Suède 2:1 en quarts de finale.








    Joueur de Légende : Sciaffino.........entre dieu et démon


    Juan SCHIAFFINO


    © AFP




    Le nom de
    Juan Schiaffino est inscrit en lettres d'or dans le grand livre du football uruguayen. En terre charrúa, rares sont ceux qui n'ont pas entendu parler de cette légende du football national.
    Mais il suffit de traverser la frontière du nord de l'
    Uruguay, et le patronyme "Schiaffino" prend une tout autre signification.
    Il est associé à l'épisode le plus noir du football brésilien, à savoir la défaite de la Seleção contre la Celeste dans le match décisif de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 1950™.
    Autres contrées, autres fortunes : en Italie, Schiaffino reçoit vite le surnom de "dieu du football".

    On ne peut rêver de plus beau compliment au pays du calcio
    Né d'un père italien et d'une mère paraguayenne, Juan Alberto Schiaffino Villano a donc marqué l'un des buts les plus tragiques pour le football brésilien, celui de l'égalisation de l'Uruguay à 1:1 dans le match décisif de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 1950™. "Il y a eu un grand silence.
    À cet instant, j'ai compris que les Brésiliens avaient commencé à avoir peur de la défaite", confiait un jour le gardien uruguayen de ce match, Roque Máspoli.
    Effectivement, quelques minutes après l'égalisation de Schiaffino, Alcides Ghiggia marque à nouveau pour l'Uruguay, qui décroche un titre mondial inespéré devant des dizaines de milliers de spectateurs en pleurs.
    "Dieu seul peut expliquer ce qui s'est passé ce jour-là.
    En amical, le Brésil nous battait régulièrement par trois ou quatre buts d'écart", a raconté Schiaffino de nombreuses années après cette finale.

    Un talent et deux maillots

    La tristesse brésilienne a quelque peu éclipsé la qualité du football pratiqué par les Uruguayens, non seulement Pepe, mais également Obdulio Varela, l'un des représentants légendaires de cette rage de vaincre uruguayenne, la fameuse garra charrúa.
    "Je ne courais peut-être pas autant que lui, mais il ne me donnait pas les ballons que je lui donnais", rappellera plus tard Schiaffino, qui avait été élu meilleur joueur de l'édition 1950 du tournoi.
    Entre 1950 et 1954, Pepe a participé à neuf matches de Coupe du Monde de la FIFA™, inscrivant au total cinq buts, le plus fameux restant celui marqué à Barbosa au Maracana... pour le compte de l'Uruguay, devrait-on ajouter. Le surdoué présente en effet la particularité d'avoir porté le maillot de deux équipes nationales.
    Après ses exploits avec la Celeste, il joue en équipe d'Italie, avec laquelle il participe notamment à deux matches de qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Suède 1958™.
    Né le 28 juillet 1925, Schiaffino travaille d'abord dans une boulangerie, puis une usine d'aluminium, avant d'être contacté par l'un des clubs mythiques du football uruguayen, Peñarol. "À l'époque, je faisais de petits boulots à droite et à gauche.
    Le destin a fait le reste", résumera Pepe après avoir raccroché les crampons.

    Sur décision du destin

    Et quel destin ! Schiaffino fait successivement le bonheur de
    Peñarol, puis de l'AC Milan, qui s'attache ses services pour ce qui est à l'époque le transfert le plus onéreux de l'histoire du football.
    Ses buts et ses passes millimétrées étaient à la hauteur de son humilité. "J'ai eu la chance de jouer dans de grandes équipes, où tout devenait facile. À mon époque, le jeu était plus lent, le marquage moins strict. Aujourd'hui, le défi physique est tel que le football qu'on pratiquait à mon époque n'est plus possible", analyse-t-il en mêlant modestie et réalisme.
    Cesare Maldini, l'un de ses coéquipiers au sein de la formation rossonera, disait les choses de façon un peu moins réservée au sujet de Schiaffino : "Il avait un radar à la place du cerveau". Ce qui explique probablement pourquoi, avec Pepe dans ses rangs, l'AC Milan s'adjuge trois titres de champion d'Italie consécutivement.
    Ensuite, le phénomène est transféré à l'
    AS Rome. Après avoir mis un terme à sa carrière de footballeur professionnel, il rentre en Uruguay, où il passe le reste de sa vie.
    La controverse va toujours bon train, chez les anciens tout du moins, pour savoir qui, de Juan Schiaffino ou d'Alfredo Di Stefano, peut prétendre au titre de meilleur footballeur de tous les temps.
    Ces classements étant toujours subjectifs, on trouvera le compromis suivant : à la faveur de son but contre le Brésil en 1950 et de l'impression qu'il a laissée chez quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète à son époque,
    Juan Schiaffino fait incontestablement partie des dix meilleurs joueurs de l'histoire du ballon rond.



    Dernière modification par edenmartine ; 31/05/2014 à 06h31.


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