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Vue hybride

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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Mondial 2014 : le car de l'équipe brésilienne bloqué par des profs en grève


    4426492_7_4e60_les-manifestants-etaient-arrives-le-matin_2578ae872629985d3e0d06a4e229734b.jpg

    Au cri de « Un éducateur vaut plus que Neymar ! », quelque 200 professeurs en grève ont brièvement bloqué lundi le car transportant les joueurs de l'équipe du Brésil sortant de l'aéroport de Rio de Janeiro, dans une manifestation anti-Mondial et pour une hausse salariale.

    Au bout d'une demi-heure, le car est finalement parti sous escorte policière pour le camp de base de la Granja Comary à Teresopolis, dans les montagnes de l'Etat de Rio. Les manifestants, des enseignants de l'école publique, ont ensuite tenté de bloquer le véhicule mais ce dernier a pris au dernier moment une voie parallèle et a accéléré pour les esquiver.

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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    14 jours, 14 villes



    .


    À J-14, nous nous intéressons à un record établi lors d'Espagne 1982.

    La Coupe du Monde de la FIFA 1982™ s'est déroulée dans 14 villes et 17 stades espagnols.
    C'est un record, du moins pour une épreuve reine organisée par un seul pays, car le Japon et la République de Corée avaient chacun mis dix sites à disposition de l'édition 2002.
    À titre de comparaison, la première Coupe du Monde, Uruguay 1930, s'est disputée dans trois stades, tous à Montevideo.

    Brésil 2014 a, pour sa part, adopté un moyen terme avec 12 stades dans autant de villes hôtes.




    Match de Légende : FC Start- Flakelf 5-3
    Le match de la Mort






    Le symbole de la résistance ukrainienne, ici incarné par un
    Dynamo Kiev camouflé sous un nom d’emprunt, ridiculisant une modeste formation de la Luftwaffe (cela dit, dans le contexte, tout est relatif).
    Les Allemands voulaient démontrer leur supériorité sur les «
    Slaves »
    . De nombreux joueurs locaux le payèrent de leur vie, y compris lors du massacre de Babi Yar. 2013.
    Le fils du Premier ministre ukrainien, lui-même député et PDG d'une entreprise de construction, a obtenu le droit de raser le quartier où se trouve le stade, remplacé par un centre commercial. Le capitalisme n’a pas le sens du devoir de mémoire.



    Joueur de Légende : George Best
    Best, la tragédie du prince du football

    George BEST


    © Getty Images




    "Si j'avais été moche, vous n'auriez jamais entendu parler de
    Pelé."

    Au fil des années,
    George Best a produit un nombre incalculable de bons mots mais cette petite phrase, plus que n'importe quelle autre, résume à elle seule la vie et l'œuvre de ce footballeur hors normes. À l'époque, rares étaient ceux qui pouvaient rivaliser avec son génie balle au pied et le Nord-Irlandais, qui maniait l'ironie et les sarcasmes avec une certaine habileté, ne se privait pas de le faire savoir autour de lui.
    Best s'est hissé au rang de légende vivante par sa technique, sa vivacité, son sens du dribble et son incroyable détermination. Ceux qui ont eu la chance de le voir balle au pied restent convaincus aujourd'hui que ce joueur reste sans égal. Le grand Pelé lui-même aurait un jour avoué que le gamin de Belfast était sans doute le meilleur footballeur du monde à ses yeux. En imaginant le destin contrarié d'O Rei, Best ouvre la porte à de nombreuses spéculations. Volontairement ou involontairement, il nous invite à nous interroger sur ce qu'aurait pu être son destin si sa carrière avait été un peu moins mouvementée.
    En effet, comment ne pas se poser de questions sur les sommets qu'aurait pu atteindre cet artiste du ballon rond si son caractère fantasque ne l'avait pas poussé à raccrocher les crampons à l'âge de 27 ans ?
    Que serait-il advenu si
    George Best avait su réfréner ses excès en dehors du terrain ?

    Tendance à l'autodestruction

    Plus tard, l'intéressé avouera : "Je suis né avec un don particulier et, parfois, un tel privilège s'accompagne d'une tendance à l'autodestruction. Sur le terrain, je voulais en faire plus que tout le monde.
    Quand je sortais en ville, c'était la même chose."
    George Best est sans doute le premier footballeur à avoir migré des pages sportives vers la une des journaux, au point d'être surnommé "le cinquième Beatle."
    Au milieu de tous ces excès, il serait sans doute facile d'oublier que c'est avant tout le football qui a propulsé George Best sous les feux de la rampe.
    On dit que dans sa jeunesse, sa passion pour le beau jeu avait quelque chose d'obsessionnel. La légende raconte qu'il jouait avec une chaussure de tennis au pied droit et une botte au pied gauche, afin d'améliorer son toucher de balle.
    Ces méthodes d'entraînement peu orthodoxes finissent par payer et, lorsque Bob Bishop découvre pour la première fois ce gamin maigrichon lors d'une tournée à Belfast, il est tout de suite conquis. Le recruteur de
    Manchester United envoie immédiatement un télégramme à Sir Matt Busby pour lui annoncer :

    "Je t'ai dégotté un génie."

    Le scepticisme des dirigeants d'Old Trafford est balayé en quelques heures par le jeune Best, alors âgé de 15 ans.
    Arrivé à Manchester pour un essai de quinze jours, le jeune homme a le mal du pays : au bout de deux jours, il demande à rentrer à Belfast.
    Peu importe, Busby est conquis et il se met en devoir d'engager le petit prodige. Deux ans plus tard, soit quatre mois après son 17ème anniversaire,
    Best fait ses grands débuts avec les Red Devils contre West Bromwich Albion. Sa prestation séduit le journaliste du Manchester Evening News, qui évoque le "talent naturel" et la "classe" du jeune homme.

    "Le joueur suprême"

    Ces deux termes reviendront comme un leitmotiv tout au long de sa carrière. Aux côtés de
    Bobby Charlton et Denis Law, il forme un trio d'attaque dévastateur, grâce auquel Manchester United règne sans partage sur l'Angleterre et, bientôt, sur l'Europe. Law voit en lui "le joueur suprême".
    À 21 ans,
    George Best a le monde à ses pieds. En 1968, Manchester United remporte la Coupe d'Europe des Clubs Champions. Best, qui a marqué à chaque tour et illuminé la finale de son talent, se voit décerner le Ballon d'Or.
    Malheureusement, cette renommée sans précédent ne va pas tarder à causer la perte du plus grand joueur britannique de sa génération. Best se lance dans les affaires : il ouvre des boîtes de nuit et des boutiques de mode. Il cède aux plaisirs de l'alcool, du jeu et des belles femmes, ce qui n'est pas du tout du goût de ses employeurs.
    Charlton ne se prive pas de critiquer l'attitude de son coéquipier hors du terrain, mais Busby préfère se montrer compréhensif.
    Tant que les performances de Best se maintiennent à un niveau exceptionnel, il paraît effectivement difficile de lui reprocher son style de vie.
    Hélas, les excès de la star finissent par se ressentir jusque dans son jeu. Irrité par l'incapacité des dirigeants à remplacer les cadres de la génération 1968, Best écume les bars et les fêtes.
    Ses absences répétées deviennent de plus en plus difficiles à justifier.
    L'arrivée aux commandes de Tommy Docherty se solde par une terrible confrontation, qui conduit le club à licencier son joueur vedette.
    Monté d'un cran dans la hiérarchie du club, Busby avoue : "Nous n'en pouvons plus. Il faut vraiment qu'il débarrasse le plancher."
    L'année suivante, Docherty tente une réconciliation mais la trêve sera de courte durée. Une nouvelle dispute éclate et, à 27 ans, Best décide de raccrocher les crampons.

    Avec talent, mais sans attaches

    Il ne tarde cependant pas à sortir de sa retraite. Après
    Manchester United, il s'envole pour l'Afrique du Sud et dispute quelques matches pour une équipe du nom de Jewish Guild. Les dés sont jetés.
    Vivant sur sa réputation, Best devient un footballeur sans attaches.
    Au cours des années suivantes, on le retrouve sous les couleurs de dizaines de clubs, de Cork à San José, en passant par Brisbane et Bournemouth.
    De son côté, le public espère toujours retrouver le génie capable de faire basculer n'importe quelle rencontre sur un coup d'éclat.
    Quelques voix s'élèvent pour réclamer sa présence au sein de l'équipe d'
    Irlande du Nord qui dispute la Coupe du Monde de la FIFA 1982 en Espagne.
    Le sélectionneur Billy Bingham refuse cependant de rappeler un vétéran de 36 ans, qui n'a plus évolué à ce niveau depuis cinq ans.
    Best restera donc l'un des plus grands joueurs à n'avoir jamais disputé l'épreuve suprême.
    Depuis, supporters et journalistes attendent l'avènement du "nouveau George Best."
    À Manchester, Ryan Giggs a passé les premières années de sa carrière à tenter de se débarrasser de cet encombrant surnom.
    Sir Alex Ferguson répète quant à lui inlassablement : "Il n'y aura jamais d'autre
    George Best. C'était un joueur unique. George était différent des autres, sans doute le plus grand talent que ce pays ait jamais connu. Ici, on raconte que ses chevilles avaient deux articulations. Vous vous souvenez de la façon dont il tournait sur lui-même, rien qu'en bougeant la cheville ? En plus de déstabiliser les défenseurs, cette souplesse lui a sans doute permis d'éviter de nombreuses blessures. Il était toujours en mouvement, ce qui réduisait considérablement les risques d'impact."
    Malheureusement, Best s'est fait beaucoup plus de mal que tous les défenseurs adverses réunis.
    Malgré une transplantation du foie réussie en 2000, son alcoolisme a eu raison de lui. Cinq ans plus tard, sa descente aux enfers a connu une fin aussi abrupte que tragique. Décédé à l'âge de 59 ans,
    George Best laisse derrière lui des fans frustrés, parfois même en colère.
    Mais ces regrets semblent bien peu de choses en comparaison de l'immense affection et du profond respect que cet authentique magicien du ballon a suscité chez tous les passionnés de football de son époque.

    Pour eux, Best restera à jamais sans égal.
    Une banderole déployée à Belfast sur le trajet qui devait le mener à sa dernière demeure rappelait simplement :
    "Maradona bon, Pelé meilleur, George Best."













    Dernière modification par edenmartine ; 29/05/2014 à 10h03.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Coupe du monde 2014 : le Brésil futur vainqueur... selon Goldman Sachs

    Ronan Tésorière | Publié le 28.05.2014, 18h07 | Mise à jour : 21h04








    Goldman Sachs voit le Brésil remporter la Coupe du monde 2014 et les Bleus échouer en quarts de finale contre l'Allemagne.. | Goldman Sachs


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    Quand les analystes financiers s'intéressent au ballon rond, cela donne le guide Goldman Sachs de la Coupe du monde au Brésil. Les financiers ont usé de probabilités et d'algorithmes pour dessiner le scénario de l'événement sportif le plus suivi de la planète.


    SUR LE MÊME SUJET




    Bilan, sans surprise, le Brésil serait le grand vainqueur de son Mondial.

    Les Brésiliens, si l'on en croit le tableau de résultats des financiers de Goldman Sachs, l'emporteront 3-1 en finale contre leurs éternels rivaux argentins. Une affiche jusque là inédite en finale de la Coupe du monde. Avec 48.5% de chances d'emporter cette édition, les «Auriverde» sont largement au dessus du lot. L'Albiceleste, la sélection argentine, plafonne à 14.1 %.

    Et la France dans tout cela ? Les Bleus de Didier Deschamps se verraient éliminés 2-1 par l'Allemagne en quarts de finale. L'analyse met aussi les performances économiques du pays en relation avec les performances de l'équipe sur les dernières compétitions internationales. Résultat pour la France : 0.8 % de chances de l'emporter...



    «Par contraste avec l'économie, la performance des Bleus a été assez irrégulière depuis le début des années 1980. La France a atteint les demi-finales dans les Coupes du monde 1982 et 1986, mais même pas atteint la phase finale en 1990 et 1994» rappelle le rapport de Goldman Sachs.

    «Sous la direction de Didier Deschamps, comme capitaine, la France a gagné sa première Coupe du monde en 1998, devenant une des huit équipes nationales ayant réussi à gagner le tournoi qu'elle accueillait. Deux ans plus tard, l'équipe triomphe à nouveau lors de l'Euro 2000 et devient la meilleure équipe du monde FIFA pour la première fois» souligne le rapport.

    «Les espérances sont basses pour la France pour cette compétition. Elle est est actuellement classée 16ème par la FIFA et sa cote est de 20/1. Nous croyons à un scénario type 2006 dans lequel la France étonne, plus probable qu'une catastrophe version 2010. Ceci ne peut pas dire que la deuxième victoire en Coupe du monde pour Didier Deschamps (comme entraîneur cette fois) soit inéluctable. Mais la France devrait réussir à passer au moins en quart - ou même en demi-finales, cette année. Cela dit, l'équipe nationale française et l'environnement fiscal actuel français ont certainement au moins une chose en commun : l'imprévisibilité» conclut le rapport un brin provocateur.

    Didier Deschamps appréciera.


    http://www.youtube.com/watch?v=s1uuR-FzHtQ une petie chanson de nos ami tunisien supporters de vert la solidarite maghrebine et la
    atlas hd100 dreamox 500s

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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Coupe du monde de football 2014 : l'Algérie exige un Coran dans chaque chambre
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    Les footballeurs algériens: Ghoulem, El fodil et Belkalem, lors de leur Omra à Médine, le 28/12/2013
    L’on apprend ainsi que la fédérale Algérienne de football ‘FAF) a réclamé un exemplaire du Coran dans chacune des chambres des joueurs et des membres du staff technique, médical et administratif ainsi que des plats frappés du seau de “Halal”.

    La fédération française de football (FFF) a, quant à elle, demandé du gel douche car, comme s'étonne Lance : "Les bleus n'ont pas l'habitude de se laver avec des blocs de savon" et des menus spéciaux comprenant des viandes halal pour respecter les moeurs de plusieurs joueurs de l'équipe de France, parmi lesquels Franck Ribéry et Karim Benzema, qui sont de confession musulmane.

    Rappelons que l'Algérie, qui se targue d'être la seule nation arabe qualifiée à la Coupe du Monde au Brésil, a permis à dix de ses joueurs de l’équipe nationale d'accomplir une Omra, le 28 décembre 2013, sur invitation des autorités saoudiennes pour “récompenser” l’équipe algérienne de "représenter la nation arabe" .

  5. #5
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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    13 jours, 13 mascottes





    . À J-13, nous nous intéressons à l'histoire de mascottes de la Coupe du Monde de la FIFA.

    Fuleco est la 13ème mascotte officielle de la Coupe du Monde de la FIFA™ et perpétue une tradition qui a commencé en 1966 avec Willie.
    Entre le lion anglais et le tatou à trois bandes de Brésil 2014, les créatures et les créations ont été nombreuses en la matière.
    De l'orange Naranjito (Espagne 1982) au piment mexicain Pique (Mexique 1986) en passant plus récemment par le léopard Zakumi (Afrique du Sud 2010), les mascottes ont toujours été très populaires, chacun ayant bien sûr sa préférée.





    Match de légende : «Le Match du Siècle»

    Cette demi-finale de Coupe du monde n’est pas surnommée le match du siècle pour rien. À l’époque, l’Allemagne n’était pas encore réunifiée et n’avait qu’une seule étoile sur son maillot, les Italiens déjà soudés comme toujours et deux étoiles sur le paletot. Les deux grands d’Europe n’en auront jamais fini d’en découdre.


    Match de légende (3e) : « Le match du siècle »

    Italie-RFA(4-3, a. p.) 1970

    Stade Aztèque, Mexico

    L'équipe d'Allemagne a le chic d'être dans le générique des plus grandes rencontres jamais disputées en Coupe du monde. Il y a eu « Das Wunder von Bern » en 1954, bien sûr, et la Hongrie qui se fait piéger par des Allemands morts de faim. Il y a eu « Die Nacht von Sevilla » en 1982, qui hante encore les nuits des supporters français. Un peu moins connue, « Die Wasserschlacht von Frankfurt » (la bataille aquatique) en 1974, un match de poule ultra-décisif (le vainqueur allait en finale) face à la Pologne que les Allemands remportèrent sur une pelouse franchement impraticable. Et puis il y a eu cette rencontre de 1970 face à l'Italie, qui gagnera l'appellation de « Jahrhundertspiel / Partita del secolo / Match du siècle ».




    Il perd 7 kilos en 90 minutes

    Cette rencontre entre la Nationalmannschaft et la Squadra Azzurra fut l'un des épisodes de la série d'événements qui contribuera grandement à faire de cette Coupe du monde un tournoi légendaire. Toutes ces images relayées sans cesse par les médias à l'approche d'un Mondial : la tentative de lob de Pelé sur Ivo Viktor, Gordon Banks qui stoppe la machine du temps sur la tête de Pelé, le numéro 10 brésilien (toujours lui) et son inspiration géniale devant Ladislao Mazurkiewicz, et bien sûr, le bras en écharpe du Kaiser lors de ce fameux Italie-RFA.

    À vrai dire, cette épaule pétée est le seul véritable frisson du match. Durant les 90 premières minutes du moins. Roberto Boninsegna ouvre la marque en début de rencontre, et puis il ne se passe plus rien, ou presque. La suite est une série de séquences qui frôlent le burlesque : Overath qui se prend pour Didi sur un coup franc à l'entrée de la surface (coup franc qui finira dans le mur), le grand Enrico Albertosi qui fait deux boulettes de débutant, dont une qu'il sauve in extremis d'un tacle à la limite de la faute... Bref, par moments, on n'a pas l'impression d'être devant une demi-finale de Coupe du monde. Ceci étant, les joueurs ont une ligne de défense imparable : la chaleur. Sous le soleil de plomb du Stade Azteca de Mexico, il se murmure que Gerd Müller aurait perdu jusqu'à sept kilos au cours de la rencontre. Même son sens du but s'est envolé. Heureusement pour lui, on l'a vite retrouvé : il était parti se planquer dans le corps de Karl-Heinz Schnellinger. À la dernière minute du temps réglementaire, le défenseur du
    Milan ACcrucifie ses collègues et adversaires de la vie de tous les jours et envoie des mecs complètement carbo en prolongation. La fameuse niaque à l'allemande.

    Rivera qui rira bien le dernier





    À partir de là, on bascule dans la matrice. Au diable les conventions et la rigueur tactique. Tout part en fumée. Côté allemand du moins. Sorti de nulle part, Müller donne l'avantage à la Mannschaft à la 94e minute. L'Allemagne ne lâche pas l'affaire pour autant et se met à pilonner le but italien. Facchetti et les siens ne paniquent pas, et Burgnich égalise quatre minutes plus tard. Riva donne l'avantage aux siens à la 104e. Fini ? Non ! Car Müller rôde toujours :
    3-3 à la 110e. Mais voilà : à dix et demi (Beckenbauer et sa clavicule en miettes), l'Allemagne finit par plier sur un but de Rivera une minute plus tard. En quarts, c'est elle qui n'avait rien lâché face à l'Angleterre. Cette fois-ci, la Mannschaft a trouvé son maître.

    La preuve, depuis ce match, l'Allemagne est complexée, incapable de battre l'Italie en match officiel : défaite en finale 1982, défaite en 2006 (un match qu'elle aurait pu jouer 1000 fois, elle n'aurait jamais gagné, tous les Allemands le disent) et défaite de 2012, avec ce suicide tactique de Löw pour isoler Pirlo. Dès que l'Allemagne entend Italie, c'est la panique ; eux qui n'ont peur de rien, de personne, perdent alors tous leurs moyens. Comme si leur « opposé » se devait d’être aussi leur supérieur ; comme si, dans une Europe partagée entre ces deux phares, la rigueur allemande était vouée à plier devant la fantaisie latine, l’intelligence toute teutonne à rompre devant la malice transalpine. Anima Latina. Toujours. De sorte qu’enfin, on puisse redéfinir ce jeu. Le football se joue à onze et à la fin, ce sont les Allemands qui gagnent, s’ils ne jouent pas contre les Italiens.


    Dernière modification par edenmartine ; 30/05/2014 à 06h33.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Mondial: les gardiens, entre monstres sacrés et sacrée pression
    "Une grande équipe commence par un grand gardien": la phrase est connue et si l'Espagne ou l'Italie, avec Casillas et Buffon, ont des monstres sacrés, certains "Mondialistes" paraissent moins bien lotis.
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    Les monstres sacrés

    Gianluigi Buffon (Italie): à 36 ans il a l'essentiel de sa carrière derrière lui mais quelle carrière... Coupe du monde 2006, 5 championnats d'Italie, 1 Coupe de l'UEFA, une finale de la Ligue des champions, une finale de l'Euro, près de 850 matches professionnels, 149 sélections et des titres individuels à la pelle. Buffon (1,91 m), peut regarder la plupart des autres gardiens de haut. Ses mains très sûres, son sang-froid et son sens du placement compensent la perte de certaines de ses qualités de jeunesse. Au Brésil, il voudra marcher dans les pas de Dino Zoff vainqueur du Mondial-82 à 40 ans. Sirigu devra attendre.

    Iker Casillas (Espagne): Il est passé à côté de sa finale de laLigue des Champions mais San Iker est né sous une bonne étoile. A 33 ans, Casillas (1,85 m) a un palmarès épais comme l'annuaire téléphonique, agrémenté d'une 3e Ligue des champions remportée samedi dernier. Il dispose de réflexes quasi-bioniques et est sans doute le meilleur en face à face avec des attaquants. Il lui arrive toutefois de se trouer de plus en plus souvent d'où son statut de remplaçant au Real Madrid où il ne joue "que" les Coupes. Les poteaux lui sourient souvent et quand il se fait piquer sa place, il finit quand même par jouer. Il avait été le portier espagnol au Mondial-2002, Canizares... s'étant coupé le pied avec une bouteille de parfum.

    Thibaut Courtois (Belgique). S'il n'est pas actuellement le meilleur gardien du monde, il est appelé à le devenir. Chelsea qui l'a recruté pour remplacer Cech, l'a prêté à l'Atletico Madrid en attendant. De bons réflexes et une agilité étonnante pour 1,97 m, une maturité surprenante pour 22 ans et déjà un CV rempli d'une Europa Ligue et d'un championnat d'Espagne sans compter la finale de la Ligue des Champions 2014.

    Manuel Neuer (Allemagne). Certains considèrent que le gardien du Bayern Munich (1,92 m, 28 ans) est le meilleur du monde. S'il est parfois coupable de sautes de concentration, il sait être présent aux grands rendez-vous. C'est sans doute aussi le meilleur des portiers mondialistes au pied. Après une année de rêve en 2013 (triplé C1-championnat-Coupe avec le Bayern), il n'a signé "qu'un" doublé Championnat-Coupe cette année. Bémol: il est touché à une épaule.

    Vincent Enyeama (Nigeria). A bientôt 32 ans le gardien nigérian, globe-trotter, est au sommet de son art. Il a accompli une première moitié de saison exceptionnelle. Il compense une taille modeste pour le poste (1m82) par une belle anticipation. Il est un des tauliers à Lille qui a fini 3e du championnat. Le gardien aux 87 sélections a remporté la CAN en 2013.

    Hugo Lloris (France). Le capitaine de la France (1,88 m) est indiscutablement le meilleur portier français et ses qualités pures sont indéniables. Mais à Tottenham, l'ancien lyonnais a souvent pris des valises de buts en raison d?une défense poreuse. Pas sûr que ce soit la meilleure préparation.

    Julio Cesar (Brésil). Où se termine l'expérience, où commence la compétition de trop ? C?est la question qu'on se pose pour Julio Cesar, 34 ans, qui avec 78 sélections, une Copa America, une Ligue des Champions, une Coupe Mercosur, deux Coupes des Confédérations etc... a montré qu'il était un excellent gardien par le passé. Mais il joue maintenant à Toronto. Attention au syndrome Moacyr Barbosa, le gardien des auriverde en 1950, dont le nom est maudit depuis.

    Joe Hart (Angleterre). Il est capable du meilleur comme du pire. Le problème avec les gardiens, c'est qu'on ne retient que le pire. Et, les boulettes de Hart (1,91 m), souvent excellent par ailleurs, sont fréquentes. Le passé de l'Angleterre en termes de gardiens est loin d'être royal...

    Romero (Argentine). Il est le gardien de l'équipe qui compte sans doute le meilleur joueur au monde (Messi) mais Romero (1,91 m) a joué en tout et pour tout 9 matches cette saison avec Monaco dont 3 contre des clubs de division inférieure en Coupe de France... Ranieri lui a préféré Subasic, remplaçant de la Croatie.

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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Le journal du Mondial 2014: Neymar en larmes... Cameron la poisse...





    Le Brésilien Neymar le 29 mai 2014.


    Neymar ému aux larmes par un jeune de 17 ans

    Le Brésilien du F.C. Barcelone est bien parti pour être la sensation de la Coupe du monde organisée dans son pays. Mais derrière ses jambes de feu (ou plutôt au-dessus), il y a un petit coeur qui bat. Lors de l’entraînement de la Seleção ce jeudi, un jeune homme de 17 ans, atteint d’une maladie génétique, a ému aux larmes la star brésilienne par son discours poignant selon GloboEsporte.








    David Luiz prend une leçon de foot d’un petit handicapé

    Le même garçon a aussi impressionné David Luiz par ses talents de jongle.
    De quoi habituer le futur défenseur du PSG avant ses entraînements avec Zlatan. Comme l’équipe de France, la Seleção tient à faire participer et vibrer les jeunes de son pays.







    Et si Cameron portait malchance à l’Angleterre?

    A l’image de François Hollande jeudi, le Premier ministre britannique David Cameron est allé encourager la sélection entraînée par Roy Hodgson. Il a discuté avec le capitaine et le vice-capitaine de l’équipe puis a visité le nouveau centre d’entraînement.
    Cette venue a suscité la moquerie des différents médias britanniques. En effet, à chaque fois que le chef de gouvernement a parié, assisté à un événement sportif ou même encouragé un champion, ce dernier a connu l’échec.
    Certains parlent même de
    la «malédiction Cameron». Andy Murray en tennis, Mark Cavendish en cyclisme, Tom Daley et Pete Waterfield en plongeon synchronisé ou Gemma Gibons en judo peuvent en témoigner. Aux Anglais désormais de répondre présent sur le terrain pour aller pourquoi pas décrocher une seconde étoile et briser cette prétendue malédiction.



    Pas de politique dans les stades de football… ou presque

    Les messages pro-Ukraine ou pro-homosexuels seront interdits lors du match de préparation à la Coupe du monde Norvège-Russie samedi à Oslo, selon l’AFP. C’est la fédération norvégienne elle-même qui l’a annoncé.
    En revanche, le port de drapeaux (de taille limitée) et de tee-shirts arc-en-ciel sera autorisé dans le stade d’Ullevaal.
    Sur son site internet, la fédération norvégienne s’est justifiée et a indiqué: «A Ullevaal, il a été décidé de ne pas accéder aux demandes sur la tenue de manifestations parce qu’il s’agit d’un événement sportif», en précisant que l’interdiction, «conforme à la pratique habituelle», portait sur les «banderoles et messages politiques».



    BRÉSIL 2014
    12 jours, 12 buts en un match






    Nous nous intéressons aujourd'hui au match le plus prolifique de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA.


    Pas moins de 12 buts ont été inscrits lors de la rencontre la plus prolifique de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA : le succès
    7:5 de l'Autriche sur les organisateurs suisses en 1954.

    Les Suisses font partie des deux seules équipes dans l'histoire de l'épreuve à avoir perdu en marquant cinq buts. L'autre, la Pologne, s'est inclinée sur le score de 6:5 face au Brésil en 1938.
    La finale la plus prolixe a eu lieu en 1958, avec la victoire 5:2 du Brésil sur la Suède.




    Match de Légende : Quand la Suède et l'Estonie ont ouvert le bal


    Estonie VS Suède


    11-06-1933

    © Popper Foto




    Le succès de la première Coupe du Monde de la FIFA™ de l'histoire, disputée en Uruguay en 1930, a généré un tel enthousiasme que la FIFA a décidé, en vue d'Italie 1934, d'organiser pour la première fois un tournoi qualificatif pour la phase finale de l'épreuve suprême du football mondial.
    C'est ainsi que 32 équipes provenant de trois continents différents ont pris part au premier tournoi préliminaire de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA™. Dans un Groupe 1 composé de la Lituanie, de la Suède et de l'Estonie, ce sont ces deux derniers pays – souvent opposés par des différends politiques dans le passé – qui ont eu l'honneur de disputer le premier match qualificatif pour la grand-messe du football planétaire.

    11 juin 1933, Stade de Stockholm


    Suède 6:2 Estonie

    Buteurs :Knut Kroon (SWE) 7', Lennart Bunke (SWE) 10', Bertil Ericsson (SWE) 13', Torsten Bunke (SWE) 43’, Leonhard Kaas (EST) 47', Richard Kuremaa (EST) 61', Bertil Eriksson (SWE) 70', Sven Andersson(SWE, PEN) 79'

    Suède : Gösta Krusberg, Otto Andersson, Sven Andersson, Walfrid Persson, Harry Johansson, Ernst Andersson, Gunnar Olsson, Torsten Bunke, Bertil Ericsson, Lennart Bunke et Knut Kroon. Entraîneur : John Petterson.

    Estonie
    : Evald Tipner, Eugen Einman, Artur Neumann Tarmiäe, Otto Reinfeldt Reinlo, Karl Rudolf Silberg Sillak, Egon Parbo, Georg Siimenson, Richard Kuremaa, Leonhard Kaas, Heinrich UUkkivi et Friedrich Karm. Entraîneur : Bernhard Rein

    À l'époque

    Au moment d'affronter
    l
    'Estoniepour la première fois sur une aire de jeu, la Suède avait cédé sa domination sur le petit État balte à l'Empire russe depuis plus de deux siècles. Côté football, l'Estonie avait disputé son premier match officiel en 1920 et participé à sa première grande compétition, le Tournoi Olympique Masculin de Football, en 1924 à Paris.
    À cette occasion, les Baltes avaient perdu leur unique rencontre, contre les États-Unis.
    En 1933, Bernhard Rein est le deuxième sélectionneur de l'histoire du football estonien.

    La
    Suède, en revanche, avait une expérience sensiblement plus importante que son adversaire en matière de ballon rond. Après avoir participé au premier Tournoi Olympique Masculin de Football en Angleterre en 1908 et organisé la deuxième édition quatre ans plus tard, elle a obtenu la médaille de bronze à Paris en 1924.
    À partir de 1930, elle prend part à plusieurs compétitions régionales réunissant les autres pays scandinaves.
    Non invités à la première Coupe du Monde de la FIFA™ en Uruguay, les Suédois décident de participer aux qualifications pour Italie 1934.

    Le match

    L'histoire retiendra que l'attaquant Knut Kroon a été l'auteur du premier but dans une rencontre qualificative de Coupe du Monde de la FIFA™. Premier but… et premier litige puisque certains médias attribueront cette réalisation au gardien et capitaine estonien Evald Tipner. Ce qui ne porte à aucune contestation en revanche est la domination des locaux, qui au bout d'un quart d'heure mènent déjà 3:0 grâce aux efforts fructueux de Lennart Bunke et Bertil Ericsson.
    Avant la pause, Torsten Bunke, frère de Lennart, ajoute un quatrième but pour les Suédois. Après la reprise, et sous une chaleur étouffante, Leonhard Kaas puis Richard Kuremaa permettent aux visiteurs de redonner un peu d'intérêt à la partie. Mais Bertil et Sven Andersson se chargeront de clore définitivement les débats en ajoutant les cinquième et sixième buts suédois (6:2), devant 8 000 spectateurs aux anges.

    Et après ?

    Grâce à son triomphe devant l'
    Estonie, la Suède peut se contenter d'un match nul contre la Lituanie pour valider son billet pour Italie 1934. Le 29 juin à Kaunas, devant 6 000 personnes acquises à la cause de leurs adversaires, les Suédois s'imposent 2:0 grâce à un doublé de Knut Hansson, s'assurant ainsi la première place du groupe et de la qualification pour la deuxième Coupe du Monde de la FIFA™ de l'histoire. L'Estonie et la Lituanie sont éliminées.
    En Italie, la Suède crée l'une des grandes surprises de la première phase en battant 3:2 l'Argentine, finaliste de l'édition inaugurale de l'épreuve reine du football mondial.
    Ce jour-là, le but de la victoire est signé Kroon, qui inscrit ainsi son nom dans les annales du football suédois.
    C'est finalement l'Allemagne qui mettra fin à l'aventure nordique, en dominant la
    Suède 2:1 en quarts de finale.








    Joueur de Légende : Sciaffino.........entre dieu et démon


    Juan SCHIAFFINO


    © AFP




    Le nom de
    Juan Schiaffino est inscrit en lettres d'or dans le grand livre du football uruguayen. En terre charrúa, rares sont ceux qui n'ont pas entendu parler de cette légende du football national.
    Mais il suffit de traverser la frontière du nord de l'
    Uruguay, et le patronyme "Schiaffino" prend une tout autre signification.
    Il est associé à l'épisode le plus noir du football brésilien, à savoir la défaite de la Seleção contre la Celeste dans le match décisif de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 1950™.
    Autres contrées, autres fortunes : en Italie, Schiaffino reçoit vite le surnom de "dieu du football".

    On ne peut rêver de plus beau compliment au pays du calcio
    Né d'un père italien et d'une mère paraguayenne, Juan Alberto Schiaffino Villano a donc marqué l'un des buts les plus tragiques pour le football brésilien, celui de l'égalisation de l'Uruguay à 1:1 dans le match décisif de la Coupe du Monde de la FIFA, Brésil 1950™. "Il y a eu un grand silence.
    À cet instant, j'ai compris que les Brésiliens avaient commencé à avoir peur de la défaite", confiait un jour le gardien uruguayen de ce match, Roque Máspoli.
    Effectivement, quelques minutes après l'égalisation de Schiaffino, Alcides Ghiggia marque à nouveau pour l'Uruguay, qui décroche un titre mondial inespéré devant des dizaines de milliers de spectateurs en pleurs.
    "Dieu seul peut expliquer ce qui s'est passé ce jour-là.
    En amical, le Brésil nous battait régulièrement par trois ou quatre buts d'écart", a raconté Schiaffino de nombreuses années après cette finale.

    Un talent et deux maillots

    La tristesse brésilienne a quelque peu éclipsé la qualité du football pratiqué par les Uruguayens, non seulement Pepe, mais également Obdulio Varela, l'un des représentants légendaires de cette rage de vaincre uruguayenne, la fameuse garra charrúa.
    "Je ne courais peut-être pas autant que lui, mais il ne me donnait pas les ballons que je lui donnais", rappellera plus tard Schiaffino, qui avait été élu meilleur joueur de l'édition 1950 du tournoi.
    Entre 1950 et 1954, Pepe a participé à neuf matches de Coupe du Monde de la FIFA™, inscrivant au total cinq buts, le plus fameux restant celui marqué à Barbosa au Maracana... pour le compte de l'Uruguay, devrait-on ajouter. Le surdoué présente en effet la particularité d'avoir porté le maillot de deux équipes nationales.
    Après ses exploits avec la Celeste, il joue en équipe d'Italie, avec laquelle il participe notamment à deux matches de qualifications pour la Coupe du Monde de la FIFA, Suède 1958™.
    Né le 28 juillet 1925, Schiaffino travaille d'abord dans une boulangerie, puis une usine d'aluminium, avant d'être contacté par l'un des clubs mythiques du football uruguayen, Peñarol. "À l'époque, je faisais de petits boulots à droite et à gauche.
    Le destin a fait le reste", résumera Pepe après avoir raccroché les crampons.

    Sur décision du destin

    Et quel destin ! Schiaffino fait successivement le bonheur de
    Peñarol, puis de l'AC Milan, qui s'attache ses services pour ce qui est à l'époque le transfert le plus onéreux de l'histoire du football.
    Ses buts et ses passes millimétrées étaient à la hauteur de son humilité. "J'ai eu la chance de jouer dans de grandes équipes, où tout devenait facile. À mon époque, le jeu était plus lent, le marquage moins strict. Aujourd'hui, le défi physique est tel que le football qu'on pratiquait à mon époque n'est plus possible", analyse-t-il en mêlant modestie et réalisme.
    Cesare Maldini, l'un de ses coéquipiers au sein de la formation rossonera, disait les choses de façon un peu moins réservée au sujet de Schiaffino : "Il avait un radar à la place du cerveau". Ce qui explique probablement pourquoi, avec Pepe dans ses rangs, l'AC Milan s'adjuge trois titres de champion d'Italie consécutivement.
    Ensuite, le phénomène est transféré à l'
    AS Rome. Après avoir mis un terme à sa carrière de footballeur professionnel, il rentre en Uruguay, où il passe le reste de sa vie.
    La controverse va toujours bon train, chez les anciens tout du moins, pour savoir qui, de Juan Schiaffino ou d'Alfredo Di Stefano, peut prétendre au titre de meilleur footballeur de tous les temps.
    Ces classements étant toujours subjectifs, on trouvera le compromis suivant : à la faveur de son but contre le Brésil en 1950 et de l'impression qu'il a laissée chez quelques-uns des meilleurs joueurs de la planète à son époque,
    Juan Schiaffino fait incontestablement partie des dix meilleurs joueurs de l'histoire du ballon rond.



    Dernière modification par edenmartine ; 31/05/2014 à 06h31.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    Et si Ronaldo ratait le Mondial ?










    Handicapé par des soucis musculaires depuis plusieurs semaines, Cristiano Ronaldo est forfait pour le match amical prévu ce samedi contre la Grèce. Son état physique inquiète à quelques jours du début de la Coupe de monde.

    Le Portugal retient son souffle. A 12 jours de l’ouverture de la Coupe du monde au Brésil, l’état de santé de Cristiano Ronaldo préoccupe les observateurs.
    Ce samedi, le Ballon d’Or 2014 ne sera pas sur la pelouse du Stade de la Luz pour affronter la Grèce en match de préparation. Officiellement en raison de douleurs à la cuisse gauche.
    Officieusement, c’est son genou gauche qui inquiète. Selon plusieurs médias espagnols, CR7 souffrirait d’une grave inflammation du tendon rotulien. Une blessure qu’il traîne depuis début avril ! Ce qui ne l’a pas empêché de disputer les demi-finales de la Ligue des champions face au Bayern Munich et même
    les 120 minutes de la finale contre l’Atlético Madrid.
    En serrant les dents. Sauf qu’à trop tirer sur la corde et à refuser de lever le pied, Ronaldo n’a fait aggraver la situation.

    Je prépare la Coupe du monde pour la jouer avec Cristiano, mais aussi sans lui
    Paulo Bento

    Depuis qu'il a rejoint le stage de l'équipe du Portugal jeudi, la star de la Seleçcao n’a ainsi participé à aucun entraînement, se contentant d’un travail de réhabilitation. Et aujourd’hui, les doutes concernant sa participation au Mondial sont réels. «Je prépare la Coupe du monde pour la jouer avec Cristiano, mais aussi sans lui», a ainsi lâché Paulo Bento vendredi en conférence de presse.
    Le sélectionneur portugais a précisé qu’il fallait «considérer tous les scénarios». «Il faut que je prenne en compte tous les paramètres qui entrent en jeu, je ne peux pas obliger l'un de mes hommes à jouer s'il n'est pas en état de le faire, a-t-il ajouté. Nous verrons l'évolution de son cas au jour le jour, sans pour autant prendre le moindre risque».

    Une décision au dernier moment ?

    En attendant, et pour mettre toutes les chances de son côté, la fédération portugaise a décidé de faire appel au physiothérapeute du Real Madrid, Javier Santamaria, pour tenter de remettre sur pied rapidement l’idole de tout un peuple.
    Les chances de le voir contre le Mexique le 6 juin à Boston et contre l’Irlande le 11 dans le New Jersey en amical sont infimes.
    Sera-t-il prêt le 16 juin pour défier l’Allemagne lors du premier match du Portugal dans le Mondial ?
    «Nous n’avons pas de date fixée pour le retour de Cristiano sur les pelouses.
    Selon les règles de la FIFA, nous avons jusqu’au 15 juin pour opérer des changements en cas de blessure», a rappelé Bento, visiblement prêt à attendre le dernier moment avant de trancher.
    De quoi faire trembler tout un pays pendant encore de très longs jours…
    Dernière modification par edenmartine ; 31/05/2014 à 12h23.


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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    De "bonnes perspectives" pour Diego Costa et Jesus Navas selon Vicente del Bosque pour le Mondial

    Diego Costa.jpg

    le 29/05/2014
    Les attaquants Diego Costa et Jesus Navas, blessés et incertains pour le Brésil, ont de "bonnes perspectives" de disputer le Mondial selon Vicente del Bosque. Le sélectionneur espagnol l'a déclaré jeudi.
    L'Espagne devra-t-elle se passer de Diego Costa et Jesus Navas pour participer à la Coupe du monde ? Selon Vincente del Bosque la réponse est négative. "Il semble que les perspectives soient bonnes. Ce vendredi, ils vont passer un examen tous les deux. Ce sera un examen radiologique pour Diego, quant à Jesus il semble être très bien", a déclaré del Bosque en conférence de presse à la veille du match de préparation contre la Bolivie à Séville, vendredi.
    "Nous évaluerons leur état et nous prendrons une décision samedi matin", a ajouté le sélectionneur, qui a jusqu'au 2 juin pour annoncer sa liste des 23 mais a laissé entendre qu'il pourrait la rendre publique samedi.
    L'attaquant de l'Atletico Madrid Diego Costa, victime d'une blessure musculaire à la cuisse droite, avait été contraint de sortir au bout de seulement neuf minutes de jeu lors de la finale de la Ligue des champions perdue contre le Real Madrid (4-1 a.p.). Quant à Jesus Navas (Manchester City), il souffre d'une cheville depuis plusieurs semaines.
    " L'effort supplémentaire peut durer 50 jours, et j'espère qu'il durera 50 jours"
    Face à ces incertitudes, del Bosque avait décidé dimanche dernier de reporter la publication de sa liste définitive, désormais prévue après la réception de la Bolivie, premier des deux matches de préparation programmés par l'Espagne d'ici au Mondial.
    Del Bosque a précisé jeudi que 17 des 19 joueurs convoqués pour cette rencontre seraient amenés à jouer vendredi au stade Sanchez-Pizjuan de Séville. "Personne n'a quelque chose à démontrer, les garçons qui sont là ont déjà montré qu'ils le méritaient", a-t-il dit pour évacuer toute pression.
    Malgré la fin de saison très chargée d'une bonne partie de son effectif, le sélectionneur de la "Roja" s'est montré plutôt optimiste sur l'état de fraîcheur de ses joueurs. "La saison s'achève et nous leur demandons un effort supplémentaire qui peut durer 50 jours, et j'espère qu'il durera 50 jours. Mais sincèrement, nous les avons trouvés plutôt bien", a conclu l’Espagnol.

  10. #10
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    Re : Coupe du Monde :2014 Tous les potins du jour !

    11 jours, un but après 11 secondes




    Retour sur le but le plus rapide de l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA.

    Le match pour la troisième place de Corée/Japon 2002 avait commencé depuis à peine 11 secondes lorsque Hakan Sukur a signé le but le plus rapide dans l'histoire de la Coupe du Monde de la FIFA.
    L'attaquant turc, réalisateur le plus prolixe de son pays avec 51 buts, n'avait pas réussi à inscrire le moindre but dans ses six sorties précédentes en Coupe du Monde, avant de crucifier la République de Corée dès la première offensive du match.
    Ce but a permis aux coéquipiers de Sukur de décrocher un succès 3:2 synonyme de podium mondial, ce qui reste sa meilleure performance à l'échelle mondiale.


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