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rachidbeo55
12/10/2013, 22h31
L'amande
5310


POURQUOI METTRE LES AMANDES AU MENU?



Parce que :


* Quelques amandes constituent une collation extraordinairement revigorante et enrayent rapidement la sensation de faim.
* Effilées et dorées au beurre, elles agrémentent non seulement le poisson, mais aussi le poulet, les légumes, les pâtes...
* Parmi toutes les collations sucrées, celle à l’amande sera une des plus nutritives (et savoureuses).



Et surtout:


* Il est maintenant reconnu qu’elles peuvent aider à réduire les taux de « mauvais » cholestérol.
* Elles sont excellentes pour la santé des os, grâce notamment à leur forte teneur en minéraux.

safir97
13/10/2013, 08h24
L'amande
5310


salam

tombée dans les oubliettes.....la rubrique santé...........

http://www.maghreb-sat.com/forum/f2/cr%E9ation-dune-rubrique-sante-24672.html

harroudiroi
13/10/2013, 12h11
salam

tombée dans les oubliettes.....la rubrique santé...........

http://www.maghreb-sat.com/forum/f2/cr%E9ation-dune-rubrique-sante-24672.html
Oye oye, Notables de la planète Maghreb Sat, notre frère attends toujours sa réponse, donnez la lui qu'elle soit + ou -

rachidbeo55
13/10/2013, 20h29
En bref : pour maigrir, une demi-heure de sport plutôt qu’une heure
Point trop n’en faut. On dit souvent qu’il faut faire du sport pour perdre du poids. Mais à vouloir se tuer à la salle de sport sans compter les heures, on finit par négliger les bonnes règles de l’hygiène de vie. Mieux vaut donc une demi-heure d’effort pour retrouver la ligne.
Une étude danoise montre que les hommes en léger surpoids (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-surpoids-diminue-risque-mortalite-43772/) soumis à un programme sportif de 30 minutes par jour sur plusieurs semaines perdent plus de poids que ceux qui s'entraînent pendant une heure entière. Les scientifiques expliquent cet étonnant résultat par le fait que des entraînements plus courts permettent aux sujets d'avoir encore de l'énergie le reste de la journée pour mener une vie plus équilibrée, alors que ceux qui passent une heure à la salle de sport (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sport-sport-salle-sport-plein-air-1708/) se trouvent au final plus exténués.
« Les participants du groupe qui faisait moins de sport (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-sports-collectifs-sont-plus-benefiques-40710/) évoquaient des ressources en énergie plus importantes et plus de motivation pour s'entraîner et suivre un rythme de vie sain, a noté Astrid Jespersen de l'université de Copenhague (http://www.ku.dk/english/). Ils prennent les escaliers (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-escalier-10670/), sortent le chien plus souvent, ou vont au travail à vélo. » En revanche, les individus qui s'entraînaient une heure par jour « se sentaient épuisés juste après, démotivés et moins ouverts aux changements d'attitude », a ajouté le médecin chargé de l'étude. « Nous voyons donc qu'une dose modérée d'exercice va avoir unimpact (http://www.futura-sciences.com/services/telechargements/d/environnement-impact-350/) significatif sur les pratiques quotidiennes des personnes », conclut la scientifique.
Cette étude, parue en ligne dans la revue Scandinavian Journal of Public Health (http://sjp.sagepub.com/content/early/2013/09/16/1403494813504505.abstract), a suivi pendant 13 semaines 60 Danois en léger surpoids, mais en bonne santé. La moitié d'entre eux ont été soumis à un programme sportif intensif de 30 minutes quotidiennes, avec de la course (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sport-course-300-km-pied-ca-use-moins-muscles-juste-150-47475/), du vélo et de la musculation, alors que l'autre groupe s'entraînait pendant une heure. On demanda aussi aux participants de répondre à des questions sur leur ressenti pendant cette période. Les hommes qui faisaient du sport pendant une demi-heure par jour ont perdu en moyenne 3,6 kg au bout des trois mois, alors que les autres n'ont perdu que 2,7 kg malgré des entraînements plus longs. Pour maigrir (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maigrir-regime-cest-possible-665/)plus, pas besoin donc de s'imposer un entraînement trop intensif.

rachidbeo55
14/10/2013, 18h25
6 aliments pour améliorer son bien être
Il est essentiel de se faire plaisir en mangeant sans oublier d'allier le plaisir à la santé et au bien-être. De nombreux aliments aideraient à se sentir mieux, à combattre le stress et redonneraient de l’énergie. Découvrez notre sélection d’aliments spéciaux bien-être.
1. Les graines de sésame
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Les graines de sésame (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=sesame_nu) sont riches en vitamine B6. Egalement appelée pyridoxine, la vitamine B6 (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_b6_ps), joue un rôle important dans la synthèse de neurotransmetteurs comme la sérotonine (= hormone du plaisir) ou la dopamine (= hormone du bonheur). Par conséquent, la consommation de graines de sésame favoriserait le processus chimique de la "bonne humeur". Une étude1 affirme d'ailleurs qu'une carence en vitamine B6 entraînerait un excès d’irritabilité. De plus, les graines de sésame possèdent aussi des vertus antioxydantesqui jouent un rôle capital dans le ralentissement du vieillissement cellulaire.

rachidbeo55
17/10/2013, 11h21
2. Le saumon
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Le saumon (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=saumon_nu) contient 0,5 à 1,5 g d’oméga-3 (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=acides_gras_essentiels_ps) pour 100 g. En plus de lutter contre l'excès de ​cholestérol (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypercholesterolemie_pm) grâce à leurs vertus anti-inflammatoires, les oméga-3 rendraient optimiste. Une étude1 affirme que les personnes qui consomment du saumon seraient moins déprimées et seraient moins touchées par la dépression (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=depression_pm).
Les oméga-3 du saumon font également de lui un aliment bénéfique à la santé cardiovasculaire (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm). En plus d'être un aliment santé, le saumon est très peu calorique avec seulement 200 kcals pour 100 g. Une bonne raison de le mettre au menu !

rachidbeo55
18/10/2013, 09h02
6 aliments pour améliorer son bien être
3. Les lentilles
5367
​Comme les protéines et les lipides, les glucides sont des nutriments essentiels qui fournissent de l’énergie à l’organisme. Les lentilles (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=lentille_nu), grâce à leur teneur importante en glucides (100 g de lentilles cuites = 13 g de glucides) permettent de stimuler l'organisme en augmentant le tonus et en améliorant l’humeur. En raison de leur teneur en fibres (4,5 g de fibres pour 1 portion de 125 ml), les lentilles permettraient de lutter contre certaines types de cancer (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm), comme le cancer du côlon (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_colon_pm), le diabète de type 2 (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_type2_pm) ou la constipation (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=constipation_pm). De plus, les lentilles contiennent des antioxydants qui protègent les cellules du corps des dommages causés par les radicaux libres (= substances produites au cours du fonctionnement normal de l’organisme). Enfin, les lentilles font partie des légumineuses (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=legumineuses_mode_d_emploi_nu) dont la consommation régulière est recommandée.

malouki
18/10/2013, 09h47
il disent il faut manger au moins 6 fruits et légumes c est bon pour la santé

rachidbeo55
20/10/2013, 15h56
4. Les noix
5397Les noix (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=noix_nu) sont des fruits à écale comme les noisettes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=noisette_nu), les amandes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=amande_nu) ou les pistaches (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pistache_nu). Elles sont connues pour leur teneur importante en magnésium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=magnesium_ps) avec 133 mg pour 1/4 d’une tasse g de noix. L’apport quotidien recommandé en magnésium afin de permettre à l’organisme de bien fonctionner est d’environ 350 mg. Le magnésium joue un rôle important dans le métabolisme de l’énergie et il joue un rôle essentiel dans la transmission nerveuse et dans la relaxation, un processus vital pour la fonction cardiaque. Une carence en magnésium serait associé à la spasmophilie (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=spasmophilie_pm), un trouble également appelé hyperexcitabilité neuromusculaire. Pour favoriser la détente et le bien-être, n’hésitez pas à mettre la noix au menu de vos collations !

rachidbeo55
21/10/2013, 14h07
5. Le chocolat
5407
Les nutriments contenus dans le chocolat entraînent une augmentation du tryptophane​, un acide aminé qui, lorsqu’il passe dans le cerveau, se transforme en sérotonine. Cette hormone détient un rôle important dans les changements d’humeur. Une carence ou un déséquilibre de sérotonine pourrait provoquer un état anxieux (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_anxieux_douglas_pm). Le chocolat, qu’il soit noir, au lait ou blanc, rendrait heureux mais avec modération car le chocolat est calorique avec 530 kcals pour 100 g soit la moitié d'une tablette de chocolat.

rachidbeo55
22/10/2013, 08h08
6. Le soja (soya)

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Connu pour ses bienfaits sur la santé, le soja (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=soya_nu_sommaire) ousoya contient de la tyrosine, un acide aminé important pour l’organisme. La tyrosine, en arrivant dans le cerveau, est transformée en dopamine (= hormone du plaisir). Elle agit alors comme régulateur de l’humeur et permettrait de réduire le stress.
Le soja pourrait avoir un effet préventif sur lesmaladies cardiovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) car il contient desacides gras (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=acides_gras_vue_ensemble). Il serait également bénéfique sur le taux de "mauvais" cholestérol LDL. L’Agence française de Sécurité des Aliments recommande une consommation de soja, sous toutes ses formes, d’au moins 30 g par jour aux personnes souffrant d’excès de cholestérol (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypercholesterolemie_pm).

rachidbeo55
23/10/2013, 07h41
5 remèdes naturels contre la grippe et le rhume
Les rhumes et les états grippaux sont monnaie courante en hiver. Ils peuvent pourtant être évités ou soulagés s’ils ont déjà été contractés, grâce à des remèdes simples et naturels…

1.L’échinacée (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=echinacee_ps)
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L’échinacée (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=echinacee_ps) permet de réduire la gravité et la durée des symptômes du rhume (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhume_pm), comme la congestion, l’écoulement nasal, le mal de gorge (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=mal-de-gorge_pm), les maux de tête (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=mal-de-tete-pm), la faiblesse ou les frissons. Les Amérindiens l’ont utilisé pendant des siècles pour traiter les infections des voies respiratoires. L’échinacée permettrait également de prévenir la grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm).
L’échinacée se consomme de préférence par voie orale, sous forme :
- D’infusion. Laisser infuser dans de l’eau bouillante pendant 10 min, 1 g de racines séchées. A prendre 1 à 6 fois par jour.
- De décoction. Faire bouillir 1 g de racines d’échinacée dans 1 tasse d’eau pendant 5 à 10 min. Jusqu’à 3 tasses par jour.
- De teinture. Prendre de 3 ml à 4 ml d’échinacée, 3 fois par jour.

rachidbeo55
24/10/2013, 16h13
2. Le sureau noir (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=sureau_noir_ps)
5461
file:///C:/Users/ali/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.jpg
Le sureau noir (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=sureau_noir_ps) est un remède naturel efficace pour traiter la grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm). Une étude réalisée dans les années 90 montre que les sujets soignés contre la grippe avec un extrait de baies de sureau noir avaient observé une amélioration de leur état au bout de 2 jours, contre 6 jours pour le groupe traité avec un placebo. Le sureau noir a également été reconnu comme un moyen efficace pour prévenir le rhume (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhume_pm).
Le sureau noir peut se consommer sous forme de fleurs ou de baies. Il existe des préparations prêtes à l’emploi de baies de sureau noir. Les indications suivantes se réalisent avec des fleurs de sureau :
- Infusion. Laisser infuser de 3 à 5 g de fleurs séchées dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 à 15 min. Boire trois tasses par jour.

3. L’andrographis (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=andrographis_ps)
5462
file:///C:/Users/ali/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image002.jpg
L’andrographis (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=andrographis_ps) est utilisée depuis plusieurs centaines d’années dans le traitement de la fièvre et des infections respiratoires. Il s’agit d’une plante qu’on ne trouve pas sous forme brute dans les pays occidentaux, où on peut se le procurer sous forme de comprimés ou de capsules contenant 4 à 6% d’andrographolide, l’une des substances actives de l’andrographis.
A l’heure actuelle, elle est toujours recommandée dans le traitement des infections des voies respiratoires comme la grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm) ou le rhume (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhume_pm). Il est conseillé de prendre 400 mg d’extrait normalisé d’andrographis contenant 4 à 6% d’andrographolide, 3 fois par jour en cas de grippe ou de rhume.

sindbad001
24/10/2013, 18h05
OGR : mise au point des premières bactéries génétiquement recodées

Grande découverte dans le champ de la génétique bactérienne : l’ADN d’une souche d’Escherichia coli a été recodé pour donner naissance à des protéines inédites, conférant à l’unicellulaire une meilleure résistance aux infections virales. Ces propriétés des OGR (organismes génétiquement recodés) pourraient être utilisées dans les biotechnologies pour outrepasser les limites actuelles des OGM.



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/a/ab37f98846bfda2bdc398970f42de37f-align-second-bottom-right.pngLa célèbre bactérie Escherichia coli, modèle si souvent utilisé par la recherche, a fait progresser la génétique d'un cran supplémentaire en devenant le premier organisme entier génétiquement recodé. Après les OGM, voici peut-être venue l'heure des OGR. © Mattosaurus, Wikipédia, DP










La vie sur Terre (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-terre-4725/) a toujours évolué selon le même modèle : des êtres disposant d’acides nucléiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-acide-nucleique-81/) (ARN (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/paleontologie-arn-forme-spontanement-eau-origine-vie-terrestre-21549/) et ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-adn-87/)) portant des informations nécessaires à la synthèse de protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/), ayant des fonctions biologiques indispensables à la survie des cellules. À quelques exceptions près, ce code génétique (http://www.futura-sciences.com/photos/d/adn-tous-etats-667/code-genetique-adn-4289/) est universel et lu de la même façon par une bactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/), une cellule de chêne ou d’Homme. Une propriété très intéressante exploitée par les biotechnologies, qui permet par exemple de synthétiser de l’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-diabete-plantes-genetiquement-modifiees-produire-insuline-10683/) humaine grâce à des levures (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-levure-12772/) génétiquement modifiées, afin d’aider les personnes diabétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabetique-3243/).Mais l’utilisation des OGM (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-ogm-tour-horizon-complet-223/) est limitée par d’autres contraintes, deux principalement. Les bactéries fabriquant des protéines d’intérêt sont souvent victimes de virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-virus-amis-ennemis-840/), ce qui limite la production. D’autre part, par transfert horizontal, ces gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) particuliers peuvent circuler, intégrer et ainsi contaminer le génome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genome-154/) d’autres organismes, et se répandre dans la nature.Cependant, un groupe de chercheurs états-uniens codirigé par Farren Isaacs (université Yale (http://www.yale.edu/)) et George Church (université Harvard (http://www.harvard.edu/)) vient de proposer une solution outrepassant les limites mentionnées plus haut : les OGR, ou organismes génétiquement recodés. Les scientifiques viennent de publier dans Science (http://www.sciencemag.org/content/342/6156/357) leurs résultats concernant une bactérie Escherichia coli dont le génome a été altéré pour produire des protéines qui ne sont pas fabriquées dans la nature et qui lui permettent de résister à l’infection par le bactériophage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacteriophage-102/) T7.Petites bases de génétique

Reprenons la base. L’ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-gene-adn-proteines-1130/) se compose d’un alphabet de quatre lettres correspondant à quatre bases azotées (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-base-azotee-308/) différentes : A, C, G et T (cette dernière devenant U dans l’ARN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-arn-97/)). Regroupées par trois, elles forment un total de 64 codons (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-codon-2541/), chacun codant pour l’un des 20 acides aminés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-acide-amine-8/) existant naturellement et constituant la base des protéines. Grâce à la redondance du code génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-code-genetique-119/), différents triplets peuvent aboutir à une même brique peptidique.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_ADN_Spooky_Pooka-wellcome_images-cc-by-nc-nd-20.jpg
L'ADN est une longue molécule dans laquelle les bases azotées s'enchaînent et composent le code génétique, dont une partie est traduite en protéine selon des règles précises. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0
Les acides (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-acide-750/) aminés viennent se lier les uns aux autres dans un ordre bien précis, jusqu’à ce que la machinerie cellulaire aboutisse à un codon stop, le signal qui permet d’arrêter la traduction (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-gene-adn-proteines-1130/page/5/) et de libérer la protéine ainsi formée. Ceux-ci sont au nombre de trois dans l’ARN : UAG, UAA et UGA.Chez les bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-bacteries-vivent-genome-fabrique-main-homme-23823/), lorsque la machinerie cellulaire tombe sur l’un de ces triplets, des facteurs de terminaison interviennent afin de mettre fin au processus de traduction. Le codon UAG est reconnu par RF1, UGA par RF2, et UAA est interprété par ces deux facteurs.Des codons stop qui prennent du sens

Une fois ces données en tête, le reste sera plus simple à comprendre. Car chez E. coli, les biologistes ont systématiquement remplacé tous les codons stop UAG (321 en tout) par des UAA, à l’aide de techniques de biologie moléculaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-biologie-moleculaire-104/) modernes. Cette manipulation n’altère en rien le produit final de l’expression des gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-niveaux-expression-genique-sont-importants-phenotype-10233/).Ensuite, ils ont fait de ces bactéries génétiquement modifiées des mutants incapables d’exprimer RF1, ce qui, une fois encore, ne change en rien la nature des protéines synthétisées par E. coli. C’est alors que les chercheurs ont réinjecté des codons UAG sur certains gènes de la bactérie et l'ont modifiée pour qu’elle les interprète comme des triplets codant pour un nouvel acide aminé, apporté dans le milieu : c’est un recodage génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/).
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_Schema-OGR_Lajoie-et-al_Science.jpg
Ce schéma reprend les différentes étapes de l’expérience des chercheurs états-uniens. À partir d'un profil sauvage, le codon UAG est retiré de tous les gènes, et remplacé par UAA (1), qui est interprété comme un codon stop par RF1 et RF2. Puis on crée des mutants qui ne synthétisent plus RF1 (2). Ainsi, on peut réintroduire dans la partie codante du gène un codon UAG (3), qui va alors coder pour un acide aminé non conventionnel. © Marc Lajoie et al., Science
Les OGR, l’avenir des OGM ?

Pour tester l’intérêt de leur OGR, les auteurs ont soumis ces E. coli à deux de ses pires ennemis : lesbactériophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-virus-bacteriophages-mucus-nous-preservent-infections-46573/) T4 et T7. Si le premier n’a pas été affecté par les modifications du génome, le second s’est montré plus à la peine lorsqu’il s’agissait d’infester sa proie privilégiée. Le recodage renforce donc la résistance (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-resistance-10889/) bactérienne aux virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/).D’autre part, avec l’ajout de ces acides aminés que la vie n’avait pas prévus, le transfert horizontal n’aboutira pas à l’expression de protéines fonctionnelles, ce qui limite très fortement les risques decontamination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-contamination-3178/) et d’expansion à d’autres organismes.Enfin, les scientifiques espèrent même qu’à terme, ces nouveaux peptides (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-peptide-292/) pourraient constituer de nouveaux médicaments (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cycle-medicament-1125/) exploitables par l’industrie pharmaceutique pour proposer des solutions contre des maladies contre lesquelles il n’existe pas de traitement, ou bien lorsque ceux-ci ne sont pas pleinement efficaces. Certains imaginent même l’émergence (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-emergence-8743/) de nouveaux matériaux pouvant intégrer certaines nanostructures. De quoi augurer de belles innovations grâce à ces OGR.


Anorexie : les bienfaits de la psychothérapie

Face à l’anorexie mentale, le corps médical est souvent impuissant. Selon des chercheurs allemands, la psychothérapie serait une méthode efficace pour diriger les patients vers le droit chemin et leur permettre de reprendre du poids.



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/d/d719ff861b68c3357a6e78da5cd33cc4-align-second-bottom-right.pngL'anorexie mentale s'accompagne de souffrances et d'un mal-être profond, caractérisés par un sentiment omniprésent de surpoids. Elle touche environ 1 % de la population, majoritairement des jeunes filles. La psychothérapie serait un traitement efficace contre cette maladie. © JohannaDoePhoto, Flickr, by nc sa 2.0





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L’anorexie mentale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lien-anorexie-mentale-autisme-48303/) est un trouble du comportement alimentaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-frenesie-alimentaire-trouble-comportement-alimentaire-plus-commun-10387/) (TCA) qui se traduit par un poids insuffisant (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-traiter-anorexie-stimulation-cerebrale-profonde-45095/) pour se maintenir en bonne santé. Les personnes atteintes, principalement des adolescentes, sont obsédées par les kilos et luttent contre la faim pour éviter d’en prendre. Cettepathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) a des origines complexes, au carrefour de facteurs familiaux, sociaux, génétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) et psychologiques.La malnutrition a des effets pervers importants : perte de cheveux, fatigue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cerveau-controle-notre-fatigue-musculaire-35140/), malaise, sensation de froid, etc. Une fois la maladie déclenchée, les chances de s’en sortir indemne sont assez faibles. Selon les spécialistes, seul un tiers des patients va vers une rémission (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-remission-2836/). Les autres conservent dessymptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) invalidants ou succombent de complications (suicide (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-suicide-probleme-sante-publique-enorme-mais-evitable-4397/), dénutrition, etc.).
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L'anorexie mentale est une maladie qui frappe souvent les femmes, à partir de l'adolescence. L'image que la patiente a d’elle-même est déformée, et ne reflète pas la réalité. © KairosOfTyre, Flickr, by nc sa 2.0
Les personnes chez qui l’anorexie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-anorexie-ados-regime-ados-danger-181/) mentale a été diagnostiquée peuvent être intégrées dans un programme de suivi psychologique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-post-traumatique-moins-medicaments-plus-therapie-48227/). Des chercheurs allemands des universités de Tübingen et d’Heidelberg se sont questionnés sur l’efficacité de ce mode de traitement. Leurs résultats, publiés dans la revue The Lancet (http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2813%2961746-8/fulltext), sont plutôt positifs.Une prise de poids qui continue après l’arrêt des psychothérapies

Pour cette étude, les chercheurs ont observé l’évolution de 242 patientes suivies parpsychothérapie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-psychotherapie-associee-antidepresseur-debarrasse-phobies-35585/) pendant 10 mois. Elles ont été réparties en trois groupes, chacun traité par une méthode différente : la thérapie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/) psychodynamique focale destinée à diminuer l’influence du stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-exces-stress-peut-reveler-mortel-restons-ecoute-47446/)de la vie quotidienne sur les émotions (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sentiments-lire-emotions-cerveau-irmf-47341/), la thérapie cognitivocomportementale qui s’attache à normaliser le comportement alimentaire en se focalisant sur les troubles de l’alimentation, et enfin la psychothérapie classique.Les résultats montrent une réussite globale de ces thérapies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-depression-deprime-burn-out-1356/page/18/). En effet, même après le traitement, les patientes continuaient de reprendre du poids. En moyenne, cette prise de poids a été de 3,8 kilos depuis le début de la prise en charge et jusqu’à un an après la fin des thérapies. Les deux premiers types de psychothérapies ont mieux fonctionné que la thérapie classique, et ont nécessité moins d’hospitalisations.Les auteurs concluent donc au succès des psychothérapies dans le traitement de l’anorexie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anorexie-2984/)mentale. Selon eux, elles offrent aux malades une vraie chance de guérir et de reprendre une vie normale. Il reste cependant de nombreux obstacles à franchir pour comprendre et venir à bout de cetrouble alimentaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bien-manger-pourrait-aider-moins-deprimer-49072/) complexe.

Bébé : lingettes et laits de toilette nocifs selon l'UFC-Que Choisir

L’association de défense des consommateurs UFC-Que Choisir s’inquiète de voir que la grande majorité des lingettes et laits de toilette pour bébé sont composés de molécules potentiellement nocives. Dans les colonnes de son magazine, elle appelle la Commission européenne à se montrer plus vigilante sur la santé des plus jeunes.



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/0/0d9d44bcf2eb4fe27a1d115d2d47641b-align-second-bottom-right.pngLes produits d'hygiène pour bébé contiendraient des composés potentiellement nocifs pour les tout-petits, selon l'enquête menée par l'UFC-Que Choisir. Les principaux incriminés sont les allergènes. © Morgan DDL, shutterstock.com










Une majorité de produits de toilette (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/bebe-toilette-intime-petites-filles-2940/) utilisés pour les nourrissons contiendrait des composés dangereux, comme les allergènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-allergene-1656/), le phénoxyéthanol et même certains perturbateurs endocriniens (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-perturbateurs-endocriniens-40-cosmetiques-48992/). C'est le constat établi par l'UFC-Que Choisir (http://www.quechoisir.org/sante-bien-etre/hygiene-beaute/communique-lingettes-et-laits-de-toilette-ne-jouez-plus-avec-la-peau-de-bebe), après la réalisation d'un test sur 27 lingettes et 7 laits de toilette.Publiée dans le numéro de novembre du magazine de l'association, cette étude montre que 94 % des lingettes et laits de toilette (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/bebe-donner-bain-bebe-faire-toilette-514/) testés se sont révélés être potentiellement nocifs.Douze lingettes et deux laits de toilette examinés par l'UFC comportaient des « quantités significatives » d'allergènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/allergies-sont-principaux-allergenes-1704/). L'association pointe tout particulièrement du doigt les lingettes « Éco » de la marque Naty, qui comptaient « 700 fois plus [d'allergènes] que les concurrents les moins chargés ».
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Allergènes, phénoxyéthanol, perturbateurs endocriniens : la santé des bébés lavés avec certaines lingettes ou laits de toilette pourrait être mise à mal à en croire l’UFC-Que Choisir. © Kay, babyblog.com, cc by nc sa 2.0
Lingettes et laits de toilette trop riches en phénoxyéthanol

Conservateur couramment utilisé dans les produits cosmétiques, le phénoxyéthanol est connu pour ses effets toxiques sur l’organisme, notamment le foie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-foie-6966/). Il a été retrouvé dans 14 lingettes et 3 laits pour bébés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bebes-idees-recues-verites-1098/), dont des marques comme Mixa, Pampers et Carrefour Baby.Ce n'est pas la première fois que ce conservateur est incriminé. Les autorités sanitaires ont émis en 2012 la recommandation de ne plus utiliser de phénoxyéthanol dans les produits cosmétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cosmetiques-remplacant-parabenes-cause-irritations-eczemas-43531/)destinés au siège chez les nourrissons de moins de trois ans, et de limiter à 0,4 % la concentration dans les autres produits. Problème : la réglementation européenne fixe cette valeur à 1 % pour n'importe quelle utilisation. L'association de défense des consommateurs précise à ce titre qu'un quart des lingettes testées renferme plus de 0,4 % de cette molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/).Face aux résultats de cette enquête, l'association appelle la Commission européenne à « renforcer la réglementation pour les produits destinés aux jeunes enfants, et notamment [à] rendre obligatoires les recommandations exprimées par les experts ». Les parents de jeunes enfants sont quant à eux invités à se tourner vers une « solution plus sûre », à savoir l'utilisation d'eau et desavon (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/qr/d/eco-consommation-sont-vertus-savon-noir-4817/).

Portables : l’Académie de médecine tempère les conclusions de l’Anses

L’Académie de médecine prend la parole après le rapport de l’Anses sur les dangers potentiels des ondes électromagnétiques sur le corps humain. Pour elle, pas la peine de créer la panique alors que les études scientifiques n’ont rien d’alarmiste.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/8/8ea6409a704b7b3eac1a2e7125bed056-align-second-bottom-right.pngLe rapport de l'Anses concluait à une absence de risque avéré du téléphone portable sur la santé humaine, en précisant malgré tout que les études restaient encore insuffisantes pour trancher définitivement. Un doute que l'Académie de médecine ne veut pas voir s'instaurer dans les esprits. © Samantha Celara, Flickr, cc by nd 2.0
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« Les utilisateurs de portables ont besoin de messages clairs. » L’Académie nationale de médecine s’étonne des recommandations de l’Anses (http://www.anses.fr/sites/default/files/documents/AP2011sa0150Ra.pdf) (Agence nationale de sécurité sanitaire de l’alimentation, de l’environnement et du travail) visant à limiter l’utilisation du téléphone portable (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-telephones-portables-cancers-cerveau-etat-connaissances-47413/). Pour l’institution, ces préconisations formulées par l’agence risquent « d’inquiéter inutilement les utilisateurs de téléphones portables, sans justification scientifique ».L’Académie tient à mettre les choses au clair et à délivrer des messages précis en matière d'ondes électromagnétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-ondes-electromagnetiques-ras-sos-selon-anses-49643/) et de santé. « Qu’il s’agisse des effets non cancérogènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancerogene-2635/) sur le système nerveux central ou en dehors, ou des effets cancérogènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-telephones-portables-sont-potentiellement-cancerigenes-30561/) en général, les quelque 2.600 études publiées dans le monde sur ce sujet n’ont pas pu mettre en évidence de manière rigoureuse et reproductible un risque de cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/) ou d’une autre pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) organique dû à la téléphonie mobile (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-usage-intensif-telephone-mobile-favoriserait-certaines-tumeurs-cerebrales-13299/)ou au Wi-Fi (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/internet-wi-fi-1648/) », souligne-t-elle dans un communiqué de presse (http://www.academie-medecine.fr/articles-du-bulletin/publication/?idpublication=100196).Comme le précise André Aurengo, chef du service de médecine nucléaire à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière (http://pitiesalpetriere.aphp.fr/) de Paris, « le rapport de l’Anses (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anse-2985/) est très fouillé et rassurant dans un premier temps. Puis ses auteurs émettent des recommandations de réduction des expositions sans justification scientifique ». Ou plus précisément, des préconisations fondées sur des études comportant de nombreux biais méthodologiques.Les bugs d’Interphone

André Aurengo fait notamment référence à l’étude Interphone (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-telephonie-mobile-cancer-etude-interphone-echoue-conclure-23778/), coordonnée par l’OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/), conduite dans 13 pays et publiée en 2010. Par son ampleur, ce travail promettait d’apporter un éclairage scientifique fiable sur le sujet. Mais finalement, les conclusions n’ont pas répondu aux attentes de nombreux scientifiques, dont fait partie le médecin.
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Les gliomes, ou cancers des cellules gliales, soutenant les neurones, pourraient apparaître chez les utilisateurs les plus intensifs des téléphones mobiles, d'après quelques études scientifiques. © Sbrandner, Wikipédia, cc by sa 3.0
Selon lui, les auteurs se sont notamment heurtés « à la difficulté d’estimer l’exposition des personnes. C’est une vraie difficulté. L’interrogatoire des utilisateurs sur leur consommation téléphonique n’est fiable ni sur la durée, ni pour le nombre d’appels. » Par ailleurs, ces mêmes biais ou erreurs méthodologiques auraient abouti à certaines conclusions très surprenantes. « Si l’on en croit ce travail, le portable (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-telephone-portable-pas-effets-indesirables-selon-britanniques-38429/) aurait un effet protecteur sur le risque de gliome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-gliome-2700/)… Je doute vraiment que tel soit le cas. »Le véritable danger du portable : son utilisation au volant

André Aurengo s’étonne également que la présidente du groupe d’experts de l’Anses soit aussi l’auteure principale d’Interphone (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-interphone-10727/) France. « On voit donc dans ce rapport une sorte d’indulgence envers certaines études épidémiologiques, ce qui conduit à se poser des questions. »Autre point arbitraire : le seuil de 1.640 h cumulées associé par l’Anses à une possible augmentation du risque de tumeur cérébrale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-usage-intensif-telephone-mobile-favoriserait-certaines-tumeurs-cerebrales-13299/), « sort tout droit de l’étude Interphone. Les auteurs s’étaient rendu compte qu’une poignée de personnes d’un sous-groupe, qui avaient déclaré 1.640 h en exposition (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-ondes-electromagnetiques-afsset-preconise-reduire-exposition-20946/)cumulée – sur toute la durée du suivi, soit plus de 10 ans – présentaient un sur-risque de gliome. Suspect sur le plan scientifique, ce chiffre a été monté en épingle au point d’être considéré aujourd’hui comme un seuil de dangerosité. »En conclusion, André Aurengo rappelle « par mesure de bon sens, d’éviter autant que possible l’usage du téléphone portable par les enfants. Des études sont en cours sur le sujet. Autant en attendre les conclusions. » Par ailleurs, aujourd’hui, le seul risque avéré du portable reste la baisse d’attention en début et fin de communication, avec ou sans kit mains libres, incompatible avec laconduite (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-telephone-volant-peut-etre-moins-risque-quon-ne-pensait-35265/) d’un véhicule. « Et ce risque n’est évoqué que sur quelques lignes sur les 418 pages du rapport de l’Anses », s’étonne enfin le médecin.

Des tumeurs combattues naturellement par le corps ?

Alors que certaines personnes sont plus aptes que d’autres à combattre naturellement le cancer, des chercheurs se sont intéressés à cette capacité. Elle semble mettre en jeu des taux élevés de deux cellules immunitaires : les lymphocytes T folliculaires helper (Tfh) et les lymphocytes B. Un nouveau pas pour envisager un traitement contre le cancer.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/b/bf43755fe1a7bb1bf4b3fff50e32dcd9-align-second-bottom-right.pngLes lymphocytes T folliculaires helper et les lymphocytes B se retrouvent naturellement en plus forte densité chez les personnes plus résistantes au cancer colorectal. Une propriété qui pourrait à l'avenir être exploitée pour soigner cette maladie. © NIAID, Wikipédia, DP




Le système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/page/15/) est capable de combattre certaines tumeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tumeur-2540/) avant qu’elles n’affectent la santé. En effet, dès l’identification de la tumeur, des cellules immunitaires sont mobilisées pour tuer et se débarrasser des cellules tumorales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-cellules-tumorales-ne-supportent-pas-pression-43486/). Cependant, il arrive que certaines parviennent à survivre à la riposte des cellules immunitaires et s’installent. La tumeur devient maligne lorsqu’elle se développe de manière incontrôlée. Les chercheurs du centre de recherche des Cordeliers (http://www.crcjussieu.fr/crc/index.php) (université Paris-Descartes) étudient la façon dont le système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/) combat les tumeurs, dans le but de libérer au maximum le potentiel intrinsèque qu’a l’organisme pour lutter contre le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-video-immersion-laboratoire-lutte-cancer-44413/).Deux facteurs indiquent l’aptitude du corps à combattre un cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancer-108/) : l’intensité de la réponse immunitaire et les mécanismes adoptés par les tumeurs pour échapper à la reconnaissance immunitaire.Des lymphocytes en forte densité

Les interactions complexes entre les tumeurs et leur microenvironnement étaient jusqu’alors mal connues. Dans une nouvelle étude publiée dans Immunity (http://www.cell.com/immunity/abstract/S1074-7613%2813%2900437-8), les chercheurs ont examiné la dynamique spatiotemporelle de 28 types de cellules immunitaires qui infiltrent les tumeurs colorectales. En combinant l’étude des interactions cellulaires et la bio-informatique, ils ont constaté que la composition des cellules immunitaires infiltrant les tumeurs change selon le stade de progression de la tumeur.L’équipe de recherche révèle l’importance de la densité élevée de certaines cellules immunitaires pour la survie des patients : les lymphocytes T (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cellules-souches-devenues-lymphocytes-t-combattre-cancer-43811/) folliculaires helper (Tfh) et les lymphocytes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-lymphocyte-187/) B. Ces résultats obtenus pour les tumeurs humaines ont été également démontrés dans trois modèles de souris de cancer du côlon (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-colon-decouverte-va-ameliorer-diagnostic-33903/).
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Le cancer colorectal compte parmi les cancers les plus dangereux : troisième pour l'incidence en France en 2012, il passe deuxième en ce qui concerne la mortalité. © Annie Cavanagh, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0
Les chercheurs ont également étudié plus spécifiquement chez les patients l’instabilité du gène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) de la chimiokine CXCL-13, qui module l’infiltration des lymphocytes Tfh et B. Ainsi, CXCL-13 et lamolécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) IL-21 s’avèrent être des facteurs supplémentaires qui favorisent la mort des cellules tumorales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-mort-certaines-cellules-tumorales-induite-derives-cannabinoides-8710/) : de hauts niveaux de ces molécules sont corrélés à la survie des patients.Pousser le système immunitaire à combattre le cancer

Ces observations indiquent que les lymphocytes T, Tfh et B forment un réseau de cellules qui communiquent au sein des tumeurs. Les taux élevés en lymphocytes Tfh et B empêchent la progression tumorale et la récidive (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-scanner-temps-reel-eviter-recidives-36518/) dans le cas des tumeurs colorectales. Comme chez les patients, les lymphocytes T, Tfh et B contrôlent le développement tumoral (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tumoral-2867/) dans des modèles murins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-murin-10444/) de cancer du côlon (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-colon-6869/).« La réponse immunitaire évolue au cours de la progression du cancer. Le paysage immunitaire que nous décrivons dans le cas de tumeurs colorectales permet de comprendre cette évolution, pour pouvoir intervenir au bon endroit au bon moment », explique Jérôme Galon, directeur de recherche à l’Inserm et principal auteur de l’étude. « Le devenir clinique est très variable chez les patients avec un même stade de cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-depistage-traitement-cancer-675/). Comprendre pourquoi certaines personnes sont capables de se défendre contre le cancer pendant de nombreuses années est la clé de la lutte contre la maladie », conclut-il.



Une molécule miracle pour dépister et soigner le diabète ?

En analysant de nombreux échantillons sanguins, des chercheurs états-uniens ont identifié un nouveau biomarqueur du diabète. Il s’agit d’une molécule qui, produite très tôt, pourrait aider au dépistage précoce de la maladie. Son rôle est encore mystérieux, mais elle devrait ouvrir la voie à des pistes de traitement sérieuses.




http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/8/864c4eb99e2a91ebf60956b19fe11e4b-align-second-bottom-right.pngLe sang est le liquide par lequel transitent les gaz, les nutriments et de nombreux autres éléments du corps. C'est pourquoi on l'utilise pour diagnostiquer des maladies qui entraînent parfois une hausse ou une chute de la concentration sanguine de certaines molécules. Ainsi, la molécule acide alpha-aminoadipique (2-AAA) pourrait servir au dépistage précoce du diabète. © Sil63, StockFreeImages.com
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Avec plus de 347 millions de personnes touchées, le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-diabete-859/) représente aujourd’hui la septièmepathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) la plus mortelle au monde. Son incidence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-incidence-13469/) grandissante menace d’autant plus qu’un grand nombre de diabétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabetiques-surveillez-vos-pieds-22893/) ignorerait leur état : rien qu’en France, l’Association française desdiabétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabetique-3243/) (AFD) estime que 700.000 personnes sont malades sans le savoir.Les principales causes du diabète de type 2 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-type-2-devient-pandemie-31130/), qui représente 90 % des diabètes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/), sont le surpoids, l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacterie-intestinale-obesite-diabete-46460/) et la sédentarité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-protegez-votre-sante-bougez-vous-394/page/2/). Cette maladie se caractérise par un excès de sucre dans le sang, dû à un défaut dans le contrôle de la glycémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-glycemie-740/). À long terme, ces hyperglycémies peuvent altérer lesnerfs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-nerf-13864/) et les vaisseaux sanguins et provoquer des accidents cardiovasculaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladies-cardiovasculaires-progres-avant-nouveau-recul-36023/). Bien que différents traitements existent, le diabète ne se guérit pas : quand on est atteint, on le reste toute sa vie.
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Les personnes diabétiques doivent mesurer leur glycémie et s'injecter quotidiennement une dose adéquate d'insuline. © Mr Hyde, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
Pour vaincre une maladie, il est préférable de la déceler le plus rapidement possible. En ce qui concerne le diabète, la tâche est ardue car il n’existe pas de test de dépistage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-depistage-2659/) fiable. Les risques sont évalués en fonction du mode de vie, des antécédents familiaux, de la morphologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-morphologie-2333/) et du taux de glycémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-micropuce-mesurer-glycemie-salive-36595/) à jeun. Une équipe du Massachusetts General Hospital à Boston vient de faire une découverte qui pourrait révolutionner le dépistage du diabète. Ses travaux, publiés dans la revueThe Journal Of Clinical Investigation (http://www.jci.org/articles/view/64801), ont conduit à la découverte d’une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) présente dans le sang qui pourrait servir d’indicateur du diabète, dix ans avant que la maladie ne se déclenche !Détecter le diabète avec dix ans d’avance

Les scientifiques ont récupéré des échantillons sanguins vieux de 12 ans, appartenant à 376 personnes dont la moitié est ensuite devenue diabétique. Grâce à des technologies dechromatographie (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-chromatographie-1982/) et de spectrométrie de masse (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-spectrometrie-masse-haute-resolution-intimite-matiere-5664/), ils ont pu analyser la composition de ces prélèvements et ont découvert qu’une petite molécule, l'acide (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-acide-750/) alpha-aminoadipique (2-AAA), était plus abondante chez les futurs diabétiques. La présence de ce biomarqueur est indépendante de celle d’autres facteurs connus pour favoriser le diabète, comme l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-obesite-5126/), la glycémie et l’inactivité physique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-manque-activite-physique-tue-plus-tabac-46487/). En compilant leurs informations, les auteurs estiment que les individus présentant un niveau élevé de 2-AAA ont un risque quatre fois plus important de déclencher un diabète de type 2.Pourquoi les diabétiques ont-ils un taux élevé de 2-AAA dans leur sang bien avant que la maladie ne se développe ? Pour répondre à cette question, les chercheurs ont injecté du 2-AAA à des souris bénéficiant d’une nourriture équilibrée ou riche en graisses. Ils ont ensuite analysé des échantillons de leur sang : ils ont constaté une baisse de la glycémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-diabete-bientot-nanobilles-insuline-46330/) chez les rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/), quel que soit leur régime alimentaire. En d’autres termes, le 2-AAA semble participer au métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) du glucose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-glucose-736/)chez la souris.Un rôle clé dans le contrôle de la glycémie

Pour confirmer ces résultats, les scientifiques ont analysé en détail l’effet de l’acide alpha-aminoadipique sur des cellules pancréatiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-reprogrammer-cellules-pancreas-faire-insuline-44856/) de souris et d’Homme. Ces cellules sont essentielles au contrôle de la glycémie car elles fabriquent l’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-on-peut-vivre-insuline-injectant-leptine-48834/), l’hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) qui permet au glucose du sang de pénétrer dans les différents organes. Leurs résultats ne les ont pas déçus : que ce soit chez l’Homme ou chez la souris, le 2-AAA participe à la glycémie en améliorant la production d’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-insuline-173/)par les cellules pancréatiques.Ainsi, le 2-AAA influencerait le fonctionnement du pancréas (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-pancreas-6962/) et contrôlerait l’hyperglycémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-gardienne-horloge-biologique-pointee-doigt-36410/). Chez les personnes en passe de devenir diabétiques, cette molécule serait produite très tôt pour résister au développement de la maladie, avant même que l’on ne puisse observer ses effets néfastes sur la santé. Elle pourrait donc servir de biomarqueur efficace pour le dépistage précoce du diabète.Bien que de nombreuses expériences restent à faire, cette étude ouvre une piste vers l’élaboration d’un traitement contre le diabète. Les chercheurs souhaitent maintenant étudier le mécanisme par lequel le 2-AAA régule la fonction des cellules pancréatiques, et analyser l’effet de cette molécule chez l’Homme.

Les empreintes digitales révélées par une technique révolutionnaire

Un produit innovant développé par un laboratoire français permet, par simple fluorescence et à moindre coût, de révéler les empreintes digitales. Baptisé Lumicyano, ce dispositif a déjà été utilisé avec succès par la police, la gendarmerie, mais aussi Scotland Yard et le FBI.





http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/7/7d0693f4ccdb8548aad6862a6fa708e2-align-second-bottom-right.pngGrâce au Lumicyano, les empreintes digitales les plus difficiles à révéler peuvent prendre des tournures fluorescentes. © Crime Scene Technology










Les empreintes digitales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-empreinte-digitale-3302/) restent un élément de preuve essentiel dans de nombreuses enquêtes criminelles. Pourtant, la police scientifique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-police-scientifique-vraies-methodes-investigation-1202/) peut rencontrer des difficultés à les exploiter lorsqu'elles sont trop légères ou que leur contraste (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-contraste-1975/) est trop faible. Quand une personne appose son doigt sur un objet, elle y laisse une trace composée d'eau, de sels, de corps gras, d'acides aminés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-acide-amine-8/) et éventuellement d'ADN (http://www.futura-sciences.com/photos/diaporama/adn-tous-etats-667/).Pour révéler cette trace latente, la méthode la plus employée est la fumigation (vaporisation d’un composé dans l’atmosphère (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-atmosphere-850/) dans une enceinte hermétique) d'un produit appelé cyanoacrylate, plus connu sous le nom commercial de « Super (http://www.futura-sciences.com/services/telechargements/d/codeurs-decodeurs-super-39/) Glue (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-super-glue-nanometre-epaisseur-11839/) ». Celui-ci réagit avec les éléments présents dans l'empreinte et se polymérise, laissant un dépôt blanc que les techniciens peuvent photographier et analyser. Mais cette technique se heurte parfois à quelques difficultés. Par exemple, lorsque le support de l'empreinte est de couleur (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-couleur-4126/) claire, le contraste avec l'empreinte est trop faible pour être photographié. De même, si celle-ci est légère, le dépôt sera trop ténu pour obtenir une image exploitable.Dans ce cas, les enquêteurs peuvent procéder à un second traitement permettant, grâce à un colorant, de rendre l'empreinte fluorescente (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-analyse-empreintes-digitales-micro-fluorescence-x-5887/). Cependant, ce post-traitement pose plusieurs problèmes. Les produits nécessaires sont toxiques et cancérogènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancerogene-2635/), et demandent d’être utilisés avec une hotte (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-hotte-10717/) ventilée, dont le coût est souvent hors de portée pour la plupart des commissariats. De plus, ce processus peut prendre jusqu'à 48 h et peut dégrader les empreintes parlessivage (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-lessivage-5920/), ce qui compromet dans la majorité des cas le prélèvement d'ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-puce-adn-pourra-t-elle-jour-etablir-portrait-robot-43997/).
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Le Lumicyano dans cette coupelle intéresse les services de police les plus réputés du monde, même le FBI et Scotland Yard. © Crime Scene Technology
Le Lumicyano facilite la révélation des empreintes digitales

C'est pour contrer ces problèmes que depuis 30 ans, de nombreux chimistes ont tenté de fabriquer un produit permettant de révéler directement des empreintes fluorescentes. C'est chose faite, et les premiers à y être parvenus en respectant les conditions standard d'utilisation d'un cyanoacrylate classique sont les chercheurs du laboratoire de Photophysique et photochimie supramoléculaire et macromoléculaire (PPSM (http://www.ppsm.ens-cachan.fr/), CNRS à Cachan) en partenariat avec la société spécialisée Crime Scene Technology (http://www.crimescenetechnology.fr/fr/#all).Pour cela, ils ont combiné le cyanoacrylate avec une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) de la famille des tétrazines, les plus petits colorants fluorescents connus à ce jour. Les molécules de tétrazine accompagnent le cyanoacrylate lorsqu'il est fumigé sur le support de l'empreinte, et adhèrent au dépôt. De cette façon, grâce à une simple lampe UV (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-ecrans-tactiles-phonesoap-lampe-uv-microbes-42388/) ou un éclairage forensique, on peut voir et photographier les traces fluorescentes. Des résultats révélés dans la revue Forensic Science International (http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S0379073813003575).Ainsi est né le Lumicyano, qui offre une excellente qualité de révélation. De plus, il réduit les coûts et les délais de traitement. Autre avantage : il ne détruit pas l'ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-adn-87/) qui peut parfois être prélevé sur des empreintes digitales (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/chimie-nouvelle-arme-justice-mieux-lire-empreintes-digitales-47865/). Son efficacité opérationnelle a été testée avec succès, et validée par la police et la gendarmerie françaises, mais aussi par plusieurs forces de police à l'international, comme Scotland Yard et le FBI. Déjà distribué dans de nombreux pays, le Lumicyano suscite un intérêt grandissant parmi les experts du monde entier et a fait l’objet de la publication d’un brevet. Il sera exposé lors du prochain Salon mondial de la sécurité intérieure des États (Milipol Paris) qui se tiendra du 19 au 22 novembre 2013 à Paris-Nord Villepinte.

rachidbeo55
25/10/2013, 14h24
4.L’eucalyptus
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L’eucalyptus (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=eucalyptus_ps) a des effets bénéfiques sur les inflammations des voies respiratoires. Il permet de soulager les symptômes du rhume (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhume_pm) et de la grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm), et notamment la toux et les maux de gorge.
Par voie interne, l’eucalyptus s’utilise par :
- Infusion. Laisser infuser de 2 à 3 g de feuilles séchées d’eucalyptus dans 150 ml d'eau bouillante durant 10 min, à raison de 2 tasses par jour.
- Teinture (1:5). En prendre de 10 à 15 ml, 2 fois par jour.
- Huile essentielle. Prendre de 2 à 6 gouttes par jour d’huile essentielle d’eucalyptus sur une pastille neutre. Cet usage n’est pas recommandé aux jeunes enfants ni aux femmes enceintes.
- Inhalation. Verser dans un inhalateur, 4 à 6 gouttes d'huile essentielle dans 150 ml d'eau bouillante. Répéter l’opération jusqu'à trois fois par jour.

5.L’ail
5473
Aussi surprenant que cela puisse paraître, l’ail (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=ail_ps) constitue lui aussi un remède efficace contre le rhume (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhume_pm) et les symptômes de la grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm) puisqu’il permet de traiter les infections des voies respiratoires. Dans ce cas, il peut être consommé de différentes façons :
- Ail frais. Consommer l’équivalent de 4 gousses d'ail (16 g) par jour afin de se prémunir contre le rhume.
- Ail séché. Prendre de 2 à 4g d’ail séché en poudre, 3 fois par jour pour prévenir le rhume.
- Teinture. Prendre de 2 à 4 ml, 3 fois par jour, si le rhume a déjà été contracté.

soltan009
25/10/2013, 17h10
Magnésium et Santé

1. Magnésium, qu’est-ce que c’est ?

Le magnésium, de symbole chimique Mg, fait partie des éléments minéraux indispensables au bon fonctionnement de notre organisme. Du point de vue des classifications biologiques, c’est un macro-élément c'est-à-dire qu’il représente plus de 5 grammes pour un homme de 70 kilos.

La quantité moyenne de magnésium dans d’organisme est de 24 grammes et il est majoritairement présent à l’intérieur des cellules. Il doit beaucoup aux chercheurs français qui ont prouvé qu’il s’agissait d’un minéral essentiel. En 1912, le chimiste Victor Grignard et le Pr Sabatier ont d’ailleurs reçu le prix Nobel de chimie pour leurs travaux sur les « composés organo-magnésiens ».

2. A quoi sert-il ?

Le magnésium est le cofacteur de plus de 300 réactions enzymatiques, c'est-à-dire que les enzymes ne peuvent agir sans lui. Sa présence est déterminante dans les cellules. Il permet la production d’énergie, il participe à la synthèse des acides nucléiques (des constituants importants de l’ADN) ainsi que des acides gras oméga 3 et 6.

Son rôle est essentiel dans la contraction musculaire. Il s’oppose à la pénétration du calcium dans les cellules, ce qui leur assure une stabilité membranaire. Enfin, il est impliqué dans la cascade des réactions au stress.

3. Absorption et métabolisme

Le magnésium est mal absorbé : l’absorption intestinale est de l’ordre de 30 % et est, de plus, dépendante de certains facteurs. L’alcool, les corticoïdes, le calcium, les graisses saturées diminuent son absorption tandis que les vitamines B6 et D, les graisses insaturées, la taurine (un acide aminé) l’augmentent.

Environ 50 % du Mg est stocké dans les os et est de ce fait indosable. 30 % sont présents dans les cellules, principalement les globules rouges tandis qu’une très faible partie (1 %) est extracellulaire. Il est excrété par les reins, ceux-ci pouvant en éliminer une grande quantité.

4. Besoins et sources d'apport

L’étude française SUVIMAX (étude de complémentation en vitamines, minéraux et anti-oxydants) montre que 60% des hommes et 70% des femmes sont carencés en magnésium. Le besoin est estimé à 6 mg par kilo et par jour, quel que soit le sexe. Les apports peuvent être majorés, surtout chez les adolescents en forte croissance et les femmes enceintes et allaitantes.



Parmi les aliments riches en magnésium, on retiendra le cacao en poudre non sucré, le chocolat, les céréales complètes, les pois chiches, haricots blancs et lentilles cuits, les amandes, les cacahuètes, les noisettes et noix, les bananes, le maïs, les épinards, les avocats, les fruits secs ainsi que certains mollusques (bigorneaux, huîtres).

Les eaux riches en magnésium constituent une source intéressante d’apport. Le facteur limitant à la prise de magnésium est la tolérance digestive : en effet, il peut entraîner des troubles digestifs à type de douleur ou de diarrhées.

5. Carence et surdosage

Il y a deux sources de carences : un défaut d’apport et un déficit congénital en Magnésium lié à des anomalies des protéines de transport. Dans le premier cas, le déficit peut être corrigé, dans le second, il faut majorer les apports par rapport aux quantités conseillées et prolonger la prise.

Les carences en Mg sont à l’origine de nombreux troubles regroupés dans l’entité d’hypersensibilité. On parle aussi de spasmophilie, de tétanie, de neurolabilité ou d'hyperexcitabilité. L’anxiété, la nervosité, les troubles du sommeil, une fatigue inhabituelle mais aussi les troubles digestifs, les douleurs musculaires, les crampes et fourmillements, les palpitations, les acouphènes (bourdonnement ou sifflement permanent dans les oreilles), une oppression respiratoire doivent attirer l’attention. On peut objectiver le déficit en dosant le magnésium sérique (contenu dans le sérum) et, de manière plus précise, le magnésium globulaire (le Mg contenu dans les globules rouges).

Les surdosages, rares, ne sont possibles qu’en cas d’apport massif associé à des difficultés d’élimination par le rein.

Des recherches récentes évoquent un lien entre le magnésium et certaines formes d’hyperactivité et d’autisme de l’enfant.

sindbad001
26/10/2013, 11h10
Infertilité masculine : bacon et viande industrielle sont à déconseiller

Pour optimiser leurs chances de conception d’un enfant, les hommes désireux d’être pères doivent rester vigilants sur leur alimentation. Il semble en effet que le bacon et d’autres viandes industrielles diminuent le nombre de spermatozoïdes normaux, facteur important de fertilité.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/1/1d9929adc0a14f3c9a0add7d7c8df550-align-second-bottom-right.pngLe bacon, morceau de graisse du dos ou du ventre du porc, ainsi que d'autres viandes produites en usine, seraient nocifs pour la qualité du sperme des hommes d'après une étude. Mais on ignore exactement de quelle façon ces viandes altèrent la quantité de spermatozoïdes bien formés. © Kimtaro, Flickr, cc by 2.0










Des chercheurs de l'université Harvard (http://www.harvard.edu/) avancent que la consommation de bacon, de viandes industrielles et autres charcuteries est associée à une moindre qualité de sperme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sperme-francais-perd-qualite-quantite-43215/) chez l'homme. Ces spécialistes ont présenté leurs résultats il y a quelques jours, à l'occasion d'une conférence de l'American Society for Reproductive Medicine (http://www.asrm.org/splash/splash.aspx), à Boston.Pour arriver à ces conclusions, les scientifiques ont analysé des échantillons de sperme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-hommes-sportifs-produisent-sperme-meilleure-qualite-42335/) provenant de 156 volontaires qui avaient aussi fourni les détails de leur alimentation. Après avoir ajusté leurs résultats avec différents facteurs, comme l'âge et l'IMC (indice de masse corporelle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-indice-masse-corporelle-3464/)) de chacun, l'équipe a trouvé une association négative entre les viandes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-fer-viande-rouge-pourrait-il-favoriser-maladie-alzheimer-48531/) sortant d'usine, comme les hotdogs et le bacon, et la qualité du sperme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sperme-5247/).
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_spermatozoides_University-of-Utah-andrology-Microscopy-Lab_Nasa_dp.jpeg
Les viandes industrielles diminuent le nombre de spermatozoïdes bien formés, et donc potentiellement capables de féconder l'ovule. © University of Utah, Andrology Microscopy Lab, Nasa


Des spermatozoïdes qui n’ont pas la forme avec le bacon

De plus, le fait d'en consommer plus d'une portion et demie par jour a un impact significatif et réduit le nombre de spermatozoïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-spermatozoide-258/) de forme normale, ont noté les scientifiques. Par contre, cette étude ne s'est pas intéressée à la motilité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-motilite-2027/) des spermatozoïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-plus-temps-devant-tele-moins-spermatozoides-44439/) – mesure de leurs mouvements (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-mouvement-316/)caractéristiques – ni à leur concentration, qui sont d'autres données importantes de lafécondité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-fecondite-6134/) masculine.En revanche, il en ressort que la consommation de poissons (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-infertilite-plus-poissons-spermatozoides-forme-36062/) à la chair blanche, tels que le cabillaud et le flétan, ont un effet positif sur la santé des spermatozoïdes. À noter enfin que la caféine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-effets-cafe-cannabis-qualite-sperme-2600/) et l'alcool (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-alcool-640/) ne semblent pas avoir d'effets apparents sur la fertilité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-infertilite-sterilite-963/), toujours selon les résultats des chercheurs de Harvard.Des recherches précédentes avaient montré que les sous-vêtements trop serrés pouvaient ralentir la production des spermatozoïdes en accroissant la température des testicules (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-testicule-6143/), et qu'a contrario, l'absence de dessous (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-science-decalee-porter-kilt-sperme-meilleure-qualite-45997/) était bénéfique.



Vers un remède contre la calvitie ?

Des scientifiques américains ont mis au point une nouvelle technique pour faire pousser des cheveuxin vitro. Leur découverte pourrait conduire à la mise en place de traitements efficaces contre la calvitie.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/3/36e0bde49d2a145f1e45284423a9b5e2-align-second-bottom-right.pngLa calvitie, ou alopécie, correspond à la perte accélérée des cheveux. Nous avons entre 100.000 et 150.000 cheveux et il est normal d'en perdre 40 à 100 par jour. Si le nombre de cheveux perdus est plus important, cela peut être le début de la calvitie. Avec les progrès de la recherche, l'espoir d'un traitement fait son chemin. © jaci XIII, Flickr, cc by sa 2.0










Dans notre société actuelle qui accorde une place prépondérante à l’image, il est difficile d’accepter sereinement les ravages du temps. La calvitie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-traitement-calvitie-on-peut-etre-cheveu-37661/) par exemple est souvent perçue comme unvieillissement précoce (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-stress-accelere-vieillissement-cellulaire-4974/), et peut être très mal vécue. Les cheveux suivent un cycle immuable : ils poussent, se reposent un moment, puis finissent par mourir et tombent. Chez certaines personnes, cela se produit plus rapidement que chez d’autres. Petit à petit, les cheveux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bientot-traitement-faire-repousser-cheveux-47078/) ne se régénèrent plus, et disparaissent précocement du crâne (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-crane-8147/).Malheureusement, mis à part certains traitements hormonaux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-calvitie-nouveaux-genes-identifies-17030/) qui ralentissent la chute des cheveux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/cheveux-chute-cheveux-decryptage-methodes-antichute-3028/), il n’existe aucune recette miracle pour les faire repousser. La greffe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-greffe-2705/) est possible, mais elle est très chère et loin d’être optimale : les cheveux sont récoltés à l’arrière de la tête puis sont réimplantés au niveau de régions plus clairsemées. La procédure est longue et n'ajoute pas de cheveux : ils sont juste disposés différemment pour donner l’illusion d’une chevelure plus uniforme.Une équipe de l’université Columbia (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-columbia-4174/) à New York vient de faire un pas en avant dans la recherche sur ce sujet. Lors de ses travaux, publiés dans la revue Pnas (http://www.pnas.org/content/early/2013/10/16/1309970110), elle a mis au point une méthode pour faire pousser de nouveaux cheveux in vitro (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-in-vitro-2740/). Cette découverte pourrait conduire à la mise en place de traitements efficaces contre la chute de cheveux.
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Dans cette étude, les chercheurs ont trouvé le moyen de faire pousser un cheveu in vitro. Au lieu de cultiver les cellules du derme dans des boîtes en monocouche (image de gauche), ils les ont fait grandir en agrégats dans une goutte suspendue (image de droite). © Angela Christiano, Université Columbia


Un petit rien peut parfois conduire à de grandes découvertes

La directrice du laboratoire, Angela Christiano, s’est tout d’abord intéressée à la calvitie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-calvitie-8401/) pour des raisons personnelles. Elle est en effet atteinte d’une maladie héréditaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-maladie-hereditaire-776/), appelée alopecia areata, qui se caractérise par la perte de cheveux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/cheveux-pelade-origine-traitement-2677/) à l’arrière de la tête. Elle a d’ailleurs été à l’origine de la découverte de gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) impliqués dans le développement de cette pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/).Dans cette nouvelle étude, son équipe a travaillé en collaboration avec des scientifiques de l’université de Durham au Royaume-Uni. Ils se sont intéressés aux papilles dermiques, des groupes de cellules qui nourrissent les follicules (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-follicule-2277/) des poils (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-poil-sous-tous-angles-775/) et des cheveux. Depuis 40 ans, les chercheurs savent cultiver ces papilles pour faire pousser de nouveaux poils chez la souris. En revanche, chez l’Homme, cette opération n’a jusqu’ici jamais permis de donner naissance à des cheveux. Les scientifiques viennent de découvrir les raisons de cet échec.En regardant de près les cultures cellulaires, ils ont remarqué une différence importante entre les deux types de cellules : celles des souris grandissent sous forme d’agrégats, alors que les humaines n’en forment pas. Et si les agrégats étaient cruciaux pour la naissance d’un cheveu (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/cheveux-cheveux-poussent-ils-encore-apres-mort-93/) ? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont élaboré une toute nouvelle stratégie de culture. Au lieu de faire grandir les cellules sur une boîte en monocouche, ils ont tourné la boîte de sorte que desgouttes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-goutte-7808/) de milieu restent fixées à la paroi. « Les gouttes ne sont pas assez lourdes pour tomber et restent suspendues, expliquent les chercheurs, elles contiennent environ 3.000 cellules qui poussent sous forme d’agrégats. »
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Dans une étude précédente, des chercheurs avaient déjà fait pousser quelques cheveux sur la tête de souris sans poils. © Tokyo University of Science, T. Tsiuji


Un petit cheveu qui pousse

Cette technique a fait la différence ! Les chercheurs ont récupéré des papilles dermiques de sept hommes différents, sur le point de réaliser une transplantation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-transplantation-2865/) capillaire. Ils les ont cultivées dans des gouttes suspendues, puis les ont injectées dans des fragments de peau humaine greffés sur une souris. Dans cinq cas, l’opération a réussi et des cheveux humains ont commencé à pousser. « Pour le moment, le cheveu est petit et de nombreuses études sont encore nécessaires », conclut la chercheuse.En réalité, cette étude n’est pas la première du genre. Des chercheurs de la Tokyo University of Science étaient déjà parvenus à faire pousser différents types de cheveux sur la tête de souris dépourvues de poils, à partir de cellules souches (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-medecine-regenerative-promesses-enormes-chez-souris-38265/). C’était il y a plus d’un an et il n’y a pas eu de nouvelles depuis. Espérons que ces découvertes permettront un jour la mise en place d’un traitement contre la calvitie, mais il y a fort à parier que plusieurs obstacles scientifiques devront être franchis avant d’y parvenir.




Une cure de sommeil contre Alzheimer ?

Une nouvelle étude fait le lien entre le sommeil et la formation de plaques séniles, des structures présentes en quantité abondante dans le cerveau de personnes souffrant d’Alzheimer. Ces résultats pourraient conduire à des thérapies visant à améliorer la qualité des nuits pour limiter le développement de la maladie.





http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/8/88efc9bfa424486ca567f8a00a25fba6-align-second-bottom-right.pngL’Homme passe en moyenne un tiers de sa vie à dormir. Le sommeil est indispensable à la santé et pourrait même limiter le risque de développer la maladie d’Alzheimer. © adwriter, Flickr, cc by nc 2.0









La maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/) est une forme de démence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-demence-3227/) qui s’accompagne d’un déclin progressif des fonctions cognitives. Les personnes touchées perdent peu à peu la mémoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-memoire-chronologie-exploration-1746/) et ont des difficultés d’apprentissage. Elles ne sont plus capables d’affronter la vie quotidienne et ont généralement besoin d’une assistance médicale. Selon l’Inserm, 860.000 Français étaient touchés par cettepathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) en 2010. Ce chiffre ne cesse d’augmenter et devrait atteindre les deux millions en 2020.
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Le vieillissement de la population fait de la maladie d’Alzheimer une priorité de santé publique dans tous les pays développés. Selon le CépiDC (Centre d’épidémiologie sur les causes médicales de décès), la maladie d’Alzheimer et les autres démences (MAAD) seraient la quatrième cause de décès en France. © Travishenderson, Flickr, cc by nc sa 2.0
La première description de la maladie fut réalisée en 1906 par le médecin allemand Aloïs Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-bilan-inquietant-france-48897/) qui observa des plaques suspectes dans le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) d’une de ses patientes décédées. Ces structures ont ensuite été appelées plaques séniles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-nouvelle-decouverte-causes-possibles-42088/), ou amyloïdes, car elles découlent de l’accumulation d’uneprotéine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/), la bêta-amyloïde, entre les neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/). Ces amas apparaissent naturellement avec le vieillissement, mais s’agglutinent en beaucoup plus forte quantité chez les patients atteints d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladies-prions-alzheimer-reelle-decouverte-traiter-49594/). L’origine de cet entassement accéléré des bêta-amyloïdes reste cependant mystérieuse et fait l’objet de nombreuses recherches.Qui dort bien protège son cerveau

Des chercheurs de l’université Johns-Hopkins à Baltimore viennent de progresser sur ce sujet. En épluchant un corpus d’informations, ils se sont rendu compte que les personnes atteintes d’Alzheimer dormaient généralement moins longtemps et moins bien que les autres. Ils se sont alors interrogés sur le lien entre le sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-sommeil-845/) et le développement des plaques séniles. Ils avaient vu juste : leur étude, publiée dans la revue Jama Neurology (http://archneur.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1757019&resultClick=3), confirme cette association.Pour cette étude, les scientifiques ont sélectionné 70 candidats en bonne santé et âgés en moyenne de 76 ans. Dans un premier temps, ils les ont questionnés sur leurs habitudes concernant le sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-sommeil-13340/) : temps d’endormissement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-manque-sommeil-neurones-endorment-cerveau-eveille-29871/), nombre de réveils nocturnes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-laisser-bebe-pleurer-garantir-son-sommeil-celui-parents-43854/), difficulté à trouver le sommeil, réveil anticipé, etc. À partir de plusieurs technologies d’imagerie médicale, ils ont ensuite observé la répartition et la quantité de plaques amyloïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-produire-debarrasser-plaques-amyloides-8496/) dans leur cerveau.Une thérapie par le sommeil ?

En compilant ces données, les auteurs ont montré un lien entre l’accumulation de plaques séniles, la durée et la qualité des nuits. Cependant, le nombre de réveils nocturnes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-nocturne-6741/) ne semble pas influencer la formation de ces amas dans le cerveau. Ces résultats vont dans le même sens qu’une étude récente montrant que le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sante-sommeil-periode-privilegiee-lavage-cerveau-49708/) se débarrassait de ses détritus et toxines à un débit (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/internet-debit-1849/) élevé durant l’endormissement. Ces chercheurs avaient en particulier montré que les bêta-amyloïdes étaient éliminées deux fois plus rapidement pendant le sommeil, chez des souris.L’ensemble de ces résultats renforce l’idée qu’il est important de ménager son sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sieste-favorise-apprentissage-chez-enfants-49231/) pour conserver un bon équilibre de vie. Et la maladie d’Alzheimer n’est pas l’unique raison. Des travaux ont également montré un lien entre un manque de sommeil et d’autres maladies comme le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/), les problèmes cardiovasculaires, l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-obesite-5126/), les troubles dépressifs et la maladie de Parkinson (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-anomalies-sommeil-premices-maladies-neurologiques-1557/). Dormir favoriserait également la production de myéline dans le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sommeil-favorise-production-myeline-cerveau-48785/) et pourrait diminuer la progression de la sclérose en plaques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sclerose-plaque-255/). « On pourrait développer des thérapies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/) pour améliorer le sommeil et diminuer le risque de la maladie d’Alzheimer, et d’autres pathologies associées au manque de sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sommeil-manque-sommeil-privation-sommeil-elle-dangereuse-2876/) », conclut Adam Spira, principal auteur de l’étude.

rachidbeo55
26/10/2013, 21h47
4 CONSEILS POUR VIVRE PLUS LONGTEMPS
Pourquoi certaines personnes vivent-elles longtemps et en bonne santé, alors que d’autres meurent précocement? «Le meilleur moyen de le savoir, c’est de les suivre sur toute une vie», répond le psychologue américain Howard Friedman, auteur de The Longevity Project. En 1991, il a continué une étude lancée en 1921 auprès de 1500 enfants, garçons et filles. S’appuyant sur une enquête qui aura duré au total huit décennies, le chercheur tord le cou aux idées reçues. Voici 4 conseils pour vivre plus longtemps .
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1.Soyez sérieux
Sérieux plutôt qu’insouciance. «Le meilleur indice de longévité est un trait de caractère que nous n’avions jamais envisagé: le sérieux. Les enfants qui ont vécu le plus longtemps étaient des bûcheurs, ceux dont les parents disaient: «Il a la tête sur les épaules.» Ces enfants ont adopté très tôt de bonnes habitudes et les ont gardées.»

2.Souriez
Le bonheur vient après. «Les gens heureux sont en meilleure santé, c’est vrai, mais pas parce que le bonheur mène au bien-être. Un travail motivant, un bon niveau d’études, une relation stable, une vie sociale active: voilà les secrets de la santé – et du bonheur.»

3.Soyez ambitieux
Le stress fait durer. «On nous rebat les oreilles sur les dangers du stress, mais ce sont les personnes les plus enclines à relever des défis qui ont vécu le plus longtemps, pas celles qui se la coulaient douce ou qui ont pris une retraite précoce.»

4.Entourez-vous des bonnes personnes
Des amis au grand cœur. «Pour acquérir de bonnes habitudes de vie, il importe de bien choisir ses copains. Si vous fréquentez des personnes ou des groupes qui ont à cœur d’aider leurs semblables, vous devenez plus fiable vous-même: vous avez une raison de vous lever le matin et ne passez pas la nuit à boire.»

rachidbeo55
27/10/2013, 17h57
Comment stopper une hémorragie externe ?
Ah ! Catastrophe ! Ma fille s'est ouvert l'avant bras avec un couteau en essayant de couper la pastèque ! Que faire ? Un accident domestique est si vite arrivé. Des gestes simples et d'urgence peuvent parfois sauver des vies. Quelques points à connaître et votre famille sera en sécurité !
Étapes de réalisation
1 Compression directe

Pour arrêter le saignement, il faut réaliser une compression directe :
1- appliquez un linge propre sur la plaie
2- appuyez sur celle-ci avec la main

Si le saignement persiste après avoir maintenu la compression directe, il faut faire un pansement compressif :
1- posez une "compresse" propre sur la plaie
2- surélevez le membre atteint et maintenez-le dans cette position
3- fixez solidement la compresse à l'aide d'un lien (bande, écharpe...) sans trop serrer pour ne pas risquer d'interrompre la circulation en aval de la plaie, mais suffisamment pour stopper le saignement
4- surveillez le pansement car le saignement doit s'arrêter.
2 Points de compression

Si le saignement persiste après avoir posé un pansement compressif ou s'il est impossible de faire un tel pansement il faut exercer une compression sur le vaisseau situé en amont de la plaie afin d'arrêter le saignement. La compression doit être maintenue jusqu'à l'arrivée des secours.

Le point de compression se situe :
à la base du cou, pour une hémorragie au cou
en arrière de la clavicule, pour une hémorragie du membre supérieur
au pli de l'aine, pour une hémorragie du membre inférieur.
3 Hémorragie du cou

La compression vasculaire permet de stopper un saignement du cou (jamais un saignement du visage ou du crâne).
1- placez votre pouce à la base du cou, l'extrémité des autres doigts s'appuyant sur la colonne vertébrale, en arrière du cou
2- comprimez le vaisseau à l'aide du pouce, en appuyant latéralement.
4 Hémorragie du membre supérieur

Pour arrêter une hémorragie du membre supérieur qui persiste après l'application d'un pansement compressif, ou si dernier est impossible à réaliser, il faut comprimer le vaisseau situé la clavicule. Ce geste permet de stopper le saignement. Attention, la compression vasculaire doit être maintenue jusqu'à l'arrivée des secours.
1- placez-vous à l'arrière du blessé (sa tête entre vos jambes) et regardez ses pieds
2- positionnez votre pouce à la base du cou de la victime, en arrière de la clavicule
3- posez les autres doigts derrière l'épaule
4- comprimez le vaisseau en appuyant derrière la clavicule en direction des pieds de la victime.
5 Hémorragie du membre inférieur

Pour arrêter une hémorragie du membre inférieur qui persiste après l'application d'un pansement compressif,ou si ce dernier est impossible à réaliser, il faut comprimer le vaisseau situé au pli de l'aine. Ce geste permet de stopper le saignement. Attention, la compression vasculaire doit être maintenue jusqu'à l'arrivée des secours.
1- positionnez-vous perpendiculairement au blessé
2- repérez le pli de l'aine (pli de flexion de la cuisse sur l'abdomen)
3- posez votre poing fermé au milieu du pli de l'aine en appliquant la partie plate des premières phalanges des derniers doigts
4- comprimez le vaisseau en appuyant fortement au pli de l'aine, le bras tendu à la verticale,en utilisant tout le poids du corps.

sindbad001
28/10/2013, 12h13
La photothérapie pourrait-elle soigner la sclérose en plaques ?

Des chercheurs ont montré que la photothérapie, bien dosée, pouvait avoir des effets positifs sur des souris atteintes de sclérose en plaques. Le traitement n’agirait pas au niveau du système immunitaire, mais améliorerait la santé des mitochondries, ce qui se répercute sur celle des cellules cérébrales.





http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/8/82249f63a18ffa6a61b6d6493a003a02-align-second-bottom-right.pngLa photothérapie, ou luminothérapie, n'est pas beaucoup pratiquée en médecine, à part dans le traitement de la dépression à partir de la lumière naturelle, ou en opthalmologie et dermatologie, dans des conditions bien particulières. Mais si les photons pouvaient nous aider à combattre des maladies graves ? © Boy, Wikipédia, cc by sa 3.0










La sclérose en plaques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sep-sclerose-plaques-982/) constitue une maladie du système nerveux central qui se caractérise par la perte progressive de la gaine de myéline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sclerose-plaques-medicaments-reparent-myeline-49562/) entourant les axones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-axone-2535/) des neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/). L’information nerveuse passe mal, et en découlent de nombreux symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) visuels, sensitifs, moteurs ou digestifs. Elle est classée parmi les maladies auto-immunes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lymphocytes-t-vers-espoir-maladies-auto-immunes-47836/), car on accuse les défenses de l’organisme d’être à l’origine de la destruction de cette gaine protectrice.Or, des chercheurs de l’université du Wisconsin-Milwaukee (http://www4.uwm.edu/) (États-Unis), dirigés par Jeri-Anne Lyons, pensent que le problème est plus complexe. En effet, les traitements (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sclerose-plaques-vers-traitement-plus-efficace-46989/) actuels, ciblant le système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/), ne suffisent ni à guérir ni à prévenir complètement de nouvelles poussées sclérotiques, mais seulement à les ralentir. Ils supposent donc qu’il y a d’autres facteurs sous-jacents, intervenant peut-être même à un niveau plus précoce, qui seraient impliqués. Les scientifiques suggèrent que les mitochondries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-mitochondrie-197/), organites (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-organite-217/) cellulaires chargés de fournir de l’énergie, font face à une situation de stress et se dégradent, ce qui se répercute sur l’intégrité (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-integrite-1733/) cellulaire.Il a précédemment été montré que les symptômes pouvaient être atténués (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-attenue-3039/) chez des souris par l’exposition à une lumière (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-lumiere-326/) particulière et à une dose précise. Dans Plos One (http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0067358), ces scientifiques réitèrent la performance et se risquent à une explication : la longueur d’onde utilisée serait bénéfique pour la santé des mitochondries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-parkinson-recyclage-mitochondries-cause-48330/), en limitant les molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) qui les agressent, et en évitant ainsi la mort de la cellule cérébrale.Des mitochondries qui aiment la lumière proche infrarouge

Ces travaux ont en réalité démarré après qu’on a conseillé à Jeri-Anne Lyons, spécialiste de lasclérose en plaques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sclerose-plaque-255/), de tester l’effet de la photothérapie contre cette maladie. Sceptique au début, elle s’est rendu compte que les souris utilisées pour modéliser la pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) se portaient mieux après une exposition à une lumière d’une longueur d’onde de 670 nm, que l’on qualifie deproche infrarouge (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-fluorescence-proche-infrarouge-devoile-davantage-cellules-49547/). Elle a donc voulu en comprendre les raisons.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_Jeri-Anne-Lyons-phototherapie_Troye-Fox-UMW-photo-service.jpg
Jeri-Anne Lyons (à droite) irradie ses cellules touchées par la sclérose en plaques à l'aide d'une lumière proche infrarouge d'une longueur de 670 nm. Et leur santé semble s'améliorer. © Troye Fox, UMW Photo Service
In vivo (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-in-vivo-2741/) et in vitro (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-in-vitro-2740/), souris et cellules ont été alternativement exposées à la longueur d’onde idoine avant d’être passées au crible afin d’étudier l’expression des gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-vers-nouveau-traitement-cancer-maladies-genetiques-165/page/2/). Cette étude révèle principalement deux choses. D’abord, que la photothérapie semble atténuer le stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-stress-accelere-vieillissement-cellulaire-4974/) oxydant chez les mitochondries, ce qui limite la dégradation des composants cellulaires. Selon leur hypothèse, la lumière proche infrarouge (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-infrarouge-1011/) stimulerait la liaison entre une enzyme (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-enzyme-710/) des organites (le cytochrome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cytochrome-700/) Coxydase (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-oxydase-3521/)) avec les composés oxygénés réactifs (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-reactif-4105/), préservant ainsi le métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) cellulaire.D’autre part, elle révèle également que pour une exposition à une longueur d’onde de 670 nm, lesgènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) impliqués dans le blocage de l’apoptose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-apoptose-96/) (le suicide cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-nos-cellules-suicident-6680/)), sont surexprimés, ce qui se traduit inexorablement par une diminution de la perte cellulaire. Ils pensent avoir ainsi caractérisé au moins deux effets expliquant l’impact thérapeutique de la photothérapie contre la sclérose en plaques.La photothérapie, un traitement d’avenir ?

Bien qu’il y ait un certain scepticisme d’une partie de la communauté scientifique vis-à-vis de l’efficacité réelle de la lumière (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-video-pourra-t-on-soigner-maladies-lumiere-45774/) contre des troubles aussi graves, les auteurs apportent là des éléments nouveaux tentant d’expliciter d’un point de vue scientifique les mécanismes impliqués. Reste à voir si ces résultats vont convaincre tout le monde.De précédentes études ont annoncé le potentiel de la photothérapie contre bon nombre de conditions : des rats devenus aveugles suite à un empoisonnement auraient retrouvé une partie de leur vision (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-oeil-vision-dela-vision-667/), les escarres cicatriseraient mieux, et un autre chercheur de cette université américaine, Chukuka Enwemeka, prétend aussi avoir tué 92 % des staphylocoques dorés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-argile-staphylocoque-dore-46562/) résistants auxantibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-antibiotique-2992/) sous une lumière bleue particulière. Là encore, ces scientifiques pensent que ces longueurs d’onde spécifiques affecteraient l’activité mitochondriale. Mais ce dernier exemple ne relève encore que de la supputation.


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Science décalée : les seins vieillissent plus vite que le corps

Et si, dans un même organisme, tous les tissus ne vieillissaient pas à la même vitesse ? Voilà la conclusion d’une étude menée par un chercheur américain, qui arrive à démontrer que les seins des femmes prennent de l’âge plus vite que le reste de leur corps. Une découverte qui pourrait déboucher sur de nombreuses applications !



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/9/9151a95317741fd43ec2744a980a15bc-align-second-bottom-right.pngLes seins comptent parmi les tissus qui vieillissent plus vite que le corps, la faute peut-être à leur exposition permanente aux hormones. Est-ce également l'explication à l'incidence aussi élevée de cancers à leur niveau ? © Baptigrou, Flickr, cc by nc sa 2.0










À la question « quel âge avez-vous ? », il y a plusieurs réponses plausibles. Soit on se limite à compter les années écoulées depuis la date de naissance, soit l’on rétorque que cela dépend des tissus. Car, d’après une étude publiée dans Genome Biology (http://genomebiology.com/2013/14/10/R115), l’on n’a pas forcément l’âge de sesartères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-artere-3017/) ! D’un organe à l’autre, l’emprise du temps diffère. Et chez les femmes, ce sont les seins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-hommes-aiment-ils-tant-seins-41693/)qui en pâtissent le plus vite.Le contexte : l’épigénétique, marqueur de l’âge

Si le vieillissement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-vieillissement-il-irreversible-529/) semble être une constante universelle, sa vitesse varie fortement d’une espèce (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/)à l’autre. Pourquoi une souris ne vit-elle pas plus de deux ans, alors que certains Hommes dépassent le siècle d’existence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-longevite-centenaires-affaire-genes-24310/) ? La biologie commence peu à peu à parler, et par des moyens détournés on essaie même de déterminer l’âge d’une personne.Les techniques actuelles se basent sur la longueur des télomères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-adn-notre-duree-vie-serait-elle-predite-telomeres-35928/), les extrémités protectrices deschromosomes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-chromosome-116/) qui s’effilochent avec le temps. Mais celles-ci demeurent relativement imprécises, avec une efficacité de 53 % pour déterminer la date de naissance d’une personne, à 3 ans près.Steve Horvath, chercheur américain à l’université de Californie de Los Angeles (UCLA (http://www.ucla.edu/)), propose dans une étude une nouvelle méthode selon lui bien plus pertinente : elle détermine efficacement l’âge dans 96 % des cas, selon lui. Elle ne se préoccupe pas des télomères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-telomere-265/) mais touche à l’épigénétique, c’est-à-dire des marqueurs moléculaires qui, en venant se lier à l’ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-gene-adn-proteines-1130/) en des régions bien précises, modulent l’expression des gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/). Cette recherche aboutit aussi à d’autres conclusions étranges : tout l’organisme ne vieillit pas à la même vitesse.L’étude : le tissu mammaire et cancéreux est plus vieux

Au cours du temps, la molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) d’ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-adn-87/) reste (à quelques mutations près) la même pour un individu. En revanche, les gènes peuvent s’équiper ou non de groupements méthyles, qui vont favoriser ou diminuer leur expression. On parle de changement dans l'épigénome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-nouveau-nes-centenaires-different-epigenome-39354/). Ces marqueurs, appelés méthylation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-methylation-6567/), peuvent facilement être étudiés. Ainsi, Steve Horvath a récupéré 7.844 échantillons de 51 tissus sains différents, prélevés chez 82 personnes âgées de 0 à 101 ans, ainsi que 5.826 échantillons cancéreux provenant de 32 patients, pour en établir le profil de méthylation.Il a ensuite déterminé et éliminé les modifications épigénétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-modifications-epigenetiques-in-utero-origine-cancer-infantile-47408/) propres à chaque tissu : il a ainsi établi 353 régions du génome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genome-154/) communes à tous les organes qui sont plus ou moins méthylées selon l’âge. Ces données lui ont servi à définir un algorithme visant à définir l’âge. Testé sur des milliers d’échantillons nouveaux, il a été approuvé avec une efficacité record.Mais son modèle amène à des résultats étonnants. Tout le corps ne vieillit pas à la même vitesse. Ainsi, l’analyse de tissus mammaires issus de femmes de 46 ans en moyenne, révèle que les seins sont plus ou moins âgés de 2 à 3 ans de plus que ne le laisse supposer la carte d’identité. À l’inverse, le cœur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-coeur-organe-vie-1474/) de deux groupes de personnes de 55 et 60 ans serait en réalité plus jeune de 9 ans.
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Passe le temps sur le corps humain, et surtout sur ses seins... © DR
Quid des cellules souches (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cellule-souche-110/) ? Elles disposent de tous les critères qui laissent penser qu’elles sont à l’heure d’origine, et même la conversion d’une cellule adulte en cellule souche pluripotente induite (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cellule-souche-pluripotente-induite-6207/)(CSPi) ramène l’horloge biologique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-regime-trop-gras-perturberait-horloge-biologique-17871/) à zéro. À l’inverse, les cellules cancéreuses (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-metabolisme-talon-achille-cellules-cancereuses-45970/) nous donnent un sacré coup de vieux : en moyenne, elles ont 36 ans de plus que l’individu.L’œil extérieur : le secret de la cure de jouvence ?

Cette nouvelle méthode pour déterminer les âges biologiques des tissus semble malgré tout limitée dans le temps. En effet, si elle s’avère efficace pour les personnes de moins de 30 ans, son potentiel diminue au fur et à mesure que les individus testés avancent dans l’âge. Cette découverte amène également Steve Horvath à imaginer une nouvelle raison pour expliquer l’incidence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-incidence-13469/) élevée de cancer du sein (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bon-cholesterol-augmente-risque-cancer-sein-49534/) chez la femme. Car si le vieillissement est l’un des principaux facteurs de risque (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-facteur-risque-2691/)et que cet organe y est plus soumis que le reste du corps, la probabilité d’apparition d’une tumeur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tumeur-2540/)en devient d’autant plus grande. L’auteur pense que l’exposition constante du tissu mammaire auxhormones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) constitue l’une des causes du vieillissement prématuré, ce que ne connaît pas le cœur par exemple.Ce travail laisse entrevoir des applications (http://www.futura-sciences.com/magazines/mathematiques/infos/dico/d/mathematiques-application-13200/) plus concrètes également. Si les méthylations de l’ADN peuvent devenir des marqueurs du temps, les sciences forensiques (relatives à la police criminelle) pourraient se montrer intéressées, pour identifier l’âge d’un suspect ou récupérer des informations sur une victime depuis du sang (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-police-scientifique-determiner-age-criminel-grace-son-sang-26225/). On peut aussi imaginer les utiliser dans le diagnostic des cancers (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-sein-test-sanguin-diagnostic-plus-precoce-41591/), en récoltant les traces de tissus particulièrement âgés par une simple prise de sang.Steve Horvath laisse à disposition son algorithme pour que d’autres laboratoires l’éprouvent encore davantage et éventuellement le perfectionnent encore, pour aboutir à des résultats plus précis. D’un autre côté, il ouvre également la possibilité de mesurer l’impact des méthylations sur le vieillissement, tout en essayant de voir si les inverser constituerait une cure de jouvence. Il y a encore du travail…
--------------------------------Pourquoi une rubrique Science décalée ? Cette chronique hebdomadaire a pour ambition de montrer que la science peut aussi être drôle et inattendue, et surtout qu’elle brasse vraiment tous les domaines possibles et imaginables. Ainsi, on peut faire du sérieux avec du farfelu, et de l’humour avec des sujets à priori peu risibles. Chaque semaine donc, nous sélectionnons l’info la plus étrange ou surprenante pour vous la faire partager le dimanche, entre le fromage et le dessert.

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Sida : les réservoirs du VIH seraient bien plus nombreux que prévu

S'il est si difficile de concevoir un traitement curatif contre le VIH, c'est parce qu’une partie de la population virale se cache dans les cellules en état de latence et échappe aux médicaments. Dans une nouvelle étude, des chercheurs états-uniens ont voulu estimer l’étendue des réservoirs viraux. Leurs résultats sont loin d’être rassurants...


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/3/3a2dff617c215b9703619118bd711f29-align-second-bottom-right.pngAprès une trentaine d'années de lutte, le virus du Sida (ici en vert) n'a pas encore été vaincu. Des chercheurs viennent de comprendre l’une des raisons de ces difficultés : les réservoirs rétroviraux sont plus nombreux qu'on le pensait. © C. Goldsmith et al., CDC, DP











La recherche sur le Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sida-vaincre-vih-1696/) est un chemin semé d’embûches. Malgré les progrès et les quelques cas deguérison fonctionnelle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-guerison-fonctionnelle-quatorze-francais-45286/) annoncés dans les médias, la lutte contre le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vih-284/) est encore loin d’être gagnée. Les personnes séropositives (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-france-40000-seropositifs-sont-ignorance-26383/) peuvent aujourd’hui vivre aussi longtemps que les autres, mais doivent absolument suivre leur traitement toute leur vie. Si elles l’arrêtent, le virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) retrouve rapidement le devant de la scène et redevient nocif. Pourquoi ?Les antiviraux permettent de contrôler la charge virale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-charge-virale-3129/) et rendent le virus indétectable par les techniques de dépistage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-depistage-2659/) classiques. Cela ne veut pourtant pas dire qu’il a complètement disparu. Une partie des ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-adn-87/) viraux s’insèrent dans le matériel génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) de certains lymphocytes T (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-proteine-humaine-protege-cellules-virus-sida-36735/) et cessent de se répliquer. Grâce à cette stratégie, le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouveau-medicament-eradiquerait-vih-fois-toutes-49224/) devient invisible aux médicaments et attend sournoisement le moment propice pour réapparaître. Les chercheurs du monde entier s’efforcent de trouver un moyen pour éliminer ces réservoirs rétroviraux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-piste-empecher-formation-reservoirs-viraux-45960/) de l’organisme, mais leurs efforts n’ont malheureusement pas encore été récompensés.

Le virus du Sida, spécialiste du camouflage

Pour mieux combattre un ennemi, il est important de bien le connaître. Avec ce principe à l’esprit, des scientifiques de l’université Johns-Hopkins se sont demandé quelle était l’abondance des virus inactifs, ou provirus, dans l’organisme. Leur étude, publiée dans la revue Cell (http://www.cell.com/abstract/S0092-8674%2813%2901157-4), a conduit à un résultat inquiétant. Selon eux, les réservoirs du VIH seraient nettement plus importants qu’on le croyait jusqu’ici. « Cela ne veut pas dire que la lutte contre le virus du Sida (http://www.futura-sciences.com/photos/diaporama/vih-dessous-virus-sida-668/) est impossible, rassure Robert Siliciano, le directeur de ce travail. Nous devons maintenant orienter nos recherches par rapport à cette nouvelle donnée. »
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Le VIH (en bleu ciel) infeste principalement les lymphocytes T CD4+ dans lesquels il se multiplie en grand nombre. Les trithérapies antirétrovirales peuvent empêcher cette réplication, mais le virus se cache toujours dans des cellules immunitaires, comme les lymphocytes T mémoire. © R. Dourmashkin, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
L’équipe états-unienne n’est pas la première à s’atteler à cette tâche. Deux approches avaient déjà été utilisées pour déterminer le nombre de provirus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-a3g-proteine-miracle-controleurs-vih-49712/) présents dans l’organisme. La première a consisté à activer les lymphocytes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-lymphocyte-187/) T afin de forcer la réapparition des virus silencieux. Mais cette stratégie est incertaine, car des provirus potentiellement actifs peuvent rester endormis malgré l’activation. Dans ce cas, le nombre calculé serait sous-estimé.Dans la seconde, les scientifiques ont compté le nombre de copies d’ADN viral (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-resistance-virus-sida-azt-enfin-elucidee-25239/) présentes dans les cellules. Cette stratégie permet cette fois-ci de connaître le nombre total de provirus. Cependant, certains d’entre eux ont probablement muté et ne sont plus capables de se réactiver. La démarche donne donc une surestimation de la quantité de provirus actifs. Les deux méthodes d’estimation ont d’ailleurs conduit à des résultats très différents. « Dans les deux cas, il est difficile de savoir quel est la taille réelle du réservoir du VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-reservoir-viral-enfin-localise-12479/) », explique Ya-Chi Ho, la principale auteure de l’étude.

Les réservoirs du VIH 60 fois plus importants que prévu

Afin de mieux appréhender le problème, Robert Siliciano et son équipe ont développé une nouvelle stratégie combinant les deux techniques précédemment utilisées. Ils ont tout d’abord stimulé des lymphocytes T pour activer les provirus et se sont penchés sur 213 provirus qui ne se sont pas réveillés. Ils voulaient savoir combien d’entre eux étaient quand même capables de s’activer. Pour cela, ils ont analysé leurs séquences : 188 ADN viraux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-proteine-humaine-protege-cellules-virus-sida-36735/), soit 88 %, avaient des mutations (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-anticorps-ultrapuissants-pourraient-neutraliser-vih-32913/) qui les rendaient incapables de sortir de leur état de latence. En revanche, 25 (12 %) possédaient un matériel génétique intact.Pour tester la fonctionnalité de ces 25 virus, les chercheurs les ont tout simplement cultivés. « Lesvirus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-savoir-plus-virus-236/) se sont répliqués admirablement bien, indique Robert Siliciano. Cela suggère qu’ils ont la capacité de se réveiller à tout moment, mais que la méthode d’activation des lymphocytes T n’a pas été assez efficace. » Pour le confirmer, les auteurs ont répété l’expérience en activant les lymphocytes deux fois de suite. Ils ont pu montrer que certains provirus ne se réveillaient que la deuxième fois.Ces résultats montrent que les réservoirs viraux sont plus conséquents qu’on le pensait. En compilant leurs données, les auteurs estiment que leur taille est 60 fois plus importante que prévu. Pour Robert Siliciano, « c’est une augmentation considérable, et cela accroît énormément les obstacles qui nous séparent d’un moyen de soigner le Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-guerir-infection-vih-serait-bientot-possible-selon-danois-46197/) ». Même si ces résultats sont inquiétants, ils permettent de mieux comprendre la maladie et de s’approcher un peu plus d’un traitement.

sindbad001
29/10/2013, 15h23
Psoriasis : mettons fin aux idées reçues !

Que savez-vous sur le psoriasis ? Un sondage mené par l’association France psoriasis révèle que les Français ignorent bon nombre de vérités concernant cette maladie de la peau, ce qui mène à des idées reçues dont il est difficile de se défaire. L’occasion de rétablir les faits !





http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/a/a4063537f003fa52c5195d8ea2a3ac5a-align-second-bottom-right.pngÊtes-vous sûrs de bien connaître le psoriasis ? © France psoriasis











Une maladie contagieuse le psoriasis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/beaute-psoriasis-il-contagieux-785/) ? À l’occasion de la Journée mondiale du psoriasis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-psoriasis-10297/) qui se tient ce mardi 29 octobre, l’association France psoriasis livre les résultats étonnants d’une enquête sur les connaissances – toutes relatives – des Français concernant cette maladie.Premier enseignement, 8 Français sur 10 savent que le psoriasis est une maladie inflammatoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladies-inflammatoires-consequences-evolution-humaine-45500/) de la peau. Cependant, 18 % ne connaissent pas la définition de la maladie et l’associent à un trouble psychologique ou à un manque d’hygiène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-non-hygiene-ce-nest-pas-ringard-10548/). Pire, 40 % gardent leurs distances avec un patient atteint de psoriasis. Enfermés dans leurs a priori tels que le risque de contagion, 42 % des personnes interrogées éviteraient tout contact physique avec un individu atteint !C’est dire si les idées reçues entourant le psoriasis sont bien ancrées. L’association France psoriasis estime donc nécessaire de lancer une campagne d’information et de sensibilisation sur le thème « Changer le regard (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-regard-10885/) des autres ». Pour en savoir plus, contactez l’association au 01.42.39.02.55 ou sur le site www.francepsoriasis.org (http://www.francepsoriasis.org/).
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Le psoriasis touche la peau, mais aussi d'autres tissus auxquels on pense moins, comme la langue, représentée sur cette image prise en microscopie électronique à balayage. © David Gregory, Debbie Marshall, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Le psoriasis, une maladie encore mal connue

Cette maladie inflammatoire chronique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-chronique-2642/) de la peau, qui touche trois millions de Français, est en partie d’origine génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/). Elle est également favorisée par des facteurs environnementaux, comme la sensibilité à certains tissus. Le stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-stress-comprendre-gerer-stress-855/) est parfois mis en avant pour expliquer une poussée de psoriasis. Malgré tout, bien des inconnues subsistent autour de cette maladie.Le psoriasis correspond en quelque sorte à un « emballement » de la peau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-acne-tout-savoir-acne-1269/page/3/). Au lieu de trois à quatre semaines habituellement, les cellules cutanées se renouvellent en quatre à cinq jours. Il se manifeste par une inflammation, des rougeurs puis une accumulation de petites peaux que l’on appelle des squames (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-squame-10474/), et qui apparaissent sous forme de pellicules blanches. Les parties les plus touchées sont le cuir chevelu (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/cheveux-psoriasis-cuir-chevelu-3199/), les mains, les zones de frottement comme les coudes et les genoux.
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Alzheimer : de nouveaux facteurs génétiques identifiés

Afin d’enquêter sur les origines génétiques de la maladie d’Alzheimer, des chercheurs ont réalisé une étude comparative des séquences d'ADN provenant de plus de 74.000 sujets. Leurs efforts ont été récompensés par la découverte de gènes inédits associés à cette maladie complexe.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/d/d5054979d23c20b6ed943534639b9ad3-align-second-bottom-right.pngL'ADN de chaque individu possède environ 3,4 milliards de paires de nucléotides. Trouver les mutations responsables d'Alzheimer revient en quelque sorte à trouver une aiguille dans une botte de foin. Pour accomplir cette tâche, plusieurs équipes de recherche internationales ont joint leurs efforts. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0











Depuis sa description en 1906, la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/) dévoile peu à peu ses secrets. Les chercheurs sont cependant encore loin d’avoir tout compris de cette pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) complexe et notamment de ses origines. Les spécialistes s’accordent maintenant sur le fait qu’elle est au carrefour de plusieurs facteurs incluant l’âge (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-premiers-signes-alzheimer-apparaissent-plus-20-ans-avant-42475/), la qualité de vie, l’environnement et les déterminants génétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-nouveau-gene-implique-forme-precoce-identifie-38004/). On distingue deux formes de la maladie : une héréditaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hereditaire-2713/) précoce et une sporadique tardive, qui est de loin la plus courante puisqu'elle représente 99 % des cas.Plusieurs études ont dévoilé les bases génétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) de la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cure-sommeil-alzheimer-49800/). Trois gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) sont impliqués dans les formes familiales précoces : app, préséniline 1 et préséniline 2. Bien que considérées comme non héréditaires, les formes sporadiques ont également des origines génétiques. Il a par exemple été montré que différentes versions du gène apoE, codant pour l’apolipoprotéine E (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-omega-3-contrecarrer-genes-predisposition-28099/), augmentaient le risque de développer Alzheimer. Les personnes portant un allèle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-allele-90/) apoE4 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-omega-3-contrecarrer-genes-predisposition-28099/) auraient ainsi trois fois plus de probabilité de contracter la maladie que les autres. Au total, dix gènes associés à Alzheimer ont été mis en évidence jusqu’ici.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_alzheimer-3.jpg
La maladie d'Alzheimer est la première maladie neurodégénérative au monde sur le plan de l'incidence. Selon les estimations, le nombre de personnes atteintes devrait exploser dans les années à venir. Une meilleure connaissance des bases génétiques de cette pathologie est donc indispensable. © Jean-Marie Huet, Flickr, cc by nc sa 2.0
Des chercheurs français de l’Inserm de Lille ont voulu aller un peu plus loin et dresser un tableau génétique plus global de la maladie. Leur travail, publié dans la revue Nature Genetics (http://www.nature.com/ng/journal/vaop/ncurrent/full/ng.2802.html), a permis d’identifier de nouveaux gènes associés à Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-fer-viande-rouge-pourrait-il-favoriser-maladie-alzheimer-48531/).

11 nouveaux gènes d’Alzheimer

Pour cette étude, les scientifiques français se sont associés avec d’autres instituts internationaux afin de maximiser leurs chances de découvrir de nouveaux déterminants génétiques de la pathologie. Ils ont analysé le code génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-code-genetique-119/) de 17.008 malades et de 37.154 personnes saines habitant en Europe ou en Amérique du Nord. En compilant les informations récoltées, ils ont pu identifier 11.632mutations (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-mutation-rare-preserve-maladie-40065/).Dans un deuxième temps, les chercheurs ont mis ces informations en parallèle avec les résultats d’une autre étude comparative impliquant 8.572 patients et 11.312 individus sains. En combinant toutes les données récoltées et en les confrontant à des tests statistiques, ils ont pu finalement dénicher certains gènes déjà connus et 11 nouveaux gènes associés avec la maladie. Ils ont également trouvé 13 autres gènes potentiels qui sont encore à l’étude. « Nous connaissons désormais 21 gènes qui augmentent le risque d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-alzheimer-nouveau-risque-astronautes-43729/) », s’enthousiasme Julie Williams, une des participantes à la recherche.En regroupant leurs efforts, les scientifiques ont réussi à percer un peu plus le mystère de la maladie d’Alzheimer. Leurs résultats ouvrent des pistes jusqu’ici inexplorées. Parmi les déterminants génétiques identifiés, certains codent par exemple pour des protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) impliquées dans l’immunité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-immunite-2723/)et l’inflammation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-reaction-inflammatoire-loupe-5119/) : des fonctions biologiques encore non soupçonnées de jouer un rôle dans ledéveloppement de la maladie d'Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-alzheimer-dernieres-avancees-traitements-41361/). Ces résultats permettraient de mieux évaluer les profils génétiques à risque, et rapprochent un peu plus les chercheurs d’une piste de traitement.


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Obésité : des anticorps qui donnent trop d’appétit

Un paradoxe pourrait bien avoir été résolu. Beaucoup de personnes obèses présentent un taux normal voire bas de l’hormone de la faim, la ghréline, mais mangent pourtant excessivement. Pourquoi ? Parce qu’ils possèdent des anticorps qui se lient à cette hormone et la préservent de la dégradation. Son effet devient donc plus durable et même à faible taux, elle donne de l'appétit.



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/1/14587a79c8253b64ebc083480eea14f2-align-second-bottom-right.pngSi certaines personnes obèses ont du mal à réguler leur appétit et à manger uniquement ce dont leur corps a besoin, c'est que leur système immunitaire piège l'hormone de la faim et prolonge son action. © Tobyotter, Flickr, cc by 2.0










L’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-prevenir-obesite-devient-urgence-243/) touche plus de 15 % des adultes en France, et ses mécanismes de constitution restent encore incomplètement élucidés. Normalement, une régulation précise du poids et de la prise alimentaire est coordonnée par une zone spécialisée du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) : l’hypothalamus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-hypothalamus-4133/). Elle permet d’adapter la prise alimentaire en fonction des réserves et des besoins. Ainsi, après une période de surabondance et de prise de poids, un sujet sain aura spontanément tendance à réduire sonalimentation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-alimentation-nutrition-sante-594/) pendant quelque temps pour revenir à son poids antérieur.Chez beaucoup de malades obèses, ce mécanisme est défectueux : ils continuent, malgré leurs efforts, à avoir une prise alimentaire trop importante (hyperphagie) contribuant à maintenir un poids élevé, ou même à l’augmenter encore. Leur cerveau devrait pourtant intégrer l’information de l’excédent et réduire la prise alimentaire pour favoriser une perte de poids (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-regime-nouvelle-equation-mieux-perdre-poids-36974/). Cette observation est d’autant plus surprenante que l’hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) de la faim, appelée ghréline (produite par l’estomac (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-estomac-6857/) et agissant sur l’hypothalamus) est retrouvée le plus souvent à un taux normal, voire bas, chez les patients obèses.L’étude menée par Sergueï Fetissov et l’équipe de l’unité de recherche Inserm (http://www.inserm.fr/) « Nutrition, inflammation et dysfonction de l’axe intestin-cerveau » (université de Rouen (http://www.univ-rouen.fr/)) dirigée par Pierre Déchelotte, en collaboration avec l’équipe d’Akio Inui à l’université de Kagoshima (http://kokusai.kuas.kagoshima-u.ac.jp/) (Japon), révèle le mécanisme moléculaire de cette hyperphagie paradoxale.Des anticorps qui protègent la ghréline

Dans Nature Communications (http://www.nature.com/ncomms/2013/131025/ncomms3685/full/ncomms3685.html), les chercheurs ont mis en évidence dans le sang des patients obèses la présence d’anticorps (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anticorps-93/) particuliers, ou immunoglobulines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-immunoglobuline-2431/), qui reconnaissent la ghréline et modulent l’appétit (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bref-cerveau-regule-t-il-appetit-45920/). En se liant à cette hormone, les immunoglobulines la protègent de sa dégradation rapide dans la circulation. Elle peut alors agir plus longuement sur le cerveau et stimuler l’appétit.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_cellules-productrices-ghreline-rouge-SI-vert_Serguei-Fetissov_Inserm.jpg
Cette coupe de l'estomac de rat révèle des cellules sécrétrices de ghréline (en rouge) non loin de cellules du système immunitaire (en vert). © Sergueï Fetissov, Inserm
« Les immunoglobulines ont des propriétés différentes chez les patients obèses, explique Sergueï Fetissov, chercheur au sein de l’unité Inserm de Rouen et coauteur de l’étude. Elles ont une attirance plus forte pour la ghréline que celle observée chez des sujets de poids normal ou chez des patients anorexiques. C’est cette différence en affinité qui permet aux immunoglobulines de transporter plus de ghréline vers le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-mysteres-cerveau-408/) et de renforcer son action stimulante sur la prise alimentaire », poursuit-il.L’équipe de recherche a confirmé ce mécanisme par des expériences chez le rongeur (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/). Lorsque de la ghréline était administrée en étant associée à des immunoglobulines extraites du sang (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/corps-humain-composition-sang-1995/) des patients obèses, ou à des immunoglobulines provenant de souris génétiquement obèses, elle stimulait plus fortement la prise alimentaire. À l’inverse, lorsque la ghréline était administrée seule, ou associée à des immunoglobulines de personnes ou de souris non obèses, les rongeurs régulaient davantage leur appétit en limitant leur prise alimentaire.Mieux réguler l’appétit des personnes obèses… et anorexiques

« Notre découverte ouvre une nouvelle piste pour concevoir des traitements agissant au cœur de ce mécanisme pour réduire l’hyperphagie observée dans le cas de l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-obesite-5126/) », souligne Pierre Déchelotte.Cette étude prolonge d’autres travaux de l’équipe de recherche, publiés en 2011, sur le rôle des immunoglobulines interférant avec différentes hormones agissant sur l’appétit, la satiété ou l’anxiété dans des situations d’anorexie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anorexie-2984/), de boulimie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-boulimie-3076/) ou de dépression, et sur l’implication probable de laflore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-medicament-controle-flore-intestinale-previent-obesite-49207/) dans ces interactions.« Nos résultats pourraient également être utilisés pour l’étude du phénomène inverse, la perte d’appétit, observée par exemple dans les situations d’anorexie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-anorexie-ados-regime-ados-danger-181/) », conclut Pierre Déchelotte.

safir97
29/10/2013, 15h29
VIDEO. La thrombectomie, une nouvelle chance pour les victimes d’AVC


Créé le 28/10/2013 à 16h34 -- Mis à jour le 29/10/2013 à 17h25
http://cache.20minutes.fr/img/photos/20mn/2013-10/2013-10-29/article_WEB-IRM.jpgUne IRM au nouvel hôpital européen de Marseille, le 26 août 2013. P. MAGNIEN / 20 MINUTES

SANTÉ – A l’occasion de la Journée mondiale de l’accident vasculaire cérébral (AVC) ce mardi, «20 Minutes» vous présente la thrombectomie, une nouvelle technique pas encore généralisée mais qui donne des résultats satisfaisants…

Un mardi d’octobre à l’hôpital Bichat, dans le 18e à Paris. Il est 15h. Un homme de 49 ans vient d’être confié au service neurologie du CHU. Un examen a été interrompu pour permettre à ce patient de passer le plus rapidement possible une IRM du cerveau. Selon les pompiers qui l’ont accompagné, il souffre de troubles de la parole et la partie droite de son corps est paralysée. Il a tenté d’appeler son médecin traitant toute la matinée. En vain. Lorsqu’il est pris en charge, il ne présente aucun des symptômes de l’AVC (accident vasculaire cérébral).
>> «Comment reconnaître un (http://www.20minutes.fr/societe/353637-comment-reconnaitre-accident-vasculaire-cerebral)accident (http://www.20minutes.fr/thematique/accident) vasculaire cérébral» est à lire par ici

Mais devant l’hôpital Beaujon (Hauts-de-Seine), la partie droite de son visage se fige et le patient a de nouveaux des troubles de l’élocution. Il est 14h20. Aussitôt, le service de régulation du Samu oriente les pompiers vers Bichat et son unité spécialisée dans le traitement de l’AVC. Le compte à rebours a commencé. Dans quelques heures, il sera trop tard.

«Deux millions de neurones perdus par minute»

«Chaque minute qui passe, c’est deux millions de neurones de perdus», explique le professeur Mikael Mazighi. Sur son écran, des images du cerveau du patient s’affichent. Dans l’hémisphère gauche, une petite tache blanche indique qu’une partie de l’encéphale n’est plus irriguée. Une artère est bouchée par un caillot. «En cas d’AVC, le traitement de référence, c’est la thrombolyse», explique le spécialiste. Une technique qui consiste à désagréger le caillot avec des médicaments, mais qu’il faut administrer dans les quatre heures et trente minutes suivant les premiers symptômes. «Sauf qu’ici, à Bichat, nous sommes un CHU, nous faisons de la recherche. Et ce patient est éligible à la thrombectomie.»

Un traitement innovant, dont le protocole est encore en cours d’évaluation, mais qui offre une fenêtre thérapeutique de six heures. Le praticien est donc surveillé par un comité d’éthique. Cent trente-sept thrombectomies ont déjà été effectuées à l’hôpital Bichat depuis janvier.
Vidéo : Tout comprendre sur la thrombectomie en 100 secondes

Il est 16h30. Le patient a été placé sous anesthésie locale. Le professeur est en salle de vascularisation. Il introduit son cathéter par l’artère fémorale. Face à lui, trois écrans lui montrent sa progression dans le dédale du système artériel.

A 16h40, le cathéter est dans la carotide.

A 16h45, il a atteint le cerveau.

A 16h49, il est arrivé sur le site de l’occlusion.La réduction du caillot, la partie la plus délicate de l’opération, va commencer. «Il a été très vite», commente Christiane Gohin, cadre référent à l’hôpital Bichat, qui surveille l’opération en remplissant une grille d’observation pour «optimiser le travail des professions paramédicales» qui assistent le médecin.

A 17h10, le professeur a déployé une première fois le stent (http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-stents-des-ressorts-au-secours-des-arteres-1115.asp) et ramené un petit bout du caillot, de la taille d’une crotte de nez. Il ne lui reste plus que deux passages pour retirer complètement le caillot de l’artère de 4 mm de large. Un quatrième passage pourrait endommager l’artère et provoquer une hémorragie cérébrale. Après son deuxième passage, à 17h18, un peu de sang commence à passer.

A 17h28, le caillot est retiré.

A 17h40, le cerveau est irrigué.

Et le patient, qui était paralysé, bouge son bras droit. Un bon signe. Mais pour l’homme de 49 ans, le plus dur commence: kinés, orthophonistes, rééducation… Dans l’immédiat, il va passer un scanner. Puis, un autre dans 24 heures. Les infirmiers le conduisent en soins intensifs de neurologie. Il va y passer 48 heures minimum. Toutes les 30 minutes, une personne va vérifier qu’il récupère correctement. Le Pr Mazighi, lui, n’a pas le temps de souffler: une interne l’attend pour discuter d’un dossier.


http://www.dailymotion.com/video/x16iwpa_avc-comprendre-une-thrombectomie-en-100-secondes_news


VIDEO. La thrombectomie, une nouvelle chance pour les victimes d (http://www.20minutes.fr/societe/1242737-20131028-thrombectomie-nouvelle-chance-victimes-davc)

safir97
30/10/2013, 09h27
Le nutella dangereux pour la santé

Dans le reportage d'Arte, on apprend que la pâte à tartiner fétiche des enfants, le fameux NUTELLA contient en fait un phtalate considéré comme le plus dangereux, le DEHP et décelé par l'Office Fédéral de l'environnement. La société Ferrero reconnait sa présence dans le produit mais en quantité inoffensive selon elle. Il est déjà interdit dans l'industrie des jouets pour sa dangerosité et sera définitivement interdit en Europe fin 2012, mais d'ici là on continue de le retrouver dans un produit alimentaire de consommation courante.


Les phtalates agissent comme un leurre hormonal et provoquent des dérèglements hormonaux, ils induisent une stérilité de l'homme. Ingérés par la femme enceinte, ces poisons atteignent le foetus et entravent le développement des testicules. Ces plastifiants entrainent une atrophie testiculaire qui conduira plus tard à la réduction de production de spermatozoïdes.


Une étude en Allemagne a démontré sur 600 enfants que 100 % d'entre eux avaient dans leur corps des traces de phtalates. Chez tous les enfants, on y retrouve 5 phtalates et chez 20 % des enfants ces phtalates sont en quantité toxique. Si on considère l'effet d'accumulation et l'effet cocktail des phtalates, alors c'est probablement 80 % des enfants qui absorbent des quantités déraisonnables de phtalates.


Sinon dans le Nutella il y a aussi de l'huile de palme et des OGM (cf guide GreenPeace)



Guide des produits avec ou sans OGM | Greenpeace France (http://guide-ogm.greenpeace.fr/guide?search=nutella&x=0&y=0)


source:
Le Nutella contient du PEHP le phtalate le plus dangereux ! - Abonéobio : Le blog du bio (http://www.aboneobio.com/blog/post/2010/07/28/Le-Nutella-contient-du-PEHP-le-phtalate-le-plus-dangereux)

harroudiroi
30/10/2013, 19h33
Mes enfants en mangent régulièrement, ça craint!!!!

malouki
30/10/2013, 19h56
Bientôt en mangera plus rien
La vache folle.
La grippe aviaire
La maladie croswel jacquob ( vache)
L élevage du poisson
Les pesticides
Les produits venant d espagne
Et tous les produits transgenik
Le colza
Huile de palme
J arrête la il faut plus faire les commission

harroudiroi
30/10/2013, 20h00
Je prendrai ton mouton, lui il semble en bonne santé :dahka:

malouki
30/10/2013, 20h05
Je prendrai ton mouton, lui il semble en bonne santé :dahka:

Salam kho oui mon mouton il est vacciné et garantie
Je m inquiète pour toi je te voyez plus dans la shoot après t ai messages d angoisse et désespère
Maintenant que tu es la je m inquiète plus

sindbad001
30/10/2013, 20h08
Les dendrites, les mini-ordinateurs du cerveauGrâce à des électrodes microscopiques implantées dans les neurones, des chercheurs ont pu évaluer le rôle des dendrites dans la transmission des messages nerveux. Loin d’être des prolongements passifs, ces structures joueraient un rôle majeur dans le traitement des informations.


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/d/d0362db8289e9cbef9f396b3ec57c46f-align-second-bottom-right.pngLes dendrites sont des prolongements cytoplasmiques qui entourent le corps cellulaire des neurones. Cette étude met en évidence leur rôle primordial, jusqu’ici insoupçonné, dans le traitement des informations nerveuses. © thelunch_box, Flickr, cc by nc 2.0
Le système nerveux est constitué de milliards de neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-pourra-t-on-gagner-neurones-soigner-maladies-cerveau-45645/) qui coordonnent leurs efforts pour relayer les informations nerveuses et faire fonctionner l’organisme. Chaque neurone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/) possède un corps cellulaire entouré de dendrites (http://www.futura-sciences.com/photos/diaporama/cerveau-sous-toutes-coutures-699/) et un axone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-axone-2535/) dans lequel les influx nerveux circulent sous forme decourants électriques (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-courant-electrique-10622/). Ils transmettent ensuite les messages aux autres neurones par le biais demolécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) chimiques, appelées neurotransmetteurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-observer-acetylcholine-action-mieux-traiter-alzheimer-16357/), au niveau de terminaisons nerveuses localisées dans les dendrites (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-dendrite-129/).Pendant de nombreuses années, les dendrites étaient considérées comme de simples prolongements membranaires impliqués dans le relais de l’influx nerveux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sante-voir-neurones-action-rendant-lumineux-47248/) jusqu’à l’axone. De nouvelles informations provenant de l’université de Caroline du Sud (États-Unis) révèlent qu’elles sont en réalité bien plus importantes. Selon l’étude, publiée dans la revue Nature (http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature12600.html), les dendrites ne seraient pas seulement des médiateurs, mais elles traiteraient aussi les informations. Cette fonction permettrait de multiplier les capacités du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/). « Tout à coup, on s’est rendu compte que la puissance du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-mysteres-cerveau-408/)était bien plus importante que ce que l’on pensait jusqu’ici », s’enthousiasme Spencer Smith, participant à ces travaux.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_neurone-5_03.jpg
Schéma d’un neurone : (1) dendrite, (2) axone, (3) nœud de Ranvier, (4) extrémité de l’axone, (5) myéline, (6) corps cellulaire, (7) noyau. Les dendrites sont des prolongements cellulaires au niveau desquels les messages nerveux venus d'un autre neurone arrivent. © NickGorton, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
Les dendrites traitent aussi l’information nerveuseDepuis longtemps, les chercheurs croyaient que les signaux électriques de l’influx nerveux se produisaient uniquement au niveau de l’axone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/page/3/). Une étude récente est venue contredire cette idée. Selon elle, les dendrites seraient également capables de générer des pics électriques. Une question restait cependant en suspens : ce phénomène est-il limité à quelques neurones ou est-il généralisable ?Pour y répondre, les chercheurs états-uniens ont mis au point une technologie de pointe destinée à mesurer l’activité électrique au niveau des dendrites. La procédure est minutieuse et consiste à attacher une électrode microscopique remplie d’une solution de liquide physiologique à une dendrite neuronale (http://www.futura-sciences.com/photos/d/etranges-cellules-humaines-713/neurones-leurs-arborescences-5270/) dans le cerveau d’une souris. L’idée était d’observer la production d’un signal électrique en direct. « L’expérience était un vrai défi, car il fallait introduire l’électrode dans la dendrite sans pouvoir la voir », explique Spencer Smith.Une fois cette prouesse réalisée, les auteurs ont pu enregistrer les signaux électriques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-neuropuce-neurones-implantes-puce-silicium-8572/) provenant de dendrites dans le cerveau de souris endormies ou éveillées. Leurs efforts ont porté leurs fruits. En effet, ils ont réussi à observer la formation d’un courant électrique provenant des dendrites au moment où les rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) visionnaient des images sur un écran. Encore mieux : l’intensité de ce courant s’est mise à varier en fonction du stimulus visuel. Selon les scientifiques, ces résultats montrent que les dendrites peuvent traiter les informations vues par les animaux.En parallèle, les chercheurs ont réalisé une modélisation (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/matiere-modelisation-11321/) mathématique de l’activité des neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-manque-sommeil-neurones-endorment-cerveau-eveille-29871/). Le résultat est en accord avec l’idée selon laquelle les dendrites participent au traitement des informations nerveuses. « Toutes les données pointent vers la même conclusion, les dendrites ne sont pas passives mais sont en quelque sorte des mini-ordinateurs dans le neurone », indique le chercheur.

harroudiroi
30/10/2013, 20h14
Salam kho oui mon mouton il est vacciné et garantie
Je m inquiète pour toi je te voyez plus dans la shoot après t ai messages d angoisse et désespère
Maintenant que tu es la je m inquiète plus
Tu sais malouki, je te fais une confidence, mais chuuut, je t'aime bien, je ne sais pas pourquoi mais certains d'entres vous, bien que je ne connais rien de vos vies, mon cœur sourit à voir vos pseudo virevolter sur Maghreb Sat, c'est comme à chaque fois que je vois Sind, mimiche, moroccccccco, ........

malouki
30/10/2013, 21h28
Sa ma toucher énormément mon frère
On se connaît pas tous dans le forum, mais envers dieu on est tous frères
Langue vie à tous inchaellah

rachidbeo55
31/10/2013, 06h13
Syndrome du nez vide

5573
Le syndrome (http://fr.wikipedia.org/wiki/Syndrome) du nez vide (SNV), est un état qui apparaît quand une quantité excessive de tissu nasal producteur de mucus (http://fr.wikipedia.org/wiki/Mucus) (les cornets (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cornet_nasal)) a été chirurgicalement enlevée du nez (http://fr.wikipedia.org/wiki/Nez), laissant un vide trop important dans les cavités nasales (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cavit%C3%A9_nasale).
5570
Mucus de l’être Humain (Khenouna)
Cette opération chirurgicale, connue sous le nom de résection de cornet, turbinectomie (http://fr.wikipedia.org/wiki/Turbinectomie), ou encore conchotomie, est pratiquée par un chirurgien oto-rhino-laryngologiste (http://fr.wikipedia.org/wiki/Oto-rhino-laryngologie) (ORL) ou un chirurgien plasticien pour différentes raisons. La raison la plus fréquente est que les cornets deviennent gonflés de façon chronique et bloquent trop les voies respiratoires nasales.

5571
Les causes les plus répandues de sur-croissance et de gonflement des cornets (hypertrophie turbinale) sont les suivantes :
· Exposition trop forte à la poussière, à la fumée et autres sources d'irritations aériennes
· Déformation structurelle nasale comme une cloison nasale (http://fr.wikipedia.org/wiki/Cloison_nasale) (septum (http://fr.wikipedia.org/wiki/Septum)) déviée
· Sinusite5572

harroudiroi
31/10/2013, 11h52
Tu as vu mon safir, finalement on parlent de temps en temps santé, même sans rubrique dédiée, alors les admi et modo auraient du te répondre, même en négatif, quand on veut on peut.

safir97
31/10/2013, 12h01
Tu as vu mon safir, finalement on parlent de temps en temps santé, même sans rubrique dédiée, alors les admi et modo auraient du te répondre, même en négatif, quand on veut on peut.

salam harroud

à défaut d'une rubrique............on aura au moins un post.........c'est mieux que rien

j'ai eu une réponse de mag un jour en discutant sur la chatbox.............mais rien d'officiel, on en a juste discuté

il faut que les notables de MG sat se réunissent en session extraordinaire pour débattre de ma requête

en attendant, le soleil continue à se lever et à se coucher........:)

sindbad001
31/10/2013, 12h43
Polio : la Syrie touchée, et ensuite l’Europe ?

Dix cas de poliomyélite ont été confirmés en Syrie, tandis que le virus circule toujours à l’état sauvage en Israël. Alors que cette maladie paralysante n’a plus été constatée en Europe depuis 2002, les experts craignent qu’elle ne revienne dans certains territoires, y compris en Allemagne et au Royaume-Uni, où les politiques sanitaires ne sont pas forcément au point…




http://www.futura-sciences.com/fileadmin/domaines/www.futura-sciences.fr/cdn/builds/images/combined/6/63c340afc21f673ae4ee2b5d5ad9e5b4-align-second-bottom-right.pngLa poliomyélite est une maladie virale très contagieuse et paralysante, qui frappe surtout les enfants de moins de cinq ans. Devenue rare grâce aux efforts de l'OMS, elle frappe actuellement la Syrie. Et pourrait aussi revenir en Europe. © GrahmColm, Wikipédia, cc by sa 3.0
Après plus de deux ans et demi de conflit, les enfants syriens doivent faire face à un autre fléau : lapolio (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-polio-recule-mais-sera-t-elle-bientot-eradiquee-42712/). Après avoir étudié de près 22 cas de paralysie flasque aiguë, l’OMS (http://www.who.int/csr/don/2013_10_29/en/index.html) a, au 29 octobre, confirmé que 10 d’entre eux, regroupés dans la région de Deir ez-Zor, à l’est du pays, étaient dus à la maladie virale très contagieuse. Face au risque de propagation, l’OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/) a lancé une campagne de vaccination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-afrique-lance-plus-grande-campagne-vaccination-histoire-4692/) dans le but d’immuniser 2,4 millions de jeunes Syriens. Les voisins directs en bénéficieront également. Les autorités sanitaires craignent désormais deux choses : que l’épidémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-epidemie-3837/)ne gagne malgré tout du terrain, à cause de la guerre civile qui ralentit le bon déroulement des mesures préventives ; et que la Syrie ne devienne un nouveau territoire où la maladie estendémique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-endemique-2258/).Pour l’heure, on considère que seuls trois pays sont dans ce cas de figure : l’Afghanistan, le Pakistan et le Nigéria, ce qui n’empêche pas de constater des cas sporadiques dans les territoires frontaliers. Il faut dire que depuis 1988 et le projet mondial d’éradication de la poliomyélite (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-polio-plan-oms-prevoit-son-eradication-2018-46332/), les efforts se sont fait ressentir. S’il y a 25 ans, 350.000 enfants étaient concernés, en 2012, on n’a dénombré que 223 nouveaux cas. Soit une réduction de 99 %. Pourtant, l’actualité récente fait craindre aux experts une propagation à l’Europe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-si-peste-revenait-frapper-europe-45294/), mal armée contre la maladie.Pour mémoire, après des efforts concertés, la polio a été éradiquée de la cinquantaine d’États que compte le Vieux continent en 2002. Mais depuis, certains pays, et pas uniquement les plus modestes, ont un peu baissé leur garde. C’est-à-dire que les systèmes de surveillance ne sont pas pleinement efficients et que les taux de personnes vaccinées (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-vaccins-allies-systeme-immunitaire-696/) sont trop bas. Si la France ne semble pas vraiment concernée, l’Allemagne et le Royaume-Uni font partie des territoires où le risque de résurgence est intermédiaire. L’Ukraine, la Roumanie, la Géorgie et la Bosnie-Herzégovine comptent, quant à eux, parmi les plus exposés.http://www.futura-sciences.com/fileadmin/domaines/www.futura-sciences.fr/cdn/builds/images/rte/RTEmagicC_vaccination-polio-afghanistan_UNICEF_Sverige-fotopedia-cc-by-20.jpg
En Syrie, l'OMS utilise le vaccin oral, à base d'un virus atténué. Il est un peu plus risqué, mais confère une protection contre la poliomyélite plus complète que le vaccin à base d'un virus inactivé, utilisé en Europe. © Unicef Sverige, Fotopédia, cc by 2.0
L’Europe menacée par la polio venant du Moyen-Orient

En effet, le Centre européen de prévention (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-prevention-6509/) et de contrôle des maladies (CEPCM (http://www.ecdc.europa.eu/), basé à Stockholm), ne cache pas son inquiétude. Comme l’Europe n’est pas bien immunisée et que de nombreux réfugiés syriens fuient les combats, le risque est à prendre au sérieux.Pourtant, si la probabilité de propagation depuis le Moyen-Orient est réelle, ce n’est pas la Syrie qui inquiète le plus. Mais Israël (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-polio-virus-detecte-eaux-usees-israel-47013/). En effet, depuis février dernier, le poliovirus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-poliovirus-progresse-israel-faire-cas-instant-48478/) a été détecté à plusieurs reprises. Aucun cas n’a été recensé, car la population de l’État hébreu est bien immunisée. La preuve avec ces 42 personnes chez qui l’on a retrouvé des traces du virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) dans leurs déjections, sans pour autant qu’elles n’aient développé les symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/). C’est la première fois que l’on constate une contagion du virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-savoir-plus-virus-236/) sans cas clinique.Cependant, le poliovirus semble persister, et les échanges avec l’Europe sont nombreux, ce qui laisse penser qu’il pourrait facilement voyager (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/aeronautique-epidemies-prennent-avion-8197/) vers le Vieux continent. Cette situation pousse les experts à parler d’un risque élevé de propagation à l’international.Des campagnes de vaccination qui s’imposent

Car malgré tout, même une personne protégée peut rapporter en souvenir le virus sans pour autant présenter les symptômes, à l’instar de ces 42 Israéliens. Le vaccin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouveau-vaccin-eradiquer-polio-25849/) utilisé en Europe, comme en Israël, est conçu à partir d’un virus inactivé. S’il protège effectivement de la maladie, le système digestif est quant à lui mal immunisé et tolère donc la présence du pathogène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/). Si bien qu’on le découvre dans les déjections et qu’il est possible de le transmettre par voie féco-orale. Or, 12 millions d’enfants européens ne sont pas vaccinés. Ils figurent de fait parmi les populations les plus exposées.C’est pourquoi l’OMS utilise en Syrie (comme sur les autres territoires) un vaccin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vaccin-4060/) oral fabriqué à partir d’un virus atténué (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-attenue-3039/). Dans ce cas, même les intestins réagissent bien et se débarrassent du pathogène. Il existe cependant un faible risque de déclarer la maladie. Face au danger que représente la poliomyélite (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-poliomyelite-4215/), maladie lourdement handicapante et parfois mortelle, il ne faut pas lésiner sur les moyens.


Archéologie : une nouvelle technique rend l’ADN plus bavard

Une nouvelle technique améliorerait la purification d’échantillons d’ADN anciens contaminés par des gènes bactériens, tout en diminuant le coût de l'opération. Une découverte qui pourrait aider les archéologues à extraire davantage d’informations depuis les squelettes trouvés.




http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/8/8fda4d4e05bd374cd96e8b42a0f37e23-align-second-bottom-right.pngÖtzi est une célèbre momie retrouvée en 1991. Il s'agissait d'un homme ayant vécu il y a environ 4.500 ans dans les Alpes et qui a été conservé toutes ces années dans la glace. Depuis, son ADN, dans un très bon état, a parlé. © Didkovskaya, Flickr, cc by nc 2.0
Quelques cas sont emblématiques : Ötzi (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/paleontologie-otzi-adn-momie-prehistorique-parle-37121/), le malheureux homme des glaces, certaines momies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/homme-momie-oubliee-reine-hatchepsout-identifiee-12232/) ou de rares squelettes font parler d’eux tant leur ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-adn-87/), bien longtemps après leur mort, a été parfaitement conservé, le plus souvent grâce au froid du pergélisol (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-pergelisol-1665/) ou de grottes retirées. Il devient possible d’analyser les échantillons dans tous les sens et de récolter de très nombreuses informations qui font avancer l’archéologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/dossiers/d/archeologie-archeologie-il-y-4000-ans-andes-521/).Malheureusement, la plupart des cadavres n’ont pas bénéficié des conditions jugées idéales par les chercheurs de squelettes. Ainsi, l’analyse du génome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genome-154/) de ces restes humains est polluée par l’ADN des bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-bacteries-leur-monde-nous-1433/) qui se sont abritées dans les corps. C’est alors un véritable calvaire pour purifier les échantillons. En moyenne, il reste moins de 1 % du génome originel et l’essentiel de l’ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-gene-adn-proteines-1130/) provient des unicellulaires. En théorie, il est possible de tout séquencer puis de zoomer sur la partie qui intéresse les scientifiques. Mais la démarche est onéreuse et il en résulte un gâchis important qui n’en vaut pas la peine. À la place, les scientifiques préfèrent utiliser des séquences complémentaires à celles qui les intéressent pour se limiter à quelques petits échantillons. Mais là encore, la méthode reste coûteuse et chronophage.Des chercheurs de l’université Stanford (http://www.stanford.edu/) (Californie, États-Unis) dirigés par Carlos Bustamante viennent d’annoncer lors du congrès annuel de la Société américaine de génétique humaine (http://www.ashg.org/) avoir développé une nouvelle technique bien plus performante, et bien moins chère. Leur publication est même accessible sur le site de l’American Journal of Human Genetics (http://images.cell.com/images/EdImages/AJHG/ajhg1537.pdf).http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_40250_sequencage-homme_David_Nelson-wellcome_images-flickr-cc-by-nc-nd-20_txdam31126_9dd4e4.jpg
Le génome de nos ancêtres est presque identique au nôtre, et l’on peut facilement différencier l'ADN des Hommes de celui des bactéries à l'aide de sondes adaptées. © David Nelson, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
La purification de l’ADN par l’ARN

Les scientifiques expliquent avoir utilisé de l’ARN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-arn-97/) plutôt que de l’ADN. Leurs sondes, c’est-à-dire des séquences d’acides nucléiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-acide-nucleique-81/) marquées se liant à des séquences complémentaires, sont capables de couvrir l’ensemble du génome d’un Homme moderne (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/homme-homme-moderne-vient-il-afrique-sud-28613/). Elles ont, de plus, été équipées d’un groupe chimique qui leur permet de se fixer à des billes microscopiques. Quel intérêt ? En passant l’échantillon à la centrifugeuse, on sépare les billes liées à l’ADN humain de l’ensemble desgènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) bactériens. Après digestion (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-digestion-3249/) de l’ARN, ne reste que le génome originel des squelettes.Les auteurs ont éprouvé leur méthode sur une douzaine de restes humains datés de -3.500 à -500 ans. Les résultats sont épatants : ils ont pu séquencer 13 fois plus de matériel génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) qu’avec les techniques actuelles en moins de manipulations, ce qui permet d’en découvrir davantage sur les squelettes. Ainsi, ils ont réussi à déterminer qu’une dent datée de -2.500 ans et retrouvée en Bulgarie appartenait à un individu ayant migré depuis l’Europe du sud, alors que l’on savait seulement qu’il s’agissait d’un Européen (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/paleontologie-diversite-genetique-europeens-plus-precisement-retracee-49633/) au sens large. Ils ont également révélé qu’une momie péruvienne de 500 ans n’avait pas d’ancêtres du Vieux continent, contrairement à ce que les explorateurs espagnols avaient pu raconter.Grâce à cette nouvelle technique de purification de l’ADN, les archéologues espèrent aller encore plus loin dans l’analyse de leurs échantillons et faire progresser leur science. Les auteurs annoncent ainsi étudier l’ADN ancien de chien (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/actu/d/paleontologie-chien-homme-amis-33000-ans-32662/) pour remonter à l’origine de la domestication (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-domestication-6765/). Mais l’on peut imaginer d’autres applications (http://www.futura-sciences.com/magazines/mathematiques/infos/dico/d/mathematiques-application-13200/) : dans la police scientifique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-police-scientifique-vraies-methodes-investigation-1202/) par exemple, mais aussi en bactériologie, pour purifier le génome des unicellulaires. Car parfois, ce qui dérange les scientifiques, c’est l’ADN humain...

Des bactéries friandes de sucres bénéfiques pour notre flore intestinale

Certaines bactéries du tube digestif possèdent l’attirail nécessaire pour dégrader et utiliser les sucres de l’intestin. Leur développement influencerait la croissance d’autres bactéries et favoriserait la mise en place d’un microbiote intestinal bénéfique pour la santé.




http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/5/5712ad1e56bcea4ce25606d3e949ede0-align-second-bottom-right.pngLe tube digestif est le réservoir d'un grand nombre de bactéries. On y trouve en effet plus de 500 espèces différentes. Certaines d'entre elles se nourrissent de mucus. © Pacific Northwest National Laboratory, Flickr, cc by nc sa 2.0
Notre tube digestif (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-bacteries-genotoxiques-tube-digestif-9462/) est le lieu de prédilection de milliards de microbes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/faune-microbes-intestinaux-dirigent-aussi-evolution-especes-47960/) avec lesquels nous vivons en symbiose. Ils favorisent la digestion (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-digestion-3249/), améliorent nos défenses immunitaires et empêchent l’implantation des pathogènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bacteries-microbes-tout-genre-704/page/5/). En retour, nous leur fournissons de la nourriture et un endroit agréable pour se développer.L’intestin est couvert par une couche de mucus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-mucus-nouvelle-arme-bacteries-42544/), composée de grandes protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) complexes appelées mucines. Liées avec différents sucres, elles servent de source de nourriture et de point d’attache pour certaines bactéries du tube digestif (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacterie-intestinale-obesite-diabete-46460/). Cependant, toutes les espèces (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) ne possèdent pas l’équipement nécessaire pour dégrader ces mucines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-vaccin-efficace-souris-teste-chez-homme-2013-35255/) et s’en nourrir. Selon certains spécialistes, la complexité et la structure des mucines seraient en réalité un moyen mis en place par l’organisme pour faire le tri dans les bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) et organiser le développement de la flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-flore-intestinale-9445/).http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_mucine.png
MUC1 est une protéine transmembranaire de grande taille retrouvée dans de nombreuses cellules épithéliales sous forme glycosylée. Elle comporte un site de clivage dans sa partie extracellulaire qui lui permet d'intégrer le mucus. Ici, on peut voir sa structure tridimensionnelle. © emw, Wikipédia, cc by sa 3.0
Des chercheurs de l’Institute of Food Research au Royaume-Uni se sont intéressés à cette hypothèse. Dans leur étude, ils ont analysé l’interaction entre les mucines et les bactéries du tube digestif (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tube-digestif-12505/). Leurs résultats, publiés dans la revue Plos One (http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0076341), mettent en lumière (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-lumiere-326/) l’importance des bactéries mangeuses de mucines dans l’implantation de la flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-medicament-controle-flore-intestinale-previent-obesite-49207/).Les bactéries qui aiment le mucus sont bienfaitrices

Les auteurs se sont penchés sur Ruminococcus gnavus, une espèce intestinale retrouvée chez 90 % des individus, y compris chez les bébés qui viennent de naître. Plusieurs études ont montré que les patients souffrant de maladies inflammatoires chroniques intestinales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-mucus-intestinal-maladies-auto-immunes-49393/) présentent une quantité anormale de Ruminococcus gnavus dans l’intestin. Cette bactérie serait donc importante pour la santé digestive.Pour cette étude, les chercheurs ont étudié la capacité de deux souches de Ruminococcus gnavusà se nourrir de mucines. Ils ont montré que les deux pouvaient manger le mucus mais qu'une seule pouvait s'en alimenter exclusivement, c'est-à-dire se multiplier dans un milieu contenant uniquement des mucines. En comparant leurs séquences génétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-sequencage-adn-nuls-26754/), ils ont réussi à identifier des similarités et des dissemblances dans les gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) codant pour les enzymes (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-enzyme-710/) destructrices de mucine, ce qui explique pourquoi elles s'en nourrissent différemment.Variabilités spatiale et temporelle

Pourquoi deux souches de Ruminococcus gnavus possèdent-elles des stratégies divergentes pour utiliser le mucus ? Selon les auteurs, cela serait dû à la variabilité de la composition du mucus dans l’intestin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-votre-intestin-recree-labo-26609/). Les deux types de bactéries se seraient adaptés à différents environnements afin de coloniser l’ensemble du tube digestif.Il est également possible que les deux souches s'installent dans le tube digestif à des moments variables. Celle capable de se développer uniquement en présence de mucines s'établirait très rapidement, dans le ventre des nouveau-nés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lait-maternel-source-bacteries-bienfaitrices-48511/) par exemple, lorsque le mucus est la seule source decarbone (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/matiere-carbone-3873/) disponible. L’autre souche s’immiscerait plus tard, dans la flore intestinale adulte, et profiterait à la fois des mucines et d’autres sources de carbone à disposition.Connaître en détail la composition de la flore intestinale et les espèces capables de savourer le mucus permettrait aux chercheurs de mieux appréhender les mécanismes et l'évolution des maladies digestives, comme la maladie de Crohn (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-crohn-bonne-nouvelle-28678/) et la colite ulcéreuse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-coup-projecteur-flore-intestinale-humaine-6100/).

malouki
31/10/2013, 12h48
Je suis pas médecin a mon avis l Europe ne sera pas touché, car les 99% on fait le
Vaccin contre*la diphtérie, le tétanos,*la poliomyélite*(DTP)

rachidbeo55
01/11/2013, 11h14
La goutte
5591
Une forme d’arthrite à surveiller (http://t.passeportsante.net/c/?aWRTaXRlPTM5JmlkTGluaz04NTY5NiZpZFNlbnQ9MzkzMSZpZ FN1Yj05NTIyMTg)
La goutte est une forme particulière d’arthrite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/SectionSpeciale.aspx?doc=arthrite_spec) qui provoque des crises récurrentes de vives douleursà une ou quelques articulations. Habituellement, les crises de goutte durent quelques jours, puis les symptômes disparaissent pour plusieurs semaines. Toutes les articulations sont susceptibles d’être touchées, mais le plus souvent, la maladie se déclare d’abord dans celle située à la base dugros orteil. L’articulation devient alors rouge violacé et enflée.
Un taux anormalement élevé d’acide urique dans le sang, un état appelé hyperuricémie, est à l’origine de la goutte. L’acide urique est l’un des déchets que le métabolisme du corps produit normalement (voir Causes (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=goutte_pm&utm_source=newsletter&utm_campaign=01-11-2013&utm_medium=intern#P27_1860), plus loin). Lorsqu’il y a un excédent, l’acide urique se dépose graduellement dans l’organisme sous forme de cristaux, entre autres dans les articulations. Ces dépôts déclenchent des réactions inflammatoires.
La goutte touche près de 2 % des adultes, et surtout des hommes1. La première crise survient normalement vers l’âge de 30 ans à 45 ans pour les hommes, et après la ménopause (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=menopause_pm) pour les femmes.
Causes


Drôles de noms!
Le mot « goutte » a été choisi pour l’image de l’écoulement « goutte à goutte » d’un liquide nocif dans les articulations et les organes. On a aussi appelé cette maladie « podagre », du grec podos (pied) et agra (prise), pour signifier que la douleur « prenait par le pied ». Le terme podagre est encore utilisé en médecine, lorsque la crise touche le gros orteil.



Les excès de table, s’ils sont fréquents, et l’abus d’alcool (surtout de bière, de whisky, de gin, de vodka ou de rhum), en sont les principaux facteurs de risque.
Hippocrate, le « père » de la médecine, qui a vécu en Grèce au Ve siècle avant J.-C., avait déjà remarqué que la goutte touchait surtout les bons vivants. Elle était autrefois appelée « la maladie des rois » ou « la maladie des riches », en raison des repas pantagruéliques et bien arrosés qu’eux seuls avaient les moyens de se permettre. De ce fait, on sait depuis longtemps que les plaisirs de la table sont reliés à cette maladie.
Plus rarement, la maladie peut être d’origine héréditaire ou être causée par un médicament ou par une autre maladie.
De la trop bonne chère à la goutte...
Voici ce qui se produit dans le corps d’une personne atteinte. L’acide urique est, en quelque sorte, un déchet que le corps doit éliminer. Il est le produit final de la dégradation des purines. Environ les deux tiers des purines à éliminer chaque jour proviennent des cellules mortes du corps, et le tiers des aliments ingérés2. La viande rouge, le gibier et les fruits de mer, par exemple, sont très riches en purines.
Il est normal qu’une certaine quantité d’acide urique soit en circulation dans le sang. Cependant, si l’acide urique est présent en trop grande quantité et que les reins ne réussissent pas à éliminer cet excédent, sa concentration sanguine augmente. Le corps est alors en hyperuricémie.
Avec les années, l’excédent d’acide urique se dépose dans les tissus sous forme de cristaux d’urate de sodium. Les dépôts se forment dans les articulations ou ailleurs dans le corps (sous la peau, dans les cartilages, dans les reins, etc.). Les globules blancs tentent ensuite de s’en débarrasser en les « mangeant » par phagocytose. Or, de ce fait, les cristaux endommagent les globules blancs, ce qui déclenche une violente inflammation qui dure jusqu’à 2 semaines, si elle n’est pas traitée.
Pour des raisons qu’on ignore, l’hyperuricémie ne provoque pas toujours de symptômes. En effet, seulement le tiers des gens en état d’hyperuricémie ont la goutte1. On estime que de 5 % à 10 % de la population adulte serait hyperuricémique.


Différente de la pseudogoutte
La pseudogoutte est une autre maladie arthritique qui s’apparente beaucoup à la goutte (pseudo signifie similaire). Elle provoque aussi des crises de vives douleurs articulaires et d’enflure dans une articulation. Ces crises sont également causées par la formation et le dépôt de cristaux dans l’articulation touchée. Cependant, les cristaux sont différents : il s’agit de cristaux de pyrophosphate de calcium. La pseudogoutte touche environ 3 % des gens dans la soixantaine. Avec l’âge, le cartilage articulaire peut se calcifier à certains endroits. Il semble que chez certaines personnes, des cristaux de calcium se détachent du cartilage, causent de l’inflammation et détruisent des structures articulaires. L’analyse d’un échantillon de liquide synovial (dans lequel baigne l’articulation) aide le médecin à distinguer ces 2 types d’arthrite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/SectionSpeciale.aspx?doc=arthrite_spec).



Évolution de la goutte
Puisque la goutte est mieux connue aujourd’hui et qu’on dispose de plusieurs moyens de la contrôler, la qualité de vie des personnes qui en souffrent s’est grandement améliorée. Grâce à un diagnostic et à un traitement précoces, il y a moyen de réduire le nombre de crises et deprévenir les dommages permanents aux articulations.
En l’absence de traitement, la première crise disparaît spontanément en 1 à 2 semaines. Durant les premières 24 à 36 heures, les douleurs sont intenses. La moindre pression sur l’articulation est insupportable, et il peut même être impossible d’enfiler un bas. Par contre, si la crise est traitée rapidement, elle dure de 1 à 2 jours. Souvent, une nouvelle crise se déclenche de 6 mois à 2 ans plus tard. Seule une faible proportion des personnes atteintes n’aura qu’une attaque de goutte au cours de sa vie.
Complications possibles
Cela est rare de nos jours, mais si la goutte n’est pas traitée adéquatement, la fréquence des crises et le nombre d’articulations atteintes tendent à augmenter avec le temps. L’arthrite peut alors s’installer de façon chronique dans plusieurs articulations (genoux, chevilles, poignets, coudes, etc.).
Des dépôts de cristaux peuvent se créer sous la peau : on les nomme tophi (ou tophus, au singulier). Ils apparaissent sur le bord extérieur de l’oreille, sur les coudes, sur les doigts, sur les orteils et près du tendon d’Achille. Ils peuvent endommager les tendons.
En cas de négligence vis-à-vis des traitements, l’excès d’acide urique peut aussi se déposer dans les reins, bloquer ses fins canaux et causer des calculs rénaux (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=lithiase_urinaire_pm) ou de l’insuffisance rénale (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=insuffisance_renale_pm).
Diagnostic
Selon le cas, le médecin aura recours à l’un ou l’autre des types de prélèvement suivants.
- Prise de sang : mesure du taux d’acide urique dans le sang (uricémie).
- Échantillon d’urine : évaluation de la quantité d’acide urique excrétée par les reins.
- Ponction du liquide synovial de l’articulation atteinte : recherche de cristaux d’acide urique, pour confirmer le diagnostic. Les cristaux d’acide urique ne sont pas détectables par des examens de radiologie (rayons X ou autres), mais sont visibles au microscope dans un échantillon de liquide synovial.
A suivre ………..

sindbad001
02/11/2013, 07h00
Oui, les bébés se souviennent des chansons entendues in utero

On le savait, les apprentissages commencent bien avant la naissance, lorsque les bébés baignent encore dans le liquide amniotique. Une nouvelle étude montre qu’ils sont capables de se souvenir des sons entendus lors de la vie utérine, au moins jusqu'à quatre mois après la naissance.





http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/c/cf825a62de0d0f1fc6f069907b30dd83-align-second-bottom-right.pngLes fœtus se souviennent des sons entendus pendant la vie utérine. Leur parler et leur faire écouter de la musique les aiderait donc pour l’apprentissage du langage. © Heart Industry, Flickr, cc by nc 2.0










Quand un bébé (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bebes-idees-recues-verites-1098/) vient au monde, on a souvent l’impression qu’il ne sait rien faire, ou presque, et qu’il a tout à apprendre. En réalité, les fœtus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-cerveau-foetus-6-mois-deja-equipe-langage-44883/) commencent déjà leurs apprentissages bien avant la naissance. Des études ont par exemple montré qu’ils s’entraînaient aux grimaces in utero (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-image-foetus-exercent-grimaces-in-utero-47056/) afin d’être les plus expressifs possible dans le monde extérieur.Dans le ventre de leurs mères, les bébés peuvent percevoir les sons. Mais sont-ils capables de s’en souvenir à la naissance ? Cette question passionne les scientifiques depuis de nombreuses années, et les preuves de l’existence d’une mémoire in utero s’accumulent. En 1988 déjà, une étude suggérait que les nouveau-nés étaient capables de reconnaître la mélodie de la chanson favorite de leur mère. Des travaux ont également montré qu’ils se familiarisaient avec les sons de la langue de leurs parents au cours du développement embryonnaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-apprentissage-langue-fait-deja-chez-foetus-43732/).
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_EEH_baby_01.jpg
L'électroencéphalographie (EEG) est une méthode d’exploration cérébrale qui mesure l’activité électrique du cerveau grâce à des électrodes placées sur le crâne. © CDaisyM, Flickr, cc by nc nd 2.0
Des chercheurs finlandais de l’université d’Helsinki sont particulièrement intéressés par cette thématique. En observant directement l’activité cérébrale, ils ont récemment montré que les nouveau-nés pouvaient se rappeler de sons entendus in utero (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bebes-apprendraient-deja-parler-ventre-leur-mere-48570/). Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Plos One (http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0078946), ils ont voulu aller un peu plus loin et savoir si cette mémoire fœtale pouvait perdurer dans le temps. « Nous savions que les bébés étaient capables de se souvenir des sons entendus dans le ventre, mais nous ignorions pour combien de temps », explique Eino Partanen, le principal auteur de ces travaux.La mémoire de la vie utérine dure au moins quatre mois

Pour ce faire, les chercheurs ont recruté 24 femmes enceintes (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/actu/d/environnement-poisson-nest-pas-poison-femmes-enceintes-49348/) au troisième trimestre de leurgrossesse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-grossesse-1044/). Ils ont demandé à la moitié d’entre elles d’écouter cinq fois par semaine unCD (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-cd-1149/)contenant plusieurs mélodies infantiles simples, parmi lesquelles se trouvait la célèbre berceuse Ah ! Vous dirais-je maman. Au total, les candidates ont joué le CD entre 46 et 64 fois, et ont entendu la chanson en moyenne 171 fois (elle figurait trois fois sur l’album). Après l’accouchement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-accouchement-13106/), les mamans devaient détruire le disque et ne plus faire entendre la mélodie à leurs bébés.Juste après la naissance et quatre mois plus tard, les scientifiques ont fait écouter une version un peu modifiée de la berceuse aux enfants, et ont observé leur activité cérébrale parélectroencéphalographie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sante-doit-on-decouverte-electroencephalographie-4891/). Plus précisément, ils ont mesuré le potentiel évoqué, c’est-à-dire la modification du potentiel électrique produite par le système nerveux en réponse à la mélodie.Leurs résultats montrent que chez les nourrissons (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nourrissons-dorment-plus-grandissent-mieux-30006/) bercés in utero par la comptine, le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/)s’active plus intensément que chez les autres. Cet effet dépend du nombre d’écoutes : plus les bébés ont entendu la chanson souvent et plus le signal nerveux est important. Mais surtout, les chercheurs ont mis en évidence que même quatre mois après la naissance, lamémoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-memoire-chronologie-exploration-1746/) de la berceuse était toujours là. « Ces résultats révèlent que les bébés sont capables d’apprendre très tôt, et que ces apprentissages restent dans le cerveau pendant longtemps », conclut Eino Partanen.

ardinage, bricolage, etc. : les hobbys associés à une vie plus longue


Les personnes âgées qui gardent une vie active, même sans pratiquer de sport, ont moins de risques d’être touchées par des maladies cardiovasculaires et jouissent d’une espérance de vie plus élevée. D’où l’importance de garder des passe-temps une fois à la retraite.


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/7/762da20a468761fa5ba819669dfc5493-align-second-bottom-right.pngLes autorités sanitaires préconisent un minimum de 150 minutes d'exercice physique modéré par semaine. Récemment, une étude précisait qu'il ne fallait pas comptabiliser le temps de ménage ou de jardinage. Pourtant, ces activités de loisirs pourraient s'avérer bénéfiques pour la santé. © Mariegriffiths, Wikipédia, DP
L’une des meilleures façons d’augmenter ses chances de vivre vieux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-manger-mieux-vivre-vieux-26801/), c’est de vivre sainement. En plus d’une alimentation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-alimentation-nutrition-sante-594/) équilibrée, il est conseillé de rester actif et de ne pas passer ses journées allongé. Ces conseils valent pour tous les âges de l’existence, y compris chez les seniors. Pourtant, cette partie de la population passe moins de temps que les autres tranches d’âge à pratiquer uneactivité physique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-manque-activite-physique-tue-plus-tabac-46487/), de quelque nature qu’elle soit.Pourtant, une étude suédoise parue dans le British Journal of Sports Medicine (http://bjsm.bmj.com/content/early/2013/10/08/bjsports-2012-092038) pourrait convaincre les retraités de ne pas hésiter à s’adonner à leurs passe-temps favoris, comme le jardinage (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/qr/d/jardinage-jardinage-faut-il-retourner-terre-regulierement-1544/) ou le bricolage. Car les dépenses énergétiques procurées par ces hobbys suffiraient à améliorer la santé cardiovasculaire, et même la santé en général, si l’on en croit les travaux des scientifiques de l’Institut Karolinska (http://ki.se/?l=en)de Stockholm.Des loisirs bénéfiques pour la santé cardiaque

Cette recherche a porté sur 4.332 habitants de la capitale suédoise qui avaient 60 ans en 1997. À l’époque, on leur a demandé de décrire leurs occupations (réparer sa maison, entretenir sa voiture, cueillir des champignons (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dossiers/d/botanique-guide-champignons-1358/), etc.), ainsi que le temps qu’ils y consacraient, afin d’évaluer les niveaux d’activité physique non liée à la pratique d’un sport (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sport-peut-etre-aussi-efficace-medicaments-49354/). Leur forme cardiovasculaire était également établie, par des tests en laboratoire et la mesure de certains paramètres relatifs à la santé. Les participants étaient en moyenne suivis durant 12 ans et demi.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_outils-bricolage_Suzanne-Bouron_flickr_cc-by-nc-sa-20.jpg
Le bricolage compte parmi les loisirs qui limiteraient les risques cardiovasculaires et de mortalité. Y compris sans pratique sportive en parallèle. © Suzanne Bouron, Flickr, cc by nc sa 2.0
L’étude révèle que ceux qui, au début de l’enquête, avaient les vies les plus actives, indépendamment de la pratique d’un sport, se portaient mieux que les plus sédentaires : un tour de taille inférieur, moins de mauvais cholestérol (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cholesterol-687/) ou de triglycérides (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-triglycerides-3532/) pour les deux sexes, tandis que les hommes bénéficiaient en plus d’une glycémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-glycemie-740/) et de niveaux d’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-on-peut-vivre-insuline-injectant-leptine-48834/) plus bas. Globalement, les risques de syndrome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-syndrome-2854/) métabolique étaient significativement inférieurs pour les sexagénaires qui s’adonnaient le plus à leur passion.Durant le suivi, 476 participants ont connu des problèmes cardiovasculaires, de type crise cardiaque (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-crise-cardiaque-molecule-mitosno-limite-degats-46872/), et 383 sont morts durant l’étude, quelle qu’en soit la cause. Cependant, il a été estimé que le groupe des plus actifs avait un risque cardiovasculaire abaissé de 27 %, et un risque de mortalité inférieur de 30 % par rapport aux plus sédentaires.Le sport, un bonus

Comme toujours dans ce genre de recherche, il faut être vigilant quant à l'interprétation des résultats. Il ne s’agit ici que d’une association entre les événements, et aucunement d’un lien de cause à effet. Or, les auteurs supposent malgré tout que les deux sont directement liés, puisque de nombreuses études ont montré l’intérêt de l’activité physique pour préserver la santé, ainsi que les dangers de la sédentarité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-sedentarite-mise-hors-cause-epidemie-40364/).Ainsi, les scientifiques pensent que rester assis ou allongé à longueur de journée abaisse lemétabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) basal (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-basal-3055/) (les dépenses énergétiques nécessaires pour faire fonctionner un corps au repos) ou modifie les taux d’hormones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) produites par les muscles, ce qui se répercute sur la santé des artères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-atherosclerose-maladie-arteres-997/). L’essentiel donc, à partir de la soixantaine au moins, serait de maintenir un niveau d’activité physique intéressant, et les loisirs peuvent suffire. Pas besoin de s’inscrire à tout prix dans un club de sport pour préserver sa santé. Sauf si c’est un plaisir.

rachidbeo55
02/11/2013, 10h38
j'aime bien bricoler, c'est l'une de mes passions.
En plus c'est bien pour lutter contre le stress
Le stress
5599
Qu'est-ce-que le stress ?
Le stress est un état qui ébranle l'équilibre du corps humain et qui est perçu comme étant menaçant pour l'individu.
Certaines conditions psychologiques peuvent participer à l'apparition de la condition de stress (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=stress_dossier) chez un individu :
§ La perte de contrôle
§ La nouveauté
§ L'imprévisibilité
§ La menace à l'ego
§ L'anticipation de conséquences négatives
§ L'ambiguïté de la situation
L'ampleur d'un stress psychologique est déterminée par l'évaluation de la situation par l'individu. Par exemple, si l'environnement est perçu comme menaçant, la conséquence encourue risque d'être un stress. Toutefois, certaines attitudes ou actions peuvent aider l'individu à prendre la situation en main, ces attitudes sont ce qu'on appelle des stratégies d'adaptation (« coping »).
Certaines conditions physiques peuvent aussi être à l'origine du stress, etc... En effet, certains facteurs contribuent à exercer de la pression sur l'équilibre physiologique que tente de maintenir le corps humain. Qu'il s'agisse de facteurs internes (dispositions génétiques, par exemple) ou externes (consommation de drogues, d'alcool ou d'exercices intensifs), ils peuvent avoir un effet sur l'équilibre physiologique et rendre l'individu plus vulnérable au stress.
1. Il faut comprendre que, devant un stress, l'individu est soumis à deux choix : affronter son stress oufuir. Il s'agit du concept « fight or flight response ».
Afin de pouvoir affronter son stress adéquatement, une personne dispose de stratégies d'adaptation :
§ Bonne alimentation
§ Exercices, sports
§ Évaluation du problème sous différents angles
§ Soutien social
Un stress aigu est celui qui survient suite à un élément déclencheur à un moment précis et actuel, par exemple un accident de voiture ou un discours qui doit être prononcé devant plusieurs personnes. Le stress aigu peut avoir un effet positif en préparant l'organisme à affronter la nouvelle situation.
Un stress devient chronique :
§ lorsqu'un individu subit des stress fréquents ;
§ lorsqu'un grand stress n'a pas su être contrôlé ;
§ lorsqu'un individu ne sait pas réagir de façon efficace au stress (ses mécanismes d'adaptation sont inadéquats ou inexistants).
Des maladies peuvent apparaître suite à du stress chronique, d'autant plus si ce dernier est jumelé à des contextes familiaux, environnementaux, héréditaires et personnels qui favorisent sa présence.
Ces maladies peuvent se situer au niveau de différents systèmes :
§ Dermique (eczéma (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=eczema_pm))
§ Cardiovasculaire (hypertension (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypertension_pm))
§ Cognitif (troubles de mémoire)
§ Pulmonaire (asthme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=asthme_pm))
§ Psychique (troubles anxieux (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_anxieux_douglas_pm))
§ Neurologique (maux de tête (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=migraine_pm) fréquents)
§ Immunologique (infections)
§ Gastro-intestinal (ulcères)

safir97
03/11/2013, 15h56
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sindbad001
03/11/2013, 16h45
Science décalée : ces langues qui donnent la bosse des maths

Et si le sens des mathématiques résidait en partie dans la langue maternelle ? Une étude montre que le slovène ou l’arabe permettent aux enfants âgés de 2 à 4 ans de mieux saisir le concept du chiffre « 2 » que pour les anglophones. Intriguant non ?




http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/3/3bb26c452d467753f3c391a48686eac6-align-second-bottom-right.png
Les mathématiques recourent à un langage parfois complexe. Mais la langue maternelle peut pourtant aider à mieux en définir les bases. © Wallpoper, Wikimedia Commons, DP

Pour les linguistes, c’était depuis longtemps une évidence : les règles de grammaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bref-deux-ans-bebe-connait-deja-grammaire-47195/) d’une langue peuvent faciliter l’apprentissage numérique (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/informatique-numerique-584/). Encore fallait-il le montrer. C’est ce qui vient d’être fait dans la revue Pnas (http://www.pnas.org/content/early/2013/10/25/1313652110).Le contexte : un singulier, deux pluriels

L’espèce (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) humaine est connue pour la richesse de ses langues (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bebes-bilingues-sont-plus-doues-langues-28244/). Certaines se ressemblent, tandis que d’autres sont très différentes, que ce soit dans le vocabulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-enfant-precoce-enfant-surdoue-gerer-precocite-1089/page/2/), la conjugaison ou la grammaire. Prenons l’exemple simple du singulier et du pluriel. En français comme en anglais, il n’y a que deux cas de figure : un objet, ou plusieurs objets. Dans d’autres dialectes, il existe une troisième possibilité : un mot permettant de définir deux objets. Ainsi, en slovène, un bouton (de manchette) se dit « gumb » ; lorsque l’on passe à deux boutons, on parle de « gumba » ; enfin, pour trois boutons et plus, le mot adapté est « gumbi ». L’arabe fait de même.Ces différences grammaticales peuvent-elles réellement influencer notre sens de la compréhension des nombres ? C’est la question que se sont posée Alhanouf Almoammer, de l’University College de Londres (http://www.ucl.ac.uk/) et de l’université du Roi-Saoud (http://ksu.edu.sa/en/) (Riyad, Arabie Saoudite), et des collègues états-uniens et slovènes. Et il semble que la langue seule puisse y contribuer. Bien qu’elle ne suffise pas à tout expliquer.L’étude : Slovènes et Saoudiens, meilleurs pour « 2 »

Les tests ont été menés sur des dizaines d’enfants (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sieste-favorise-apprentissage-chez-enfants-49231/) âgés de deux à quatre ans, vivant au Royaume-Uni, aux États-Unis, en Slovénie ou en Arabie Saoudite, et parlant la langue officielle de leur pays. On leur demandait par exemple de mettre deux boutons dans une boîte, des jouets dans un cercle, ou de préciser le nombre d’éléments sur une image.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_boutons-main_David-Barner_UC-San-Diego_Language-and-Development-Lab.jpg
Les enfants slovènes et saoudiens comprennent bien qu'il y a deux boutons. Les Britanniques et les États-Uniens ont bien plus de mal avec ce concept, à deux ans. © David Barner, UC San Diego, Language and Development Lab
Pour tous les groupes d’âge, les jeunes Slovènes et Saoudiens comprenaient bien mieux que les anglophones le concept de « 2 ». Les différences sont frappantes : à 2 ans, 42 % des petits Slovènes en comprenaient le sens… contre seulement 4 % des Britanniques. Les Saoudiens avaient des performances (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-courant-electrique-rend-meilleur-maths-46511/) similaires à celle des Slovènes. Par comparaison des données avec celles récoltées dans des études précédentes portant sur des enfants russes, chinois ou japonais, leurs scores sont toujours meilleurs.En revanche, probablement du fait de méthodologies d’apprentissage numérique différentes selon les cultures, les anglophones les plus âgés surclassaient les Slovènes dans les capacités à maîtriser lesnombres (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/homme-sens-nombres-il-inne-acquis-15778/) plus grands. Ainsi, les auteurs concluent que la structure du langage peut faciliter la compréhension des petits chiffres, mais qu’au-delà de « 4 », les enfants font appel à d’autres processus qui ne dépendent plus seulement des mots.L’œil extérieur : pourquoi les Chinois sont-ils bons en maths ?

Pourtant, d’autres recherches suggèrent que les mots peuvent aider au calcul (http://www.futura-sciences.com/magazines/mathematiques/infos/dossiers/d/mathematiques-metamorphoses-calcul-797/). Par exemple, des scientifiques ont tenté de comprendre pourquoi les enfants chinois de 4 ans pouvaient compter jusqu’à 40 ou 50, alors que les Britanniques arrivaient péniblement à 15. Et ils pensent que la langue peut aider. En effet, les anglophones mais aussi nous, francophones, compliquons la tâche de nos enfants en allant parfois à l’encontre de toute logique.Après « neuf », nous arrivons à « dix », « onze » et « douze », de la même façon que les Anglais comptent « ten », « eleven » et « twelve ». En Chine, les mots relatifs à ces nombres sont plus cohérents et plus simples à intégrer pour un enfant : « dix », « dix-un », « dix-deux ». Et le problème va même au-delà pour les anglophones, pour « thirteen » ou « fourteen », puisque l’on met en avant le chiffre des unités avant celui des dizaines. En français, il faut attendre « dix-sept » pour retrouver une certaine cohérence.De là à trouver une explication au fameux cliché qui voudrait que les Chinois soient meilleurs en maths (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-certains-autistes-sont-ils-brillants-maths-48431/), c’est probablement un peu juste, et l’on peut à raison penser que le système éducatif de l’empire du Milieu donne aussi la part belle aux sciences numériques. Mais alors une autre question se pose. Puisque l’histoire nous a démontré les grandes aptitudes mathématiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/mathematiques/infos/dossiers/d/mathematiques-beaute-mathematique-chronologie-1057/) des Arabes et des Chinois, on peut désormais s’interroger sur le rôle de leur langue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-calculer-il-faut-savoir-parler-27915/) dans les grandes découvertes proposées par ces peuples.

En bref : encens et bougies parfumées bientôt interdits ?


Le ministère de l’Écologie réfléchirait à retirer de la vente les encens et les bougies parfumées, parce que leur combustion entraînerait le rejet de substances toxiques en quantités élevées, essentiellement du benzène et du formaldéhyde. Problème : le Circ et l’UE ne s’entendent pas sur le réel impact cancérogène de ce dernier composant.


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/b/bdcd3d2e0c100a572680d693af5935e0-align-second-bottom-right.pngLes bâtons d'encens ainsi que les bougies parfumées dégageraient, dans certains cas au moins, des composés toxiques pour la santé humaine, à tel point que le ministère de l'Écologie songe à les retirer du marché... © Le Piment, Flickr, cc by nc nd 2.0
La toxicité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-toxicite-6517/) des fumées dégagées par certains bâtons d’encens et bougies parfumées figure au cœur des débats des Assises nationales de la qualité de l’air (http://www.developpement-durable.gouv.fr/-Assises-nationales-de-la-qualite-.html), qui se sont déroulées les 23 et 24 octobre à Paris. D’après le ministère de l’Écologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-ecologie-133/), l’utilisation des bâtons d’encens (http://www.futura-sciences.com/photos/d/voyage-chine-606/encens-2837/) et des bougies odorantes « présenterait des risques même dans le cas d’un usage mensuel ». Et pour cause : « lesémissions (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-emission-389/) de composés organiques volatils (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dossiers/d/developpement-durable-pollution-atmospherique-40/page/9/) sont très importantes, avec notamment des émissions très fortes de benzène (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-benzene-5891/)et de formaldéhyde (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-formaldehyde-5892/) ». Jusqu’à six fois plus que le seuil recommandé par les autorités sanitaires.Le benzène, substance classée comme cancérogène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancerogene-2635/) par l’Union européenne (http://europa.eu/index_fr.htm), « pose problème sur les encens, car même s’il n’est pas incorporé dans le produit, il est émis lors de la combustion (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/matiere-combustion-3790/) ». En revanche, pour l’UE, « le formaldéhyde est un cancérogène possible ». Ce détail fait toute la différence, car pour être retiré du marché, un produit doit être considéré comme toxique par l’UE. Alors même que cette substance est déjà reconnue comme cancérogène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-pollution-air-consideree-comme-cancerogene-49689/) pour l’Homme par le Centre international de recherche contre le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancer-108/) (Circ (http://www.iarc.fr/indexfr.php)). Et ce, depuis 2004 !Si l’UE s’aligne un jour sur la position adoptée par le Circ, la vente des produits contenant ou dégageant du formaldéhyde (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-air-pollue-logements-favorise-asthme-674/page/7/) sera interdite. Une démarche qui « pourrait prendre [encore] plusieurs années », précise le ministère. En attendant, les autorités sanitaires préconisent la mise en place d’un étiquetage plus strict pour informer les consommateurs.

rachidbeo55
03/11/2013, 18h05
Constipation : diète spéciale
5628
1.Augmentation des fibres alimentaires

Pour connaître votre consommation actuelle de fibres alimentaires, faites notre test "Avez-vous une alimentation riche en fibres ? (http://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/Tests/Fiche.aspx?doc=fibres_qzz)"
La gestion de la constipation chronique (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=constipation_pm) avec transit normal ou lent comprend l'éducation du patient, le changement d’habitudes de vie, des changements alimentaires, et dans certains cas, un traitement médicamenteux. Cette fiche sera spécifiquement dédiée aux changements alimentaires ainsi qu’à certaines habitudes de vie à modifier lors de constipation.
La plupart des fibres alimentaires ne sont pas digérées ou absorbées, de sorte qu'elles restent dans l'intestin où elles modulent la digestion des autres aliments et affectent la consistance des selles. La quantité recommandée de fibres alimentaires est de 20 à 35 g/jour. La moyenne de consommation de fibres chez les canadiens est de 15 g/jour et chez les français de 19g/jour.
Dans l’ensemble, les aliments qui contiennent une bonne teneur en fibres sont les fruits, les légumes, les produits céréaliers et les légumineuses. Le pruneau et son jus contiennent une substance nommée la dihydroxyphénylisatine. Celle-ci serait en mesure de stimuler le péristaltisme (contractions musculaires du système digestif) naturellement1.
Il existe deux types de fibres, possédant chacune ses avantages. En général, les fibres solubles sont rapidement fermentées par les bactéries du côlon et ne favorisent pas l'élimination. Par contre, les fibres insolubles sont très peu ou pas fermentescibles mais favorisent l'élimination. Il y aurait tout de même quelques exceptions comme les fibres d'avoine et de psyllium, qui sont surtout solubles, mais qui favorisent l'élimination2.
La plupart des aliments d'origine végétale contiennent les deux types de fibres. Toutefois, la quantité de chaque type de fibre varie selon les aliments.
Aliments riches en fibres solubles/insolubles


Aliments à prédominance de fibres insolubles
Aliments à prédominance de fibres solubles


Son de blé et céréales de blé
Psyllium et céréales enrichies


Grains entiers et dérivés
Son d’avoine et céréales à l’avoine (gruau)


Légumes : chou-fleur, pois verts, épinards, navet, haricots verts
Fruits: orange, pamplemousse, mangue, pruneaux séchés


Noix et graines : amandes, arachides
Légumes (asperges, choux de Bruxelles, carottes, oignon)


Légumineuses
Orge


Source: Harvard University Health Services: Fiber content of foods in common portions

Contenu en fibres de différents aliments


Aliment
Portion
Fibres (g)


Fruits


Pomme (avec peau)
Banane
Orange
Pruneaux
1 gros fruit (210 g)
1 gros fruit (150 g)
1 fruit (160 g)
1 tasse dénoyautés (260 g)
4
2.6
7.2
14.9


Jus de fruits


Pomme, pamplemousse, raisin
Orange
1 tasse (250 ml)
1 tasse (250 ml)
0,3
0,8


Légumes cuits


Haricots verts
Carottes
Pois
Pomme de terre (cuite avec la peau)
½ tasse (71 g)
½ tasse en rondelles (82 g)
½ tasse (85 g)
1 moyenne (200 g)
2.1
2.2
5.6
5


Légumes crus


Concombre (avec peau)
Laitue
Tomate
Épinards
1 moyen (300 g)
1 tasse déchiquetée (60 g)
1 moyenne (125 g)
1 tasse (32 g)
2.2
0.8
1.5
0.7


Légumineuses


Fèves au lard (conserve)
Haricots rouges (conserve)
Haricots de Lima (conserve)
Lentilles, bouillies
1 tasse (267 g)
1 tasse (187 g)
1 tasse (180 g)
1 tasse (210 g)
14.7
12
9.5
8.9


Pain, pâtes, farines


Muffin au son
Gruau, cuit
Pain blanc
Pain à grains entiers
1 moyen (113 g)
1 tasse (247 g)
1 tranche (35 g)
1 tranche (35 g)
5.2
4.9
0.9
2.6


Pâtes et riz, cuits


Macaroni, blanc
Riz, brun
Riz, blanc
Spaghetti, blanc
1 tasse (148 g)
1 tasse (206 g)
1 tasse (167 g)
1 tasse (148 g)
1.8
3.9
0.7
2.7


Noix et graines


Amandes
Arachides
Graines de chia
1/2 tasse (70 g)
1/2 tasse (74 g)
1c. à table (11 g)
8.2
6
4.1


Suppléments de fibres


Psyllium ou Métamucil
Son de blé
1c. à table (5 g)
1c. à table (4 g)
3.5
1.6


Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2010.
A suivre ……….

sindbad001
04/11/2013, 18h54
Les voyages spatiaux accélèrent le vieillissement cellulaire

Des cellules humaines placées en situation de microgravité dans la Station spatiale internationale ont vieilli plus vite qu'elles l'auraient fait sur Terre. De quoi laisser planer un doute sur l’innocuité de longs voyages interplanétaires.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/b/b1362a04dc527734d64fed99c8b2509a-align-second-bottom-right.pngLe corps humain pourrait ne pas apprécier d'être plongé dans la microgravité, caractéristique des voyages dans l'espace. En effet, les cellules endothéliales vieillissent plus vite. En est-il de même pour d'autres tissus ? © Nasa
Quand la science veut rattraper la fiction, elle risque de se heurter à une dure réalité… À l’heure où certains envisagent, dans un avenir pas si lointain, d’envoyer des Hommes dans des voyages spatiaux (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dossiers/d/aeronautique-voyage-espace-tourisme-suborbital-1345/) au long cours (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-long-cours-2322/), se pose en effet la question de l’impact de la microgravité (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-microgravite-847/) sur la santé humaine (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-sante-astronaute-chris-hadfield-passee-peigne-fin-46620/), c’est-à-dire une situation où les corps sont si éloignés des planètes qu’ils ne subissent presque plus les effets de l’attraction universelle. Attention, cette notion ne doit pas être confondue avec l’impesanteur (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-bref-analyser-adn-impesanteur-futures-missions-martiennes-33294/), qui apparaît au voisinage d’un corps céleste, lorsque l’accélération subie par un objet compense la force de pesanteur.Si de simples vols touristiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/astronautique-tourisme-spatial-virgin-galactic-pourrait-changer-strategie-47050/) à la limite de la stratosphère (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/climatologie-stratosphere-2502/) ou de la mésosphère (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/climatologie-mesosphere-4642/) ne permettent pas d’atteindre l’état de microgravité, la Station spatiale internationale (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/astronautique-station-spatiale-internationale-2571/) (ISS), située à plus de 330 km de la surface de la Terre (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-terre-4725/), y est plongée en permanence. Les chercheurs, comme Silvia Bradamante (Institut des sciences et technologies moléculaires de Milan (http://www.istm.cnr.it/)), en profitent pour mener des études sur la survie des cellules.Le travail rédigé avec ses collègues dans le Faseb Journal (http://www.fasebj.org/content/27/11/4466.abstract) devrait inciter à la prudence. Car il semble que l’absence d’attraction terrestre dérègle l’horloge biologique cellulaire et accélère les processus de vieillissement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-vieillissement-il-irreversible-529/).

Les cellules endothéliales, ici représentées, tapissent l'intérieur de la paroi des vaisseaux sanguins et sont sensibles à la microgravité, qui les fait vieillir plus vite. © NIH, Wikipédia, DP


Le voyage dans l’espace fait vieillir, n’en déplaise à Langevin

Cette étude a été menée sur des cellules endothéliales, celles tapissant la face interne des vaisseaux sanguins, cultivées sur Terre ou dans l’ISS (http://www.futura-sciences.com/photos/diaporama/iss-station-spatiale-internationale-632/). Après 10 jours dans ces conditions, les scientifiques ont examiné les différences dans la modulation (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-modulation-1254/) des gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) et leur expression à travers les profils protéiques constatés.En tout, ils ont dénombré des divergences dans l’activité de 1.023 gènes, dont la majorité est impliquée dans des événements tels que l’adhésion entre cellules, la réponse au stress, le cycle cellulaire ou l’apoptose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-apoptose-96/) (suicide cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-nos-cellules-suicident-6680/)). Mais les auteurs ont également noté dans l’espace une hausse de la production de deux cytokines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cytokine-838/) pro-inflammatoires : l’interleukine-1α et l’interleukine-1β. Celles-ci provoquent un stress oxydatif important aboutissant à l’inflammation des cellules endothéliales, qui se rencontre normalement en cas de lésion ou de pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/). Cette situation accélère la sénescence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-senescence-6791/) cellulaire et augmente le risque de troubles du système circulatoire, comme l’athérosclérose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-atherosclerose-maladie-arteres-997/).Ainsi, le fameux paradoxe des jumeaux, énoncé par Paul Langevin (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/personnalites/d/physique-paul-langevin-389/) il y a un siècle maintenant, et qui consiste à dire qu’un jumeau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-jumeau-180/) envoyé dans l’espace à une vitesse proche de celle de la lumière (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-lumiere-326/)vieillirait moins vite que son frère resté sur Terre selon les règles de la relativité restreinte (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-relativite-restreinte-3571/), pourrait finalement trouver ses limites dans la biologie.





VIP, la molécule qui limite l’effet du décalage horaireUne petite protéine, appelée VIP, participe à la coordination de l’horloge biologique du corps. En l’utilisant à bon escient, les chercheurs pourraient mettre au point un traitement contre le décalage horaire.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/3/375b0d078fcaca363676b455d70e2729-align-second-bottom-right.pngLe décalage horaire se produit lorsque l'on voyage rapidement à travers plusieurs fuseaux horaires. L'organisme n'a pas le temps d'adapter son horloge biologique, et il faut en moyenne une journée pour se remettre d'une heure de décalage. © Mike Miley, Flickr, cc by sa 2.0

Notre organisme est réglé comme une horloge en fonction de la luminosité (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-luminosite-1976/). La majorité du temps, nous sommes actifs la journée et nous dormons la nuit. Cette horloge biologique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-regime-trop-gras-perturberait-horloge-biologique-17871/) est essentielle et contrôle de nombreuses fonctions physiologiques. Son dysfonctionnement augmente le risque de développer certaines pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/), telles que le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-sein-femmes-travaillant-nuit-sont-plus-exposees-39028/) et le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-gardienne-horloge-biologique-pointee-doigt-36410/). Des études ont même pointé un lien entre le cycle biologique, ou circadien (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-circadien-2148/), et le développement de maladies mentales comme la bipolarité et la schizophrénie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-schizophrenie-12989/).Chez les mammifères (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-mammifere-2142/), le cycle circadien (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cycle-circadien-celui-femmes-plus-court-30189/) est contrôlé par le noyau suprachiasmatique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-decalages-horaires-sont-mauvais-memoire-26325/) (NSC), une minuscule région du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/) qui synchronise toutes les cellules du corps au même rythme. « Le NSC est en quelque sorte une société de neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/) qui ont chacun leur propre opinion de l’heure, explique Erik Herzog, le directeur de l’équipe. Ils se mettent donc d’accord et coordonnent ensuite le métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) de l’ensemble des cellules du corps. »
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_jetlag.jpg
Lorsque l’on voyage à travers plusieurs fuseaux horaires, il est souvent assez difficile de remettre ses pendules à l’heure. Insomnies, réveils difficiles, fringales nocturnes, etc. : les premiers jours loin de sa routine peuvent relever du cauchemar. © Heart Industry, Flickr, cc by nc 2.0Les cellules nerveuses du NSC communiquent par l’intermédiaire d’une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) appelée VIP (vasoactive intestinal polypeptide (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-polypeptide-232/)). « C’est grâce au VIP que les cellules s’accordent sur le moment de la journée. Si on l’élimine, elles ne peuvent plus se synchroniser », précise Erik Herzog. En étudiant le mécanisme d’action du VIP, des chercheurs de l’université Washington de Saint Louis (Missouri, États-Unis) ont obtenu des résultats inattendus qui pourraient conduire à la mise en place d’un traitement contre le décalage horaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-mystere-decalage-horaire-peu-elucide-48675/). Leur étude est publiée dans la revue Pnas (http://www.pnas.org/content/early/2013/10/23/1307088110).L’horloge biologique à zéro par la protéine VIPTout a commencé quand les chercheurs ont voulu tester l’effet d’une quantité excessive de VIP dans le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) de souris. Au lieu de synchroniser les neurones (http://www.futura-sciences.com/photos/d/etranges-cellules-humaines-713/neurones-leurs-arborescences-5270/) de manière excessive, cette expérience a eu l’effet inverse : les cellules nerveuses n’ont pas réussi à s’accorder sur l’heure de la journée. En d’autres termes, trop de VIP conduit à un dysfonctionnement de l’horloge biologique. « Nous étions étonnés d’observer qu’à partir de certaines doses de VIP, les neurones se désynchronisaient. Comme s’ils devenaient muets les uns envers les autres », poursuit Erik Herzog.Les chercheurs n’étaient pas au bout de leurs surprises. Ils ont également montré que la présence d’une grande quantité de VIP dans le cerveau de souris leur permettait de s’adapter beaucoup plus rapidement à un nouveau rythme biologique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-regulation-rythme-biologique-interne-remise-cause-modele-etabli-3419/). Selon les auteurs, augmenter la quantité de VIP permettrait de remettre les compteurs à zéro et de se régler de manière plus efficace sur un nouveau fuseau horaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/divers-voyage-decalage-horaire-adapter-prise-medicaments-1684/).La VIP, molécule miracle pour aider les voyageurs réguliers à remettre leur pendule à l’heure ? Les chercheurs sont enthousiastes, mais de nombreux obstacles doivent encore être franchis avant de parvenir à ce résultat. À l’avenir, ils souhaiteraient développer des médicaments pour augmenter lasécrétion (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-secretion-2842/) de VIP dans le cerveau et réduire l’effet du décalage horaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sommeil-decalage-horaire-recuperer-1664/).

rachidbeo55
05/11/2013, 17h42
La constipation suite
2.Trucs pour augmenter son apport en fibres
haut
§ Remplacer les produits céréaliers raffinés par du riz brun, des pâtes ou du pain faits de grains entiers.
§ Consommer plus de fruits contenant des fibres : pommes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pomme_nu) et poires (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=poire_nu) avec leur pelure, framboises (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=framboise_mure_nu) et mûres, fruits séchés (pruneaux, abricots (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=abricot_nu) et dattes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=datte_nu)).
§ Choisir plus souvent des légumes riches en fibres : artichauts (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=artichaut_nu), petits pois (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pois_frais_nu), betteraves (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=betterave_nu),carottes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=carotte_nu), brocoli (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=brocoli_nu), chou (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=chou_nu), choux de Bruxelles, maïs (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=mais_nu), navet (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=navet_nu), pommes de terre (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pomme_de_terre_nu) avec la pelure.
§ Manger plus souvent des légumineuses, excellentes sources de fibres alimentaires : haricots blancs (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=haricot_commun_sec_nu) ou rouges, lentilles (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=lentille_nu), haricots de Lima (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=haricot_commun_sec_nu), pois chiches (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pois_chiche_nu).
§ Ajoutez des lentilles ou des haricots secs dans les soupes, les plats en casserole et les salades. Cuisiner un chili végétarien.
§ Étalez de l’hummus sur une tranche de pain à grains entiers ou des craquelins riches en fibres en collation.
§ En collation, choisir des céréales riches en fibres (4 g de fibres par portion et lus) ou un muffin riche en fibres fait maison.
§ Lorsque vous faites des recettes de muffins, remplacez la farine blanche par de la farine de blé entier. Ajouter des graines de lin moulues ou du son de blé ou d’avoine.
§ Ajouter du son de blé ou d’avoine, des graines de lin ou de chia à vos yaourts et compotes.
§ Ajoutez des fèves de soja (soya) dans les soupes, les sautés ou les salades
§ En collation, mangez une petite poignée de fruits séchés et de noix.
§ Lisez les étiquettes des aliments et choisissez des pains, des bagels, des pitas, des tortillas et des craquelins qui contiennent de 2 à 4 g de fibres par portion.
L'utilisation de suppléments de fibres peut aussi être envisagée lorsque la consommation de fibres est limitée par une alimentation peu variée ou insuffisante.
Les fibres alimentaires ainsi que les laxatifs mucilagineux comme le psyllium sont l'approche la plus efficace pour traiter la constipation chronique3. Les pruneaux se sont également révélés être efficace dans une étude clinique4.
Les fibres provenant des produits céréaliers possèdent généralement des parois cellulaires qui résistent à la digestion et retiennent l'eau dans leurs structures cellulaires. Les fibres trouvées dans les agrumes et les légumes stimulent la croissance de la flore bactérienne du côlon, ce qui augmente la masse fécale et peut donc aider à diminuer l’incapacité d’aller à la selle5. Le son de blé est l'un des laxatifs naturels le plus efficace, mais il peut aggraver les ballonnements et les douleurs abdominales lorsque la personne est atteinte du syndrome de l’intestin irritable ou de diverticulite.
Plus les particules fibreuses sont grosses, comme dans le cas des fibres de produits céréaliers, plus l’effet laxatif est grand. En plus des fibres, certaines composantes du sucre (sorbitol, fructose) dans certains aliments tels que les pommes, les pêches, les poires, les cerises, les raisins secs, les raisins et les noix sont également bénéfiques5.
Pour certains patients (et surtout presque tous ceux avec un transit lent), l’augmentation de la consommation de fibres peut causer des ballonnements et de la distension abdominale, ainsi que des gaz. C’est pour cette raison que près de 50% des gens cessent de consommer l’apport recommandé en fibres. Il est donc très important de commencer par de petites quantités et augmenter progressivement la consommation de fibres en fonction de la tolérance et de l'efficacité (5 g par semaine : voir la fiche diverticulose-diverticulite (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=diverticulose_diverticulite_diete)) . Il ne faut pas abandonner trop rapidement parce que l'effet recherché peut se faire sentir que deux ou trois mois après le changement des habitudes.
Les laxatifs mucilagineux comprennent les graines de psyllium, la méthylcellulose, le polycarbophile de calcium et l’inuline. Ce sont des polysaccharides naturels ou synthétiques ou des dérivés de cellulose qui exercent essentiellement leur effet laxatif par l’absorption d'eau et l'augmentation de la masse fécale. Ces laxatifs sont efficaces pour augmenter la fréquence et le ramollissement des selles avec un minimum d'effets indésirables. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association avec une augmentation de fibres alimentaires.
Psyllium : Metamucil ® ;
Méthylcellulose : Citrucel ® ;
Polycarbophile de calcium : FiberCon ®, Prodiem ® ;
Dextrine de blé : Benefibre ®.


Laxatifs mucilagineux*



Psyllium

Jusqu’à 1 c. à table 3 fois/jour

12 à 72 h



Méthylcellulose

Jusqu’à 1 c. à table ou 4 capsules 3 fois/jour

12 à 72 h



Polycarbophile de calcium

2 à 4 capsules par jour

24 à 48 h



Dextrine de blé

1 à 3 capsules ou 2 c. à thé jusqu’à 3 fois/jour

24 à 48 h



Tel que mentionné plus haut, il est essentiel de débuter avec la demi dose ou moins et d’augmenter progressivement en fonction des besoins afin de minimiser les ballonnements. Prendre avec 180 à 360 ml (6 à 12 onces) d’eau. Ne pas prendre de médicaments dans l’heure qui suit la prise de ces suppléments. La teneur en fibres par dose peut varier. Consulter l'étiquette de chaque produit.
Pour les patients qui ne tolèrent pas les laxatifs mucilagineux ou répondent mal à l’augmentation des fibres alimentaires, des options médicamenteuses peuvent être envisagées incluent des émollients fécaux, des laxatifs stimulants (bisacodyl, séné, picosulfate de sodium), et des agents sécrétoires (lubiprostone, linaclotide). Consulter votre médecin pour de plus amples informations.
A suivre




La constipation suite
2.Trucs pour augmenter son apport en fibres
haut
§ Remplacer les produits céréaliers raffinés par du riz brun, des pâtes ou du pain faits de grains entiers.
§ Consommer plus de fruits contenant des fibres : pommes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pomme_nu) et poires (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=poire_nu) avec leur pelure, framboises (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=framboise_mure_nu) et mûres, fruits séchés (pruneaux, abricots (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=abricot_nu) et dattes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=datte_nu)).
§ Choisir plus souvent des légumes riches en fibres : artichauts (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=artichaut_nu), petits pois (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pois_frais_nu), betteraves (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=betterave_nu),carottes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=carotte_nu), brocoli (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=brocoli_nu), chou (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=chou_nu), choux de Bruxelles, maïs (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=mais_nu), navet (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=navet_nu), pommes de terre (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pomme_de_terre_nu) avec la pelure.
§ Manger plus souvent des légumineuses, excellentes sources de fibres alimentaires : haricots blancs (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=haricot_commun_sec_nu) ou rouges, lentilles (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=lentille_nu), haricots de Lima (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=haricot_commun_sec_nu), pois chiches (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pois_chiche_nu).
§ Ajoutez des lentilles ou des haricots secs dans les soupes, les plats en casserole et les salades. Cuisiner un chili végétarien.
§ Étalez de l’hummus sur une tranche de pain à grains entiers ou des craquelins riches en fibres en collation.
§ En collation, choisir des céréales riches en fibres (4 g de fibres par portion et lus) ou un muffin riche en fibres fait maison.
§ Lorsque vous faites des recettes de muffins, remplacez la farine blanche par de la farine de blé entier. Ajouter des graines de lin moulues ou du son de blé ou d’avoine.
§ Ajouter du son de blé ou d’avoine, des graines de lin ou de chia à vos yaourts et compotes.
§ Ajoutez des fèves de soja (soya) dans les soupes, les sautés ou les salades
§ En collation, mangez une petite poignée de fruits séchés et de noix.
§ Lisez les étiquettes des aliments et choisissez des pains, des bagels, des pitas, des tortillas et des craquelins qui contiennent de 2 à 4 g de fibres par portion.
L'utilisation de suppléments de fibres peut aussi être envisagée lorsque la consommation de fibres est limitée par une alimentation peu variée ou insuffisante.
Les fibres alimentaires ainsi que les laxatifs mucilagineux comme le psyllium sont l'approche la plus efficace pour traiter la constipation chronique3. Les pruneaux se sont également révélés être efficace dans une étude clinique4.
Les fibres provenant des produits céréaliers possèdent généralement des parois cellulaires qui résistent à la digestion et retiennent l'eau dans leurs structures cellulaires. Les fibres trouvées dans les agrumes et les légumes stimulent la croissance de la flore bactérienne du côlon, ce qui augmente la masse fécale et peut donc aider à diminuer l’incapacité d’aller à la selle5. Le son de blé est l'un des laxatifs naturels le plus efficace, mais il peut aggraver les ballonnements et les douleurs abdominales lorsque la personne est atteinte du syndrome de l’intestin irritable ou de diverticulite.
Plus les particules fibreuses sont grosses, comme dans le cas des fibres de produits céréaliers, plus l’effet laxatif est grand. En plus des fibres, certaines composantes du sucre (sorbitol, fructose) dans certains aliments tels que les pommes, les pêches, les poires, les cerises, les raisins secs, les raisins et les noix sont également bénéfiques5.
Pour certains patients (et surtout presque tous ceux avec un transit lent), l’augmentation de la consommation de fibres peut causer des ballonnements et de la distension abdominale, ainsi que des gaz. C’est pour cette raison que près de 50% des gens cessent de consommer l’apport recommandé en fibres. Il est donc très important de commencer par de petites quantités et augmenter progressivement la consommation de fibres en fonction de la tolérance et de l'efficacité (5 g par semaine : voir la fiche diverticulose-diverticulite (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=diverticulose_diverticulite_diete)) . Il ne faut pas abandonner trop rapidement parce que l'effet recherché peut se faire sentir que deux ou trois mois après le changement des habitudes.
Les laxatifs mucilagineux comprennent les graines de psyllium, la méthylcellulose, le polycarbophile de calcium et l’inuline. Ce sont des polysaccharides naturels ou synthétiques ou des dérivés de cellulose qui exercent essentiellement leur effet laxatif par l’absorption d'eau et l'augmentation de la masse fécale. Ces laxatifs sont efficaces pour augmenter la fréquence et le ramollissement des selles avec un minimum d'effets indésirables. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association avec une augmentation de fibres alimentaires.
Psyllium : Metamucil ® ;
Méthylcellulose : Citrucel ® ;
Polycarbophile de calcium : FiberCon ®, Prodiem ® ;
Dextrine de blé : Benefibre ®.


Laxatifs mucilagineux*



Psyllium

Jusqu’à 1 c. à table 3 fois/jour

12 à 72 h



Méthylcellulose

Jusqu’à 1 c. à table ou 4 capsules 3 fois/jour

12 à 72 h



Polycarbophile de calcium

2 à 4 capsules par jour

24 à 48 h



Dextrine de blé

1 à 3 capsules ou 2 c. à thé jusqu’à 3 fois/jour

24 à 48 h



Tel que mentionné plus haut, il est essentiel de débuter avec la demi dose ou moins et d’augmenter progressivement en fonction des besoins afin de minimiser les ballonnements. Prendre avec 180 à 360 ml (6 à 12 onces) d’eau. Ne pas prendre de médicaments dans l’heure qui suit la prise de ces suppléments. La teneur en fibres par dose peut varier. Consulter l'étiquette de chaque produit.
Pour les patients qui ne tolèrent pas les laxatifs mucilagineux ou répondent mal à l’augmentation des fibres alimentaires, des options médicamenteuses peuvent être envisagées incluent des émollients fécaux, des laxatifs stimulants (bisacodyl, séné, picosulfate de sodium), et des agents sécrétoires (lubiprostone, linaclotide). Consulter votre médecin pour de plus amples informations.
A suivre

sindbad001
07/11/2013, 15h13
Des moustiques bloqueurs de dengue libérés au Vietnam


Pour lutter contre la dengue, les chercheurs ne manquent pas d’imagination. En implantant une bactérie pathogène dans les moustiques, ils ont pu bloquer le développement du virus. Reste à savoir si ces insectes modifiés pourront s’installer durablement dans l’environnement et limiter la progression de la maladie.


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/2/2cf0cfe6e6f594cbedc2cd3851cfb461-align-second-bottom-right.pngLe moustique-tigre, originaire d'Asie, prend progressivement la place de ses congénères européens. Ce moustique est responsable de la transmission de nombreux virus, dont celui de la dengue. © James Gathany, Centers for Disease Control and Prevention, DP

La dengue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bref-dengue-chikungunya-sous-surveillance-renforcee-49316/) est une infection virale transmise par les moustiques de type Aedes. Elle menace trois milliards de personnes, soit près de la moitié de la population mondiale, en particulier celles habitant dans les régions tropicales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-epidemie-dengue-pakistan-deja-fait-126-morts-33780/) et subtropicales. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/)), 390 millions d’individus seraient touchés par ladengue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-dengue-8078/) chaque année dans le monde. Récemment, la maladie s’est étendue à de nombreux pays et a même atteint l’Europe.Les symptômes de la dengue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-dengue-affecterait-presque-quatre-fois-plus-personnes-prevu-45728/) sont de type grippal et incluent de la fièvre (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-fievre-3372/), des douleurs musculaires, de la fatigue et des nausées. La guérison (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-guerison-2707/) survient en général en une semaine, mais certaines formes peuvent évoluer vers des complications plus sérieuses, parfois mortelles. Malheureusement, il n’existe pas encore de traitement spécifique. Un vaccin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vaccin-dengue-30-efficacite-cest-mieux-rien-41138/) est en cours de développement, mais ses performances sont limitées.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_dengue-2.jpg
Répartition mondiale des zones infestées par le moustique-tigre Aedes aegypti (jaune) et des épidémies de dengue (rouge) en 2000. © Wikimedia Commons, Sanao, DP
Afin de combattre cette maladie infectieuse et freiner sa propagation, les scientifiques sont à la recherche de solutions alternatives. Une équipe internationale de chercheurs appartenant au programme Eliminate Dengue (http://www.eliminatedengue.com/) est sur une piste intéressante. En modifiant la flore bactérienne (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-comportement-animal-bacteries-symbiotiques-jouent-role-41860/) du moustique, ils ont réussi à empêcher la multiplication du virus de la dengue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-dengue-virus-change-forme-moustique-homme-45937/). Les scientifiques ont relâché ces moustiques dans plusieurs régions du monde, notamment au Vietnam, un pays particulièrement touché. Reste à voir si cette stratégie permet de limiter la propagation de la maladie.Wolbachia, une bactérie qui empêche la dengue de s’implanter

La solution pour bloquer la multiplication du virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) de la dengue chez les moustiques est arrivée par hasard. Des chercheurs de l’université Monash en Australie s’intéressaient à une bactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/)pathogène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/) d’insecte (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-insecte-2305/) appelée Wolbachia (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacteries-contrer-paludisme-46383/). Ils voulaient implanter (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/informatique-implanter-548/) ce germe (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-germe-3418/) dans les moustiques afin de diminuer leur durée de vie. En 2008, après de multiples tentatives, leurs efforts ont enfin porté leurs fruits et ils ont réussi à introduire la bactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bacteries-microbes-tout-genre-704/) de façon stable dans la flore bactérienne du moustique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-video-piqure-moustique-vue-interieur-48297/), de sorte qu’elle soit transmise aux générations futures de l’insecte. Comme ils s’y attendaient, le moustique modifié avait une durée de vie plus courte que ses congénères.Mais les chercheurs n’étaient pas au bout de leurs surprises. En plus de vivre moins longtemps, le moustique était devenu résistant au virus de la dengue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-dengue-8080/). En d’autres termes, il n’était plus capable d’accueillir et de permettre à l’agent infectieux de se développer. « Le virus de la dengue ne peut pas se multiplier dans le moustique si Wolbachia est déjà présente, la maladie ne peut donc plus être transmise à l’Homme à partir de ces insectes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-abstinence-sexuelle-certains-insectes-presage-pluie-49383/) », s’enthousiasme Scott O'Neill, le directeur de l’équipe.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_wolbechia_01.jpg
Les Wolbachia constituent un genre bactérien qui infecte essentiellement des arthropodes, ainsi que certaines espèces de nématodes. Une fois dans le moustique, elles empêchent le développement du virus de la dengue. © AJ Cann, Flickr, cc by nc sa 2.0
Des essais en pleine nature plutôt prometteurs

Or, prouver une chose en laboratoire n’est qu’une première étape. Les chercheurs veulent introduire ces moustiques dans la nature pour que les Wolbachia se développent et qu’elles empêchent latransmission de la dengue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-dengue-reperee-plusieurs-pays-europeens-42898/). Dans un premier temps, ils ont libéré les moustiques modifiés dans plusieurs régions d’Australie. Les résultats sont très prometteurs, car après deux ans et demi, 95 % des moustiques de ces zones contenaient la bactérie bienfaitrice.Cette stratégie fonctionnera-t-elle dans une région infestée par le virus de la dengue ? Pour le savoir, les scientifiques australiens ont collaboré avec l’équipe de Nguyen Thi Yen, une entomologiste au Vietnam’s National Institute of Hygiene and Epidemiology. Les moustiques infectés par Wolbachia ont été libérés dans l’île de Tri Nguyen au Vietnam, qui abrite 3.500 personnes. Les scientifiques n’ont maintenant plus qu’à croiser les doigts et à espérer que les moustiques modifiés prennent le dessus et limitent les épidémies de dengue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bref-renfort-epidemie-dengue-guyane-46424/). Pour le moment, les résultats sont assez bons, même si le taux de ces moustiques tend à diminuer. Les chercheurs testent différentesespèces (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) de Wolbachia afin de trouver la plus adaptée.« Wolbachia bloque également d’autres maladies transmises par les moustiques, comme la fièvre jaune (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-fievre-jaune-3375/), le paludisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-paludisme-vaccin-prometteur-mais-difficile-mettre-place-48295/) ou le chikungunya (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sante-transmission-chikungunya-transmet-chikungunya-28/) », explique Nguyen Thi Yen. Si la méthode fonctionne, elle pourrait donc être utilisée pour lutter contre d’autres pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) portées par ces insectes. Cependant, de nombreuses recherches sont encore nécessaires pour évaluer l’efficacité de cette stratégie et pour estimer l’impact de l’introduction des moustiques infectés sur l’écosystème (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-ecosysteme-135/)


Ronfler durant sa grossesse serait associé à des risques pour le bébé


Une femme enceinte qui ronfle régulièrement durant sa grossesse a davantage de risques d’accoucher par césarienne et de donner naissance à un petit bébé. C’est d’autant plus vrai si les ronflements étaient déjà habituels avant qu’elle ne porte un enfant.


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Si l’on accuse souvent les ronfleurs d’empêcher leur compagnon de nuit de dormir, on oublie parfois que ces bruits gênants peuvent être la manifestation d’un mal plus profond : les apnées du sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-apnees-sommeil-pacemaker-comme-solution-35406/). Ce trouble se caractérise par des épisodes d’arrêt respiratoire une fois la personne endormie, conduisant notamment à une baisse du niveau d’oxygène sanguin. Rarement graves, elles ont tout de même des répercussions sur la qualité de vie de la personne concernée, mais également sur celle des membres son entourage. Et éventuellement sur le bébé (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bebes-idees-recues-verites-1098/) à naître.C’est du moins ce qu’ont voulu savoir des chercheurs de l’université du Michigan (http://www.umich.edu/) (États-Unis), en interrogeant 1.673 femmes au cours de leur troisième trimestre de grossesse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grossesse-3443/) (à partir de la 29e semaine) sur leurs éventuels ronflements (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-ronflement-7946/) ainsi que, le cas échéant, leur fréquence (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-frequence-3940/). Il s’avère que 35 % des participantes ont reconnu ronfler au moins 3 nuits par semaine, mais ce symptôme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/)est apparu durant la grossesse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-grossesse-1044/) pour 26 % d’entre elles, ce qui signifie qu’elles n’étaient que 9 % à dormir bruyamment et de manière chronique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-chronique-2642/) avant de tomber enceinte.Après l’accouchement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-accouchement-13106/), les scientifiques, dirigés par Louise O’Brien, se sont renseignés sur la façon dont il s’est déroulé (le mode, le gaz du sang au cordon, un éventuel transfert en unité de soin intensif, etc.), ainsi que sur le poids du bébé. Pour limiter le biais expérimental, les facteurs pouvant interférer avec le bon déroulement du processus (âge de la mère,tabagisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/grossesse-grossesse-dangers-alcool-tabac-1918/), etc.) ont également été enregistrés.
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Les habitudes de vie et les troubles rencontrés par la femme durant la grossesse peuvent influer sur la santé du futur bébé, car il peut être directement affecté par les modifications physiologiques de la mère. © Teza, Flickr, cc by sa 2.0
Les ronflements font de petits bébés

Les résultats relayés par la revue Sleep (http://www.journalsleep.org/ViewAbstract.aspx?pid=29169) montrent que le ronflement chronique est associé à des risques de complications. En effet, pour les femmes qui avaient le sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-sommeil-13340/) bruyant avant la grossesse, la probabilité d’avoir un bébé dans le dixième centile (comptant les 10 % des nouveau-nés les plus chétifs) était augmentée de 65 %, tandis qu’elles devaient recourir à lacésarienne (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cesarienne-accouchement-cesarienne-1298/) 2,25 fois plus souvent.Les femmes qui commençaient à ronfler durant la grossesse n’étaient également pas complètement épargnées, même si les risques semblent plus limités. Dans ce cas, le risque d’accoucher parcésarienne (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cesarienne-11948/) était plus élevé de 68 % par rapport aux femmes enceintes qui ne ronflent pas.Quant à la raison, les auteurs n’en sont qu’aux supputations. Si le lien de cause à effet n’est pas avéré, ils pensent malgré tout que les ronflements (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-pratiquer-chant-solution-ronflements-48582/) pourraient favoriser une inflammation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-reaction-inflammatoire-loupe-5119/) au niveau du placenta (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-placenta-5268/), qui se répercuterait sur la santé du bébé. Mais une telle hypothèse demande à être vérifiée par des investigations complémentaires. En attendant, les scientifiques encouragent les spécialistes à montrer davantage de vigilance durant les rendez-vous prénataux avec les femmes enceintes et à interroger leurs patientes sur d’éventuels ronflements, de manière à mieux évaluer les risques en amont.


Non, la peste n’est pas une maladie du passé


Souvent considérée comme une maladie appartenant à l’histoire, la peste fait pourtant fréquemment parler d’elle, notamment dans les pays d’Afrique. Sa résurgence est telle qu’elle est aujourd’hui considérée comme une maladie réémergente dans le monde par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/d/dd32a87dcde1fc3729e6c0af498123b2-align-second-bottom-right.pngLa peste n'est plus aussi meurtrière qu'autrefois mais continue de sévir dans certaines régions pauvres du monde. © Vic De Leon, Flickr, cc by nc nd 2.0

Avec l’amélioration des connaissances et les progrès de la médecine, certaines maladies ont peu à peu disparu de nos vies. La variole (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-variole-reperee-corps-geles-siberie-43086/) par exemple, qui était autrefois un fléau redoutable, est aujourd’hui complètement éradiquée. Cependant, les épidémies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-epidemie-3837/) de choléra (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cholera-bangladesh-genes-font-resistance-47550/) et de polio (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-polio-syrie-touchee-ensuite-europe-49915/) qui frappent régulièrement certains pays nous rappellent que les maladies oubliées dans le monde occidental ne font pas toujours partie du passé.Décrite depuis l’Antiquité et rendue tristement célèbre par ses vagues meurtrières sans pareilles, lapeste (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-si-peste-revenait-frapper-europe-45294/) est la grande maladie des livres d’histoire. Dans l’imaginaire collectif, cette maladie infectieuse est synonyme de fléau. Au Moyen Âge, elle terrifia par sa virulence et sa contagiosité, notamment lors de l’épisode de la peste noire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-peste-noire-serait-ancetre-toutes-pestes-actuelles-34081/) qui extermina entre 30 et 50 % de la population européenne, ce qui correspond à plus de 25 millions d’êtres humains. La dernière pandémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pandemie-3838/), appelée peste de Chine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bacteries-microbes-tout-genre-704/page/6/), a pris naissance à la fin du XIXe siècle en Chine et s’est répandue dans le monde entier tuant plus de 10 millions de personnes.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_peste.jpg
Représentation d'un médecin de peste portant un masque de protection. © Wikimedia Commons, DP
La peste et ses vagues meurtrières

C’est au cours de cet épisode meurtrier qu’Alexandre Yersin, un jeune médecin d'origine suisse, a isolé le bacille (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacille-3049/) de la peste (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-peste-4225/) (appelé ensuite Yersinia pestis (http://www.futura-sciences.com/photos/d/virus-bacteries-plus-mortels-709/peste-epidemies-meurtrieres-5149/)), sur des cadavres d’Hommes et derongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/). Véhiculée par des puces de rats et d’autres rongeurs, la bactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) est transmise à l’Homme par les morsures d’insectes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-insecte-2305/) infectés. La suite n’est pas rassurante : après une semaine d’incubation, de nombreux symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) comme une forte fièvre (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-fievre-3372/), des frissons et des vertiges apparaissent. En l’absence de traitement, la peste bubonique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-peste-bubonique-tue-jeune-kirghize-15-ans-48660/) emporte 60 à 70 % des malades. Les formes les plus graves de la maladie, à savoir la peste pulmonaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-peste-pulmonaire-7877/) et la peste septicémique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-peste-septicemique-7875/), sont quant à elles presque systématiquement fatales.Heureusement, au XXe siècle, la découverte des antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-recherche-nouveaux-antibiotiques-efficaces-49054/) et les mesures de santé publique ont fait énormément reculer les épidémies. En France, les derniers cas de peste remontent à 1945. Or, la maladie sévit encore dans certains pays pauvres d’Afrique, d’Amérique et d’Asie. Selon l’Institut de veille sanitaire (InVS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-invs-4158/)), près de 40.000 cas de peste auraient été recensés dans plus de 25 pays entre 1989 et 2003. La maladie est donc loin d’avoir disparu. À l’heure actuelle, il existe un vaccin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-chassez-naturel-peste-revient-galop-9423/), mais son utilisation est délicate et entraîne de lourds effets secondaires. Pour ces raisons, il n’est pas encore disponible au public.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_yersinia-pestis_02.jpg
L’agent de la peste, Yersinia pestis, observé en microscopie à fluorescence. © hukuzatuna, Flickr, cc by nc nd 2.0
La peste : une maladie loin d’avoir disparu

Dans une étude publiée récemment dans The American Journal of Tropical Medicine and Hygiene (http://www.ajtmh.org/content/early/2013/08/22/ajtmh.13-0191.abstract), Thomas Butler, chercheur de la Ross University School of Medicine située dans les Caraïbes, a rassemblé les données recueillies sur la peste entre 2000 et 2009. Ses résultats démontrent une fois de plus qu’elle est loin d’être une maladie du passé.La République démocratique du Congo figure au triste premier rang des pays les plus touchés avec 10.581 cas recensés. Selon l’auteur, la guerre civile, les déplacements de populations et les conditions de vie difficiles ont probablement favorisé les contacts entre les rongeurs porteurs de la peste et l’Homme. Avec 7.182 cas, l’île de Madagascar (http://www.futura-sciences.com/photos/diaporama/madagascar-antoine-946/) prend la deuxième place de ce classement lugubre, et devance la Zambie qui compte quant à elle 1.309 malades. Au total, 21.725 personnes ont été frappées par la peste et 1.612 en sont mortes au cours des dix années concernées par l’étude. Avec plus de 97 % des cas, l’Afrique est de loin le continent le plus touché par cette maladie infectieuse.Des recherches sont encore nécessaires

Au cours de cette étude, l’auteur montre également que l’agent de la peste (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-peste-prepare-t-elle-resistance-antibiotiques-10570/) a plus d’un tour dans son sac pour infecter l’être humain. La plupart du temps, ce sont les puces qui transmettent legerme (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-germe-3418/) infectieux, mais d’autres stratégies semblent exister. Ainsi, en 2007, en Afghanistan, 66 personnes sont tombées malades et 17 sont mortes suite à l’ingestion (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-ingestion-6793/) d’un chameau contaminé. Plus récemment au Kirghizistan, un jeune homme de 15 ans est mort de la peste après avoir mangé une marmotte malade.Selon l’auteur, l’augmentation des températures, la mondialisation des échanges, l’absence devaccin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vaccin-4060/) et la résistance aux antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-antibiotiques-meme-faible-dose-induit-resistance-bacterienne-45853/) de l’agent de la peste sont autant de facteurs qui contribuent à la diffusion (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-diffusion-1020/) de cette maladie. Il paraît donc indispensable de continuer les recherches sur le sujet afin de mieux guérir les malades et peut être un jour d’éradiquer ce mal pernicieux.


Pour éviter les crises cardiaques, brossez-vous bien les dents !


« N’oublie pas de te laver les dents ». Cette phrase bien connue des enfants prend tout son sens quand on sait que l’hygiène dentaire protège aussi le cœur. Cela serait lié aux bactéries de la bouche et à leur impact sur le fonctionnement global de l’organisme.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/6/63bc1ecf8e275b700f8c9b35c2207b96-align-second-bottom-right.pngLes dentistes recommandent trois brossages de dents par jour. Il est important de respecter ces conseils pour entretenir sa santé dentaire et... cardiaque. © arte_molto_brutta_2, Flickr, cc by nc sa 2.0

Il y a de petits gestes simples et quotidiens qui sont bien plus importants qu’on ne le croit. Se laver les dents (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-brosse-dents-energie-solaire-dentifrice-30115/) par exemple, permet d’éviter le développement de caries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/dents-caries-dent-votre-coeur-894/) et deparodontites (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-parodontite-4083/), mais cela est également primordial pour la santé du cœur. Il y a quelques années, des chercheurs taïwanais avaient d’ailleurs montré qu’un détartrage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-detartrez-vos-dents-cest-bon-coeur-34624/)régulier des dents réduisait les risques d’attaques cardiaque et cérébrale.Des chercheurs de l’université Columbia (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-columbia-4174/) à New York viennent à nouveau insister sur ce sujet. Leur étude, publiée dans le Journal of the American Heart Association (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/24166489), montre que l’hygiène buccodentaire limite le développement de l’athérosclérose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-atherosclerose-maladie-arteres-997/), caractérisée par le dépôt de plaques delipides (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-lipide-184/) sur la paroi des artères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-artere-3017/). Leurs résultats soulignent donc, une fois de plus, que respecter ses dents protège aussi le cœur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-video-joli-comme-coeur-bat-sous-irm-43109/).http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_artherosclerose_02.jpg
L’athérosclérose est à l’origine de nombreux problèmes cardiovasculaires. Selon cette étude, la santé buccodentaire influencerait directement l'athérosclérose. © Adapté de Icewalker cs, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
De mauvaises dents c’est risqué pour le cœur

Pour ces travaux, les chercheurs ont étudié la santé buccodentaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-dents-sante-buccodentaire-1287/) de 420 personnes pendant 3 années. Ils ont réalisé des prélèvements réguliers de plaque dentaire sur plusieurs dents et au niveau de la gencive. Au total, ils ont récupéré plus de 5.000 échantillons qu’ils ont analysés pour détecter la présence de 11 souches bactériennes différentes. Ils ont également collecté de lasalive (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-salive-9162/) au niveau de la gencive et ont mesuré sa concentration en interleukine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-interleukine-2-pourrait-soigner-maladies-auto-immunes-35000/) 1, une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/)impliquée dans le procédé d’inflammation.Grâce à une technique d’échographie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-echographie-8113/) à haute résolution, les auteurs ont estimé l’athérosclérose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-atherosclerose-3036/)en mesurant, sur les artères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-arteres-biosynthetiques-partir-cadavres-27818/) carotides, l’épaisseur du couple intima et média (IMT, pour intima-medial thickness) correspondant respectivement aux tuniques interne et intermédiaire d’un vaisseau artériel. Cette donnée est donc un indicateur du risque cardiovasculaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-neuf-facteurs-risque-cardio-vasculaire-4295/).Les bactéries de la bouche s’attaquent aux artères

Les résultats montrent une association entre la santé buccodentaire et la progression de l’IMT. Au cours des trois années d’étude, les auteurs ont en effet observé une différence de 0,1 mm dans l’IMT des personnes ayant une bonne hygiène dentaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-macaques-enseignent-hygiene-dentaire-leurs-petits-18613/) par rapport à celles ne ménageant pas suffisamment leurs dents. Or, des travaux précédents ont mis en évidence qu’une telle augmentation doublait le risque de problèmes vasculaires.En d’autres termes, plus on soigne ses dents, plus les risques cardiaques sont faibles. « Ces données sont importantes, car elles montrent un lien entre l’athérosclérose, la parodontite (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-infection-bacterienne-gencives-maladies-cardiaques-8010/) et le nombre degermes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-germe-3418/) présents dans la bouche. En contrôlant les microbes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/faune-microbes-intestinaux-dirigent-aussi-evolution-especes-47960/) buccaux, on pourrait peut-être limiter le développement de ces deux maladies », explique Moïse Desvarieux, le directeur de l’étude.« Nos résultats montrent une relation claire entre l’IMT et ce qui se passe dans la bouche, une parodontite même de faible intensité devrait être prise très au sérieux, car elle peut cacher un problème plus grave au niveau des vaisseaux sanguins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-fabriquer-vaisseaux-sanguins-artificiels-partir-de-sucre-39830/) », ajoute Panos Papapanou, le principal auteur des travaux. À l’avenir, les auteurs aimeraient comprendre comment les bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) de la bouche contribuent au développement de l’athérosclérose. Des études réalisées chez l’animal suggèrent qu’elles activent le système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/) et initient une réponse inflammatoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-reaction-inflammatoire-loupe-5119/) conduisant à cette pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/). De nombreuses études sont cependant nécessaires pour le confirmer chez l’Homme.

harroudiroi
07/11/2013, 15h17
Sind c cool mais c lent, pourquoi 2 fois le moustique??

rachidbeo55
08/11/2013, 09h12
La constipation suite et fin
3.Traitements à éviter
§ Les émollients : laxatifs émollients, huile minérale qui ramollissent les selles en les hydratants.
§ Produits naturels : une grande variété de produits naturels sont annoncés pour la constipation. Certains d'entre eux contiennent des ingrédients actifs présents dans les laxatifs disponibles dans le commerce. Cependant, la dose et la pureté ne peuvent pas être contrôlées soigneusement. Ainsi, ces produits ne sont généralement pas recommandés.

Réduire les produits céréaliers raffinés
Les produits céréaliers raffinés sont très pauvres en fibres alimentaires. Ils peuvent donc nuire à l’évacuation des selles.
Produits raffinés à éviter
Pain blanc, riz blanc instantané, vermicelles de riz, céréales à déjeuner raffinées, bagel, croissant, gaufre, pommes de terre frites, croustilles (chips), pommes de terre en purée, pâte à pizza blanche, tortillas de farine blanche, muffins du commerce, pâtes de farine raffinée (spaghetti, macaroni, tortellini, etc.), couscous, tapioca, risotto, gnocchis.
Manger moins de viande et de matières grasses

Les aliments riches en gras et en sucre et ceux qui contiennent très peu de fibres comme la crème glacée, le fromage et les aliments transformés, peuvent causer ou aggraver la constipation.
On recommande donc de réduire sa consommation de beurre, de margarine, d'huile végétale et de mayonnaise. Il serait également souhaitable d’éviter de consommer des viandes grasses, la peau du poulet, les sauces riches, les fritures et panures ainsi que les fromages à haute teneur en gras.

Être bien hydraté
Il est généralement admis que l'augmentation de l'apport en liquide améliore les symptômes liés à la constipation. Il y a un nombre très limité d’étude ayant évalué l’impact de l'augmentation de la consommation de liquides chez les patients constipés. Dans une étude clinique, des volontaires ont reçu des quantités croissantes de liquides jusqu'à 2 litres par jour6. Le volume d'urine a augmenté, mais la fréquence des selles, non. Il y a donc très peu de preuves que la constipation peut être améliorée en augmentant l'apport en liquides, sauf si le patient est déshydraté. Même s’il n’y a aucune étude qui supporte l’idée d’augmenter sa consommation de liquide, l'Institute of Medecine recommande tout de même les quantités suivantes à chaque jour :
§ Hommes : 3 litres
§ Femmes : 2,2 litres
On peut consommer davantage d’eau (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=eau_do), mais aussi des jus de fruits 100% purs, des bouillons, du lait (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=lait_nu) ou des boissons de soja (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=soya_nu) (soya) ainsi que des tisanes qui contiennent également un très haut pourcentage d’eau.
Dans la matinée, boire du café, du thé ou une autre boisson qui contient de la caféine pourrait avoir un impact positif sur la fonction intestinale car la caféine est un puissant stimulateur de muscles lisses. Dans une étude observationnelle de 1705 femmes, la consommation de café était associée à une diminution modeste de la constipation6,7.
Consommer des probiotiques ?

Pour l’instant, la prise de probiotiques (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=probiotiques_ps) n’est pas d’emblée conseillée aux gens souffrant de constipation. Certains essais ont démontré des bénéfices mais de plus larges études sont nécessaires avant de conclure à l’amélioration des symptômes liés à la constipation par la prise de probiotiques8.

Faire régulièrement de l’activité physique ?
L’augmentation de l'activité physique est souvent recommandée chez les gens souffrant de constipation chronique. Certaines études ont démontré que l'activité physique pourrait réduire les symptômes de la constipation mais chez les personnes âgées seulement. Bien que certaines études indiquent que la constipation est plus fréquente chez les gens sédentaires, il n'existe aucune preuve que la constipation peut être améliorée par l'augmentation du niveau d’activité physique à ce jour4. Comme pour le cas de l’hydratation, même si les preuves sont insuffisantes pour affirmer hors de tout doute qu’être plus actif aide à améliorer la constipation, il demeure que l’activité physique régulière et d’intensité modérée a de nombreux impacts positifs sur la santé.

Habitudes d’élimination
Les patients souffrant de constipation chronique se font souvent conseiller d’aller à la selle lorsque le besoin se fait sentir. Cette recommandation est fondée sur le constat que de nombreuses personnes ayant une activité normale du côlon vont à la selle régulièrement à la même heure chaque jour. Il n’y a pourtant aucune étude qui a évalué cette recommandation chez les patients constipés4. On sait toutefois que la motilité du côlon est plus élevée après les repas et plus particulièrement le matin après le petit-déjeuner. Ces périodes sont les meilleures pour essayer d’aller à la selle parce que vous bénéficiez de cette hausse naturelle de la motilité du côlon.

Mastication
Une mastication adéquate facilite la digestion et réduit les gaz. On recommande de mâcher suffisamment longtemps pour transformer en bouillie les aliments, avant de les avaler.
Menu type d’une journée très riche en fibres




Menu riche en fibres
Quantité de fibres (g)


Matin
2 rôties (70 g), grains entiers,
beurre d’arachides (15 ml/16g),
1 orange (150 g)
5
1.5
3.5


Collation AM
Petit muffin au son d’avoine (65 g) maison
3


Midi
1 tasse (250 ml/200 g) de chili végétarien (haricots rouges et légumes)
9



Collation PM
1 carotte (70 g)
1c. à soupe (15 ml/15 g) de tartinade de pois chiches
1.5
1


Soir
Poulet
1 petite pomme de terre avec pelure (140 g)
1 tasse de brocoli (250 ml/165 g)
1 poire moyenne (165 g)
3
4
5


Collation de soirée
¼ tasse (60 ml ou 35 g) d’amandes
4


Total 40 g

sindbad001
09/11/2013, 09h43
Le jeûne, une nouvelle thérapie ?
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Et si le jeûne était une méthode simple et efficace pour traiter de nombreuses maladies ? Question provocante, scandaleuse même, pour certains tenants du dogme médical. Pourtant, depuis le docteur Henry Tanner qui jeûna quarante jours en 1880 à New York sous la surveillance de ses confrères, jusqu’au biologiste américain Valter Longo qui fait jeûner aujourd’hui des souris atteintes de cancer avec des résultats stupéfiants, les études scientifiques sur le jeûne ne manquent pas. Qui sait par exemple que chercheurs et médecins russes, depuis les années 1950, ont soigné par le jeûne des milliers de patients ? C’est cette histoire que Thierry de Lestrade restitue dans ce livre remarquablement documenté, fruit d’une longue enquête. Jeûner est-il dangereux ? Quels sont les mécanismes du jeûne ? Peut-on en mesurer les effets ? Quelle est son action sur les cellules cancéreuses ? À toutes ces questions, et à bien d’autres, les chercheurs ont donné des réponses, souvent surprenantes. Se dessine alors une autre histoire de la médecine, où l’approche globale du soin a été écartée au profit d’une vision du corps comme simple assemblage de pièces interchangeables. Or, dans les pays occidentaux, cette médecine moderne ne parvient pas à enrayer la baisse de l’espérance de vie en bonne santé. Face à ce constat, la pratique du jeûne, si ancienne, apparaît comme une thérapie nouvelle. Le jeûne agit comme un révélateur. Car s’il fait peur au niveau individuel – qui n’a pas peur du manque ? –, il effraie encore plus sur le plan collectif. Sommes-nous prêts à penser le monde autrement ? À penser notre système de santé autrement, à penser notre rapport au soin et au corps différemment ? Dans une société où la logique consumériste est poussée à l’absurde, le jeûne pose une question paradoxale : « Moins peut-il être plus ? »





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La Psychologie pour les Nuls[CENTER]http://www.hapshack.com/images/Au1p6.jpg

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Poche: 287 pages
Editeur : First (13 octobre 2004)
Collection : Pour les Nuls
Langue : Français

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Les êtres humains sont fascinants, y compris vous ! La Psychologie pour les Nuls est une introduction à tous les champs de la psychologie moderne. Facile d'accès, sans trop de jargon - juste les concepts clés -, ce guide délivre une information fiable et nécessaire à la compréhension des processus mentaux et des comportements humains. Vous y trouverez une définition de la psychologie qui tient compte du rôle de premier plan de la biologie et de l'étude du système nerveux. Vous plongerez au cœur de la personne et découvrirez comment se développe notre identité, comment naît notre aptitude à communiquer et comment se construisent nos relations avec les autres - de la petite enfance jusqu'à l'âge adulte. La Psychologie pour les Nuls décrit enfin les troubles psychologiques, les psychoses, les désordres mentaux et autres paniques et phobies, ainsi que leurs traitements. Vous familiariser avec les concepts clés de la psychologie. Comprendre les comportements humains. Rester en bonne santé psychologique... Et bien plus encore !





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Broché: 144 pages
Editeur : Elsevier Masson (23 février 2011)
Collection : Pratiques en psychothérapie : Santé psy et travail
Langue : Français

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L'individu et l'entreprise paraissent ' brouillés ' comme s'il fallait aujourd'hui choisir entre performance professionnelle ou qualité de vie au travail. Faire comprendre l'enjeu du développement de la santé psychologique au travail est devenu un impératif économique et social. Dans cette optique, cet ouvrage définit les facteurs majorant les risques psychosociaux afin de les identifier. Il met ensuite l'accent sur une méthodologie visant à la prévention du stress et des risques psychosociaux prenant en compte les trois dimensions que sont l'organisation, le management et l'individu. L'ouvrage permet au lecteur d'acquérir une bonne connaissance des mécanismes psychologiques et managériaux du stress et des risques psychosociaux en milieu de travail et donne tous les outils théoriques et pratiques afin d'élaborer des stratégies de prévention.



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sindbad001
09/11/2013, 15h22
Découverte d’un nouveau ligament dans le genou !


Des chirurgiens belges viennent de décrire un nouveau ligament, situé dans le genou humain, à partir de l’autopsie de 41 cadavres. Bien que supposée depuis 1879, jamais cette structure n’avait été anatomiquement décrite. Pourtant, elle pourrait expliquer pourquoi certains sportifs ont tant de mal à se remettre d’une rupture des ligaments croisés.


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/b/b2a8a932caa5a79bc49edcbdeeea3bd7-align-second-bottom-right.pngUn nouveau ligament du genou pourrait expliquer pourquoi les sportifs ayant subi une rupture du ligament croisé antérieur ont parfois du mal à récupérer toute la mobilité de leur articulation. © ArnoldReinhold, Wikipédia, cc by sa 3.0

À l’heure où la technologie nous montre l’infiniment petit puisque l’on peut par exemple observer lemouvement (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-mouvement-316/) d’un électron (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-on-vu-orbitale-atomique-electron-microscope-46656/), ou bien à l’inverse partir en quête de mondes éloignés de millions de milliards de kilomètres, en oublie-t-on de se regarder le nombril ? Ou plutôt le genou. Car, à lire les travaux de chirurgiens belges de l'hôpital universitaire de Louvain (http://www.uzleuven.be/en), il est possible que nous ignorions encore certains détails de l’anatomie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anatomie-2969/) humaine. La preuve avec ce nouveau ligament du genou qu’ils viennent de découvrir et de décrire plus précisément que jamais dans le Journal of Anatomy (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/joa.12087/abstract).Cette articulation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-articulation-3022/), reliant le fémur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-femur-8291/) au tibia (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tibia-8295/) et au péroné, joue évidemment un rôle crucial dans notre locomotion, bipèdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-jambes-biomecaniques-reproduisent-fidelement-marche-humaine-39942/) que nous sommes. Elle constitue également une région particulièrement exposée aux blessures, surtout chez les sportifs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sport-entorse-blessure-sportif-2662/), qui en se réceptionnant mal ou par l’intermédiaire d’un choc violent peuvent rompre les ligaments. Souvent, c’est le ligament croisé antérieur (LCA) qui, sous le poids d’une tension excessive, lâche.Malheureusement, malgré les traitements préconisés et la rééducation, les personnes concernées peuvent toujours sentir des faiblesses dans le genou (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-acide-hyaluronique-peu-efficace-soigner-arthrose-genou-48240/)accidenté et conservent une grande fragilité, ce qui augmente les risques de récidive (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-recidive-2833/). On ignore encore exactement la raison.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_genou-schema_Dimdle_wiki_cc-by-sa-30.jpg
Ce schéma du genou semble dépassé. Il faut désormais rajouter le ligament antérolatéral qui prend son origine à côté du ligament collatéral fibulaire (en marron) au niveau du fémur, et part en travers pour s'insérer à son autre extrémité au niveau du tibia. © Dimdle, Wikipédia, cc by sa 3.
Le ligament que l’on soupçonnait mais jamais encore observé

Cette découverte de Steven Claes et Johan Bellemans pourrait aider à le comprendre. En réalité, on savait depuis 1879, et la description du chirurgien français Paul Segond, qu’il existait dans le genou une bande de tissu fibreux (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-fibreux-1490/) et résistant, que l’on n’avait jamais réellement pu définir jusque-là. La preuve : on l’a affublée de différents noms.Les médecins belges sont donc partis à sa recherche, en observant de près les genoux de cadavres humains. Sur la partie antérieure de l’articulation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-arthrose-origine-traitement-arthrose-888/page/2/) de 40 des 41 corps étudiés, ils ont noté la présence d’une structure fibreuse bien définie, reliant le fémur et le tibia, qu’ils ont nommée ligament antérolatéral (LAL). Jamais cette structure n’avait été aussi bien identifiée et décrite.Pourtant, les scientifiques émettent l’hypothèse qu’elle est impliquée dans la faiblesse du genou ressentie par les patients qui auraient normalement dû être remis d’une rupture du LCA. Ils pensent effectivement que le choc peut également atteindre le LAL, mais puisque jusqu’alors inconnu, il n’était pas remis en place lors des opérations chirurgicales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-nouvelle-technologie-operations-chirurgicales-laser-plus-sures-8160/). Désormais donc, les spécialistes espèrent pouvoir réparer plus efficacement cette lésion articulaire.


En bref : la grippe A(H7N9) ressurgit en Chine avec l’automne
Après trois mois de trêve, la grippe A(H7N9), apparue au début de l’année, retrouve malheureusement une seconde jeunesse. Deux nouveaux cas ont été signalés dans le sud de la Chine, ce qui n’est pas sans alerter l’OMS.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/1/1a00fa807e8f2077a743ab03b0f23af0-align-second-bottom-right.pngLe virus de la grippe A(H7N9) n'avait jamais frappé l'Homme avant février dernier. Il vient très probablement des oiseaux, et la fermeture des marchés aux volailles avait permis de stopper, au moins temporairement, l'apparition de nouveaux cas. Mais maintenant que la saison redevient propice à l'épidémie, le pathogène pointe de nouveau le bout de son nez... © C. Goldsmith, CDC, DP

Avec l’hiver qui approche dans l’hémisphère nord (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/dico/d/geographie-hemisphere-nord-12782/), des cas de grippe A(H7N9) (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippe-h7n9-possible-transmission-interhumaine-48252/) réapparaissent. L’Organisation mondiale de santé (OMS (http://www.who.int/csr/don/2013_11_06/fr/index.html)) signale deux nouveaux malades dans le sud de la Chine. Précisément dans les provinces de Guangdong et de Zhejiang.Les deux victimes sont un garçon de 3 ans et une femme de 64 ans. Tous deux vivaient à proximité de volailles. Ils sont aujourd’hui hospitalisés. Leur état est jugé « critique », comme le précise l’OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/). Le précédent cas d’infection par le virus A (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-grippe-aviaire-virus-influenza-647/)(H7N9) datait du 8 octobre. En revanche, aucun malade n’a été recensé en Chine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippe-aviaire-souche-h7n9-inconnue-chez-homme-tue-deux-chinois-45606/) entre le 11 août et le 8 octobre. « De nouvelles infections sont attendues à mesure que le temps se refroidira », déclarait le 16 octobre Gregory Härtl, directeur du département médias de l’OMS, sur son compte Twitter (https://twitter.com/HaertlG). Pour cette raison, l’Organisation recommande aux autorités chinoises de renforcer leur surveillance du virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/).À ce jour, le bilan fait état de 139 cas humains rapportés et confirmés en laboratoire (dont 45 mortels), depuis les premières infections, à la mi-février 2013. À noter qu’en août dernier, Vincent Enouf, directeur adjoint du Centre national de référence des virus influenzae (http://www.pasteur.fr/ip/easysite/pasteur/fr/sante/centres-nationaux-de-reference-et-centres-collaborateurs-de-l-oms/cnr-et-ccoms/cnr-de-la-grippe-france-nord-ccoms-grippe-et-autres-virus-respiratoires/identite-et-coordonnees) à l’Institut Pasteur (Paris) se montrait rassurant face à une éventuelle perspective de pandémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pandemie-3838/) : « À l’heure actuelle, nous sommes toujours confrontés à un virus (http://www.futura-sciences.com/photos/diaporama/virus-bacteries-plus-mortels-709/) qui n’a pas les capacités de se multiplier à grande échelle ».


Un stress excessif rend les cellules immunitaires hyperactives
Des chercheurs viennent de montrer qu’un stress intense et régulier modifiait l’expression des gènes présents dans les globules blancs. Ces cellules modifiées sont alors sujettes à des réactions immunitaires excessives pouvant conduire à une inflammation.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/d/d07b18e7825fda459b5e0b27c251ae80-align-second-bottom-right.pngTrop de stress est mauvais pour la santé. Cette étude montre qu'il agit directement sur l'expression des gènes et le fonctionnement des cellules. © patriziasoliani, Flickr, cc by nc 2.0
À petites doses, le stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-facteur-hereditaire-moins-trois-generations-41043/) est bénéfique et fournit l’énergie nécessaire aux organismes pour affronter les difficultés quotidiennes. Cependant, si les problèmes durent trop longtemps, le stress devient néfaste. Il peut agir sur le système nerveux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-systeme-nerveux-mis-nu-synapses-nanotechnologie-2646/) sympathique qui contrôle un grand nombre d’activités inconscientes, telles que le rythme cardiaque (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-abaisser-son-rythme-cardiaque-vivre-plus-longtemps-9978/) et la contraction des muscles lisses (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-muscle-lisse-6675/). Selon une étude récente, les personnes trop angoissées auraient au moins deux fois plus de risque d’être victimes d’unecrise cardiaque (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-exces-stress-peut-reveler-mortel-restons-ecoute-47446/). Cependant, les mécanismes par lesquels le stress impacte la santé restent encore mystérieux.Des chercheurs de l’université d’État de l’Ohio se sont intéressés à l’effet du stress chronique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-il-aussi-mauvais-coeur-cinq-cigarettes-jour-43589/) sur lesystème immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/). Leurs résultats, publiés dans la revue Pnas (http://www.pnas.org/content/110/41/16574), montrent qu’il agit directement sur l’expression des gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/)des globules blancs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-globule-blanc-733/) et conduit à des réactions de défense exacerbées. Cette immunité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-immunite-2723/) démesurée pourrait augmenter le risque de problèmes cardiovasculaires, d’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-maladie-inflammatoire-4801/)et de diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vers-meilleure-comprehension-diabete-insulino-dependant-24146/).http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_stress-2.jpg
Le stress ne doit pas être tu, sinon il tue. Les personnes anxieuses qui craignent des conséquences sur leur santé n'ont pas tort : elles ont au moins deux fois plus de risque de faire une crise cardiaque. © Marsmet549, Flickr, cc by nc sa 2.0
Quatre fois plus de globules blancs chez les souris stressées

Pour cette étude, les chercheurs ont analysé l’effet du stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-causes-maladie-alzheimer-24799/) chez la souris, grâce à un modèle comportemental bien établi. Tout d’abord, plusieurs mâles ont été introduits dans une cage afin qu’une hiérarchie se construise. Les auteurs ont alors placé dans cette communauté un autre mâle au caractère agressif pendant deux heures. Ils ont répété cette opération plusieurs fois, et ont ainsi créé un stress chez les rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/). « À la fin de l’expérience, les souris étaient dans un état de stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-stress-comprendre-gerer-stress-855/page/5/) chronique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-chronique-2642/) », explique John Sheridan, le directeur de cette étude.La moelle osseuse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-moelle-osseuse-2768/) des souris produit des milliards de globules rouges (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-globule-rouge-715/) et blancs chaque jour. Des résultats précédents ont montré qu’en cas de stress, ce phénomène était biaisé et que les globules blancs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-globules-blancs-sont-produits-urgence-lors-infection-45886/) naissaient plus actifs que prévu. En d’autres termes, les cellules immunitaires des souris stressées (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-depression-vers-traitement-therapie-genique-25706/) sont trop productives et peuvent endommager les tissus sains de l’organisme.Pour comprendre le phénomène, les chercheurs ont tout d’abord comparé le nombre de globules (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-globule-2701/)blancs présents chez des souris normales à celui de rongeurs stressés. Leurs résultats sont sans appel : le stress multiplie par quatre le nombre de cellules immunitaires dans le sang et la rate (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-rate-7271/).Chez la souris comme chez l’Homme le stress brusque l’immunité

Dans un deuxième temps, les auteurs ont analysé et comparé l’expression des gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-vers-nouveau-traitement-cancer-maladies-genetiques-165/page/2/) de globules blancs chez les deux types de souris. Ils ont alors trouvé chez les animaux angoissés 3.000 gènes différemment exprimés, dont une grande partie est impliquée dans les réactions inflammatoires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-reaction-inflammatoire-loupe-5119/). Ces résultats démontrent que les cellules immunitaires des rongeurs stressés possèdent un équipementgénétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) favorable à l’inflammation. « Des études précédentes ont montré un lien entre le stress et l’inflammation, et nos travaux confirment cette association au niveau génétique », indique le chercheur.Pour finir, les scientifiques ont effectué des tests chez l’Homme. Ils ont analysé des échantillons sanguins provenant de personnes ayant des statuts socioéconomiques jugés plus ou moins stressants. Ils ont alors identifié 387 gènes ayant une expression différente en fonction du niveau d’anxiété. Près d’un tiers de ces gènes étaient identiques à ceux trouvés lors de l’analyse chez la souris stressée. « Cette expérience montre qu’en ce qui concerne la réponse au stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/divers-lutter-stress-grace-respiration-3063/), la souris et l’Homme ne sont pas si différents », conclut le scientifique.


Un patient dans un état « végétatif » capable de rester attentif
Une étude menée sur 21 patients en état « végétatif » ou à un niveau de conscience minimale a révélé que l’un d’entre eux était capable de focaliser son attention sur les mots qu’on lui avait demandé de repérer. Y aurait-il la possibilité de développer un outil pour établir la communication entre ces malades et le monde extérieur ?

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/2/208c9af026eb846785cd40efa1d9001b-align-second-bottom-right.pngDans un état supposé d'inconscience, un patient a montré qu'il était capable de rester attentif à une liste de mots qu'on lui dictait. Des personnes inanimées pourraient peut-être bientôt communiquer. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0
Les traumatismes crâniens (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diagnostic-traumatisme-cranien-simple-prise-sang-33679/) laissent parfois la victime entre la vie et la mort. Complètement inanimée ou presque (les membres et les paupières peuvent encore bouger, mais sans action volontaire du sujet), celle-ci plonge dans une situation où ses fonctions vitales sont encore assurées, ce qui la maintient en vie, tandis qu’elle demeure dans l’incapacité de communiquer. Pendant longtemps, les médecins ont parlé d’état végétatif (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/corps-humain-mort-cerebrale-coma-difference-3570/), pensant que l’esprit s’en était allé.Pourtant, des études menées ces dernières années ont montré que ces patients pouvaient encore manifester un certain niveau de conscience (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-apres-coma-etat-vegetatif-personnes-restent-conscientes-34894/). Des Britanniques de l’université de Cambridge (http://www.cam.ac.uk/) ont par exemple montré en 2006 qu’une personne plongée dans cet état pouvait répondre par oui ou par non en stimulant des profils d’activation cérébrale différents, observés parIRMf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-irmf-4396/). Depuis donc, la terminologie a évolué, et l’on parle plus volontiers de « syndrome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-syndrome-2854/) d’éveil non répondant ».Une nouvelle fois, cette équipe de chercheurs, impliquée dans un vaste projet de recherche commencé en 1998 et visant à établir des outils de diagnostic (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diagnostic-2662/) et de pronostic (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pronostic-2822/) à partir de l’imagerie cérébrale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-mysteres-cerveau-408/page/5/), est parvenue à obtenir des réponses inattendues de la part d’un de ces patients. Ils ont publié ces résultats dans la revue NeuroImage : Clinical (http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2213158213001381).Un patient inanimé qui joue au tennis

Quelque 21 patients en situation de conscience minimale ou de syndrome d’éveil non répondant ont été soumis à un électroencéphalogramme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-coma-dela-electroencephalogramme-plat-activite-electrique-49084/) pendant qu’on les faisait participer à un exercice dont on avait expliqué les consignes. En parallèle, 8 personnes en bonne santé ont réalisé la même tâche, pour faire office de contrôle.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_electroencephalographie_Petter-Kallioinen_wiki_cc-by-sa-30.jpg
L'électroencéphalographie consiste à poser des électrodes sur des endroits précis afin d'étudier les variations dans l'activité électrique du cerveau. © Petter Kallioinen,Wikipédia, cc by sa 3.0
Les différents participants entendaient une série de 90 à 100 mots prononcés par une voix féminine en l’espace de 90 s. On leur demandait de noter dans leur tête chaque occurrence des mots oui et non (yes et no), qui étaient récités au moins une vingtaine de fois lors de chaque session, sachant que cette tâche leur était demandée à 20 reprises.Pour un des patients, les images de l’activité cérébrale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-activite-cerveau-observee-grace-diffusion-eau-47386/) récoltées sont semblables à celles obtenues pour les membres du groupe contrôle. Autrement dit, cette personne a été capable de comprendre les consignes et de filtrer tous les mots qu’on lui avait demandé de distinguer des autres. L’expérience s’est même poursuivie au-delà pour lui, car face à cet état de conscience, les chercheurs lui ont demandé de s’imaginer en train de jouer au tennis alors que son cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/) était observé sous IRMF. Et l’imagerie a révélé que ce sujet était bien en train de se concentrer sur cette activité.Communiquer avec l’extérieur

Autre résultat observé : trois patients en état de conscience minimale ont semblé manifester de l’attention à l’écoute de mots inconnus. En revanche, ils n’ont pas réussi l’exercice demandé. Tristan Bekinschtein, l’un des auteurs de ce travail, explique que les études cognitives récentes montrent qu’il existe deux niveaux d’attention (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-sportifs-libellules-partagent-attention-selective-43671/) : celle qui s’active face à une situation étrange ou nouvelle, et celle que l’on choisit de focaliser. Ce premier patient était clairement dans ce second cas de figure, et a manifesté un état de conscience. Les trois autres se limitent, semble-t-il, à cette première situation.De ces recherches, les scientifiques espèrent progressivement développer un outil pour améliorer la communication et permettre aux personnes souffrant du syndrome d’éveil non répondant (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-tactique-evaluer-niveau-conscience-comateux-48418/) de s’exprimer davantage, au moins pour expliciter clairement leurs souhaits afin d’améliorer leur bien-être. La route est certes encore longue, mais elle vaut la peine d’être empruntée.


Un patient dans un état « végétatif » capable de rester attentif
Une étude menée sur 21 patients en état « végétatif » ou à un niveau de conscience minimale a révélé que l’un d’entre eux était capable de focaliser son attention sur les mots qu’on lui avait demandé de repérer. Y aurait-il la possibilité de développer un outil pour établir la communication entre ces malades et le monde extérieur ?

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/2/208c9af026eb846785cd40efa1d9001b-align-second-bottom-right.pngDans un état supposé d'inconscience, un patient a montré qu'il était capable de rester attentif à une liste de mots qu'on lui dictait. Des personnes inanimées pourraient peut-être bientôt communiquer. © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0
Les traumatismes crâniens (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diagnostic-traumatisme-cranien-simple-prise-sang-33679/) laissent parfois la victime entre la vie et la mort. Complètement inanimée ou presque (les membres et les paupières peuvent encore bouger, mais sans action volontaire du sujet), celle-ci plonge dans une situation où ses fonctions vitales sont encore assurées, ce qui la maintient en vie, tandis qu’elle demeure dans l’incapacité de communiquer. Pendant longtemps, les médecins ont parlé d’état végétatif (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/corps-humain-mort-cerebrale-coma-difference-3570/), pensant que l’esprit s’en était allé.Pourtant, des études menées ces dernières années ont montré que ces patients pouvaient encore manifester un certain niveau de conscience (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-apres-coma-etat-vegetatif-personnes-restent-conscientes-34894/). Des Britanniques de l’université de Cambridge (http://www.cam.ac.uk/) ont par exemple montré en 2006 qu’une personne plongée dans cet état pouvait répondre par oui ou par non en stimulant des profils d’activation cérébrale différents, observés parIRMf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-irmf-4396/). Depuis donc, la terminologie a évolué, et l’on parle plus volontiers de « syndrome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-syndrome-2854/) d’éveil non répondant ».Une nouvelle fois, cette équipe de chercheurs, impliquée dans un vaste projet de recherche commencé en 1998 et visant à établir des outils de diagnostic (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diagnostic-2662/) et de pronostic (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pronostic-2822/) à partir de l’imagerie cérébrale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-mysteres-cerveau-408/page/5/), est parvenue à obtenir des réponses inattendues de la part d’un de ces patients. Ils ont publié ces résultats dans la revue NeuroImage : Clinical (http://www.sciencedirect.com/science/article/pii/S2213158213001381).Un patient inanimé qui joue au tennis

Quelque 21 patients en situation de conscience minimale ou de syndrome d’éveil non répondant ont été soumis à un électroencéphalogramme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-coma-dela-electroencephalogramme-plat-activite-electrique-49084/) pendant qu’on les faisait participer à un exercice dont on avait expliqué les consignes. En parallèle, 8 personnes en bonne santé ont réalisé la même tâche, pour faire office de contrôle.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_electroencephalographie_Petter-Kallioinen_wiki_cc-by-sa-30.jpg
L'électroencéphalographie consiste à poser des électrodes sur des endroits précis afin d'étudier les variations dans l'activité électrique du cerveau. © Petter Kallioinen,Wikipédia, cc by sa 3.0
Les différents participants entendaient une série de 90 à 100 mots prononcés par une voix féminine en l’espace de 90 s. On leur demandait de noter dans leur tête chaque occurrence des mots oui et non (yes et no), qui étaient récités au moins une vingtaine de fois lors de chaque session, sachant que cette tâche leur était demandée à 20 reprises.Pour un des patients, les images de l’activité cérébrale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-activite-cerveau-observee-grace-diffusion-eau-47386/) récoltées sont semblables à celles obtenues pour les membres du groupe contrôle. Autrement dit, cette personne a été capable de comprendre les consignes et de filtrer tous les mots qu’on lui avait demandé de distinguer des autres. L’expérience s’est même poursuivie au-delà pour lui, car face à cet état de conscience, les chercheurs lui ont demandé de s’imaginer en train de jouer au tennis alors que son cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/) était observé sous IRMF. Et l’imagerie a révélé que ce sujet était bien en train de se concentrer sur cette activité.Communiquer avec l’extérieur

Autre résultat observé : trois patients en état de conscience minimale ont semblé manifester de l’attention à l’écoute de mots inconnus. En revanche, ils n’ont pas réussi l’exercice demandé. Tristan Bekinschtein, l’un des auteurs de ce travail, explique que les études cognitives récentes montrent qu’il existe deux niveaux d’attention (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/zoologie-sportifs-libellules-partagent-attention-selective-43671/) : celle qui s’active face à une situation étrange ou nouvelle, et celle que l’on choisit de focaliser. Ce premier patient était clairement dans ce second cas de figure, et a manifesté un état de conscience. Les trois autres se limitent, semble-t-il, à cette première situation.De ces recherches, les scientifiques espèrent progressivement développer un outil pour améliorer la communication et permettre aux personnes souffrant du syndrome d’éveil non répondant (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-tactique-evaluer-niveau-conscience-comateux-48418/) de s’exprimer davantage, au moins pour expliciter clairement leurs souhaits afin d’améliorer leur bien-être. La route est certes encore longue, mais elle vaut la peine d’être empruntée.

rachidbeo55
09/11/2013, 20h31
La diarrhée
5739
La diarrhée est un problème fréquent. Elle se caractérise par des selles de consistance liquide ou molle, plus volumineuses et nombreuses qu’à l’habitude (plus de 3 selles par jour).
Il ne s’agit pas d’une maladie, mais d’un symptôme. Sa cause la plus fréquente est l’ingestion d’eau ou d’aliments contaminés. Elle dure 1 jour ou 2, puis disparaît sans nécessiter de traitement.
Pendant toute sa durée, il faut bien s’hydrater, car le corps peut perdre beaucoup d’eau et de sels minéraux par les selles. Cette mesure est particulièrement importante pour les enfants et lespersonnes âgées, pour lesquels la déshydratation peut avoir des conséquences plus sérieuses. En effet, après seulement 1 ou 2 jours de diarrhée, les jeunes enfants peuvent être déshydratés très gravement. Dans les pays industrialisés, il est très rare qu’une diarrhée entraîne le décès. Néanmoins, dans les pays sous-développés, il s’agit de la 2e cause de mortalité chez les enfants de moins de 5 ans1.


Qu’est-ce que la digestion?
La digestion est un processus biologique au cours duquel les aliments sont dégradés et transformés en nutriments.
La digestion commence dans la bouche, où les aliments sont broyés et mélangés à la salive, puis se poursuit dans l’estomac, qui sécrète des sucs digestifs acides et continue de broyer les aliments pendant quelques heures. À la sortie de l’estomac, les aliments prédigérés (appelés chyme) continuent à être dégradés dans l’intestin grêle par les sucs digestifs provenant du pancréas et de la vésicule biliaire. Transformés en nutriments, ils peuvent alors traverser la membrane semi-perméable de l'intestin et être absorbés par le sang et la lymphe. De là, ils pourront circuler dans le corps et être utilisés selon les besoins de l’organisme. Ce qui n’a pas été absorbé est transformé en matière fécale dans le côlon.
Un adulte boit environ 2 litres de liquide par jour. Son système digestif en reçoit de 7 à 8 litres supplémentaires (salive, sucs digestifs, bile, etc.). Ainsi, un total de 9 à 10 litres de liquide traverse les intestins quotidiennement. La majorité de l’eau présente dans les matières fécales est extraite lors du passage dans les intestins. Le corps absorbe ou « recycle » environ 99 % de l’eau qui traverse le système digestif. Ce système est finement réglé : il suffit que ce taux d’absorption baisse de 1 % (en raison d’une infection, d’une maladie intestinale, etc.) pour déclencher une diarrhée.


Causes
La diarrhée est un problème intestinal qui implique l’un ou l’autre des 3 mécanismes suivants. Parfois, ils sont présents simultanément.
§ Un manque d’absorption par les intestins du liquide contenu dans les selles ;
§ Un transit intestinal accéléré, ce qui empêche l’assèchement des matières fécales ;
§ Un passage anormal d’eau et de sels minéraux provenant du corps par la paroi des intestins.
Lorsqu’une maladie intestinale est en cause, la diarrhée est souvent chronique.
Voici les causes les plus fréquentes
§ Une intoxication alimentaire (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=gastroenterite_pm) (par exemple, de la volaille infectée par la salmonelle (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=salmonellose_pm) ou de la viande contaminée par la bactérie Escherichia coli) ;
§ Une gastroentérite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=gastroenterite_pm) virale ;
§ Le stress (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=stress_dossier) ou l’anxiété (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_anxieux_douglas_pm) ;
§ La prise d’antibiotiques : elle altère la flore intestinale, et réduit ainsi la capacité d’absorption de la paroi des intestins. Les antibiotiques causent la diarrhée chez 5 à 30 % des utilisateurs, selon le type d’antibiotique consommé ;
§ Une maladie intestinale chronique : la maladie coeliaque (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=maladie_coeliaque_pm) (intolérance au gluten), la maladie de Crohn (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=maladie_crohn_pm), le syndrome de l’intestin irritable (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome_intestin_irritable_pm), etc. ;
§ Une intolérance au lactose (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=lait_lactose_do) ;
§ L’hyperthyroïdie (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hyperthyroidie_pm).
Mentionnons que le choléra peut entraîner des pertes de 10 litres de diarrhée par jour. Il est toutefois très peu fréquent dans les pays industrialisés.


La tourista, diarrhée du voyageur
On nomme familièrement "tourista" toutes diarrhées infectieuses contractées durant un voyage. Chaque année, 20 à 50 % des voyageurs en font l’expérience. Les destinations à risque sont l’Amérique latine, l’Afrique, le Moyen-Orient et l’Asie. L’ingestion d’aliments ou d’eau contaminée par des bactéries en est la principale cause. Cela dit, en voyage, le stress de l’aventure, la fatigue, le décalage horaire et les habitudes alimentaires chamboulées peuvent aussi déclencher une diarrhée.


Complications possibles
La déshydratation et tous les problèmes qu’elle peut engendrer sont les principales complications qui peuvent survenir et qu’il importe de tenter d’éviter.
Par ailleurs, les personnes sous antibiothérapie peuvent voir leur diarrhée s’aggraver si elles contractent une infection à la bactérie Clostridium difficile. Cela se produit le plus souvent enmilieu hospitalier. La bactérie C. difficile profite d’un affaiblissement de la flore intestinale pour croître dans les intestins. Elle sécrète 2 toxines (A et B) qui causent une diarrhée importante en accélérant le transit intestinal et en réduisant l’absorption de liquide dans les intestins. Ainsi, une fois un traitement aux antibiotiques terminé, si la diarrhée est grave ou qu’elle persiste, il faut consulter un médecin sans tarder. Jusqu’au tiers des diarrhées associées aux antibiotiques seraient provoquées par cette bactérie : une faible proportion d’entre elles s’aggravent.
Quand consulter?
Consulter un médecin dans les plus brefs délais si l’un ou l’autre des signes suivants se manifestent.
§ Une diarrhée très abondante (plus de 10 selles par jour) qui persiste plus de 48 heures ;
§ Des signes de déshydratation, surtout chez un jeune enfant ou une personne âgée (voir plus bas) ;
§ Une fièvre de 38,5 ºC (101,5 ºF) ou plus ;
§ Du sang dans les selles ;
§ De fortes douleurs abdominales ;
Une diarrhée chronique
à suivre ........

sindbad001
10/11/2013, 09h35
http://img89.imageshack.us/img89/6121/ed.gif

http://prezup.eu/prez/style_2/infossurlebook.png

Auteur Christian-Tal Schaller
Editeur Testez
Date de parution 08/06/2006



[COLOR=#000000][FONT=Tahoma][CENTER]
http://prezup.eu/prez/style_2/liens.png

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sindbad001
10/11/2013, 11h13
Santé dans les prisons : VIH et hépatite C à des taux très élevés
Une enquête nationale révèle l’état de santé des personnes incarcérées en France. Il y a de quoi s’inquiéter, car les incidences du VIH et de l’hépatite C y sont six fois plus élevées que dans le reste de la population. Et ces virus touchent surtout les femmes…
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/b/b723bf66b59487fb022c27eabc220efc-align-second-bottom-right.pngSelon l’enquête Prévacar, en prison, 2,5 % des personnes incarcérées sont touchées par le VIH et le virus de l'hépatite C.

Parmi les 60.975 détenus que comptait la France en 2010 dans 188 établissements pénitentiaires, 2.154 individus ont été tirés au sort. L’objectif de l’enquête Prévacar (http://www.sante.gouv.fr/IMG/pdf/Enquete_PREVACAR_-_Volet_offre_de_soins_-_VIH_hepatites_et_traitements_de_substitution_en_m ilieu_carceral_octobre_2011.pdf) était d’estimer la prévalence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-prevalence-2818/)du VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vih-284/) et du virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) de l'hépatite (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-hepatite-tout-savoir-hepatites-881/) C (VHC), ainsi que leur prise en charge. Il ressort de ce travail que 2,5 % des personnes incarcérées étaient infectées par les deux virus. Et ceci depuis de nombreuses années. Dans la dernière édition du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH (http://www.invs.sante.fr/beh/2013/35-36/2013_35-36_3.html)), les auteurs s’inquiètent du « risque de transmission par voie sanguine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sida-vaincre-vih-1696/page/5/), en cas de partage de matériel ou de pratiques à risque ».La prévalence du VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-taux-infection-vih-diminue-mais-pas-taux-transmission-7680/) s’est établie à 2 %. Elle était plus élevée chez les femmes (2,6 %) que chez les hommes (2 %). Pour le VHC, la prévalence était estimée à 4,8 %. La différence entre les deux sexes était encore plus significative : 11,8 % chez les femmes contre 4,5 % chez les hommes ! Ainsi en milieu carcéral, les prévalences de ces maladies sont six fois plus élevées que dans population générale.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_VIH_A_Harrison-P_Feorino-CDC-DP_01_txdam50083779_9dd4e4.jpg
Le VIH, ici représenté au microscope, est à l'origine du Sida, une maladie qui détruit le système immunitaire et qui le rend vulnérable à la moindre infection. © A. Harrison, P. Feorino, CDC, DP
Après le VIH et le VHC, la tuberculose et le VHBAu total, 75 % des patients séropositifs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-seropositif-13540/) au VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-reservoirs-vih-seraient-bien-plus-nombreux-prevu-49838/) recevaient un traitement antirétroviral. Concernant le VHC, la proportion était seulement d’un malade sur deux. « Ces résultats indiquent que lestraitements (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-hepatite-c-deux-traitements-rapides-efficaces-enfin-24791/) sont disponibles en milieu carcéral, mais leur accès pourrait être amélioré », soulignent les auteurs.Cette étude a montré la faisabilité d’enquêtes au niveau national en milieu pénitentiaire en France, afin d’améliorer la surveillance de la santé des détenus. Elle ouvre la voie à de nouveaux projets réalisables selon une méthodologie similaire pour d’autres thématiques : tuberculose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-tuberculose-accompagne-homme-depuis-70000-ans-48719/), hépatite B (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hepatite-b-4220/), santé mentale, diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-diabete-859/), etc.

sindbad001
11/11/2013, 14h44
Sida : un autotest salivaire bientôt disponible en France
Des autotests de dépistage du Sida devraient être commercialisés en France d’ici 2014. Les autorités espèrent qu’ils convaincront les plus hésitants à se tester et qu’ils permettront de diminuer le nombre de contaminations de cette maladie encore incurable.



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/1/185e31685d734bb24b3fd00828bd88f4-align-second-bottom-right.pngOraQuick est un test de dépistage du VIH en vente libre aux États-Unis. Il devrait bientôt arriver en France. Son utilisation est facile et ne prend que 20 minutes avant d’obtenir un résultat.


Depuis sa découverte il y a plus de 30 ans, le virus du Sida (http://www.futura-sciences.com/photos/diaporama/vih-dessous-virus-sida-668/) n’en finit pas de donner du fil à retordre aux scientifiques du monde entier. Grâce aux progrès des traitements antiviraux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouveau-medicament-eradiquerait-vih-fois-toutes-49224/), les personnes séropositives peuvent désormais vivre aussi longtemps que les autres. Il reste cependant beaucoup d’obstacles à franchir avant de réussir à se débarrasser totalement du virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/). Une étude récente montrait par exemple que les réservoirs viraux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-reservoirs-vih-seraient-bien-plus-nombreux-prevu-49838/) cachés dans les cellules étaient beaucoup plus nombreux que ce que l’on croyait jusque-là. Selon l’Organisation mondiale de la santé, 34 millions de personnes dans le monde seraient aujourd’hui contraintes de vivre avec le virus.Laprévention (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-prevention-6509/) et le dépistage du Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-depister-virus-sida-lecteur-dvd-45903/) sont au cœur du dispositif de lutte contre le virus. Selon l’association Aides, 2,5 millions de personnes seraient infectées par le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vih-284/)chaque année dans le monde, dont plus de 6.000 en France. Ces chiffres déjà peu rassurants cachent une vérité encore plus inquiétante. L’Institut national de prévention et d’éducation pour la santé (Inpes) estime en effet qu’environ 40.000 Français portent le virus du Sida sans le savoir (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-france-40000-seropositifs-sont-ignorance-26383/).http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_autotest-sida.jpg
Schéma explicatif du fonctionnement de l’autotest du Sida. En quelques étapes et une attente de 20 minutes, ce test détermine avec fiabilité si une personne est infectée par le virus. © Idé
Avec cinq millions de tests réalisés chaque année, la France fait pourtant office de bon élève en matière de dépistage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-depistage-2659/) du Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sida-256/). Cependant, ce sont souvent les mêmes qui se font tester et certaines populations sont encore mises à l’écart. Depuis 1988, il existe des centres de dépistage anonymes et gratuits (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sexualite-sida-faire-apres-rapport-non-protege-725/) (CDAG), mais ils sont localisés uniquement dans les grandes villes. Ledépistage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-depistage-grande-echelle-25480/) n’est pas toujours simple ailleurs, car il faut se procurer une ordonnance auprès d’un médecin avant de se rendre dans un laboratoire d’analyse.Un test pour dépister le Sida chez soi en 20 minutes

Afin d’améliorer le dépistage et limiter le nombre de nouvelles infections, les autorités françaises devraient bientôt autoriser l’entrée sur le marché des autotests, des tests salivaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-detecter-vih-test-salivaire-aussi-fiable-quune-prise-sang-36308/) qui permettent à une personne de savoir rapidement si elle est porteuse du VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-a3g-proteine-miracle-controleurs-vih-49712/). « Les autotests devraient être disponibles en France à partir de 2014 », a annoncé Marisol Touraine, la ministre des Affaires sociales et de la Santé (http://www.social-sante.gouv.fr/actualite-presse,42/communiques,2322/depistage-du-vih-poursuite-de-la,15731.html). « On espère une annonce officielle le 1er décembre », a quant à lui indiqué Jean-Marie Legall, responsable des actions de recherche à Aides.L’autotest (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bientot-vente-libre-test-depistage-vih-faire-chez-soi-38774/), qui existe déjà aux États-Unis et au Royaume-Uni, est peu onéreux et très facile à utiliser. Il suffit de prélever un échantillon de salive (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-salive-9162/) contenu dans les joues, composé d’un liquide appelé transsudat issu de vaisseaux sanguins qui tapissent la bouche. Le tout est ensuite placé dans unsolvant (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-solvant-2893/) qui détecte les anticorps anti-VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-nouvelle-cible-vaccin-anti-hiv-10422/) fabriqués par l’organisme. Après 20 minutes, une ligne apparaît au niveau de la zone test. C’est un peu comme un test degrossesse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grossesse-3443/) : une seule bande colorée et vous n’êtes pas infecté, deux bandes colorées et vous êtes séropositif (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-seropositif-13540/).Un encadrement est nécessaire

Tout comme les actuels moyens de dépistage, il faut attendre trois mois après un rapport à risque pour effectuer un autotest du VIH. D’après les différents essais cliniques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-essai-clinique-3333/), l’autotest permettrait de détecter avec succès une séropositivité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/grossesse-avoir-enfant-conjoint-seropositif-3045/) dans environ 92 % des cas, une fiabilité proche de ce que l’on retrouve pour les tests pratiqués aujourd’hui. En cas de séronégativité, la réponse est fiable à plus de 99 %. Les médecins recommandent cependant de confirmer une infection par une analyse de sang. La méthode autodiagnostique du VIH présente donc l’avantage de pouvoir être réalisée chez soi avec une réponse fiable et fournie rapidement. Les autorités espèrent qu’elle convaincra les personnes réticentes à se faire dépister.Cependant, il a fallu plusieurs années avant que les associations de lutte contre le Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sida-vaincre-vih-1696/) soient convaincues par cet appareil de dépistage. Car quand une personne effectue le test, elle est seule face au résultat, sans aucun soutien d’un professionnel de santé. « Nous avons changé d’avis après la publication d’une enquête montrant qu’aux États-Unis les gens qui ne se dépistaient pas avant utilisaient aujourd’hui cet autotest, explique un membre de l’association Act Up. Nous nous sommes rendu compte que nos précautions éthiques étaient en décalage avec la pratique. » Pour encadrer les utilisateurs, une notice d'explication détaillée devrait accompagner chaque autotest. Mais surtout, une assistance téléphonique serait mise en place pour leur permettre de discuter et de trouver un soutien psychologique.

rachidbeo55
13/11/2013, 07h34
La diarrhéee - Suite……….
5770
Les symptômes, les personnes à risques et les facteurs de risque de la diarrhée

Symptômes
§ Des selles molles ou liquides ;
§ Des envies plus fréquentes d’aller à la selle ;
§ Des douleurs et des crampes abdominales ;
§ Des ballonnements.
Signes de déshydratation
§ La soif ;
§ Une sécheresse de la bouche et de la peau ;
§ Des envies d’uriner moins fréquentes, et l’urine plus foncée que d'habitude ;
§ Une irritabilité ;
§ Des crampes musculaires ;
§ Une perte d'appétit ;
§ Une faiblesse physique ;
§ Des yeux creux ;
§ Un état de choc et un évanouissement.
Personnes à risque
Tous les individus peuvent avoir la diarrhée un jour ou l’autre. Plusieurs situations peuvent en être la cause. Voir la liste des causes (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diarrhee-pm-de-la-diarrhee#P35_3292) ci-dessus.
La prévention de la diarrhée


Mesures préventives de base



Diarrhée infectieuse
§ Se laver les mains fréquemment à l'eau et au savon, ou encore avec un gel à base d’alcool est le moyen le plus sûr de prévenir la contagion (surtout avant de manger, durant la préparation de la nourriture et à la salle de bain) ;
§ Ne pas boire l'eau d’une source dont on ignore la pureté (faire bouillir l'eau au moins 1 minute ou utiliser un filtre à eau approprié) ;
§ Toujours garder la nourriture périssable dans le réfrigérateur ;
§ Éviter les buffets où les aliments restent longtemps à température ambiante ;
§ Surveiller et respecter la date de péremption des aliments ;
§ S’isoler ou isoler son enfant durant la maladie, puisque le virus est très contagieux ;
§ Pour les personnes à risque, consommer des produits laitiers préférablement pasteurisés. La pasteurisation tue les bactéries par la chaleur.
Diarrhée du voyageur
§ Boire directement de la bouteille l’eau, les boissons gazeuses ou la bière. Boire du thé et du café (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=cafe_nu) préparés avec de l’eau bouillie ;
§ Éviter les cubes de glace ;
§ Stériliser l’eau en la faisant bouillir au moins 5 minutes ou en utilisant des filtres ou des purificateurs d'eau ;
§ Se brosser les dents avec de l’eau en bouteille ;
§ Ne manger que des fruits que l’on peut peler soi-même ;
§ Éviter les salades, la viande crue ou peu cuite de même que les produits laitiers.
Diarrhée associée à la prise d'antibiotiques
§ Prendre des antibiotiques uniquement si cela est absolument nécessaire ;
§ Respecter scrupuleusement les indications données par le médecin quant à la durée et à la dose d'antibiotiques.



Mesures pour prévenir les complications



Veiller à bien se réhydrater

sindbad001
13/11/2013, 10h31
Dans (http://ads.clicksor.com/search.php?q=dans) une étude récente, des chercheurs américains mettent à nouveau en lumière le rôle prépondérant du sommeil dans le métabolisme. Leurs résultats montrent qu’en augmentant le temps de repos des enfants, on peut limiter leur prise de poids.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/3/3b866d7df932ff6678e0fdfdb80e6b2e-align-second-bottom-right.pngLe sommeil est primordial pour la santé. Chez les enfants, bien dormir pourrait prévenir le risque d'obésité.
L’épidémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-epidemie-3837/) d’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maigrir-regime-cest-possible-665/page/2/) prend de plus en plus d’ampleur et touche désormais toutes les régions du monde. Selon l’étude ObEpi-Roche réalisée en 2012, 32,3 % des adultes français seraient ensurpoids (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-surpoids-diminue-risque-mortalite-43772/) et 15 % seraient obèses. Les enfants ne sont pas épargnés par ce mal, qui frappe près de 4 % d’entre eux en France. Le problème est encore plus grave dans d’autres pays européens, comme au Royaume-Uni où près de 20 % des jeunes sont obèses.Les causes de l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-tue-trois-fois-plus-faim-monde-43574/) sont multiples. Elles incluent des antécédents génétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/), des troubles alimentaires, une détresse psychologique et une trop grande sédentarité. Le manque de sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-manque-sommeil-neurones-endorment-cerveau-eveille-29871/) a également été montré du doigt à plusieurs reprises. Des chercheurs de l’université Temple à Philadelphie (Pennsylvanie) viennent insister sur ce point. Leurs travaux, publiés dans la revuePediatrics (http://pediatrics.aappublications.org/content/early/2013/10/30/peds.2013-1274.abstract?sid=7ea10e25-bc43-4946-a6e4-2bb355167f3e), montrent un lien entre le temps d’endormissement et le poids chez les enfants.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_obesite_01.jpg
L'obésité infantile est un véritable problème de santé publique. Plusieurs facteurs sont en cause, comme un excès de nourriture, un manque d'exercice et... un déficit de sommeil. © robad0b, Flickr, cc by sa 2.0
Pour cette étude, les chercheurs ont surveillé pendant trois semaines 37 enfants âgés de 8 à 11 ans, parmi lesquels 10 étaient obèses. Au cours de la première semaine, les candidats pouvaient dormir comme ils en avaient l’habitude. Lors de la deuxième semaine, leur temps de sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-sommeil-845/) a été réduit ou allongé d’une heure et demie par nuit, et pendant la troisième semaine, les chercheurs ont inversé ces durées.Qui dort dîne… moins

Les résultats sont sans appel. Les auteurs ont montré que plus les enfants dormaient, moins ils mangeaient de calories et plus ils perdaient du poids (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacterie-intestinale-obesite-diabete-46460/). Plus précisément, en comparant la semaine de repos normal à celle de repos abrégé, ils ont observé une différence de 134 calories ingurgitées par jour et une perte de poids de 220 g par semaine en moyenne. Les chercheurs ont également observé une corrélation entre le temps de sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nuit-sommeil-france-dure-moyenne-7-heures-13-minutes-42827/) et les niveaux de leptine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-leptine-6436/), plus connue sous le nom d’hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) de la faim, une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) qui régule les réserves de graisse dans l’organisme et contrôle l’appétit (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-anticorps-donnent-trop-appetit-49856/). « Les conclusions de cette étude montrent qu’en augmentant le sommeil des enfants (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sodas-accuses-troubler-sommeil-enfants-26768/), on peut limiter leur prise de poids », résume Chantelle Hart, l’auteure principale de ces travaux.L’ensemble de ces résultats renforce l’idée qu’il est important deménager son sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sieste-favorise-apprentissage-chez-enfants-49231/) pour conserver un bon équilibre de vie. Et ces travaux ne sont pas les premiers à le souligner : dans une étude récente, des chercheurs ont par exemple établi un lien entre le temps de repos et le développement de la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cure-sommeil-alzheimer-49800/). D’autres recherches ont montré qu’un manque desommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-sommeil-13340/) pouvait augmenter les risques de développer certains troubles comme le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-cellules-graisse-ont-besoin-sommeil-41935/) et lamaladie de Parkinson (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-maladie-parkinson-191/).

Le système immunitaire des bébés laisse entrer les bonnes bactéries



Comme tous les nouveaux parents le savent, les nouveau-nés sont particulièrement sensibles aux infections. Dans une étude récente, des chercheurs ont montré que le corps mettait en place cette vulnérabilité délibérément. Pourquoi ? Tout simplement pour permettre aux microbes bénéfiques de coloniser facilement ce nouvel être. En comprenant mieux comment cela se produit, les chercheurs pourraient mettre en place de meilleurs traitements pour lutter contre les maladies des tout-petits.



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/3/30c41c2e57bc4c7d8ab6c943ccc27da2-align-second-bottom-right.pngLorsqu’ils naissent, les bébés sont exempts de microbes. La flore intestinale, indispensable au bon fonctionnement de l’organisme, s’installe progressivement dans leur système digestif. Son implantation dépend de l’efficacité du système immunitaire.

Lorsqu’il baigne dans le ventre de sa mère, le fœtus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-video-foetus-baille-echographie-4d-42920/) est stérile, ce qui signifie qu’il n’a jamais rencontré de microbes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bacteries-microbes-tout-genre-704/). Mais dès qu’il traverse le vagin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-vagin-6141/) et qu’il rejoint le monde extérieur, il n’y a pas que ses parents qui lui tendent les bras. Des milliards de microbes, bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/), virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) et champignons en tout genre le prennent d’assaut et pénètrent dans son organisme.Comment le système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-rose-bengale-stimule-systeme-immunitaire-reduit-certains-cancers-48576/) affronte-t-il cette invasion soudaine ? Cette question intrigue les scientifiques depuis de nombreuses années. Des chercheurs du Cincinnati Children's Hospital Medical Center en Ohio (États-Unis) viennent enfin apporter des éléments de réponses. Leurs résultats sont publiés dansNature (http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature12675.html).Au cours de cette étude, les auteurs ont comparé les cellules du sang de souris de six jours avec celles de souris adultes. Ils ont montré que les jeunes souris possédaient un plus grand nombre de réticulocytes, les cellules à l’origine des globules rouges (http://www.futura-sciences.com/videos/d/flux-globules-rouges-temps-reel-122/). Ces réticulocytes peuvent facilement être identifiés, car ils possèdent un récepteur de surface appelé CD71. Ils sont capables de limiter les réactions immunitaires grâce à la production d’une protéine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) appelée arginase.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_e.coli.jpg
Des milliards de microbes s’installent dans les intestins après la naissance. Pour favoriser leur implantation, le corps peut limiter la réponse immunitaire. © Eric Erbe,Wikimedia Commons, DP
Globules rouges immatures qui contrôlent la flore intestinale

Pour tester le rôle des réticulocytes dans l’immunité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-immunite-2723/), les chercheurs les ont éliminés du sang (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/corps-humain-composition-sang-1995/) de jeunes souris. Pour ce faire, ils leur ont injecté des anticorps (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anticorps-93/) capables de détruire les cellules possédant le récepteur CD71. Ils ont ensuite infecté ces rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) sans réticulocytes avec Listeria monocytogenes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-listeria-germes-sommeil-4641/), une bactérie quasiment inoffensive chez l’adulte, mais capable d’entraîner des problèmes sérieux chez le nourrisson (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bebes-idees-recues-verites-1098/) et le fœtus.Les résultats ont été à la hauteur de leurs espérances : les jeunes souris modifiées ont pu résister à l’infection. En revanche, elles ont aussi développé une maladie inflammatoire intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-mucus-intestinal-maladies-auto-immunes-49393/) lors de l’implantation de la flore digestive (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-medicament-controle-flore-intestinale-previent-obesite-49207/). Selon Ofer Levy, pédiatre à l’hôpital des enfants de Boston, les réticulocytes sont probablement nécessaires pour réduire l’inflammation. « S’ils n’existaient pas, les nouveau-nés ne pourraient pas survivre longtemps. »Les chercheurs ont voulu aller un peu plus loin et ont analysé des échantillons de sang provenant ducordon ombilical (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-leucemie-sang-cordon-ombilical-source-cellules-souches-4900/). Comme c’est le cas chez les jeunes souris, ces prélèvements contenaient un taux élevé de réticulocytes par rapport à celui trouvé chez les adultes. Cependant, de nouvelles études sont nécessaires pour prouver que le phénomène est semblable chez l’Homme et chez la souris.Manipuler la réponse immunitaire chez les nourrissons

Dans le futur, les scientifiques voudraient mettre au point une méthode pour moduler la réponse immunitaire des bébés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-femmes-aiment-elles-odeur-bebes-49189/) afin de lutter contre les infections. Comme le souligne Ofer Levy, la tâche risque d’être délicate : « l’écosystème (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-ecosysteme-135/) microbien est étroitement lié avec le système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/), et il sera probablement difficile de modifier l’un sans toucher à l’autre ».Les bébés prématurés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-prematures-bebes-fragiles-26115/) sont parfois touchés par une maladie appelée entérocolite nécrosante (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/bebe-tire-lait-solution-mieux-nourrir-prematures-48163/), qui affecte les intestins. Les scientifiques pensent qu'ils ne possèdent pas encore la flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacteries-friandes-sucres-benefiques-notre-flore-intestinale-49872/)requise pour digérer le lait. Il est possible que leurs réticulocytes ne soient pas encore suffisamment actifs pour limiter la réponse immunitaire, et ainsi permettre l’installation du microbiote (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-microbiote-12710/) intestinal. En stimulant l’activité de ces cellules chez ces bébés, les médecins pourraient limiter cettepathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/).Dans certaines situations, les scientifiques pourraient utiliser la tactique inverse et stimuler les réticulocytes afin d’améliorer la réponse immunitaire de certains enfants. Dans les pays pauvres, les bébés naissent parfois trop faibles pour pouvoir être vaccinés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouveau-vaccin-eradiquer-polio-25849/). Booster (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-booster-3598/) leur immunité pourrait peut-être permettre de sauver certains d'entre eux confrontés à des maladies infectieuses.

Le cerveau des personnes aveugles stimulé par la lumière



Une étude portant sur des personnes non-voyantes révèle que la lumière stimule leur cerveau. Tout cela grâce à des photorécepteurs méconnus situés, à l’instar des côneset des bâtonnets, dans la rétine.


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/c/c8382bcfbddb938de84dd0844284bdf5-align-second-bottom-right.pngL'exposition des participants non-voyants à la lumière bleue durant moins d'une minute a suffi pour activer des zones cérébrales importantes pour la réalisation de certaines tâches cognitive

Deux équipes de l’université de Montréal (http://www.umontreal.ca/) et du Brigham and Women’s Hospital (http://www.brighamandwomens.org/) de Boston ont étudié les réactions cérébrales de personnes non-voyantes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-nous-sommes-aveugles-2-heures-jour-35860/) exposées par intermittence à une source lumineuse. Les sujets ont en effet été soumis à un examen d’imagerie par résonance (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-resonance-4079/) magnétique fonctionnelle (IRMf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-irmf-4396/)) au cours d’une tâche cognitive. Dans le même temps, les opérateurs allumaient et éteignaient une lumière (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-lumiere-326/) placée devant les yeux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-aveugle-pu-lire-braille-yeux-42998/) des participants.Résultat : l’exposition à la lumière pendant au moins une minute a stimulé les régions cérébrales indispensables à la réalisation des tâches demandées. « Ces régions participent à la régulation de la vigilance et desfonctions cognitives (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-incidences-hypertension-fonctions-cognitives-4685/) », explique Gilles Vandewalle, de l’université de Montréal.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_cerveau-illumine_por_adrines-arteyfotografia.jpg
Même chez les aveugles, le cerveau a besoin de lumière pour fonctionner correctement. Et il le fait à travers un troisième type de photorécepteurs mal connu, situé dans l'œil. © Poradrines, arteyfotografia.com.ar
Dans l’œil, un photorécepteur méconnu

Ce travail publié dans le Journal of Cognitive Neuroscience (http://www.mitpressjournals.org/doi/abs/10.1162/jocn_a_00450) révèle avec quelle rapidité la lumière influence les fonctions cognitives. « Nous avons été surpris de constater que le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-mysteres-cerveau-408/) réagit nettement chez des sujets pourtant totalement aveugles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-aveugle-parvient-voir-langue-23064/), affirme un des auteurs de l’étude, Steven Lockley, de Boston. La lumière (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-led-miniature-soigner-maladies-cerveau-45869/) ne nous permet pas seulement de percevoir les objets et l’environnement qui nous entourent, elle indique au cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) s’il fait jour ou s’il fait nuit. Une information qui nous permet de synchroniser notre physiologie, notre métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) et notre comportement. »En réalité, les résultats de ce travail confirment que le cerveau des personnes non-voyantes peut quand même « voir », ou du moins détecter la lumière. Et ceci grâce à un photorécepteur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-troisieme-photorecepteur-vue-26536/) encore peu connu situé dans la couche des cellules ganglionnaires de la

Le stress se transmet de façon épigénétique de la mère aux enfants



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/2/279013bcbf17ffb6a75b06b82484b031-align-second-bottom-right.pngLe stress causé par une expérience traumatisante peut laisser dans le génome des traces que nos enfants pourront porter à la naissance...
Après la découverte de l’ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-gene-adn-proteines-1130/) et de son implication dans l’hérédité, on a longtemps pensé que la transmission des caractères passait uniquement par cette voie-là. Une façon de voir qui colle parfaitement avec la théorie de l’évolution (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-darwin-theorie-evolution-322/) telle qu’explicitée par Charles Darwin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/personnalites/d/biologie-charles-darwin-221/), et qui donne tort à l’hypothèse transformiste de Jean-Baptiste de Lamarck, plus ancienne.Mais depuis, les connaissances ont évolué et, bien que l’on accorde toujours un rôle fondamental aucode génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-code-genetique-119/) dans l’hérédité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/divers-genetique-fonctionne-heredite-2623/), on s’est peu à peu rendu compte que certains caractères, a priori non transmissibles, pouvaient pourtant se retrouver dans la génération suivante. C’est le cas du stress par exemple. De nombreuses études, menées aussi bien chez l’Homme que l’animal, ont montré qu’une mère ayant vécu une expérience traumatisante donnait naissance à des enfants plus facilement stressés. Est-ce une histoire d’éducation ou y a-t-il quelque chose de plus profond ?Des chercheurs israéliens de l’université d’Haïfa (http://www.haifa.ac.il/index.php/en/) viennent d’apporter des éléments de réponse à cette question dans la revue Biological Psychiatry (http://www.biologicalpsychiatryjournal.com/article/S0006-3223%2813%2900361-2/abstract). Car au-delà de la génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/), le stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-stress-comprendre-gerer-stress-855/) altère l’épigénétique, ou la façon dont s’expriment lesgènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/), au moins chez les rats. Une nouvelle preuve pour ne pas enterrer l’idée de Lamarck trop tôt.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_rat_Pemelet-wiki-dp.jpeg
Une rate stressée peut donner naissance à des petits potentiellement stressés. Heureusement, si la vie de cette seconde génération est calme et paisible, alors les effets disparaissent. © Pemelet, Wikipédia, DP
La surexpression de Crf1, une histoire de famille

Si les rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) ont fait office de cobayes, cette recherche s’est principalement focalisée sur les niveaux d’expression d’un gène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-niveaux-expression-genique-sont-importants-phenotype-10233/), nommé Crf1. Son implication dans l’anxiété a longuement été étudiée, et l’on sait qu’il induit la sécrétion (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-secretion-2842/) d’une hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) du stress, la corticotropine, lorsqu’il est stimulé.Des rates (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-rate-7271/) ont été placées dans une situation de stress chronique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-facteur-hereditaire-moins-trois-generations-41043/) au cours de leur adolescence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-adolescence-2937/)et avant l’accouplement (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-accouplement-2169/). Les résultats révèlent que ces femelles anxieuses expriment davantage Crf1 dans le cortex (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cortex-3186/)frontal (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-frontal-1210/) (cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/)) et les ovules (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-ovule-219/), par rapport à leurs congénères ayant connu une jeunesse tranquille.Cela n’est pas sans conséquence. Car à la naissance, les ratons nés d’une femelle stressée présentent également une surexpression de Crf1 au niveau du cortex frontal. Une propension plus grande à l’anxiété (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-genese-anxiete-role-particulier-serotonine-594/) ? Les tests comportementaux et émotionnels révèlent effectivement des différences en défaveur des rongeurs femelles dont la mère était stressée. Cependant, à l’âge adulte, si l’existence n’a pas été particulièrement anxiogène, les niveaux d’expression de Crf1 se normalisent. Les auteurs suggèrent donc que le stress peut effectivement être transmis selon un modeépigénétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-modifications-epigenetiques-in-utero-origine-cancer-infantile-47408/) à la génération suivante. Mais l’environnement personnel semble malgré tout en mesure d’annihiler ce désavantage constaté à la naissance.

sindbad001
14/11/2013, 16h56
Diabète : comment mieux prendre en charge tout en réduisant les coûts ?
Le diabète coûte cher, pour des résultats qui ne sont pas toujours au rendez-vous. LeBulletin épidémiologique hebdomadaire s’interroge sur les moyens de limiter les dépenses tout en gagnant en efficacité. Et suggère que le défi peut être relevé.



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/7/784ba3a3466f21e585a4ad60094ef3f2-align-second-bottom-right.pngL'injection d'insuline reste le traitement classique contre le diabète, car cette hormone permet de faire baisser la glycémie pour que les niveaux sanguins de sucres restent dans les normes.

Des hospitalisations toujours plus fréquentes. Des renoncements aux soins. Des coûts toujours plus élevés pour des résultats décevants. Dans le cadre de la Journée mondiale du diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-chiffres-sales-diabete-26030/) (ce 14 novembre), les auteurs de la dernière livraison du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (http://www.invs.sante.fr/beh/2013/37-38/2013_37-38_0.html) (BEH) dressent un sombre tableau de la maladie en France. Il n’en fallait pas plus aux rédacteurs pour s’interroger : peut-on mieux faire sans dépenser plus ?Aujourd’hui, la France compte 3,5 millions de diabétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabetiques-surveillez-vos-pieds-22893/) et 400 nouveaux cas sont diagnostiqués chaque jour. Alors que la prévalence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-prevalence-2818/) du diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/) traité a considérablement augmenté au cours de la dernière décennie (de 1,6 à 2,9 millions de patients), le coût global de la prise en charge est passé de 7,1 milliards d’euros en 2001 à 12,5 milliards d’euros en 2007, dont 4,7 milliards liés à l’hospitalisation. En 2010, ce coût atteignait 17,7 milliards d’euros.Dans son éditorial, André Grimaldi, diabétologue au CHU de la Pitié-Salpêtrière (http://www.aphp.fr/hopital/pitie-salpetriere/) (Paris), dresse deux constats : un renoncement trop important aux soins par certains patients pour des raisons financières, et le nombre d’hospitalisations toujours trop élevé qui, au final, coûte de plus en plus cher.Des dépenses qui ne donnent pas les résultats escomptés

En 2007, plus de 23 % des diabétiques de type 1 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-diabete-859/page/5/) et 17 % de ceux de type 2 déclaraient avoir renoncé à un service de santé du fait de son prix. Pour André Grimaldi, « la couverture maladie des patients diabétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabetique-3243/) en France, bien qu’apparemment complète, demeure imparfaite ». Les renoncements s’expliqueraient à la fois par des raisons financières donc (certains pans de la prise en charge des patients restant non remboursés) et « sans doute par la complexité des dispositifs de protection sociale, des choix assurantiels, etc. ».http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_obeses-banc_Tobyotter_flickr_cc-by-20.jpg
L'obésité constitue l'un des facteurs de risque du diabète. La prévenir est l'une des solutions pour limiter les risques de présenter la pathologie. © Tobyotter, Flickr, cc by 2.0
Autre motif d’inquiétude, « malgré des sommes croissantes consacrées par l’assurance-maladie aux diabétiques (12,5 milliards d’euros en 2007 et plus de 15 en 2013), les résultats sont décevants », analyse l’éditorialiste. « L’équilibre glycémique reste insuffisant chez les diabétiques de type 1 comme chez les type 2. […] Les complications sont toujours aussi fréquentes. En conséquence, les hospitalisations restent nombreuses : environ un tiers des patients sont hospitalisés chaque année. »Pour André Grimaldi et au vu de ces observations, « les décideurs pourraient être tentés de réviser l’allocation des moyens en remettant en cause l’accès à l’ALD [affection de longue durée, prise en charge à 100 % par l’assurance-maladie, NDLR (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/dico/d/homme-ndlr-10262/)] pour tous les patients diabétiques. […] Le droit à l’ALD pourrait à l’avenir être réservé aux patients les plus pauvres et à ceux ayant un diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-diabete-859/)qualifié de grave justifiant un traitement spécifique. »Dépenser moins pour plus de réussite contre le diabète

Selon le diabétologue, ces remises en cause reviendraient à oublier que « l’essentiel du traitement du diabète repose sur la prévention (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-prevention-6509/). La prise en charge en ALD est corrélée à un meilleur suivi et à de meilleurs résultats. […] Sans compter que cette amélioration de la prise en charge a entraîné de remarquables progrès : diminution de l’incidence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-incidence-13469/) de l’insuffisance rénale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-insuffisance-renale-11994/) des diabétiques de type 1 et baisse de l’incidence de l’infarctus du myocarde (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-infarctus-myocarde-2483/) des patients diabétiques de type 2, et ce malgré l’augmentation de l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacterie-intestinale-obesite-diabete-46460/) et le taux encore élevé de tabagisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-touche-pas-tabac-398/). »En clair, à la question « est-il possible de faire mieux sans dépenser plus ? », le diabétologue apporte un grand oui. « Entre autres, si les acteurs sont prêts à réviser le contenu du "panier de soins" pris en charge à 100 %. Mais aussi en respectant la règle du "juste soin au juste coût", en évitant les hospitalisations inutiles pour "bilan" et en mettant en place une éducation thérapeutiqueambulatoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-ambulatoire-2616/), en ville et à l’hôpital, adaptée aux besoins réels des patients. »

Le diabète coûte cher, pour des résultats qui ne sont pas toujours au rendez-vous. LeBulletin épidémiologique hebdomadaire s’interroge sur les moyens de limiter les dépenses tout en gagnant en efficacité. Et suggère que le défi peut être relevé.





L’autisme diagnostiqué dès les premiers mois de la vie ?


Alors qu’on diagnostique normalement l’autisme entre deux et trois ans, des chercheurs ont remarqué la manifestation de certains symptômes annonciateurs entre deux et six mois. Dès cet âge, les bébés perdent progressivement l’aptitude à regarder leur interlocuteur dans les yeux.



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/4/49cfc10cf3222593842a4aad90e7b75c-align-second-bottom-right.pngDans le regard des bébés se cachent peut-être les indices permettant de détecter l'autisme de façon plus précoce. Cette pathologie concerne environ une naissance sur 88 aux États-Unis

Tout est une histoire de timing. Les troubles du spectre (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-spectre-1663/) autistique, souvent regroupés sous l’appellation « autisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-autisme-maladie-complexe-1578/) », se manifestent notamment par un déficit dans les aptitudes sociales et communicationnelles et sont généralement décelés entre deux et trois ans, à des âges où un enfant doit commencer à maîtriser les rudiments du langage et de la socialisation. Pourtant, la pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/), caractérisée par des défauts dans l’agencement du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-peut-on-recabler-cerveau-guerir-autisme-41245/), commence à se mettre en place bien avant lediagnostic (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diagnostic-2662/). Malheureusement, plus on tarde à les prendre en charge, plus les troubles progressent.Alors les chercheurs essaient de trouver les meilleurs moyens pour abaisser l’âge de détection de l’autisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-autisme-10435/). Warren Jones et Ami Klin, de la faculté de médecine de l’université Emory (http://www.emory.edu/home/index.html) (Atlanta, États-Unis) ont focalisé leurs travaux sur l’un des nombreux symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) : l’orientation du regard (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-regard-10885/)des enfants. En effet, il a été constaté que les personnes autistes fixent beaucoup moins leur interlocuteur dans les yeux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-yeux-yeux-on-ne-convainc-personne-49416/)que le reste de la population.Les résultats de cette étude ont été publiés dans Nature (http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature12715.html), et montrent qu’au-delà de deux mois, de petites différences se manifestent et pourraient permettre d’attirer l’attention des pédiatres afin d’améliorer le suivi pour, le cas échéant, mettre en place les mesures qui s’imposent le plus vite possible.Dis-moi ce que tu regardes et je te dirai qui tu es

Quelque 110 enfants ont été impliqués dans ce travail. Parmi eux, 59 étaient à risque de déclarer lestroubles du spectre autistique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-autisme-maladie-complexe-1578/page/10/), du fait que des proches en étaient déjà atteints. Les 51 restants avaient en revanche moins de probabilités de présenter les symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-autisme-diuretique-bumetanide-attenuer-symptomes-43375/). Tous ces enfants ont été suivis scrupuleusement durant les deuxpremières années de leur vie.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_bebe-regard_HoboMama_Flickr_cc-by-nc-sa-20.jpg
Les bébés naissent tous avec les mêmes prédispositions, et regardent dans les yeux la personne qui leur parle. Mais au-delà de deux mois, les enfants autistes perdent le sens du contact visuel plus rapidement que leurs homologues. © HoboMama, Flickr, cc by nc sa 2.0
À 2, 3, 4, 5, 6, 9, 12, 15, 18 et 24 mois, tous ces enfants devaient passer un petit test, qui consistait à regarder la vidéo d’une femme qui les invitait à jouer. Naturellement, les bébés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bebes-idees-recues-verites-1098/) ont tendance à focaliser leur regard sur les yeux de leur interlocuteur. Ainsi, par des systèmes de suivioculaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-oculaire-988/), les régions du corps observées par les participants ont pu être identifiées.À l’âge de trois ans, 13 de ces 110 enfants ont été diagnostiqués autistes (12 dans le groupe à haut risque, un dans le groupe contrôle). Les chercheurs ont alors repris les données pour voir à quel moment les différences sont apparues entre les deux lots.Abaisser l’âge de détection de l’autisme

Lors de la première mesure, à deux mois, les résultats sont identiques chez tous les participants. En revanche, entre deux et six mois, des différences commencent déjà à ressortir, et vont se creuser dans le temps. Alors que les yeux restent la région du corps la plus regardée, l’intérêt manifesté par les enfants diagnostiqués autistes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-certains-autistes-sont-ils-brillants-maths-48431/) plus tard est moins marqué. Les auteurs notent d’ailleurs que l’intensité de cette baisse de contact oculaire est liée à la sévérité de la maladie. D’autres divergences ont été notées, notamment concernant la fixation de la bouche au fil du temps, moins marquée chez les jeunes sans troubles autistiques, alors que les petits autistes focalisent deux fois plus leur regard sur les objets à 24 mois que leurs homologues.Bien que les auteurs s’attendaient effectivement à constater des profils d’expression différents, ils ont malgré tout manifesté leur surprise en observant qu’à l’âge de deux mois, tous les participants affichaient les mêmes résultats. Ils pensaient que tout était déjà mis en place dès la naissance. Ces résultats suggèrent donc qu’au début du développement, les comportements sociaux restent intacts, ce qui laisse une opportunité pour une prise en charge très précoce.Malheureusement, le test n’est pas assez sensible pour diagnostiquer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-autisme-bientot-biomarqueur-diagnostic-plus-precoce-37866/) indubitablement l’autisme dans les premiers mois. Il va falloir déjà tester un plus grand échantillon pour vérifier ces conclusions préliminaires, puis généraliser les tests, car les parents seuls ne pourront pas remarquer ces détails : il faut faire appel à une technologie sophistiquée. Mais cette recherche génère malgré tout l’espoir d’abaisser l’âge de prise en charge des enfants suspectés de présenter des troubles du spectre autistique.

rachidbeo55
14/11/2013, 16h57
La diarrhée , suite
5796
Les symptômes, les personnes à risques et les facteurs de risque de la diarrhée
Symptômes
§ Des selles molles ou liquides ;
§ Des envies plus fréquentes d’aller à la selle ;
§ Des douleurs et des crampes abdominales ;
§ Des ballonnements.
Signes de déshydratation
§ La soif ;
§ Une sécheresse de la bouche et de la peau ;
§ Des envies d’uriner moins fréquentes, et l’urine plus foncée que d'habitude ;
§ Une irritabilité ;
§ Des crampes musculaires ;
§ Une perte d'appétit ;
§ Une faiblesse physique ;
§ Des yeux creux ;
§ Un état de choc et un évanouissement.
Personnes à risque
Tous les individus peuvent avoir la diarrhée un jour ou l’autre. Plusieurs situations peuvent en être la cause.
La prévention de la diarrhée


Mesures préventives de base



Diarrhée infectieuse
§ Se laver les mains fréquemment à l'eau et au savon, ou encore avec un gel à base d’alcool est le moyen le plus sûr de prévenir la contagion (surtout avant de manger, durant la préparation de la nourriture et à la salle de bain) ;
§ Ne pas boire l'eau d’une source dont on ignore la pureté (faire bouillir l'eau au moins 1 minute ou utiliser un filtre à eau approprié) ;
§ Toujours garder la nourriture périssable dans le réfrigérateur ;
§ Éviter les buffets où les aliments restent longtemps à température ambiante ;
§ Surveiller et respecter la date de péremption des aliments ;
§ S’isoler ou isoler son enfant durant la maladie, puisque le virus est très contagieux ;
§ Pour les personnes à risque, consommer des produits laitiers préférablement pasteurisés. La pasteurisation tue les bactéries par la chaleur.
Diarrhée du voyageur
§ Boire directement de la bouteille l’eau, les boissons gazeuses ou la bière. Boire du thé et du café (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=cafe_nu) préparés avec de l’eau bouillie ;
§ Éviter les cubes de glace ;
§ Stériliser l’eau en la faisant bouillir au moins 5 minutes ou en utilisant des filtres ou des purificateurs d'eau ;
§ Se brosser les dents avec de l’eau en bouteille ;
§ Ne manger que des fruits que l’on peut peler soi-même ;
§ Éviter les salades, la viande crue ou peu cuite de même que les produits laitiers.
Diarrhée associée à la prise d'antibiotiques
§ Prendre des antibiotiques uniquement si cela est absolument nécessaire ;
§ Respecter scrupuleusement les indications données par le médecin quant à la durée et à la dose d'antibiotiques.



Mesures pour prévenir les complications



Veiller à bien se réhydrater (à suivre).........

harroudiroi
14/11/2013, 16h59
Coïncidence, tout à l'heure, j'ai rendu visite à un ami de 35 ans chez qui on a diagnostiqué hier un diabète suite à un malaise, il n'en savait rien, il découvre et accepte difficilement sa " nouvelle " maladie.

sindbad001
15/11/2013, 17h53
Les yeux comme indicateurs de la maladie d’Alzheimer ?Le diagnostic de la maladie d’Alzheimer requiert du temps et de l’argent. Des chercheurs proposent une solution innovante : analyser le cerveau de patients à travers leurs yeux. Pour l’instant, ils ont établi un lien entre la santé de l’œil et le développement de la maladie chez la souris. Reste à tester ce phénomène chez l’Homme et à mettre au point un test pratique de dépistage…


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/3/3400ead40003bed08a445190252c0e6b-align-second-bottom-right.pngPourra-t-on un jour dépister la maladie d’Alzheimer simplement en regardant l’œil ? Nous en sommes encore loin mais les études s’en approchent

Avec le vieillissement de la population (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-repondre-besoins-sante-population-vieillissante-4398/), les médecins sont confrontés à des pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) autrefois méconnues. La maladie d’Alzheimer figure en tête de liste. Cette forme de démence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-vieillissement-cerebral-maladie-alzheimer-decryptage-scientifique-1615/page/9/) entraîne un déclin cognitif progressif, en particulier au niveau de la mémoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-perte-memoire-reversible-chez-souris-48662/). Les personnes touchées perdent peu à peu leur indépendance et ont généralement besoin d’une assistance médicale. Selon l’Inserm, 860.000 Français souffraient de cette maladie invalidante en 2010. Ce chiffre grandit de manière alarmante et devrait atteindre les deux millions en 2020.Fréquente et coûteuse pour la société, la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/) fait l’objet de nombreuses recherches, notamment en ce qui concerne son dépistage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-depistage-2659/). Le diagnostic (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diagnostic-2662/) n’est pas simple et requiert une analyse complète de l’histoire médicale des patients ainsi qu’une observation détaillée de leurcerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/). De nos jours, les médecins utilisent deux principales méthodes. La première consiste à quantifier l’accumulation des plaques amyloïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-produire-debarrasser-plaques-amyloides-8496/) dans le cerveau par des techniques d’imagerie complexes et onéreuses. La seconde implique de mesurer la concentration en protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) du liquide cérébrospinal (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-bientot-implants-vampires-cerveau-39408/), le fluide dans lequel baignent le cerveau et la moelle épinière (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-moelle-epiniere-2330/). Cette procédure est invasive et entraîne souvent des effets secondaires. Un test de dépistage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-alzheimer-depistage-sanguin-bientot-portee-main-46883/) par une prise de sang a été évoqué mais son efficacité n'est pas encore confirmée.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_alzheimer-4.jpg
L'incidence de la maladie d’Alzheimer grimpe en flèche mais les traitements existants ne peuvent que ralentir l'avancée inéluctable de la démence. Un test de diagnostic précoce et rapide devrait permettre de mieux prendre en charge les patients. © Geralt, pixabay.com, DP
Regarde moi dans les yeux je te dirai si tu as Alzheimer !Au cours de la conférence Neuroscience 2013 (http://www.abstractsonline.com/Plan/ViewAbstract.aspx?sKey=b3345dc1-bf83-4a30-9b61-239c00ca5349&cKey=2be86d8f-e96b-448e-8f26-cee1bc7d61f5&mKey={8D2A5BEC-4825-4CD6-9439-B42BB151D1CF}), des chercheurs de l’université de Honk Kong ont proposé une autre solution de dépistage. Leurs résultats montrent qu’il est possible de détecter la maladie en analysant les yeux… chez la souris.« La rétine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-retine-4322/) de l'œil est un peu le prolongement du cerveau », explique Raymond Turner, un des auteurs de ces travaux. La rétine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-retine-cerveau-parlent-vitesse-connexion-ethernet-9404/) est composée de neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/) photorécepteurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-troisieme-photorecepteur-vue-26536/) qui captent les signaux lumineux, les transforment en informations électrochimiques et les transmettent au cerveau par l’intermédiaire du nerf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-nerf-13864/) optique. « En regardant la rétine, on peut se faire une idée assez précise de l’état du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-cerveau-personnes-aveugles-stimule-lumiere-50129/) », ajoute le chercheur. D’autre part, plusieurs études ont montré un lien entre la maladie d’Alzheimer et le risque de développer un glaucome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-glaucome-3427/), une pathologie fréquente de la vision.Pourrait-on utiliser la rétine comme biomarqueur de la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-nouveaux-facteurs-genetiques-identifies-49860/) ? Afin de répondre à cette question, les scientifiques ont prélevé les yeux de souris mutantes atteintes d’Alzheimer et ont analysé leur rétine. Plus précisément, ils ont comparé l'épaisseur des différentes couches de la rétine d’animaux sains à celle d’animaux malades. Leurs résultats montrent que la couche nucléaire interne et la couche de cellules ganglionnaires sont plus fines chez les rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) souffrant d’Alzheimer « Ces deux couches de la rétine sont plus sensibles à la perte de neurones, explique le chercheur.Chez les souris malades, nous avons observé une baisse de 37 % du nombre de cellules nerveuses (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/page/3/)dans la couche nucléaire interne et de 49 % dans la couche de cellules ganglionnaires. »L’ensemble de ces résultats suggère que l’état de la rétine est un bon indicateur du développement de la maladie d’Alzheimer chez la souris. Ces expériences représentent les prémices de la mise au point d’un test de dépistage par les yeux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-douleur-lit-yeux-45829/). De nombreuses études sont encore nécessaires pour tester ce lien chez l’homme et pour concevoir une méthode de diagnostic rapide et non invasive.

Lin28a, le gène qui répare les blessuresLa fontaine de jouvence pourrait être plus proche qu’on ne le croit. Dans une nouvelle étude, des chercheurs américains ont isolé un gène capable de régénérer les tissus et d’accélérer la prolifération des cellules. Cette découverte pourrait révolutionner les traitements de nombreuses pathologies comme le cancer et les maladies inflammatoires.


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/3/3e91f393f34a809f5b3d8ccb765fcabd-align-second-bottom-right.pngDes chercheurs états-uniens ont découvert un gène qui améliore la régénération cellulaire lors du développement embryonnaire mais qui s’éteint à l’âge adulte. En l’activant, ils espèrent soigner plus rapidement les blessures. Cela permettrait par exemple de limiter le temps de port des plâtres
Les cellules de notre corps subissent les ravages du temps : notre masse musculaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-comprendre-atrophie-musculaire-mieux-traiter-5868/) diminue, nos os s’affaiblissent, notre peau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-peau-artificielle-aussi-sensible-toucher-peau-humaine-46228/) perd de son élasticité (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-elasticite-2077/), notre cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) devient moins vif, etc. Peut-on ralentir les effets de l’âge? Cette question passionne les scientifiques du monde entier. Les études ont progressivement révélé les rôles clés de l’environnement, du mode de vie et du patrimoine géhttp://www.futura-sciences.com/typo3/clear.gifnétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-souris-genetiquement-modifiee-esperance-vie-plus-longue-48623/) sur la longévité. Cependant, de nombreux travaux sont encore nécessaires pour comprendre comment le corps vieillit et pour découvrir le remède miracle face à l’usure des années.Contrairement aux personnes âgées, les jeunes possèdent des tissus capables de se régénérer rapidement. Des chercheurs de l’université Harvard à Cambridge (États-Unis) se sont interrogés sur ce phénomène. Ils se sont plus particulièrement intéressés à Lin28a, un gène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) qui se trouve à l’étatdormant (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-dormant-3264/) chez l’adulte mais qui est actif au cours du développement embryonnaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-grossesse-1044/page/8/) chez de nombreux animaux. Leurs résultats, publiés dans la revue Cell (http://www.cell.com/abstract/S0092-8674%2813%2901278-6#Summary), démontrent les vertus thérapeutiques de ce gène.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_embryon_01.jpg
Lors du développement embryonnaire tous les organes se construisent progressivement. En modulant le métabolisme, le gène Lin28a favorise la régénération cellulaire. © lunar caustic, Wikipédia 2.0
Lin28a pourrait-il nous faire rajeunir ?Pour cette étude, les scientifiques ont fabriqué des souris adultes capables d’activer le gène Lin28a. Ils ont montré que ces animaux étaient pourvus d’une capacité de régénération sans pareille et réparaient beaucoup plus rapidement que les autres leurs cartilages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cartilage-3103/), leurs os (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-video-os-artificiel-injectable-17765/) et leurs tissus après une blessure (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-cheveux-blancs-uv-stress-mis-cause-47169/). D’autre part, chez ces mutants, les poils repoussent (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bientot-traitement-faire-repousser-cheveux-47078/) plus vite que chez les autres souris. « Lin28a offre aux souris adultes un don de réparation remarquable », souligne George Daley, le directeur de l’étude.Comment Lin28a agit-il ? Pour répondre à cette question, les auteurs se sont penchés sur la fonction première de ce gène. Lin28a code pour une protéine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) capable de se lier aux molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/)d’ARN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-methylation-arn-change-notre-conception-expression-genique-38864/) et de moduler la synthèse de plusieurs protéines. Grâce à des expériences de biochimie, les scientifiques ont révélé son rôle dans l’activation de la production de différentes enzymes (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-enzyme-710/) dumétabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/), entraînant ainsi une intensification de la glycolyse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/page/12/) et de la respiration cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-respiration-cellulaire-811/) au niveau des mitochondries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-parkinson-recyclage-mitochondries-cause-48330/). En d’autres termes, Lin28a reprogramme le métabolisme énergétique de la cellule ce qui améliore la régénération des tissus.Même si la potion magique contre le vieillissement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vieillissement-cellulaire-reversible-34413/) n’est pas pour tout de suite, ces travaux s’en approchent. En s’inspirant du mode d’action de Lin28a, les auteurs souhaiteraient mettre au point des thérapies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/) pour soigner plus rapidement les blessures et lutter contre certaines maladies invasives comme le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bon-cholesterol-augmente-risque-cancer-sein-49534/).

sindbad001
16/11/2013, 19h24
Le coronavirus MERS-CoV détecté chez le dromadaire d’un patient

Le ministère de la Santé saoudien vient d’annoncer avoir détecté le coronavirus MERS-CoV sur un dromadaire appartenant à l’une des personnes infectées. Si une confirmation de l’expertise est nécessaire pour s’assurer qu’il s’agit bien de la même souche, cela pourrait confirmer les intuitions de certains chercheurs, qui supposaient que les camélidés pouvaient faire office de vecteurs. Cela permettrait de mettre en place des mesures sanitaires plus précises.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/1/1f25bd4034d511b0c8e3add2ec5185d2-align-second-bottom-right.pngLes dromadaires, animaux de compagnie au Moyen-Orient, pourraient transporter en eux le coronavirus MERS-CoV. L'un d'eux aurait même pu contaminer son propriétaire. À moins que ce ne soit l'inverse

Peu à peu, les indices s’accumulent. Depuis un an et demi que le coronavirus MERS-CoV (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-coronavirus-mers-cov-oms-rassure-etude-inquiete-47935/) a frappé l’Homme sans crier gare, de nombreux laboratoires du monde entier se penchent sur son cas. Bien qu’il reste encore de nombreuses inconnues, le puzzle commence progressivement à prendre forme. Agressif, il a déjà tué 64 des 153 personnes contaminées au 11 novembre selon l'OMS (http://www.who.int/csr/don/2013_11_11_coronavirus/en/index.html), et la liste continue malheureusement à s’allonger. Comme son cousin, le virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) du Sras (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sras-4230/), il induit des difficultés respiratoires parfois mortelles, mais cause également des insuffisances rénales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-insuffisance-renale-11994/) graves.Si les mammifères (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-mammifere-2142/) constituent rarement les réservoirs des coronavirus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-coronavirus-13502/), la chauve-souris (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-coronavirus-mers-cov-peu-tot-incriminer-chauve-souris-48607/) est pourtant pointée du doigt depuis la découverte de MERS-CoV. Les mammifères volants étaient déjà impliqués dans l’épidémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-epidemie-3837/) de Sras (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-chauve-souris-pourrait-etre-origine-sras-7501/), et des éléments récents les incriminent encore dans cette nouvelle contagion, puisque le virus a été retrouvé à l’identique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-coronavirus-mers-cov-retrouve-identique-chez-chauve-souris-48467/) chez un de ces chiroptères.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_coronavirus-NCoV-MERS-CoV_NIAID-RML-DP_03.jpg
Le coronavirus MERS-CoV est moins contagieux que le Sras, mais plus dangereux. On sait que dans certains cas il a pu se transmettre d'Homme à Homme, mais on dispose de nouveaux éléments qui confortent les hypothèses estimant que le dromadaire pouvait être au moins l'un des vecteurs de la maladie. © NIAID, RML, DP
Les dromadaires, vecteurs du MERS-CoV ?

Cependant, le contact entre l’Homme et la chauve-souris étant relativement rare, les scientifiques supputaient l’intervention accidentelle d’un tiers vecteur. Et les dromadaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-si-mers-cov-provenait-dromadaire-48283/), animaux de compagnie courants au Moyen-Orient, figuraient dans le haut de la liste des suspects, surtout depuis qu’une étude révélait que plusieurs de ces camélidés du golfe Persique présentaient les anticorps (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anticorps-93/) contre MERS-CoV, signe d’une infection passée.Cette hypothèse semble se confirmer avec l’annonce du ministère de la Santé saoudien par l’intermédiaire d’un communiqué (http://www.moh.gov.sa/en/Ministry/MediaCenter/News/Pages/news-2013-11-11-003.aspx). L’analyse du cheptel d’un homme de 43 ans habitant la ville de Djeddah (façade ouest du royaume), récemment contaminé, a révélé qu’un de ses dromadaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-dromadaire-13384/)était également porteur du coronavirus. Des études complémentaires sont en cours afin de déterminer s’il s’agit bien de la même souche (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-mers-cov-il-y-aurait-moins-trois-souches-bien-distinctes-49174/) qui aurait affecté l’animal et son propriétaire.Si la structure génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) s’avère identique, alors l’hypothèse du rôle de vecteur du dromadaire dans cette épidémie sera renforcée. Ce serait l’occasion pour les autorités sanitaires de prendre les mesures de précaution qui s’imposent, à savoir éviter le contact avec les animaux porteurs du virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-savoir-plus-virus-236/). Reste à déterminer les symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) de l’infection chez les camélidés, s’il y en a.

La dépression fait vieillir les cellules !Plus qu’un trouble mental, la dépression affecte aussi la santé physique et favorise le développement de certaines maladies comme le cancer ou le diabète. Dans une nouvelle étude, des chercheurs néerlandais montrent que cette maladie s’insère sournoisement dans les cellules et accélère leur vieillissement.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/0/07f3fe4f62054dbf5b8e6b5017219388-align-second-bottom-right.pngLe Cri (Skrik en norvégien), est un tableau expressionniste du peintre Edvard Munch. Cette œuvre symbolise l’homme moderne emporté par une crise d’angoisse profonde. Ces cellules devaient probablement vieillir à toute allure
La dépression (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-depression-deprime-burn-out-1356/) est associée à un sentiment de profond désarroi et de manque de goût pour la vie. Les personnes souffrant de cette maladie ont du mal à faire face au quotidien. Selon une étude récente, la dépression serait la seconde cause d’invalidité aux États-Unis. L’Organisation mondiale de la santé (OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/)) estime qu’elle touche plus de 350 millions de personnes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-depression-touche-plus-350-millions-personnes-monde-41786/), soit 5 % de la population mondiale. Ce trouble est donc un véritable problème de santé publique qu’il ne faut pas négliger.La maladie n’affecte pas uniquement l’équilibre psychologique. Selon les experts, les personnes dépressives auraient également plus de risques de développer certaines pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) comme lecancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancer-108/), le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/), l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-obesite-5126/), les maladies cardiaques et la maladie de Parkinson (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-depression-risque-accru-developper-parkinson-49458/). Des chercheurs du VU University Medical Center aux Pays-Bas sont allés encore plus loin. Selon leur étude, publiée dans la revue Molecular Psychiatry (http://www.nature.com/mp/journal/vaop/ncurrent/full/mp2013151a.html), la dépression ferait également vieillir plus vite les cellules ! Ces travaux confortent des données récentes suggérant une association entre le stress, ladépression et le vieillissement cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-depression-raccourcissent-bien-telomeres-duree-vie-37021/).http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_chromosome.jpg
Les télomères, ici en rouge, constituent l'extrémité des chromosomes. Ils ont tendance à se raccourcir avec le temps et les divisions cellulaires. Ce phénomène s’intensifie chez les personnes dépressives. ©Université de Colombie-Britannique
La déprime diminue la taille des chromosomes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-chromosome-116/)Pour cette étude, les scientifiques ont recruté 2.407 volontaires, dont 1.095 souffraient de dépression, 802 avaient vécu un épisode dépressif par le passé et 510 n’avaient jamais connu la maladie. Ils ont analysé le vieillissement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vieillissement-cellulaire-reversible-34413/) de leurs cellules en mesurant la longueur des télomères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-taille-telomeres-influence-esperance-vie-1670/), les régions répétées situées à l’extrémité des chromosomes. Depuis plusieurs années, les scientifiques savent que la taille des télomères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-telomere-265/) diminue lorsque les cellules se divisent et est un bon indicateur du vieillissement cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-voyages-spatiaux-accelerent-vieillissement-cellulaire-49990/).En observant les télomères de près par des techniques de biologie moléculaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-biologie-moleculaire-104/), les chercheurs ont montré qu’ils étaient plus courts chez les personnes dépressives (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-depression-mieux-vaut-vivre-seul-mal-accompagne-46385/) que chez les sujets en bonne santé. « Cette étude révèle à nouveau un lien entre la dépression et le vieillissement des cellules, explique les chercheurs, cet effet est dose dépendant car plus une personne est déprimée et plus ses télomères sont petits. »Pourrait-on inverser le vieillissement cellulaire ? Cette question intéresse les scientifiques en quête d’un remède miracle contre l’usure du temps. La solution serait à la portée de tous. Selon une étude récente, il suffirait de manger sainement et de pratiquer une activité sportive régulière pour allonger ses télomères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-changer-mode-vie-inverser-vieillissement-cellulaire-49021/). Un argument de plus pour conserver une bonne hygiène de vie.

sindbad001
17/11/2013, 18h24
Science décalée : la peur du dentiste passe par le bruit de ses outils

La seule mise en marche de la roulette du dentiste fait trembler des générations de patients, alors même qu’elle n’a pas encore touché la mâchoire. Une étude vient de s’intéresser à ce qui se passe dans le cerveau de ces personnes anxieuses dès lors qu’elles entendent la fraise tournoyer…




http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/8/8f868a6f734b2814d561dca168b5a0eb-align-second-bottom-right.pngVous avez peur du dentiste ? Bouchez-vous les oreilles avant que les instruments ne se mettent en marche
Les soins dentaires sont particulièrement anxiogènes pour bon nombres de gens. Pourtant, on ne peut pas y échapper. Hitoyuki Karibe, médecin à l’université d'odontologie japonaise (http://www.ndu.ac.jp/en/), à Tokyo, accompagné de collègues, cherche à comprendre les soubassements (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-soubassement-10917/) cérébraux expliquant cettephobie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-phobie-12168/), afin de favoriser à terme le bien-être des patients lors de leurs soins. Pas besoin d’avoir mal pour avoir peur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-on-peut-effacer-souvenirs-peur-chez-homme-41436/) : les seuls bruits suffisent à faire monter l’appréhension et à altérer le fonctionnement du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/).Le contexte : la peur passe d’abord par les oreilles

Pas si anodine la peur du dentiste. Il semble en effet que 10 % de la population éprouve un stress intense au moment de se présenter chez le dentiste. Cette phobie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-psychotherapie-associee-antidepresseur-debarrasse-phobies-35585/) s’entretient même toute seule. En effet, la crainte de l'échéance pousse les patients à repousser leur visite, et ils ne prennent rendez-vous qu’au moment où les douleurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-douleur-lit-yeux-45829/) sont installées. Inéluctablement, il devient impossible d’éviter au malade de souffrir durant les soins, du fait de l’avancement de la pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/). L’opération en devient alors d’autant plus traumatisante, et la crainte s’accentue.Pourtant, une étude publiée en août 2012 révèle que dans 75 % des visites chez le dentiste, les patients ressortent sans avoir ressenti la moindre douleur. Les professionnels de la mâchoire ne sont donc pas des bouchers qui jouent avec nos nerfs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-nerf-13864/). Mais la peur est plus profonde, et Hitoyuki Karibe, praticien depuis 26 ans, pense même en trouver des traces dans notre cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/).Dimanche dernier, lors du congrès annuel Neuroscience 2013 (http://www.abstractsonline.com/Plan/ViewAbstract.aspx?sKey=7f933141-7bb9-4b47-a49a-4287713a2d5c&cKey=b4f76eb1-6f78-4e94-b6f8-6549451f06a5&mKey={8D2A5BEC-4825-4CD6-9439-B42BB151D1CF}), qui se tenait à San Diego, le scientifique a présenté les résultats de ses derniers travaux. Il a traqué les signes d’anxiété à l’aide d’imagerie biomédicale et les a mis en évidence.L’étude : l’anxiété de la roulette se lit dans le cerveau

Puisqu’il était difficile de mener l’expérience en conditions réelles, les scientifiques ont tenté de reconstituer l’ambiance sonore d’un cabinet dentaire auprès de 21 femmes et de 13 hommes, âgés de 19 à 49 ans. Ces participants avaient au préalable répondu à 20 questions, comme « vous sentez-vous tendu durant un soin dentaire ? », ou « vous sentez-vous anxieux lorsque vous entendez la roulette ? », auxquelles ils devaient répondre sur une échelle allant de 1 à 5. Les personnes qui obtenaient un score supérieur à 50 étaient classées dans le groupe des anxieux du dentiste (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-chez-dentiste-roux-seraient-plus-sensibles-douleur-22563/), les 22 autres faisaient office de contrôle.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_peur-dentiste_Betsssssy_flickr_cc-by-20.jpg
La peur du dentiste concerne 10 % des personnes, et sont d'autant plus présentes chez les enfants dont les parents sont eux-mêmes inquiets. © Betsssssy, Flickr, cc by 2.0
Placés dans une machine à IRMf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sentiments-lire-emotions-cerveau-irmf-47341/), les volontaires étaient soumis à des sons associés aux outils du dentiste, comme la fameuse roulette, ou bien des sons neutres, pendant que les scientifiques observaient les régions du cerveau qui s’activaient.Les chercheurs ont noté des différences entre les groupes. Chez les individus contrôle, l’écoute des instruments provoquait une plus forte activation des gyrus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-gyrus-3449/) temporaux supérieurs gauches et droits (des aires auditives primaire) que lors d’émissions (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-emission-389/) de sonorités neutres. Le constat n’est pas le même pour les phobiques du dentiste. Chez eux, c’est le noyau caudé qui s’active, qu’on suspecte de jouer un rôle dans l’apprentissage et la mémoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-neoneurones-impliques-apprentissage-memorisation-38748/). Les sons de la roulette activent en eux des souvenirs…L’œil extérieur : traiter la peur avant de soigner les dents

Ainsi, la seule évocation auditive des objets de leur peur provoque chez les patients effrayés par le dentiste des modifications de l’activité cérébrale. Des informations que les auteurs jugent intéressantes afin de déterminer des thérapies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/) comportementales afin de faire disparaître les appréhensions pour favoriser le bien-être des patients. Un sacré challenge qui reste à relever.La santé buccodentaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-dents-sante-buccodentaire-1287/) est primordiale, car la négliger peut conduire à des troubles handicapants, voire mortels. Les bouches mal soignées peuvent laisser passer des bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) qui, à terme, causent de l’arthrose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-science-decalee-arthrose-genou-brossez-vous-dents-39736/), mais facilitent également la progression des plaques d’athérome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-atherome-3035/) qui vont boucher les vaisseaux sanguins et potentiellement provoquer des crises cardiaques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-eviter-crises-cardiaques-brossez-vous-bien-dents-50011/). Alors, pour les plus phobiques, la solution consiste peut-être à venir chez le dentiste avec des bouchons d’oreilles pour éviter d’être traumatisé.

rachidbeo55
17/11/2013, 22h39
Diarrhée suite et fin l

Les traitements médicaux de la diarrhée
En général, les diarrhées aiguës guérissent après 1 jour ou 2 avec du repos et quelques changements dans l'alimentation. Pendant ce temps, la diète doit comprendre uniquement desliquides pour prévenir la déshydratation, puis un apport progressif de certains aliments.
Dans le cas de diarrhée liée à la prise d’antibiotiques, les symptômes cessent en général dans les quelques jours qui suivent l’arrêt de l’antibiothérapie.
Prévenir la déshydratation
Boire chaque jour au moins 1 à 2 litres d’eau, de bouillons de légumes ou de viande maigre, de l'eau de riz ou d'orge, des thés clairs ou des sodas sans caféine. Éviter l'alcool et les boissons qui contiennent de la caféine, qui ont l'effet d'augmenter les pertes d'eau et de sels minéraux. En outre, éviter de boire plusieurs verres de boissons gazeuses, puisque leur contenu élevé en sucre peut causer une diarrhée.
Les adultes qui ont une diarrhée grave - comme c'est parfois le cas pour la diarrhée du voyageur - devraient boire une solution de réhydratation. S’en procurer en pharmacie (Gastrolyte®) ou en préparer une soi-même (voir les recettes ci-dessous).
Certaines personnes âgées, tout comme les jeunes enfants, peuvent avoir plus de difficulté à ressentir leur soif ou encore à la signaler à l’entourage. L’aide d’un proche est alors très importante.


Les solutions de réhydratation
Recette de l'Organisation mondiale de la Santé (OMS)
file:///C:/Users/ali/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.jpg- Mélanger 1 litre d’eau stérile, 6 c. à café (= thé) de sucre et 1 c. à café (= thé) de sel.
Autre recette
- Mélanger 360 ml de jus d'orange non sucré à 600 ml d'eau bouillie refroidie, additionnée de 1/2 c. à café (= thé) de sel de table.
Conservation. Ces solutions se conservent 12 heures à la température ambiante et 24 heures au réfrigérateur.




Conseils concernant l'alimentation
Aussi longtemps que les malaises importants persistent, mieux vaut éviter de consommer les aliments suivants, qui aggravent les crampes et la diarrhée.
§ Les produits laitiers ;
§ Les jus d'agrumes ;
§ La viande ;
§ Les plats épicés ;
§ Les friandises ;
§ Les aliments riches en gras (dont les fritures) ;
§ Les aliments qui contiennent de la farine de blé (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=ble_nu) (pain, pâtes, pizza, etc.) ;
§ Le maïs (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=mais_nu) et le son (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=avoine_nu), qui sont riches en fibres (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=fibres_alimentaires_nu) ;
§ Les fruits, à l'exception des bananes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=banane_nu), qui seraient plutôt bénéfiques, même chez les jeunes enfants de 5 à 12 mois2 ;
§ Les légumes crus.
Réintroduire en premier lieu les féculents comme le riz (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=riz_nu) blanc, les céréales sans sucre, le pain blanc et les craquelins. Il se peut que ces aliments créent de légers malaises. Il vaut mieux persévérer que de cesser de manger, sauf si les malaises redeviennent importants. Ajouter progressivement les fruits et légumes (pommes de terre (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pomme_de_terre_nu), concombre (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=concombre_cornichon_nu), courge (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=courge_nu)), le yogourt (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=yogourt_nu), puis les aliments protéinés (viande maigre, poisson, oeuf (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=oeuf_nu), fromage (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=fromage_nu), etc.).
Médicaments
Il est préférable de ne pas traiter une diarrhée, même si elle suscite un inconfort. Consulter un médecin avant de prendre tout médicament contre la diarrhée, même ceux disponibles en vente libre. Certains produits empêchent l'organisme d'éliminer l'infection : ils ne sont alors d'aucun secours. Par ailleurs, si du sang se trouve dans les selles ou que de fortes crampes abdominales se font sentir, il est impératif de consulter un médecin.
Certains médicaments peuvent être pratiques pour les voyageurs qui doivent parcourir de longs trajets d’autobus ou de voiture, ou qui n’ont pas accès aisément à des services médicaux. Les médicaments antipéristaltiques font cesser la diarrhée en ralentissant les mouvements intestinaux (par exemple, le lopéramide, comme Imodium® ou Diarr-Eze®). D'autres diminuent la sécrétion d'eau dans les intestins (par exemple, le salicylate de bismuth, ou Pepto-Bismol®, qui agit aussi comme antiacide).
Au besoin, des antibiotiques peuvent venir à bout d'une diarrhée causée par une bactérie ou un parasite.


Attention. La diarrhée peut interférer avec l'absorption de médicaments, ce qui peut les rendre moins efficaces. Consultez un médecin en cas de doute.



Hospitalisation
Dans les cas plus graves, l'hospitalisation peut être nécessaire. Les médecins utilisent alors une perfusion intraveineuse pour réhydrater l’organisme. Des antibiotiques sont prescrits au besoin pour traiter une diarrhée bactérienne grave. A suivre

Suite et fin le …………………
Diarrhée - L’opinion de notre médecin
Accueil (http://www.passeportsante.net/) > Problèmes et maladies (http://www.passeportsante.net/problemes-et-maladies-p69) > Maladies de l’appareil digestif (http://www.passeportsante.net/problemes-et-maladies-p69/maladies-de-l-appareil-digestif-82)




Il faut clairement distinguer la diarrhée aiguë de la diarrhée chronique. Aiguë signifie « d’installation récente et de courte durée ». Cela n’a rien à voir avec l’intensité des symptômes. Chronique signifie, dans le cas de la diarrhée, 4 semaines ou plus.
La majorité des diarrhées aiguës sont inoffensives et se soignent très bien avec les conseils mentionnés dans cette fiche. Il y a toutefois un bémol : une diarrhée aiguë causée par la prise d’antibiotiques peut être grave. Certaines diarrhées aiguës causées par la bactérie E. coli(« maladie du hamburger ») aussi.
En cas de diarrhée chronique, une consultation médicale est recommandée.

Dr Dominic Larose, M.D.

sindbad001
18/11/2013, 13h05
Le cas unique de grippe A(H6N1) soulève des inquiétudes profondes

En mai dernier, une jeune femme taïwanaise s’est présentée à l’hôpital pour des symptômes grippaux. Les analyses ont révélé qu’elle était contaminée par un virus de la grippe connu chez les oiseaux mais jamais détecté chez l’Homme : le H6N1. Bien que la patiente soit complètement rétablie, de nombreuses questions restent en suspens et les scientifiques s’interrogent pour savoir s’ils seraient prêts à faire face à une pandémie d’un virus émergent mortel et contagieux.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/c/c7a6ca28f3f5b97611f48045a6be4418-align-second-bottom-right.pngLes virus grippaux de type H1, H2 et H3 sont courants chez l'Homme et sont responsables de la grippe saisonnières. Les formes H5, H7, H9 et H10 ont déjà été observés dans des situations épidémiques. C'est la première fois que l'on constate une grippe H6N1 chez un homme, qui, en l'occurrence, est une femme.
Comme si le H7N9 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bref-grippe-ah7n9-ressurgit-chine-automne-50097/) ne suffisait pas… Alors que la Chine fait face à une épidémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-epidemie-3837/) d’une forme degrippe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grippe-3442/) jusqu’alors inconnue chez l’Homme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippe-aviaire-souche-h7n9-inconnue-chez-homme-tue-deux-chinois-45606/) depuis février dernier (139 cas, 45 décès), sa voisine et rivale, Taïwan, a constaté en mai dernier le premier cas humain de grippe dû à un virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) A(H6N1). Si l’annonce avait été faite en juin dernier, les Centres de contrôle et de prévention (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-prevention-6509/) des maladies (CDC (http://www.cdc.gov.tw/english/index.aspx)) de l’île ont poursuivi l’enquête et viennent d’en publier les premiers résultats dans The Lancet Respiratory Medicine (http://www.thelancet.com/journals/lanres/article/PIIS2213-2600%2813%2970221-2/abstract).La grippe A (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grippe-5420/)(H6N1) a donc frappé une jeune femme de 20 ans. Le 5 mai, cette patiente commence à se sentir comme enrhumée et fiévreuse. Le lendemain, la fièvre (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-utilite-fievre-10004/) monte alors elle se présente à l’hôpital. Après quelques soins, elle est renvoyée chez elle. Mais le 8 mai elle éprouve des difficultés respiratoires qui la conduisent à retourner se faire soigner. Les rayons X (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-rayon-x-1002/) révèlent une infection des voies respiratoires basses, mais les tests disculpent les formes classiques de la grippe ou les autres maladies potentielles connues. Les médecins lui prescrivent de l’oseltamivir (Tamiflu (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippe-tamiflu-coeur-nouvelle-polemique-42686/), antigrippal) et la lévofloxacine (Tavanic, antibactérien). Le 9 mai, les symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) s’atténuent et elle rentre chez elle le 11 mai. Des tests menés le 17 mai révèlent qu’elle est complètement guérie.Si pour cette patiente l’histoire semble s’arrêter ici et qu’elle a pu reprendre son activité professionnelle chez un traiteur, les CDC (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cdc-3351/) et les universités locales poursuivent l’enquête. L’analyse par RT-PCR (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-rt-pcr-13491/) finit par révéler le coupable : un virus de la grippe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-virus-grippe-ah7n9-il-fallu-moins-quatre-modifications-46265/) aviaire A(H6N1). Ce pathogène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/)circule chez les oiseaux depuis 1972, et une souche proche a été détectée depuis 1997 dans les volailles taïwanaises. Mais la génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) révèle malgré tout la présence d’une mutation nommée G228S sur l’hémagglutinine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hemagglutinine-4248/), la protéine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) de surface qui permet au virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-savoir-plus-virus-236/) de reconnaître les cellules cibles. Cette substitution confère au pathogène une meilleure affinité pour les cellules humaines.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_poules_Anna-Strumillo_fotopedia_cc-by-nc-nd-30.jpg
Les oiseaux, et principalement les volailles d'élevage, sont les principaux suspects dans cette histoire puisque le virus A(H6N1) circule chez eux depuis longtemps, bien que la jeune femme n'ait pas le souvenir d'avoir approché un volatile dans les mois précédant sa grippe. © Anna Strumillo, Fotopédia, cc by nc nd 3.0
Que faire face à une pandémie de virus grippal émergent ?

Plusieurs questions se posent aux chercheurs. La première : ce virus s’est-il propagé à d’autres personnes ? Ainsi, 36 des proches de la jeune femme ont été scrutés de près. Parmi eux, 6 ont présenté une fièvre (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-fievre-3372/) et des troubles respiratoires. Mais dans aucun cas le H6N1 n’a été détecté. De la même façon, tous les cas de grippe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-grippe-312/) sur l’île de Taïwan ont fait l’objet d’une attention particulière. Chez les 125 patients diagnostiqués, jamais le nouveau virus n’a été repéré. Pour l’heure donc, la maladie de cette jeune femme reste unique.La deuxième question qui intrigue les scientifiques est celle du mode de contamination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-grippe-aviaire-transmission-homme-648/). La jeune femme n’avait pas quitté le territoire taïwanais les trois mois précédents et affirme ne pas avoir été au contact d’oiseaux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippe-h7n9-oiseaux-pourraient-bien-etre-source-infection-46123/) (sauvage ni d’élevage) depuis au moins un an. Les volailles de ses proches et de ses voisins ont été analysées, et là encore, le H6N1 n’a pas été détecté. Le mystère reste donc entier, et les laboratoires continuent de plancher (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-plancher-10840/) sur la question.Cas unique ou prémices d’une épidémie ? Les premiers éléments ne permettent pas de répondre. Les scientifiques craignent que le virus grippal, encore peu dangereux, ne mute ou se recombine avec un autre et ne devienne alors plus infectieux. Car c’est finalement l’enjeu du débat : que faire face à l’émergence (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-emergence-8743/) d’un nouveau pathogène ? Les cas se sont multipliés cette dernière année, avec le H7N9 évoqué plus haut, ou le coronavirus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-coronavirus-13502/) MERS-CoV (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-mers-cov-moins-infectieux-mais-plus-severe-sras-48095/) qui touche le Moyen-Orient depuis début 2012. Par « chance », bien qu’associés à une mortalité élevée, ils sont peu contagieux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-contagieux-3177/). Mais les scientifiques seraient-ils prêts à faire face à un nouveau virus grippal à la fois facilement transmissible et souvent mortel ? Là encore, cette question reste sans vraie réponse…

rachidbeo55
18/11/2013, 13h55
Le mal de gorge
Les maux de gorge sont courants à cette saison et il est habituel de se soigner sans consulter… Mais est-ce vraiment une bonne solution ? (http://t.passeportsante.net/c/?aWRTaXRlPTM5JmlkTGluaz04NjI1MiZpZFNlbnQ9Mzk4MyZpZ FN1Yj05NTIyMTg)
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1.Le mal de gorge est un symptôme plutôt qu’une maladie en soi. Le mal de gorge est l’un des motifs les plus fréquents de consultations médicales.
Le terme pharyngite désigne spécifiquement une inflammation des tissus de la gorge (pharynx) qui entraîne l’irritation ou l’assèchement de la gorge. Avaler, parler ou même respirer peut devenir douloureux.
Lorsque l’inflammation touche les amygdales, qui sont situées en arrière de la langue, de chaque côté de la gorge, il s'agit d'une amygdalite. Lorsque l’inflammation se situe à l’épiglotte (la petite protubérance cartilagineuse qui se situe près de la trachée) il s’agit d’une épiglottite.

Causes
Dans 80 % à 90 % des cas, le mal de gorge est causé par un virus. Plus rarement, dans 10 % à 15 % des cas, il est le résultat d’une infection bactérienne.
Mal de gorge d’origine virale. La majorité des maux de gorge sont les premiers symptômes d’une infection par un virus causant une inflammation respiratoire, comme le rhume (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhume_pm) ou la grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm) (influenza).
Mal de gorge d’origine bactérienne. Plusieurs types de bactéries peuvent infecter la gorge. Lorsque l’infection bactérienne est causée par un streptocoque de type A (plus rarement B ou C), on le nomme angine streptococcique. Cette infection bactérienne occasionne souvent des complications qui peuvent être prévenues en grande partie par un traitement médical. L’angine streptococcique est responsable d'environ 15 % des maux de gorge diagnostiqués par les médecins au Canada. Cette maladie touche le plus souvent les jeunes de 5 ans à 15 ans, mais peut également toucher les adultes.
L'amygdalite est habituellement causée par une infection bactérienne plutôt que par un virus. L’épiglottite est généralement causée par la même bactérie qui cause la pneumonie (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=pneumonie_pm) et la méningite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=meningite_pm),Haemophilus influenzae type B (Hib). Cette maladie est rare puisque la plupart des enfants en Amérique du Nord reçoivent le vaccin de routine contre le Hib.
Autres causes du mal de gorge
Les maux de gorge peuvent aussi être causés par :
§ Une réaction allergique aux poils d’animaux, aux moisissures ou au pollen.
§ L’air sec, surtout en hiver lorsque les maisons sont chauffées.
§ La pollution ou des irritants chimiques comme la fumée de tabac (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm).
§ Des muscles endoloris dans la gorge après avoir crié (la voix devient rauque).
§ Un reflux gastro-oesophagien (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=reflux_gastro_oesophagien_pm).
§ La mononucléose (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=mononucleose_pm), la rougeole, la varicelle (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=varicelle_pm) ou la scarlatine.
§ La pharyngite gonococcique (gonorrhée (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=gonorrhee_sexualite_mts_its_pm) transmise le plus souvent par des hommes qui pratiquent le sexe oral)
Un mal de gorge qui persiste plus de 1 semaine peut être le signe d’un problème plus sérieux :
§ Une infection au VIH (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=sida_pm).
§ La présence d’une tumeur à la gorge, à la langue ou au larynx.
§ La diphtérie, une maladie respiratoire grave, rare dans les pays industrialisés, mais plus courante dans les pays en développement.
Complications possibles
La plupart des maux de gorge, bien qu’inconfortables, s’atténuent d’eux-mêmes en 5 à 7 jours. Un mal de gorge d’origine bactérienne peut entraîner certaines complications.
§ Une infection des sinus (sinusite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=sinusite_pm)).
§ Une infection aux oreilles (otite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=otite_moyenne_pm)).
§ Un abcès périamygdalien (autour des amygdales) ou rétropharyngien (derrière le pharynx).
§ Une inflammation des reins (glomérulonéphrite).
§ Un rhumatisme articulaire aigu, pouvant endommager les valves du coeur et d’autres organes.

Quand consulter un médecin?
Il est préférable d’avoir recours à une consultation médicale si les symptômes suivants sont présents :
§ de la difficulté à avaler ou à respirer;
§ de la fièvre (plus de 39,4 °C chez les adultes ou plus de 38,3 °C chez les nourrissons de moins de 6 mois);
§ des éruptions cutanées;
§ une salivation excessive (surtout chez les enfants);
§ un gonflement du cou ou de la langue;
§ de la difficulté à avaler ou à manger;
§ une voix qui devient sourde ou une toux persistant plus de 2 semaines;
§ une raideur du cou ou de la difficulté à ouvrir la bouche;
§ du sang ou du mucus dans la salive.
Diagnostic
Il est parfois difficile de discerner une infection bactérienne d’une infection virale avec les seuls symptômes du mal de gorge. Le médecin se sert en général de la présence (ou l’absence) de plusieurs symptômes pour évaluer la probabilité qu’il s’agisse d’une infection bactérienne. Par la suite, le médecin peut confirmer qu’il s’agit d’une infection à streptocoque, soit par un test antigénique rapide, fait par un prélèvement à l’intérieur de la gorge, soit par une culture de gorge classique qui détermine en 24 h à 48 h le type de bactéries présentes. Le mal de gorge causé par le rhume ou la grippe s’accompagne d’autres symptômes comme une toux, de la fièvre, des éternuements ou un nez bouché.

Une gorge sèche, irritée et enflée.
De la difficulté à avaler, parler ou respirer
En cas d'amygdalite ou d'angine streptococcique, des affections plus sérieuses, les symptômes suivants peuvent être présents :
des rougeurs ou un gonflement des amygdales
des taches blanches ou du pus dans la gorge ou sur les amygdales;
des vomissements;
de petites taches rouges au palais;
des éruptions cutanées;
un gonflement des ganglions du cou (les ganglions deviennent douloureux);
de la fièvre ou des maux de tête.
En cas d’épiglottite, les symptômes apparaissent soudainement (en quelques heures chez les enfants, en 1 ou 2 jours chez les adultes). Si vous soupçonnez une épiglottite, il est préférable deconsulter un médecin rapidement, puisque l’inflammation de l’épiglotte peut bloquer la respiration.
à suivre

edenmartine
18/11/2013, 18h57
L'étrange oignon qui réduirait le risque de maladies cardiovasculaires
(http://sante.planet.fr/a-la-une-letrange-oignon-qui-reduirait-le-risque-de-maladies-cardiovasculaires.492285.2035.html?xtor=EPR-56-492417[Medisite-Info-Sante]-20131118#comment-form)Des chercheurs de Nouvelle-Zélande ont découvert un oignon qui permettrait de réduire les risques de maladies cardiovasculaires grâce à une étrange particularité...




http://preprod-img.planet.fr/files/images/article/5/8/2/492285/1601878-inline.jpg

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Un oignon qui ne fait pas pleurer et qui réduit en plus le risque de maladies cardiaques. Voilà ce qu'ont découvert des scientifiques de l’université d’Otago (Nouvelle-Zélande). Comment ? Ils ont retiré les composants lacrymogènes (qui font pleurer) d’un oignon commun puis l'ont analysé. Ils ont alors remarqué que cet oignon (http://sante.planet.fr/aliments-et-vertus-sante-les-de-l-oignon.60909.74.html) possédait une quantité importante de molécules proches de l'allicine (composant actif de l'ail) tout en conservant ses propriétés anti-inflammatoires (http://sante.planet.fr/autres-medecines-douces-15-anti-inflammatoires-naturels.340102.127.html) d’origine. Cet oignon modifié se rapprocherait de l'ail et de ses bienfaits sur le coeur. Les chercheurs l'ont d'ailleurs testé et ont remarqué une baisse d’accumulation des plaquettes dans le sang par rapport à un oignon normal. En parallèle, ils ont découvert que la consommation de cet oignon par des rats pouvait jouer un rôle clé dans la réduction de la prise de poids.
Les effets de l'oignon non lacrymogène dans le sang. A droite, l'oignon modifié (en jaune, les molécules proches de l'allicine).


http://pubs.acs.org/appl/literatum/publisher/achs/journals/content/jafcau/2013/jafcau.2013.61.issue-44/jf4030213/production/images/medium/jf-2013-030213_0007.gif
Source:Inhibition of Platelet Activation by Lachrymatory Factor Synthase (LFS)-Silenced (Tearless) Onion

rachidbeo55
19/11/2013, 08h04
Le mal de gorge suite....
58612. Les personnes à risque

§ Les enfants et les adolescents.
§ Les personnes souffrant d’allergies (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=allergie_vue_ensemble_pm) saisonnières ou présentant des réactions allergiques à la poussière, aux moisissures ou aux animaux.
§ Les personnes qui présentent des infections fréquentes ou chroniques des sinus.
§ Les personnes dont le système immunitaire (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=renforcer_systeme_immunitaire_pm) est affaibli, par exemple les personnes infectées par le VIH (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=sida_pm), souffrant de diabète (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/SectionSpeciale.aspx?doc=diabete_spec) ou suivant des traitements aux stéroïdes ou de chimiothérapie.
§ Les personnes stressées, fatiguées ou ayant une mauvaise alimentation.

Les facteurs de risque
§ Fumer la cigarette ou être exposé à la fumée secondaire.
§ Être exposé à des irritants chimiques tels que les produits issus de la combustion de l’essence ou des produits ménagers qui irritent la gorge.
§ Vivre ou travailler en présence de beaucoup de gens (garderies, écoles, bureaux).



Mesures préventives de base



§ Pour éviter d'attraper ou de transmettre les bactéries ou les virus associés au mal de gorge :
- se laver les mains régulièrement;
- éviter de se toucher les yeux ou la bouche et se couvrir la bouche pour tousser ou éternuer.
§ Ne pas fumer et éviter la fumée secondaire.
§ Utiliser un humidificateur si l'air de la maison est sec.





Si votre mal de gorge est causé par un virus, il faudra prendre votre mal en patience. Les symptômes disparaîtront dès que votre organisme aura éliminé le virus. La plupart des symptômes causés par un virus de type « rhume » persistent de 7 à 10 jours. Quant aux symptômes de lamononucléose (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=mononucleose_pm), ils peuvent durer 4 semaines ou plus.
Si votre mal de gorge est causé par une bactérie de type streptocoque, un médecin vous prescrira possiblement un antibiotique (pénicilline, érythromycine ou autre) pendant 10 jours. Dans une grande partie des cas, même une infection d’origine bactérienne peut se régler d’elle-même. La prise d’antibiotiques permet de soulager les symptômes aigus plus rapidement, mais le médecin les prescrit surtout pour prévenir certaines complications rares, mais graves. En cas d’infection importante, on peut considérer l’usage de corticostéroïdes (dexaméthasone, prednisone)3.
Que votre infection nécessite un traitement médical ou non, accordez-vous du repos et réduisez votre niveau d'activité physique.
Pour soulager vos maux de tête et autres malaises, vous pouvez prendre de l'acétaminophène (Tylenol® Panadol®) ou de l'ibuprofène (Advil®, Medipren®, Motrin®). Ne donnez pas d’ibuprofène à un enfant de moins de 6 mois.
A suivre ………..

sindbad001
19/11/2013, 11h05
L'effet bénéfique d'une grossesse active sur le cerveau du bébé

Maintenir une activité physique modérée durant la grossesse se manifesterait par des bénéfices sur le bébé à naître. En effet, le cerveau du nourrisson se développerait plus rapidement s'il a une maman sportive.




http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/4/41f363599288dd7560bdc65a5c37e5c5-align-second-bottom-right.pngEntretenir une activité physique durant sa grossesse semble favoriser le développement cérébral du bébé. La natation figure parmi les sports conseillés.

Une étude menée par des chercheurs de l’université de Montréal (http://www.umontreal.ca/) montre que l'activité physique modérée et répétée au cours de la grossesse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-grossesse-1044/) peut favoriser le développement cérébral de l'enfant. Les scientifiques ont fait appel à 18 femmes enceintes en début de leur deuxième trimestre. Ils ont mis en évidence que des séances de 20 minutes d'exercice physique modéré, trois fois par semaine jusqu'à la fin de la grossesse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grossesse-3443/) pouvaient avoir des effets très positifs sur le développement cérébral (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-developpe-notre-cerveau-4969/)de l'enfant. Parmi les activités plébiscitées par les femmes, on note la marche à pied, la course, la natation et le vélo.Au moyen d'un électroencéphalogramme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-electroencephalogramme-8109/), les scientifiques ont mesuré l'activité cérébrale des nouveau-nés âgés de 12 jours pendant leur sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-sommeil-13340/). « Nous avons utilisé 124 électrodes douces placées sur la tête des bébés (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bebes-idees-recues-verites-1098/) et avons attendu qu'ils s'endorment sur les genoux de leur mère », a expliqué Élise Labonte-LeMoyne. Ils ont ensuite mesuré la mémoire auditive des petits en analysant les réponses du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/) aux nouveaux sons.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_femme-enceinte-sport_VojtechVlk_shutterstock.jpg
Le sport, c'est bon pour la santé, à toutes les périodes de la vie. © VojtechVlk, shutterstock.com
Des bienfaits du sport sur la femme enceinte et son bébé

« Nos résultats montrent que les bébés provenant de mères actives ont une activation cérébrale plus mûre, suggérant que leurs cerveaux se sont développés plus rapidement », ajoute la chercheuse, qui a présenté ses résultats le 10 novembre au congrès annuel Neuroscience 2013 (http://www.sfn.org/annual-meeting/neuroscience-2013), à San Diego.« Nous sommes surtout optimistes sur le fait que cela encourage les femmes à changer leurs habitudes, étant donné qu'un peu d'exercice pendant la grossesse peut avoir un effet sur l'avenir de leur enfant », a noté le professeur Dave Ellemberg.Daniel Curnier, qui a aussi participé à ces recherches a conclu : « Alors que la sédentarité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-sedentarite-mise-hors-cause-epidemie-40364/) accroît le risque de complications au cours de la grossesse, le fait d'être active peut faciliter la remise sur pied post-accouchement et réduire le risque d'obésité infantile (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/femme-grossesse-sport-eviter-faire-bebe-trop-gros-47863/) ».


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Le VIH se pare d’une cape d’invisibilité… que l’on pourrait retirer

Des scientifiques britanniques ont réussi à cibler des molécules qui permettent au VIH d’échapper à l’action du système immunitaire à l’aide d’un médicament expérimental. Avec lui, les défenses de l’organisme parviennent à réagir et à éliminer le virus du Sida. Si ce travail est encore préliminaire, il ouvre de très belles perspectives.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/c/c44e4180e025dc1c30766fd14665c1d8-align-second-bottom-right.pngLe VIH s'équipe d'une cape d'invisibilité qui empêche la cellule infectée d'activer son système d'alarme et donc le système immunitaire de le repérer une fois qu'il ne circule plus dans le sang

À l’heure où les espoirs dans la lutte contre le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vih-284/) ont été quelque peu douchés ces derniers temps par l’annonce de l’importance réelle des réservoirs viraux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-reservoirs-vih-seraient-bien-plus-nombreux-prevu-49838/), une bonne nouvelle tout juste publiée dans les colonnes de Nature (http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature12769.html) permet de croire à un dénouement qui se rapproche. Certes, il reste des obstacles à surmonter et des années de recherche avant d’en voir le bout. Mais la nouvelle piste explorée par Greg Towers, chercheur à l’University College (http://www.ucl.ac.uk/) de Londres, laisse augurer une grande avancée.Si la plupart des traitements actuels contre le VIH focalisent leur action sur le virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) lui-même, ces scientifiques visent quant à eux à exploiter une arme naturelle, normalement à notre disposition mais mise à mal par le pathogène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/) : le système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-vih-altere-systeme-immunitaire-9063/).En temps normal, lors d’une infection virale, la cellule réagit à l’introduction d’un patrimoinegénétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) étranger et lance les représailles en alertant les voisines de la présence d’un virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-savoir-plus-virus-236/) qui rôde dans les parages. Mais le VIH parvient à contourner le système d’alarme. Comment ? Grâce à ce que les scientifiques nomment les facteurs de l’hôte (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-hote-1219/). Dans ce cas présent, ils ont montré que lorsqu’il pénètre un macrophage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-macrophage-190/), le virus du Sida (http://www.futura-sciences.com/photos/d/virus-bacteries-plus-mortels-709/vih-virus-sida-30-millions-victimes-5159/) recrute deux molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) qui l’empêchent de se répliquer trop vite et bloquent finalement la réponse immunitaire, ce qui lui permet de contourner les systèmes de défense mis en place.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_VIH-lymphocytes_R-Dourmashkin_Wellcome-Images_cc-by-nc-nd-20.jpg
Le VIH, en rose, qui s'extrait d'un lymphocyte T CD4+, s'en prend aux cellules du système immunitaire, y compris les macrophages, qu'il détruit en induisant les phénomènes d'apoptose, ou suicide cellulaire. Mais avant cela, il prend le soin de s'y répliquer en grand nombre. © R. Dourmashkin, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0


Réactiver le système immunitaire face au VIH

Maintenant que les secrets de sa furtivité (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-furtivite-2056/) sont découverts, les chercheurs ont réussi à lui retirer sa cape d’invisibilité. Des macrophages en culture ont été traités à l’aide d’un ARN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-arn-97/) particulier afin d’éteindre une des molécules impliquée en se liant à elle, et d’une cyclosporine modifiée. Cette dernière est administrée chez les personnes transplantées car elle abaisse l’activité du système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/) et limite les risques de rejet (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-transplantation-organes-troisieme-type-rejet-greffe-43102/). On sait également que la cyclosporine possède des propriétés antivirales, y compris contre le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sida-vaincre-vih-1696/), mais son utilisation dans ce cas est trop risquée car elle affaiblit l’organisme. La modification testée ici permet normalement de cibler les facteurs de l’hôte incriminés, sans diminuer les défenses.Et les tests ont bien fonctionné. En laboratoire, le système immunitaire s’est mis en place et a réagi comme il le fait pour les autres infections virales, en déclenchant le système d’alarme.

Thérapie, vaccin : une nouvelle piste à explorer

Cette faiblesse révélée ici pourrait être exploitée pour des thérapies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/), le tout en limitant les risques de résistance (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-resistance-10889/), car elle ne concerne pas le VIH lui-même mais des molécules de l’organisme. Le potentiel serait même énorme, en tant que traitement en lui-même, ou en complément des thérapies déjà existantes. Les auteurs évoquent même la possibilité d’utiliser ces propriétés pour stimuler l’efficacité des vaccins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-vaccin-sida-ete-partiellement-efficace-38050/). Ils précisent que les échecs successifs s’expliquent parce que le système immunitaire ne détecte pas le VIH et ne sait donc pas réellement vers quelle cible se diriger. Mais en l’aidant à retrouver la vue, son travail serait facilité.Comme souvent lorsqu’on emprunte une nouvelle piste, on ignore précisément où elle va mener. Il reste encore beaucoup à débroussailler avant d’imaginer s’ouvrir une voie royale pour éliminer le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouveau-medicament-eradiquerait-vih-fois-toutes-49224/). Mais l’idée semble pertinente et pourrait bien tenir au moins une partie de ses promesses.

sindbad001
20/11/2013, 19h38
Des herbes aromatiques pour réduire les risques de maladies du vieillissement ?

Selon une nouvelle étude, certains antioxydants présents dans des herbes culinaires renforcent la mémoire et l’apprentissage chez la souris. Ces travaux offrent une piste pour contrer les maladies neurodégénératives qui touchent un nombre grandissant d’individus. Reste cependant à déterminer l’effet de ces composés sur l’activité cérébrale chez l’Homme.





http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/d/d519881cb7183e89115791c1cdb6de55-align-second-bottom-right.pngLes plantes et les animaux utilisent et produisent de nombreux antioxydants pour se protéger des radicaux libres créés lors de la respiration cellulaire. Selon cette étude, les antioxydants présents dans la menthe et le romarin favorisent la mémoire et l’apprentissage chez la souris. Qu'en est-il chez l’Homme
Grâce à la respiration cellulaire (http://www.futura-sciences.com/videos/d/rajeunissement-cellulaire-explique-jean-marc-lemaitre-50000094/), les cellules obtiennent l’énergie nécessaire à leur fonctionnement. Cette réaction cruciale a cependant son côté obscur car elle entraîne l’apparition de radicaux libres (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-beaute-anti-ages-sont-ils-efficaces-871/page/10/), des molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) très réactives qui ont tendance à s’accumuler dans les cellules. Elles peuvent alors altérer différents composants cellulaires essentiels comme les protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/), l’ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-adn-87/) et les membranes. Mais à l’aide d’enzymes antioxydantes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/botanique-algues-brunes-livrent-secrets-antioxydant-48683/), les cellules peuvent se défendre contre les attaques des radicaux libres.Cependant, avec les années, ces enzymes (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-enzyme-710/) protectrices s’affaiblissent et les tissus finissent peu à peu par vieillir. Cette théorie n’est cependant pas partagée par toute la communauté scientifique. Une étude suggère par exemple que l’augmentation des radicaux libres dans les cellules est une conséquence plutôt qu’une cause du vieillissement cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vieillissement-responsabilite-antioxydants-remise-cause-18356/).http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_neurone-7.jpg
Le cerveau humain représente 2 % de la masse corporelle mais consomme 20 % de l’oxygène que nous absorbons. Comme toutes les cellules, les neurones sont peu à peu altérés par les dérivés réactifs de l’oxygène, produits au cours de la respiration cellulaire. © Zeiss Microscopy, Flickr, cc by nc nd 2.0
La menthe et le romarin améliorent les capacités cognitives… des souris

Dans notre société où la moyenne d'âge augmente, les maladies neurodégénératives (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-maladie-neurodegenerative-12214/) comme Alzheimer ou Parkinson (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-parkinson-pas-une-mais-deux-formes-maladie-49596/) prennent de plus en plus d’ampleur. Selon l’Inserm, le nombre de Français souffrant de la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-yeux-comme-indicateurs-maladie-alzheimer-50227/) devrait atteindre les deux millions d’ici 2020 ! Face à ce constat alarmant, les chercheurs travaillent avec ardeur pour concevoir des traitements préventifs etcuratifs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-curatif-2653/).Selon certains spécialistes, une carence en antioxydants (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/qr/d/ete-bronzage-pilules-complements-alimentaires-sont-ils-efficaces-1912/) pourrait conduire au développement des maladies neurodégénératives. Et si l’ingestion (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-ingestion-6793/) de ces molécules était une solution pour limiter la progression de ces pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) ? Pour tester cette hypothèse, des chercheurs de l'université de Saint-Louis dans le Missouri (États-Unis) ont analysé l’effet de la prise de composés antioxydants (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-antioxydants-pourraient-devenir-contraceptifs-27436/)sur l’activité cérébrale de souris. Leurs résultats ont été présentés au cours de la conférenceNeuroscience 2013 (http://www.abstractsonline.com/Plan/ViewAbstract.aspx?sKey=c2f065a0-271d-44dc-9008-2ac011a36180&cKey=a46cde5a-31d7-43bc-9da4-ab073b19bb91&mKey={8D2A5BEC-4825-4CD6-9439-B42BB151D1CF}) qui a eu lieu cette année à San Diego (États-Unis).Pour cette étude, les auteurs ont complémenté l’alimentation de souris avec des extraits d’acide (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-acide-750/)carnosique et d’acide rosmarinique, deux composés antioxydants (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-antioxydants-1659/) retrouvés respectivement dans les feuilles de romarin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/nutrition-sont-bienfaits-romarin-2033/) et de menthe verte. Après 90 jours de ce régime, ils ont mesuré les capacités cognitives des rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) par trois tests comportementaux différents. Leurs résultats suggèrent que les antioxydants (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-antioxydant-2995/) améliorent la mémoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-perte-memoire-reversible-chez-souris-48662/) et l’apprentissage chez les souris. En analysant leurcerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/), les chercheurs ont également montré une diminution de la concentration en radicaux libres chez les animaux ayant ingéré des antioxydants.L’extrapolation chez l’Homme est délicate

Selon les auteurs, ces expériences suggèrent que certains antioxydants présents dans les plantes améliorent l’activité cérébrale et pourraient réduire les risques de développer une maladie neurodégénérative, comme Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/). Cependant, comme toujours avec ce type d’analyse, il est difficile d’extrapoler les résultats chez l’Homme.« Ces données signifient probablement que la menthe verte et le romarin (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-romarin-7692/) sont bons pour la santé, explique Susan Farr, la principale auteure de ces travaux. Cependant, les expériences ont été réalisées chez la souris et nous ne connaissons pas encore la quantité d’herbes qu’un être humain doit manger pour observer un effet bénéfique sur sa santé mentale. » De nouvelles études sont donc nécessaires. « Cela vaudrait le coup de continuer l’enquête », conclut-elle.



Des herbes aromatiques pour réduire les risques de maladies du vieillissement ?

Selon une nouvelle étude, certains antioxydants présents dans des herbes culinaires renforcent la mémoire et l’apprentissage chez la souris. Ces travaux offrent une piste pour contrer les maladies neurodégénératives qui touchent un nombre grandissant d’individus. Reste cependant à déterminer l’effet de ces composés sur l’activité cérébrale chez l’Homme.

rachidbeo55
20/11/2013, 19h40
Le mal de gorge, suite et fin
3.Traitements maison
Pour soulager votre mal de gorge, vous pouvez aussi :
§ vous gargariser avec de l'eau salée tiède (1/2 c. à thé de sel dans 1 tasse d'eau);
§ sucer des pastilles pour le mal de gorge ou des bonbons (sans sucre);
§ manger des aliments de consistance molle;
§ sucer des glaçons ou une sucette glacée (popsicles);
§ boire beaucoup;
§ utiliser un humidificateur.


Miel et citron. La combinaison du miel (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=miel_nu) et du citron (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=citron_lime_nu) permet de soulager l'irritation de la gorge. Le miel pourrait réduire le mucus et inhiber la reproduction des bactéries dans la gorge.





Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Dominic Larose, urgentologue, vous donne son avis sur le mal de gorge :



La plupart des patients qui se présentent chez un médecin pour un mal de gorge croient qu’une prescription d’antibiotiques est nécessaire. Cependant, le bénéfice de l’antibiothérapie, même en cas d’infection bactérienne, n’est pas très impressionnant.
Il est tout à fait raisonnable d’avoir recours à l’autotraitement, sauf en cas de signaux d’alarme, tels qu’une grande difficulté à avaler (ce qui pourrait être le signe d’une épiglottite), une forte fièvre ou encore si vous souffrez d’une condition médicale qui vous rend plus fragile.
Devant l’évolution très favorable de l’immense majorité des cas non traités de maux de gorge d’origine bactérienne, je me sens à l'aise d'évaluer d'abord mon patient par un questionnaire et un examen physique, la plupart du temps sans aucun test pour le streptocoque. Je réserve les antibiotiques aux patients à haut risque et très malades.
Dominic Larose MD MCMFC(MU) ABEM

sindbad001
20/11/2013, 19h47
Pourquoi les hommes ont-ils un plus grand nez que les femmes ?

On peut dire qu’ils ont eu du nez. Une étude confirme les intuitions des scientifiques : si les hommes ont un nez 10 % plus grand que celui des femmes, c’est parce qu’ils sont globalement plus musclés. Et donc qu’ils ont besoin de davantage d’oxygène pour alimenter toute cette masse musculaire. Cela expliquerait également pourquoi les Néandertaliens avaient un organe nasal plus développé que le nôtre.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/8/835f7a2f1628801760305cbe0995ee8d-align-second-bottom-right.pngConcernant le nez, la taille compte. Et les hommes sont mieux dotés que les femmes à ce niveau, car ils peuvent ainsi mieux alimenter en oxygène leur masse musculaire, généralement plus importante. Et sa longueur ne révèle pas le mensonge, contrairement à ce qu'en disent les contes de fées.

Long et fin, court et épaté, les narines plus ou moins retroussées : au milieu de notre figure, le nez peut prendre de nombreuses formes. Mais il est une vérité le concernant : celui des hommes est plus long que celui des femmes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-nez-femmes-savent-reperer-hommes-sexy-46307/). Pas étonnant, puisqu’il existe un dimorphisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-dimorphisme-437/) entre les sexes et que globalement, la gent masculine surpasse en taille (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-taille-hommes-europeens-ont-gagne-11-cm-siecle-48656/) la gent féminine. Mais n’y aurait-il pas une explication plus pragmatique ?Les scientifiques pensent que oui. La théorie veut que pour des raisons énergétiques du fait d’une musculature plus imposante, les hommes aient des besoins en oxygène plus importants que les femmes, et qu’un nez (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bref-il-ny-pas-nez-odorat-coeur-aussi-45862/) plus large permette donc un apport plus fourni. Si cette hypothèse paraît logique sur le papier, elle demande quand même à être vérifiée.Nathan Holton, chercheur à l’université de l’Iowa (http://www.uiowa.edu/) (États-Unis), vient d’apporter de nouveaux éléments qui renforcent cette proposition, à travers une publication dans l’American Journal of Physical Anthropology (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1002/ajpa.22402/abstract). S’il reste à obtenir des confirmations notamment pour généraliser les données, les pièces apportées semblent assez convaincantes.

La musculature sculpte le nez

Cette étude repose sur le suivi de 38 enfants de 3 ans jusqu’à 20 ans et plus, parmi lesquels 18 filles et 20 garçons, tous d’ascendance européenne. De nombreuses mesures concernant leur taille globale, la longueur de leur nez, leur métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) au repos ou encore leur consommation d’oxygène ont été effectuées à intervalles réguliers. Pour des résultats sans appel.
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Durant l'enfance, le nez des garçons et des filles est de la même dimension. Mais chez les garçons, ils s'allongent davantage à la puberté, au moment même où leurs besoins énergétiques augmentent fortement. © capl.washjeff.edu, cc by nc sa 3.0
Jusqu’à l’âge moyen de 11 ans, les scientifiques n’observent aucune différence dans la longueur du nez chez les garçons et les filles. Mais avec la puberté (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-garcons-entrent-puberte-plus-plus-jeunes-42097/), les premières divergences apparaissent. À cet âge, les jeunes adolescents commencent à développer tout doucement leur masse musculaire puis à gagner en taille, tandis que les filles prennent davantage de masse grasse. En parallèle, les organismes masculins deviennent plus dispendieux en énergie, et exigent donc davantage d’oxygène pour entretenir et développer ces muscles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sport-muscles-sont-ils-plus-lourds-graisse-2882/). Et, sans grande surprise, leur nez s’allonge également plus que celui des femmes, de l’ordre de 10 % en moyenne. N’y voyez pas là les signes d’une plus grande aptitude au mensonge (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-effet-pinocchio-nez-trahit-bien-mensonge-43181/) : seulement une adaptation morphologique aux exigences physiologiques.Même à taille du corps égale, les hommes ont toujours un plus grand organe nasal. Plutôt que de le définir comme une simple composante inhérente à notre visage (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/technologie-tendances-biometrie-965/page/5/), les auteurs préfèrent décrire notre nez comme une excroissance pulmonaire.

Un nez qui en dit long sur notre passé

Cette première phase ne concerne qu’un faible nombre d’individus qui, en plus, sont tous liés à une même région géographique. Pour généraliser, il faudrait donc reproduire une telle expérience, mais avec différentes populations du monde entier. Cependant, les chercheurs supposent que les conclusions seront identiques.Si ces résultats sont généralisés, ils permettront alors d’expliquer pourquoi certains de nos plus proches cousins disparus, comme les Hommes de Néandertal (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/dossiers/d/prehistoire-etait-neanderthal-1334/), disposaient d’un nez semble-t-il plus imposant que le nôtre. Les fossiles (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-fossiles-1091/) retrouvés suggèrent qu’ils possédaient également une cage thoracique, des poumons (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-poumon-7024/) et une musculature plus importants que chez nous. Il serait donc logique qu’ils aient disposé de plus grandes entrées pour remplir et oxygéner tout cela.






Surveillance de la grippe : GrippeNet.fr, épisode 3

Le site GrippeNet.fr reprend du service pour la troisième saison consécutive. L’objectif : collecter les données des internautes afin d’avoir une meilleure idée de l’épidémie de grippe saisonnière qui va sévir cet hiver. Avec quelques nouveautés par rapport aux épisodes précédents…

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GrippeNet.fr (https://grippenet.fr/) complète les systèmes de surveillance traditionnels de la grippe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grippe-3442/), alimentés par des informations collectées dans les cabinets de médecins libéraux et les hôpitaux. Ces données permettent d’entreprendre des travaux de recherche (au niveau national mais aussi au niveau européen) pour tenter de mieux comprendre la grippe : recherche de facteurs de risque (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-facteur-risque-2691/), rôle de l’âge, impact de la vaccination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouvelle-avancee-vers-vaccin-universel-grippe-49152/), diffusion (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-diffusion-1020/) de la maladie à l’échelle européenne, etc.Le principe du site GrippeNet.fr est de permettre à toute personne qui le souhaite, malade ou non malade, et résidant en France métropolitaine, de participer à la surveillance de la grippe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippenet-site-surveillance-grippe-deuxieme-edition-43032/), de façon anonyme et volontaire.Une audience qui augmente année après année

L’an passé, GrippeNet.fr a réuni plus de 6.000 participants, entre le 15 novembre 2012 et le 21 avril 2013, et a permis de collecter une grande quantité de données liées à la grippe. Tous les départements de France métropolitaine sont représentés et comme pour la première saison (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-surveillance-grippe-lancement-site-internet-participatif-36324/), les femmes et les personnes âgées de 60 à 69 ans ont été plus nombreuses à participer. La représentativité des participants de l’étude GrippeNet.fr vient de faire l’objet d’une publication scientifique dans Plos One (http://www.plosone.org/article/info:doi/10.1371/journal.pone.0073675).La collecte hebdomadaire des symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) présentés par les participants a permis de suivre l’évolution de l’épidémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-epidemie-3837/) de grippe dans la population. Au cours de la saison, 29 % des participants ont déclaré des symptômes compatibles avec un syndrome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-syndrome-2854/) grippal, contre 23 % l’année d’avant. Ces chiffres peuvent s’expliquer par le fait que l’épidémie de grippe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-epidemie-grippe-hivernale-installe-france-43632/) saisonnière de l’hiver 2012-2013 a été particulièrement longue, comme l’ont montré les données de surveillance du réseau Sentinelles et de l’Institut de veille sanitaire (InVS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-invs-4158/)). Les participants déclarant des symptômes compatibles avec un syndrome grippal ont été 38 % à consulter un professionnel de santé, (des chiffres similaires à ceux observés lors de la première saison). Parmi les participants réguliers de GrippeNet.fr, 34 % étaient vaccinés contre la grippe saisonnière (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vaccin-grippe-saisonniere-2012-2013-disponible-41574/) contre 20 % dans la population générale.
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GrippeNet.fr rentre dans sa nouvelle version et dispose de nouvelles fonctionnalités afin de toucher un public plus large et d'améliorer la finesse de ses résultats. © Capture d'écran du site GrippeNet.fr
Les nouveautés de l’édition 2013-2014 de GrippeNet.fr

Le nombre de participants a été très encourageant l’année dernière (et même supérieur à celui observé dans d’autres pays européens qui avaient lancé leur dispositif de surveillance de la grippe en population avant la France). Cependant, il reste pour le moment insuffisant pour pouvoir étudier l’évolution de l’épidémie de grippe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-grippe-312/) selon différents sous-groupes de population, notamment auprès des hommes et des jeunes participants.Pour que les estimations de GrippeNet.fr soient les plus fiables possibles, il est important que le plus grand nombre de personnes y participe, quels que soient leur état de santé (peu sensible aux infections hivernales ou souvent malade en hiver), leur âge, leur métier, etc.Pour cette troisième saison, plusieurs nouveautés sont à noter :

Amélioration du « retour d’information » fait aux participants dans leur espace personnel. Après avoir rempli des questionnaires hebdomadaires, le participant aura désormais accès à un retour personnalisé de ses résultats, avec des nouveautés graphiques et stylistiques. Ce système lui permettra aussi de comparer ses propres résultats (niveau de participation, symptômes présentés, etc.) à ceux d’autres groupes de participants (par exemple ceux du même groupe d’âge, ou du même sexe) ;
Chaque participant pourra via son compte parrainer de nouveaux participants. Il suffira pour cela de renseigner l’adresse e-mail des personnes invitées à participer à GrippeNet.fr. Un mail d’invitation expliquant l’étude leur sera envoyé.
Les nouvelles fonctionnalités introduites au cours de la saison 2013-2014 permettront de rendre la participation à GrippeNet.fr plus ludique, pour stimuler davantage l’adhésion d’un plus grand nombre de personnes au projet ;
Mise à disposition d’un flux RSS (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/internet-rss-3994/) sur le site www.grippenet.fr avec des cartes et graphiques de l’étude ;
De nouvelles actions prévues en Corse (grâce au soutien de la Collectivité Territoriale Corse).

rachidbeo55
22/11/2013, 06h48
Rhume : soignez-le vite ! (http://t.passeportsante.net/c/?aWRTaXRlPTM5JmlkTGluaz04NzgyOSZpZFNlbnQ9NDA2NCZpZ FN1Yj05NTIyMTg)
Le rhume en soi n’entraîne pas de complications, mais il fragilise les muqueuses, qui peuvent être « colonisées » par des bactéries... (http://t.passeportsante.net/c/?aWRTaXRlPTM5JmlkTGluaz04NzgyOSZpZFNlbnQ9NDA2NCZpZ FN1Yj05NTIyMTg)
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Le rhume est une infection très fréquente du nez (ou plus précisément des fosses nasales) et de la gorge, causée par un virus. Aussi appelé rhinite virale ou aiguë, il provoque un mal de gorge, deséternuements, une sensation de nez bouché (congestion nasale) et un écoulement nasal. Ses symptômes apparaissent graduellement, et persistent habituellement durant 5 à 7 jours, 2 semaines tout au plus.
Plus de 100 virus peuvent causer le rhume. Les plus courants appartiennent à l’une ou l’autre de ces familles : les rhinovirus ou les coronavirus.
Le corps rencontre et neutralise des virus du rhume plusieurs fois par an. Lorsqu’un rhume apparaît, c’est que le système immunitaire n’a pas réussi à éliminer le virus.
Le rhume touche surtout les jeunes enfants puisque leur système immunitaire est en développement et qu’ils entrent plus souvent en contact avec les virus qui causent la maladie.



Rhume ou grippe?
En cas de grippe, on se sent particulièrement « patraque », et tout le corps en ressent des effets : grande fatigue, douleurs musculaires, fièvre, maux de tête, etc.
Quant au rhume, il se traduit par des symptômes plus « légers » :
- le nez coule assez abondamment ;
- la fièvre et les maux de tête sont moins intenses et plus rares ;
- les douleurs, la fatigue et la faiblesse sont peu importantes.
Pour en savoir plus, consulter notre fiche Grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm). Mentionnons que le rhume peut aussi être confondu avec des allergies respiratoires. Consulter notre fiche Rhinite allergique (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhinite_allergique_pm).



Prévalence
Avant l’âge de 2 ans, certains enfants peuvent contracter jusqu’à 10 rhumes par an. Les enfants d'âge scolaire en contractent environ 6 par an. Puis, la fréquence diminue avec l'âge : les adultes en ont 2 ou 3 par an, et les personnes âgées parfois un ou aucun. Avec le temps, le corps acquiert une immunité contre plusieurs des virus qui causent le rhume.
Dès l’arrivée de l’automne et jusqu’à la fin du printemps, les rhumes sont plus fréquents. On passe alors plus de temps à l’intérieur, ce qui contribue à la contagion. Aussi, durant l’hiver, l’air est généralement plus sec dans les maisons, ce qui assèche les muqueuses du nez. Celles-ci deviennent moins efficaces pour lutter contre les virus et empêcher l’apparition d’un rhume. Dans les pays du Sud, les rhumes sont plus fréquents durant la saison des pluies.
Contagion
Le rhume est une maladie contagieuse. Pour pouvoir provoquer un rhume, les virus du rhume doivent d’abord se fixer sur les muqueuses de notre nez, de nos yeux ou de notre bouche. Contrairement à la peau, les muqueuses ne forment pas une barrière très étanche contre les microbes. Elles constituent plutôt un milieu accueillant pour ceux-ci. Les virus peuvent atteindre les muqueuses si l’on inhale de fines gouttelettes contaminées, émises par exemple lorsqu’une personne qui a le rhume tousse ou éternue. Le rhume peut aussi se propager par le contact des mains avec une personne infectée ou un objet contaminé (des verres, des ustensiles, des jouets, etc.), lorsque les mains sont ensuite portées à la bouche, au nez ou aux yeux. La période d’incubation varie d’une douzaine d’heures (rhinovirus) à quelques jours, selon le virus.
Complications possibles
Le rhume en soi n’entraîne pas de complications. Cependant, il fragilise les muqueuses, qui peuvent être « colonisées » secondairement par des bactéries. On parle alors de surinfection bactérienne. Les signes de la surinfection bactérienne sont un écoulement nasal épaissi et la prolongation des symptômes sur plusieurs semaines. Les bactéries peuvent également causer d’autres affections à la suite d’un rhume. Ainsi, chez les enfants, la complication la plus fréquente est l'otite moyenne (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=otite_moyenne_pm). Un rhume persistant peut aussi dégénérer en sinusite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=sinusite_pm), en pharyngite, en bronchite et même, rarement, en pneumonie (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=pneumonie_pm). Il peut également réactiver le virus de l'herpèssimplex, qui cause l’herpès (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=herpes_labial_pm) labial (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=herpes_labial_pm) et l’herpès (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=herpes_genital_pm) génital (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=herpes_genital_pm), en affaiblissant l’organisme. Chez les enfants de moins de 5 ans, certains virus responsables du rhume peuvent provoquer des maladies plus graves, comme le croup (enrouement, respiration bruyante, toux « aboyante ») et la bronchiolite (respiration sifflante, respiration difficile). A suivre………

soltan009
22/11/2013, 15h33
Manger des noix fait baisser le risque de maladies cardiovasculaires

http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/ih4TY9MFsoQP8QF6_792UA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzM3O2NyPTE7Y3c9NTA4O2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zMzc7cT04NTt3PTUwOA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/MondadoriTopsante/Manger-des-noix-fait-baisser-le-risque-de-maladies-cardiovasculaires.jpg

Consommer chaque jour une poignée de noix permettrait de faire baisser le risque de mourir d’une maladie cardiovasculaire selon une récente étude américaine.

Après les bienfaits des noix sur le diabète de type 2 et sur la qualité du sperme, voilà qu’une nouvelle étude montre que ces délicieux en-cas auraient aussi des bénéfices sur les maladies cardiovasculaires.

La recherche menée sur 30 ans par l’Université Harvard (Etats-Unis) et publiée dans la prestigieuse revue New England Journal of Medicine, montre le lien évident entre la consommation régulière de noix et la diminution du risque de décéder d’un cancer, d’un arrêt cardiaque et d’autres maladies encore.

Cette étude menée sur plus de 118 000 volontaires a démontré que les personnes consommant très régulièrement des noix mais aussi des amandes, des noix de cajou et des noisettes ont 20% de risque en moins de mourir d’une maladie.
Les mangeurs de noix étaient 25% de moins à mourir à cause d’un problème cardiovasculaire et 10% de moins à décéder des suites d’un cancer comparé à ceux qui n’en consommaient pas. L’étude a également montré que les personnes consommant des noix avaient globalement une espérance de vie plus longue même s’ils ne pratiquaient pas de sport, mangeaient peu de fruits et légumes et étaient en surpoids.

Selon le Dr Charles S. Fuchs, oncologiste à l’Institut du cancer Dana-Farber et professeur à l’Université d’Harvard : « la réduction de la mortalité est conséquente. Manger des noix est comparable aux autres facteurs qui améliorent la qualité de vie, au même titre que l’exercice physique permet de limiter l’obésité ».

Des nutritionnistes américains, qui n’ont pas été impliqués dans l’étude, se sont félicités de ces résultats mais se sont interrogés sur la partialité de l’étude car elle était en partie financée par une fondation représentant les intérêts de 9 fournisseurs de noix.

soltan009
22/11/2013, 17h03
12 façons insolites d’utiliser le dentifrice au quotidien !

Et si vous aviez, chez vous, un produit du quotidien capable de bien des prouesses sans vous en douter ? En effet, le dentifrice a bien des usages et des compétences que vous ignorez peut-être… Il est temps de remédier à cela !

http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/GiaEnb5p0sV6WwRZsck5kA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7cT04NTt3PTMxMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/Pampapress/dentifrice.jpg

Il existe une quantité astronomique de dentifrices différents. Le dentifrice dont vous aurez besoin pour les actions suivantes est un dentifrice basique, une pâte à dents blanche classique.

Les bijoux ternes

Appliquez une fine pellicule de dentifrice sur le métal terni ou les pierres qui manquent d’éclat (évitez tout de même celles qui se raient trop facilement). Passez un coup de chiffon doux, puis rincez à l’eau avant de sécher. Si vos bijoux sont vraiment très ternes, laissez reposer pendant une heure avant de rincer.

Les taches sur le tapis

Frottez les taches avec une brosse à dents et du dentifrice, puis tamponnez avec un chiffon humide pour absorber l’excédent de dentifrice. Veillez à tester votre préparation sur une petite section du tapis afin de vous assurer que celui-ci ne se décolore pas.

Les DVD rayés

Tamponnez délicatement une petite quantité de dentifrice sur la rayure avec un chiffon et frottez doucement du centre du disque vers l’extérieur. Rincez à l’eau et séchez avec un chiffon microfibre.

Les semelles endommagées

Si les semelles en caoutchouc de vos chaussures d’été préférées sont éraflées, frottez-les avec du dentifrice en utilisant une brosse à dents ou à ongles. Cela marche aussi sur le cuir blanc.

Les taches d’eau sur la table

Les dessous de verre, ce n’est pas votre truc. Pour protéger votre table, frottez doucement la surface de votre meuble avec une noisette de dentifrice et un chiffon doux légèrement humide. N’appuyez pas fort pour ne pas faire de rayure ni endommager le vernis.

Les bouteilles sales

L’intérieur de vos bouteilles et carafes manque de propreté ? C’est normal avec le temps. Pour remédier à cela, frottez l’intérieur avec un goupillon étroit et du dentifrice, puis rincez avec de l’eau chaude.

Les verres embués

Pour éviter que vos verres ne s’embuent, que ce soit vos lunettes ou un masque de plongée, frottez une petite quantité de dentifrice sur le contour du verre et rincez ensuite. Attention toutefois de ne pas utiliser cette technique sur les verres qui ont un revêtement spécial ou qui bénéficient d’un traitement anti-reflets.

Les cols de chemise

Vos cols de chemise sont ornés de taches grises. Déposez du dentifrice dessus, rincez et lavez le tout !

Les ongles colorés

A la longue, votre vernis colore vos ongles d’une nuance jaunâtre pas vraiment glamour. Frottez-les avec du dentifrice appliqué avec une brosse à ongles.

Les trous dans le mur

Vous scrutez sur votre mur les traces laissées par un clou ou une punaise, pas d’inquiétude. Vous pouvez reboucher les trous dans les cloisons sèches avec un peu de dentifrice. A répéter deux trois fois car le bouchon de dentifrice va rétrécir en séchant.

Les mains odorantes

Après avoir cuisiné, vos mains sentent des odeurs alimentaires dont vous peinez à vous débarrasser. Le dentifrice peut faire disparaître les odeurs d’ail ou d’oignon. Attention toutefois à ne pas en mettre sur les coupures ou brûlures, car le dentifrice peut avoir un effet irritant sur la durée.

Les robinets ternes

Un petit gommage au dentifrice sur votre robinet peut suffire à lui rendre son éclat ! Cela est valable sur toutes les parties chromées de votre salle de bains ou votre cuisine.

rachidbeo55
23/11/2013, 08h42
Rhume : soignez-le vite ! (http://t.passeportsante.net/c/?aWRTaXRlPTM5JmlkTGluaz04NzgyOSZpZFNlbnQ9NDA2NCZpZ FN1Yj05NTIyMTg) suite ..........
5914
Quand consulter un médecin?
Généralement, il n’est pas nécessaire de consulter un médecin en cas de simple rhume. Dans la majorité des cas, les symptômes disparaissent d’eux-mêmes en 1 semaine environ.
Cependant, en présence de l’un ou l’autre des symptômes suivants, qui sont le signe d’une complication (otite, sinusite, etc.) ou d’un problème de santé plus grave que le rhume, il vaut mieux consulter un médecin.
§ Des symptômes intenses qui atteignent tout l’organisme. Par exemple, une fièvre de 39,5 ºC (103 F) ou plus, des frissons ou des sueurs, des maux de tête ;
§ Des sécrétions nasales qui persistent plus de 10 jours, qui deviennent parfois jaunâtres et plus épaisses ;
§ Des douleurs persistantes à une oreille, l’apparition d’une conjonctivite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=conjonctivite_yeux_rouges_pm) ou des douleurs intenses au visage ou au front (sinusite) ;
§ Une toux qui persiste plus de 7 jours après la disparition des autres symptômes ;
§ Chez l’enfant : des pleurs persistants ou une respiration très rapide; les lèvres bleues ;
§ Chez l’enfant, une toux si grave qu’il s’étouffe ou vomit ;
§ Une respiration sifflante ;
La survenue d’un rhume chez un bébé de moins de 4 mois, car il existe un risque d’insuffisance respiratoire.
Symptômes
§ Un mal de gorge, qui est généralement le tout premier symptôme ;
§ Des éternuements et une congestion nasale ;
§ Un écoulement nasal (rhinorrhée) nécessitant de se moucher souvent. Les sécrétions sont plutôt claires ;
§ Une légère fatigue ;
§ Les yeux larmoyants ;
§ De légers maux de tête (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=mal-de-tete-pm) ;
§ Parfois, une toux ;
§ Parfois, un peu de fièvre (environ un degré au-dessus de la normale) ;
§ Une respiration sifflante chez les enfants qui font de l’asthme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=asthme_pm).
Personnes à risque
§ Les jeunes enfants : la plupart des enfants ont un premier rhume avant l'âge de 1 an et demeurent particulièrement vulnérables jusqu'à ce qu'ils aient 6 ans, en raison de l'immaturité de leur système immunitaire. Le fait qu’ils soient en contact avec d’autres enfants (à la maternelle, à la garderie ou à la crèche) augmente aussi leur risque d’attraper le rhume. Avec l’âge, les rhumes deviennent moins fréquents.
§ Les personnes dont le système immunitaire (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=renforcer_systeme_immunitaire_pm) est affaibli par un médicament ou une maladie. En outre, les symptômes sont plus prononcés chez ces personnes.
Facteurs de risque
§ Le stress (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=stress_dossier) diminue les défenses immunitaires et prédispose donc au rhume ;
§ Pratiquer des exercices physiques intenses. Les athlètes qui s’entraînent de manière excessive seraient plus sujets au rhume. A suivre ……

sindbad001
23/11/2013, 09h37
Des bactéries intestinales pour traiter la dépression?

Outre leur rôle bien connu dans la digestion, les bactéries intestinales influencent aussi l’activité cérébrale et l’humeur. Des chercheurs irlandais proposent d’utiliser des probiotiques dans le traitement du stress et de la dépression. Ces « psychobiotiques » ouvrent la voie vers de toutes nouvelles méthodes de traitement des maladies comportementales.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/2/20a74eb869945c3316f813dae44a8745-align-second-bottom-right.pngDe nombreux probiotiques entrent dans la composition de certains produits lactés, comme les yaourts. Ils ont un effet bénéfique sur la santé physique et… mentale
Les milliards de microbes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bacteries-microbes-tout-genre-704/) qui colonisent notre système digestif nous sont bénéfiques à plus d’un titre : ils nous aident à bien digérer, nous épaulent en cas d’infections alimentaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-alimentation-quotidien-risques-1564/page/5/) et influencent le développement de certaines maladies comme l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-si-on-mettait-regime-bacterien-48872/), le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/) de type 2 et les allergies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-allergie-2956/). Au cours d’un traitement antibiotique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-antibiotique-2992/), nos bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) intestinales sont affaiblies et il n’est pas rare de souffrir de troubles digestifs. Pour lutter contre ce problème, des probiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-strategie-probiotiques-contrer-nos-troubles-digestifs-45547/) sont souvent prescrits. Il s’agit en général de bactéries lactiques, hôtes (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-hote-1219/) naturels de l’intestin, qui ont des effets positifs sur la santé.Le rôle de la flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-medicament-controle-flore-intestinale-previent-obesite-49207/) ne s’arrête pas là. Des travaux de plus en plus nombreux suggèrent qu’elle influence également l’activité cérébrale et les comportements chez les animaux. Une étude de 2011 a par exemple révélé que les bactéries de la flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-flore-intestinale-9445/) diminuaient l’anxiété et ladépression (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacteries-prennent-controle-notre-cerveau-27740/). Plus récemment, des chercheurs de l’University College Cork en Irlande ont montré qu’elles régulaient les taux de sérotonine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-serotonine-4570/) et d’acide (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-acide-750/) γ-aminobutyrique (Gaba), deuxneurotransmetteurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurotransmetteur-788/) intervenant dans le contrôle de l’humeur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bacteries-intestinales-regulent-taux-hormone-humeur-39420/). Des souris stériles privées de ces microbes présentaient d’ailleurs des troubles de l’anxiété.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_depression-2_03.jpg
La dépression se caractérise par un profond désarroi et un manque de goût pour la vie. Les personnes qui en souffrent sont en général suivies par un médecin ou un psychologue. Elles peuvent également prendre un traitement d’antidépresseurs. Pourra-t-on un jour échanger ces médicaments par des probiotiques ? La question est posée en tout cas…© Toni Birrer, Flickr, cc by sa 2.0
Lors d’une situation de stress ou d’un épisode dépressif, les concentrations de sérotonine et de Gaba baissent. La plupart des antidépresseurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vers-antidepresseurs-efficaces-peine-deux-heures-43396/) améliore la sécrétion (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-secretion-2842/) de ces molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) afin de rétablir les niveaux normaux et d’améliorer l’humeur des patients. L’équipe irlandaise s’est alors demandée si les microbes digestifs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/faune-microbes-intestinaux-dirigent-aussi-evolution-especes-47960/) pouvaient remplacer les médicaments antidépresseurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-antidepresseur-3685/), souvent associés à des effets secondaires déplaisants. En d’autres termes, pourrait-on atténuer les signes de la dépression (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-depression-deprime-burn-out-1356/) grâce aux probiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-probiotique-5169/) ? Pour répondre à cette question, ils ont exploré la littérature scientifique des dernières années sur le sujet. Leur analyse, publiée dans la revueBiological Psychiatry (http://www.biologicalpsychiatryjournal.com/article/S0006-3223%2813%2900408-3/abstract), présente le concept de psychobiotiques, des probiotiques utilisés pour soigner les troubles d’ordre psychiatrique.

Une meilleure alimentation pour être moins déprimé

Leurs conclusions suggèrent que les probiotiques améliorent les troubles de l’humeur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-faut-il-manger-mieux-deprimer-moins-43878/) chez les animaux. Une étude montre par exemple que les souriceaux séparés de leurs mères surmontent mieux la situation si leur alimentation est complétée par certains probiotiques. Par leurs vertusanxiolytiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-buzz-anxiolytiques-sont-ils-vraiment-cause-cas-alzheimer-33698/) et antidépressives, ces microbes favorisent à la fois le comportement et la réponse immunitaire des rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/).D’autres recherches se sont intéressées aux effets des probiotiques sur les troubles dépressifs et lestress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-facteur-hereditaire-moins-trois-generations-41043/) chez l’Homme. Jusqu’ici, les psychobiotiques ont été principalement étudiés chez les patients atteints du syndrome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-syndrome-2854/) du côlon (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-colon-6869/) irritable, une maladie intestinale souvent associée à des problèmes d’humeur. Les résultats suggèrent un effet positif de plusieurs micro-organismes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-micro-organisme-6183/), notammentBifidobacterium infantis, dans le traitement de ces troubles. Selon les auteurs, ces bénéfices seraient dus à leur action anti-inflammatoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anti-inflammatoire-3749/) ainsi qu’à leur capacité à réduire l'activité de l'axe hypothalamo-hypophyso-surrénalien, appelé plus communément axe du stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-depression-raccourcissent-bien-telomeres-duree-vie-37021/).Ces résultats mettent en lumière (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-lumiere-326/) l’influence de l’alimentation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-repas-femme-enceinte-influe-stress-bebe-40430/) sur notre santé. En faisant attention à son hygiène de vie on pourrait limiter les risques de dépression, car le régime alimentaire influence la qualité de la flore intestinale. Cette analyse pose également la question de l’effet desantibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-recherche-nouveaux-antibiotiques-efficaces-49054/) sur notre comportement. Elle invite les médecins à être encore plus attentifs et à ne pas en prescrire abusivement.





Antibiotiques : la guerre contre les bactéries en passe d’être perdue ?

Sommes-nous en train de perdre pied face à la résistance des bactéries aux antibiotiques ? Les prises de parole se succèdent et ne laissent guère de place à l’optimisme. La preuve avec les propos de Ian Musgrave, spécialiste australien, qui pense que nous perdons progressivement notre guerre contre les bactéries, car notre arme de destruction massive d’autrefois est de mieux en mieux contrecarrée par les mécanismes évolutifs des pathogènes.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/6/643e82924877d2e3d12f1c8d1c7f9b6b-align-second-bottom-right.pngL'amoxicilline, l'un des antibiotiques les plus couramment utilisés, pourrait-elle finalement se retourner contre nous ? Puisque les bactéries arrivent à devenir insensibles aux traitements mis en place, ils deviendront bientôt des armes inoffensives.

La découverte des antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-recherche-nouveaux-antibiotiques-efficaces-49054/) a changé l’histoire de la médecine. Nous disposions enfin d’une arme capable d’aider le corps à combattre des infections mortelles. De nombreuses maladies ont reculé et de nombreuses vies humaines ont été épargnées. Mais c’était mal connaître notre ennemi, et surtout le sous-estimer : les bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-bacteries-leur-monde-nous-1433/) sont entrées en résistance (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-resistance-10889/), et celle-ci se répand.Voilà quelques jours, à l’occasion de la Journée européenne de la sensibilisation aux antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-antibiotique-2992/), les Britanniques, en habitués (Sally Davies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-resistance-antibiotiques-vers-scenario-apocalyptique-44294/) ayant déjà frappé fort en début d'année), n’ont pas hésité à réaffirmer leurs peurs dans un éditorial publié dans The Lancet Infectious Diseases (http://www.thelancet.com/journals/laninf/article/PIIS1473-3099%2813%2970195-6/fulltext). L’apparition de bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) multirésistantes leur fait craindre l’annihilation de nombreux progrès médicaux obtenus au cours du siècle écoulé. Des propos alarmistes qui cadrent bien avec l’inquiétude ambiante.La preuve avec la position de Ian Musgrave, à l’autre bout du monde. Ce spécialiste australien, affilié à l’université d’Adélaïde, manifeste également ses doutes par l’intermédiaire d’un communiqué (http://www.adelaide.edu.au/news/news66463.html). Les termes sont forts : « il n’y a aucun doute sur le fait que l’évolution (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-darwin-theorie-evolution-322/) est en train de gagner la course contre les antibiotiques ». Nous serions donc en train de perdre la guerre contre les microbes…

L’évolution bactérienne, menace invisible

Il rappelle les principales raisons qui pourraient nous mener à une cuisante défaite. D’abord, les capacités intrinsèques des bactéries à s’adapter sont importantes : avec des temps de génération bien plus courts que les nôtres, des mutations peuvent rapidement apparaître. Par transfert degène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) horizontal, regroupant conjugaison, transduction (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-transduction-272/) et transformation, elles peuvent se transmettre entre elles cette capacité. À tel point qu’« on a beau attaquer les voies métaboliques bactériennes, s’en prendre à la réplication (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-replication-247/) de l’ADN (http://www.futura-sciences.com/photos/d/adn-tous-etats-667/adn-bacterien-4300/) ou détruire leur membrane cellulaire, à chaque fois que les scientifiques développent une arme nouvelle, les bactéries évoluent de telle sorte que les mêmes médicaments (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bacteries-microbes-tout-genre-704/) deviennent de moins en moins efficaces dans les années qui suivent », ajoute-t-il.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_43259_staphylocoque-dore_M._Arduino-CDC-DP_txdam33876_9dd4e4.jpg
Le staphylocoque doré est réputé pour sa faculté à résister aux antibiotiques, et à engendrer des maladies nosocomiales. © Matthew Arduino, CDC, DP
Ensuite, les firmes pharmaceutiques se désengagent progressivement de ce champ de la recherche, probablement par manque de rentabilité. De ce fait, de moins en moins de nouvelles molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/)intègrent le marché. On foncerait donc droit dans une impasse.Alors que faire ? Des gestes simples d’abord, comme éviter la prescription des antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-resistance-antibiotiques-elevages-intensifs-incrimines-47617/) à des fins autres que thérapeutiques. Ian Musgrave incite également les patients à suivre le traitement jusqu’au bout et à ne pas s’arrêter avant, car même si l’état de santé semble s’améliorer, il faut en profiter pour donner le coup de grâce aux bactéries encore présentes. Il préconise éventuellement le recours à un cocktail de ces molécules antibiotiques, de manière à agresser les pathogènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/) sur plusieurs fronts en même temps. Avec les risques d’effets indésirables et de multirésistances bactériennes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacterie-resistante-tous-antibiotiques-decouverte-marseille-28345/) que cela implique…

La résistance s’organise contre la résistance

Conscients de cette difficulté depuis des années maintenant, les scientifiques tentent d’élaborer des solutions alternatives. Ces derniers jours, un laboratoire britannique vient d’annoncer que son médicament permettant d’amplifier l’efficacité des antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-argent-multiplie-mille-efficacite-antibiotiques-47244/) contre le staphylocoque doré (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-staphylocoque-dore-7886/)résistant va intégrer la troisième phase des essais cliniques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-essai-clinique-3333/), afin de vérifier son efficacité à grande échelle. D’autres pistes sont explorées, comme celle des bactériophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-virus-bacteriophages-mucus-nous-preservent-infections-46573/), des virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) spécialisés dans l’élimination des bactéries.Le problème est vraiment pris au sérieux par les instances sanitaires du monde entier. La France, par l'intermédiaire de Marisol Touraine, sa ministre déléguée à la Santé, vient d'annoncer sa détermination pour poursuivre cette lutte. Ensemble, elles mettent de nombreux moyens en œuvre pour agir tant qu’il est encore temps. Mais de quel délai disposons-nous encore avant que larésistance bactérienne (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-antibiotiques-meme-faible-dose-induit-resistance-bacterienne-45853/) ne devienne générale ?

serxhio liri
23/11/2013, 11h31
http://prod.isantemagazine.com/sites/default/files/imagecache/400xY/Old_Fashioned_TV.jpg

En dehors de barmen qualifiés et curieux, qui d'autre sait amers, cette collection sous-estimé de potions "secrets" sur la backbar? Dans cette catégorie sont des esprits complexes qui stimulent l'appétit, la digestion, et de faire une bonne boisson beaucoup mieux. Bitters méritent d'être reconnus pour ce qu'ils sont: des compléments indispensables à l'arsenal du barman pour créer liquide de plaisir.

Bitters se répartissent en deux catégories: les «herbes» ou «potable», où les gens boivent comme apéritifs ou digestifs (http://www.businessweek.com/lifestyle/content/jun2009/bw2009069_502842.htm) , et "aromatiques ", qui sont trop amère pour être consommée par eux-mêmes mais qui forment l'épine dorsale de cocktails classiques et néoclassiques.

sindbad001
24/11/2013, 18h50
Science décalée : regarde mon cerveau et tu sauras combien j’ai d’amisLe volume et le degré de connectivité de certaines régions du cerveau dépendraient de la taille du réseau social. Ainsi, par des systèmes d’imagerie précis, on pourrait estimer l’importance d’un cercle d’amis. Et identifier les sujets solitaires et aux comportements sociaux « déviants ».
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/c/c0757c4736873f929b3e0d62efb06f7f-align-second-bottom-right.pngLes amis peuvent composer une grande partie du réseau social d'une personne. Et de leur nombre dépend le volume de certaines régions du cerveau...
Timide ou extraverti, casanier ou toujours dehors avec ses amis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-avoir-amis-cest-bon-sante-24614/)… Nous sommes tous différents dans notre approche de la vie sociale. Et cela se voit… dans notre cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/), à la taille de régions précises, qui viennent d’être identifiées.Le contexte : les aptitudes sociales limitées par le cerveauL’Homme est à l’instar de ses cousins primates (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-primate-2141/) un animal social. L’anthropologue britannique Robin Dunbar (http://www.uvm.edu/~pdodds/files/papers/others/1993/dunbar1993a.pdf) s’est même amusé en 1993 à évaluer le nombre maximal de proches que pouvait contenir leréseau social (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/informatique-reseau-social-10255/) d’une personne pour que celui-ci reste cohérent. En commençant par établir un lien entre la taille du néocortex et la taille du groupe chez différentes espèces (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) de primates, il a extrapolé ces données à l’espèce humaine, et estime donc qu’au-delà de 148 individus (arrondissons comme tout le monde à 150) dans un même cercle, on risque la désorganisation. Des études ultérieures parviennent à des résultats équivalents.Ce travail célèbre établirait donc un lien direct entre la taille de certaines régions du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/) et le niveau de sociabilité d’une espèce. Mais pourquoi ne pas chercher à l’échelle de l’individu ? MaryAnn Noonan, chercheuse à l’université d’Oxford (Royaume-Uni), voudrait savoir comment notreencéphale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-encephale-4062/) parvient à gérer la confrontation avec un environnement social si complexe, et identifier les zones directement impliquées. L’idée consiste également à déterminer visuellement les individus disposant d’aptitudes sociales, et ceux qui, au contraire, vivent un peu en marge de la société et connaissent des difficultés à s’insérer, comme les personnes autistes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-autisme-maladie-complexe-1578/) ou schizophrènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-schizophrenie-incapacite-reutiliser-experience-acquise-35548/).La scientifique vient de présenter la teneur de ses travaux lors du récent congrès Neuroscience 2013 (http://www.abstractsonline.com/Plan/ViewAbstract.aspx?sKey=d31c7e12-b4b1-4cc4-aa01-9a055ddeba22&cKey=447af615-989b-4a4f-97e9-982b790f0a3d&mKey={8D2A5BEC-4825-4CD6-9439-B42BB151D1CF}), qui s’est tenu à San Diego. Ils révèlent que, comme bien d’autres aspects de la biologie, la taille compte. Et plus une personne a un réseau social large, plus grosses deviennent certaines zones de son cerveau.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_cerveau-dessus_Heidi-Cartwright_wellcome-images_flickr_cc-by-nc-nd-20.jpg
Le volume de certaines régions du cerveau dépendraient de notre propre expérience et de nos propres habitudes sociales. La sociabilité engendre la sociabilité. © Heidi Cartwright, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
L’étude : des régions cérébrales liées à la taille des réseaux sociauxMaryAnn Noonan et ses collaborateurs ont recruté 18 volontaires pour observer la structure de leur cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-cerveau-structure-serait-bien-plus-simple-quon-ne-pensait-37833/). Les cobayes ont parallèlement indiqué le nombre et la fréquence (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-frequence-3940/) de leurs interactions sociales amicales lors des derniers mois, ce qui a servi à établir le niveau de sociabilité de chacun d'eux.Verdict : certaines régions cérébrales sont plus larges et mieux connectées chez les personnes disposant des plus vastes réseaux sociaux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-reseaux-sociaux-augmentent-taille-dune-partie-votre-cerveau-27090/), par rapport à leurs homologues plus casaniers. Soyons précis : nous parlons de la jonction temporale pariétale, du cortex (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cortex-3186/) cingulaire antérieur ou du cortex préfrontal rostral, des zones impliquées dans l’aptitude à attribuer des états mentaux, des pensées et des intentions à ses congénères.Parmi les autres faits notables, les auteurs ont constaté que ces régions étaient d’autant mieuxinterconnectées (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-reseau-internet-notre-cerveau-24733/) par des fibres nerveuses que les participants avaient de nombreux amis. Comme des autoroutes de l’information nerveuse.L’œil extérieur : sociabilité, inné ou acquis ?Restons malgré tout prudents : l’échantillonnage (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-echantillonnage-2448/) est bien mince. Il faudrait reproduire l’expérience chez un nombre bien plus important de sujets pour valider ces résultats. Cependant, ils suscitent malgré tout quelques réflexions de la part des scientifiques.S’ils se vérifient, il faudra déterminer si c’est l’expérience qui forge notre cerveau (http://www.futura-sciences.com/photos/diaporama/cerveau-sous-toutes-coutures-699/) ou bien si les aptitudes sociales demeurent innées. Des expériences précédentes chez le macaque aboutissaient peu ou prou aux mêmes résultats : les singes vivant dans des groupes sociaux plus larges avaient là encore certaines régions cérébrales plus volumineuses que leurs congénères habitués à évoluer dans des petites troupes.Alors, on peut tout à fait supposer qu’il en va de même chez l’Homme et que notre vie sociale sculpte le cerveau pour l’adapter à nos besoins.

Le cœur des jeunes Britanniques bat plus vite qu’autrefoisLe rythme cardiaque au repos des jeunes Britanniques serait plus élevé de un à deux battements par minute aujourd'hui qu'il y a 30 ans. Anecdotique ? Peut-être pas, car ce résultat refléterait le changement du mode de vie de ces dernières décennies et pourrait être un signal inquiétant sur l'évolution de la santé cardiovasculaire.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/6/675c615083c85eeaa84e3757ae76a4b6-align-second-bottom-right.pngUne étude démontre que la fréquence cardiaque au repos des jeunes Britanniques est significativement plus élevée aujourd'hui qu'en 1980, particulièrement chez les garçons. Ce paramètre devrait être surveillé plus étroitement par les médecins généralistes, estiment les auteurs.
Au Royaume-Uni, des médecins ont observé que le rythme cardiaque (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-nymi-bracelet-authentification-base-rythme-cardiaque-48823/) au repos des préadolescents avait augmenté de un à deux battements par minute au cours des 30 dernières années. En dépit des apparences, cette élévation ne serait pas si anodine.Leah Li et son équipe de l’Institute of Child Health (http://www.ucl.ac.uk/ich/homepage) de Londres ont compilé les données médicales de plus de 23.000 jeunes âgés de 9 à 11 ans, suivis entre 1980 et 2008. Ils se sont particulièrement intéressés à la mesure de leur fréquence (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-frequence-3940/) cardiaque (FC) au repos.Ils ont dressé deux constats principaux, développé dans Archives in Diseases in Childhood (http://adc.bmj.com/content/early/2013/10/31/archdischild-2013-304699.abstract). Le premier : la FC est en moyenne plus élevée chez les garçons (82,2 battements par minute) que chez les filles (78,7 bpm). Le second : au cours de la période étudiée, elle a augmenté de deux bpm chez les jeunes hommes. Et d’un bpm chez les demoiselles (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-demoiselle-5711/).
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_jeux-video-garcon_Creativestock-wwwstockfreeimages.com.jpg
Les jeunes d'aujourd'hui sont probablement plus sédentaires que dans les années 1980, aussi parce que la télévision et les jeux vidéo offrent davantage de diversité qu'à l'époque. Cela détourne-t-il les enfants des activités physiques et cela pourrait-il expliquer la hausse du rythme cardiaque au repos ? © CreativeStock, www.stockfreeimages.comLe pouls, un indicateur de santé cardiaque négligéComment expliquer cette tendance ? Les auteurs suggèrent que les jeunes Britanniques sont plussédentaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-sedentarite-mise-hors-cause-epidemie-40364/) et pratiquent moins d’activités physiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-manque-activite-physique-tue-plus-tabac-46487/) par rapport au début des années 1980. Mais surtout, ils précisent que cette augmentation, bien que modeste, pourrait entraîner d’importantes répercussions au niveau de la santé publique. Et plus précisément en matière de risque cardiovasculaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-science-decalee-gros-testicules-seraient-lies-risque-cardiaque-48363/) futur. « C’est pourquoi, il est très important de surveiller ce paramètre au cours des années qui viennent afin de savoir si cette tendance se confirme », estiment-ils.Comme l’explique le chercheur français Xavier Jouven (hôpital Georges Pompidou), « le rôle de la fréquence cardiaque de repos, en temps qu’indicateur de santé, a été jusqu’à présent mésestimé. Alors que le médecin généraliste vérifie presque systématiquement la pression artérielle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tension-arterielle-hypertension-981/) et propose des solutions pour remédier aux éventuelles anomalies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anomalie-2982/) notées, le pouls (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/technologie-prendre-pouls-partir-mouvements-tete-47552/) n’est, semble-t-il, pas un paramètre autant surveillé ». Pourtant, comme l’ont montré différentes études, il s’agit d’un véritable « marqueur de l’état général, au même titre que la pression artérielle ». Et une « élévation progressive au cours des ans doit servir d’alerte pour le médecin ».

rachidbeo55
24/11/2013, 19h11
Rhume : soignez-le vite : Suite

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Mesures préventives de base



Mesures d'hygiène
§ Se laver régulièrement les mains et apprendre aux enfants à en faire autant. Il s’agit du principal moyen de prévenir le rhume.
§ Ne pas partager les objets personnels (verre, vaisselle, gant de toilette, etc.) d’une personne enrhumée et éviter de se trouver trop proche d’elle.
§ Ne pas porter ses mains au visage.
§ Se couvrir la bouche et le nez d’un mouchoir lorsqu'on tousse ou éternue, ou tousser dans le creux de son coude.
§ Si possible, rester à la maison lorsqu’on est malade pour ne pas contaminer les autres.

Hygiène des mains

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Cliquez pour agrandir (PDF) (http://publications.msss.gouv.qc.ca/acrobat/f/documentation/2006/06-007-04.pdf)
Ministère de la Santé et des Services sociaux du Québec42



Habitudes de vie
Pour avoir une bonne résistance aux infections :
§ faire de l'exercice et avoir une bonne alimentation sont des facteurs primordiaux. Consultez notre fiche Diète spéciale: Rhume et grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=grippe-rhume-alimentation-en-10-questions-diete);
§ dormir suffisamment ;
§ ne pas fumer. Le tabac (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm) irrite les voies respiratoires et augmente le risque d’infection et de complications liées au rhume ;
§ contrôler son stress. En période de stress, être attentif et prendre diverses mesures pour se détendre (moments de relaxation, repos, diminution des activités en cas de surmenage, sports, etc.).



Mesures pour prévenir les complications



§ Porter une attention particulière à la prévention du rhume, en étant très vigilant sur les mesures de base décrites ci-dessus ;
§ Se moucher régulièrement, toujours une narine après l’autre, avec des mouchoirs jetables pour évacuer les sécrétions ;
§ Se laver les fosses nasales avec une solution saline introduite dans les narines.
Dans la majorité des cas, le rhume disparaît spontanément en 1 semaine environ. Aucun traitement ne permet de se débarrasser rapidement du virus. En fait, le traitement vise essentiellement à rendre le rhume moins pénible en soulageant les symptômes : mal de gorge (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=mal-de-gorge_pm), mal de tête (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=mal-de-tete-pm), congestion nasale. Comme le rhume est causé par un virus et non par une bactérie, les antibiotiques sont sans effet. De plus, aucun vaccin n'existe pour prévenir le rhume puisque, contrairement à la grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm)(causée seulement par quelques sortes de virus), plus de 100 virus peuvent être en cause. Il ne reste plus qu’à laisser le temps faire son oeuvre.
Médicaments
§ Acétaminophène (Tylénol®, Tempra®, Acet®). Ce médicament traite efficacement lemal de tête et la fièvre légère. Il est important de respecter la posologie, puisque l’acétaminophène peut causer des dommages au foie s’il est pris trop fréquemment ou à des doses plus élevées que celles recommandées par le fabricant. Chez les adultes, ladose maximale par jour est de 4 g. Chez les enfants, la dose varie selon leur poids.
L’aspirine (acide acétylsalicylique) est contre-indiquée chez les enfants : elle peut causer le syndrome de Reye, une maladie grave.
§ Décongestionnants. Les décongestionnants sous forme de vaporisateurs nasaux (Dristan®, Otrivin®) sont déconseillés chez les enfants, en raison de leur faible efficacité et de leurs effets indésirables. Chez les adultes, ils peuvent être employés durant une période maximale de 3 jours. Un usage prolongé peut irriter les muqueuses fragiles du nez et provoquer une inflammation chronique. Les décongestionnants pris par voie orale occasionnent moins de problèmes. À titre de décongestionnant, on peut aussi simplement utiliser une solution saline par inhalation (voir l’encadré ci-dessous).
§ Médicaments contre le rhume. De nombreuses marques proposent des médicaments contre le rhume, qui associent généralement un antidouleur de type ibuprofène ou acétaminophène, qui lutte aussi contre la fièvre, et un décongestionnant oral (pseudoéphédrine), parfois sous forme de comprimés jour/nuit. Ces médicaments (Actifed®, Advil rhume et sinus®, Benylin rhume et grippe®…) peuvent soulager les symptômes, mais n’accélèrent pas la guérison et sont déconseillés chez les enfants. Bien respecter le dosage.
Et les sirops contre la toux?
Le rhume s’accompagne parfois d’une toux grasse ou d’une toux sèche. La toux n’est pas mauvaise en soi, au contraire. La toux grasse permet d’expulser les sécrétions. Les sirops contre la toux peuvent être utilisés en cas de toux sèche qui persiste et irrite la gorge.
A suivre ……

soltan009
24/11/2013, 19h16
Arrêt cardiaque: quels sont les signes avant-coureurs?

Si les arrêts cardiaques semblent arriver soudainement, ils sont pourtant précédés de signes avant-coureurs. Et si ces alertes étaient mieux connues et prises en compte, de nombreuses vies pourraient être sauvées.
http://img2.topsante.com/var/topsante/storage/images/medecine/troubles-cardiovasculaires/infarctus/prevenir/arret-cardiaque-quels-sont-les-signes-avant-coureurs-50535/441447-1-fre-FR/Arret-cardiaque-quels-sont-les-signes-avant-coureurs_exact441x300.jpg

L’arrêt cardiaque n’est pas si brutal que cela. Il s’annonce un mois environ avant son arrivée avec des alertes et symptômes tels que la douleur de poitrine, des essoufflements, des étourdissements, des évanouissements ou des palpitations, selon une nouvelle étude scientifique de l’Université de Portland (Etats-Unis). Les chercheurs ont établi ces conclusions après avoir analysé pendant 11 ans les données médicales d’hommes âgés de 35 à 65 ans ayant eu un arrêt cardiaque hors de l'hôpital. Ils ont présenté les conclusions de leur enquête au congrès annuel de cardiologie, l’American Heart Association.

Parmi les 567 hommes qui ont subi un arrêt cardiaque hors de l’hôpital, 53% d’entre eux avaient ressenti des symptômes avant-coureurs. 56% d’entre eux ont eu des douleurs de poitrine, 13% étaient essoufflés et 4 % ont eu des étourdissements, évanouissements ou des palpitations. La plupart (80%) de ces symptômes sont intervenus 4 semaines et 1 heure avant la survenue de l’arrêt cardiaque.

Connaître les signes précurseurs pour sauver des vies

Les auteurs rappellent que « seuls 9,5% des personnes survivent après un arrêt cardiaque hors de l’hôpital. En effet, les sauveteurs arrivent souvent trop tard (http://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/infarctus/soigner/arret-cardiaque-les-bons-gestes-pour-sauver-des-vies-46691)et les témoins sont le plus souvent pas formés au massage cardiaque.» Ils insistent sur le fait que « comme dans plus d’un cas sur 2, les signes avant-coureurs sont perceptibles dans le mois qui précède l’arrêt, il ne faut donc pas les ignorer et aller consulter.» Rappelons aussi que la grande majorité des infarctus ont lieu loin d’un hôpital et qu’une personne en arrêt cardiaque perd 10% de chance de survie par minute qui passe sans intervention.

L’arrêt cardiaque est responsable de 50 000 à 60 000 décès par an en France, soit près de 200 décès par jour, et touche de plus en plus les femmes (http://www.topsante.com/medecine/troubles-cardiovasculaires/infarctus/prevenir/infarctus-les-femmes-aussi-10406). En effet, les maladies cardiovasculaires sont la première cause de mortalité féminine, responsable de près d'un décès sur trois (32 %) devant les cancers, tuant 7 fois plus de femmes que le cancer du sein.

sindbad001
25/11/2013, 14h46
Les enfants d’aujourd’hui courent moins vite que leurs parents

Une étude australienne aboutit à un constat inquiétant : les enfants d’aujourd’hui courent moins vite que leurs parents lorsqu’ils avaient le même âge. Les performances baisseraient même de 5 % par décennie. Plusieurs facteurs sont mis en cause, dont l’obésité.




http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/0/072a66e5efc5c54079cb9070a541b5ed-align-second-bottom-right.pngPrincipalement du fait de l'obésité et de la sédentarité, les enfants d'aujourd'hui courent moins vite que ceux d'autrefois. Et c'est mauvais signe pour le cœur
Assisterions-nous à un certain paradoxe ? Car à regarder les records d’athlétisme, on pourrait croire que l’être humain court de plus en plus vite. Les 9’’95 de Jim Hines sur 100 m aux Jeux olympiques de Mexico (1968) sont longtemps restés le temps de référence mais depuis, le chrono a été amélioré de 3,7 % par Usain Bolt (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-jo-2012-usain-bolt-premier-homme-sous-950-s-100-m-40448/) (9’’58). Dans le même laps de temps, l’exploit de Ron Clarke en 1965, qui pulvérisait son propre record sur 3.000 m (27’39’’) paraît peu de chose à côté des 26’ 17’’ réussis en 2005 par Kenenisa Bekele (+ 4,3 %). Pire encore : les 2 h 12’’de Morio Shigematsu sur marathon (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/actu/d/univers-video-premier-marathon-espace-10689/) en 1965 font pâle figure à côté des 2 h 03’ 23’’ que le Kényan Wilson Kipsang vient d’effectuer il y a à peine deux mois lors du parcours berlinois (+ 6,5 %).Mais l’amélioration des méthodes d’entraînement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sport-entrainement-altitude-ameliore-performances-1158/) (et peut-être des techniques dopantes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-dopage-traque-molecules-dopantes-1558/)…) cachent une réalité bien moins glorieuse. D’après une vaste étude menée par Grant Tomkinson, chercheur à l’université d’Australie-Méridionale (http://www.unisa.edu.au/) (Adélaïde), nos enfants courent de moins en moins vite. Et pas qu’un peu ! En l’espace de 30 ans, les performances auraient globalement baissé de 15 %.Ces travaux, présentés lors du congrès de l’American Heart Association (http://www.heart.org/HEARTORG/), se basent sur l’analyse de 50 études publiées entre 1964 et 2010, portant sur plus de 25 millions d’enfants répartis dans 28 pays. Il s’agissait en fait de comparer la distance parcourue en un temps donné (entre 5 et 15 minutes) ou, à l’inverse, le temps nécessaire pour finir une course précise (entre 800 m et 3,2 km) pour des enfants (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-doper-memoire-vos-enfants-mettez-sport-49036/) et adolescents âgés entre 9 et 17 ans. Depuis 1975, les performances chutent en moyenne de 5 % par décennie.Des enfants moins rapides car plus gros

Ce constat s’applique aussi bien aux garçons qu’aux filles et aux plus jeunes qu'aux plus âgés. Il reste semblable pour différentes régions géographiques du monde mais, en revanche, on note quelques différences entre les pays. Les territoires d’Europe occidentale, l’Australie et la Nouvelle-Zélande semblent enfin se stabiliser et ne déclinent plus. Les États-Unis devraient bientôt les imiter. En revanche, la Chine et le Japon pourraient continuer à sombrer.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_enfants-canape_Lars-Plougmann_Flickr_cc-by-sa-20_01.jpg
La sédentarité constitue probablement l'une des causes expliquant la baisse des performances à la course à pied de génération en génération. © Lars Plougmann, Flickr, cc by sa 2.0
Quelle explication avancent les scientifiques ? Ils mettent en cause plusieurs facteurs, qu’ils soient sociétaux, comportementaux, physiques ou physiologiques. Mais le parallélisme entre la prise de masse graisseuse et la baisse des performances laisse supposer que l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-prevenir-obesite-devient-urgence-243/) y joue un rôle majeur, et serait même responsable de 30 % à 60 % du déclin des performances, selon Grant Tomkinson.Des résultats inquiétants. Car comme le scientifique le rappelle : « une personne jeune qui n’est pas dans une bonne condition physique a davantage de risque de développer une maladie cardiaque (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alimentation-saine-peut-contrer-gene-maladie-cardiaque-34064/)plus tard dans sa vie ». Il devient donc urgent d’agir pour éviter d’en payer les conséquences dans les prochaines décennies.Davantage de sport pour la bonne santé des enfants

Le chercheur rappelle que les autorités sanitaires préconisent 60 minutes de sport (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-petits-britanniques-ne-font-pas-assez-sport-48586/) par jour pour les enfants, et qu’il faut développer des politiques pour les encourager à les faire. Malheureusement, selon les chiffres de l’OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/), seuls 20 % des jeunes remplissent le quota. Car même une activité physique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-activite-physique-change-regulation-genes-tissu-adipeux-47612/) dans une association et l’exercice pratiqué à l’école ne suffisent pas toujours à se dépenser autant qu’il le faudrait.Parents et enseignants doivent donc trouver des nouvelles occasions pour pousser les enfants à faire du sport. Mais pas n’importe quel type d’effort, précise Grant Tomkinson. L’activité doit être soutenue et dynamique, et doit faire transpirer. La marche, le vélo et la course à pied (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sport-course-300-km-pied-ca-use-moins-muscles-juste-150-47475/) sont à privilégier car ils font intervenir des muscles volumineux qui réclament davantage de ressources énergétiques pour fonctionner.Toutes ces mesures permettraient-elles de protéger nos jeunes de pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) cardiovasculaires ultérieures ? Même pas sûr. Une étude parue cette année dans la revue BMC Medicine se montre même plus exigeante. Les auteurs y préconisent 80 minutes d’activité physique par jour pour les enfants, dont 20 minutes intenses. Un pari qui est loin d’être gagné pour tout le monde…

Cancer : les bactéries intestinales à la rescousse

Les bienfaits de la flore intestinale ne sont plus à prouver. Deux nouvelles études montrent que les bactéries digestives participent à la lutte contre le cancer en améliorant l’efficacité du système immunitaire lors d’une chimiothérapie.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/a/a4061144d126209a00a94dac5e3008a7-align-second-bottom-right.pngPlus de 500 espèces de bactéries cohabitent dans notre système digestif. Au total, nous vivons avec environ 100.000 milliards de cellules bactériennes, soit dix fois plus que de cellules humaines. Loin d’être nocifs, ces microbes nous sont bénéfiques sur plus d’un point.
Nichées par milliards bien au chaud au fond de nos intestins, des bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-bacteries-leur-monde-nous-1433/) se nourrissent allègrement des aliments que nous leur fournissons. En retour, elles nous aident à bien digérer et nous protègent contre les envahisseurs en libérant des molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) antibactériennes et en stimulant nos défenses immunitaires.Ces bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) amies nous aident également à combattre le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/). C’est en tout cas le résultat de deux nouvelles publications, toutes deux parues dans la revue Science, qui montrent que certainesthérapies anticancéreuses (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nanorobots-adn-therapies-anticancereuses-plus-ciblees-36906) fonctionnent plus efficacement lorsque les microbes intestinaux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-flore-intestinale-bloque-t-elle-action-medicaments-48040/) sont en bonne santé. Elles suggèrent que les antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-antibiotique-2992/) et le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancer-108/) ne font pas toujours bon ménage.
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Le cancer touche 350.000 personnes par an en France. Le succès de la chimiothérapie contre le cancer dépend de la composition de la flore intestinale. © Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0


La flore intestinale optimise les défenses immunitaires

La première étude a été menée à l’Institut Gustave Roussy (http://www.sciencemag.org/content/342/6161/971.abstract?sid=5cf002ae-a645-4848-94ec-fb3b66aace91) (IGR) à Villejuif. Les chercheurs de l’Inserm se sont penchés sur le fonctionnement du cyclophosphamide (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vers-traitement-plus-efficace-cancer-sein-12994/), un médicament utilisé pour traiter différents cancers, comme celui du sein, du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) et du sang. Il fait partie de la famille des agents alkylants, qui ajoutent des groupements alkyles à l’ADN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-adn-87/) et bloquent la multiplication des cellules. Ce médicament est également connu pour stimuler la réponse immunitaire contre les cellules tumorales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-cellules-tumorales-ne-supportent-pas-pression-43486/).Les scientifiques ont tout d’abord donné du cyclophosphamide à des souris atteintes de sarcomes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sarcome-2839/), des tumeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tumeur-2540/) malignes des tissus conjonctif et musculaire, ou de cancer de la peau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-peau-lie-apparition-autres-cancers-46162/). Ils ont ensuite observé les conséquences de la prise de ce médicament sur l’équilibre de la flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-flore-intestinale-9445/) desrongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/). Après deux jours de traitement, certaines bactéries, s’échappant de l’intestin, se retrouvent dans les ganglions lymphatiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-immunologie-recherche-ame-soeur-758/page/5/) et dans la rate (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-rate-7271/). Une fois arrivées, elles stimulent lesystème immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/). « Cette réaction en chaîne (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-reaction-chaine-4078/), effet secondaire de la chimiothérapie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-chimiotherapie-2641/), va s’avérer très utile, explique Laurence Zitvogel, la directrice de l’étude dans un communiqué de presse de l’Inserm (http://presse-inserm.fr/chimiotherapie-quand-nos-bacteries-intestinales-viennent-en-renfort-2/10217/). De façon surprenante la réponse immunitaire dirigée contre les bactéries va aider le patient à mieux lutter contre sa tumeur. »Pour mieux évaluer l’importance des bactéries intestinales dans la lutte antitumorale, les scientifiques ont donné aux souris de la vancomycine, un antibiotique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-anthracimycine-nouvel-antibiotique-venu-ocean-47903/) qui perturbe la flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-medicament-controle-flore-intestinale-previent-obesite-49207/), avant de débuter la chimiothérapie. Leurs résultats sont sans appel : le cyclophosphamide est beaucoup moins efficace chez les souris privées de bactéries digestives.

Utiliser les antibiotiques avec vigilance lors d’une chimiothérapie

Au même moment, de l’autre côté de l’Atlantique, une équipe de l'Institut national du cancer à Frederick (http://www.sciencemag.org/content/342/6161/967.short) dans l’État du Maryland (États-Unis) s’est également penchée sur cette thématique. Ils se sont intéressés à l’oxaliplatine, un autre anticancéreux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anticancereux-9248/) alkylant capable d’inhiber la multiplication cellulaire. Ce médicament peut aussi stimuler la réponse inflammatoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-reaction-inflammatoire-loupe-5119/) et induire la libération de dérivés réactifs (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-reactif-4105/) de l’oxygène nocifs pour les cellules.Les chercheurs états-uniens ont injecté ce produit sous la peau de 50 souris atteintes de différents types de cancer et dont la moitié avait reçu un cocktail d’antibiotiques. Leurs résultats vont dans le même sens que ceux des scientifiques français : les chances de survie sont beaucoup plus élevées chez les rongeurs possédant une flore intestinale intacte. « Nous avons été surpris de voir à quel point la flore intestinale influence la réponse immunitaire lors d’une chimiothérapie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancers-chimiotherapies-ciblees-organe-malade-42633/) », explique Girgio Trinchieri, un des participants.L’ensemble de ces résultats met en lumière (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-lumiere-326/) le rôle primordial des bactéries intestinales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacteries-intestinales-nous-donnent-elles-faim-43743/) lors d’une chimiothérapie. Il montre également l’influence du régime alimentaire, étroitement lié à la flore intestinale, sur notre santé. En faisant attention à l’alimentation et en la complémentant avec desprobiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bacteries-intestinales-traiter-depression-50399/), les médecins pourraient mieux contrôler l’efficacité des chimiothérapies chez leurs patients. Enfin, ces découvertes invitent les soignants à être très vigilants lors d’une prescription d’antibiotiques. Les spécialistes veulent cependant rester prudents : « extrapoler ces résultats chez l’Homme nécessite de plus amples études, indique Cynthia Sears, scientifique à l’université Johns Hopkins à Baltimore. Les antibiotiques sont parfois essentiels pour vaincre des infections chez les patients souffrant de cancer ».

rachidbeo55
25/11/2013, 19h34
Rhume : soignez-le vite: suite et fin
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Quelques soins pour améliorer le confort
Les mesures suivantes sont recommandées par les médecins. Il est préférable de les appliquer dès les premiers signes de rhume ou de refroidissement.
§ Se reposer beaucoup afin de soutenir le système immunitaire.
§ Boire au moins 2 litres d’eau et d’autres boissons par jour pour ne pas se déshydrater (les boissons chaudes, comme les tisanes et la soupe, apportent beaucoup de réconfort).
§ Pour soulager le mal de gorge, se gargariser avec de l’eau salée tiède plusieurs fois par jour.
§ Pour décongestionner le nez (y compris chez les enfants), déposer quelques gouttes d'une solution saline dans chaque narine.
Pour faciliter l’application, se coucher sur le dos et incliner sa tête vers l’arrière. Il existe également des vaporisateurs qui facilitent l’application. Nettoyer l’intérieur des narines à l’aide d’un écouvillon (coton-tige). Mettre de nouveau quelques gouttes de solution saline dans chaque narine. Se moucher ou, dans le cas d’un jeune enfant, aspirer le mucus à l’aide d’une poire nasale.
Cette technique pourrait aussi aider à soulager le rhume des (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhinite_allergique_pm)foins (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhinite_allergique_pm)2.
On trouve facilement des solutions salines en pharmacie (par exemple, Salinex®, Hydrasense®). On peut aussi en préparer une soi-même.


Recette maison de solution saline1
Dissoudre 1/2 c. à thé de sel dans 8 oz (240 ml) d’eau bouillie et refroidie. Il est bien important de respecter cette proportion, sinon on risque d’irriter les muqueuses du nez. Conserver la solution dans une bouteille propre munie d’un compte-gouttes. Refaire une nouvelle solution tous les 3 jours.



- Prendre des douches chaudes ou des bains chauds.
- Rester au chaud, mais ne pas surchauffer la chambre à coucher, ce qui assèche l’air et rend la respiration plus difficile.
- Utiliser un humidificateur au besoin. D’après Santé Canada, il est bon de garder l’humidité des résidences à 50 % durant l'été et à 30 % durant l'hiver (un hygromètre permet de mesurer le taux d’humidité)3.
- Pour soulager une irritation de la peau autour des narines, appliquer un peu de gelée de pétrole sur la zone sensible.

Dans le cadre de sa démarche de qualité, Passeportsanté.net vous propose de découvrir l’opinion d’un professionnel de la santé. Le Dr Jacques Allard, médecin généraliste, vous donne son avis sur le rhume :



Lorsque nous étions étudiants en médecine, nos professeurs nous disaient déjà : « Un rhume qu’on traite dure 1 semaine, et celui qu’on ne traite pas dure 7 jours. » Cette boutade est toujours vraie dans l’immense majorité des cas. Il ne faut donc pas appliquer un remède qui fera plus de tort que le rhume lui-même. Je conseille de prendre garde aux effets secondaires des médicaments qu’on trouve en vente libre à la pharmacie. Les décongestionnants oraux peuvent causer de l’hypertension (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypertension_pm) et des troubles cardiaques (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm). La prudence s’impose chez les personnes qui souffrent déjà de ces maladies. Les médicaments contre le rhume sont en général déconseillés chez les enfants.
Je conseille d’abord les mesures d’hygiène déjà décrites et l’utilisation d’une solution saline par inhalation, y compris chez les enfants. Enfin, il faut être attentif aux signes de complication, particulièrement chez l’enfant : une douleur aux oreilles, une toux persistante, ou une respiration sifflante ou très rapide méritent certainement une consultation chez votre médecin.

soltan009
26/11/2013, 16h28
Un tiers des jeunes enfants mangent (mal) devant un écran

Une étude réalisée par une organisation regroupant des industriels affirme que manger devant la télévision a des répercussions profondes sur l'alimentation des enfants de moins de 3 ans.

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A l'heure où les écrans se multiplient, ils posent un problème inattendu : l'alimentation des enfants. Selon une étude* publiée mardi 26 novembre, réalisée par le Syndicat français des aliments de l'enfance (http://www.syndicatdesalimentsdelenfance.com/) (SFAE), près d'un tiers des enfants de moins de 3 ans mangent devant un écran, ce qui leur fait absorber plus d'aliments.

L'étude a été menée par une organisation qui regroupe des industriels producteurs d'aliments pour jeunes enfants, comme Nestlé ou Blédina. Selon les conclusions de de document, "15% des bébés de quinze jours à 3 mois mangent déjà devant une distraction", à savoir une télévision ou un autre écran. Ce phénomène augmente avec l'âge et, au total, 29% des enfants de 0 à 3 ans mangent devant un écran. "Outre l'altération de la convivialité des repas, si importante à cet âge, la télévision à table a des répercussions du point de vue alimentaire", commente pour cette étude le pédiatre Alain Bocquet. En effet, un enfant qui mange devant la télévision consomme plus car il avale machinalement sans savourer son repas et sans se rendre compte des quantités absorbées, explique le spécialiste.

Les repas complets introduits trop tard

Parallèlement, l'étude note un recul de l'âge où les premiers "repas complets", sans biberon de lait, sont introduits chez l'enfant. En moyenne, ces repas débutent à 10 mois, soit deux mois plus tard qu'en 2005, date d'une précédente étude comparable du SFAE. L'introduction des premiers morceaux dans les plats est également "relativement tardive", à 12 mois en moyenne. Or "on sait que les enfants qui ne commencent l'alimentation grossièrement mixée qu'à partir de 10 mois sont plus difficiles et refusent d'élargir leur palette alimentaire", précise le Dr Bocquet. Ce dernier juge que, dès 9 mois, un "enfant peut commencer à prendre lui-même des petits morceaux dans son assiette."

L'étude relève également que 46% des mères donnent le sein à leur bébé lorsque celui-ci a entre 15 jours et 3 mois. Ensuite, la part des femmes qui allaitent chute. Seulement 16% des mères allaitent les enfants âgés de 8 à 11 mois. La proportion des femmes allaitantes reste, en France, bien inférieure à celle affichée par les pays nordiques, mais l'écart se resserre, affirme l'étude.
Face au refus d'un aliment, il faut persévérer

Les enfants qui ont été nourris au sein "semblent" d'ailleurs être moins sujet aux"néophobies alimentaires", terme désignant le refus des aliments nouveaux : ils acceptent plus facilement viande, poisson, œufs et fruits. "La recherche scientifique tend à démontrer que l'enfant qui a été allaité sera plus facilement familiarisé avec différents goûts selon la variété des aliments consommés par sa maman, pendant la grossesse et l'allaitement", souligne le Dr Bocquet, responsable nutrition au sein de l'association de pédiatres Afpa.

Ce dernier, toujours cité par le SFAE, déplore en outre que "près de la moitié des mamans n'insistent pas quand l'enfant refuse un aliment, alors qu'il est actuellement bien démontré qu'il faut persévérer en proposant de nouvelles fois, encore et encore, l'aliment refusé, dans le calme et dans une ambiance conviviale." Il ajoute que "la palette alimentaire se construit très tôt et, pour beaucoup d'enfants, il faudra jusqu'à huit présentations d'un aliment initialement rejeté pour qu'ils finissent par l'apprécier".

* L'étude a été élaborée notamment à partir d'une enquête menée avec TNS Sofres, auprès de 1 188 mères d'enfants ayant entre 15 jours et 3 ans et "représentatives" d'une partie seulement de la population française.

rachidbeo55
26/11/2013, 16h55
Aliments riches en fer

Le fer (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=fer_ps) est essentiel pour notre organisme : il assure le transport de l’oxygène dans le sang et la formation des globules rouges. Selon l’OMS, 25% de la population mondiale manquerait de fer. En cas de carence en fer, on parle d’anémie ferriprive (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=anemie_ferriprive_pm). Pour s’en prémunir, nous vous proposons 10 aliments riches en fer.
Nos besoins quotidiens en fer

Bébés 0-6 mois = 0,27 mg
Bébés 7-12 mois= 11 mg
Bébés 1-3 ans = 7 mg
Enfants 4-8 ans = 10 mg
Garçons/filles 9-13 ans = 8 mg
Garçons 14-18 ans = 11 mg
Filles 14-18 ans = 15 mg

Femmes 19-50 ans = 18 mg
Femmes 50 ans et plus = 8 mg
Femmes enceintes = 27 mg

Hommes 19-50 ans = 8 mg
Hommes 50 ans et plus = 8 mg

Lesmoules fraîchesUneoption quelque peu inhabituelle, et assez rare, les moules sont sans contreditla meilleure source de fer qui soit. Polyvalentes, les moules sont exquises àla vapeur dans une marinade au cari ou dans un plat de pâtes avec sauce tomateet fruits de mer.
Valeur nutritiveFaiblesen calories, elles fournissent des quantités appréciables d'omégas-3 et pasmoins de 7 milligrammes de fer par portion de 100 grammes (l'équivalent depresque ¼ de livre ou un peu plus de 3 onces).
Lecheval haché Laviande chevaline est une alternative intéressante aux autres viandes rouges,tout en étant considérablement moins grasse que ces dernières. On n'y songe pasd'emblée, mais le cheval haché peut remplacer le boeuf dans les plats despaghetti, de chili et de lasagne ou encore pour les hamburgers sur le grill.Elle est vendue chez plusieurs épiciers et dans un bon nombre de boucheries.
Valeur nutritiveCetteviande contient près de 3 milligrammes de fer par 100 grammes de produit cru,moins de 5 grammes de gras et plus de 15 grammes de protéines!
Lerôti de paletteIl estsage d'ajouter (occasionnellement) de la viande rouge au menu pour obtenir ladose recommandée en fer, dans une version facilement assimilable. Le rôti deboeuf mérite de figurer sur la liste d'emplettes, considérant sa teneur plusélevée en fer que la volaille ou le porc.
Valeur nutritiveCettecoupe de boeuf procure plus de 2 milligrammes de fer pour 100 grammes deproduit non cuit et presque 30 grammes de protéines, sans toutefois dépasserles 8 grammes de lipides pour la portion.
Lethon pâle en conserveBonnenouvelle pour les amoureux de ce poisson, qui peut être d'une agréable surprise: le thon est lui aussi doté de fer. On apprécie sa polyvalence, lui qui seprête à merveille aux salades, dans les sautés, en sandwich ou toutnaturellement à même la conserve!
Valeur nutritiveLe thonest encore plus protéiné que les autres viandes et volailles (au-delà de 30grammes par portion de 120 grammes ou 4 onces conservées dans l'eau) et faibleen gras (avec moins de 2 grammes de gras la conserve) et presque 2 milligrammesde fer pour cette quantité désignée.
LescéréalesOnretrouve des centaines de types de céréales au supermarché de qualité variable.Ces bouchées sont toutes enrichies de fer pour permettre aux enfants (et auxplus grands!) de combler leurs besoins en période de croissance. Initialementconsacrées au déjeuner, elles sont pratiques à la collation (du yogourt avecdes grappes de granola) ou dans les recettes de barres céréalières.
Valeur nutritiveIl estpossible de repérer les céréales avec plus de 5 milligrammes de fer (comme lesCheerios par exemple) sans trop faire le plein de calories!
LeslégumineusesMalgréque le règne végétal ne soit pas aussi abondant en fer que les produitsanimaliers, certaines cultures sont pourtant dignes de considération. C'est lecas des haricots blancs et des lentilles. Puisqu'il s'agit de fer non animal,combinez-les avec des légumes dans une soupe ou avec du jus de lime en saladepour en maximiser l'absorption.
Valeur nutritiveAvecautant que 5 milligrammes de fer (quoique végétal) et 10 grammes de fibres lademi-tasse (125 millilitres), ces fèves sont championnes!
Lequinoa De plusen plus connue, cette pseudo-céréale d'Amérique du Sud est un véritable trésornutritionnel. On le considère à moitié comme une céréale et à demi comme uneprotéine : il peut remplacer à la fois les produits céréaliers et animaliers,ce qui le rend intéressant. Les grains de quinoa sont sublimes en salade, soitchauffés ou refroidis, tandis que les flocons s'apprêtent en crêpes ou engalettes.
Valeur nutritiveIl après de 4 milligrammes de fer, plus de 5 grammes de protéines et moins de 3grammes de gras par tasse (250 millilitres) de grains ou flocons cuits.
Lesgraines de citrouille Detoutes les graines et noix, la citrouille arrive en tête de file pour sa teneuren fer. Cette plante a été utilisée historiquement pour un bon nombre deremèdes. On retrouve dorénavant ses graines dans toutes les boutiquesalimentaires. Elles sont pratiques à la collation dans un mélange de fruitssecs, puis écaillées dans les salades ou encore dans les muffins et pains faitsmaison.
Valeur nutritiveUn quartde tasse (60 millilitres ou 4 cuillerées à soupe) de graines sans écorceoffrent près de 3 milligrammes de fer et une foule de vitamines B.
LetofuL'ingrédientpasse-partout des végétariens, le tofu, regorge de nutriments dont évidemmentde fer, de calcium en plus d'un lot de protéines issues du sol. Les fèves desoja étant à la base de cette recette de plus en plus appréciée, le tofudemeure le caméléon par excellence pour les mijotés, les plats préparés, lessauces et (pourquoi pas?) les desserts!
Valeur nutritive200grammes de tofu (presque la moitié d'un paquet de 500 grammes) ont plus de 2milligrammes de fer, au-delà de 200 milligrammes de calcium et au moins 12grammes de protéines.
Lamélasse Petitedernière, la mélasse est souvent oubliée lors des emplettes. Pourtant, elle estcommode à avoir dans le garde-manger pour remplacer le sucre dans les produitsde boulangerie. Elle permet d'alléger vos desserts favoris puisqu'il en fautmoins dans leur préparation et ajoute un brin de sucré dans votre gruau.
Valeur nutritiveUnecuillerée à table (15 millilitres) procure peu de calories, environ 2milligrammes de fer et d'autres minéraux pour nourrir les muscles!

rachidbeo55
27/11/2013, 13h37
Aliments riches en fer; suite

Les palourdes
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La palourde (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=palourde_nu) est une source exceptionnelle de fer, puisqu’elle en contient jusqu’à 4 fois plus qu’une même portion de foie de boeuf, lui-même reconnu pour sa forte teneur en fer. Ainsi, une portion de 100 g de palourdes (environ 13) comble la totalité des besoins quotidiens en fer chez l’homme ou la femme adultes.

100 g de palourdes = 28 mg de fer

sindbad001
27/11/2013, 16h38
De la peau obtenue depuis des cellules souches du cordon ombilical

Des scientifiques espagnols sont parvenus pour la première fois à synthétiser de la peau artificielle à partir de cellules souches trouvées dans le cordon ombilical. Une nouvelle intéressante pour les grands brûlés, obligés d’attendre plusieurs semaines qu’on leur propose une greffe.





Depuis la découverte des cellules souches pluripotentes induites (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nobel-medecine-2012-cellules-souches-induites-honneur-41723/) en 2006 par Shinya Yamanaka, les scientifiques tentent de recréer divers tissus depuis des cellules différenciées de l’organisme. Bien souvent, les chercheurs se sont servis de cellules de la peau, à partir desquelles ils ont obtenu descellules souches (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cellules-souches-pluripotentes-partir-cellules-adultes-peau-33920/), des cellules du sang (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sang-obtenu-partir-cellules-peau-25994/), des neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-peau-neurones-passer-cellules-souches-46377/) ou même des ovocytes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-ovocyte-4492/) capables de donner naissance à des souris fertiles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cellules-peau-transformees-souris-fertiles-41714/).Mais ce qui se fait dans un sens n’est pas toujours pratiqué dans l’autre. Pourtant, lestransplantations de la peau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-greffe-greffes-organes-tissus-1486/page/9/) sont utiles aux grands brûlés. Actuellement, il faut plusieurs semaines avant de pouvoir leur proposer un greffon (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-greffon-2706/) après culture de cellules issues de leur propre derme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-derme-3236/).Un délai qu’une découverte à l’initiative d’Antonio Campos et de ses collègues se propose de réduire : à partir de cellules prélevées dans le cordon ombilical (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cordon-ombilical-10267/), ces chercheurs de l’université de Grenade (http://www.ugr.es/en/)(Espagne) sont parvenus à obtenir, in vivo (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-in-vivo-2741/), de la peau et des muqueuses (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-muqueuse-2772/) orales artificielles. Des résultats publiés dans Stem Cells Translational Medicine (http://stemcellstm.alphamedpress.org/content/2/8/625.abstract).
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_peau_Wolfman-K_Flickr_cc-by-nc-20.jpg
De nombreuses études sur les cellules souches pluripotentes induites recourent aux cellules de la peau. Mais peu d'études s'étaient intéressées à la capacité de générer du tissu dermique depuis des cellules souches. © Wolfman-K, Flickr, cc by nc 2.0
Du cordon ombilical à la peau des grands brûlés

Plus précisément, les scientifiques ont prélevé des cellules souches (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-cellules-souches-medecine-regeneratrice-99/) retrouvées dans la gelée de Wharton, un tissu conjonctif qui entoure les vaisseaux sanguins du cordon ombilical (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-leucemie-sang-cordon-ombilical-source-cellules-souches-4900/). On connaît depuis longtemps leur aptitude à la multiplication et à la différenciation : elles constituent donc un candidat idéal.Au préalable, les auteurs ont conçu un biomatériau à base de fibrine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-fibrine-3367/) et d’agarose sur lequel faire croître les cellules. Mises en culture, celles-ci ne se sont pas pleinement différenciées. En revanche, in vivo, elles portaient toutes les caractéristiques des tissus épithéliaux, à savoir la capacité à former différentes couches grâce à des liaisons intercellulaires et exprimer des marqueurs de différenciation typiques.Les auteurs se montrent ambitieux : ils espèrent obtenir de la peau grâce à cette méthode et la stocker dans des banques de tissus. Ainsi, des échantillons seraient rapidement disponibles pour recouvrir les zones dermiques lésées chez des personnes gravement brûlées (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-souris-savent-regenerer-leur-peau-pas-grands-brules-41523/).

L’espérance de vie a franchi le cap des 80 ans dans l’OCDEEn 2011, et pour la première fois de l’histoire, l’espérance de vie moyenne a dépassé les 80 ans dans les pays de l’Organisation de coopération et de développement économique (OCDE). Quelles seront les conséquences de ce vieillissement de la population ?

L’espérance de vie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-esperance-vie-europe-on-vit-cinq-ans-plus-quen-1980-45213/) à la naissance, plus communément appelée espérance de vie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-esperance-vie-5127/), représente, comme son nom l’indique, la durée moyenne pendant laquelle une personne qui vient de naître peut espérer vivre. Cette statistique est valable pour une année donnée et évolue avec le temps. On peut facilement imaginer que l’espérance de vie à la naissance (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-esperance-vie-francais-vivent-plus-vieux-mais-pas-toujours-mieux-38224/) d’aujourd’hui est différente de celle d’il y a cent ans.Au cours de ces dernières décennies, les progrès de la médecine, l’amélioration des conditions de vie et le recul de certains facteurs de risques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-facteur-risque-2691/), comme le tabagisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sexualite-baisse-fertilite-masculine-tabagisme-mere-responsable-47634/) et la consommation d’alcool (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alcool-49000-morts-chaque-annee-cause-boisson-france-45002/), ont permis d’améliorer considérablement l’espérance de vie dans l'OCDE (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/dico/d/homme-ocde-12726/) ainsi que dans la plupart des économies émergentes.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_ocde-1.png
Carte montrant les états de l’OCDE. En bleu foncé sont représentés les membres fondateurs (Allemagne, Autriche, Belgique, Canada, Danemark, Espagne, États-Unis, France, Grèce, Irlande, Islande, Italie, Luxembourg, Norvège, Pays-Bas, Portugal, Royaume-Uni, Suède, Suisse et Turquie) et en bleu clair, les autres états membres (Australie, Corée du Sud, Japon, Mexique, Nouvelle-Zélande, Pologne, République tchèque, Slovaquie). © Emuzesto, Wikimedia Commons, cc by sa 2.0Des statisticiens, sous l'égide de l’Onu, calculent régulièrement l’espérance de vie de la population des différents pays du monde. Les chiffres pour l’année 2011 viennent d’être publiés dans un bilan intitulé Panorama de la santé 2013 (http://www.oecd.org/fr/els/systemes-sante/Panorama-de-la-sante-2013.pdf), disponible sur le site de l’OCDE. Selon ces informations, l’espérance de vie à la naissance dépasserait désormais les 80 ans dans les pays de l’OCDE, ce qui correspond à une augmentation de dix ans par rapport à 1970.Une espérance de vie moyenne en hausseLa Suisse, le Japon et l’Italie arrivent en tête et affichent une espérance de vie supérieure à 82,5 ans. La France est classée sixième avec un chiffre de 82,2 ans. Le Mexique et la Turquie sont les pays de l’OCDE où l’espérance de vie est la plus faible, bien qu’elle ait également augmenté ces dernières années. Aux États-Unis, elle s’est allongée de façon beaucoup plus modeste par rapport à la plupart des autres pays de l’OCDE. Les spécialistes avancent différentes explications pour expliquer ce phénomène : un système d’assurances mal adapté aux besoins, une augmentation importante de l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bref-obesite-mexique-bat-etats-unis-47700/) et de fortes disparités économiques au sein de la population. L’Afrique du Sud, qui ne fait pas partie de l’OCDE, enregistre des données inquiétantes. Dans ce pays, l’espérance de vie moyenne n’a pas augmenté depuis dix ans et est de 52,6 ans, un chiffre bas qui serait principalement dû à l’épidémie de Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-epidemie-sida-recule-chez-jeunes-24447/).Dans tous les pays de l’OCDE, l’espérance de vie moyenne atteignait 82,8 ans pour les femmes et 77,3 ans pour les hommes en 2011, soit une différence de 5,5 ans entre les deux sexes. Après avoir culminé à quasiment sept ans au cours des années 1980, cet écart se resserre lentement. Selon les experts, cette évolution est imputable à une augmentation des comportements à risque chez les femmes, le tabagisme par exemple, et à une forte baisse des accidents cardiovasculaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-travail-risque-plus-grand-accidents-cardiovasculaires-41223/) chez les hommes. L’espérance de vie varie également en fonction du profil socio-économique. Selon ce bilan, les personnes de 30 ans ayant le niveau d’éducation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-problemes-argent-font-ils-chuter-capacites-intellectuelles-48621/) le plus élevé peuvent espérer vivre six ans de plus que celles ayant le niveau le plus faible.Représentant 33 % de l’ensemble des décès en 2011, les maladies cardiovasculaires sont la principale cause de mortalité chez la plupart des membres de l’OCDE. Cependant, grâce aux améliorations médicales, les décès par crise cardiaque (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-crise-cardiaque-molecule-mitosno-limite-degats-46872/) ont régressé dans presque tous les pays de l’OCDE. Le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancer-108/), quant à lui, représente plus d’un quart des décès et constitue la deuxième cause de mortalité dans l’OCDE. Dans certains pays comme le Canada, le Danemark, la France, le Japon et les Pays-Bas, il constitue même la première cause de mortalité. Cependant, au final, le nombre de morts par cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/) est en baisse régulière depuis les années 1990.Moins de morts mais une augmentation des maladies chroniquesBien que l’espérance de vie gagne quelques années, certaines maladies chroniques comme le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-molecule-miracle-depister-soigner-diabete-49737/)sont en constante augmentation. Selon la Fédération nationale du diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/), plus de 85 millions d’individus souffraient de cette pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) en 2011 dans les pays de l’OCDE. Les estimations prévoient plus de 100 millions de diabétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabetique-3243/) d’ici 2030. Ces malades ont davantage de risques de développer différentes pathologies, comme des maladies cardiovasculaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-atherosclerose-maladie-arteres-997/), des insuffisances rénales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-insuffisance-renale-11994/) ou des pertes de la vision. Le Mexique est sur la triste première marche du podium avec plus de 15 % des adultes concernés.Le vieillissement de la population s'accompagne également d'une hausse des cas de démences (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-vieillissement-cerebral-maladie-alzheimer-decryptage-scientifique-1615/page/9/). Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/)), près de 35,6 millions de personnes souffrent de ces maladies mentales dans le monde, la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-yeux-comme-indicateurs-maladie-alzheimer-50227/) en tête. Compte tenu du vieillissement de la population (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-repondre-besoins-sante-population-vieillissante-4398/), ce chiffre devrait plus que tripler d’ici 2050. Le dépistage (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-depistage-2659/), la prévention (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-prevention-6509/) et le traitement de ces pathologies sont devenus une priorité de santé publique dans de nombreux pays.

soltan009
28/11/2013, 09h47
10 mythes alimentaires passés au crible !
http://l.yimg.com/bt/api/res/1.2/5PkER93EbBR4JvitSze9bQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7cT04NTt3PTMxMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/Pampapress/femme-epluchant-des-legumes.jpg (http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/1rBoJdXh4GdhzH_FdfMLfQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7cT04NQ--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/Pampapress/femme-epluchant-des-legumes.jpg)iStockphoto ©Elenathewise

Entre ce que prônent certains régimes ou les conseils de nos proches, difficile de dissocier le vrai du faux dès qu’il s’agit d’alimentation ! Pour mieux s’y retrouver, faisons le point sur quelques mythes alimentaires répandus…Mythe n°1 : Manger après 20 heures provoque une prise de poidsLa question n’est pas vraiment autour de l’heure à laquelle vous mangez, mais plutôt autour de l’heure à laquelle vous vous couchez. Les spécialistes recommandent de prendre votre dîner au moins trois quarts d’heure avant le coucher. Quand vous mangez tard, optez pour des aliments plus faciles à digérer, afin de ne pas perturber votre sommeil et que ceux-ci ne vous restent pas sur l’estomac.
Mythe n°2 : Les petits repas fréquents stimulent le métabolismeManger des petits repas peut temporairement stimuler votre métabolisme, mais comme vous êtes constamment entrain de digérer, votre système digestif est rapidement surmené et va se fatiguer. Conséquence, vous ne serez pas en mesure de digérer correctement ni d’assimiler les nutriments.
Mythe n°3 : Les glucides sont nos ennemisIl existe trois types de glucides et ils ne devraient pas tous partager la même mauvaise réputation. Evitez le gluten et les sucres raffinés, mais consommez sans hésitez les glucides présents dans le quinoa ou les patates douces.
Mythe n°4 : Moins vous ingurgitez des calories, plus vous perdez du poidsFaire de la chasse aux calories votre priorité ne va pas vous aider à perdre du poids. En diminuant radicalement les calories, vous allez non seulement finir obsédé par la nourriture, mais votre corps va également s’adapter en fonctionnant avec moins de calories. Du coup, vous êtes frustré sans garantie de perdre du poids. Optez pour des aliments riches en fibres, et votre corps changera de manière naturelle.
Mythe n°5 : Les aliments diététiques sont parfaits pour perdre du poidsCes produits sont peut-être « light », comme les sodas (http://fr.pourelles.yahoo.com/peut-on-boire-des-sodas-light-enceinte-.html) ou les plats cuisinés, mais ils n’apportent pas tous les nutriments dont vous avez besoin pour autant. Ils sont généralement remplis de sodium et d’ingrédients artificiels qui vont créer une acidité dans votre corps qui peut vous jouer des tours.
Mythe n°6 : Manger gras fait grossirTout comme il ne faut pas exclure tous les glucides, il ne faut pas non plus exclure toutes les graisses. Certaines graisses, par exemple celles contenues dans les avocats, sont bonnes pour vous. Comme tout le reste, les graisses doivent cependant être consommées avec modération car elles sont plus lentes à digérer.
Mythe n°7 : Sauter des repas aide à maigrir plus viteSe priver de nourriture vous amène à faire de mauvais choix alimentaires quand vous vous décidez enfin à manger. Préférez les repas équilibrés, sains et qui vous apportent le plein de fibres.
Mythe n°8 : Boire plus d’eau aide à perdre du poidsIl est impératif de rester hydraté, mais augmenter significativement votre apport hydrique n’agit pas forcément sur votre perte de poids. Lorsque vous avez faim au cours de la journée, cela peut être dû à une déshydratation, en revanche il convient de ne pas non plus trop boire, car cela peut diluer les enzymes digestives et donc rendre la digestion plus difficile…
Mythe n°9 : C’est mieux de consommer des légumes en soupe qu’entiersLes légumes sont nécessaires sous toutes leurs formes. Le mélange des légumes est intéressant, car cela devient un cocktail de nutriments et de fibres. Mixés, les légumes offrent l’avantage d’être « pré-digérés » (http://fr.pourelles.yahoo.com/soupes---les-l%C3%A9gumes-de-saison-passent-%C3%A0-la-moulinette---090057674.html), ce qui permet de mieux assimiler leurs nutriments. Les légumes cuits peuvent perdre certaines vitamines, mais ils fournissent beaucoup de fibres et autres minéraux.
Mythe n°10 : Si vous faites du sport, vous pouvez manger autant que vous voulez.Rester en bonne santé est une question d’équilibre, cela implique effectivement une activité sportive, mais également une alimentation saine !

rachidbeo55
28/11/2013, 10h10
Aliments riches en fer:
L’agneau
6002
Le gigot d’agneau, et plus généralement l’agneau (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=agneau_mouton_nu), sont considérés comme une bonne source de fer héminique, au même titre que les palourdes ou le porc. L’agneau apporte également à l’organisme des éléments nutritifs essentiels comme lephosphore (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=phosphore_nu) et le zinc (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=zinc_ps) en quantité importante, ainsi que des vitamines comme les vitamines B2, B3 et B12 (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=complexe-vitamines-b_ps).

100 g d’agneau = 8 à 13 mg de fer

soltan009
28/11/2013, 18h44
Mal au dos ? Portez des ballerines 2 heures par jour !

Marcher avec des chaussures à semelle plate pendant deux heures tous les jours serait plus efficace que marcher avec des chaussures spéciales à semelle courbe.

Depuis quelque temps, on voit arriver sur le marché des chaussures spéciales à semelle courbe, destinées à renforcer la musculature et soulager les maux de dos et notamment les douleurs des lombaires. Mais selon les médecins britanniques, il est inutile d’investir dans ces chaussures plutôt chères car il suffit d’abandonner les escarpins et de chausser des ballerines au moins deux heures par jour pour bénéficier du même effet anti-douleur.

Le conseil provient d’une équipe de chercheurs du King’s College de Londres, dirigée par le Dr Sian MacRae, qui a proposé à 115 patients souffrant de douleurs chroniques du dos de participer à une étude comparative sur les bienfaits des chaussures à semelles spéciales. Ces chaussures, que certains appellent « anti-chaussures » ont des semelles instables, ce qui incite les personnes qui les portent à travailler leur posture, ce qui permet de soulager les muscles et calmer les douleurs . La moitié des participants a dû porter ces chaussures pendant au moins 2 heures par jour alors que l’autre moitié portait de simples chaussures plates.

Après six mois de ce traitement, la moitié du groupe des porteurs de chaussures plates reconnaissait avoir beaucoup moins mal au dos alors que seulement un tiers des porteurs de chaussures spéciales avouait avoir moins de douleurs. Un score encore plus faible chez les personnes souffrant de lombalgie pour cause de station debout prolongée pendant la journée.

Mal au dos : renforcer sa ceinture abdominale

Les médecins rappellent en outre que pour soulager un mal de dos chronique, il est important de commencer par lutter contre le surpoids puis de renforcer sa ceinture abdominale.

soltan009
28/11/2013, 20h51
Pourquoi les hommes ont-ils un nez plus long que les femmes ?

http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/kb.DW_h6Uk5O5HVxgxIU_w--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NjAwO2NyPTE7Y3c9ODAwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00NzI7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/MondadoriTopsante/Pourquoi-les-hommes-ont-ils-un-nez-plus-long-que-les-femmes.jpg

Chaque nez est unique par sa taille et sa forme mais, d’après les scientifiques, ceux des hommes se développent de manière disproportionnée et sont plus grands que ceux des femmes.

Le nez des hommes est 10% plus grand que le nez des femmes, d’après une étude de l'Université de l'Iowa (Etats-Unis). Cela s’explique par une raison scientifique très précise : les hommes ont besoin de respirer plus d’oxygène pour alimenter leur masse musculaire que les femmes.

Pour en arriver à ces conclusions, les chercheurs ont étudié la croissance du visage de 38 personnes à partir de leurs trois ans et jusqu'à leurs vingt ans. Ils ont découvert que c'est aux alentours de 11 ans que les filles et les garçons commencent à montrer cette différence de grandeur de nez. C’est aussi à cet âge que les hommes commencent à développer leur masse musculaire maigre, et les jeunes filles à augmenter leur masse grasse.

Un plus grand nez pour respirer plus d’oxygène

« On a beaucoup discuté dans la littérature scientifique de cette différence de taille de nez, mais c'est la première étude à examiner le rapport entre la taille du nez et la taille du corps chez les hommes et les femmes.» explique Nathan Holton , professeur adjoint de médecine dentaire et principal auteur de l'étude. "Nous avons montré que l'augmentation de la taille du corps chez les hommes pendant leur préadolescence stimulait une augmentation disproportionnée de la taille de leur nez. Ce phénomène suit la même tendance que les variables dynamiques telles que la consommation d’oxygène, et les besoins énergétiques quotidiens pendant la croissance. »

«Le nez n’est donc pas seulement un ornement du visage, mais plutôt une extension de nos poumons », conclue le professeur.
Cette étude a été publiée dans l'American Journal of Physical Anthropology.

rachidbeo55
29/11/2013, 14h56
Aliments riches en fer, suite
Les haricots de soja (soya)
6032
Les haricots de soja (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=soya_nu) apportent à l’organisme du fer non héminique. Bien que moins bien assimilé par l’organisme que le fer d’origine animale, il constitue quand même une source importante de fer. De plus, les protéines végétales et les isoflavones (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=isoflavones_ps)contenues dans le soja sont reconnues pour protéger des maladies cardio-vasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm).

250 g de haricots de soja cuits = 9 mg de fer

sindbad001
29/11/2013, 18h36
La greffe fécale : une nouvelle forme de thérapie ?

Face aux résistances aux antibiotiques, les médecins sont dans une impasse. Des chercheurs états-uniens confirment l’efficacité de la transplantation fécale pour évincer Clostridium difficile, un germe intestinal parfois mortel. Pourrait-on optimiser cette stratégie pour lutter contre certaines maladies chroniques comme le diabète et l’obésité ?

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/7/71d43558deaa3614487442bbdab46bd5-align-second-bottom-right.pngClostridium difficile,une bactérie intestinale anaérobie, est le principal agent responsable de la diarrhée chez les patients sous antibiothérapie. La greffe fécale serait une alternative de traitement prometteuse

L’histoire semble se répéter sans cesse. Les chercheurs mettent au point une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) miracle contre une infection bactérienne (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-miel-solution-avenir-infections-bacteriennes-36455/) mais le germe (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-germe-3418/) trouve rapidement une parade et la rend caduque. Les staphylocoques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-staphylocoques-dangereux-transmis-vaches-48317/), pseudomonas (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sante-bacterie-joue-adn-son-hote-47607/), et clostridies sont devenus les bêtes noires des hôpitaux. Malgré les recherches intensives, certains scientifiques sont pessimistes et pensent même que la guerre contre les bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-antibiotiques-guerre-bacteries-passe-etre-perdue-50369/) est en passe d’être perdue.En quelques années seulement, la multirésistance aux antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacterie-resistante-tous-antibiotiques-decouverte-marseille-28345/) est devenue un problème de santé publique majeur. Les chercheurs ne perdent cependant pas espoir et font preuve d’une ingéniosité sans faille (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-faille-1065/) pour se défendre contre les microbes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bacteries-microbes-tout-genre-704/). Dans une étude récente par exemple, une équipe a fabriqué des nanoéponges (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nanoeponges-luttent-staphylocoque-dore-45914/) capables d’absorber les toxines bactériennes directement dans le sang.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_antibio-2.jpg
Découverts il y a un peu moins d’un siècle, les antibiotiques sont de moins en moins efficaces pour lutter contre les bactéries. © sparktography, Flickr, cc by nd 2.0
Une autre approche fait progressivement son chemin. Elle n’est pas appétissante mais pourrait fonctionner. Il s’agit de la greffe fécale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-selles-artificielles-infection-bacterienne-43910/), autrement dit du dépôt d’une flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-flore-intestinale-9445/) saine dans un intestin malade pour éradiquer les bactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) pathogènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/). L’idée est simple : lorsqu’une bactérie pathogène pénètre dans le système digestif et se développe, elle perturbe l’équilibre microbien et empêche les gentilles bactéries de venir à la rescousse. En envoyant de nouveauxmicrobes intestinaux (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/faune-microbes-intestinaux-dirigent-aussi-evolution-especes-47960/) en renfort, les médecins espèrent pouvoir réduire à néant l’envahisseur sans avoir recours aux antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-antibiotique-2992/).

Injecter de nouvelles selles dans un côlon malade

Par cette méthode, on éviterait le problème des résistances (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-resistance-10889/) aux antibiotiques et on reconstruirait rapidement la flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-medicament-controle-flore-intestinale-previent-obesite-49207/) indispensable à la santé. Malheureusement, un tel traitement n’est pas sans danger. Il est en effet difficile de déterminer le contenu bactérien exact de la matière fécale récoltée. Il est donc possible que des microbes dangereux y résident et entraînent une nouvelle maladie une fois injectés dans le patient.Les recherches sur le sujet se focalisent principalement sur l’espèce (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) Clostridium (http://www.futura-sciences.com/photos/d/virus-bacteries-plus-mortels-709/clostridium-botulinum-empoisonneur-botox-5156/) difficile(C.difficile), une bactérie responsable de graves infections intestinales et qui, comme la plupart de ses cousines, a appris à résister à la majorité des antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-recherche-nouveaux-antibiotiques-efficaces-49054/) utilisés pour la combattre. Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Plos one (http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0081330), une équipe de l’université du Maryland aux États-Unis confirme l’efficacité de la bactériothérapie fécale.

De bonnes selles pour vaincre Clostridium difficile

Les chercheurs ont récolté les selles de 14 personnes en bonne santé et les ont analysées afin de vérifier qu’elles étaient dépourvues de parasites (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-parasite-2126/) et de bactéries dangereuses comme Salmonella (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-salmonelle-souche-multiresistante-inquiete-france-32613/),Shigella, Yersinia ou C. difficile. Ils les ont ensuite déposées dans le côlon (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-colon-6869/) de 14 patients infectés par C.difficile avec un cathéter (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-catheter-2638/).Grâce à des technologies de génomique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genomique-156/) et de bioinformatique, les scientifiques ont ensuite analysé la composition microbienne de l’intestin au cours du temps. Ils ont confirmé que la flore intestinale des patients contaminés par C.difficile était beaucoup moins diversifiée que celle des personnes saines, en particulier en ce qui concerne les firmicutes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-si-je-suis-trop-gros-cest-faute-bacteries-10141/) et les protéobacteries. Cependant, une semaine seulement après la transplantation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-transplantation-2865/) fécale, elle redevient beaucoup plus variée et est même comparable à celle d’une personne non infectée par C.difficile. Mieux encore, les populations bactériennes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-bacteries-leur-monde-nous-1433/) injectées persistent après une année. Cela signifie que la bactériothérapie dure dans le temps et ne laisse plus l’opportunité à C. difficile de reprendre le dessus.

Une méthode applicable à d’autres maladies ?

Ces travaux confirment l’efficacité de la greffe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-greffe-2705/) fécale lors d’une infection par C.difficile. Les perspectives sont multiples. Des études de plus en plus nombreuses révèlent l’importance de la flore intestinale pour la santé. Les milliards de microbes qui nous habitent nous sont en effet bénéfique à plus d’un titre : ils nous aident à bien digérer, améliorent l’efficacité de notre système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-systeme-immunitaire-bebes-laisse-entrer-bonnes-bacteries-50135/) et influencent le développement de certaines maladies comme l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bacterie-intestinale-obesite-diabete-46460/), le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/) de type 2 et lesallergies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-allergie-2956/). Une étude récente a même montré qu’ils participaient au développement de ladépression (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bacteries-intestinales-traiter-depression-50399/) !Ainsi, en contrôlant le microbiote intestinal (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bacteries-intestinales-regulent-taux-hormone-humeur-39420/), les médecins pourraient non seulement vaincre les infections digestives mais également nous protéger contre certaines pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) chroniques graves. La transplantation fécale représente une nouvelle forme de thérapie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/) très prometteuse.







VIH : bilan mitigé d’une nouvelle année de progrèsCe 1er décembre sera la Journée mondiale du Sida. L’occasion de balayer une année d’avancées scientifiques, d’abord placée sous le sceau de l’espoir… avant qu’une mauvaise nouvelle ne vienne ternir tout cela. Mais restons optimistes.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/b/b32e93ec53efcdd3c129c5ab56a20af1-align-second-bottom-right.pngEn 2011, le VIH a tué 1,7 million de personnes, sur les 34 millions de séropositifs. Bien qu'on relate le cas de quelques personnes en guérison fonctionnelle ou vivant longtemps malgré l'infection, l'essentiel des patients vit en Afrique, où trop peu bénéficient des traitements.

Une nouvelle saison d’une saga commencée le 5 juin 1981 vient de s'achever. C’est ce vendredi-là que l’épidémie de Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sida-vaincre-vih-1696/page/2/) est déclarée aux États-Unis. Depuis cette date, la recherche s’est attelée à comprendre les causes de ce mal qu’on a d’abord cru limité aux homosexuels, avant de s’apercevoir que tout-un-chacun pouvait être concerné.En mai dernier, on a d’ailleurs célébré les 30 ans (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-30-ans-vih-coulisses-decouverte-46503/) de la première observation au microscope (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/technologie-microscope-11130/) du coupable, le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vih-284/). Année après année, les progrès sont conséquents, mais les scientifiques doivent faire face à de nouvelles difficultés. Quoi de neuf depuis le 1er décembre 2012, date de la précédente édition de la Journée mondiale du Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sida-256/) ? Futura-Sciences dresse le bilan non exhaustif des découvertes les plus remarquables qui ont marqué 2013. Même s’il n’y a pas que des bonnes nouvelles…Une petite fille qui pourrait être guérieEntre les annonces régulières de nouveaux médicaments (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouveau-medicament-eradiquerait-vih-fois-toutes-49224/) potentiels ou de vaccins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-vaccin-sida-genre-nouveau-43965/) qui intègrent les phases cliniques, la première grosse info de l’année écoulée est tombée début mars. Deborah Persaud, virologiste au Johns Hopkins Children’s Center, annonce lors d’une conférence qu’une petite fille née avec le VIH est alors, à 2 ans et demi, en situation de guérison fonctionnelle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-cas-guerison-fonctionnelle-chez-enfant-44996/). En d’autres termes, le VIH n’est pas complètement éradiqué mais, sans traitement, l’enfant parvient à contrôler la charge virale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-charge-virale-3129/) à des seuils que les machines les plus précises ne détectent plus.Bien qu’elle soit séropositive, elle pourrait échapper à la prise de médicaments quotidienne, à laquelle sont condamnées toutes les personnes infectées qui se soignent. Sa chance : avoir été traitée dans les premières heures de sa vie, au tout début de l’infection. Cela atteste donc des résultats précédents, confirmés au cours de l’année écoulée et obtenus auprès de 14 patients français (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-guerison-fonctionnelle-quatorze-francais-45286/) : une prise en charge précoce permet, au moins dans certains cas, de placer les personnes infectées en situation de guérison (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-guerison-2707/) fonctionnelle. Une pratique qui devra être vérifiée auprès de nombreux enfants à risque, mais qui pourrait sauver de nombreuses vies humaines.L’infection au VIH n'est plus une maladie systématiquement mortelleQuelques jours après, c’est la revue Aids (http://journals.lww.com/aidsonline/Abstract/2013/03270/Mortality_in_well_controlled_HIV_in_the_continuous .14.aspx) qui annonçait une grande nouvelle. Car dans ses colonnes, on pouvait y lire une étude qui montrait que l’infection au VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-patients-bien-traites-vih-ne-meurent-plus-sida-45191/) n’était pas toujours synonyme de mort prématurée. Les patients chez qui les trithérapies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-tritherapie-3863/) sont efficaces ne décèdent presque plus du Sida, mais de maladies cardiovasculaires, de cancers (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancer-108/) ou d’autres raisons communes, non liées à lacontamination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-contamination-3178/).
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_45191_antiretroviral-stavudine-zerit_MikeBlyth-flickr-cc-by-nc-sa-20_01_txdam50087152_9dd4e4.jpg
Les médicaments antirétroviaux, comme la stavudine, permettent dans le meilleur des cas de contrôler l'infection, ce qui est déjà un grand pas ! © MykeBlyth, Flickr, cc by nc sa 2.0Bien que ces résultats ne concernent pas tous les malades, ce travail met en évidence les progrès thérapeutiques des dernières années, les médicaments permettant de réduire l'expression du virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/)au silence. Mais pas encore de l’exterminer. Car le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sida-vaincre-vih-1696/) dispose d’une arme secrète : une partie des particules virales reste tapie dans certaines cellules de l’organisme, principalement les lymphocytes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-lymphocyte-187/)T CD4+ et les macrophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-macrophage-190/), et celles-ci se multiplient dès l’arrêt des traitements et l’infection reprend alors. On parle de réservoirs viraux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-nouveau-pas-eradiquer-reservoirs-viraux-vih-50451/). Voilà pourquoi les personnes infectées avalent des médicaments à vie.La chasse aux réservoirs viraux touche-t-elle au but ?L’objectif des scientifiques est désormais de détruire ces réservoirs viraux. Et des Danois ont annoncé en mai dernier avoir trouvé la molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) idoine, grâce à laquelle ils pensent pouvoir guérir du Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-guerir-infection-vih-serait-bientot-possible-selon-danois-46197/). En tout cas, in vitro (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-in-vitro-2740/), le panobinostat (c’est le nom du médicament) fait sortir le VIH de sa torpeur, le rendant alors accessible aux antirétroviraux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-sida-antiretroviraux-preventifs-efficaces-26280/) conventionnels, qui pourront finir le travail. C’est du moins avec cette idée qu’ils ont entamé les essais cliniques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-essai-clinique-3333/), dont les résultats ne sont pas encore connus.À l’époque, les chercheurs que nous avions (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-avion-11106/) interrogés tempéraient leur optimisme. Car ils se rappelaient que cette famille de principes actifs (appelés HDAC) n’a pas tenu ses promesses. D’autre part, ils mentionnaient les propos récents d’un des grands spécialistes de la discipline, Robert Siliciano, qui évoquait les résultats préliminaires de ses travaux, semblant montrer qu’on aurait sous-estimé l’ampleur des réservoirs viraux. Et de beaucoup !Le Sida, toujours là, mais jusqu’à quand ?Le verdict est tombé à la fin du mois d’octobre dernier, dans la revue Cell (http://www.cell.com/abstract/S0092-8674%2813%2901157-4). Ils seraient 60 fois plus importants que prévu (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-reservoirs-vih-seraient-bien-plus-nombreux-prevu-49838/). Or, les médicaments testés jusque-là ne peuvent faire sortir de la léthargie qu’une faible proportion des VIH latents (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-latent-2747/). Le rêve que l’on pensait toucher du doigt, guérir le Sida, n’était apparemment qu’un mirage. Vers lequel on continue malgré tout de se rapprocher.Car la recherche se poursuit, et un maximum de pistes sont exploitées (ou réexploitées), à l’image de ce vaccin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vaccin-4060/) expérimental qui vient tout juste d’être proposé par des Français, de la firme PX’Therapeutics, et financé par l’Union européenne. Si le succès est loin d’être garanti, à force d’essayer de comprendre l’origine de ces échecs, les scientifiques vont finir par franchir les obstacles. Les années du VIH sont comptées.

rachidbeo55
30/11/2013, 13h16
Aliments riches en fer , suite

Les huîtres
6045

En plus d’être une source importante de fer héminique, les huîtres (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=huitre_nu) apportent à l’organisme du phosphore (formation des os et des dents) et du cuivre (protection contre les radicaux libres).Précaution : bien que les femmes enceintes aient des besoins importants en fer, il leur est conseillé d’éviter de consommer des huîtres crues compte tenu des risques detoxoplasmose (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=toxoplasmose_pm).

100 g d’huîtres (environ 8) = 5 à 9 mg de fer

soltan009
30/11/2013, 18h24
L'aronia et le goji tout particulièrement peuvent aider à garder facultés physiques et psychiques ou encore prévenir le déclin cognitif.

http://www.lepoint.fr/images/2013/11/30/sipa-rex-2201587-jpg_1916377.JPG

Pourquoi vieillit-on plus ou moins bien ? Génétiques, alimentaires, hormonales, enzymatiques, immunitaires ou encore oxydation cellulaire et inflammation, les théories sur le vieillissement sont multiples. L'alimentation joue sans aucun doute un rôle fondamental et l'intérêt d'une diète riche en fruits et légumes antioxydants a été démontré, tout comme les vertus de la frugalité, secret des peuples centenaires. En fait, c'est l'équilibre de vie en général qui concourt à rajouter des années de vie : activité physique, contact avec la nature, vie sociale, sérénité, le tout teinté de beaucoup d'humour.... Parmi l'arsenal anti-âge, les plantes intéressent aussi particulièrement les chercheurs. Certaines d'entre elles permettent en effet de soutenir des fonctions défaillantes et de retarder les effets du vieillissement tant physiques que cognitifs.

L'aronia : la plante-âge dont tout le monde parle en Suisse


Les antioxydants sont un peu les antirouilles de notre corps. Si les réactions d'oxydation sont nécessaires à notre vie, lorsqu'elles sont excessives, elles deviennent destructrices et s'attaquent à certaines parties de notre corps comme les lipides ou l'ADN, ce qui à la longue détruit nos cellules et nous fait vieillir chaque jour un peu plus vite. Les plantes produisent des antioxydants comme les flavonoïdes, très répandus parmi les végétaux ou encore les anthocyanes, que l'on retrouve dans les fruits rouges. Avoir recours à ces antioxydants naturels permet donc de se maintenir jeune plus longtemps.

"Mais attention à la mode des antioxydants sous forme de compléments alimentaires ultra-dosés, nous alerte le Dr Kurt Hostettmann, professeur honoraire en phytochimie pour de nombreuses universités dans le monde et auteur des Plantes anti-âge (éd. Favre). Une étude récente a mis en garde contre leur excès : à trop haute dose, ces derniers pourraient se transformer en pro-oxydant et accélérer au contraire le vieillissement de la peau. L'excès d'antioxydants est bien sûr tout à fait impossible via l'alimentation et c'est donc auprès des végétaux qu'il faut faire le plein de ces précieuses molécules."

Riche en anthocyane

L'aronia à fruits noirs (Aronia melanocarpa) est un arbuste qui ressemble au pommier. La plante est originaire d'Amérique du Nord, où les Indiens consommaient ses baies pour mieux supporter les rigueurs de l'hiver. En Europe, l'aronia était surtout réputé comme ornement pour sa beauté, mais depuis que ses propriétés médicales ont été mises en évidence, un véritable phénomène "aronia" envahit la Suisse et des fermes entières spécialisées dans sa culture se développent. Ce petit arbuste, très résistant au froid, est à ce jour le végétal le plus riche en anthocyane, l'antioxydant typique des fruits rouges, et en contient trois fois plus que le cassis, déjà un champion dans sa catégorie. La littérature lui prête des vertus diverses et étendues : antibactérien et antiviral (permettant d'éviter refroidissements et grippe), protecteur des intestins, du foie et cardiovasculaire, il pourrait également prévenir certains cancers (sein, côlon notamment). On le consomme sous forme de baies séchées et le mieux reste encore de le cultiver.

Le Dr Hostettmann, depuis qu'il en a découvert les vertus, en a planté douze pieds dans son jardin : "Pour réduire mon taux de cholestérol trop élevé je prenais des statines qui entraînaient des effets secondaires désagréables. En prenant une cuillère à soupe de fruits séchés d'aronia par jour, j'ai réussi à stabiliser mon cholestérol et à supprimer les statines. Avec un collègue, nous avons renouvelé cette expérience avec succès auprès de patients qui ne supportaient pas bien les statines. Bien entendu cela reste expérimental et a été fait sous contrôle médical, ce qui est essentiel." Pour profiter de ses vertus, le docteur conseille de congeler les baies quand on les cultive, et de les consommer dans un yaourt ou une compote par exemple. Seul bémol : ce n'est pas très bon... Mais les années n'attendent pas !

Le goji : l'autre plante de jouvence


Ce phénomène de mode des petites baies asiatiques d'un bel oranger, a, lui, passé nos frontières, Après l'aronia, les baies de goji (Lycium barbarum) arrivent en seconde position des meilleurs antioxydants naturels avant l'argousier, l'açaï, le mangoustan, la grenade, la myrtille ou le thé vert. Le goji est un arbuste dont les baies sont recommandées en médecine traditionnelle chinoise depuis 2 500 ans. Ses propriétés antioxydantes et anti-inflammatoires en font un polyvalent précieux quand on avance en âge. Anti-fatigue et anti-âge général, il a aussi un effet protecteur sur l'immunité, les yeux (glaucome et dégénérescence maculaire liée à l'âge), les fonctions cognitives et la mémoire. Consommé sous forme de baies séchées, il n'est pas indiqué pour les femmes enceintes ou pour les personnes sous anticoagulants.

Enfin, les conseils fondamentaux pour bien vieillir demeurent les mêmes : manger sainement et varié, ne pas fumer, garder un poids raisonnable, pratiquer de l'exercice régulièrement et... sourire ! Plusieurs études ont en effet démontré que plus on sourit et on rit, plus on augmente son espérance de vie : jusqu'à huit ans supplémentaires en moyenne !

sindbad001
30/11/2013, 20h13
Comment le diabète pourrait mener à la maladie d’Alzheimer ?

On sait depuis quelques années les diabétiques de type 2 deux fois plus enclins à développer la maladie d’Alzheimer que le reste de la population. Des travaux viennent d’apporter de nouveaux éléments reliant plus directement les deux pathologies et suggèrent des pistes pour éviter que les patients les plus à risques ne développent la démence.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/6/6bdfdc5e6f9c7e30b46234b1f32cb2bb-align-second-bottom-right.pngLe diabète concerne 382 millions de personnes et pourrait avoisiner les 600 millions en 2035. Cela multiplie d'autant le risque de voir certains patients développer la maladie d'Alzheimer

Le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-diabete-859/) est associé à de nombreuses complications. Cardiovasculaires déjà. Mais aussi, et c’est moins connu du grand public, cognitives. Des troubles de la mémoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-troubles-memoire-mettez-vous-langues-etrangeres-28352/), des confusions sont plus fréquentes chez les diabétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabetique-3243/) de type 2. D’autre part, cette population de malades multiplie par deux ses risques de développer la plus courante des démences (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-demence-3227/) : la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lien-alzheimer-diabete-type-2-t-il-ete-decouvert-44427/). Comment la résistance (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-resistance-10889/) à l’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-insuline-173/) du foie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-foie-6966/), des muscles et du tissu adipeux peut-elle altérer le fonctionnement cérébral ?Une étude de 2005 apportait des premiers éléments en montrant que l’hippocampe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sante-hippocampe-joue-t-il-role-central-memoire-4905/), principal siège de la mémoire, devenait également insensible à l’insuline. De quoi imaginer que cette région cruciale ducerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) ne consommait pas autant qu’elle le devrait son carburant (le sucre) et finissait par régresser. Restait à comprendre le lien avec les bêta-amyloïdes, ces protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) qui s’agrègent et forment des plaques caractéristiques sur les neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/).Des travaux ultérieurs ont démontré que des animaux nourris avec une alimentation riche en graisse, de manière à déclencher chez eux un diabète de type 2 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-type-2-devient-pandemie-31130/), voyaient également s’accumuler dans leur cerveau ces fameuses plaques séniles. Et si les problèmes cognitifs constatés chez les patients concernés par le trouble métabolique n’étaient que les signaux précurseurs de la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/)?

Le danger des oligomères de bêta-amyloïdes

À l’heure actuelle, les scientifiques ignorent encore les mécanismes précis entraînant la démence. Récemment, des recherches ont par exemple déterminé que les bêta-amyloïdes seraient nocifs plus tôt que prévu. Car avant de former les plaques visibles, ces molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) se structurent enoligomères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-grande-avancee-causes-possibles-49105/), des petits agrégats solubles. Et à ce stade, ils diminueraient la communication entre les cellules nerveuses, détruisant à terme les connexions et aboutissant à la destruction des neurones.Ewan McNay, chercheur à l’université d’État de New York (Albany, États-Unis), vient de faire part des avancées de son équipe lors du congrès Neuroscience 2013 (http://www.sfn.org/annual-meeting/neuroscience-2013), qui s’est tenu plus tôt dans le mois à San Diego. Ce travail identifie un autre effet néfaste des oligomères (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/matiere-oligomere-3834/) de bêta-amyloïdes, pouvant expliquer le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/) du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-bebes-risque-presentent-deja-cerveau-different-50495/) déduit de l’étude de 2005.
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La résistance à l'insuline entraînerait des complications cérébrales pouvant mener à la maladie d'Alzheimer, principale démence dont l'incidence pourrait tripler dans les décennies à venir. © Heidi Cartwright, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0


Les rats diabétiques perdent la mémoire

Cette étude a été menée sur des rats : 20 d’entre eux avaient droit à une alimentation riche afin de déclencher un diabète de type 2, tandis que 20 autres faisaient office de contrôle. Tous les animaux étaient entraînés à associés une cage noire avec des chocs électriques désagréables, si bien que lorsqu’on les plaçait dans l’enclos, ils s’immobilisaient, tétanisés par la peur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-on-peut-effacer-souvenirs-peur-chez-homme-41436/). La durée de ce réflexe permet aux scientifiques de déterminer la mémoire des rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) : les souvenirs sont plus persistants chez ceux qui manifestent leur crainte le plus longtemps.Mais les rats diabétiques sont restés effrayés deux fois moins longtemps que leurs congénères sains. Une nouvelle preuve du lien qui réunit le diabète et les troubles cognitifs. Les chercheurs ont voulu déterminer qui des plaques amyloïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-produire-debarrasser-plaques-amyloides-8496/) ou des oligomères étaient derrière tout cela. Alors ils ont conçu des anticorps (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anticorps-93/) ciblant les unes ou les autres, afin de découvrir le ou les coupables.Les anticorps dirigés contre les plaques séniles n’ont en rien changé les performances cognitives des rats. En revanche, en s’attaquant aux bêta-amyloïdes solubles, les rongeurs ont retrouvé toute leur tête, et restaient tétanisés aussi longtemps que les rats témoins.

Un lien entre Alzheimer et le diabète, une opportunité thérapeutique ?

Comment expliquer ces résultats ? Les auteurs sont allés trouver des réponses dans des études antérieures. Il a été montré qu’une même enzyme (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-enzyme-710/) clive l’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-on-peut-vivre-insuline-injectant-leptine-48834/) et les bêta-amyloïdes, et que l’hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) pancréatique et les oligomères entrent en concurrence pour les mêmes récepteurs hippocampiques. Lors d’un diabète de type 2, l’insuline est produite à haute dose, car l’organisme vise à baisser saglycémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-glycemie-740/) alors que les organes se montrent très peu sensibles à l’hormone. À ces fortes concentrations, l’enzyme privilégie l’hormone, et délaisse les bêta-amyloïdes, libres de former des oligomères. Ceux-ci vont progressivement se lier aux récepteurs de l’hippocampe (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-hippocampe-4673/) qui, progressivement privé de carburant, dégénère. C’est un cercle vicieux.Cette hypothèse audacieuse demande encore à être validée. Mais si elle est fondée, elle laisse entrevoir la possibilité d’un traitement chez les personnes diabétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabetiques-surveillez-vos-pieds-22893/) à risque. Des améliorations sont requises car, dans l’expérience, les anticorps ont été administrés directement au niveau du cerveau, ce qui n’est pas envisageable pour une thérapie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/) régulière chez l’Homme. Finalement, si la maladie d’Alzheimer était une conséquence du diabète, cela faciliterait peut-être la prévention (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-prevention-6509/) et la prise en charge des patients.






Un fauteuil roulant qui se pilote... avec la langue
Des chercheurs américains ont fabriqué un système qui pourrait changer la vie des personnes tétraplégiques. Grâce à un aimant attaché sur la langue par piercing, elles peuvent commander à distance leur fauteuil roulant.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/4/4cfc09d38ebbcd5236c4b7cfe45be30c-align-second-bottom-right.pngMaysam Ghovanloo, le directeur de cette étude, se tient derrière Jason DiSanto, un patient tétraplégique et un des premiers à tester le Tongue Directional System (TDS) qui permet de piloter un fauteuil roulant avec la langue. Sur l’image, on peut apercevoir l’aimant accroché à sa langue.
Les personnes tétraplégiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-patient-tetraplegique-retrouve-usage-partiel-mains-38763/) sont souvent isolées du monde et peu de moyens leur permettent de se déplacer facilement. Avec une paralysie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-rats-paralyses-retrouvent-capacite-marcher-courir-39108/) des quatre membres, même l’emploi d’un fauteuil roulant est un challenge quotidien. Heureusement, les chercheurs ne sont pas en manque de ressources quand il s’agit de faire preuve d’ingéniosité.Mis au point dans les années 1960, le système Sip-and-Puff permet de contrôler un chaise roulante (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/robotique-images-lit-fauteuil-roulant-robotique-service-handicap-20682/)en inspirant et en expirant dans une paille. Grâce à leur respiration, les personnes handicapées (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/qr/d/maison-teleassistance-personnes-agees-handicapees-1570/)peuvent ainsi se déplacer sans aide. Cependant, les tâches qu’elles peuvent effectuer avec cette technologie sont limitées et ne permettent pas de se mouvoir très facilement.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_langue-fauteuil-roulant-2.jpg
L'ensemble du dispositif : un casque, un aimant accroché à un piercing et un smartphone. Lorsque la personne bouge la langue, le mouvement est détecté par le casque qui envoie cette information au smartphone. Ce dernier dirige alors le fauteuil roulant. Cette technologie peut également être utilisée pour remplacer la souris d’un ordinateur. © Maysam Ghovanloo, Georgia Tech
Une équipe du Georgia Institute of Technology aux États-Unis a fabriqué un appareil robotisé (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/robotique-robotique-domestique-humanoides-notre-service-283/) encore plus ingénieux. Cette fois, ce n’est pas la respiration qui pilote le siège mais la langue. Ce dispositif ingénieux, appelé Tongue Directional System (TDS), offre plus d’autonomie aux personnes paralysées (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-exosquelette-motorise-plus-independance-paraplegiques-42296/) et a de quoi changer leur vie. Les premiers tests, présentés dans la revue Science Translational Medicine (http://stm.sciencemag.org/content/5/213/213ra166), sont très encourageants.La langue en guise de télécommandeLe projet est né en 2005 lorsque les chercheurs se sont penchés sur les excellentes capacités motrices de la langue, dont la mobilité est rarement affectée par la tétraplégie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tetraplegie-12326/). Le système est composé d’un aimant (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/matiere-aimant-3883/) fixé à la langue et d’un casque qui peut détecter ses mouvements (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-mouvement-316/). Le casque envoie les informations à un smartphone (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-smartphone-1954/) qui peut commander le pointeur sur un écran d'ordinateur (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/informatique-ordinateur-586/) ou bien diriger un fauteuil roulant (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-fauteuil-roulant-intelligent-secrets-projet-35024/). Ainsi, en bougeant leur langue, les patients se déplacent à leur guise sans aide extérieure. « Il fallait trouver le moyen de fixer l’aimant sur la langue sans que celui-ci ne s’échappe, explique Anne Laumann, participante aux travaux. C’est alors que l’idée du piercing sur la langue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-piercing-langue-coquetterie-peut-etre-mortelle-3839/) nous est venue. Qui aurait pu penser qu’une telle procédure serait un jour utile aux personnes handicapées ? »Pour tester l’appareil, les chercheurs ont recruté 34 volontaires, dont 11 personnes tétraplégiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/robotique-bras-robotique-controle-pensee-personnes-tetraplegiques-38904/) et 23 qui ne l'étaient pas. Ils ont comparé leur aisance à utiliser le système Sip (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/internet-sip-3917/) and Puff et le TDS durant cinq ou six sessions d’environ deux heures et demie chacune, pour la conduite d'un fauteuil ou pour commander un ordinateur. Même si la moitié des candidats handicapés étaient déjà habitués à utiliser le Sip and Puff depuis de nombreuses années dans la vie courante, leurs performances en rapidité de mouvements ont été trois fois meilleures avec le TDS. En revanche, pour la précision, les deux technologies se valent.Le TDS, un système facile à maîtriserAvec la pratique, les participants sont devenus de plus en plus à l’aise avec le TDS. À la fin de la dernière session, ils étaient tous capables de finir avec succès les parcours que les chercheurs avaient mis en place. « Le TDS s’apprend très rapidement et pourrait facilement aider les personnes tétraplégiques », explique Maysam Ghovanloo, le directeur de l’étude.Ces travaux offrent un espoir pour les personnes handicapées (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/actu/d/internet-projet-artemis-mettre-internet-portee-personnes-handicapees-6321/). Pour le moment, les expériences ont été menées en laboratoire ou à l’hôpital. Les scientifiques veulent maintenant tester le système ailleurs, dans la rue ou à l’intérieur des maisons, là où les patients vont en avoir besoin.

sindbad001
01/12/2013, 14h45
Le staphylocoque doré paralyse le système immunitaireQuand il s’agit d’infecter un hôte, le staphylocoque doré n’est pas à court de ressources. En utilisant une technologie de microscopie innovante, des chercheurs australiens ont pu observer en direct ce qui se passe lors de l’entrée de cette bactérie sous la peau


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/1/19c72186d41daca262cf43b7718f1e76-align-second-bottom-right.pngLe staphylocoque doré est de plus en plus résistant aux antibiotiques. On peut en apercevoir ici quelques représentants (en jaune), accompagnés d’un neutrophile mort (en rouge). Comprendre comment cette bactérie infecte les cellules est indispensable pour mettre en place des traitements alternatifs aux antibiotiques.

Le staphylocoque doré (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-argile-staphylocoque-dore-46562/), ou Staphylococcus aureus, est une bactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) aux multiples facettes. Il est présent à l’état naturel chez environ 20 % des individus, principalement au niveau du nez, et ne cause souvent aucun dégât. Cependant, lorsque les défenses de l’hôte (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-hote-1219/) sont amoindries et qu’il aperçoit une ouverture vers l’intérieur de l’organisme, il peut devenir un adversaire redoutable.Ce pathogène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/) possède un arsenal impressionnant de facteurs de virulence comprenant des toxines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-poisons-histoire-1676/page/9/), des protéases (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-protease-4434/), des nucléases (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-nuclease-9024/) mais aussi diverses protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) lui permettant de s’accrocher aux tissus et d’échapper à la réponse immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-systeme-immunitaire-femmes-plus-jeune-celui-hommes-46442/). Il est également passé maître dans l’art de s’adapter à son environnement. S’il possède à boire et à manger, il peut rester paisiblement niché dans les narines. En revanche, lorsqu’il sent que ses réserves s’épuisent et qu’il est en position de force, il fabrique ses armes et part à l’attaque de son hôte.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_neutrophile.jpg
Les neutrophiles polynucléaires, capables de phagocytose, semblent présenter plusieurs noyaux, comme le démontre cette image qui correspond à une coupe. En réalité, ils n’en possèdent qu’un seul, composé de différents lobes. © University of Edinburgh, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Les symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) associés à une infection par le staphylocoque doré (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-staphylocoque-dore-7886/) sont très variables. Ils peuvent être légers, comme c’est le cas pour les furoncles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-acne-tout-savoir-acne-1269/page/13/), ou beaucoup plus sérieux et peuvent conduire à une pneumonie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sante-diagnostiquer-pneumonie-ecoutant-toux-47450/) ou à une méningite (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-meningite-8913/). Pour faire face à ce germe (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-germe-3418/), les stratégies sont limitées et le corps médical se retrouve souvent face à une impasse. Au cours des années, ce « super-pathogène » a trouvé des parades contre la majorité des antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-antibiotiques-guerre-bacteries-passe-etre-perdue-50369/) utilisés pour le combattre. Le Sarm (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lait-maternel-renforce-effet-antibiotiques-46278/), ou Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, est devenu rapidement la terreur des hôpitaux et est responsable de 20.000 décès chaque année aux États-Unis, soit plus que le Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sida-256/) et la tuberculose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tuberculose-3577/) réunis.Observer les bactéries et les cellules immunitaires en directLes chercheurs ne perdent cependant pas espoir. Ils travaillent sans relâche pour mieux comprendre les tactiques d’attaque de cette bactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-bacteries-leur-monde-nous-1433/) menaçante et pour réussir à mieux la maîtriser. Grâce à une technologie innovante, une équipe de l’université de Sydney en Australie a pu observer les réactions de l’organisme et du staphylocoque lors de son entrée dans l’hôte. Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Immunology (http://www.nature.com/ni/journal/vaop/ncurrent/full/ni.2769.html#videos).« Lapeau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-peau-obtenue-depuis-cellules-souches-cordon-ombilical-50470/)est souvent la porte (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-porte-10855/) d’entrée dans l’organisme du staphylocoque doré,explique Wolfgang Weninger, le principal auteur de ces travaux, il est donc important de comprendre ce qui se passe à ce niveau lorsque le germe pénètre dans l’hôte. » Pour ce faire, les scientifiques ont employé une méthode de microscopie (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/nature-diaporama-images-microscopie-electronique-couper-souffle-48745/) de pointe, leur permettant d’observer les tissus vivants en direct et de manière très détaillée. Ils ont coloré génétiquement les bactéries en introduisant ungène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) fluorescent dans leur génome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genome-154/) et ont marqué les cellules immunitaires d’un échantillon de peau avec des anticorps (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anticorps-93/) de différentes couleurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-couleur-4126/). À partir de là, ils ont pu observer l’entrée des bactéries dans la peau sous un microscope confocal (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-microscope-confocal-7777/) multiphotonique. « Cette technologie nous permet de regarder directement ce qui se produit sous la peau, raconte le chercheur,on peut voir les bactéries, les cellules immunitaires, mais aussi toutes les structures de la peau comme lesvaisseaux sanguins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-fabriquer-vaisseaux-sanguins-artificiels-partir-de-sucre-39830/), les vaisseaux lymphatiques et les follicules (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-follicule-2277/) pileux. »Le staphylocoque doré bloque la migration des neutrophilesLeurs efforts ont été à la hauteur de leurs espérances et ils ont pu suivre les différentes étapes de l’infection en direct. Lors de l’entrée des staphylocoques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-staphylocoques-dangereux-transmis-vaches-48317/) dans la peau, les granulocytes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-granulocyte-8845/)neutrophiles (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-neutrophile-6805/) sont les premiers à intervenir. Ils se déplacent dans les vaisseaux sanguins et arrivent sur le lieu de l’infection. Cette migration est guidée par des substances chimiques rejetées par les macrophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-meme-origine-macrophages-cellules-dendritiques-7738/). Les bactéries ne se laissent pas surprendre si facilement et contre-attaquent rapidement. Elles libèrent une toxine, appelée hémolysine alpha, qui détruit les macrophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-macrophage-190/) et perturbe le déplacement des neutrophiles (http://www.futura-sciences.com/photos/d/etranges-cellules-humaines-713/neutrophiles-polynucleaires-noyau-plurilobe-5268/). Profitant de ce moment d‘égarement, les staphylocoques s’échappent et envahissent rapidement les tissus.Cette étude a permis d’analyser en détail les différentes étapes des prémices d’une infection par le staphylocoque doré. Même si de nombreux travaux sont encore nécessaires, ces informations pourront aider les chercheurs à élaborer un traitement contre cette bactérie dangereuse. Les scientifiques pourraient aussi appliquer cette méthodologie à d’autres espèces (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) bactériennes afin de comparer leurs tactiques d’invasion.


Le staphylocoque doré paralyse le système immunitaireQuand il s’agit d’infecter un hôte, le staphylocoque doré n’est pas à court de ressources. En utilisant une technologie de microscopie innovante, des chercheurs australiens ont pu observer en direct ce qui se passe lors de l’entrée de cette bactérie sous la peau


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/1/19c72186d41daca262cf43b7718f1e76-align-second-bottom-right.pngLe staphylocoque doré est de plus en plus résistant aux antibiotiques. On peut en apercevoir ici quelques représentants (en jaune), accompagnés d’un neutrophile mort (en rouge). Comprendre comment cette bactérie infecte les cellules est indispensable pour mettre en place des traitements alternatifs aux antibiotiques.

Le staphylocoque doré (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-argile-staphylocoque-dore-46562/), ou Staphylococcus aureus, est une bactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) aux multiples facettes. Il est présent à l’état naturel chez environ 20 % des individus, principalement au niveau du nez, et ne cause souvent aucun dégât. Cependant, lorsque les défenses de l’hôte (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/high-tech-hote-1219/) sont amoindries et qu’il aperçoit une ouverture vers l’intérieur de l’organisme, il peut devenir un adversaire redoutable.Ce pathogène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/) possède un arsenal impressionnant de facteurs de virulence comprenant des toxines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-poisons-histoire-1676/page/9/), des protéases (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-protease-4434/), des nucléases (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-nuclease-9024/) mais aussi diverses protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) lui permettant de s’accrocher aux tissus et d’échapper à la réponse immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-systeme-immunitaire-femmes-plus-jeune-celui-hommes-46442/). Il est également passé maître dans l’art de s’adapter à son environnement. S’il possède à boire et à manger, il peut rester paisiblement niché dans les narines. En revanche, lorsqu’il sent que ses réserves s’épuisent et qu’il est en position de force, il fabrique ses armes et part à l’attaque de son hôte.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_neutrophile.jpg
Les neutrophiles polynucléaires, capables de phagocytose, semblent présenter plusieurs noyaux, comme le démontre cette image qui correspond à une coupe. En réalité, ils n’en possèdent qu’un seul, composé de différents lobes. © University of Edinburgh, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Les symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) associés à une infection par le staphylocoque doré (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-staphylocoque-dore-7886/) sont très variables. Ils peuvent être légers, comme c’est le cas pour les furoncles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-acne-tout-savoir-acne-1269/page/13/), ou beaucoup plus sérieux et peuvent conduire à une pneumonie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sante-diagnostiquer-pneumonie-ecoutant-toux-47450/) ou à une méningite (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-meningite-8913/). Pour faire face à ce germe (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-germe-3418/), les stratégies sont limitées et le corps médical se retrouve souvent face à une impasse. Au cours des années, ce « super-pathogène » a trouvé des parades contre la majorité des antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-antibiotiques-guerre-bacteries-passe-etre-perdue-50369/) utilisés pour le combattre. Le Sarm (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lait-maternel-renforce-effet-antibiotiques-46278/), ou Staphylococcus aureus résistant à la méticilline, est devenu rapidement la terreur des hôpitaux et est responsable de 20.000 décès chaque année aux États-Unis, soit plus que le Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sida-256/) et la tuberculose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tuberculose-3577/) réunis.Observer les bactéries et les cellules immunitaires en directLes chercheurs ne perdent cependant pas espoir. Ils travaillent sans relâche pour mieux comprendre les tactiques d’attaque de cette bactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-bacteries-leur-monde-nous-1433/) menaçante et pour réussir à mieux la maîtriser. Grâce à une technologie innovante, une équipe de l’université de Sydney en Australie a pu observer les réactions de l’organisme et du staphylocoque lors de son entrée dans l’hôte. Leurs résultats sont publiés dans la revue Nature Immunology (http://www.nature.com/ni/journal/vaop/ncurrent/full/ni.2769.html#videos).« Lapeau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-peau-obtenue-depuis-cellules-souches-cordon-ombilical-50470/)est souvent la porte (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-porte-10855/) d’entrée dans l’organisme du staphylocoque doré,explique Wolfgang Weninger, le principal auteur de ces travaux, il est donc important de comprendre ce qui se passe à ce niveau lorsque le germe pénètre dans l’hôte. » Pour ce faire, les scientifiques ont employé une méthode de microscopie (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/actu/d/nature-diaporama-images-microscopie-electronique-couper-souffle-48745/) de pointe, leur permettant d’observer les tissus vivants en direct et de manière très détaillée. Ils ont coloré génétiquement les bactéries en introduisant ungène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) fluorescent dans leur génome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genome-154/) et ont marqué les cellules immunitaires d’un échantillon de peau avec des anticorps (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anticorps-93/) de différentes couleurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-couleur-4126/). À partir de là, ils ont pu observer l’entrée des bactéries dans la peau sous un microscope confocal (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-microscope-confocal-7777/) multiphotonique. « Cette technologie nous permet de regarder directement ce qui se produit sous la peau, raconte le chercheur,on peut voir les bactéries, les cellules immunitaires, mais aussi toutes les structures de la peau comme lesvaisseaux sanguins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-fabriquer-vaisseaux-sanguins-artificiels-partir-de-sucre-39830/), les vaisseaux lymphatiques et les follicules (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-follicule-2277/) pileux. »Le staphylocoque doré bloque la migration des neutrophilesLeurs efforts ont été à la hauteur de leurs espérances et ils ont pu suivre les différentes étapes de l’infection en direct. Lors de l’entrée des staphylocoques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-staphylocoques-dangereux-transmis-vaches-48317/) dans la peau, les granulocytes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-granulocyte-8845/)neutrophiles (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/botanique-neutrophile-6805/) sont les premiers à intervenir. Ils se déplacent dans les vaisseaux sanguins et arrivent sur le lieu de l’infection. Cette migration est guidée par des substances chimiques rejetées par les macrophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-meme-origine-macrophages-cellules-dendritiques-7738/). Les bactéries ne se laissent pas surprendre si facilement et contre-attaquent rapidement. Elles libèrent une toxine, appelée hémolysine alpha, qui détruit les macrophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-macrophage-190/) et perturbe le déplacement des neutrophiles (http://www.futura-sciences.com/photos/d/etranges-cellules-humaines-713/neutrophiles-polynucleaires-noyau-plurilobe-5268/). Profitant de ce moment d‘égarement, les staphylocoques s’échappent et envahissent rapidement les tissus.Cette étude a permis d’analyser en détail les différentes étapes des prémices d’une infection par le staphylocoque doré. Même si de nombreux travaux sont encore nécessaires, ces informations pourront aider les chercheurs à élaborer un traitement contre cette bactérie dangereuse. Les scientifiques pourraient aussi appliquer cette méthodologie à d’autres espèces (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) bactériennes afin de comparer leurs tactiques d’invasion.

sindbad001
02/12/2013, 14h47
Le cholestérol favorise la croissance du cancer du sein

Trop de cholestérol n’est pas bon pour la santé. Dans une nouvelle étude, des chercheurs états-uniens montrent qu’un produit issu du cholestérol mime l'action des œstrogènes et facilite la croissance des tumeurs cancéreuses dans le sein. En veillant à son alimentation, on pourrait donc limiter le risque de développer cette maladie.





http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/2/21858320f5d87fd2e3372ed51dc05941-align-second-bottom-right.pngLe cholestérol est un lipide essentiel pour l’organisme. Cependant, certaines molécules issues du cholestérol sont néfastes pour la santé. Le 27-hydroxycholesterol par exemple stimule la croissance des cellules tumorales dans le sein. Il est donc important de limiter l'apport de cholestérol dans son alimentation
Le cholestérol (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cholesterol-a-z-886/) joue un rôle central dans l’organisme. Présent dans la paroi des cellules, il leur prodigue de la force et de la souplesse et les protège contre les agressions extérieures. Il sert également de précurseur pour la synthèse de certaines molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) nécessaires au fonctionnement du corps, comme les acides biliaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-acides-biliaires-cle-lutte-obesite-8122/) et les hormones stéroïdiennes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-bien-grandir-mais-point-trop-8155/).Cependant, s’il est trop abondant, le cholestérol (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cholesterol-687/) peut devenir néfaste. L’hypercholestérolémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouvelles-cibles-lutter-hypercholesterolemie-35291/), favorisée par différents facteurs comme de mauvaises habitudes alimentaires ou un stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-exces-stress-peut-reveler-mortel-restons-ecoute-47446/)excessif, conduit à la formation de plaques d’athérome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cholesterol-jaune-oeuf-presque-aussi-mauvais-tabac-40752/) qui bouchent peu à peu les artères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-artere-3017/) et augmentent les risques de maladies cardiovasculaires.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_frites.jpg
Une alimentation équilibrée est indispensable pour conserver la santé. Un excès de graisses peut entraîner des problèmes cardiovasculaires et augmenter les risques de cancer. © Gudlyf, Flickr, cc by 2.0
En ce qui concerne le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-cancer-derive-cholesterol-cellules-tumorales-46907/), les études sont contradictoires et les connaissances actuelles ne permettent pas vraiment de trancher sur le rôle du cholestérol dans le développement de cette maladie. Bien que la plupart des expériences penchent pour un effet nocif, une étude récente a montré qu’une molécule dérivée du cholestérol possédait des propriétés anticancéreuses. En revanche, plusieurs travaux suggèrent un lien entre le surpoids (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-nutrigenomique-votre-assiette-1570/page/2/), le taux de cholestérol et la progression du cancer du sein (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bon-cholesterol-augmente-risque-cancer-sein-49534/), la forme de cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancer-108/) la plus fréquente chez la femme dans les pays occidentaux. Des scientifiques ont même récemment démontré que les lipoprotéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-lipoproteine-299/) de basse densité (LDL) pourtant connue sous le nom de « bon cholestérol » favoriseraient le développement de ce type de cancer.Le 27HC, un dérivé du cholestérol aux propriétés cancérigènes

Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Science (http://www.sciencemag.org/content/342/6162/1094), une équipe du Duke Cancer Institute aux États-Unis, présente de nouvelles preuves de l’effet du cholestérol dans la croissance du cancer du sein (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancer-sein-9270/). Les chercheurs se sont intéressés au 27-hydroxycholesterol (27HC), une molécule issue du cholestérol qui joue un rôle similaire aux œstrogènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-oestrogenes-impliques-menopause-hommes-48970/) chez la souris.De nombreux arguments indiquent que les œstrogènes participent à la prolifération des tumeurs mammaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-sein-femmes-grosse-poitrine-sont-elles-plus-risques-39933/). La molécule 27HC a-t-elle un effet similaire ? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont donné du 27HC à des souris souffrant de cancer du sein et ont observé la croissance mammaire. Ils se sont rendu compte que 27HC favorisait à la fois la progression destumeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tumeur-2540/) et la formation de métastases (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/page/17/). Encore mieux : ils ont montré qu’en traitant les rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/)avec des anti-estrogènes, ils pouvaient interrompre l’activité cancérigène du 27HC.Une alimentation équilibrée contre le cancer du sein ?

Pour confirmer ces résultats, les auteurs ont testé l’effet de la molécule 27HC sur des tissus mammaires cancéreux humains. Ils ont obtenu des résultats équivalents à ceux recueillis chez la souris. D’autre part, ils ont observé une association entre la concentration de l’enzyme (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-enzyme-710/) quicatalyse (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-catalyse-1992/) la production de 27HC et l’agressivité du cancer. « Plus la tumeur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-remede-tumeurs-cerveau-chez-souris-49421/) est importante et plus il y a d’enzymes productrices de 27HC», explique Erik Nelson, le principal auteur de ces travaux.Ces découvertes montrent que le cholestérol favorise le développement des tumeurs mammaires. Elles renforcent l’idée qu’il est important de surveiller son alimentation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/nutrition-alimentation-equilibree-regle-421-gpl-1830/), pour limiter les problèmes cardiovasculaires et le cancer du sein. Dans le futur, les auteurs prévoient de tester l’effet du 27HC sur la progression d’autres types de cancer. Ils aimeraient également mettre au point des composés pour inhiber l'action de 27HC et limiter la progression des tumeurs.


L’ocytocine serait bel et bien l’hormone de la fidélité !

L’ocytocine, ou hormone de l’amour, favorise les liens sociaux. Dans une nouvelle étude, des chercheurs allemands suggèrent qu’elle agit directement sur le cerveau et encourage les hommes à être fidèles.




http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/b/b34d0a9f2471ea148b089437e0522585-align-second-bottom-right.pngL’Homme, tout comme le campagnol des prairies, est souvent monogame. L’ocytocine serait responsable de ce comportement plutôt rare dans le monde animal

Les relations humaines sont en partie guidées par les hormones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-pouvoir-hormones-desir-sexuel-feminin-46137/). L’ocytocine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-ocytocine-9476/), par exemple, unemolécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) sécrétée par l’hypophyse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-hypophyse-2720/), favorise le développement d’un lien fort entre une mère et son enfant. Hormone de l’amour (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-ocytocine-hormone-amour-mais-aussi-lien-social-48934/), elle est aussi produite pendant l’acte sexuel et accompagne la naissance de l’attachement amoureux. Elle facilite également les relations sociales et pourrait même être utilisée pour le traitement de la timidité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-ocytocine-spray-nasal-combattre-timidite-introversion-35654/) et du manque de confiance en soi.Mais son rôle ne s’arrête pas là. Plusieurs études ont montré que l’ocytocine favorisait la fidélité dans une relation de couple. Tout a commencé en 2001 par une étude chez le campagnol des prairies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-fidelite-ne-tient-qua-gene-3920/). Contrairement à la plupart des autres mammifères (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-mammifere-2142/), ce petit rongeur (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) est strictement monogame et voue son existence au bien-être de sa partenaire et de sa progéniture. Cette fidélité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-belle-fidelite-barges-queue-noire-4747/), très rare dans le monde animal, est favorisée par la libération d’ocytocine dans le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/).http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_campagnol-des-prairies.jpg
À l’inverse du campagnol des montagnes, le campagnol des prairies (Microtus ochrogaster) est monogame. Chez cette espèce, l’ocytocine contribue à la fidélité et à la solidité du couple. © TheNerdPatrol, Flickr, cc by 2.0
Pour passer des rongeurs à l’Homme, il n’y a qu’un pas à franchir. Dans des travaux récents, une équipe de l’université de Bonn en Allemagne s’est penchée sur ce sujet. Elle a montré que les hommes en couple avec un taux élevé d’ocytocine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-ocytocine-hormone-rend-hommes-fideles-42758/) avaient tendance à prendre leurs distances avec les jolies femmes. Ainsi, tout comme chez le campagnol des prairies, cette hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) rendrait la gent masculine plus fidèle.L’ocytocine, la drogue de l’amour ?

Dans une nouvelle étude, publiée dans la revue Pnas (http://www.pnas.org/content/early/2013/11/22/1314190110), les chercheurs allemands ont voulu aller plus loin et ont observé l’effet de l’ocytocine sur l’activité cérébrale. Leurs résultats conduisent aux mêmes conclusions : l’hormone renforce le sentiment d’attachement d’un homme pour sa compagne.Quel effet l’ocytocine a-t-elle sur le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-mysteres-cerveau-408/)? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont recruté 40 hommes hétérosexuels en relation stable. Ils leur ont montré des photos de leur partenaire ou d’autres femmes et leur ont injecté des solutions d’ocytocine ou de placebo par un spray nasal. Grâce à l’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sentiments-lire-emotions-cerveau-irmf-47341/) (IRMf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-irmf-4396/)), ils ont pu observer l’activité cérébrale des participants au cours de l’expérience.Lorsque les sujets reçoivent de l’ocytocine en regardant leur bien-aimée, certaines régions du cerveau s’activent, en particulier le circuit de la récompense, le système cérébral qui fournit aux individus la motivation nécessaire pour survivre. C’est par lui que nous éprouvons du plaisir à manger ou à avoir une activité sexuelle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sexualite-chez-femmes-plaisir-augmente-age-35817/). En revanche, en observant les visages d’autres femmes, connues ou inconnues, le phénomène ne se produit pas. « Le circuit de la récompense (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-drogues-effets-dependance-961/page/9/) s’active uniquement lorsque les hommes regardent leur partenaire », explique Dirk Scheele, le principal auteur de l’étude. En d’autres termes, connaître une femme n’est pas suffisant, il faut aussi partager une relation avec elle.Et chez les femmes ?

Selon René Hurlemann, le directeur de l’équipe, l’ocytocine agirait comme une drogue qui lie un homme à sa femme. « Ces résultats pourraient expliquer pourquoi certaines personnes tombent endépression (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bacteries-intestinales-traiter-depression-50399/) lorsqu’elles se séparent de leur partenaire, raconte-t-il. Lors de la séparation, lasécrétion (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-secretion-2842/) d’ocytocine dans leur cerveau baisse et le circuit de la récompense n’est plus stimulé. Elles ont alors une sensation de manque. »Pour le moment, aucune expérience de ce type n’a été réalisée chez les femmes et il est difficile d’émettre des conclusions. « D’autre part, dans les études animales, on trouve souvent que les comportements sont différents chez les femelles et chez les mâles », ajoute le chercheur. Des études supplémentaires sont donc nécessaires pour éclairer ce mystère.

Grippe H5N1 : un vaccin autorisé aux États-Unis en cas de pandémie

La grippe épidémique A(H5N1) circule en Asie et en Afrique depuis plus de 15 ans, frappant peu mais très sévèrement. Dans l’éventualité où le virus muterait, deviendrait contagieux d’Homme à Homme et provoquerait une pandémie, les autorités sanitaires des États-Unis viennent d’approuver le premier vaccin avec adjuvant capable de prévenir de la maladie à grande échelle.


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/5/5fdfe09751136d690c99f3c2c86a6ce4-align-second-bottom-right.pngLes États-Unis viennent d'autoriser le premier vaccin contre la grippe H5N1 avec un adjuvant, permettant de fournir des stocks importants dans l'éventualité d'une pandémie. © Alain Grillet, Sanofi PAsteur,

En 1997, Hong-Kong faisait face aux 18 premiers cas humains de grippe aviaire A(H5N1) (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippe-aviaire-enfin-vaccin-virus-h5n1-8140/). Puis, après 6 ans de répit, la maladie a finalement ressurgi en 2003 en Chine, mais surtout au Vietnam, et continue depuis de circuler sur le continent asiatique, mais également en Afrique, l’Égypte (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippe-aviaire-apres-egypte-hong-kong-nouveau-touche-35489/) étant aujourd’hui le deuxième territoire le plus durement touché par l’épidémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-epidemie-3837/). Au 8 octobre dernier, l’OMS (http://www.who.int/influenza/human_animal_interface/EN_GIP_20131008CumulativeNumberH5N1cases.pdf) avait dénombré depuis 2003 et à l'échelle mondiale 641 cas avérés, fatals à 380 reprises, soit une mortalité de 59 %. Un chiffre énorme pour un virus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) de la grippe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grippe-3442/), compensé (et heureusement) par une faible force de contagion.En effet, la grippe ne se transmet (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-grippe-aviaire-transmission-homme-648/) que lors d’un contact rapproché avec un oiseau contaminé et pour l’heure, il n’y a aucune raison de penser que le virus (http://www.futura-sciences.com/videos/d/explications-virus-grippe-43/) passe d’un Homme à un autre. Mais les scientifiques craignent qu’avec le temps, le pathogène (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/) mute et devienne bien plus contagieux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-contagieux-3177/), auquel cas les scénarios les plus pessimistes imaginent une pandémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pandemie-3838/) responsable de centaines de millions de morts.Alors les scientifiques tentent de trouver la parade pour nous prémunir d’une telle catastrophe. Depuis quelques années, différents vaccins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vaccin-4060/) contre la grippe H5N1 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippe-h5n1-vaccin-attenue-danger-protege-souris-furets-45480/) sont même disponibles. Mais aucun d’eux ne se compose d’adjuvants, si bien qu’il faut injecter des doses importantes de virus inactivé pour protéger un individu. Une stratégie qui impose des stocks énormes en cas de pandémie.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_virus-grippe-virion-MET_Cynthia-Goldsmith-CDC-DP.jpg
Le virus de la grippe aviaire pourrait avoir du mal à causer une pandémie si l'on dispose désormais d'un vaccin utilisable plus facilement à grande échelle. © Cynthia Goldsmith, CDC, DP
Un vaccin anti-H5N1 qui protège 91 % des 18 - 64 ans

La Food and Drug Administration (FDA (http://www.fda.gov/NewsEvents/Newsroom/PressAnnouncements/ucm376444.htm)), l’agence du médicament des États-Unis, vient d’approuver le premier vaccin anti-H5N1 avec un adjuvant. Il s’agit de l’AS03, déjà utilisé contre la grippe A (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grippe-5420/)(H1N1) qui, elle, a provoqué une pandémie entre 2009 et 2010, pour son aptitude à amplifier la réponse immunitaire. Ainsi, la FDA (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-fda-3362/) peut diminuer la quantité de virus inactivés dans chaque vaccin, ce qui augmente donc le nombre de doses disponibles. Elle espère avoir les moyens de lutter si jamais le virus acquérait la possibilité de se transmettre facilement d’Homme à Homme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-grippe-aviaire-h5n1-peut-il-transmettre-homme-homme-39576/). Pour l’heure, les vaccins ne sont pas vendus mais stockés pour être ressortis le cas échéant. Ce que personne ne souhaite.La vaccination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-grippe-aviaire-prevention-vaccination-682/) consiste en deux injections intramusculaires, séparées de 21 jours. Le virus A(H5N1 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-h5n1-3867/)) inactivé et l’adjuvant se retrouvent dans deux compartiments différents, qu’il est nécessaire de combiner avant l’administration.Le produit a été testé chez 3.400 adultes, comparés à 1.000 participants sous placébo (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-effet-placebo-enfin-explique-12457/). Chez 91 % des adultes vaccinés, entre 18 et 64 ans, les niveaux d’anticorps (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anticorps-93/) laissent supposer une immunité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-immunite-2723/)forte contre la grippe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-grippe-312/), tandis que le chiffre chute à 74 % pour les seniors de plus de 65 ans. Quelques effets secondaires bénins ont été constatés. Le plus fréquent : une douleur sur le lieu de l’injection. D’autres douleurs musculaires, des céphalées (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cephalee-3121/), de la fatigue ou des rougeurs ont également été couramment observées, mais la balance bénéfices/risques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cycle-medicament-1125/page/6/) est jugée favorable.

rachidbeo55
03/12/2013, 14h37
Aliments riche en fer
Les haricots blancs6099
Riches en fer non héminique, lesharicots (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=haricot_commun_sec_nu) blancs ont l’avantage d’apporter à l’organisme près de 50% de l’apport moyen conseillé en fibres alimentaires, soit environ 25 g par jour. Ils constituent également environ 30% de l’apport recommandé en protéines totales puisqu’ils sont riches en protéines végétales.

250 ml de haricots blancs (1 tasse) = 5 à 8 mg de fer

sindbad001
03/12/2013, 17h44
Enquête : le Gardasil, un vaccin vraiment dangereux ?

Le 22 novembre dernier, une nouvelle polémique sanitaire éclatait en France : le Gardasil, vaccin contre le cancer du col de l’utérus, engendre-t-il des effets secondaires invalidants de type auto-immun ? Futura-Sciences a creusé la question.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/d/dae2ce993194eec2358ff4bae53930e4-align-second-bottom-right.pngLe Gardasil est un vaccin quadrivalent, qui lutte donc contre quatre souches du papillomavirus humain (HPV 6, 11, 16 et 18), les souches 16 et 18 étant responsables de 70 % des cancers du col de l'utérus. Mais certaines femmes se plaignent d'effets indésirables lourdement handicapants
Elle s’appelle Mélanie, et fête ses 23 ans ce mardi 3 décembre. Comme beaucoup de Français, elle a entendu parler de la plainte au tribunal de Marie-Océane Bourguignon, 18 ans, accusant le laboratoire Sanofi Pasteur d’avoir mis sur le marché un vaccin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vaccin-4060/) à l’origine de son handicap d’aujourd’hui : une sclérose en plaques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sep-sclerose-plaques-982/) (SEP). Son nom, le Gardasil, préservant contre le papillomavirus humain, est vendu depuis le 23 novembre 2006 en prévention (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-prevention-6509/) du cancer du col de l’utérus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-col-uterus-vaccin-benefique-selon-etude-australienne-30976/). Marie-Océane ne serait pas la seule, et d’autres plaintes vont être déposées.Cette histoire ravive de mauvais souvenirs chez Mélanie. En pleine force de l’âge, elle se déplace aujourd’hui à l’aide d’une béquille. Une chance, quand elle se rappelle par où elle est passée : il y a de cela quelques années, elle était presque complètement paralysée. Impossible d’amener un verre d’eau à sa bouche, de manger en autonomie ou de se laver seule. Encore moins de tenir debout. Et, étrangement, les symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) ont commencé à se manifester environ deux semaines après la troisième et dernière injection du Gardasil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vaccin-cancer-col-uterus-gardasil-remis-cause-31375/). Elle avait alors 18 ans.Pour Mélanie et sa mère, il n’y a pas de place au doute. La concordance temporelle est telle que seul le vaccin a pu être à l’origine de son syndrome de Guillain-Barré (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vaccin-grippe-ah1n1-risque-guillain-barre-tres-faible-40022/) chronique, que les médecins ont mis du temps à diagnostiquer. Cette maladie auto-immune apparaît lorsque le système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/)détruit l’indispensable gaine de myéline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sclerose-plaques-medicaments-reparent-myeline-49562/) entourant les nerfs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-nerf-13864/) dans les régions périphériques. En découlent des difficultés motrices plus ou moins importantes en fonction de l’ampleur des lésions. Le plus souvent, la rémission (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-remission-2836/) est totale, car l’épisode est aigu. Mais les médecins n’ont pas pu affirmer à la jeune femme qu’elle retrouverait un jour la pleine possession de ses moyens.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_41017_myeline_Selket-wiki-cc-by-sa-30_01_txdam31926_9dd4e4.jpg
Voici à quoi ressemble un neurone (en violet). L'axone est entouré d'une gaine lipidique, servant à isoler électriquement les fibres nerveuses, à l'instar du plastique sur les câbles électriques : c'est la myéline. Lorsque celle-ci est détruite, l'information nerveuse circule mal et ne peut atteindre les organes ciblés, ce qui peut conduire à la paralysie. © Selket, Wikipédia, cc by sa 3.0
Des études évoquent les effets indésirables du Gardasil…

Avec les démarches lancées par Marie-Océane Bourguignon, Mélanie se rend compte qu’elle n’est pas isolée. Elle compte elle aussi se joindre au combat, au moins pour figurer parmi les personnes recensées. Mais peuvent-elles espérer être dédommagées ?Le problème soulevé n’est finalement pas nouveau. La vaccination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vaccination-11858/) a longtemps été associée à l’apparition de troubles auto-immuns, qu’il s’agisse de la SEP ou du syndrome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-syndrome-2854/) de Guillain-Barré. Parmi d’autres. Récemment même, deux études, canadienne (http://jama.jamanetwork.com/article.aspx?articleid=1216476&resultClick=1) et états-unienne (http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2812%2962189-8/fulltext), établissent une légère recrudescence des cas de syndrome de Guillain-Barré après la campagne de vaccination contre la grippe A(H1N1) (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-narcolepsie-vaccin-grippe-h1n1-il-coupable-27764/), bien qu'il faille (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-faille-1065/) prendre ces conclusions avec précaution. On peut se souvenir d’autres précédents, comme le cas de l’hépatite B (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hepatite-b-4220/). Mais les études épidémiologiques, dans ce cas, ne révèlent aucun lien de cause à effet.Que dit alors la littérature scientifique dans le cas du Gardasil ? Les travaux ne vont pas tous dans le même sens. Quelques-uns évoquent les cas de rares patientes qui, dans les jours et les semaines suivant la vaccination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-pasteur-vaccination-183/) par le Gardasil, présentent des symptômes neurologiques importants, comme les études publiées dans le Multiple Sclerosis Journal (http://msj.sagepub.com/content/15/1/116.abstract) ou dans la Revista de Neurologia (http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/21425100). Si les premiers auteurs appelaient à approfondir la discussion entre le médecin et la patiente, les seconds évoquaient des effets secondaires probables, pour des personnes à priori prédisposées. Un lien plausible donc.… Tandis que d’autres n’en décèlent aucune trace

D’autres études sont bien moins affirmatives. Par exemple, celle publiée dans The Lancet (http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2809%2960691-7/fulltext) en 2009 confirmait l’immunogénicité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-immunogenicite-13234/) du vaccin, mais surtout ne constatait aucun effet indésirable sur les 1.900 femmes testées. Une étude financée par les laboratoires Merck, qui distribuent le vaccin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-vaccins-allies-systeme-immunitaire-696/) en Amérique.Tout récemment, par le plus grand des hasards, une étude qui évalue les dangers du Gardasil est parue le jour même où Marie-Océane Bourguignon portait plainte. Ce travail, publié dans le Journal of Internal Medicine (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/joim.12155/abstract), se démarque des recherches précédentes. Non seulement il conclut à l’innocuité du vaccin, mais précise même que les femmes immunisées ont moins de risques de souffrir de troubles neurologiques liés à la démyélinisation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-demyelinisation-3228/). Point à noter : cette étude a cette fois été financée par Sanofi Pasteur, qui gère le marché européen. Y a-t-il conflit d’intérêts dans ces deux recherches ? Pas nécessairement.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_papillomavirus_AJC1-flickr-cc-by-nc-20_02.jpg
Les papillomavirus sont des virus qui se transmettent facilement lors des rapports sexuels. Le Gardasil immunise contre 4 des 200 types de papillomavirus. © AJC1, Flickr, cc by nc 2.0
Le Gardasil reste préconisé en France

Alors que dire de la version avancée par les malades ? Bernard Clair, du service de réanimation à l’hôpital Raymond-Poincaré de Garches (Hauts-de-Seine), avoue qu’on ne peut pas répondre de manière tranchée à cette question. « L’imputabilité d’un médicament (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cycle-medicament-1125/) ou d’un vaccin vis-à-vis d’un phénomène est un processus complexe, nécessitant des études épidémiologiques. Parfois, on trouve vite un lien de causalité, lorsqu’on observe des effets secondaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-on-peut-mieux-predire-effets-secondaires-medicaments-35670/) très particuliers survenant avec une fréquence (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-frequence-3940/) très grande. Mais quand on est en présence d’événements dans les suites qui sont moins spécifiques, la démarche est beaucoup plus lourde avant de déterminer si le médicament est en cause. » Pour le médecin, la question posée par les patientes est légitime. « Mais cela reste une question, pas une affirmation. »Dans une telle situation, la déontologie veut qu’un médecin déclare le cas au centre régional de pharmacovigilance auquel il est rattaché. L’ANSM annonce que depuis le 23 novembre 2006, date de la mise en vente du Gardasil en France, 435 cas d’effets indésirables, dont 135 de maladies auto-immunes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lymphocytes-t-vers-espoir-maladies-auto-immunes-47836/), lui ont été rapportés, sur cinq millions de doses distribuées. À l’échelle mondiale, plus de 127 millions de doses de vaccins ont été injectées, avec 26.675 cas d’effets indésirables graves enregistrés. Des chiffres qui font pencher la balance bénéfices-risques très nettement dans le sens de la recommandation, lorsqu’on sait que le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cancer-108/) du col de l’utérus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-uterus-3861/) a tué 1.102 Françaises en 2012, et que le papillomavirus humain (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-papillomavirus-vaccin-efficace-meme-chez-femmes-non-vaccinees-40380/) en est responsable dans 70 % des cas. Le Gardasil est donc toujours officiellement préconisé par les autorités sanitaires françaises.Que dire des maladies déclarées par ces femmes ? Sont-elles des victimes collatérales ? Est-ce un malheureux hasard ? L’expression anticipée de prédispositions (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-predisposition-2817/) à ces troubles neurologiques ? Difficile, voire impossible, de répondre de manière ferme et définitive. Pourtant, la justice devra être amenée à trancher…



Des cellules souches pour faire respirer les poumons

Après les neurones, une équipe états-unienne vient de transformer des cellules souches humaines en cellules du poumon. Les chercheurs espèrent pouvoir utiliser cette approche pour mieux comprendre les maladies pulmonaires et pour peut-être un jour réussir à greffer des tissus pulmonaires sans aucun risque de rejet.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/d/d300ab40ed929cfd4f58de0292c19ae6-align-second-bottom-right.pngLes cellules souches peuvent se différencier en n’importe quel type de cellules. Encore faut-il identifier le mélange chimique adéquat. Dans cette étude, les chercheurs ont trouvé celui qui menait aux cellules pulmonaires

La recherche sur les cellules souches (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-peau-obtenue-depuis-cellules-souches-cordon-ombilical-50470/) est en pleine effervescence. Ces cellules indifférenciées, capables de se multiplier indéfiniment et de se transformer en n’importe quelles autres cellules, offrent des potentialités médicales infinies. En les maîtrisant bien, les chercheurs pourraient cultiver n’importe quel type de tissus et réparer des organes endommagés ou détruits. La thérapie cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-arthrose-therapie-cellulaire-pourra-t-elle-soigner-41854/)pourrait par exemple permettre de soigner les maladies dégénératives et greffer des organes plus facilement.Malheureusement, entre la théorie et la pratique, il y a souvent un fossé. L’utilisation de cellules souches (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cellule-souche-110/), qui proviennent majoritairement d’embryons (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-recherche-embryon-humain-nouveau-projet-loi-debat-45527/), pose des problèmes éthiques et politiques. Les chercheurs se sont donc concentrés sur des stratégies alternatives. C’est ainsi qu’en 2006, soit moins de dix ans après la découverte des cellules souches embryonnaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cellule-souche-embryonnaire-12788/) chez l’Homme, Shinya Yamanaka et John Gurdon (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nobel-medecine-2012-cellules-souches-induites-honneur-41723/) ont réussi à reprogrammer des cellules de la peau en cellules souches, qu’ils ont appelées cellules souches pluripotentes induites (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cellules-souches-pluripotentes-induites-in-vivo-chez-souris-48899/) (CSPi). Leurs travaux, récompensés par le prix Nobel de médecine en 2012, ont révolutionné la recherche dans ce domaine. Aujourd’hui, les chercheurs savent fabriquer relativement facilement des cellules souches sans passer par lesembryons (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-embryon-2257/) et peuvent les manipuler à leur guise pour faire naître d’autres cellules.
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Les deux poumons ont pour rôle de réaliser les échanges gazeux entre le corps humain et l’air ambiant. Ces échanges ont lieu au niveau des alvéoles, où le sang est alors enrichi en oxygène et appauvri en dioxyde de carbone. © Patrick J. Lynch, medical illustrator, Wikimedia Commons, cc by 2.5
Ces dernières années, différentes équipes ont pu tour à tour transformer des cellules de peau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-peau-neurones-passer-cellules-souches-46377/) en cellules cardiaques, pancréatiques, intestinales, hépatiques, nerveuses, etc. Mais jusqu’ici personne n’avait pu fabriquer des cellules pulmonaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vers-poumons-reconstitues-in-vitro-24242/) à partir de cellules souches humaines. C’est maintenant chose faite. Une équipe du centre médical de l'université Columbia (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-columbia-4174/) aux États-unis vient d’accomplir cet exploit. Leurs travaux, publiés dans la revue Nature Biotechnology (http://www.nature.com/nbt/journal/vaop/ncurrent/full/nbt.2754.html), sont un pas de plus vers l’autogreffe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-autogreffe-2628/), c’est-à-dire la transplantation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-transplantation-2865/) de tout ou partie d'un organe fabriqué à partir des propres cellules du patient.

Des cellules pulmonaires qui respirent

Pour réussir cette prouesse, les auteurs ont dû concocter le cocktail chimique miracle capable de métamorphoser les CSPi (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cellules-souches-induites-seront-testees-chez-homme-an-47942/) en cellules pulmonaires fonctionnelles. L’étude n’a pas été facile et a duré plusieurs années. En 2011, les auteurs ont découvert une série de facteurs pouvant transformer des CSPi humaines en cellules de l’endoderme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-endoderme-6111/), c’est-à-dire celles qui sont à l’origine des cellules pulmonaires. Il leur a fallu deux années de plus pour dénicher les autres composés permettant de compléter la différenciation jusqu’au bout et produire différents types de cellules de l’épithélium (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-epithelium-2100/)pulmonaire : les cellules à mucus, les cellules ciliées (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-cellule-ciliee-11645/), les cellules basales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cellules-basales-3116/), les cellules de Clara et les pneumocytes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-cellules-souches-embryonnaires-maladies-respiratoires-5593/) de type 1 et de type 2.Les scientifiques ont ensuite testé l’activité de leurs cellules. Leur travail a porté ses fruits. Ils ont montré que les cellules fabriquées fonctionnaient correctement. En particulier, les pneumocytes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pneumocyte-4250/) de type 2 étaient capables de produire du surfactant pulmonaire, un matériau complexe qui contrôle les alvéoles et coordonne la respiration pulmonaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/physique-respirer-poumons-grace-microparticules-39716/).Ses découvertes pourraient aider à mieux étudier et comprendre certaines pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) pulmonaires, comme la fibrose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-fibrose-3371/) pulmonaire idiopathique, dans laquelle les pneumocytes de type 2 jouent un rôle clé. « C’est une maladie peu connue, explique Hans-Willem Snoeck, le directeur de l’étude. En utilisant cette technologie cellulaire, on pourrait fabriquer un modèle de la pathologie en laboratoire et l’étudier au niveau moléculaire. » Dans le futur, les chercheurs espèrent utiliser la médecine régénérative (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/genetique-cellules-souches-medecine-regeneratrice-99/) pour réaliser des autogreffes de poumons (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-poumon-7024/) et s’affranchir des problèmes de rejets (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-greffe-greffes-organes-tissus-1486/page/11/).

sindbad001
04/12/2013, 06h17
La pilule contraceptive bientôt disponible pour les hommes ?

Des chercheurs australiens ont trouvé le moyen de rendre des souris mâles temporairement infertiles. Cette découverte pourrait conduire au développement d’une pilule contraceptive masculine. Encore faut-il surmonter certaines barrières scientifiques et culturelles. Les hommes seront-ils prêts à assumer la responsabilité de la contraception ?
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/2/217800944d575615a3698b9d60d3f213-align-second-bottom-right.pngLes recherches sur la contraception masculine se sont jusqu’ici focalisées sur le blocage de la production des spermatozoïdes. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs se sont penchés sur une tactique alternative destinée à enrayer le déplacement des gamètes mâles lors de l’acte sexuel.
De tout temps, les populations humaines ont cherché des solutions pour s’épanouir dans leur sexualité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-sexualite-faire-amour-commencons-faire-guerre-43471/) sans pour autant procréer. En 1600 avant J.-C. déjà, les femmes de Mésopotamie utilisaient des pierres qu’elles s’introduisaient dans le vagin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-vagin-6141/) pour éviter de tomber enceinte (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-garcon-tombe-enceinte-parce-quil-oublie-pilule-27875/). Les premiers préservatifs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sexualite-choisir-son-preservatif-2068/), confectionnés à base d’intestins de petits animaux, auraient quant à eux vu le jour dans l’Égypte ancienne.Heureusement, depuis cette époque lointaine, beaucoup de progrès ont été réalisés dans ce domaine. Freinée par les réticences religieuses et culturelles, l’évolution des moyens de contraception (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sexualite-pilule-contraceptive-agit-elle-689/) a cependant pris du temps. En France, c’est seulement depuis le projet Simone Veil en 1974 que la contraception (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-contraception-5241/) est complétement libéralisée dans le pays. Aujourd’hui, toutes les femmes, quel que soit leur âge, peuvent prendre la pilule (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-pilules-contraceptives-causeraient-20-deces-an-france-45476/) et avoir une activité sexuelle sans craindre une grossesse non désirée (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-jeune-garcon-accouche-28076/).
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_pilule-3.jpg
Pour qu’elle fonctionne correctement, la pilule contraceptive doit être prise tous les jours à la même heure. © Ceridwen, Wikipédia, cc by sa 3.0
La pilule contraceptive (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-pilule-contraceptive-favoriserait-type-cancer-sein-24665/) est une méthode hormonale qui modifie le cycle naturel de la femme et bloque la libération de l’ovule (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-grossesse-1044/page/2/) par les ovaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-ovaire-4134/). Lorsqu’elle est correctement utilisée, elle empêche la survenue d’une grossesse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grossesse-3443/) dans presque 100 % des cas. Cependant, son usage n’est pas sans inconvénients. La prise de pilule (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pilule-5228/) peut en effet s’accompagner de troubles divers comme des nausées, des saignements, une prise de poids (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sexualite-pilule-fait-elle-ineluctablement-grossir-3201/) et une baisse de la libido (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-libido-12444/). D’autre part, l’association du tabagisme et de la prise de pilules favorise le risque d’accidents cardiovasculaires.

Une méthode non hormonale sans risque pour la fertilité masculine

Et si la gent masculine partageait un peu le fardeau des femmes ? Les recherches sur la contraception (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-contraception-2015-233-millions-femmes-ny-auront-pas-acces-45219/) des hommes existent mais prennent du temps, probablement pour différentes raisons, à la fois médicales et culturelles. Les chercheurs travaillent sur une méthode qui bloquerait la fertilité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-fertilite-masculine-ne-tient-presque-qua-2-genes-chromosome-y-50445/) temporairement sans pour autant perturber l'érection et la libido. Jusqu'à présent, aucune contraception fiable et sans effets secondaires n’a été trouvée.Des solutions commencent cependant à pointer le bout de leur nez. L’année dernière par exemple, des chercheurs états-uniens ont découvert les vertus contraceptives d’une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/), nommée JQ1 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-contraception-pilule-masculine-presque-portee-main-41084/), connue jusqu’alors pour ses effets anticancérigènes. Dans une étude récente, des scientifiques australiens de l’université Monash à Melbourne viennent de faire un nouveau pas en avant sur ce sujet. Leur approche est novatrice. Au lieu de chercher le moyen de bloquer la spermatogénèse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-infertilite-masculine-bientot-mieux-comprise-grace-levure-24826/), ils se sont intéressés à une stratégie alternative pour neutraliser temporairement la fertilité sans l’endommager. Leurs résultats, publiés dans la revue Pnas (http://www.pnas.org/content/early/2013/11/27/1318624110.short), pourraient conduire à l’élaboration d’une pilule contraceptive masculine sans effets secondaires majeurs.Pourrait-on inhiber la fertilité masculine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-fertilite-masculine-baisse-colloque-sonner-alarme-17418/) en empêchant les spermatozoïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-spermatozoide-258/) de se déplacer ? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont fabriqué des souris mâles mutantes ne synthétisant plus deux récepteurs protéiques, α1A et P2X1, tous deux impliqués dans le transport du sperme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sperme-5247/) de l’épididyme, un petit organe accolé aux testicules (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-science-decalee-gros-testicules-seraient-lies-risque-cardiaque-48363/), vers l’urètre (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-uretre-2869/). Ils avaient vu juste : lesrongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) mutants, incapables d’éjaculer, sont devenus complétement infertiles. En revanche, l’activité sexuelle des mâles est restée la même. En d’autres termes, ils continuent de s’accoupler normalement, la seule différence étant l'absence d’éjaculation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-priligy-ejaculation-precoce-plus-dangereux-quutile-46640/). Les chercheurs ont également montré que le sperme, bien qu’incapable de voyager jusque dans les organes génitaux des femelles, était de bonne qualité et pouvait être utilisé en vue d’une insémination artificielle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-insemination-artificielle-5249/).

Les hommes sont-ils prêts à prendre la pilule ?

Avec cette étude, les chercheurs ont pu identifier deux récepteurs cellulaires indispensables au transport du sperme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sperme-francais-perd-qualite-quantite-43215/) et à la fertilité. Ce n’est que la première étape. Reste maintenant à mettre au point des médicaments capables de bloquer l’action de ces deux protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/), de manière temporaire. Les auteurs sont plutôt optimistes. Selon eux, un contraceptif oral (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diane-35-autre-contraceptif-sous-surveillance-ansm-44296/) pour les hommes devrait être disponible sur le marché d’ici une dizaine d’années. Mais de nombreuses études chez la souris et chez l’Homme sont encore nécessaires pour y parvenir. Il serait par exemple important de vérifier que ce traitement ne modifie pas le plaisir ressenti lors d’un rapport sexuel.Une fois ce contraceptif mis au point, encore faudra-t-il que la société soit prête pour de tels médicaments. « Les sondages nous montrent que les jeunes hommes d’aujourd’hui sont de plus en plus responsables vis-à-vis de la contraception », explique Sabatino Ventura, le directeur de l’étude. « Cetteméthode contraceptive (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-nouvelle-methode-contraception-masculine-clamp-2113/)n’est pas hormonale et n’a pas d’impact sur le développement du sperme, ajoute-t-il.Les hommes auront probablement moins de réticence à la prendre. » Mais entre la théorie et la pratique, il y a souvent un fossé. Les mentalités évoluent mais les barrières culturelles sont ancrées et il faudra probablement du temps pour que la contraception masculine entre dans les mœurs.

rachidbeo55
04/12/2013, 17h23
Aliments riches en fer
Le tofu
6163

On obtient le tofu par un processus de « coagulation » de la boisson de soja (soya) (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=soya_nu). Source importante de fer et de protéines végétales, il n’a presque pas de goût, c’est pourquoi il est souvent ajouté aux soupes ou aux salades pour remplacer l’apport en protéines animales.

100 g de tofu = 5 mg de fer

soltan009
05/12/2013, 16h59
L'exemple du diabèteL'une des plus grandes maladies concernées par la glycation (réaction chimique due à la fixation de l'insuline sur des molécules de glucose) est le diabète de type 2, qui représente 90% des diabètes rencontrés dans le monde d'après l'OMS et qui touche aujourd'hui plus de 300 millions de personnes. Principalement lié à une surcharge pondérale et à la sédentarité, ce type de diabète résulte d'un dérèglement de la glycémie.

Ce sont l'hémoglobine (la protéine présente dans les globules rouges qui transporte l'oxygène à travers le corps) et surtout l'insuline qui sont alors affectées par la glycation. L'insuline est une hormone secrétée par les cellules du pancréas, et dont le rôle principal est de faire baisser le taux de glucose dans le sang.

n cas de régime alimentaire trop riche en sucres, l'organisme se déséquilibre, d'autant plus en cas de faible activité physique et de consommation de tabac ou d'alcool. L'insuline se met à fixer des molécules de glucose et devient anormale: elle n'est alors plus capable de remplir sa mission, ce qui accélère le déséquilibre glycémique général. C'est ce déséquilibre qui est à la cause du diabète.

Or le diabète peut avoir des conséquences très lourdes sur la santé. Il augmente ainsi considérablement les risques de maladies cardiovasculaires, d'infarctus, et d'accident vasculaire cérébral ; il peut aussi affecter les yeux, les reins et les nerfs.

L'OMS prévoit qu'en 2030, le diabète sera la septième cause de décès dans le monde. Face à cette menace, en complément des traitements classiques et en prenant toujours conseil auprès de son médecin, la phytothérapie peut apporter des solutions pour réduire le taux de sucre dans le sang.

soltan009
06/12/2013, 12h59
8 aliments qui contiennent de l’arsenic
L’arsenic (http://vegetarian.about.com/od/healthnutrition/f/arsenic.htm)est un élément semi-métallique lourd qui se retrouve dans des pesticides, et dont sa consommation est très toxique pour les humains. Il peut être utilisé comme poison, c’est pourquoi lorsqu’il est retrouvé dans des aliments il peut être dangereux pour la santé. Ces huit aliments ont été scientifiquement prouvés comme étant des sources non négligeables d’arsenic, et sont donc à surveiller.
Vin blanc
Le vin blanc est une source importante d’arsenic, plus que le vin rouge. Une personne qui consommerait du vin blanc quotidiennement serait plus à risque de ressentir les effets de l’arsenic, qui peuvent inclure des nausées, des vomissements graves et de la diarrhée.
http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/6K2oMA7SGI1QsDJ9gGCYXg--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Zmk9aW5zZXQ7aD00MTQ7cT03NTt3PTQxNA--/http://l.yimg.com/os/288/2013/12/03/1-jpg_185841.jpg

Riz
L’apport en arsenic dans le riz a été très médiatisé dernièrement. Une étude avait prouvé qu’en comparant les urines de personnes qui avaient mangé un produit du riz une fois ou plus avaient entre 40 et 70% plus d’arsenic dans le corps que quelqu’un qui n’en avait pas mangé. L’arsenic est un élément cancérigène, souvent la cause des cancers de la vessie et de la prostate, entre autres.
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Eau
L’eau du robinet est la source principale d’arsenic dans notre alimentation. Le niveau n’est pas toujours élevé, mais c’est que même une faible exposition à l’arsenic est dangereuse à long terme. Dans certaines maisons aux États-Unis, le taux d’arsenic dans l’eau du robinet a été testé comme plus élevé que les recommandations gouvernementales.
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Choux de Bruxelles
Les légumes verts sont ceux qui contiennent le plus d’arsenic, particulièrement les choux de Bruxelles. C’est que la plupart des légumes sont cultivés sur des sols qui ont été précédemment contaminés à l’arsenic. Puisque c’est un métal lourd, comme le mercure, l’arsenic reste longtemps dans les sols. D’ailleurs, un sol considéré comme organique n’est pas nécessairement sans arsenic.
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Thon
Les poissons à chair foncée ont été prouvés comme source élevée d’arsenic. La meilleure façon de contrôler son apport en arsenic est de varier son alimentation. Il n’est pas nécessaire de couper ces aliments complètement de votre liste d’épicerie, seulement d’en manger moins et de choisir d'autres produits.
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Bière
Selon une étude, les gens qui buvaient en moyenne deux bières par jour avaient un taux d’arsenic dans le corps 30% plus élevé que ceux qui ne boivent pas. Cette statistique est inquiétante lorsqu’on pense que l’arsenic peut aussi causer le développement du diabète de type 2 et de maladies cardiaques.
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Jus de pomme
Les jus de pomme et de raisins ont été prouvés comme ayant une assez forte concentration en arsenic. Les personnes qui en consomment régulièrement ont environ 20% plus d’arsenic dans le corps que quelqu’un qui n’en boit jamais. On reconnaît une trop forte consommation d’arsenic par la décoloration de la peau à certains endroits.
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Saumon
Comme le thon, le saumon est un poisson à surveiller. Le problème, c’est qu’il n’y a pas de régulations spécifiques sur les produits contenant de l’arsenic au Canada. Seulement l’eau est régulée.
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soltan009
06/12/2013, 14h54
Rougeole et rubéole éliminées des Etats-Unis

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Le Centre de contrôle des maladies avait annoncé il y a deux ans qu’il partait en lutte contre la rougeole et la rubéole. Ces deux maladies viennent officiellement de disparaître du territoire américain.

Alors qu’en France, le virus de la rougeole est en nette recrudescence depuis trois ans, en raison d’un taux trop faible de couverture vaccinale, les Etats-Unis viennent d’annoncer, dans la revueJama Pediatrics, que cette maladie, ainsi que la rubéole, ont officiellement été éliminées du territoire d’Amérique du Nord. Le Centre de contrôle des maladies, qui avait annoncé en 2011, qu’il partait en guerre contre les virus de la rougeole et de la rubéole, semble donc être venu à bout de ces deux maladies contagieuses contre lesquelles il existe un vaccin.

Des maladies éliminées ne signifie pas qu’elles ont totalement disparu et qu’il n’y aura plus quelques cas déclarés de façon sporadique. On parle d'élimination d’une maladie quand aucune transmission en chaîne n’a lieu pendant un an ou plus. C’est donc le cas aux Etats-Unis, où l’incidence de la rougeole est restée sous un cas pour 1 million d’habitants et où l’incidence de la rubéole est restée stable à un cas pour 10 millions d’habitants depuis dix ans.

Un taux de vaccination de 67% en France

En France, il faudrait parvenir à un taux de couverture vaccinale de 95% pour éliminer la maladie. Deux injections du vaccin "trivalent" rougeole-rubéole-oreillons (RRO) sont nécessaires pour être protégé efficacement, or le taux de vaccination à deux doses n’est que de 67% aujourd’hui en France.

Ce vaccin gratuit (il est pris en charge à 100% par l’Assurance maladie)est administré aux tout-petits selon le schéma vaccinal suivant : une dose à 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois. Mais pour interrompre la transmission active du virus, toutes les personnes nées depuis 1980 qui n’ont pas été vaccinées ou qui n’ont reçu qu’une seule dose de vaccin (et qui n’ont jamais eu la rougeole) devraient procéder à une vaccination de rattrapage. Or, c’est loin d’être le cas, car la maladie ne fait pas peur, contrairement aux vaccins.

soltan009
07/12/2013, 09h34
CES PRATIQUES MÉCONNUES POUR LUTTER CONTRE LE FROID

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Exit les bains brûlants et les soirées passées prostrés près du radiateur. On vous a trouvé quelques pratiques, qui certes demandent un peu de courage, mais sont très efficaces pour apprivoiser le froid. On vous explique !

Le yoga toumo

Pratique d’origine tibétaine importée en Europe par Maurice Daubard, le toumo, qui signifie chaleur intérieure, consiste à repousser les limites de résistance au froid grâce à des techniques basées sur la respiration, qui améliorent la circulation et provoquent ainsi le réchauffement du corps. Cette méditation se pratique en maillot de bain ou tenue légère lors de stage d’hiver en montagne.

La natation en eau froide

Encore peu expérimentée, la natation en eau froide comporte pourtant des vertus thérapeutiques avérées. Aussi appelée « nage hivernale », elle permet, en faisant pénétrer l’eau dans tous les pores de la peau, de régénérer le corps et l’esprit des « mauvaises graisses » et de la « mauvaise humeur ». Très répandue en Finlande, elle est encore peu expérimentée chez nous mais ses adeptes sont formels : la nage en eau froide rend accroc tous ceux qui l’ont testée.

Le bain dérivatif

Technique vieille de plusieurs milliers d’années, très pratiquée en Chine, le bain dérivatif consiste à refroidir quotidiennement (20 minutes par jour) la région du périnée en y apportant de la fraîcheur à l’aide d’une compresse froide et humide. Tout le reste du corps doit être au chaud. France Gillain, pionnière en la matière explique : « Le choc thermique entraîne des contractions du système fascias-intestins (les fascias sont les tissus qui enveloppent les muscles et les organes), qui peut ainsi vibrer, faire travailler les graisses chargées de déchets et les expulser par les voies naturelles ». Les effets positifs sur la forme et notamment le sommeil devraient être ressentis dès les premiers jours.

La cryothérapie

Utilisée en médecine, la cryothérapie consiste à s’exposer à des températures comprises entre -110 °C et -140 °C pendant trois minutes. Elle permet en créant un choc thermique de soulager les douleurs corporelles et agit comme un stimulateur psychique. Ouverte d’abord aux grands sportifs, elle est désormais accessible au grand public dans certains centres de thalassothérapie.

Le froid ne présente donc pas que des inconvénients. Agissant positivement sur notre santé et notre bien-être, on dit que par extension, il a des effets positifs sur notre moral. Vous n’avez plus aucune excuse pour rester enfermé !

rachidbeo55
07/12/2013, 10h13
Aliments riche en fer
Le sésame
6230

La graine de sésame (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=sesame_nu) entière est une très bonne source de fer non héminique. Puissant antioxydant, le sésame apporte aussi à l’organisme de la vitamine E (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_e_ps), une vitamine au rôle cardio-protecteur.

100 g de sésame = 14 mg de fer

soltan009
07/12/2013, 17h36
8 poissons que vous devriez éviter de mangerUne association à but non lucratif, Food And Water Watch, a entrepris un travail colossal : examiner toutes les variétés de poissons qui pourraient se retrouver dans l’assiette des consommateurs. Les différentes équipes ont décidé d’étudier les nombreux types de pêches, d’élevages, ou encore les niveaux de toxicité dus à certaines pollutions (http://fr.pourelles.yahoo.com/pollution-air-ext%C3%A9rieur-class%C3%A9e-canc%C3%A9rig%C3%A8ne-oms-130000992.html). Alors, qui sont les mauvais élèves ?


[*=center]
1/ Le caviar
Ce n’est pas un poisson à proprement parler, mais les œufs de béluga et d’esturgeon sauvage sont très prisés. Ainsi, pour capturer ces poissons, certains n’hésitent pas à construire des barrages qui polluent l’eau dans laquelle ils vivent. Toutes les formes de caviar proviennent de poissons qui prennent beaucoup de temps pour arriver à maturité, aussi on peut s’inquiéter de la menace qui
pèse sur ces espèces…








http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/EpcEj0uApbQfl6PdRYaIKw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Zmk9aW5zZXQ7aD00NDQ7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/lifestyles/2013-12-03/948c1688-360a-4c7b-9c5d-e1490a3958ee_Fotolia_51474674_Subscription_XL.jpg

2/ La morue d’atlantique
Elle est plus connue des ménagères sous le nom de cabillaud. S’il est essentiel à la survie économique des pêcheurs de la Nouvelle Angleterre, le cabillaud n’en demeure pas moins une espèce en danger. En effet, le cabillaud est désormais dans la catégorie qui précède celle des espèces en voie de disparition à cause d’une mauvaise gestion des stocks maritimes. Optez plutôt pour la morue du pacifique, qui a encore de beaux jours devant elle.
http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/PHNe1G2LFP3lBZUFc.FfjA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Zmk9aW5zZXQ7aD00MjE7cT03NTt3PTYzMA--/http://l.yimg.com/os/publish-images/lifestyles/2013-12-03/fc5c3646-34be-4555-854d-f74bda07a00e_Fotolia_58825207_Subscription_XXL.jpg

3/ L’anguille d’Amérique
On la connaît aussi sous le nom d’anguille jaune ou d’anguille argentée, généralement mise en avant dans les restaurants japonais quand vous dégustez votre chirashi ou vos sashimis. Mais comme ses habitats naturels souffrent particulièrement de la pollution, elle est généralement fortement contaminée par les PCB et le mercure. Et si vous vous mettiez aux calmars plutôt ?
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4/ Les crevettes importées
Vous aimez les crevettes ? Alors privilégiez la vente directe sur les marchés. Les crevettes d’élevage importées sont contaminées par de nombreux produits, comme les antibiotiques, les résidus de produits chimiques utilisés pour nettoyer les outils, poils de rats et autres morceaux d’insectes. L’association Food And Water Watch a même retrouvé des traces de E. Coli. Cela est dû au fait que moins de 2% des produits de la mer importés font l’objet d’une inspection. Privilégiez les produits des pêcheurs locaux !
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5/ Les poissons plats d’Atlantique
La sole ou le flétan sont capturés au large de la côte atlantique. Ils souffrent non seulement de contaminations diverses, mais également d’un problème de surpêche. Selon l’association Food And Water Watch, les populations de soles et de flétans sont en dessous de 1% du nombre nécessaire de poissons qu’il faut pour garantir une pêche durable et viable à long terme.
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6/ Le saumon d’Atlantique
L’élevage de saumon est très polluants : des milliers de poissons sont entassés dans des enclos, ce qui conduit à la croissance de maladies et de parasites qui nécessitent des antibiotiques et des pesticides. Actuellement, la majorité des poissons étiquetés « Saumon de l’atlantique » proviennent de fermes piscicoles. Optez pour le saumon sauvage d’Alaska !
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7/ Le requin
Manger du requin est original et atypique, mais c’est aussi dommageable à plusieurs niveaux. D’une part, ces poissons prédateurs sont riches en mercure, ce qui est dangereux pour la santé des consommateurs. Mais les écosystèmes océaniques en souffrent aussi, car moins il y a de requins dans une zone, plus certaines espèces, comme les méduses par exemple, prolifèrent et appauvrissent les océans. Croyez-nous, les requins sont plus utiles dans les océans que dans votre assiette !
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8/ Le thon rouge
Une étude parue récemment dans le très sérieux New York Times constatait que le thon rouge présente les plus hauts niveaux de mercure de tous les types de thon. Il est aussi surexploité, au point d’atteindre des niveaux proches de l’extinction de l’espèce.
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rachidbeo55
08/12/2013, 11h49
Aliments riches en fer.....

Les céréales
6271

En cas de carence en fer (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=anemie_ferriprive_pm), les céréales complètes non raffinées peuvent être une bonne alternative. Mais il faut quand même rester vigilant(e) : les céréales que l’on trouve dans le commerce sont souvent très riches en sucre. Préférez plutôt les céréales complètes sans sucres ajoutés et vérifiez bien les étiquettes nutritionnelles.

100 g de céréales = 13 mg de fer

rachidbeo55
09/12/2013, 09h37
Aliments riches en fer.....
Les épinards

6289
Les épinards (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=epinard_nu) sont eux aussi une bonne source de fer. Peu caloriques (22 kcals pour 100 g), ils ont l’avantage d’être de puissants antioxydants, riches en vitamine A (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_a_betacarotene_ps). Bouillis, les épinards ont une teneur en fer plus importante que crus.

100 g d’épinards bouillis = 3,6 mg de fer

sindbad001
09/12/2013, 15h19
Une cure de bactéries intestinales pour soigner l’autisme ?

Les personnes autistes souffrent souvent de problèmes gastriques. Pourquoi ? En voulant répondre à cette question chez la souris, des chercheurs états-uniens ont incriminé la flore intestinale. Cette découverte prometteuse pourrait conduire au développement d’un traitement contre l’autisme à base de bactéries bénéfiques.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/f/ff29b1aaa20d28d1299f02d1c8b75481-align-second-bottom-right.pngLes souris autistes sont moins sociables et plus anxieuses que les autres. Leur flore intestinale est également différente

Maladie complexe et mal comprise, l’autisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-autisme-maladie-complexe-1578/) est un trouble du développement qui se traduit par des difficultés à communiquer avec les autres et à évoluer dans la société. Selon l’Inserm, elle toucherait plus de 100.000 personnes en France. Pour le moment, il n’existe pas de remède miracle. Certainesthérapies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/) comportementales ont été mises en place mais leurs performances sont encore limitées. Très récemment, des chercheurs de l’université Yale à New Haven (États-Unis) ont obtenu des résultats encourageants avec l’ocytocine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-autisme-spray-ocytocine-cerveau-plus-sociable-50711/), une hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) connue pour favoriser les relations humaines.Malgré les nombreuses recherches sur le sujet, les causes de l’autisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-autisme-10435/) et plus généralement des troubles du spectre autistique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-autisme-diagnostique-premiers-mois-vie-50156/) (TSA) restent obscures, même si la génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) semble être lefacteur de risque (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-facteur-risque-2691/) prédominant. Grâce aux techniques d’imagerie modernes, les spécialistes ont pu analyser en détails le cerveau des autistes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-peut-on-recabler-cerveau-guerir-autisme-41245/) et ont montré que son activité était différente de celle du reste de la population.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_yahourt_01_txdam50632_9dd4e4.jpg
De nombreux probiotiques entrent dans la composition de certains produits lactés, comme les yaourts. Ils ont un effet bénéfique sur la santé physique et mentale. Pourraient-ils aider à lutter contre l'autisme ? © gyroscopio, Flickr, cc by 2.0
En plus de leurs troubles comportementaux, les autistes souffrent très souvent de problèmes gastriques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bypass-gastrique-flore-intestinale-fait-perdre-20-poids-45532/). Cette condition intrigue les spécialistes du domaine. Une équipe de l’institut de technologie en Californie (États-Unis) s’est penchée sur le sujet chez la souris. Ses résultats, publiés dans la revue Cell (http://www.cell.com/retrieve/pii/S0092867413014736), révèlent à nouveau l’influence importante du microbiote intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bacteries-intestinales-regulent-taux-hormone-humeur-39420/) sur la santé.

Une bactérie qui soigne l’autisme chez la souris

Dans une étude précédente, les chercheurs avaient fabriqué des souris présentant des symptômes autistiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-autisme-electrodes-cerveau-reduire-symptomes-44305/). Pour réussir cette prouesse, ils avaient injecté des produits chimiques mimant une infection virale dans des souris enceintes. Leur expérience avait fonctionné puisque les petits étaient nés moins sociables et plus anxieux que les autres souriceaux.Comme c’est le cas chez l’Homme, ces souris autistes présentaient des trous dans leurs intestins et étaient plus sujettes aux problèmes gastriques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-gastrique-3409/). Les scientifiques se sont alors demandé quel était le rôle du microbiote digestif (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-medicament-controle-flore-intestinale-previent-obesite-49207/) dans le développement des symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) autistiques. Pour répondre à cette question, ils ont récupéré les microbes intestinaux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/cancer-cancer-bacteries-intestinales-rescousse-50440/)de souris autistes et les ont analysés par des technologies de génomiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genomique-156/). Ils ont alors montré que les souris malades possédaient moins debactéries (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) de l’espèce (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) Bacteroides fragilis dans leur système digestif que les animaux sains. Encore mieux : en nourrissant les rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) autistes avec la bactérie en question, les auteurs ont pu améliorer leurs comportements et leurs troubles digestifs ! « Il est incroyable de voir qu’en ajoutant uniquement cettebactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-bacteries-leur-monde-nous-1433/)on peut inverser les symptômes de l’autisme », explique John Cryan, un pharmacien de l’University College Corken Irlande.

4EPS, la molécule qui rend autiste

Mais comment les bactéries du tube digestif (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tube-digestif-12505/) peuvent-elles influencer l’activité du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) ? Ce n’est pas la première fois que de telles observations sont faites. Des expériences ont par exemple suggéré que la flore intestinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-flore-intestinale-9445/) influençait les comportements des humains (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-flore-intestinale-influence-cerveau-femmes-46766/) et des animaux. Une étude récente a même dévoilé les bénéfices des probiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-probiotique-5169/) dans le traitement de la dépression (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-bacteries-intestinales-traiter-depression-50399/). Cependant, jusqu’ici personne n’avait vraiment creusé la question plus profondément.Pour comprendre le phénomène, les chercheurs ont analysé des échantillons sanguins provenant de souris saines ou autistes. Ils ont découvert qu’une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) appelée 4-ethylphenylsulphate (4EPS), était présente à des taux 46 fois plus élevés chez les animaux souffrant de troubles autistiques. Ils ont également montré que ce composé chimique possédait une structure similaire à celle du para-cresol, une molécule retrouvée en quantité importante chez les personnes autistes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lien-anorexie-mentale-autisme-48303/). Les scientifiques l’ont alors injecté dans les souris saines. Ce traitement a eu l’effet escompté puisque les souris ont commencé à se comporter comme les souris autistes, répétant plusieurs fois le même mouvement (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-mouvement-316/)ou couinant de manière inhabituelle.Ces travaux sont très encourageants et méritent d’être explorés plus en détail. « À mon avis, les résultats sont assez solides pour que l’on voit lesprobiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-strategie-probiotiques-contrer-nos-troubles-digestifs-45547/)comme une nouvelle solution thérapeutique, indique Stephen Collins, chercheur à l’université McMaster en Ontario (Canada). La prochaine étape sera de comprendre comment les bactéries de la flore intestinale interagissent pour produire 4EPS et influencer le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-cerveau-comme-ovaires-produit-oestrogenes-50761/). »








Le BCG protégerait-il de la sclérose en plaques ?

Notre bon vieux vaccin contre la tuberculose sera-t-il utilisé pour prévenir ou limiter les dégâts causés par la sclérose en plaques ? Une étude italienne vient de fournir des résultats préliminaires intéressants, même s’il est encore un peu tôt pour s’enthousiasmer.





http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/f/f348ad3a63ec63e24d3348153f2e0189-align-second-bottom-right.pngLa sclérose en plaques est une maladie qui touche principalement des femmes jeunes, entre 20 et 40 ans. Mais peut-être pourra-t-on limiter son incidence grâce au classique BCG, vaccin contre la tuberculose qui n'est plus obligatoire en France depuis quelques années
La sclérose en plaques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sclerose-plaques-vers-traitement-plus-efficace-46989/) (SEP), qui frappe plus de 2 millions de personnes à travers le monde, reste une maladie bien mystérieuse. Ce trouble neurologique aboutit à la perte progressive de la myéline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-myeline-204/), la gaine protectrice entourant les neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/), au niveau du système nerveux central. La cause de ce dysfonctionnement est inconnue. On plaide pour un mélange de facteurs génétiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/) et environnementaux, avec un élément déclenchant, comme une infection. Il est intéressant de noter que certains vaccins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-vaccins-allies-systeme-immunitaire-696/) (hépatite B (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hepatite-b-4220/), et dernièrement le Gardasil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-enquete-gardasil-vaccin-vraiment-dangereux-50672/)) ont été accusés d’avoir engendré la maladie chez certaines personnes, mais l’imputabilité n’a pas été avérée.Pourtant, les patients pourraient tirer des bénéfices d’un autre vaccin (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vaccin-4060/) : le BCG (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bcg-4775/). Utilisé en France (et ailleurs dans le monde) en prévention (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-prevention-6509/) de la tuberculose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tuberculose-maladie-combattre-899/) depuis des décennies, son efficacité réelle est débattue depuis longtemps dans cette indication. Une étude menée par Giovanni Ristori, de l’université de La Sapienza, à Rome, vient de démontrer l’intérêt de ce vaccin contre la SEP. Des résultats à lire dans Neurology (http://www.neurology.org/content/early/2013/12/04/01.wnl.0000438216.93319.ab).Le BCG protège partiellement contre la sclérose en plaques

Ce travail reste préliminaire, puisque seules 73 personnes y ont pris part du début à la fin. Tous présentaient pour la première fois des symptômes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-symptome-834/) qui laissent suggérer une SEP (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sep-sclerose-plaques-982/), comme des engourdissements ou des troubles visuels ou de l’équilibre. Des signes inquiétants confirmés par uneIRM (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-irm-8096/). Dans cette situation, qualifiée de syndrome (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-syndrome-2854/) clinique isolé, 50 % des patients développent le trouble neurologique dans les deux années suivantes, et 40 % plus tardivement. Seuls 10 % donc sont finalement épargnés.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_cerveau__DJ__Flickr_cc-by-sa-20.jpg
La sclérose en plaques est une maladie chronique qui affecte le système nerveux central et du nerf optique, qui conduit progressivement à des troubles sensitifis, moteurs et visuels. © _DJ_, Flickr, cc by sa 2.0
Parmi ces patients, 33 d’entre eux ont reçu une injection du BCG (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-crohn-vers-traitement-grace-bcg-33033/) à ce stade, les 40 sujets restants se voyant inoculer un placébo (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-placebo-11701/). Tous étaient suivis et subissaient un scanner (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-scanner-2840/) cérébral une fois par mois pendant six mois. Ensuite, ils devaient se soigner durant un an à l’aide d’un médicament (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sclerose-plaques-lemtrada-medicament-efficace-long-terme-45508/)utilisé classiquement contre la SEP : l’interféron (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-interferon-174/) bêta-1a. Après cette période, ils étaient pris en charge par un neurologue qui leur proposait les traitements les plus adaptés. Le diagnostic (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diagnostic-2662/) était finalement posé cinq années après le début de l’expérience.Au bout de six mois déjà, les participants ayant reçu le BCG manifestaient moins de lésions caractéristiques de la SEP : en moyenne 3 contre plus de 7 pour le groupe contrôle. Finalement, 42 % des sujets vaccinés ont développé la maladie 5 ans plus tard. Contre 70 % pour leurs homologues traités au placébo (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-effet-placebo-enfin-explique-12457/). Une différence significative qui suggère une efficacité du BCG pour réduire les lésions et limiter les risques de SEP.Des points marqués pour l’hypothèse hygiéniste

Les auteurs précisent qu’il est encore trop tôt pour le recommander, car ils veulent augmenter l’échantillon après avoir vérifier l’innocuité sur le long terme. Pour l’heure, ils n’ont relevé aucun effet secondaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-on-peut-mieux-predire-effets-secondaires-medicaments-35670/) majeur, et les quelques événements indésirables répertoriés étaient les mêmes dans les deux groupes.Cet article a été accompagné d’un éditorial (http://www.neurology.org/content/early/2013/12/04/01.wnl.0000438232.40847.c3) rédigé par deux scientifiques états-uniens, dont Dennis Bourdette, de l’Oregon Health & Science University. Ils y expliquent que cette découverte va dans le sens de l’hypothèse hygiéniste (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-allergie-hypothese-hygieniste-theorie-vieux-amis-41646/), qui considère que les allergies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-allergie-2956/) et les maladies auto-immunes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vaccin-maladies-auto-immunes-26658/) (parmi lesquelles on classe la SEP) explosent depuis que notre mode de vie limite notre exposition aux microbes. En effet, la généralisation des antibiotiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-antibiotique-2992/), la stérilisation du matériel, l’assainissement (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-assainissement-10520/)des eaux, etc., s’accompagneraient de dommages collatéraux.Il a précédemment été montré que l’infestation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-infestation-6020/) par des vers parasites (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vers-parasites-maladies-auto-immunes-48863/) contribuait à atténuer les symptômes de la SEP, parce que ces corps étrangers entraîneraient, selon l’hypothèse des chercheurs, les cellules immunitaires à mieux distinguer le soi du non-soi et à arrêter de dégrader la gaine de myéline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sclerose-plaques-medicaments-reparent-myeline-49562/). Le BCG, constitué d’une bactérie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-bacterie-101/) vivante mais atténuée, pourrait donc jouer le même rôle. Une affaire qui demande à être creusée.





NT219, le futur traitement des maladies neurodégénératives ?

Face au vide thérapeutique contre les maladies neurodégénératives, comme Alzheimer ou Parkinson, de nombreuses pistes sont explorées. Des chercheurs israéliens pensent avoir trouvé un composé qui empêcherait l’agglomération des protéines caractéristiques de ces pathologies et, ainsi, en préserverait. Des résultats concluants… chez le ver. Pour l’instant

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/0/0b742d399e44ad0b86e9ee583ac6e848-align-second-bottom-right.pngPeut-on croire à un médicament miracle capable de combattre à lui seul plusieurs maladies neurodégénératives ? Les scientifiques NT219 pourraient avoir cette ambition

Les maladies d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/), de Parkinson (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-parkinson-865/) et d’Huntington ont deux points communs : d’une part elles apparaissent dans la très grande majorité des cas à des âges avancés et, d'autre part, elles se caractérisent par une accumulation anormale de protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) particulières dans le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-non-cerveau-senior-nest-pas-plus-lent-celui-jeune-35686/)(différentes dans chacune de ces pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/)). Les chercheurs considèrent que les mécanismes mis en place durant la jeunesse se dérégulent, et perdent ainsi l’effet protecteur qu’ils procuraient.Le laboratoire d’Ehud Cohen, chercheur à l’université hébraïque de Jérusalem (http://new.huji.ac.il/en/), travaille en ce sens depuis plusieurs années. Son équipe a par exemple inhibé une des voies impliquées dans levieillissement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-vieillissement-cerebral-maladie-alzheimer-decryptage-scientifique-1615/), liée aux réactions en chaîne (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-reaction-chaine-4078/) qu’induisent l’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-on-peut-vivre-insuline-injectant-leptine-48834/) et l’hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) de croissance IGF1. D’abord chez le ver Caenorhabditis elegans (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-caenorhabditis-elegans-8395/). Aucune trace de l’agglomération de bêta-amyloïdes, typiques de la maladie d’Alzheimer. Même chose chez la souris. Cette piste semble donc prometteuse. Seul hic, et non des moindres : les animaux testés avaient été modifiés génétiquement, ce qu'il est impossible de reproduire chez l’Homme. Il faut donc trouver un autre moyen pour parvenir aux mêmes résultats.En compagnie d’Hadas Reuveni, directrice de la firme TyrNovo, ils ont collaboré à la découverte d’un composé qui pourrait jouer ce rôle. Plusieurs sont sortis du lot. Mais le principal, nommé pour l’instant NT219 et d’abord conçu pour lutter contre le cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-video-immersion-laboratoire-lutte-cancer-44413/), semble le plus approprié. Les scientifiques viennent désormais de le tester, comme ils le décrivent dans la revue Aging Cell (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/acel.12171/pdf), sur leurs fameux vers, et sur des cellules humaines. Avec succès.
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Le cerveau, comme tout organe, vieillit. Mais lorsqu'il est rongé par des maladies qui accélèrent sa sénescence, la médecine est dans l'impossibilité de lutter : pas de greffe possible, ni de traitement efficace disponible. Pour le moment... © Spooky Pooka, Wellcome Images, cc by nc nd 2.0


Un médicament miracle contre les maladies neurodégénératives ?

Après administration du médicament, les cellules humaines et les animaux de laboratoire n’ont pas présenté les blocs protéiques retrouvés normalement chez les patients atteints de la maladie d’Alzheimer ou d’Huntington (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-souris-gueries-maladie-huntington-succes-porteur-espoirs-9161/). Une piste sérieuse, mais encore loin d’aboutir. Car des nématodes (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-nematode-2441/) à l’Homme, il y a de nombreux paliers à franchir.S’il est difficile de croire en la molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) miracle, le NT219 entre finalement dans l’air (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-air-4452/) du temps. De plus en plus de spécialistes s’interrogent sur le lien entre le métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) et les maladies neurodégénératives (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-maladie-neurodegenerative-12214/). Il existerait une relation entre le diabète et la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-pourrait-mener-maladie-alzheimer-50559/). Et un certain nombre de scientifiques pensent que l’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-insuline-173/) pourrait indirectement y contribuer. En revanche, les plaques séniles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/page/4/) pourraient finalement ne pas être toxiques à ce stade, mais le mal apparaîtrait plus tôt, lorsque les bêta-amyloïdes forment de petits regroupements sous la forme d’oligomères (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/matiere-oligomere-3834/) solubles.Bref, le concept est encore assez flou dans l’esprit des chercheurs, et ils avancent un peu à tâtons, parfois dans des directions qui ne mèneront peut-être pas bien loin. Mais c’est aussi en se trompant qu’on apprend, et qu’on finira par trouver un moyen de ralentir, voire de guérir, tous ces troubles neurologiques contre lesquels on ne peut, actuellement, pas lutter efficacement.








Traiter le cancer... à la bonne heure !

L’efficacité et la toxicité des chimiothérapies varient selon l’heure de la journée. Mais tout le monde n’a pas la même horloge…





http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/e/e51101295d2c6e0a67be0dd9c3b5dfbc-align-second-bottom-right.pngLes médicaments utilisés dans les chimiothérapies contre les cancers n'ont pas le même effet selon les moments de la journée. Grâce aux mathématiques et à la génétique, les chercheurs tentent de trouver l'heure où leur utilisation serait optimale pour les patients

La chronothérapie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-chronotherapie-2643/) des cancers (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/), vous connaissez ? Il s’agit d’administrer les traitements à une heure optimale. L’efficacité des médicaments anticancéreux (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-mecanisme-action-medicament-anti-cancereux-6419/) pourrait ainsi doubler, et leur toxicité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-toxicite-6517/)diminuer selon l’heure d’administration. C’est ce que viennent de montrer les auteurs d’une étude internationale dont les conclusions ont été publiées dans la revue Cancer Research (http://cancerres.aacrjournals.org/content/early/2013/10/23/0008-5472.CAN-13-1528.abstract).« Le métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) de l’organisme est rythmé sur 24 heures par l’horloge circadienne, expliquent les auteurs de ce travail, coordonné par l’Inserm (http://www.inserm.fr/), le CNRS (http://www.cnrs.fr/) et l’université Paris-Sud (http://www.u-psud.fr/fr/index.html). De ce fait, à certains moments précis de la journée ou de la nuit, un médicament donné peut s’avérer plus toxique pour les cellules cancéreuses (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-metabolisme-talon-achille-cellules-cancereuses-45970/) et moins agressif pour les cellules saines. »http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_cellules-cancer-pancreas_wellcome_images-flickr-cc-by-nc-nd-20.jpg
Les cellules du cancer du pancréas sont plus sensibles à l'irinotécan à une heure particulière de la journée chez les souris. Le meilleur moyen d'optimiser l'efficacité des traitements contre le cancer. © Anne Weston, Wellcome Images, Flickr, cc by nc nd 2.0
Les chimiothérapies sous la dépendance de la pendule

Bien entendu, les rythmes biologiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sommeil-rythme-biologique-rythme-circadien-723/) peuvent changer d’un individu à l’autre. « Pour 50 % des patients, l’heure optimale est la même. Les 50 % restants sont soit en avance soit en retard sur cette heure. » Pour comprendre les facteurs qui jouent sur ces différences dans les rythmes biologiques, les équipes du chronothérapeute Francis Lévi ont étudié la toxicité de l’irinotécan. Ce médicament est très utilisé dans le traitement du cancer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-depistage-traitement-cancer-675/) du côlon (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-colon-6869/) et du pancréas (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-pancreas-6962/). Ils ont ainsi observé sur des souris que l’heure de meilleure tolérance au traitement variait jusqu’à 8 heures d’un groupe de rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) à l’autre, selon leur sexe et leur patrimoine génétique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-genetique-152/).Grâce à un modèle mathématique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-mathematiques-mieux-detecter-soigner-47348/) complexe (en mesurant l’expression de 27 gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) dans le foie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-foie-6966/) et le côlon au cours des 24 heures), les chercheurs ont pu prédire précisément l’heure à laquelle l’irinotécan est le moins toxique. Ils souhaitent à présent valider ce modèle pour d’autreschimiothérapies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-chimiotherapie-plus-efficace-moins-effets-secondaires-26874/).Au-delà de l’expression des gènes, ils voudraient aussi trouver d’autres paramètres physiologiques liés à l’horloge biologique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-mort-programmee-cellules-influencee-horloge-biologique-5867/). Objectif : prédire l’heure optimale des traitements pour chaque patient. Ces travaux devraient permettre d’accroître l’efficacité et la tolérance des traitements, mais aussi améliorer considérablement la qualité de vie des malades.





Science décalée : le cannabis ferait grossir les seins... des hommes

Les spécialistes pensent depuis longtemps que fumer du cannabis fait pousser les seins des hommes. Aux États-Unis, un chirurgien plasticien rappelle dans la presse nationale l’ampleur du phénomène : l’opération a concerné près de 23.000 hommes de son pays en 2012. Si le lien n’a jamais pu être avéré, la marijuana abaisserait les niveaux de testostérone…

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/6/671bc9fff27e978391a7f517d5abcb0e-align-second-bottom-right.pngLe cannabis est une drogue illégale dans la plupart des pays, mais reste néanmoins très consommé. Un rapport de l'ONU de 2008 estimait à 166 millions les utilisateurs durant l'année 2006. Quelques-uns d'entre eux auraient alors pu souffrir de gynécomastie.

Une fois n’est pas coutume. La chronique Science décalée ne s’intéresse pas cette semaine à une étude publiée dans une revue prestigieuse, mais au texte d’Anthony Youn, chirurgien plasticien à Détroit (Michigan, États-Unis), paru sur CNN (http://edition.cnn.com/2013/12/05/health/youn-pot-moobs/). Il rappelle, chiffres à l’appui, que la consommation decannabis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-piste-traitement-dependance-49671/) peut avoir des effets secondaires particulièrement gênants pour les hommes : voir leurs seins pousser…

Le contexte : les opérations de réduction mammaire en hausse

Ce trouble a un nom scientifique : gynécomastie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-gynecomastie-9042/). Bien que les personnes atteintes s’en vantent peu, elles sont nombreuses à être concernées. Aux États-Unis, en 2012, la Société américaine dechirurgie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-chirurgie-3137/) esthétique plastique (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-plastique-13438/) (ASAPS (http://www.surgery.org/sites/default/files/ASAPS-2012-Stats.pdf)) comptabilisait près de 23.000 hommes qui passaient sous le bistouri pour une réduction mammaire, faisant de cette opération plastique la cinquième plus pratiquée du territoire : + 30 % en l’espace d’un an, entre 2011 et 2012. Dans son article, Anthony Youn précise qu’entre 33 et 41 % des hommes entre 25 et 44 ans sont concernés. Pire : chez lesadolescents (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-il-fait-plus-degats-cerveau-adolescents-41912/), le score s’élève à 60 %, et atteint des taux similaires chez les plus de 50 ans.Quelles sont les causes ? Plusieurs ont été identifiées. Certains cancers (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/) (à commencer par celui destesticules (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-testicule-6143/)), des maladies, des troubles hormonaux ou la prise de substances actives contribuent à faire chuter le taux de testostérone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-testosterone-2855/). L’équilibre entre testostérone et œstrogènes se rompt : la balance penche en faveur des hormones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) sexuelles féminines. Et les caractères secondaires associés se manifestent : les seins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-hommes-aiment-ils-tant-seins-41693/) poussent. La plupart du temps, le trouble se résorbe tout seul mais, parfois, l’opération est préconisée.Le chirurgien plasticien s’intéresse quant à lui à une autre cause jugée plausible : le cannabis.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_gynecomastie-adoesecent_David-Andrew-Copeland_wiki_cc-by-sa-30.jpg
Avant et après. La gynécomastie est relativement fréquente chez les adolescents, surtout lorsqu'un pic d'œstrogènes se produit avant le pic de testostérone, lequel permet le retour à la normale. © David Andrews Copeland, Wikipédia, cc by sa 3.0


Les données scientifiques : le cannabis, probablement mauvais

Anthony Youn recourt à la littérature scientifique afin de servir son argumentaire. En réalité, les chercheurs pensent depuis longtemps que la marijuana entraîne une diminution des sécrétions (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-secretion-2842/) detestostérone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-davantage-testosterone-moins-mensonges-42153/). Mais dans l’espèce (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) humaine, les études sont difficiles à mettre en place, du fait de l’illégalité de la drogue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-drogues-effets-dependance-961/). Une recherche de 1972 montrait un lien direct mais une autre, parue cinq ans plus tard, n’établissait aucune relation de cause à effet. Difficile d’être affirmatif donc.Les travaux qui comparent les niveaux d’hormones chez les fumeurs réguliers de cannabis avec les autres suggèrent malgré tout un effet délétère de la marijuana. Les résultats chez les animaux (http://www.ukcia.org/research/EndocrineEffects.pdf) sont moins équivoques, d’après Anthony Youn. La drogue abaisse bien les concentrations de l’hormone virile, diminue la taille des testicules (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-petits-testicules-font-ils-bons-peres-48938/) et engendre un sperme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-effets-cafe-cannabis-qualite-sperme-2600/) de mauvaise qualité. Des modifications physiologiques qui peuvent donc avoir des répercussions sur la croissance des glandes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-glande-2285/) mammaires.Pour lui, si le lien n’est pas avéré, il est tout à fait plausible. Et invite donc les gros consommateurs de cannabis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-consommation-cannabis-favorise-cancer-testicules-41133/) à mettre le joint de côté s’ils veulent s’éviter une déformation physique gênante et une éventuelle opération chirurgicale derrière.

L’œil extérieur : des hommes aux gros seins dans certains États ?

Le discours tenu par Anthony Youn n’est pas nouveau, et repose sur des bases scientifiques assez solides. Le site MedlinePlus (http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/003165.htm), tenu par les National Institutes of Health états-uniens, évoque bien la drogue parmi les causes possibles. Et des nouvelles réponses pourraient être apportées dans les années à venir.En effet, outre-Atlantique, les lois d’un État à l’autre varient. Certains sont moins répressifs que d'autres et, récemment, deux d’entre eux (le Colorado et Washington) ont autorisé l’utilisation ducannabis à titre thérapeutique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-therapeutique-nest-pas-addictif-ne-fait-plus-planer-39074/) et récréatif. Si bien que les scientifiques disposeront de sujets d’études pour mener plus en profondeur les investigations.--------------------------------Pourquoi une rubrique Science décalée ? Cette chronique hebdomadaire a pour ambition de montrer que la science peut aussi être drôle et inattendue, et surtout qu’elle brasse vraiment tous les domaines possibles et imaginables. Ainsi, on peut faire du sérieux avec du farfelu, et de l’humour avec des sujets à priori peu risibles. Chaque semaine donc, nous sélectionnons l’info la plus étrange ou surprenante pour vous la faire partager le dimanche, entre le fromage et le dessert.

rachidbeo55
10/12/2013, 06h52
Aliments riches en fer pendant la grossesse

1. Risques d'une carence en fer

Un apport suffisant en fer est nécessaire, en particulier en fin de grossesse (http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/grossesse-499243400). Un manque de fer peut entrainer une baisse des globules rouges (http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/1994-globules-rouges) à l'origine d'une anémie (http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/7627-anemie-symptomes-et-diagnostic), situation qui pourrait augmenter les risques de prématurité et de faible poids du bébé (http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/17538-bebe-definition).


2. Quels aliments contiennent du fer?

Consommer régulièrement les aliments qui contiennent du fer devrait suffire en général : les oeufs, le poisson et la viande et les légumes secs, lentilles, haricots blancs, pois chiche, les oléagineux, les épinards... Manger du poisson au minimum deux fois par semaine, sous différentes formes y compris sous la forme de conserve, comme le thon, les sardines, le maquereau...

Consommer des agrumes (citrons, oranges, pamplemousses) contenant de la VIT C (http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/3531-prevenir-les-maux-de-l-hiver), qui permet l'absorption du fer. Le brocoli est considéré comme un des aliments qui apporte le plus de vitamine C (http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/8003-vitamine-c-acide-ascorbique-definition).


3. Quand prendre un traitement à base de fer?

Un traitement à base de fer peut être prescrit si l'apport en fer est insuffisant. Le médecin ou la sage femme (http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/11-sage-femme) peuvent prescrire un supplément en fer si une anémie est constatée.


4. Compléments alimentaires contenant du fer

Ne pas prendre de fer sous la forme de médicament ou d'aliments enrichis ou de compléments alimentaires (http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/344-complements-alimentaires-vitamines-et-omega-3). Cet apport peut être néfaste en cas d'hypertension artérielle (http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/1942-hypertension-arterielle-symptomes-tension-elevee), de diabète (http://sante-medecine.commentcamarche.net/faq/8642-diabete-de-type-2-definition) ou si le tabac (http://sante-medecine.commentcamarche.net/contents/tabac-2867090494) n'a pas été interrompu.

rachidbeo55
11/12/2013, 08h40
Le cannabis ferait grossir les seins... des hommes

Les spécialistes pensent depuis longtemps que fumer du cannabis fait pousser les seins des hommes. Aux États-Unis, un chirurgien plasticien rappelle dans la presse nationale l’ampleur du phénomène : l’opération a concerné près de 23.000 hommes de son pays en 2012. Si le lien n’a jamais pu être avéré, la marijuana abaisserait les niveaux de testostérone…
6361
Le cannabis est une drogue illégale dans la plupart des pays, mais reste néanmoins très consommé. Un rapport de l'ONU de 2008 estimait à 166 millions les utilisateurs durant l'année 2006. Quelques-uns d'entre eux auraient alors pu souffrir de gynécomastie.
Une fois n’est pas coutume. La chronique Science décalée ne s’intéresse pas cette semaine à une étude publiée dans une revue prestigieuse, mais au texte d’Anthony Youn, chirurgien plasticien à Détroit (Michigan, États-Unis), paru sur CNN (http://edition.cnn.com/2013/12/05/health/youn-pot-moobs/). Il rappelle, chiffres à l’appui, que la consommation decannabis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-piste-traitement-dependance-49671/) peut avoir des effets secondaires particulièrement gênants pour les hommes : voir leurs seins pousser…
Le contexte : les opérations de réduction mammaire en hausse

Ce trouble a un nom scientifique : gynécomastie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-gynecomastie-9042/). Bien que les personnes atteintes s’en vantent peu, elles sont nombreuses à être concernées. Aux États-Unis, en 2012, la Société américaine dechirurgie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-chirurgie-3137/) esthétique plastique (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-plastique-13438/) (ASAPS (http://www.surgery.org/sites/default/files/ASAPS-2012-Stats.pdf)) comptabilisait près de 23.000 hommes qui passaient sous le bistouri pour une réduction mammaire, faisant de cette opération plastique la cinquième plus pratiquée du territoire : + 30 % en l’espace d’un an, entre 2011 et 2012. Dans son article, Anthony Youn précise qu’entre 33 et 41 % des hommes entre 25 et 44 ans sont concernés. Pire : chez lesadolescents (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-il-fait-plus-degats-cerveau-adolescents-41912/), le score s’élève à 60 %, et atteint des taux similaires chez les plus de 50 ans.
Quelles sont les causes ? Plusieurs ont été identifiées. Certains cancers (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/) (à commencer par celui destesticules (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-testicule-6143/)), des maladies, des troubles hormonaux ou la prise de substances actives contribuent à faire chuter le taux de testostérone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-testosterone-2855/). L’équilibre entre testostérone et œstrogènes se rompt : la balance penche en faveur des hormones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) sexuelles féminines. Et les caractères secondaires associés se manifestent : les seins (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-hommes-aiment-ils-tant-seins-41693/) poussent. La plupart du temps, le trouble se résorbe tout seul mais, parfois, l’opération est préconisée.
Le chirurgien plasticien s’intéresse quant à lui à une autre cause jugée plausible : le cannabis.
6362
Avant et après. La gynécomastie est relativement fréquente chez les adolescents, surtout lorsqu'un pic d'œstrogènes se produit avant le pic de testostérone, lequel permet le retour à la normale. © David Andrews Copeland, Wikipédia, cc by sa 3.0
Les données scientifiques : le cannabis, probablement mauvais

Anthony Youn recourt à la littérature scientifique afin de servir son argumentaire. En réalité, les chercheurs pensent depuis longtemps que la marijuana entraîne une diminution des sécrétions (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-secretion-2842/) detestostérone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-davantage-testosterone-moins-mensonges-42153/). Mais dans l’espèce (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-espece-2261/) humaine, les études sont difficiles à mettre en place, du fait de l’illégalité de la drogue (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-drogues-effets-dependance-961/). Une recherche de 1972 montrait un lien direct mais une autre, parue cinq ans plus tard, n’établissait aucune relation de cause à effet. Difficile d’être affirmatif donc.
Les travaux qui comparent les niveaux d’hormones chez les fumeurs réguliers de cannabis avec les autres suggèrent malgré tout un effet délétère de la marijuana. Les résultats chez les animaux (http://www.ukcia.org/research/EndocrineEffects.pdf) sont moins équivoques, d’après Anthony Youn. La drogue abaisse bien les concentrations de l’hormone virile, diminue la taille des testicules (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-science-decalee-petits-testicules-font-ils-bons-peres-48938/) et engendre un sperme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-effets-cafe-cannabis-qualite-sperme-2600/) de mauvaise qualité. Des modifications physiologiques qui peuvent donc avoir des répercussions sur la croissance des glandes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-glande-2285/) mammaires.
Pour lui, si le lien n’est pas avéré, il est tout à fait plausible. Et invite donc les gros consommateurs de cannabis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-consommation-cannabis-favorise-cancer-testicules-41133/) à mettre le joint de côté s’ils veulent s’éviter une déformation physique gênante et une éventuelle opération chirurgicale derrière.
L’œil extérieur : des hommes aux gros seins dans certains États ?

Le discours tenu par Anthony Youn n’est pas nouveau, et repose sur des bases scientifiques assez solides. Le site MedlinePlus (http://www.nlm.nih.gov/medlineplus/ency/article/003165.htm), tenu par les National Institutes of Health états-uniens, évoque bien la drogue parmi les causes possibles. Et des nouvelles réponses pourraient être apportées dans les années à venir.
En effet, outre-Atlantique, les lois d’un État à l’autre varient. Certains sont moins répressifs que d'autres et, récemment, deux d’entre eux (le Colorado et Washington) ont autorisé l’utilisation ducannabis à titre thérapeutique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-therapeutique-nest-pas-addictif-ne-fait-plus-planer-39074/) et récréatif. Si bien que les scientifiques disposeront de sujets d’études pour mener plus en profondeur les investigations.
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Pourquoi une rubrique Science décalée ? Cette chronique hebdomadaire a pour ambition de montrer que la science peut aussi être drôle et inattendue, et surtout qu’elle brasse vraiment tous les domaines possibles et imaginables. Ainsi, on peut faire du sérieux avec du farfelu, et de l’humour avec des sujets à priori peu risibles. Chaque semaine donc, nous sélectionnons l’info la plus étrange ou surprenante pour vous la faire partager le dimanche, entre le fromage et le dessert.

soltan009
11/12/2013, 08h59
Rhume : comment en venir à bout ?

http://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/m5f0wGHkTmi2FUdZore9mw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MTQxNDtjcj0xO2N3PTIxMjE7ZHg9MD tkeT0wO2ZpPXVsY3JvcDtoPTQyMDtxPTg1O3c9NjMw/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/MondadoriTopsante/Rhume-comment-en-venir-a-bout.jpg

Le rhume touche les adultes deux ou trois fois par an en moyenne, et les jeunes enfants, jusqu’à dix fois. S’il suffit généralement d’un peu de repos pour voir passer cette infection bénigne, il est possible, de rendre moins pénibles ses symptômes, voire d’en venir à bout plus vite pour éviter les complications. Le point avec le Dr Renard, médecin généraliste et président du Collège national des généralistes enseignants.

Pourquoi est-on plus souvent enrhumé en hiver ?

Si les rhumes sont plus fréquents à la saison froide (http://www.topsante.com/medecine/troubles-orl/rhume-rhinopharingite/prevenir/pourquoi-le-froid-et-lhumidite-nous-fragilisent-ils-51349), c’est parce que les virus qui les causent nous attaquent davantage à cette période ! « En effet, non seulement les virus colonisent plus facilement les muqueuses agressées par le froid et l’air sec de nos intérieurs, mais le fait de passer plus de temps dans des endroits confinés et dans la promiscuité favorise la contagion, explique le Dr Vincent Renard. Particulièrement chez les jeunes enfants, en crèche ou à l’école. »

Certains sont sans cesse gênés, c’est normal ?

« Une infection, c’est toujours la rencontre d’un micro-organisme et d’un hôte. Quand nous sommes en bonne santé, notre organisme parvient à se protéger, explique le Dr Renard. En cas d’intrusion, le système immunitaire met en place une défense pour barrer la route aux virus et bactéries (http://www.topsante.com/medecine/medecine-divers/signes-d-alerte/quelles-sont-les-differences-entre-les-virus-et-les-bacteries-47441). Sans le savoir, nous neutralisons ainsi des rhumes plusieurs fois par an. Sauf que ce système n’est pas infaillible et que des carences, la fatigue ou des maladies sous-jacentes le rendent parfois moins performant. De plus, l’immunité s’acquiert avec l’âge. Rien d’anormal à ce que les tout-petits aient plus souvent le nez qui coule que leurs grands frères et sœurs, et que ces petites infections épargnent plus volontiers les personnes âgées. Il faut laisser du temps au temps. »

Pour quelle raison n’existe-t-il pas de vaccin contre le rhume ?

« Le problème avec le rhume (http://www.topsante.com/medecine/troubles-orl/rhume-rhinopharingite), c’est qu’il n’est pas dû à un, mais à des centaines de virus de familles différentes, explique le Dr Renard. Des rhinovirus, adénovirus, coronavirus…, tous très contagieux, et qui se propagent par simple contact de fines gouttelettes sur les muqueuses, et via les mains. Et ce n’est pas parce qu’on est immunisé contre l’un, qu’on l’est contre l’autre. De plus, même si le rhume est très fréquent, il n’entraîne pas de complications graves en soi. Ce qui ne justifie pas des années de recherches pour mettre au point un vaccin contre tous ces virus. »

Faut-il toujours consulter un médecin ?

Absolument pas. « En l’absence de fièvre ou si celle-ci est modeste, consulter un médecin ou un pharmacien ne se justifie pas, précise le Dr Vincent Renard. Qu’on le traite ou pas, dans la majorité des cas, le rhume guérira en sept à dix jours ! En revanche, si vous vous inquiétez ou si d’autres symptômes surviennent, comme une fièvre élevée, une toux persistante (http://www.topsante.com/medecine/troubles-orl/rhume-rhinopharingite/soigner/toux-le-miel-plus-efficace-que-les-sirops-23397), une respiration sifflante, des sécrétions épaisses et jaunâtres, des douleurs au niveau de l’oreille ou des sinus ou si votre enfant est anormalement grognon ou apathique, n’hésitez jamais à consulter votre médecin traitant pour soigner une éventuelle complication. »

soltan009
11/12/2013, 17h56
Cancer du sein : le sport recommandé après le traitement

A la suite d’un cancer du sein, les femmes devraient pratiquer régulièrement et au moins pendant un an une activité sportive pour préserver leur densité osseuse et prévenir les fractures.

http://img1.topsante.com/var/topsante/storage/images/medecine/cancers/cancer-du-sein/vivre-avec/cancer-du-sein-le-sport-recommande-apres-le-traitement-51617/449201-1-fre-FR/Cancer-du-sein-le-sport-recommande-apres-le-traitement_exact441x300.jpg

Des chercheurs de l'Université de l'Oregon (Etats-Unis) ont mené des recherches sur les bienfaits de l’activité sportive chez les femmes ayant eu un cancer du sein (http://www.topsante.com/medecine/cancers/cancer-du-sein/vivre-avec/temoignages-la-vie-apres-un-cancer-du-sein-9970) et ont constaté qu’elle améliorait leur densité osseuse et prévenait les fractures.

Si l'exercice physique est une excellente façon de lutter contre les effets secondaires et les effets à long terme du traitement contre le cancer, il est aussi excellent pour maintenir la densité osseuse et prévenir les fractures.

Le traitement contre le cancer nuit à la densité osseuse

Le traitement contre le cancer est souvent associé à une perte de densité osseuse (http://www.topsante.com/medecine/cancers/cancer-du-sein/vivre-avec/apres-un-cancer-du-sein-attention-a-la-fracture-22970), une perte de masse maigre au profit de la graisse corporelle et prédispose les patientes à un risque accru d’obésité, de récidive du cancer, de fragilité osseuse et de fractures. Grâce à des recherches antérieures, Jessica Dobek et Winters Stone, chercheurs de l’étude avaient déjà constaté qu'un programme sportif adapté avait aidé à reconstruire la force musculaire et diminuer la perte osseuse d’un groupe de survivantes du cancer du sein.

Pour déterminer si ces avantages ont continué sur le long terme, ils ont suivi un an plus tard 44 femmes qui faisaient partie de l'étude originale.

Si certaines d’entre elles ont continué à pratiquer un sport à un niveau plus modéré, d'autres ont cessé totalement toute activité. Leur densité minérale osseuse de la hanche et de la colonne vertébrale, leur masse musculaire, leur masse de graisse et leur force ont été mesurés.

L’objectif, prévenir les fractures osseuses dans le long terme

Jessica Dobek, chercheur et auteur principal de l’étude, conclue que « les bénéfices pour la santé osseuse d’une seule année de pratique de l’exercice physique se maintiennent ensuite les années suivantes, même avec une pratique diminuée.»
"Les programmes d'exercices visant à améliorer la santé musculo-squelettique devraient être pris en compte dans le plan de soins de longue durée pour les survivantes du cancer du sein (http://www.topsante.com/medecine/cancers/cancer-du-sein/vivre-avec/cancer-du-sein-comment-renouer-avec-la-vie-quotidienne-9969) », conseille Jessica Dobek. " Bien que d’autres recherches soient nécessaires, nos résultats peuvent fournir des repères sur le type, le volume et la durée de l'entraînement physique nécessaire pour préserver la santé des os et prévenir des risques de fractures chez les survivants du cancer à long terme. "
Cette étude a été publiée dans le Journal of Cancer Survivorship.

rachidbeo55
12/12/2013, 14h43
Aliments pour protéger son cœur
Les maladies cardio-vasculaires sont la première cause de mortalité dans le Monde. L’organisme subit quotidiennement des attaques qui finissent par épuiser le système cardio-vasculaire.
1.L’amande
6401
Plusieurs études cliniques1 démontrent que la teneur en phytostérols (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=phytosterols_ps) des amandes (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=amande_nu) à raison de 34 mg pour 30 g soit 25 amandes, fait diminuer la concentration de « mauvais » cholestérol (LDL) dans l’organisme. Une hypercholestérolémie (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypercholesterolemie_pm) peut entraîner des troubles cardiaques (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) car le « mauvais » cholestérol, après avoir approvisionné les organes, se dépose dans les artères et, en cas de surplus, risque de les boucher. Selon des données épidémiologiques2, une consommation quotidienne de 30 g d’amandes réduirait le risque de maladies cardio-vasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) de 45%. La vitamine E (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_e_ps_sommaire) contenue dans l'amande (7,5 mg de vitamine E pour 25 amandes soit la moitié de la recommandation journalière en vitamine E) aiderait également à lutter contre les maladies cardio-vasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) en empêchant la formation de caillots dans le sang.

rachidbeo55
13/12/2013, 08h30
Aliments pour protéger son cœur
2.La cerise
6412
Grâce à sa teneur en anthocyanines (350 à 400 mg pour 100 g de fruits), la cerise (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=cerise_nu) fait partie des fruits les plus antioxydants (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu). Les anthocyanines sont des composés phénoliques qui agissent comme des pigments et donnent aux cerises leur couleur rouge. Ils ont aussi la capacité de neutraliser les radicaux libres, des composés qui endommagent les cellules de l’organisme et qui seraient responsables de l’athérosclérose c’est-à-dire la présence d’une plaque sur la paroi des artères qui gêne ou bloque la circulation du sang et qui peut provoquer, à terme, des troubles cardio-vasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm).

soltan009
13/12/2013, 12h39
mais que cachent donc les chauves ? (http://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/raoult-mais-que-cachent-donc-les-chauves-13-12-2013-1768744_445.php)

Spécialiste des maladies infectieuses, Didier Raoult explique comment nos cheveux peuvent tout dire de notre consommation de drogue ou de médicaments.

http://www.lepoint.fr/images/2013/12/13/chauve-jpg-2240541-jpg_1948196.JPG

Par LE PROFESSEUR DIDIER RAOULT (http://www.lepoint.fr/invites-du-point/didier_raoult/)

Les cheveux sont irrigués par notre sang, ils recèlent donc toutes les substances qui circulent dans notre corps, y compris les médicaments et les drogues. Cette persistance peut durer très longtemps, et comme les cheveux poussent en moyenne d'un centimètre par mois, l'étude du cheveu sur toute sa longueur peut donner une indication sur la consommation de médicaments ou de drogues. Cela se fait déjà dans des affaires de police, pour lutter contre le dopage ou dans le domaine médical.


Ainsi, doser les médicaments donnés dans le traitement du sida permet aussi de mesurer la "compliance" - c'est-à-dire l'observance du malade pour les médicaments - et d'évaluer le rôle de cette observance sur les rechutes. Ces prélèvements sont beaucoup plus faciles à réaliser que les prises de sang, car ils ne sont pas agressifs. Ils sont aussi plus informatifs car, au lieu de fournir une photographie à un moment T, en l'occurrence le jour même de la prise de médicaments, ils informent sur la prise continue des médicaments.

Seule stratégie pour éviter un contrôle positif

Par ailleurs, l'analyse des cheveux livre à la police la concentration dans l'organisme de différentes drogues illégales telles que la cocaïne, le cannabis, l'héroïne ou les amphétamines, qui persistent dans les cheveux jusqu'à 90 jours, contre 12 heures dans le sang ou 2 à 4 jours dans les urines. Il est à noter que la consommation chronique d'alcool peut aussi être mesurée grâce aux cheveux.
Le troisième domaine qui utilise cette technique de dosage est la recherche des produits dopants dans le sport de haut niveau. Elle réussit là où la détection chimique dans le sang ou les urines échoue, les tricheurs ayant appris à passer entre les mailles du filet en alternant les périodes de prise de drogue et d'abstinence. À l'heure actuelle, la seule stratégie pour éviter un contrôle positif de drogue ou de produit dopant est... de se raser la tête. Les mauvaises langues pourraient y voir l'explication de la mode des chauves, chez les grands sportifs et les people en général, mais c'est bien sûr inimaginable...

rachidbeo55
14/12/2013, 08h09
Aliments pour protéger son cœur
3. Les pois chiches
6437En plus de favoriser la satiété et d'être peu caloriques avec 163 kcals pour 100 g, les pois chiches (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pois_chiche_nu) seraient un bon allié pour les personnes souffrant de diabète (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_vue_ensemble_pm)1. Celui-ci augmenterait de 2 à 4 fois le risque de souffrir d’une maladie cardio-vasculaire (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm). Le pois chiche possède une charge glycémique faible qui est une méthode de calcul prenant en compte la quantité des glucides mais aussi leur qualité. Un taux de glycémie (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=index_charge_glycemiques_nu) (= taux de sucre dans le sang) trop élevé augmente le risque d’infarctus ou d’AVC en obstruant les vaisseaux sanguins. Les pois chiches possèdent des propriétés antioxydantes (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu) grâce à leur teneur en manganèse (http://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/MieuxManger/Fiche.aspx?doc=mineraux-leurs-fonctions-les-meilleures-sources_vs) et en cuivre (http://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/MieuxManger/Fiche.aspx?doc=mineraux-leurs-fonctions-les-meilleures-sources_vs), des nutriments qui aident à réduire l’effet des radicaux libres dans le processus d’oxydation des cellules de l’organisme.

serxhio liri
14/12/2013, 16h54
http://www.sante.de/workspace/images/SNT_Animation_wiesenplanet_02.gifhttp://www.sante.de/workspace/images/start_header.pngPrendre soin de vous et dans le mondeBienvenue dans le nouveau monde de la SANTE cosmétiques naturels!SANTE transforme cosmétiques naturelles précieuses dans l'amusement pour toute la famille. Parce que ces produits végétaux provenant purement sont innovantes, simples et à la mode - et encore abordable, aussi! SANTE produits contiennent des ingrédients actifs sur la seule base de plantes et extraits et huiles de qualité biologique certifiée précieux.


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Lako
14/12/2013, 17h01
Aliments pour protéger son cœur
3. Les pois chiches
6437En plus de favoriser la satiété et d'être peu caloriques avec 163 kcals pour 100 g, les pois chiches (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pois_chiche_nu) seraient un bon allié pour les personnes souffrant de diabète (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_vue_ensemble_pm)1. Celui-ci augmenterait de 2 à 4 fois le risque de souffrir d’une maladie cardio-vasculaire (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm). Le pois chiche possède une charge glycémique faible qui est une méthode de calcul prenant en compte la quantité des glucides mais aussi leur qualité. Un taux de glycémie (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=index_charge_glycemiques_nu) (= taux de sucre dans le sang) trop élevé augmente le risque d’infarctus ou d’AVC en obstruant les vaisseaux sanguins. Les pois chiches possèdent des propriétés antioxydantes (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu) grâce à leur teneur en manganèse (http://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/MieuxManger/Fiche.aspx?doc=mineraux-leurs-fonctions-les-meilleures-sources_vs) et en cuivre (http://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/MieuxManger/Fiche.aspx?doc=mineraux-leurs-fonctions-les-meilleures-sources_vs), des nutriments qui aident à réduire l’effet des radicaux libres dans le processus d’oxydation des cellules de l’organisme.

Alors vive notre garantita ( ou kalintita ) nationale

Lako
16/12/2013, 10h18
Repos -L'harmonie et le silence interieur en sont les conditions.

Quelqu'un rentre le soir chez lui en se plaignant qu'il a eu une journée pénible:des difficultés dans le travail,une discussion qui a mal tournée,etc.On lui conseillera doncd'aller se reposer,mais comment va-t-il s'y prendre ?...Comme il ignore que la première chose à fair est d'oublier ce qui l'a contrarié,il va s'étendre sur son lit et là,il se tournera à droite et à gauche en ruminant son irritation,son découragement...Alors,meme s'il passe plus d'une heure allongé,non seulement il ne se reposera pas,mais il sera encore plus fatigué,car il n'aura pas céssé de se souvenir de ce qu'il aurait du justement oublier.Vous voulez vraiment vous reposer ?Commencez par agir sur votre systeme nerveux.Pour un moment,laissez tout de coté,afin de donner aux forces qui vous habitent la possibilité de reprendre le dessus.Pour receommencer à circuler harmonieusement dans votre organisme,l'influx nerveux a besoin que vous sous mettiez dans un état de paix,d'harmonie,de silence interieur.Et alors la,oui,la fatigue vous quittera.

rachidbeo55
16/12/2013, 14h57
Aliments pour protéger son cœur
4. Le maquereau (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=maquereau_nu)
6489
La teneur en oméga-3 (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=acides_gras_essentiels_ps) du maquereau (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=maquereau_nu) fait de lui un véritable allié pour la santé cardio-vasculaire. Avec 1,2 g d’oméga-3 à chaîne longue (l’AEP et l’ADH) pour une portion de 100 g, le maquereau fournit à l’organisme plus de 2 fois l’apport en AEP et ADH recommandé par jour par l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS). Plusieurs études1 ont démontré que la consommation d’acides gras oméga-3 réduit le risque de souffrir de maladies cardio-vasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm). Ces acides gras, en agissant sur l’élasticité des vaisseaux, la tension artérielle (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypertension_pm) et en ayant des propriétés anti-inflammatoires, permettent de lutter contre la formation de caillots sanguins.Le maquereau a des vertus antioxydantes (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu) car il est riche ensélénium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps). Ce minéral prévient la formation de radicaux libres dans l’organisme. L’excès de radicaux libres contribue à l’apparition de maladies cardio-vasculaires car ils détériorent notamment les globules rouges.

sindbad001
16/12/2013, 15h24
Le risque de démences diminue-t-il ?

On entend très souvent dire que la maladie d’Alzheimer et les démences associées prennent de plus en plus d’importance dans la population mondiale. Des médecins états-uniens pensent cependant que l’incidence de ces pathologies est sur le déclin. Sont-ils trop optimistes ?
Avec le vieillissement de la population (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-repondre-besoins-sante-population-vieillissante-4398/) mondiale, l’épidémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/vie-epidemie-3837/) de démences (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-demence-3227/) prend de l’ampleur. L’Organisation mondiale de la santé (OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/)) estime que le nombre de cas sera multiplié par trois d’ici2050 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-nombre-cas-devrait-tripler-40-ans-44575/) ! Néanmois, des chercheurs états-uniens se veulent rassurants et pensent que l’incidence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-incidence-13469/)des démences va diminuer. Leurs conclusions sont publiées dans la revue New England Journal of Medicine (http://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMp1311405).« Bien entendu, la population mondiale tend à vieillir, et nous observons un nombre plus élevé de cas de démences (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-vieillissement-cerebral-maladie-alzheimer-decryptage-scientifique-1615/page/9/), comme la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/) », indique Eric Larson, directeur du Group Health Research Institute à Seattle (États-Unis). « Cependant, de plus en plus de patients développent ces pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) à un âge très avancé, ce qui signifie que davantage de personnes vivent plus longtemps sans pour autant souffrir de démences (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-choline-ameliorerait-memoire-reduirait-risque-demence-35012/). » En d’autres termes, le médecin pense que les personnes seront touchées plus tard par ces maladies.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_velo_01.jpg
De bonnes habitudes de vie limiteraient les risques de démences. Les chercheurs pensent que l'incidence de ces maladies va baisser dans le futur. Encore faut-il que la population surveille son alimentation et pratique une activité physique régulière. © Nick-K (Nikos Koutoulas), Flickr, cc by 2.0


Du sport contre les démences ?

En 2008 déjà, Kenneth Langa, chercheur à l’université du Michigan, et Eric Larson avaient publié la première étude suggérant un déclin de l’incidence des démences (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-pourrait-mener-maladie-alzheimer-50559/) aux États-Unis. Ils l’expliquaient notamment par différents facteurs, tels qu’un meilleur niveau d’éducation et des améliorations en matière de santé publique et de mode de vie. D’autres travaux sont également parvenus à des conclusions similaires.« Nous nous réjouissons de constater que des études de plus en plus nombreuses montrent une baisse significative du risque de démences », explique Kenneth Langa. Selon les médecins, l’exemple le plus frappant est celui de l’impact de l’activité physique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-activite-physique-facteur-sante-cognitive-8138/) sur la santé mentale. Pratiquer un sport régulièrement diminue en effet les risques de développer des problèmes cardiovasculaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-plus-grand-risque-maladies-cardio-vasculaires-chez-personnes-seules-800/) et protégerait aussi contre les démences. L’équipe avait d’ailleurs montré que le taux de sucre dans le sang influençait le développement des pathologies neurodégénératives (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-maladies-neurodegeneratives-decouverte-cercle-vicieux-8659/).Leur analyse suggère donc que la population respecte mieux les règles d’hygiène préconisées par les instances sanitaires, comme pratiquer un sport (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-doper-memoire-vos-enfants-mettez-sport-49036/) régulièrement et avoir un régime alimentaire équilibré, ce qui devrait limiter les risques de démences. Il n’en reste pas moins que l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-obesite-si-on-mettait-regime-bacterien-48872/) est un fléau de santé publique majeur qui fait de nombreux ravages et doit continuer à être pris très au sérieux.



Vaste campagne de vaccination contre la poliomyélite au Moyen-OrientLoin d’avoir disparu totalement, la poliomyélite frappe actuellement la Syrie. Pour éviter la propagation de cette maladie, les Nations unies ont démarré une campagne de vaccination sans précédent qui vise à immuniser des millions d’enfants au Moyen-Orient.
Devenue rare grâce aux efforts de l’Organisation mondiale de la santé (OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/)), la poliomyélite (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-regain-poliomyelite-afrique-17975/) (polio) est une maladie virale très contagieuse et paralysante, qui frappe surtout les enfants de moins de cinq ans. Elle gagne actuellement du terrain en Syrie, où 17 cas ont été confirmés. En Israël, lepoliovirus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-poliovirus-progresse-israel-faire-cas-instant-48478/) sauvage de type 1 (PVS1) suscite également de nombreuses inquiétudes. En effet, depuis février 2013, des échantillons positifs provenant d’eaux usées (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-polio-virus-detecte-eaux-usees-israel-47013/) ont été retrouvés sur plus d’une vingtaine de sites à travers le pays. Une campagne de vaccination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-afrique-lance-plus-grande-campagne-vaccination-histoire-4692/) y a d’ailleurs été conduite en août dernier, auprès d’enfants de moins de neuf ans.Comme l’OMS l’a répété de nombreuses fois ces dernières semaines, le risque de propagation internationale de la polio (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-polio-recule-mais-sera-t-elle-bientot-eradiquee-42712/) demeure modéré, voire élevé. Pour l’empêcher, l'Organisation des Nations unies (Onu (http://www.un.org/apps/newsFr/storyF.asp?NewsID=31473&Cr=polio&Cr1=#.UqgwFeLs73A)) a décidé de frapper un grand coup et veut vacciner 23 millions d’enfants de moins de cinq ans en quelques mois dans huit pays ou territoires de la zone : bande de Gaza, Cisjordanie, Égypte, Irak, Jordanie, Liban, Syrie et Turquie.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_polio.jpg
En Syrie, l'OMS utilise le vaccin oral, à base d'un virus atténué. Il est un peu plus risqué, mais confère une protection contre la poliomyélite plus complète que le vaccin à base d'un virus inactivé utilisé en Europe. © Unicef Sverige, Fotopedia, cc by 2.0Vacciner contre la polio au cœur du conflit arméEn Syrie, plus de 2,2 millions d’enfants seront concernés. L’OMS et l’Unicef s’inquiètent toutefois du fait qu’un grand nombre d’entre eux ne pourra probablement pas se présenter pour la vaccination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vaccination-11858/), à cause des conflits armés. « Nous appelons toutes les parties à coopérer pour rendre possible cette campagne de vaccination (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-pasteur-vaccination-183/) et faire en sorte qu’elle atteigne chaque enfant », insiste Maria Calivis, directrice régionale de l’Unicef pour le Moyen-Orient et l’Afrique du Nord.Début novembre, des experts alertaient également sur l’éventualité d’une réintroduction du poliovirus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-polio-syrie-touchee-ensuite-europe-49915/)sur le continent européen. Les portes (http://www.futura-sciences.com/magazines/maison/infos/dico/d/maison-porte-10855/) d’entrée se situeraient dans les pays où la couverture vaccinale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouveau-vaccin-eradiquer-polio-25849/) est la plus faible et qui sont susceptibles d’accueillir des réfugiés venus de Syrie, comme l’Autriche, la Bosnie-Herzégovine et l’Ukraine.

soltan009
16/12/2013, 17h54
Faut-il chasser le saumon de nos assiettes ?


http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/0vATCHpIaTHiMFX9K0gNfw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzkxO2NyPTE7Y3c9NzAwO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNTI7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/Francetvinfo.fr/3057818.png

Il est un des rois des tables de fête : le saumon, fumé de préférence, trône en bonne place sur les nappes rouges et dorées de nos repas de réveillon. Mais les Français n'attendent pas Noël pour le consommer : avec plus de 33 000 tonnes achetées en 2012, selon les chiffres de FranceAgriMer (http://www.franceagrimer.fr/content/download/23131/191123/file/STA-MER-CONSO-2012%20Aout2013.pdf) (PDF), il est leur poisson frais préféré.

Peut-être à tort.

France Télévisions a fait analyser par un laboratoire indépendant trois échantillons de saumon d'élevage provenant de Norvège, premier fournisseur de la France. Les résultats confirment la présence dans sa chair de substances peu recommandables : dioxines, polluants industriels, métaux lourds… Un cocktail de contaminants qui finit directement dans nos assiettes.

Des polluants très tenaces stockés par les poissons

Aucune filière n'est épargnée. Ainsi, sur les trois échantillons testés - un saumon frais acheté au détail, un saumon fumé de marque distributeur et un saumon fumé de grande marque estampillé bio -, le plus contaminé est… le saumon fumé bio, qui présente des concentrations près de deux fois supérieures aux deux autres échantillons sur les principaux contaminants. Les concentrations mesurées restent dans les limites fixées par la réglementation européenne en termes de résidus de substances indésirables, mais ne sont pas pour autant anodines.

Le cœur du problème est connu depuis longtemps, et se résume en trois lettres : POP, comme polluants organiques persistants. Ces composés chimiques, issus de l'activité industrielle, sont particulièrement nocifs car ils ont des durées de vie longues et perdurent en milieu naturel plusieurs années après le moment de la pollution. Ils ont en outre la propriété de s’accumuler le long de la chaîne alimentaire : les espèces carnivores absorbent et stockent les doses contenues dans les petits animaux dont elles se nourrissent.

Ces contaminants polluent tous nos aliments, mais les poissons sont particulièrement exposés, à cause des rejets qui polluent les océans et parce que leurs chairs - tissus graisseux en particulier - se prêtent bien au stockage de ces substances.
Dioxines, PCB et autres réjouissances

Les plus connus des POP sont les dioxines et les PCB. Régulés depuis les années 1980, ils continuent d'empoisonner notre environnement. Leurs méfaits sont multiples : ils peuvent perturber le système hormonal et immunitaire et sont aussi fortement suspectés d’être cancérigènes.

Pour mesurer le risque représenté par les contaminants, les autorités sanitaires ont établi un seuil d'exposition critique : c'est la dose hebdomadaire tolérable (http://www.efsa.europa.eu/fr/faqs/faqchemicalsinfood.htm#5) (DHT), autrement dit la dose pouvant être ingérée "sans risque notable pour la santé", en prenant en compte l'ensemble du régime alimentaire de la personne. Le problème, c'est que les réglementations établies pour ces contaminants ne suffisent pas à protéger les consommateurs : dans certains groupes de population, plus de la moitié des individus ont une exposition supérieure à la DHT, selon les chiffres de l' (http://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/dioxins.htm)Agence européenne de sécurité des aliments (http://www.efsa.europa.eu/fr/topics/topic/dioxins.htm) (Efsa) (en anglais).

Et les gros mangeurs de poisson sont en première ligne. Selon les analyses menées pour le compte de France Télévisions, pour un enfant de 30 kilos, deux portions de saumon suffisent à atteindre 65% de la DHT. Elles représentent 32% de la DHT pour une femme.

soltan009
17/12/2013, 07h43
Comment mettre bébé à l'abri de la bronchiolite

http://l.yimg.com/bt/api/res/1.2/QC2Ug6pfA3_75E.KMS44Ug--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDAwO2NyPTE7Y3c9NjE2O2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MDA7cT04NTt3PTYxNg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/20minutes/Comment_mettre_b_b____l_abri-0328da81893307448fae8953de4cd436

SANTE - Des gestes simples peuvent éviter la contamination par ce virus...

Un petit rhume, une toux sèche? Pendant l'hiver, mieux vaut surveiller de près les nourrissons. Chaque année, la bronchiolite touche 30% des enfants âgés d'un mois à deux ans, particulièrement entre la mi-octobre et la mi-avril.

Surveiller l'alimentation

Les premiers symptômes de ce virus sont souvent bénins: rhume, nez qui coule, toux, respiration bruyante mais pas de fièvre. «Un des principaux symptômes remarquables est la diminution de l'alimentation, explique Didier Evenou, président du réseau bronchiolite en Ile-de-France. Si le bébé a le nez bouché, il préférera respirer par la bouche plutôt que manger.» S'il ne finit pas ses biberons, mieux vaut donc amener bébé chez le médecin, qui orientera les parents si besoin vers un kinésithérapeute dont les manipulations permettront de désobstruer le nez et les voies respiratoires encombrées par des bouchons muqueux.

Difficile de se prémunir de la bronchiolite, qui se transmet d'abord par les adultes enrhumés, qui sont «tous plus ou moins porteurs sains du virus», rappelle Didier Evenou. Mieux vaut alors éviter les gros bisous à bébé. Le virus se transmet également entre enfants, dans les crèches et les gardes collectives. Quelques gestes simples peuvent toutefois éviter une contamination massive : «Il faut régulièrement se laver, éviter d'emmener les tout petits dans les lieux publics, et comme toujours aérer régulièrement leur chambre et ne pas les exposer au tabagisme passif.»
(http://www.20minutes.fr/article/1263233/ynews1263233?xtor=RSS-176)

rachidbeo55
17/12/2013, 10h52
5 fruits et légumes par jour, oui mais pourquoi ?
Au Québec, le Guide alimentaire recommande de consommer entre 7 et 10 portions de fruits et légumes quotidiennement. En France, la quantité minimale suggérée est de 5 portions par jour. Mais pourquoi est-il si important de mettre les fruits et légumes au menu ?

1.Pour faire le plein de vitamines et minéraux essentiels
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L’ensemble des vitamines nécessaires au maintien d’un bon état de santé se trouve dans l’alimentation. Parmi les aliments qui en contiennent le plus, on retrouve au sommet du palmarès, les fruits et les légumes.
Chaque vitamine a des fonctions qui lui sont propres. La vitamine A (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_a_betacarotene_ps) favorise la protection des yeux, aide à la croissance des os et protège la peau et l’organisme contre les infections. Les vitamines du complexe B (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=complexe-vitamines-b_ps) sont, entre autres, nécessaires à la production d’énergie, à la fabrication des hormones et au fonctionnement du système nerveux. Lavitamine E (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_e_ps) a, quant à elle, des propriétés anti-inflammatoires et vasodilatatrices (= dilatation des vaisseaux sanguins).
Les fruits et les légumes constituent également de bonnes sources de minéraux : potassium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=potassium_ps), manganèse,magnésium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=magnesium_ps) et cuivre. Ces différents nutriments favorisent notamment la digestion, la prévention des dommages causés par les radicaux libres, la santé des os et des dents ainsi que la production de globules rouges.

2.Pour se prémunir contre différentes maladies

La plupart des aliments qui favorisent la prévention de certaines maladies ont tous un point en commun : ils contiennent bonne quantité d’antioxydants (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu). Outre le thé vert (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=extrait-the-vert_ps), les noix (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=noix_nu) et certains fruits de mer, la majeure partie de ces aliments sont des fruits et légumes.
Les antioxydants jouent un rôle clé dans la protection et la préservation de la santé : ils combattent les radicaux libres produits par l’organisme et ceux qui lui sont extérieurs comme la pollution. Les antioxydants contribuent à lutter contre les maladies cardiovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm), contre certains types de cancers (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm)et contre de nombreuses maladies liées au vieillissement.
Les bioflavonoïdes, les caroténoïdes, les vitamines C (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_c_ps) et E (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_e_ps) et le sélénium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=selenium_ps) sont les principales sources naturelles d’antioxydants. Les petits fruits tels que les framboises (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=framboise_mure_nu), les mûres, les bleuets (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=bleuet_nu), les fraises (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=fraise_nu) et lescanneberges (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=canneberge_nu) sont parmi ceux qui en renferment le plus. Du côté des légumes, les sources les plus importantes sont la betterave (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=betterave_nu), l’artichaut (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=artichaut_nu), l’asperge (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=asperge_nu), le brocoli (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=brocoli_nu), le chou (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=chou_nu) rouge, le poivron (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=poivron_nu) jaune et lespommes de terre (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=pomme_de_terre_nu), plus particulièrement celles dont la chair est colorée.
Chaque aliment présente un indice TAC (= capacité antioxydante totale) qui lui est propre. Il y a quatre échelons possibles :
§ Faible : indice TAC de 0 à 499 µmol
§ Modéré : indice TAC de 500 à 999 µmol
§ Élevé : TAC de 1000 à 1999 µmol
§ Très élevé : TAC de 2000 à 14000 µmol
Il n’y a toutefois pas, à ce jour, de recommandation officielle en ce qui concerne la consommation d’antioxydants, bien qu'on soit sûr qu'ils sont bénéfiques pour la santé.
3.Pour consommer une quantité suffisante de fibres alimentaires
Les fruits et légumes sont très riches en fibres alimentaires dont les bienfaits sur la santé sont souvent vantés.
D’une part, les fibres solubles, qui se mélangent à l’eau contenue dans l’organisme pour former un gel visqueux, permettent de ralentir le passage des aliments de l’estomac à l’intestin. La sensation desatiété (= apaisement durable de la faim) est ainsi prolongée, ce qui permet un meilleur contrôle du poids corporel. Les fibres solubles permettent également de contrôler l’absorption des sucres ce qui assure un contrôle optimal de la glycémie. Elles ont également des effets préventifs sur les maladies cardiovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) puisqu’elles ont la capacité de réduire le taux de mauvais cholestérol LDL.
D’autre part, les fibres insolubles favorisent la régularité intestinale et préviennent la constipation (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=constipation_pm).
Selon les Apports Nutritionnels de Référence (ANREF) datant de 2002, l’apport journalier recommandé est de 25 g pour une femme et de 38 g pour un homme1. Après 50 ans, les quantités requises diminuent quelque peu passant à 30 g pour les hommes et à 21 g pour les femmes. Une étude effectuée au Québec rapporte toutefois que la majorité des gens n’en consomment pas assez quotidiennement.
Afin de profiter au maximum de toutes les fibres contenues dans les fruits et les légumes, il est préférable de les manger avec la pelure. Pensez néanmoins à bien les laver avant de les consommer afin d'éliminer les derniers résidus de pesticides, si les fruits et légumes en question ne sont pas d'origine bio.

Bien qu’ils soient jugés bons pour la santé, les jus faits à 100 % de fruits ou de légumes contiennent moins de fibres que l’aliment entier, c'est pourquoi ces derniers restent à privilégier.

sindbad001
17/12/2013, 14h09
Avec l’âge, le manque de sommeil augmente le risque de diabète

Le sommeil est indispensable pour se maintenir en forme. Dans une nouvelle étude, des chercheurs états-uniens ont mis en lumière le lien entre l’âge, le diabète et le manque de repos. De quoi inciter les seniors à ménager leurs nuits…

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/0/07f3046acb41d52974719ce6ffbbe3c9-align-second-bottom-right.pngLe sommeil est essentiel pour se maintenir en forme. Il permet de récupérer d’une journée chargée et d’en redémarrer une nouvelle avec enthousiasme. Il joue également un rôle dans de nombreuses fonctions vitales comme la croissance, la maturation cérébrale, la régulation du poids et la consolidation de la mémoire. Chez les personnes âgées, un manque de sommeil augmenterait le risque de diabète.

Le sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-sommeil-845/) influence à peu près tous les aspects de la physiologie. Ces dernières années, les études ont tour à tour vanté ses louanges et ont montré qu’un manque de repos pouvait directement altérer le fonctionnement du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sommeil-favorise-production-myeline-cerveau-48785/) et augmenter les risques de certaines maladies comme l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-cure-sommeil-obesite-chez-enfant-50102/) et la maladie d'Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cure-sommeil-alzheimer-49800/).Quand l’organisme manque de sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-sommeil-13340/), les cellules sont en situation de stress (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-excessif-rend-cellules-immunitaires-hyperactives-50069/) et accumulent desprotéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) mal repliées. Pour faire face à ce problème, elles ont mis en place une réponse adaptée, appelée UPR (Unfolded Protein Response), ce qui leur permet de réparer ou d’éliminer les protéines nocives. En effet, lorsqu’elles s’accumulent, ces protéines deviennent toxiques et peuvent provoquer certaines maladies comme Alzheimer ou Parkinson (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-parkinson-pas-une-mais-deux-formes-maladie-49596/).Cependant, avec le temps, la réponse UPR s’essouffle et devient de moins en moins performante. Il y a cinq ans environ, des chercheurs de l’université de Pennsylvanie (États-Unis) ont montré qu’elle ne marchait pas correctement chez les souris âgées. En d’autres termes, plus on vieillit et moins les conséquences du manque de sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-somnolence-francais-cinq-manque-sommeil-28876/) sont prises en charge et réparées par les cellules. Cela pourrait expliquer pourquoi certaines pathologies neurodégénératives (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nt219-futur-traitement-maladies-neurodegeneratives-50776/) se développent préférentiellement à un âge avancé.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_diabete-2_01_txdam51084_9dd4e4.jpg
Les personnes diabétiques doivent aujourd'hui mesurer leur glycémie à l'aide d'un glucomètre. Ainsi, ils s'injectent la dose adéquate d'insuline, de manière à retrouver des taux de sucre sains. Mais ce traitement quotidien doit être suivi toute la vie et devient donc très contraignant. Pourra-t-on limiter les risques en dormant mieux ? © Amanda Mills, CDC, DP


Les cellules du pancréas ont besoin de dormir

Mais le manque de sommeil n’affecte pas uniquement le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/). Dans une étude récente, publiée dans la revue Aging Cell (http://onlinelibrary.wiley.com/doi/10.1111/acel.12158/abstract;jsessionid=D1D4B03D37D094B31677BB8B705D14 12.f02t02), les scientifiques états-uniens se sont penchés sur l’effet d’un repos insuffisant sur le fonctionnement des cellules du pancréas (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-pancreas-6962/). Ces dernières régulent la glycémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-glycemie-740/) en produisant l’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-diabete-bientot-nanobilles-insuline-46330/), une hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) peptidique qui contrôle le taux de sucre dans le sang. Chez les personnes atteintes de diabète de type 2 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-diabete-859/page/7/), elles fonctionnent mal ce qui conduit à des hyperglycémies et peut altérer les nerfs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-nerf-13864/) et les vaisseaux sanguins.Des études précédentes ont suggéré un lien entre le mauvais fonctionnement des cellules du pancréas et un stress au niveau du réticulum endoplasmique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-reticulum-endoplasmique-248/) (RE), un compartiment cellulaire où sont modifiées, repliées et transportées les protéines. Or, la réponse au stress au niveau du RE est en partie contrôlée par UPR. Ce résultat intriguant a amené les scientifiques à s’interroger sur le lien entre le développement du diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/) et le manque de repos (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sommeil-manque-sommeil-privation-sommeil-elle-dangereuse-2876/).

Vieillir sans dormir, un risque élevé de diabète

Pour ce faire, les chercheurs ont examiné les cellules pancréatiques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-reprogrammer-cellules-pancreas-faire-insuline-44856/) de quatre types de souris : jeunes ou vieilles et manquant ou non de sommeil. Leurs résultats montrent que, quel que soit leur âge, les animaux contiennent des protéines mal repliées dans leurs cellules. Cependant, cela ne les empêche pas de sécréter correctement de l’insuline (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-insuline-173/) et de contrôler leur taux de sucre dans le sang. En revanche, chez les rongeurs (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-rongeur-2402/) en carence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-carence-674/) de sommeil, l’âge est un facteur crucial pour maintenir la glycémie. Chez les souris âgées en manque de repos, les auteurs ont observé une augmentation importante de CHOP, une protéine impliquée dans la mort cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-mort-programmee-cellules-influencee-horloge-biologique-5867/). Selon eux, cela reflète une faiblesse de la réponse contre le stress dû au défaut de sommeil chez les vieilles souris.« Nos données montrent que la combinaison de l’âge et du manque de sommeil altère le fonctionnement des cellules du pancréas (http://www.futura-sciences.com/photos/d/etranges-cellules-humaines-713/cellules-beta-pancreatiques-secretrices-insuline-5277/) et augmente le risque de diabète chez la souris », explique Nirinjini Naidoo, le principal auteur de ces travaux. Cette étude confirme les bénéfices du sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sommeil-sont-bienfaits-sieste-701/) sur la physiologie et devrait inciter les individus, et plus particulièrement les personnes âgées, à le ménager le plus possible. Elle ouvre aussi la voie vers le développement de thérapies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/)visant à améliorer le repos pour limiter le risque de diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-canette-soda-jour-augmenterait-risques-20-46113/).

sindbad001
20/12/2013, 19h35
Sida: pour vaincre le VIH, sauvons les lymphocytes T4

Malgré les nombreuses recherches, le virus du Sida n’est pas encore vaincu. Dans une nouvelle étude, une équipe états-unienne a mis le doigt sur une protéine eucaryote impliquée dans la mort cellulaire suite à l’infection par le VIH. En bloquant cette protéine, les chercheurs ont réussi à sauver des lymphocytes T contaminés. Cette stratégie ouvre la voie vers un traitement alternatif contre le Sida qui vise à protéger les cellules infectées, plutôt que de détruire le virus.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/7/749a1b64d360bf9cd41ed9a3105290f8-align-second-bottom-right.pngLe virus du Sida (VIH) est un rétrovirus du genre lentivirus. Il peut se fixer sur les cellules possédant un récepteur de type CD4 et pénétrer dans la cellule. Une fois à l’intérieur, il se multiplie puis induit la mort de la cellule infectée. Dans cette étude, les chercheurs ont identifié les acteurs responsables de la destruction des lymphocytes T4

L’organisme possède un système de défense très complexe qui lui permet de lutter efficacement contre les envahisseurs. Certains d’entre eux sont cependant particulièrement pernicieux et réussissent tout de même à le mettre à mal. Le virus du Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-sida-vaincre-vih-1696/) en est un bon exemple. Il n’infecte pas n’importe quelles cellules mais s’attaque directement aux globules blancs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-globules-blancs-sont-produits-urgence-lors-infection-45886/), les principaux acteurs de l’immunité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-immunite-2723/). En l’absence de médicaments, le corps devient progressivement vulnérable aux infections et finit par tomber à la merci de n’importe quel agent étranger. Heureusement, les antiviraux permettent aujourd’hui de réduire la charge virale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-charge-virale-3129/) à un seuil très bas, pour lequel levirus (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-virus-291/) n’altère plus le système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/). Les personnes séropositives (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-france-40000-seropositifs-sont-ignorance-26383/) doivent cependant poursuivre leur traitement toute leur vie car si elles l’arrêtent, le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vih-284/) reprend rapidement le devant de la scène et redevient nocif.Les cellules cibles du virus du Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-nouveau-pas-eradiquer-reservoirs-viraux-vih-50451/) portent à leur surface le CD4, un récepteur qui peut s’apparier à une glycoprotéine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-glycoproteine-3431/) d’enveloppe du VIH, appelée gp120 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-espoir-vaccin-anti-sida-relance-24410/). Parmi elles, on trouve les macrophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-macrophage-190/), les cellules dendritiques et les lymphocytes T CD4+ (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-guerir-sida-realite-26681/) (T4). Ces derniers ont un rôle prépondérant dans l’initiation et la mise en place de la riposte face à un agent infectieux. Ils régulent en effet la réponse immunitaire en interagissant avec certains acteurs cellulaires, notamment les lymphocytes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-lymphocyte-187/)B sécréteurs d’anticorps (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-anticorps-93/), afin qu’ils s’activent et combattent les intrus.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_caspase-1.png
La caspase-1, dont la structure est représentée ici, est une enzyme qui clive d’autres protéines et notamment certaines impliquées dans les réactions d’inflammation. Elle active la pyroptose, une forme de mort cellulaire programmée. © Emw, Wikimedia Commons, cc by sa 3.0
De nombreux laboratoires à travers le monde s’intéressent à la façon dont le VIH infecte leslymphocytes T4 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-lymphocyte-t4-13447/). Bien que les recherches aient permis de décrypter une partie des mécanismes mis en jeu, certains restent à éclaircir, notamment en ce qui concerne la destruction des cellules immunitaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-vih-altere-systeme-immunitaire-9063/). Une équipe du Gladstone Institutes à San-Francisco (États-Unis) vient de faire une avancée sur ce sujet. Leur étude, publiée dans la revue Nature (http://dx.doi.org/10.1038/nature12940), pourrait conduire à une stratégie destinée à protéger les lymphocytes T4 de la mort cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-mort-programmee-cellules-influencee-horloge-biologique-5867/).

VX-765, un nouveau médicament pour lutter contre le Sida ?

Une fois fixé sur le récepteur CD4 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sida-gel-microbicide-bloque-infection-vih-chez-singes-43319/), le VIH peut pénétrer dans le cytoplasme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cytoplasme-125/) et utiliser la machinerie cellulaire à son avantage pour se multiplier. Il lui faut ensuite détruire la cellule afin de s’échapper dans l’organisme et partir à la conquête d’autres cellules. Des études précédentes ont montré que le virus pouvait activer une protéine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) eucaryote (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-eucaryote-144/), appelée caspase-3, ce qui déclenche l’apoptose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cancer-mecanismes-biologiques-1453/page/10/), c’est-à-dire la mort programmée de la cellule.En analysant le phénomène d’un peu plus près sur des tissus lymphoïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-lymphoide-2756/) humains contaminés, les chercheurs ont montré qu’en réalité seuls 5 % des lymphocytes T4 infectés par le VIH mouraient suite à l’activation de la protéine caspase-3. Les 95 % restants sont détruits par un autre mécanisme conduisant aussi à la mort cellulaire, appelé pyroptose. Ils ont montré que le VIH (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-bref-vih-endormi-vaccin-50860/)stimulait cette réponse en activant une protéine de la même famille, appelée caspase-1. Cette réaction engendre une cascade d’événements nocifs puisque les cellules ainsi détruites libèrent desmolécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) inflammatoires dans l’organisme, comme des cytokines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-immunodeficience-asiatique-pas-sida-mais-maladie-auto-immune-40876/), qui attirent puis induisent la mort d’autres cellules.Pour finir, les auteurs ont traité les lymphocytes T4 infectés avec un inhibiteur de la caspase-1, appelé VX-765, déjà testé et déclaré sans risque pour la santé humaine. Ils ont montré que cette molécule pouvait inhiber la pyroptose ainsi que la réponse inflammatoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sciences/infos/actu/d/recherche-reaction-inflammatoire-loupe-5119/) associée. En protégeant les cellules immunitaires de la mort cellulaire, le VX-765 pourrait donc représenter un médicament thérapeutique prometteur contre l’infection par le virus du Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-sida-256/).

soltan009
21/12/2013, 09h05
L’aspirine, utile contre les accès de colère ?


http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/8UiSi2KonqVlfql8ZPfNyA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDgzO2NyPTE7Y3c9NzI1O2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MjA7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/MondadoriTopsante/L-aspirine-utile-contre-les-acces-de-colere.jpg

Si vous avez le sang chaud et tendance à vous emporter trop vite, il se pourrait qu'une aspirine calme vos accès de colère. C'est ce que suggère une étude publiée dans la revue Jama Psychiatry qui n'établit pas de relation directe de cause à effet.

Les anti-inflammatoires tels que l'aspirine peuvent-ils avoir un effet apaisant sur la colère ? Des chercheurs des Universités de Chicago et du Colorado suggèrent que cela pourrait être le cas sans en avoir fait la démonstration de manière empirique.

Leur hypothèse relève en effet davantage d'une déduction scientifique : ils ont découvert que les troubles explosifs intermittents résultaient d'une inflammation dans le corps. Les troubles explosifs intermittents (TEI), communément appelés "syndrome de la colère", désigne une incapacité à résister aux impulsions agressives. Ces épisodes agressifs qui surviennent de façon incontrôlable et de courte durée peuvent apparaître à la fin de l'adolescence et concernent davantage les hommes que les femmes.

En comparant les niveaux de marqueurs de l'inflammation chez un groupe de personnes souffrant de TEI et un groupe témoin, les chercheurs américains ont observé que le groupe "colérique" présentait deux marqueurs de l'inflammation plus élevés que chez les autres. “Ces deux marqueurs entrent en corrélation avec l'agression et l'impulsivité mais pas avec d'autres problèmes psychiatriques”, explique le Dr Emil Coccaro, directeur de l'étude et chercheur à l'université de Chicago.

Les scientifiques reconnaissent ne pas pouvoir déterminer si c'est l'inflammation qui déclenche la colère ou bien si c'est le sentiment d'agressivité qui provoque l'inflammation. Mais ces résultats fournissent “une bonne indication", assurent-ils.

Si l'hypothèse des chercheurs de Colorado se vérifie, on pourrait imaginer soigner ces accès de colère à l'aide d'anti-inflammatoires tels que l'aspirine. Reste à tester leur efficacité dans des essais cliniques.

rachidbeo55
21/12/2013, 12h13
La sinusite

La sinusite désigne l’inflammation des muqueuses qui recouvrent l’intérieur des sinus. Les sinus sont des cavités osseuses (réparties en 4 paires) situées dans les os du visage (voir schéma). Chaque sinus communique avec les fosses nasales grâce à de petites ouvertures, par lesquelles s’écoule normalement le mucus produit dans les sinus.
L’inflammation de la muqueuse des sinus, aussi appelée rhinosinusite, est habituellement causée par une infection virale ou bactérienne. Lorsqu'un virus ou une bactérie se propage dans les sinus, la muqueuse s'irrite et enfle, ce qui risque d'obstruer les sinus. Le mucus n'est alors plus drainé normalement vers le nez et, dans ce milieu fermé, les microbes se multiplient librement.
La douleur et la sensation de pression au visage, bien connues des gens atteints de sinusite, proviennent de l’accumulation de mucus à l'intérieur du ou des sinus. La sinusite est une affection fréquente, mais dont la prévalence est difficile à estimer. Selon certaines études, elle toucherait de 10 à 15 % de la population , adultes comme enfants.
Note. Chaque sinus porte un nom différent en fonction de sa position. Ainsi, selon le sinus infecté, on parlera de sinusite frontale, maxillaire, sphénoïdale gauche (si un seul côté est touché), etc.
Types de sinusite
Sinusite aiguë. Elle ne dure pas plus de 4 semaines et ne réapparaît pas plus de 3 fois par an. Dans la plupart des cas, elle suit une infection virale des voies respiratoires supérieures, le plus souvent un rhume. Au Canada, de 0,5% à 2&% des personnes enrhumées contractent une sinusite.
Autres causes ou facteurs possibles: une infection bactérienne ou fongique (par des champignons)
Sinusite chronique.
La sinusite devient chronique lorsqu’elle persiste au-delà de 12 semaines (on parle de sinusite subaiguë entre 4 et 12 semaines). Si la sinusite aiguë ne répond pas aux traitements habituels ou si elle n'est pas soignée, elle risque d'évoluer vers une sinusite chronique. En général, la chronicité s'installe après plusieurs poussées de sinusite aiguë (sinusites récurrentes), mais il arrive parfois qu'une sinusite aiguë évolue tout de suite vers la chronicité.
Le plus souvent, la sinusite chronique est due à des allergies. Il peut s'agir d'allergies aux animaux familiers, aux acariens, au pollen, aux champignons ou à d'autres substances qui provoquent une inflammation des parois du nez et des sinus. Ainsi, de 50 % à 80 % des personnes atteintes de sinusite chronique sont allergiques ou ont une rhinite allergique.
D’autres facteurs peuvent être en cause:
le tabagisme actif ou passif ;
un système immunitaire faible;
la fibrose kystique;
une anomalie anatomique: une forme anormale des petits canaux permettant aux sinus de communiquer avec les fosses nasales ou une déviation de la cloison nasale;
la natation (irritation due au chlore;
l’usage de cocaïne par voie nasale;
un traumatisme facial provoquant l'obstruction d'un ou de plusieurs sinus;
l’exposition à des produits chimiques irritants (comme le formaldéhyde);
le reflux gastro-œsophagien non traité (surtout chez les enfants).
Complications possibles:
Dans de très rares cas, l'infection des sinus peut se propager vers les yeux ou le cerveau, ce qui peut notamment causer les problèmes suivants:
une méningite;
un abcès au cerveau;
une thrombophlébite des veines des yeux;
une ostéomyélite des os frontaux (surtout chez les enfants).
En outre, les sinusites non traitées ou chroniques risquent d’aggraver les troubles respiratoires chez les personnes souffrant d’asthme, en particulier chez les enfants.

rachidbeo55
22/12/2013, 07h19
L'obésité responsable d'une puberté précoce ?
Dernière minute
Un indice de masse corporelle plus élevé est un facteur de risque de puberté précoce plus important que l'origine ethnique ou géographique, concluent des chercheurs.

Alors que l'âge moyen de la maman ne cesse d'avancer et que l'apparition des seins avant l'âge de 8 ans et des règles avant 10 ans n'est plus si rare, une nouvelle étude publiée dans la revue , vient apporter une nouvelle précision.

En effet, selon cette étude, menée auprès de 1239 fillettes américaines entre 2004 et 2011, le résultat le plus marquant est que la précocité de la puberté serait davantage corrélée à l'indice de masse corporelle des jeunes filles plutôt qu'à leur origine ethnique.

Même si ces résultats sont à confirmer, les chercheurs concluent que l'apparition précoce de la puberté chez les jeunes filles blanches est probablement causée par l'obésité croissante dans cette population. "Une maturité avancée chez les filles a des implications cliniques importantes tant au niveau psycho-social que biologique", explique le Dr Frank Biro, de la division de médecine de l'adolescence à l'hôpital des enfants de Cincinnati (Ohio), principal auteur de cette recherche.

Des filles connaissant une maturité précoce courent le risque d'être confrontées à de multiples problèmes comme un manque de confiance en soi, la dépression, l'échec scolaire et des comportements asociaux, commente-t-il. Par ailleurs, les auteurs suggèrent de redéfinir l'âge précis de la puberté précoce et même tardive au vu de ces évolutions.

soltan009
23/12/2013, 07h34
Bronchiolite : comment la tenir à distance ?

Chaque année, surtout de novembre à mars, la bronchiolite malmène les poumons de nos bébés. Un enfant sur trois de moins de 2 ans est touché. Peut-on prévenir la maladie ? Et sinon, quel traitement va la guérir ?
http://l1.yimg.com/bt/api/res/1.2/Hnf57DVQ2J2i6Otu0pFQgQ--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDgzO2NyPTE7Y3c9NzI1O2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD00MjA7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/MondadoriTopsante/Bronchiolite-comment-la-tenir-a-distance.jpg

Comment reconnaître une bronchiolite ?

Avant, il y a généralement un rhume (http://www.topsante.com/medecine/troubles-orl/rhume-rhinopharingite/prevenir/rhume-comment-en-venir-a-bout-51443) accompagné d'une fièvre peu élevée. Puis le nourrisson commence à tousser, respire de plus en plus difficilement, avec un sifflement. Plus il est jeune, plus ce sifflement est discret et n'est parfois audible qu'à l'auscultation. Mais le bébé est toujours gêné pour téter ou s'alimenter normalement. S'il prend moins de la moitié de son biberon sur trois biberons d'affilée, c'est un signe d'alerte pour les parents. Cela signifie que leur bout de chou doit faire des efforts respiratoires pour s'alimenter.

Quelle en est la cause ?

C'est une infection virale, due au virus respiratoire syncytial (VRS) dans 70 à 80 % des cas. Il pénètre dans les poumons et crée une inflammation, entraînant une hypersécrétion de mucus qui a tendance à obstruer les bronches. Les symptômes (toux, sifflements) ne sont que des réactions de défense contre l'envahisseur.

Où les bébés l’attrapent-ils le plus souvent ?

À l'évidence, dans tous les endroits où il y a beaucoup de monde, qu'il vaut mieux éviter. Le virus se transmet par les sécrétions nasales et les gouttes de salive. Il suffit qu'une personne (adulte ou enfant) ayant une infection respiratoire (rhinite, rhinopharyngite ou bronchite (http://www.topsante.com/medecine/troubles-orl/bronchite)) soit en contact avec le bébé, et le tour est joué. Il risque d'être contaminé !

Peut-on la prévenir ?

Pas de sortie dans les magasins, les supermarchés, les transports en commun. Les rendez-vous médicaux se prennent aux heures creuses : ainsi, bébé risquera moins de côtoyer une personne malade. Il faut être particulièrement prudent avec un prématuré ou un enfant atteint d'une maladie chronique (maladie cardiaque, déficit immunitaire…). Pour ces petits fragiles, une règle d'or : pas de garde en milieu collectif et des contacts extrêmement limités avec les autres enfants pendant l'hiver.

rachidbeo55
23/12/2013, 20h07
Le ronflement
6640
1.Qu'est-ce que c'est ?
Certains le considèrent comme un bruit rassurant, d'autres comme un comportement méprisable. Les Chinois, quant à eux, y voient l'indice d'une bonne santé. Néanmoins, pour l'entourage du ronfleur, le ronflement, aussi appelé ronchopathie, est bien souvent un bruit irritant, voire insupportable. Mais d'où vient-il? Le ronflement se produit surtout à l'inspiration lorsque, durant le sommeil, les tissus mous du palais et la luette vibrent au passage de l'air, comme des voiles qui claquent au vent. (Voir le schéma en haut à droite.)
Sauf dans les cas d'apnée du sommeil (voir schéma), le ronflement n'est pas considéré comme un problème de santé et n'ennuie pas le ronfleur. On peut toutefois s'inquiéter des troubles dusommeil qu'il provoque chez son entourage. Un ronflement moyen atteint facilement un niveau sonore de 45 dB à 60 dB (le bruit d'une voix), tandis qu'un ronflement majeur peut dépasser les 95 dB, ce qui correspond au bruit du passage d'un camion! Évidemment, cela gêne le sommeil des personnes qui partagent la vie du ronfleur, au point parfois de causer une insomnie chronique.
Puisque de nombreux ronfleurs ignorent qu’ils ronflent, il est difficile d'évaluer la fréquence de ce trouble dans la population. D'après l'American Academy of Otolaryngology, 45 % des adultes ronflent occasionnellement, et 25 % sont des ronfleurs réguliers. Quant aux enfants, on estime qu’ils sont environ 10 % à ronfler régulièrement9.
Causes
Lorsqu’on s’endort, la langue, ainsi que les tissus du fond du palais et de la gorge, se relâchent. Chez certaines personnes, pour des raisons anatomiques surtout, ces tissus bloquent en partie le passage de l’air et se mettent à vibrer lors de la respiration. C’est ce qui cause le ronflement (voir schéma).
Cette respiration sonore peut être provoquée ou accentuée par l'une ou l'autre des situations suivantes :
un surplus de poids qui entraîne un rétrécissement des voies respiratoires à la gorge ;
la grossesse (notamment en raison de la prise de poids) ;
des polypes dans les voies nasales (un polype est une excroissance qui se forme sur une muqueuse) ;
des amygdales trop volumineuses ;
une congestion nasale à cause d'un rhume ou d'une allergie (rhinite allergique) ;
l'absorption d'alcool ou de tranquillisants ;
le relâchement des tissus lié à l'âge.
Complications
Généralement, le ronflement est bénin et n’a aucune conséquence sur la santé. En revanche, dans certains cas, il est associé à des pauses respiratoires qui perturbent le sommeil. On parle dans ce cas d’apnée du sommeil. L’apnée entraîne une fatigue et une somnolence durant la journée, et est associée à des risques accrus d'hypertension, de maladies cardiovasculaires (y compris accident vasculaire cérébral et infarctus).

L'apnée du sommeil
Environ 10 % des ronfleurs ont un ronflement majeur (supérieur à 95 dB), et environ 3 % souffrent d'apnée du sommeil. L’apnée du sommeil se caractérise par de fréquents arrêts de la respiration durant la nuit. La plupart du temps, le dormeur n’en a pas conscience. Elle est causée par un relâchement de la langue et des muscles de la gorge qui empêche le passage de l’air (voir schéma). Les ronflements sont alors entrecoupés de moments de silence de quelques secondes à plus d’une minute où la respiration est arrêtée. Dans ce cas, il est nécessaire de consulter un médecin. Plus le ronflement est fort, plus il y a de risques qu'il soit accompagné d’apnée.
Outre un ronflement important, les signes qui permettent de soupçonner l’apnée du sommeil sont les suivants : une somnolence ou des endormissements dans la journée, des maux de tête matinaux, des réveils multiples et des envies d'uriner durant la nuit. Voir la ficheApnée du sommeil.

à suivre.....

rachidbeo55
24/12/2013, 10h39
Le ronflement
6657
2.Les symptômes, les personnes à risque et les facteurs de risque du ronflement
(ronchopathie
Symptômes du ronflement
Un bruit de gorge, léger ou fort, émis périodiquement durant le sommeil, le plus souvent lors de l’inspiration, mais parfois également lors de l’expiration.
Personnes à risque
§ Les personnes qui ont un voile du palais épais, des amygdales volumineuses (notamment les enfants), une luette allongée, une cloison du nez déviée, un cou court ou une mâchoire inférieure peu développée ;
§ Entre l'âge de 30 ans à 50 ans, 60 % des ronfleurs sont des hommes. L'embonpoint, letabac (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm) et l'alcool, de même que des raisons anatomiques pourraient en être la cause. Chez les femmes, la progestérone joue un rôle protecteur sur les tissus. Passé 60 ans, les différences entre les deux sexes s'estompent ;
§ Les femmes enceintes, surtout au 3e trimestre de grossesse : elles sont environ 40% à ronfler, à cause de la prise de poids qui entraîne un rétrécissement des voies respiratoires ;
§ La fréquence du ronflement augmente avec l'âge, ce qui est principalement attribuable à la perte, en vieillissant, du tonus des tissus.
Facteurs de risque
§ Avoir un surplus de poids. Dans 30 % des cas seulement, les ronfleurs ont un poids normal. Chez les gens souffrant d’obésité (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=obesite_pm), la fréquence de l’apnée du sommeil attribuable à l'obstruction des voies respiratoires est de 12 à 30 fois plus élevée ;
§ Certains médicaments (comme les somnifères) peuvent causer un relâchement des tissus mous de la gorge ;
§ La congestion nasale réduit le passage de l'air et engendre une respiration par la bouche ;
§ Dormir sur le dos, car cela amène la langue vers l'arrière du palais, réduisant ainsi l'espace pour le passage de l'air ;
§ Consommer de l'alcool en soirée. L'alcool agit comme sédatif et détend les muscles et les tissus de la gorge ;
§ Le tabagisme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm).

soltan009
25/12/2013, 11h19
Fêtes : 5 solutions naturelles pour soulager les estomacs fragiles


Crampes, brûlures ou gastrites à répétition : votre estomac est fragile et en ces périodes d'agapes, il se rappelle à votre bon souvenir ! Nos conseils pour le soulager efficacement de façon naturelle.

http://img2.topsante.com/var/topsante/storage/images/medecine/medecine-divers/medecines-douces/5-solutions-naturelles-pour-soulager-les-estomacs-fragiles-9657/77038-6-fre-FR/Fetes-5-solutions-naturelles-pour-soulager-les-estomacs-fragiles_exact441x300.jpg


Pour apaiser l’estomac : le jus de chou

Si votre estomac vous fait souffrir, le jus de chou peut vous aider à le soulager.Le jus de chou permet en effet d’apaiser la muqueuse tout en favorisant la cicatrisation en cas de plaies intestinales. Pour profiter de ses bienfaits, vous pouvez acheter du jus de chou prêt à boire (par exemple les ampoules Pur jus de chou blanc de Superdiet, à raison d’une ampoule quotidienne) ou le préparer vous même à l’aide d’une centrifugeuse, à raison d'un verre chaque jour jusqu’à disparition des symptômes.

Bien sûr, vous pouvez également consommer du chou lors des repas (de préférence cuit pour le rendre plus digeste) : chou blanc, vert, rouge, chou-fleur et brocolis sont vos alliés ! Pourquoi ne pas tester notre recette de Cake au roquefort et au chou (http://www.topsante.com/manger-mieux/recettes-saines-et-gourmandes/Cake-au-roquefort-et-au-chou)? Une recette originale pour l'apéro, non ?
>>

A découvrir aussi : http://www.topsante.com/manger-mieux/mon-alimentation-sante/8-aliments-pour-combattre-les-brulures-d-estomac
Contre les brûlures : le gingembre

Puissant tonique, le gingembre peut également être utilisé en cas de douleurs de l’estomac et notamment de brûlures. Il facilite de plus la digestion et la disparition des gaz intestinaux. Savez-vous aussi que c’est un anti nauséeux très efficace ?
Il peut se consommer à volonté frais et râpé dans vos petits plats, sous forme de tisanes (mélangez 0,5 g de poudre de gingembre dans une tasse d’eau chaude et buvez doucement, 2 à 3 fois par jour) ou encore de gélules (2 gélules le matin et le midi à prendre au moment des repas avec un grand verre d’eau.
Vous pouvez également tester notre recette de Salade d'agneau au gingembre (http://www.topsante.com/manger-mieux/recettes-saines-et-gourmandes/Recettes-savoureuses-a-l-agneau/Salade-d-agneau-au-gingembre)

>> A découvrir aussi : Reflux, brûlures d'estomac, comment les empêcher de revenir (http://www.topsante.com/sante-au-quotidien/maladies-chroniques/Reflux-brulures-d-estomac-comment-les-empecher-de-revenir)

Pour un effet anti-acide : la mauve
La mauve est une plante idéale pour prendre soin des estomacs fragiles

.Réputée pour ses effets anti-acides, adoucissants et anti-inflammatoires, elle aide à la cicatrisation en favorisant la formation d’un mucus protecteur. Pour pouvez la consommer sous forme d’infusion, à boire chaude dès que vous ressentez des douleurs (une pincée de mauve séchée, que vous trouverez en herboristerie, dans une tasse d’eau frémissante 2 à 3 fois par jour). D’autres plantes possèdent également des vertus proches de celles de la mauve : c’est par exemple le cas de la réglisse, de la guimauve ou encore de la camomille romaine. N’hésitez pas à varier les plaisirs !
>> A découvrir aussi les autres vertus médicinales de la mauve. (http://www.topsante.com/vivre-bio/medecines-douces/Et-si-on-cueillait-nos-plantes-medicinales-La-mauve-pour-une-belle-peau)

rachidbeo55
26/12/2013, 07h52
Le ronflement
6689
3.La prévention du ronflement


Mesures préventives de base



• Éviter de boire de l'alcool ou de prendre des somnifères. Les somnifères et l'alcool augmentent le relâchement des tissus mous du palais et de la gorge et aggravent donc le ronflement. Se coucher seulement lorsque la fatigue est présente, et se détendre avant d'aller au lit (voir le dossier Avez-vous bien dormi? (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=sommeil_index_do)) ;
• Garder un poids santé. L'embonpoint est la cause la plus courante du ronflement. Très souvent, un amaigrissement suffit à lui seul pour diminuer de façon importante l'intensité du bruit. Dans une étude effectuée sur 19 hommes testant l'effet de la perte de poids, de la position de côté (plutôt que sur le dos) et de l'utilisation d'un vaporisateur décongestionnant nasal, la perte de poids fut la plus efficace. Les personnes ayant perdu plus de 7 kg ont totalement éliminé leur ronflement1. Notez que les échecs des traitements chirurgicaux du ronflement sont souvent directement en rapport avec l'obésité ;
• Dormir sur le côté ou, mieux, sur le ventre. Le fait de dormir sur le dos est un facteur de risque. Pour l'éviter, on peut placer une balle de tennis dans le dos du pyjama ou se procurer un T-shirt antironflement (dans lequel on peut insérer 3 balles de tennis). On peut aussi réveiller discrètement le ronfleur pour le remettre en bonne position. Le changement de position ne peut pas faire disparaître un ronflement majeur, mais peut effacer un ronflement modéré. Il existe aussi des bracelets à piles qui réagissent au son et émettent une légère vibration pour réveiller le ronfleur ;
• Soutenir le cou et la tête. Il semble que la posture de la tête et du cou influence légèrement le ronflement et les périodes d'apnée chez certaines personnes7. Des oreillers qui permettent d'allonger le cou ont un peu amélioré la respiration de personnes souffrant d'apnée du sommeil8. Mais les preuves scientifiques de l'efficacité des oreillers antironflement sont minces. Consultez votre médecin avant de faire l'achat d'un tel oreiller.

4.Les traitements médicaux pour le ronflement
Mise en garde. Toute personne qui souhaite réduire ses ronflements devrait consulter un médecin ou un spécialiste (un oto-rhino-laryngologiste ou ORL) et éviter d'acheter des produits antironflement disponibles en vente libre (vaporisateurs nasaux, lubrifiants oraux, comprimés, accessoires, etc.). Ces produits risquent d'être décevants puisqu'ils ne conviennent pas à tous et que leur efficacité n'a pas été validée scientifiquement par des études indépendantes, dans bien des cas. Pour un traitement approprié, la cause du ronflement doit être découverte par un médecin.

Le traitement du ronflement dépend de sa cause, de sa gravité, des complications qui lui sont associées, dont l’apnée du sommeil, et de la gêne qu'il crée dans l'entourage. Si le ronflement est léger, perdre du poids et changer certains comportements, comme arrêter de fumer, dormir sur le côté et éviter les sédatifs et l'alcool avant le coucher, est suffisant pour l’éliminer ou le réduire. Toutefois, ces mesures, bien qu’importantes, seront probablement inefficaces à elles seules pour faire disparaître un ronflement moyen ou majeur. Dans ce cas, la médecine classique propose différentes approches, dont certaines sont décrites ci-dessous.

Traitements non chirurgicaux
Traitement de la congestion nasale
La congestion temporaire du nez, par un rhume (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhume_pm) par exemple, peut être traitée en utilisant des médicaments décongestionnants. Dans le cas d'une congestion chronique, le médecin peut prescrire un vaporisateur nasal aux stéroïdes. Une autre méthode - approuvée par la Food and Drug Administration des États-Unis - consiste à utiliser une bandelette nasale en plastique (Breathe Right® Nasal Strips ou Air Plus®). Cette bandelette élastique se colle sur le nez et augmente l'ouverture des narines, ce qui facilite le passage de l’air. Cela peut prendre quelques nuits pour réapprendre à respirer par le nez (de 7 à 10 nuits en moyenne avant de voir une amélioration).
N.B. La sécheresse des voies nasales peut aussi causer des problèmes de respiration dans les climats secs et durant l'hiver en raison du chauffage. Mettre dans ce cas un humidificateur dans la chambre à coucher.

Traitement des allergies
Pour mieux contrôler les allergies (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=allergie_vue_ensemble_pm), éliminer autant que possible les allergènes de la maison : les animaux, la poussière, les tapis, etc. Des médicaments antihistaminiques peuvent être recommandés par le médecin.

Port d'une prothèse dentaire
Le traitement consiste à porter, la nuit, une prothèse dentaire qui avance la mâchoire inférieure de quelques millimètres. La prothèse, moulée par le dentiste, tient la mâchoire inférieure et la langue vers l'avant, ce qui a pour effet d'agrandir l'ouverture des voies respiratoires supérieures. Plusieurs synthèses, dont une qui recoupe 21 études portant au total sur 320 patients, concluent à l'efficacité de cette prothèse pour le traitement du ronflement2,3. Toutefois, sa tolérance est moyenne et elle peut être inconfortacle.

Port d'un appareil CPAP
Dans les cas de ronflements majeurs, mais surtout d'apnéeHYPERLINK (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=apnee_du_sommeil_pm), le port d'un appareil CPAP (« Continuous Positive Airway Pressure », ou « Ventilation par Pression Positive Continue ») offre souvent des résultats spectaculaires. Cela consiste à porter durant la nuit un masque nasal attaché à une petite pompe qui force l'entrée de l'air ambiant dans la bouche par une pression légèrement supérieure à la pression atmosphérique. L'entrée d'air empêche les tissus de s'affaisser. Quand le masque est bien accepté, son efficacité est excellente. Cependant, il doit être porté toutes les nuits et est parfois mal toléré. Le choix d'un masque nécessite l'avis d'un professionnel.

Implants palatins (le système Pillar®)
Approuvés par Santé Canada en 2006, les implants palatins sont de petits fils de polyester que le médecin place dans le palais mou, dans le but de raffermir les tissus lâches qui vibrent et causent le ronflement10. L’intervention se fait sous anesthésie locale. L’efficacité est modérée11.

Traitements chirurgicaux
Les traitements chirurgicaux sont surtout préconisés en cas de ronflement avec apnées du sommeil importantes. Il y a très peu de recherches de qualité qui démontrent une efficacité soutenue de la chirurgie pour le ronflement seul. Par ailleurs, ces procédures ne sont pas sans risque.

Chirurgie classique
La pratique classique (appelée uvulo-palato-pharyngoplastie) consiste à enlever de manière chirurgicale une partie du voile du palais ou la luette, ou les deux, afin d’élargir les voies respiratoires. Si cela est nécessaire, les polypes nasaux ou les amygdales peuvent aussi être enlevés par chirurgie. C'est une opération qui se fait sous anesthésie générale. Chez l’enfant, l’extraction des amygdales seules (amygdalectomie) est le premier traitement du ronflement9. Le séjour à l'hôpital est de 1 à 2 jours et est suivi d'une période de convalescence de 1 à 2 semaines. L'opération est efficace dans les deux tiers des cas.

Chirurgie par laser
Le traitement par laser pour retirer une partie du voile du palais se fait sous anesthésie locale et demande parfois plusieurs séances (de 2 à 5). Il est également douloureux. Il peut être efficace notamment chez les personnes n'ayant pas de surplus de poids. Cependant, les résultats positifs ne semblent pas persister à long terme, et ce traitement peut même parfois conduire à une augmentation du ronflement et de l’apnée.

Traitement par radio-fréquence
Cette procédure récente consiste à réduire par cautérisation l'épaisseur des tissus qui gênent le passage de l'air. Il s'agit de chauffer les tissus sous-cutanés avec une aiguille liée à un générateur de micro-ondes. Cet échauffement entraîne une lésion qui, en cicatrisant, rétracte le voile en durcissant les tissus. Il est recommandé d'effectuer plusieurs séances à faible intensité. La procédure prend une trentaine de minutes sous anesthésie locale. La douleur qui lui fait suite semble plus modérée que pour la chirurgie classique ou par laser.
Recherches. Une nouvelle procédure en cours d'expérimentation utilise l'injection d'un produit chimique sclérosant dans la portion sous-cutanée du voile du palais. Ce produit induit une rétraction du voile du palais et élargit ainsi les voies respiratoires. Selon les chercheurs qui l'ont mise au point et expérimentée, cette procédure est moins coûteuse et moins douloureuse que la précédente et son taux d'efficacité est semblable : des 27 ronfleurs qui ont subi l'intervention dans le cadre d'une étude, 92 % ne s'étaient pas remis à ronfler 2 mois plus tard; et 75 %, 19 mois après4,5. D’autres études avec un nombre restreint de participants ont confirmé l’efficacité de cette technique11. Il y a toutefois trop peu de données pour pouvoir recommander cette procédure. D’autres recherches sont nécessaires.

sindbad001
27/12/2013, 16h57
Des petits pas pour l’Homme, un bond de géant pour la santé du cœur

On dit assez souvent que l’activité physique est bénéfique pour la santé. Cette fois, des chercheurs viennent de le quantifier. À hauteur de 2.000 pas supplémentaires par jour, les risques cardiovasculaires sont réduits de 8 % chez les personnes touchées par le prédiabète.


http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/4/4503fca502b8ca3e5ca82875593a5ad1-align-second-bottom-right.pngMarcher plus ne veut pas dire qu'il faut prévoir des randonnées. Pour faire plus de pas, il suffit de maximiser ses déplacements à pied lorsque ceux-ci sont possibles. Ainsi, pour des occasions simples, comme aller acheter du pain, il est préférable d'y aller à pied plutôt qu'en voiture
Un kilomètre à pied, ça use, ça use… Oui, mais faire 2.000 pas supplémentaires par jour, soit environ 20 minutes de marche à un rythme modéré, réduit de 8 % le risque de maladie cardiovasculaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladies-cardiovasculaires-mal-vieux-comme-monde-45138/) chez des patients prédiabétiques, selon une étude. Celle-ci a été réalisée sur quelque 9.300 adultes originaires de 40 pays et qui souffrent d'une intolérance au glucose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-envie-sieste-coupable-glucose-9052/).Il s'agit d'une situation dans laquelle le corps commence à perdre la capacité métabolique de réguler la glycémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-micropuce-mesurer-glycemie-salive-36595/) après les repas, ce qui se traduit par des taux de sucre sanguin (glucose (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-glucose-736/)) plus élevés que la normale, mais pas suffisants pour pouvoir parler de diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-diabete-859/).Cette intolérance touche 344 millions de personnes, soit 7,9 % de la population adulte mondiale. Un chiffre qui pourrait atteindre 472 millions (8,4 %) en 2030, selon l’étude publiée dans la revue médicale The Lancet (http://www.thelancet.com/journals/lancet/article/PIIS0140-6736%2813%2962061-9/fulltext). Elle constitue un stade fréquent de transition vers le diabète de type 2 (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-type-2-devient-pandemie-31130/) (le plus courant).Moins de risques cardiovasculaires pour chaque tranche de 2.000 pas

« Ces personnes ont un risque fortement accru d'avoir des maladies cardiovasculaires », souligne Thomas Yates, de l'université de Leicester (http://www.le.ac.uk/) (Royaume-Uni), qui a coordonné les travaux.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_marche-a-pied_YanLev-shutterstock.jpg
L'OMS préconise 10.000 pas par jour pour une activité physique suffisante. Malheureusement, seuls 20 % des gens respectent le quota. © YanLev, shutterstock.com
Tous les participants ont été invités à réduire leur poids, à modifier leur mode de vie en faisant plus d'exercice et à diminuer les graisses (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-cellules-graisse-ont-besoin-sommeil-41935/) dans leur alimentation. Ils ont également été équipés de podomètres mesurant les pas effectués pendant une semaine au début de l'étude, puis à nouveau pendant une semaine un an plus tard.À l'issue de l'étude, ceux qui avaient augmenté leur activité physique (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-manque-activite-physique-tue-plus-tabac-46487/) avaient un risque cardiovasculaire diminué de 8 % pour chaque tranche de 2.000 pas supplémentaires effectués par rapport à ceux qui n'avaient pas fait d'effort. Mais même sans rien changer à leurs habitudes, ceux qui marchent plus sont mieux protégés que ceux qui marchent peu, chaque tranche de 2.000 pas supplémentaires diminuant le risque de 10 %.L’activité physique pas assez pratiquée

Des études avaient déjà démontré dans le passé que le sport (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-sport-peut-etre-aussi-efficace-medicaments-49354/) avait un effet non négligeable sur la santé des prédiabétiques, mais c'est la première fois qu'une étude quantifie l'effort requis pour modifier le risque. Le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/) comme les stades prédiabétiques augmentent les risques d'infarctus et d'accident vasculaire cérébral (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-accident-vasculaire-cerebral-2455/) (AVC (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-avc-accident-vasculaire-cerebral-947/)).L'Organisation mondiale de la santé (OMS (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-oms-4321/)) préconise de faire plus de 10.000 pas par jour, soit six à huit kilomètres, une recommandation qui n'est respectée que par 20 % des 18-64 ans en France, selon une enquête publiée en septembre dernier.


On sait enfin où naît la maladie d’Alzheimer

Grâce à une technologie d’imagerie à haute résolution, des chercheurs états-uniens ont pu observer pour la première fois la naissance et la progression de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau humain. Cette étude pourrait déboucher sur un diagnostic et un traitement plus efficaces de cette pathologie invalidante de plus en plus présente dans nos vies.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/d/d12bb267baefb806ab351cfffe5d2e7d-align-second-bottom-right.pngLa maladie d’Alzheimer représente des enjeux médicaux, sociaux et économiques énormes. Plus la population vieillit et plus cette pathologie prend du poids dans la société. Une nouvelle étude permet de mieux la comprendre et offre l’espoir d’un diagnostic précoce.

Avec le vieillissement de la population (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-repondre-besoins-sante-population-vieillissante-4398/), la maladie d’Alzheimer progresse. Cette forme de démence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-demence-3227/)s’accompagne d’un déclin des fonctions cognitives qui conduit peu à peu à une perte d’autonomie. Selon l’Inserm, 860.000 Français étaient touchés par cette pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) neurodégénérative en 2010, un chiffre qui devrait tripler d’ici l’année 2050. La maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/) représente ainsi un défi de santé publique majeur contre lequel il faut à tout prix lutter.C’est en 1906 que le médecin Aloïs Alzheimer décrivit la maladie pour la première fois lorsqu’il observa des plaques suspectes dans le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) d’une de ces patientes décédées. Ces structures, appelées ensuite plaques séniles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-nouvelle-decouverte-causes-possibles-42088/), découlent de l’accumulation de la protéine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) bêta-amyloïde (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-grande-avancee-causes-possibles-49105/) dans le cerveau. Elles apparaissent naturellement avec le vieillissement mais sont présentes en quantité beaucoup plus importante chez les personnes atteintes d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-yeux-comme-indicateurs-maladie-alzheimer-50227/). Plus récemment, les scientifiques ont montré qu’une autre protéine, appelée Tau, s’accumulait à l’intérieur des neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/) et conduisait à leur dégénérescence progressive.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_cerveau-Alzheimer.jpg
En utilisant une technique d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle à haute résolution, des chercheurs ont montré que la maladie d'Alzheimer prennait naissance dans le cortex entohrinal (jaune) et progressait vers d’autres régions cérébrales (rouge) comme le cortex perirhinal et le cortex pariétal posterieur. © Scott Small, centre medical de l’univesité Columbia.
Malgré les recherches intensives sur cette pathologie, de nombreuses questions restent encore sans réponse. Des chercheurs du Centre médical de l'université Columbia (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-columbia-4174/) viennent de faire une avancée importante sur le sujet. Ils ont étudié la maladie à un stade très précoce et ont mis le doigt sur la zone cérébrale où elle débute et s’étend ensuite vers le reste du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/). Leurs résultats, publiés dans la revue Nature Neuroscience (http://www.nature.com/neuro/journal/vaop/ncurrent/full/nn.3606.html), permettent de mieux connaître ce trouble neurologique et d’envisager des solutions de traitement plus ciblées.Le cerveau en haute résolution pour dépister Alzheimer« Nous savons depuis plusieurs années déjà qu’Alzheimer commence au niveau du cortex (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cortex-3186/)entorhinal, une région située au-dessous de l’hippocampe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sante-hippocampe-joue-t-il-role-central-memoire-4905/) et qui influence certaines fonctions cognitives comme la mémoire, explique Scott Small, le codirecteur de l’étude. Le cortex entorhinal est composé de deux zones distinctes, une médiane et une latérale, nous ignorions jusqu’ici laquelle des deux était touchée en premier. »Pour le savoir, les chercheurs ont utilisé une technologie d’imagerie par résonance (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-resonance-4079/) magnétique fonctionnelle (IRMf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sentiments-lire-emotions-cerveau-irmf-47341/)) à haute résolution. Ils ont pu suivre et cartographier le métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) des différentes régions du cerveau de 96 adultes sains pendant trois ans et demi. « Cette méthode d’IRMf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-irmf-4396/) nous a permis d’observer l’activité du cerveau avec beaucoup de précision, raconte Scott Small. Nous avons pu identifier des signes très précoces de la maladie d’Alzheimer chez certains patients. » En effet, au cours de l’expérience, 12 des candidats ont vu diminuer le volume sanguin de leur cerveau, une indication de la progression de cette pathologie. Le cortex entorhinal latéral (LEC) commence par s’affaiblir puis les troubles s’étendent vers d’autres régions cérébrales, en particulier vers le cortex pariétal, impliqué dans la mémoire spatiale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sante-il-vrai-quil-existe-plusieurs-types-memoire-4909/) et l’orientation.Deux protéines pour déclencher la maladie d'AlzheimerQuels sont les rôles respectifs des protéines Tau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-proteine-tau-propage-tel-virus-cerveau-36556/) et bêta-amyloïde dans l’apparition et la progression de la maladie d’Alzheimer ? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont fabriqué trois types de souris mutantes : un possédant des taux élevés de Tau, un autre présentant beaucoup de bêta-amyloïdes et un dernier contenant en abondance les deux types de protéines. En utilisant la même méthode d'IRMf, ils ont alors montré que les dysfonctionnements au niveau du LEC se manifestaient uniquement chez les souris qui produisent les deux protéines en excès. « Le LEC est une région particulièrement vulnérable à l’apparition d’Alzheimer car il accumule déjà la protéine Tau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-medicament-proteine-tau-efficace-chez-animal-40283/) en temps normal, explique Karen Duff, la codirectrice de l’étude. Lorsque les protéines bêta-amyloïdes s’amassent aussi, la maladie d’Alzheimer peut commencer à s’installer. »Ces découvertes permettent de mieux connaître la maladie d’Alzheimer et ouvrent la voie vers des traitements curatifs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-curatif-2653/). « Maintenant que nous savons où elle commence et que nous pouvons observer certains signes précoces par IRMf, nous pouvons espérer dépister la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-alzheimer-depistage-sanguin-bientot-portee-main-46883/)très tôt avant qu’elle n’envahisse le cerveau », conclut Scott Small.

rachidbeo55
28/12/2013, 08h16
Le tabagisme (Sevrage du tabac)
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1. Le tabagisme, qu'est-ce que c'est?

Le tabagisme est une toxicomanie résultant de l'accoutumance à l’un ou l’autre des produits fabriqués à partir des feuilles de tabac : cigarettes, cigares, tabac à pipe, tabac à priser et à chiquer, etc.
La nicotine contenue dans le tabac constitue le principal agent de cette accoutumance (il y en a d'autres, mais d'importance nettement moindre). Elle créerait une dépendance plus forte que le font l’héroïne, la cocaïne (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cocainomanie_pm) et l’alcool (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=alcool_index_dossier). Puisque la fumée de cigarette passe directement des poumons au cerveau par les artères, elle y achemine plus rapidement la nicotine (en moins de 10 secondes) que ne le ferait une injection intraveineuse. De plus, le fumeur apprend à doser très précisément son besoin en nicotine par la profondeur, l’intensité et la durée de son inhalation, ce qui, croit-on, cause une forte accoutumance.
Les dangers du tabagisme sont liés aux composantes que libère le tabac au moment de sa combustion. Les experts ont pu identifier plus de 4 000 substances chimiques dans la fumée du tabac, incluant du monoxyde de carbone, du goudron, de l’arsenic, du formaldéhyde et du benzène. Parmi celles-ci, une cinquantaine sont cancérigènes pour l’humain1.
Quelques statistiques
§ La consommation de tabac est aujourd'hui la première cause de mortalité évitable à travers le monde2;
§ En 2011, 17 % des Canadiens âgés de 15 ans et plus fumaient37. Près du quart d’entre eux étaient des fumeurs occasionnels. Chez les 15 ans à 19 ans, 12 % étaient des fumeurs, tandis que c’était le cas de 21 % des 20 ans à 24 ans. Environ 90 % des fumeurs commencent à fumer avant l’âge de 21 ans3;
§ Quatre fumeurs sur 5 tentent d’arrêter de fumer au moins 1 fois par année37;
§ De 3 % à 10 % des fumeurs parviennent à cesser de fumer sans aide, tel qu’observé au bout de 1 an. Le taux de succès atteint de 15 % à 20 % lorsque le fumeur a recours à une aide (des timbres, une médication, du counseling);
§ Neuf fumeurs sur 10 qui réussissent à cesser de fumer le font par un arrêt francplutôt que par une diminution progressive.


Un problème criant dans les pays en développement
Les problèmes de santé causés par le tabagisme prennent une ampleur colossale dans les pays en développement. En effet, l’Organisation mondiale de la Santé évalue qu’environ 70 % des décès engendrés par la dépendance au tabac surviennent dans ces pays2. Les cigarettiers y mènent d’ailleurs des campagnes publicitaires agressives pour recruter de nouveaux adeptes et ils ciblent les jeunes. Cette clientèle est très prisée; plus de 80 % des jeunes âgés de 10 ans à 24 ans à travers le monde vivent dans les pays en développement4. Presque la moitié des enfants de la planète respirent un air pollué par la fumée du tabac1!


Mécanismes de l'accoutumance
Le phénomène d'accoutumance à la nicotine se produit dans le cerveau. Dès que la nicotine y arrive, elle stimule la libération de dopamine. Ce messager chimique joue un rôle clé dans la perception neurologique du plaisir. Il diminue l’anxiété (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_anxieux_douglas_pm), améliore l’humeur et la mémoire et réduit l’appétit. Pour une personne qui veut cesser de fumer, la perte de ces éléments véritablement positifs du tabagisme est une étape cruciale à franchir.


Si l'on calcule que chaque cigarette permet environ 10 bouffées, une personne qui fume 30 cigarettes par jour envoie, quotidiennement, 300 appels de dopamine à son cerveau!


D’autres facteurs émotifs et comportementaux accroissent la dépendance, comme le plaisir du geste et l'association avec des moments agréables (le premier café, le repas avec des amis, etc.).
Chaque fois que la dopamine est relâchée, les récepteurs de dopamine sont mis en état d'alerte. Graduellement, leur sensibilité s'émousse et ils n'arrivent plus à se satisfaire du taux normal de dopamine : ils sont « en manque ». Le fumeur est tenté de fumer de plus en plus car une plus grande stimulation est nécessaire pour produire le même effet. La toxicomanie devient rapidement un problème chronique.
Problèmes de santé causés ou aggravés par l'exposition à la fumée du tabac
Le tabagisme réduit l’espérance de vie des fumeurs de 10 ans, en moyenne, comparativement aux non-fumeurs. Il est l’un des principaux facteurs de risque de nombreuses maladies. Voici les plus courantes :
§ Hypertension (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypertension_pm);
§ Maladies cardiovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm), accident vasculaire cérébral (AVC (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=accident_vasculaire_cerebral_pm)) : les fumeurs courent 70 % plus de risque de mourir d'une maladie coronarienne que les non-fumeurs. L’artériosclérose peut aussi toucher les artères des jambes et entraîner de la claudication intermittente. Une chirurgie ou une amputation est parfois nécessaire;
§ Bronchite chronique (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=bronchite_chronique_emphyseme_pm) et emphysème, pouvant entraîner une insuffisance respiratoire ou cardiaque;
§ Cancers (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm) : cancer du poumon (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_poumon_pm), de la bouche, de l’oesophage, de la vessie, etc;
§ Dysfonction érectile (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=dysfonction_sexuelle_masculine_pm) : 2 fois plus de risque chez les fumeurs que chez les non-fumeurs.
§ Ulcère gastroduodénal (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=ulcere_gastroduodenal_pm) : la nicotine élève la sécrétion d’acide dans l’estomac. Cette sécrétion accrue d’acide peut aussi aggraver les symptômes du reflux gastro-oesophagien (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=reflux_gastro_oesophagien_pm);
§ Pendant et après la grossesse, risques accrus : fausse couche, complications durant la grossesse, nouveau-né de petit poids, syndrome de mort subite du nourrisson.


Les cigarettes « légères » ne sont pas moins risquées!
D'après une étude à large échelle, fumer des cigarettes « légères » ou « ultralégères » plutôt que des « médiums » ne réduit pas le risque de cancer du poumon5.


Avec le temps, plusieurs autres conséquences peuvent découler du tabagisme, comme de la toux, des crachats, de l’essoufflement, des maux de tête (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=migraine_pm) et des problèmes digestifs. En outre, le tabagisme accélère le vieillissement de la peau (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=vieillissement_peau_pm), ce qui explique que souvent, les fumeurs ont un visage plus ridé que les non-fumeurs.
Les non-fumeurs exposés à la fumée secondaire courent un risque accru d’avoir les mêmes problèmes de santé que les fumeurs. Les enfants sont particulièrement sensibles à la fumée secondaire. Les enfants de parents fumeurs sont plus touchés par l’asthme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=asthme_pm) et les otites (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=otite_moyenne_pm) à répétition que les enfants de non-fumeurs car leurs muqueuses sont plus fragiles. Les deux tiers de la fumée émanant d'une cigarette ne sont pas inhalés par le fumeur mais sont libérés dans l'environnement immédiat. Les animaux de compagnie peuvent aussi être victimes de la fumée secondaire : le risque de cancer (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm) est accru chez les chats et les chiens exposés6.
Le tabagisme est à proscrire durant une grossesse car il peut avoir des conséquences néfastes pour la mère et l’enfant.
Il est conseillé aux fumeurs âgés de 40 ans et plus de subir des tests de spirométrie afin d’évaluer les capacités pulmonaires et de dépister une maladie pulmonaire chronique (asthme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=asthme_pm), MPOC (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=bronchite_chronique_emphyseme_pm)) en début de formation. Ces tests s’effectuent en clinique ou à l’hôpital. Renseignez-vous auprès de votre médecin.
Cesser de fumer : des bénéfices tangibles et rapides
Peu de temps après avoir arrêté de fumer, le risque de maladies diminue considérablement. Par exemple, le risque d'infarctus (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) diminue dans les jours qui suivent l’arrêt. Un an après avoir cessé de fumer, le risque est diminué de moitié. Après 5 ans d'abstinence, le risque équivaut presque à celui d'une personne qui n'a jamais fumé. L'atteinte aux poumons peut toutefois être irréversible après plusieurs années de tabagisme, bien que l'essoufflement et la toux diminuent. Pour ce qui est du cancer du poumon, le risque après 10 ans à 15 ans d’arrêt du tabagisme est revenu à celui de la population des non-fumeurs.

rachidbeo55
29/12/2013, 20h05
Le tabagisme (Sevrage du tabac)
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Symptômes
Lorsque les fumeurs cessent de consommer de la nicotine, certains effets dus au sevrageapparaissent. Ces symptômes sont au plus fort après quelques jours de sevrage mais peuvent subsister plusieurs semaines et même quelques mois. Cela dit, la nicotine est éliminée du corps rapidement : 4 jours après l’arrêt tabagique, on ne détecte plus de nicotine dans le sang. Voici les principaux symptômes du sevrage :
§ Une tension et de l’irritabilité ;
§ Par moments, de fortes envies de fumer ;
§ La bouche et la gorge sèches ;
§ De l’anxiété ; (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_anxieux_douglas_pm)
§ Des tremblements ;
§ De l’insomnie ; (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=insomnie_pm)
§ Des maux de tête ;
§ Un accroissement de l'appétit ;
§ Un désir accru de manger des sucreries ;
§ De la diarrhée (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diarrhee_pm), de la constipation (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=constipation_pm) et des douleurs au ventre.
Personnes à risque
Toutes les personnes qui fument sont susceptibles de devenir dépendantes au tabac mais à des degrés divers. Des recherches récentes34-36 indiquent de plus en plus clairement que certaines caractéristiques génétiques augmentent considérablement le risque de dépendance à la cigarette et de cancer du poumon. Cela permettrait d’expliquer pourquoi tous les fumeurs ne sont pas égaux devant la cigarette. Pour les plus vulnérables, la dépendance s'acquiert souvent durant l'adolescence et peut survenir quelques jours ou quelques semaines après la première cigarette fumée.

yazidnic
04/01/2014, 01h26
Le Saumon d'elevage

Un très grave problème de santé alimentaire et environnementale vient d’éclater au grand jour en Norvège. Le saumon d’élevage y est produit dans des conditions scandaleuses et est nocif pour la santé.

Depuis un rapport officiel de 2006 des autorités sanitaires norvégiennes, et malgré la multiplication des études et rapports sur le sujet, la Norvège a tardivement (7 ans après et sous pression de l’opinion) reconnu les recommandations émises par des scientifiques et des médecins, notamment sur les limitations de consommation nécessaires pour les enfants et les femmes enceintes ou les femmes en âge d’avoir des enfants sans, pour l’instant, les avoir mises en application.

Le gouvernement norvégien joue avec notre santé

Sur les conditions d’élevage et l’alimentation des saumons, en 2010, des éléments factuels ont été rapportés sur l’utilisation excessive d’un pesticide, le Diflubenzuron, afin de lutter contre un parasite naturel, le pou de mer. Ce pesticide présente des risques pour la santé, outre qu’il affecte les poissons, sa toxicité se transmet également à l’homme. Rien n’a été fait malgré l’alerte lancée par le gouvernement français de l’époque à son homologue norvégien.

La France, premier pays consommateur de ce poisson (il importe 110.000 tonnes de saumon norvégien par an) et sa population sont donc concernés tout comme nombre d’autres pays européens.

Par leur inaction persistante, le gouvernement norvégien et son industrie du saumon d'élevage jouent avec la santé de la population mondiale. L’enjeu économique est en effet de taille : la Norvège pèse pour 60 % de la production mondiale de saumon atlantique et l’exportation de celui-ci lui rapporte chaque année 4,7 milliards de dollars (29 milliards de couronnes norvégiennes).

Pour des contrôles accrus de la production

Mais l’enjeu sanitaire et environnemental dépasse évidemment l'enjeu économique. L’élevage intensif du saumon en Norvège, dans des conditions déplorables – entassement des animaux, traitements aux antibiotiques, épandages nocifs pour l’environnement... – aboutit à produire un poisson porteur de substances nocives potentiellement transmissibles aux consommateurs et alimente une pollution grandissante dans les fjords où sont installées les fermes d'élevage.

Avec les Verts norvégiens (De Grønne), Europe Écologie Les Verts exige que toute la lumière soit faite sur les conditions d’élevage du saumon de Norvège et que les recommandations de consommation établies par les autorités sanitaires soient respectées. Il faut garantir au plus tôt la distribution d’un saumon dépourvu de toutes substances dangereuses pour la santé, produit et nourrit de manière non nocive pour l'environnement. Des contrôles accrus de la production sont, à ce stade, évidemment indispensables.

Nous appelons les autorités françaises et européennes à se mobiliser pour protéger la santé des consommateurs. Celles-ci doivent exiger du gouvernement norvégien un nouveau cadre réglementaire qui, a minima, doit respecter la législation européenne et la transparence sur les conséquences sanitaires et environnementales de production industrielle du saumon d'élevage.

Source: le Nouvel Obs

sindbad001
05/01/2014, 09h27
Une molécule d’ARN à l’origine des maladies auto-immunes

En analysant le rôle des ARN non codants dans l’immunité, des chercheurs états-uniens ont identifié une molécule d’ARN, appelée Thril, qui contrôle la réponse inflammatoire. Cette découverte ouvre la voie vers de nouveaux traitements des maladies qui résultent d’une inflammation excessive des tissus.

http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/6/61a0963cdb_kawasaki.jpgPathologie infantile, la maladie de Kawasaki est due à une inflammation excessive de certaines artères. La langue des enfants malades présente un aspect caractéristique visible sur cette image. Dans cette nouvelle étude, les chercheurs ont découvert une molécule d’ARN associée à cette maladie. Pourra-t-on l’utiliser comme cible pour la soigner ?
Éparpillés à travers le corps, les différents acteurs du système immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/biologie-immunologie-recherche-ame-soeur-758/) coordonnent leurs efforts pour protéger les tissus contre les envahisseurs. La tâche n’est pas simple, car il faut constamment maintenir un équilibre délicat afin de tuer les pathogènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathogene-5179/) sans abîmer ses propres cellules. Tout dérèglement peut en effet être fatal. Lorsque l’action des globules blancs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-globules-blancs-sont-produits-urgence-lors-infection-45886/) s’affaiblit par exemple, l’organisme se retrouve rapidement envahi par les agents infectieux. Dans le cas contraire, lesystème immunitaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-systeme-immunitaire-2722/) peut se retourner contre les cellules qu’il est censé défendre. Cela peut conduire au développement d’une maladie auto-immune (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lymphocytes-t-vers-espoir-maladies-auto-immunes-47836/), comme le lupus, le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-diabete-3242/) de type 1 ou la maladie de Kawasaki, une pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) infantile caractérisée par une inflammation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-etude-reaction-inflammatoire-partie-1-204/) de certainesartères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-artere-3017/).Malgré les nombreuses recherches sur le sujet, les raisons pour lesquelles le système immunitaire se dérègle subitement restent encore mystérieuses. Des chercheurs de l’université de Californie à San Diego (États-Unis) se sont penchés sur le problème. Ils se sont particulièrement intéressés aux ARN non codants (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/genetique-arn-fois-gps-chef-orchestre-cellules-12255/) (ARN-nc), c’est-à-dire les ARN (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-arn-97/) ne menant pas à la synthèse d’une protéine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/). Leurs travaux, publiés dans la revue Pnas (http://www.pnas.org/content/early/2013/12/26/1313768111.abstract), les ont conduits vers l’identification d’une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) d’ARN impliquée dans le contrôle de l’équilibre immunitaire.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_THFalpha.png
Le facteur de nécrose tumorale alpha (TNFα pour tumor necrosis factor alpha en anglais) est une importante cytokine impliquée dans l’inflammation. L’ARN non codant Thril contrôle son activation. © Eck et al., Journal of Biological Chemistry
Des centaines de gènes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/genetique-gene-151/) codent pour des ARN-nc qui participent à des procédés biologiques essentiels dans la cellule. Certains d’entre eux sont-ils impliqués dans l’immunité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-natural-killer-immunite-fortement-stimulee-inhibition-gene-36180/) ? Pour le savoir, les chercheurs ont comparé l’expression globale des gènes dans différents tissus avant et après l’activation des macrophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-meme-origine-macrophages-cellules-dendritiques-7738/), des cellules mangeuses d’agents infectieux et impliquées dans le déclenchement de la cascade immunitaire. Ils ont alors identifié 159 gènes d’ARN-nc exprimés différemment entre ces deux conditions, parmi lesquels se trouvait le gène Thril.

Thril, une nouvelle cible contre les maladies inflammatoires ?

Grâce à des méthodes de biochimie et de biologie moléculaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-biologie-moleculaire-104/), les auteurs ont montré que l'ARN-nc Thril participait à l’activation de nombreux gènes impliqués dans la réponse immunitaire dont celui codant pour le facteur de nécrose tumorale alpha (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-souris-cellules-cerebrales-humaines-sont-plus-intelligentes-45159/) (TNFα), une cytokine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cytokine-838/) jouant un rôle prépondérant dans la réaction inflammatoire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-etude-reaction-inflammatoire-partie-2-205/). Ils ont également démontré que la destruction du gèneThril empêchait la stimulation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-stimulation-829/) de divers facteurs de l’immunité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-immunite-2723/) lors de l’activation desmacrophages (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-macrophage-190/).« Quand nous nous sommes rendu compte que Thril contrôlait l’expression du gène codant pour leTNF (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-globules-blancs-trop-actifs-eliminer-40141/)α (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vih-globules-blancs-trop-actifs-eliminer-40141/), nous avons voulu tester son rôle dans le développement des pathologies pour lesquelles la réaction inflammatoire devient chronique et exagérée, comme c’est le cas pour la maladie de Kawasaki », explique Tariq Rana, le directeur de l’étude. Pour ce faire, les chercheurs ont mesuré la concentration de Thril dans des échantillons cellulaires provenant d’enfants atteints de cette pathologie. Ils ont alors observé une corrélation entre les taux de Thril et les niveaux de TNFα chez ces malades.Ces recherches ont permis l’identification d’un ARN-nc impliqué dans le déclenchement de la réponse inflammatoire lors d’une infection. Dans certains cas, la synthèse de Thril se dérègle ce qui conduit à une inflammation démesurée (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-stress-excessif-rend-cellules-immunitaires-hyperactives-50069/) et peut déclencher une maladie auto-immune. « Thril pourrait être un nouveau biomarqueur de l’inflammation, indique le chercheur, il pourrait également servir de cible pour le traitement des pathologies inflammatoires comme la maladie de Kawasaki ou la maladie de Crohn (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-crohn-bonne-nouvelle-28678/). »









Une hormone pour en finir avec la dépendance au cannabisLa prégnénolone, une hormone produite par le cerveau, pourrait aider les accros au cannabis à se défaire de leur addiction. Dans une étude récente réalisée chez la souris, des chercheurs français ont montré que cette molécule pouvait inhiber le phénomène de dépendance. Ce travail ouvre la voie au développement de traitements contre les méfaits de cette drogue très appréciée des jeunes.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/combined/0/0fe755fae07eddc1a92457fc75d9a958-align-second-bottom-right.pngConsommé depuis longtemps pour un usage récréatif, le cannabis procure en général une sensation de bien-être. Il est souvent considéré comme une drogue peu nocive, en particulier par les adolescents, de plus en plus nombreux à en consommer. Le cannabis peut cependant déclencher un phénomène de dépendance. Heureusement, les chercheurs progressent vers un traitement contre cette addiction.

Loin d’être une drogue douce (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-na-rien-drogue-douce-48762/), le cannabis a des effets nocifs sur la santé de mieux en mieux reconnus. Tour à tour, les études ont montré qu’il altérait les facultés cérébrales, augmentait les risques d’apparition de troubles psychotiques et pouvait même conduire à la dépendance (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-drogues-effets-dependance-961/page/13/). Selon une étude de 2004, 10 % des consommateurs réguliers seraient accros à cette drogue. L’addiction (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-addiction-2933/) au cannabis concernerait plus de 20 millions de personnes dans le monde et un peu plus d’un demi-million en France, d'après les estimations de l'Inserm.Le principe actif du cannabis, le tétrahydrocannabinol (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-cannabis-foetus-danger-6552/) (THC (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-thc-4275/)), agit sur le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) par l’intermédiaire des récepteurs cannabinoïdes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cannabinoide-4276/) CB1 situés sur les neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/). Leur stimulation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-stimulation-829/) induit la libération excessive de dopamine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-dopamine-facteur-plasticite-cerveau-3891/) dans le cerveau, provoque une diminution des capacités de mémorisation ainsi qu’une démotivation et conduit progressivement à la dépendance. De nombreux scientifiques cherchent à identifier des molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) qui pourraient contrer ces effets nocifs du cannabis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-effets-cafe-cannabis-qualite-sperme-2600/). Cependant, malgré les recherches sur le sujet, il n’existe pas encore de médicament pour lutter contre cette addiction.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_CANNABIS-3.jpg
Le THC se fixe sur les récepteurs cannabinoïdes CB1, dont voici la structure. La prégnénolone peut également se lier à ces récepteurs, ce qui inhibe certains des effets du THC, comme la libération excessive de dopamine impliquée dans la dépendance. © Vallée et al., Science
Bientôt un médicament contre la dépendance au cannabis ?Des chercheurs du Neurocentre Magendie à Bordeaux se sont penchés sur le problème. Dans une étude publiée dans la revue Science (http://www.sciencemag.org/content/343/6166/94), ils se sont intéressés à la prégnénolone, une hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/)produite dans le cerveau et également capable de se fixer sur les récepteurs cannabinoïdes CB1. Pour tester l’effet de cette molécule sur l’addiction au cannabis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-therapeutique-nest-pas-addictif-ne-fait-plus-planer-39074/), les scientifiques l’ont administrée à des souris consommatrices de cannabis. Leurs résultats sont encourageants. Ils ont en effet observé une forte diminution de la libération de dopamine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-dopamine-3263/) dans le cerveau, considérée comme étant à la base des effets addictifs de cette drogue. En d’autres termes, la prégnénolone diminue le phénomène de dépendance au cannabis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-piste-traitement-dependance-49671/) chez la souris.« La prégnénolone ne pourra pas être utilisée telle quelle comme médicament, car elle est mal absorbée et rapidement métabolisée par l’organisme », explique Pier Vincenzo Piazza, directeur de l’étude. Toutefois, selon lui, cette découverte ouvre la voie à la mise en place d’une thérapie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-therapie-2856/)contre la dépendance au cannabis (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cannabis-deteriore-capacites-intellectuelles-abaisse-qi-40920/). « Nous avons développé des dérivés de la prégnénolone qui sont stables et bien absorbés et qui pourront être utilisés comme médicament. Nous espérons bientôt commencer les essais cliniques (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-essai-clinique-3333/)

rachidbeo55
05/01/2014, 17h44
Le tabagisme (Sevrage du tabac)
6865
3.La prévention du tabagisme


Peut-on prévenir?



Le meilleur moyen pour ne pas devenir dépendant de la nicotine est évidemment de ne pas commencer à fumer. Plusieurs campagnes socio-éducatives sont orchestrées chaque année par les instances gouvernementales (voir les Sites d’intérêt). De nombreux efforts sont concentrés sur les jeunes, l'adolescence étant une période durant laquelle la majorité des fumeurs grillent leur première cigarette et développent leurs habitudes tabagiques.
Certains laboratoires cherchent à créer des vaccins dont le rôle serait de réduire la sensibilité du cerveau à la nicotine. Cependant, encore plusieurs années s'écouleront avant que ces vaccins ne soient mis sur le marché.

soltan009
07/01/2014, 11h34
5 plantes contre l'arthrose et les douleurs rhumatismaleshttp://l3.yimg.com/bt/api/res/1.2/ywdeHJpAoWpj6LJjwS9kLg--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9Mjg0O2NyPTE7Y3c9NjUyO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0yNzU7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/lepoint/sipa-2322272-jpg_2001780.JPG

Vieillissement, chocs, mouvements répétés, stress, fatigue, sédentarité et aussi malbouffe mettent nos articulations à rude épreuve. Les rhumatismes - sous forme d'inflammation ou d'usure des cartilages - touchent plus d'un Français sur trois avec un cortège de douleurs parfois très invalidantes. Dos, nuque, épaules, colonne vertébrale, genoux, hanches, pieds, mains..., toutes les articulations peuvent être affectées et les douleurs obligent parfois à des traitements anti-inflammatoires et antalgiques au long cours. Ces derniers soulagent, mais entraînent des effets secondaires, comme des gastrites, des ulcères, voire des hémorragies digestives. Avant d'y avoir recours, plusieurs plantes reconnues peuvent vous accompagner, soulager les douleurs, voire retarder l'évolution des rhumatismes. Consultez bien sûr votre médecin, car toute douleur qui dure peut aussi révéler une autre pathologie non rhumatismale.
La griffe du diable ou harpagophyton (Harpagophytum procumbens)
Ce grand anti-inflammatoire naturel est à ce jour la plante qui a montré le plus d'efficacité dans le traitement des douleurs liées à l'arthrose. Le docteur Claudine Luu, auteur du livre Arthrite, arthrose et douleurs articulaires (éd. Dangles), explique que les Bantous d'Afrique du Sud (http://www.lepoint.fr/tags/afrique-du-sud) l'utilisent pour soigner les rhumatismes, l'arthrite et aussi les troubles de la digestion. Découverte assez récemment enEurope (http://www.lepoint.fr/tags/europe), elle est désormais utilisée fréquemment dans les maladies rhumatismales ainsi qu'en cas d'inflammations, de douleurs musculaires, de crises de goutte et de douleurs de dos, pour son effet tant anti-inflammatoire qu'antalgique. On peut la trouver sous forme de teinture mère en pharmacie et également en tisane (son goût n'est cependant pas très agréable). Elle a peu d'effets secondaires, mais on la déconseille en cas d'ulcères de l'estomac ou du duodénum. Prudence aussi en cas de troubles cardio-vasculaires et en cas de grossesse ou d'allaitement.

Le cassis (Ribes nigrum)
L'usage traditionnel des feuilles de cassis contre les douleurs articulaires a été validé par quelques études qui ont montré son action anti-inflammatoire, analgésique, mais aussi diurétique (favorise l'élimination de l'eau par les reins). Plus encore que dans les feuilles, c'est dans les bourgeons de cassis que l'on trouve les concentrations plus importantes de principes actifs anti-inflammatoires. Pour profiter des bienfaits du cassis, on peut donc avoir recours à un macérât glycériné de bourgeons frais (en pharmacie) ou également prendre des tisanes de feuilles à raison de 2 à 4 cuillères à café par tasse et de 3 à 4 tasses par jour.
La reine-des-prés (Filipendula ulmaria)Cette célèbre plante à l'origine de l'aspirine est un anti-inflammatoire et un antalgique bien connu qui soulage les douleurs des rhumatismes et de l'arthrite aiguë. Contrairement à l'aspirine, elle n'entraîne pas de risques d'ulcère de l'estomac et régule les flux acides de l'organisme suspectés de jouer un rôle dans les problèmes inflammatoires. On peut consommer la reine-des-prés fraîche dans une salade ou dans de nombreuses préparations culinaires et également en tisane à condition de ne pas la faire bouillir (elle perd alors ses vertus). Les personnes allergiques à l'aspirine doivent l'éviter ainsi que celles sous anticoagulants, car la reine-des-prés pourrait potentialiser les effets.

Le saule blanc (Salix alba)
Ce petit arbuste aux feuilles argentées est considéré comme l'une des plus anciennes plantesmédicinales, puisque déjà Hippocrate et Galien vantaient ses vertus. Tout comme la reine-des-prés, l'écorce de saule contient des dérivés d'acide salicylique, anti-inflammatoires et analgésiques. C'est en étudiant les propriétés du saule (puis plus tard de la reine-des-prés) que l'aspirine fut découverte. L'Agence européenne du médicament reconnaît les vertus de l'arbuste comme "cliniquement établies" pour soulager "les douleurs lombaires" et comme "traditionnelles" contre les "douleurs articulaires mineures, la fièvre liée au rhume et les maux de tête". Un traitement maximum de quatre semaines est recommandé, si les symptômes persistent ensuite, il faut consulter. Les décoctions d'écorce de saule se prennent généralement 4 ou 5 fois par jour à raison de 2 ou 3 grammes par tasse en portant à ébullition durant 5 minutes. Les contre-indications sont les mêmes que celles pour l'aspirine ou la reine-des-prés (ulcères, allergies aux anti-inflammatoires non stéroïdiens, prises d'anticoagulants...). L'écorce de saule est aussi déconseillée aux femmes enceintes, aux enfants et en cas d'asthme, de goutte ou de maladie des reins.

Le curcuma (Curcuma longa)
Cette vieille épice est l'ingrédient principal du curry et ses propriétés médicinales sont connues de l'Asie (http://www.lepoint.fr/tags/asie) et de l'Inde depuis des siècles. Traditionnellement, le rhizome (tige souterraine) du curcuma est utilisé en cas de problèmes de peau ou pour toute la sphère intestinale (brûlures d'estomac, ballonnements...), mais les différentes études dont il a fait l'objet ces dernières années mettent également en avant des effets anti-inflammatoires prometteurs. Il réduirait notamment les symptômes de la polyarthrite rhumatoïde ainsi que les douleurs arthritiques ou rhumatismales en général. Le moyen le plus simple pour le consommer est de l'intégrer régulièrement dans la cuisine sous forme fraîche (rhizomes en tranches ou râpés) ou en poudre, voire en tisane. Il est contre-indiqué en cas de calculs biliaires. D'autres plantes sont également connues pour soulager les douleurs rhumatismales et l'arthrose. Ainsi l'encens (oliban), une résine issue d'un arbuste indien, est utilisé depuis des siècles par la médecine ayurvédique pour soulager les douleurs articulaires et une étude clinique a souligné son efficacité dans l'ostéo-arthrite du genou. Les feuilles de bouleau sont aussi reconnues comme traitement d'appoint des rhumatismes par la Commission européenne. Enfin, l'ortie, le bambou ou la prêle des champs sont également souvent cités, entre autres pour leurs propriétés reminéralisantes.

rachidbeo55
09/01/2014, 15h40
Les nuits blanches sont mauvaises pour le cerveau (http://futurasciences.fr/tr/index.aspx?id=2d034b6ac536d413ef2dc4b73b57ef2f9b0a efe41aca179af525ae50ec7d6f15871f8babfd9bf453)

6943Des scientifiques suédois viennent de démontrer les méfaits d'une nuit blanche sur le cerveau. C'est un peu trop tard pour le Nouvel An 2014, mais cela.

On ne compte plus les recherches vantant l’importance du sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tout-savoir-sommeil-845/) sur la santé. Des travaux récents ont par exemple montré que le repos accélérait le nettoyage des toxines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sante-sommeil-periode-privilegiee-lavage-cerveau-49708/) qui s’accumulent dans lecerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) au cours de la journée. D’autres études ont mis en évidence un lien entre le sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-sommeil-13340/) et certaines pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) comme l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-cure-sommeil-obesite-chez-enfant-50102/) et la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cure-sommeil-alzheimer-49800/). En cette période de fêtes, une équipe de l’université d'Uppsala en Suède s’est intéressée à l’effet d’une nuit sans sommeil sur l’activité cérébrale. Les conclusions, publiées dans la revue Sleep (http://www.journalsleep.org/AcceptedPapers/SP-100-13.pdf), montrent à nouveau l’importance du sommeil sur le système nerveux.
Pour cette étude, les chercheurs ont analysé des échantillons de sang de 15 jeunes hommes en bonne santé. Les prélèvements ont été réalisés au petit matin après une nuit de huit heures ou après une nuit blanche (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sommeil-sommeil-recuperer-nuit-blanche-2878/). Leurs résultats sont plutôt inquiétants, et devraient conduire les couche-tard au lit plus rapidement.
Chez les personnes en manque de sommeil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-age-manque-sommeil-augmente-risque-diabete-50964/), les scientifiques ont constaté une hausse d'environ 20 % du taux de deux protéines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) dans le cerveau, l'énolase (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-enolase-709/) spécifique des neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/) (NSE) et la protéine S-100B. « La concentration sanguine de ces deux molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) augmente habituellement à la suite de lésions cérébrales (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lesions-cerebrales-dues-altitude-chez-pilotes-chasse-48544/), indique Christian Benedict, le principal auteur de l'étude. Ces résultats montrent qu’un manque de sommeil favorise les processus de neurodégénérescence, tandis qu'une nuit bien reposante assure le maintien de la santé du cerveau. »

sindbad001
10/01/2014, 18h44
En bref : des nanoparticules pour réparer les blessures
Bonne nouvelle pour la chirurgie réparatrice. En utilisant des nanoparticules, une équipe française a réussi la prouesse de recoller deux morceaux d’organes ayant subi une lésion profonde.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/1/1ffcab9643_cicatrisation-nanoparticule.jpgLa texture à base de nanoparticules de silice permet une adhésion en quelques secondes de deux morceaux de gélatine ou de foie de veau. En (1), la solution de nanoparticules est déposée sur deux matériaux différents : sur de la gélatine (en haut) ou sur du foie de veau (en bas). En (2), les deux morceaux de gélatine ou de foie sont accolés l’un à l’autre. En (3), la solution de nanoparticules agit comme une colle qui maintient les deux bouts de gélatine ou de foie de veau solidement attachés l'un à l'autre.
« Dans le domaine de la chirurgie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-chirurgie-3137/), aucune méthode ne s’avérait jusqu’à présent totalement satisfaisante pour obtenir une adhésion solide entre deux tissus biologiques », explique Ludwik Leibler, directeur de recherche au CNRS. Avec son équipe, il a mis au point une nouvelle technique de cicatrisation (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/beaute-cicatrices-fonctionne-cicatrisation-2957/) innovante. Dévoilée dans la revue Nature (http://www.nature.com/nature/journal/vaop/ncurrent/full/nature12806.html), elle utilise les nanoparticules (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dico/d/technologie-nanoparticule-6478/), ces toutes petites molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) qui montrent progressivement leur utilité dans le monde de la médecine.Le principe est simple : répartir une texture (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-texture-1636/) composée de nanoparticules (http://www.futura-sciences.com/magazines/high-tech/infos/dossiers/d/technologie-nanotechnologies-essor-nanobiologie-info-nanotechnologies-483/) entre deux tissus différents, afin d’obtenir une adhésion très résistante. « Les nanoparticules se lient aux molécules du tissu par un phénomène appelé adsorption (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/actu/d/matiere-plus-petit-reservoir-monde-bille-plus-fine-quun-cheveu-15797/) », explique le chercheur. Les deux extrémités des tissus se rejoignent alors et gagnent en solidité. Pour en établir la preuve, les chercheurs se sont exercés sur de vrais organes et ont recollé deux morceaux de foie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-foie-6966/) de veau préalablement coupés au scalpel !Selon les auteurs, cette méthode pourrait déboucher sur le développement de pansements, de patchs ou d’hydrogels (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-hydrogel-cicatriser-blessures-12472/) en cas de lésions cutanées (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-meilleures-aiguilles-greffe-peau-grace-ver-parasite-45968/) profondes. Cette solution miracle pourrait être utile dans d’autres domaines. « Les propriétés adhésives des nanoparticules valent pour d’autres produits comme les gels (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/geologie-gel-1496/) retrouvés dans la gélatine alimentaire, les lentilles de contact (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-lentilles-contact-delivrer-medicaments-50819/), la partie absorbante des couches ou encore certaines prothèses (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-prothese-2824/) mammaires », concluent les chercheurs.


Les pommes, un complément aux statines contre l’excès de cholestérolDes chercheurs britanniques révèlent que manger des pommes après 50 ans pourrait sauver plus de 8.000 vies par an dans un pays comme le Royaume-Uni, en contribuant à faire baisser le taux de cholestérol. Mais, précisent les auteurs, ce traitement ne doit en aucun cas se substituer à ceux que les médecins préconisent.
http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/0/00a87cdf0d_pommes_fir002_wiki_cc-by-nc-30.jpgLes pommes constitueraient un fruit très efficace pour lutter contre l'hypercholestérolémie. Mais s'il est important de manger sainement pour une bonne santé, l'alimentation ne doit pas se substituer aux traitements prescrits

« Manger une pomme par jour éloigne le médecin. » Nous sommes tous familiarisés avec ce proverbe vieux de plus de 150 ans. Mais résonne-t-il encore dans nos sociétés modernes ? Une étude parue dans le British Medical Journal (BMJ (http://www.bmj.com/content/347/bmj.f7267)) met en avant les bienfaits sur le taux decholestérol (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-cholesterol-a-z-886/) des Golden, Pink Lady et autres Granny Smith ! Mais affirmer qu’une consommation de fruits équivaut à un traitement médicamenteux par statines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-statine-9092/) est un pas… que les auteurs ne franchissent pas.Les statines constituent une famille de médicaments (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-statines-medicaments-incontestables-selon-pierre-sabouret-45525/) utilisée dans le traitement d’unehypercholestérolémie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-nouvelles-cibles-lutter-hypercholesterolemie-35291/), en complément d’un régime alimentaire adapté. En utilisant un modèle mathématique, des chercheurs de l’université d’Oxford (http://www.ox.ac.uk/) ont calculé que plus de 17 millions d’habitants du Royaume-Uni âgés de plus de 50 ans (ne prenant pas de traitement anticholestérol) pourraient se voir prescrire des statines pour prévenir le risque de maladies cardiovasculaires. « Cette mesure permettrait de prévenir 9.400 événements mortels par an », expliquent-ils. Les scientifiques s’interrogent toutefois sur les éventuels effets secondaires (hépatiques, musculaires, etc.) d’une telle prescription de masse…http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_45679_statine-lipitor_betsythedevine-flickr-cc-by-nc-sa-20.jpg
Les statines, comme le Lipitor, regroupent en réalité une famille de médicaments visant à faire baisser le taux de cholestérol. Ces molécules, prescrites depuis de longues années, font l'objet de débats. © Betsythedevine, Flickr, cc by nc sa 2.0
Des pommes, oui, mais des statines aussi !Utilisant le même modèle mathématique, ils se sont intéressés au vieux proverbe qui prétend que le fruit défendu préserve la santé. Résultat : selon eux, « en proposant une pomme (http://www.futura-sciences.com/magazines/voyage/infos/dossiers/d/geographie-flanerie-calvados-830/page/2/) par jour à l’ensemble de la population britannique de plus de 50 ans (soit 22 millions de personnes), ce sont 8.500 décès prématurés (pour raisons cardiovasculaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladies-cardiovasculaires-mal-vieux-comme-monde-45138/)) qui pourraient être évités ».Est-ce à dire que les pommes sont aussi efficaces que les statines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-statines-ne-sont-pas-medicaments-selon-philippe-even-45551/) ? Non, bien sûr ! « Ce n’est absolument pas notre message », précise Adam Briggs, principal auteur de ce travail. « En aucun cas les patients sous statines ne doivent stopper leur traitement en faveur d’une consommation de pommes ! En revanche, nous pensons qu’ils peuvent tirer avantage à faire cohabiter les traitements médicamenteux et les méthodes de prévention (http://www.futura-sciences.com/magazines/environnement/infos/dico/d/developpement-durable-prevention-6509/) simples comme la consommation quotidienne de pommes. » Cela démontre surtout, si besoin était, tout l’intérêt d’une alimentation saine, notamment riche en fruits.

Lako
10/01/2014, 18h53
Parkinson:de la dopamine recreée grace à la therapie génique.

SANTE - La motricité et la qualité de vie des malades pourraient être améliorées...De nouvelles avancées se profilent dans le traitement de la maladie de Parkinson grâce à une thérapie génique expérimentale qui a permis d'améliorer la motricité et la qualité de vie d'une quinzaine de patients atteints d'une forme évoluée de la maladie. «Les symptômes moteurs de la maladie ont été améliorés jusqu'à 12 mois après l'administration du traitement chez tous les patients, voire jusqu'à 4 ans chez les premiers à avoir été opérés» a dit le Pr Stéphane Palfi, le neurochirurgien français qui a piloté un essai clinique dont les résultats sont publiés vendredi dans la revue médicale britannique The Lancet (http://www.thelancet.com/).
Des progrès pendant quatre ans de traitementLa thérapie génique ProSavin a consisté à injecter dans le cerveau des 15 patients un virus de cheval sans danger pour l'homme, appartenant à la famille des lentivirus, vidé de son contenu et «rempli» avec les trois gènes (AADC, TH, CH1) essentiels pour la fabrication de la dopamine, une substance qui fait défaut chez les personnes atteintes de Parkinson. Avec un recul de quatre ans, les chercheurs estiment avoir pu démontrer «l'innocuité» à long terme de cette méthode innovante pour introduire des gènes dans le cerveau des patients.
Grâce à la thérapie génique, les quinze patients opérés se sont remis à fabriquer et à secréter des petites doses de dopamine en continu. Trois niveaux de doses ont été testés, la plus forte s'étant avérée la plus efficace, selon le Pr Palfi qui estime que ses travaux «ouvrent de nouvelles perspectives thérapeutiques dans les maladies du cerveau». Il a toutefois reconnu qu'au-delà de 4 ans, les progrès moteurs s'atténuaient en raison de l'évolution de la maladie.
De nouveaux essais cliniques à venirLa thérapie génique ProSavin devrait faire l'objet de nouveaux essais cliniques à partir de la fin de l'année, a indiqué le Pr Palfi, précisant que son équipe était en train d'améliorer les performances du vecteur pour qu'il puisse produire plus de dopamine. Dans un commentaire joint à l'article du Lancet, Jon Stoessl de l'Université de British Columbia à Vancouver souligne le côté novateur de l'approche franco-britannique. Mais il regrette également qu'elle ne s'adresse qu'aux symptômes moteurs et pas à d'autres troubles ( (http://www.20minutes.fr/sante/704667-sante-maladie-parkinson-signes-doivent-alerter)hallucinations, changements de caractère, troubles cognitifs), non liés à la production de dopamine mais qui peuvent devenir de plus en plus pénibles au fur et à mesure que la maladie progresse.
La maladie de Parkinson est l'affection neurodégénérative la plus fréquente après la maladie d'Alzheimer (http://www.20minutes.fr/sante/913727-maladie-parkinson-finir-idees-recues). Elle est provoquée par la dégénérescence des neurones qui produisent la dopamine, un neurotransmetteur intervenant dans le contrôle de la motricité et se traduit par des symptômes qui s'aggravent progressivement tels que des tremblements, une rigidité des membres et une diminution des mouvements du corps. Elle touche quelque 5 millions de personnes dans le monde et 120.000 en France.

fret
10/01/2014, 19h33
Bonjour,

Il faut rester prudent dans ce genre d'études (statine); en effet, l'utilisation est aussi très contestée par certains Controverse sur les statines : 1150 décès potentiels - Pourquoi Docteur ? (http://pourquoi-docteur.nouvelobs.com/Controverse-sur-les-statines---1150-deces-potentiels-3800.html)
Quant à 1 pomme, oui ... mais trop de fruits => risque de diabète, obésité !

Lako
11/01/2014, 16h31
les fibres protegent du diabète et de l'obésité


Il est bien connu des chercheurs qu'une alimentation riche en fibres protège l'organisme de l'obésité et du diabète. Néanmoins, les mécanismes à l'œuvre leur échappaient depuis une vingtaine d'années. Une équipe franco-suédoise comprenant des chercheurs du CNRS (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=5819), de l'Inserm et de l'Université (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Universite.html)Claude Bernard (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Claude-Bernard.html) Lyon 1 (Unité Inserm 855 "Nutrition (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Nutrition.html) et cerveau (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Cerveau.html)") vient d'élucider ce mécanisme dans lequel sont impliquées la flore intestinale (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Flore-intestinale.html) et la capacité de l'intestin à produire du glucose entre les repas. Ces résultats, publiés dans la revue Cellle 9 janvier 2014, précisent en outre le rôle de l'intestin et de ses microorganismes associés dans le maintien de la glycémie. Ils permettront aussi de proposer de nouvelles recommandations nutritionnelles afin de se prémunir du diabète (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Diabete.html) et de l'obésité (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Obesite.html).


http://www.techno-science.net/illustration/Source/CNRS/2014/01/09/inserm_17416_web.jpg
L'enzyme responsable de la réaction finale de la production de glucose est mise en évidence dans l'intestin par immunofluorescence (rouge) en microscopie confocale.
© Inserm / MITHIEUX G. & BESNARD P


La plupart des fruits sucrés et de nombreux légumes tels que les salsifis, les choux ou les fèves, sont riches en fibres dites fermentescibles. Celles-ci ne sont pas directement digestibles par l'intestin, mais elles sont fermentées par les bactéries (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=987) intestinales en acides gras à courte chaîne (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=6476) comme le propionate et le butyrate qui, eux, sont assimilables par notre organisme. L'effet protecteur de ces fibres est bien connu des chercheurs: des animaux recevant une alimentation riche en fibres grossissent moins et sont moins enclins à développer un diabète que des animaux qui n'en consomment pas. Néanmoins, le mécanisme à l'origine de cet effet restait mystérieux.

L'équipe menée par Gilles Mithieux, chercheur (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=4828) CNRS à l'unité "Nutrition et cerveau" (Inserm / Université Claude Bernard Lyon 1), s'est demandé si ce mécanisme était en rapport avec la capacité de l'intestin à produire du glucose. L'intestin est en effet capable de synthétiser cesucre (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Sucre.html) et de le libérer dans le sang (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Sang.html) entre les repas et au cours de la nuit. Or, ce glucose possède des vertus particulières: il est détecté par le système nerveux (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=911) présent dans les parois de la veine porte (celle qui collecte le sang provenant de l'intestin), qui à son tour envoie un signal (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=938) nerveux au cerveau. En réponse, le cerveau déclenche un faisceau d'effets protecteurs face au diabète et à l'obésité: la sensation de faim (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Faim.html) diminue, la dépense énergétique de repos augmente, et enfin, le foie (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Foie.html) produit moins de glucose.

Afin d'établir le lien entre fibres fermentescibles et production de glucose par l'intestin, les chercheurs ont soumis des rats et des souris (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Souris.html) à des régimes enrichis en fibres fermentescibles, ou en propionate ou en butyrate. Ils ont alors observé une forte induction de l'expression des gènes et des enzymes de la synthèse du glucose dans l'intestin. Ils ont montré que l'intestin de ces animaux augmentait sa production de glucose en utilisant le propionate comme précurseur. Alimentées avec un régime riche en graisse et en sucres, mais supplémenté en fibres, les souris ont moins grossi que les animaux témoins. Elles ont aussi été protégées du développement du diabète grâce à une sensibilité très augmentée à l'insuline.

Les chercheurs ont répété l'expérience avec des souris dont on a supprimé, par manipulationgénétique (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Genetique.html), la capacité de leur intestin à produire du glucose. Aucun effet protecteur n'a été alors observé: ces souris ont grossi et sont devenues diabétiques comme les souris alimentées sans apports en fibre (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=4671). C'est donc bien la production de glucose par l'intestin à partir du propionate et du butyrate qui est à l'origine des effets positifs sur l'organisme des fibres fermentescibles.

Outre ce mécanisme inédit, ces travaux mettent en lumière (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Lumiere.html) le rôle de la flore (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Flore.html) intestinale qui, en fermentant les fibres alimentaires, offre à l'intestin les précurseurs pour produire du glucose. Ils établissent par ailleurs l'importance de l'intestin dans la régulation (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Regulation.html) du glucose dans l'organisme. Enfin, ils devraient permettre de proposer de nouvelles recommandations nutritionnelles ou encore, de mettre en évidence de nouvelles cibles thérapeutiques pour prévenir ou soigner le diabète et l'obésité.

rachidbeo55
14/01/2014, 10h41
La pneumonie
1.Qu’est-ce que c’est ? (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=pneumonie_pm)
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La pneumonie est une infection des poumons causée le plus souvent par un virus ou unebactérie.
L’infection touche plus précisément les alvéoles pulmonaires, ces minuscules sacs en forme de ballons situés à l’extrémité des bronchioles (voir le schéma). Elle touche généralement un seul des 5 lobes du poumon (3 lobes dans le poumon droit et 2 dans le gauche), d’où le terme pneumonie lobaire. Lorsque la pneumonie atteint aussi les bronches, on l’appelle bronchopneumonie.
La pneumonie désigne en fait des infections très diverses qui peuvent être sans gravité ou mettre la vie en danger. Ainsi, si une pneumonie apparaît en complication d’une maladie grave ou chez une personne âgée, elle peut être mortelle. Dans de très rares cas, une pneumonie peut aussi être mortelle chez une personne en bonne santé.
La maladie se manifeste généralement par une toux souvent accompagnée d’expectorations, d’essoufflement, de fièvre et des frissons. La pneumonie s’attrape le plus souvent comme une grippe ou un rhume, en inhalant des particules contaminées. Dans certains cas, elle survient après une autre infection respiratoire, comme une grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm) ou une bronchite, qui « dégénère » et s’installe dans les alvéoles des poumons. Certains des symptômes peuvent durer plusieurs semaines. Elle est habituellement peu contagieuse.


Le terme pneumopathie est parfois utilisé comme synonyme de pneumonie. En fait, dans l’usage médical, la pneumonie désigne une infection des poumons causée par un microbe (virus, bactérie), tandis que la pneumopathie est un terme plus large signifiant « maladie des poumons ». Il existe, par exemple, des formes de pneumopathies causées non pas par des microbes, mais par l’inhalation de produits irritants, de poussières ou l’usage prolongé de tabac. Leurs symptômes ressemblent à ceux de la pneumonie.



CausesPresque toutes les pneumonies sont causées par un virus ou une bactérie. Lorsque le microbe attaque les poumons, le corps réagit en déclenchant une réaction d’inflammation. Les alvéoles se remplissent de pus et de liquide inflammatoire, ce qui entraîne des difficultés respiratoires.
Le médecin doit faire une distinction entre deux modes de contraction de la pneumonie : la contraction en milieu hospitalier (pneumonies nosocomiales) et la contraction en dehors de l’hôpital (pneumonies communautaires ou « acquises dans la communauté »). Les pneumonies nosocomiales sont généralement plus dangereuses, car elles surviennent chez des personnes affaiblies par une autre maladie. À l’hôpital, la pneumonie est souvent transmise par les appareils de ventilation mécanique (intubation) dans les unités de soins intensifs.
Le type exact de bactérie ou de virus responsable de la pneumonie chez un patient donné n’est connu que dans la moitié des cas17, en partie parce que les techniques de laboratoire ne sont pas assez performantes. À titre d’information, voici ceux qui sont les plus fréquemment trouvés chez les personnes atteintes de pneumonie.
Bactéries. Des infections bactériennes causent le plus souvent une pneumonie typique (voir la section Symptômes). La plupart du temps, les bactéries Haemophilus influenzae, Staphylococcus aureus ou Streptococcus pneumoniae (causant la pneumonie à pneumocoque), en sont responsables.

La pneumonie atypique se manifeste par des symptômes qui peuvent être moins prononcés que la pneumonie typique. Par exemple, certaines personnes atteintes de pneumonie n’ont ni fièvre, ni douleurs thoraciques. La pneumonie fait alors penser à une infection respiratoire, comme unebronchite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=bronchite_chronique_emphyseme_pm), une sinusite (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=sinusite_pm) ou une grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm) (influenza). Parmi les bactéries qui causent la pneumonie atypique, on retrouve Mycoplasma pneumoniae (causant la pneumonie à mycoplasme), Chlamydia pneumoniae et Legionella pneumophila (responsable de la maladie du légionnaire).
Virus. Les plus fréquents sont les virus influenza et parainfluenza, le virus respiratoire syncytial, les virus du rhume (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=rhume_pm) (rhinovirus), les virus de type herpès (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=herpes_labial_pm) ou encore le virus du SRAS. Le virus de l’influenza, c’est-à-dire celui de la grippe, atteint parfois les alvéoles pulmonaires et cause ainsi unepneumonie virale. Par la suite, l’appareil respiratoire fragilisé par l’infection virale peut ouvrir la porte à une surinfection bactérienne potentiellement plus grave.



Au début de l’année 2003, une épidémie de SRAS ou syndrome respiratoire aigu sévère a fait des victimes dans plusieurs pays. La Chine, Singapour et le Canada (surtout la ville de Toronto) ont été les plus touchés. Au total, plus de 8 000 personnes ont alors été infectées par le SRAS. Parmi celles-ci, 800 en sont décédées, dont 43 au Canada2. L’épidémie a pu être maîtrisée en l’espace de 4 mois grâce à des mesures visant à prévenir sa transmission (port de masques, mises en quarantaine, etc.). Le SRAS est causé par un coronavirus très contagieux.

soltan009
16/01/2014, 10h30
Des placebos contre la migraine
Des chercheurs de la Harvard Medical School se sont aperçus que de fausses pilules contre la migraine pouvaient être tout aussi efficaces que des vraies.

http://www.atlantico.fr/sites/default/files/imagecache/Une/cerveau_7.jpg

Atlantico : Des chercheurs de la Harvard Medical School se sont aperçus que de fausses pilules contre la migraine pouvaient être tout aussi efficaces que des vraies (voir ici (http://www.dailymail.co.uk/health/article-2536183/Is-proof-placebo-cure-migraines-Tablets-perform-better-patient-told-effective.html)). Comment expliquer que le simple fait de croire que l'on vient d'ingurgiter un médicament puisse faire disparaître ce mal ?

Michel Dib : L'effet du placebo est connu en médecine, et notamment dans la migraine, en fait cet effet représente la capacité naturelle de l'organisme à guérir et s'améliorer en utilisant ses moyens naturels de défense.
Le placebo est le terme courant, parfois négatif, pour expliquer une capacité forte et positive. Les conditions de l'expérimentation et l'espoir du patient, explique l'activation de cette force naturelle.
Les placebos ont-ils un effet uniquement sur les migraines légères (si tant est qu'il existe des migraines légères) ? Celles qui sont plus graves peuvent-elles également être soulagées de cette manière ?

Oui bien sur, on sait que le placebo améliore 30% des crises de migraine, quelque soit leur sévérité.
Si un placebo fonctionne, faut-il en déduire qu'à force de volonté il est possible de lutter contre le mal de tête ? Pourquoi ?

Le problème est un peu plus compliqué que ça, la volonté seule ne suffit pas, dans les études avec placebo, les conditions de l'expérimentation, l'attention accordé au patient, le fait d'avaler un médicament ne sachant pas s'il est placebo ou non, tout cela va contribuer à l'amélioration. La volonté est dirigée par le conscient, mais le placébo mobilise l'inconscient ! Comme elle le fait l'hypnose, d’où l'effet positif également de l'hypnose médicale dans la migraine.

Quelles sont les techniques élémentaires pour lutter contre la migraine ?

Éviter les causes déclenchantes : alcool, manque ou excès de sommeil, stress, émotion, odeurs, tabac…
Cette étude présente-t-elle un intérêt pour le traitement médical de la migraine, ou bien se contente-t-elle seulement de mettre en évidence que nous sommes particulièrement influençables ?

Pas d'intérêt en pratique, car cette question est connue depuis longtemps ! Et car l'efficacité de 30% du placebo reste anecdotique devant par exemple le paracetamol, le médicament le plus connu en automédication et le plus faible des traitements de la migraine, qui est efficace dans 50% des cas !!

Lako
18/01/2014, 11h13
Guérison de l'hépatite C:de nouveaux traitements bientot disponibles

Toutes les personnes souffrant d'hépatite C peuvent maintenant souffler, car deux nouveaux traitements seront bientôt disponibles en France. Lors du 7eme congrès sur l'hépatite effectué à Paris, les experts dans le domaine de la santé ont insisté sur le fait d'effectuer un dépistage (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Depistage.html) systématique de l'hépatite B (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Hepatite-B.html)et C. C'est un état d'urgence déclarent-ils, car l'infection est à la fois lente (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Lente.html) et silencieuse. De plus, le diagnostic (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=5978) n'est confirmé que lors d'un examen fortuit.

Notez que le dépistage systématique de l'hépatite C (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Hepatite-C.html)a déjà commencé au Canada et aux États-Unis depuis l'année (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=1505) 2012. Les personnes ciblées sont celles qui sont nées entre 1945 et 1965, car ces dernières sont les plus sensibles à la maladie (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Maladie.html). Notez que plus de 300000 personnes sont atteintes d'hépatite (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Hepatite.html) C en France et plus de 90000 malades ne sont pas encore diagnostiqués.

Les 2 nouvelles molécules qui entreront sur le marché français en 2014 permettraient uneguérison (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Guerison.html) à 90% des patients de génotypes 1 à 4. Les experts estiment que ces traitements pourraient définitivement éradiquer le virus (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Virus.html) de l'hépatite C. Le seul problème réside pourtant dans le coût astronomique des médicaments. Le coût du traitement complet, est supérieur à 50000 euros.

rachidbeo55
19/01/2014, 17h06
Le secret des vertus du thé vert enfin élucidé
On ne compte plus les avantages associés à la consommation de thé vert. Dans une nouvelle étude, des chercheurs dévoilent les secrets de cette boisson. Cette découverte pourrait conduire à la mise au point de nouvelles thérapies médicamenteuses.
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Contrairement au thé noir, le thé vert est très peu oxydé au cours de sa fabrication. Cela lui permet de mieux conserver ses propriétés et d’être meilleur pour la santé. Sur cette image, on peut observer une tasse de matcha, qui n'est pas une infusion mais une émulsion préparée à partir d'une poudre très fine de thé vert moulu .

Certains gestes simples de la vie peuvent sérieusement améliorer la santé. Boire régulièrement du thé, et particulièrement du thé vert (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vin-chocolat-vert-bons-coeur-16563/), serait particulièrement bénéfique. Au cours des années, les études ont progressivement démontré les bienfaits de cette boisson, utilisée depuis des milliers d’années en Chine et au Japon pour ses vertus sur la santé. On sait par exemple qu'elle réduit le risque d’accident vasculaire cérébral (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-accident-vasculaire-cerebral-2455/) (AVC (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-avc-boire-cafe-vert-preserver-45319/)) et de certains cancers (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vin-rouge-vert-benefiques-cancers-cest-prouve-24043/), améliore la mémoire et aurait même un effet protecteur contre la maladie d’Alzheimer et le virus du Sida (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-medicament-vih-2786/). Des chercheurs de l’University Medical Center Schleswig-Holstein (Allemagne) se sont intéressés de près à ce phénomène. Leur analyse, publiée dans la revue Plos One (http://www.plosone.org/article/info%3Adoi%2F10.1371%2Fjournal.pone.0084468;jsessi onid=6BD2CA8418B790065DF25CF577B974C6), montre comment une molécule (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) du thé améliore le métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) cellulaire et diminue les risques de développer diverses pathologies (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) chez la souris.
La plupart des effets bienfaisants du thé sont dus à des composés phénoliques appelés catéchines (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-problemes-poids-4132/)et en particulier à l’épigallocatéchine-3-gallate (ECGC). En étudiant le rôle de cette molécule chez la souris, les scientifiques ont montré qu’elle inhibait la synthèse de la 11β-HSD-1, une enzyme (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-enzyme-710/)impliquée dans la production d’une hormone (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hormone-751/) stéroïde (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-steroide-3531/) appelée cortisol (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cortisol-3188/). Cette dernière joue un rôle déterminant dans la régulation de nombreux processus physiologiques comme la tension artérielle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tension-arterielle-7321/), la fonction cardiovasculaire, le métabolisme des glucides (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-foie-humain-fonctionnel-recree-partir-cellules-souches-39312/) et l’immunité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-immunite-2723/). Une sécrétion (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-secretion-2842/)prolongée de cortisol peut donc entraîner différents troubles comme l’hypertension, la diminution des défenses immunitaires, le diabète (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-diabete-cellules-graisse-ont-besoin-sommeil-41935/) de type 2 et l’obésité (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-prevenir-obesite-devient-urgence-243/).
Ces résultats permettent d’éclaircir le mystère des bienfaits du thé vert. Ils montrent comment l'ECGG présente dans cette boisson peut limiter la synthèse de cortisol et influencer le bien-être de l’organisme. Dans le futur, les auteurs souhaiteraient copier la nature et développer des molécules inhibitrices de la 11β-HSD-1. Selon eux, cela pourrait ouvrir la voie vers des traitements contre différentes maladies. De nombreuses études sont cependant nécessaires pour y parvenir.

rachidbeo55
20/01/2014, 15h15
Mal de dents : cherchez la cause !
Le mal de dents fait souvent irruption de manière soudaine et peut sérieusement perturber la vie quotidienne. Généralement, la douleur est lancinante et s’accompagne d’un gonflement autour de la dent, d’un saignement ou d’une sensibilité accrue au chaud et au froid. Elle peut même s’étendre à plusieurs zones faciales telles que la mâchoire, l’oreille voire la tête. Le point sur les principales causes de ces maux de la bouche.

1. La carie : cause majeure du mal de dents
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La carie est une des premières causes de mal de dent. Maladie infectieuse, elle se caractérise par l’atteinte initiale de l’émail de la dent. Par la suite, une cavité se forme à l’intérieur de celle-ci et se propage en profondeur jusqu’à gagner la dentine (couche sous l’émail). À ce stade, des douleurs vives et brèves peuvent se faire sentir surtout lorsque l’on mange des aliments chauds, froids ou sucrés. Sans traitement, l’inflammation peut gagner le centre de la dent, que l’on appelle la pulpe. Dans ce cas, la douleur augmente et devient lancinante : c’est la rage de dents. Les douleurs sont intermittentes avec des périodes de rémission entre chaque crise, et ne restent pas localisées à la dent : elles irradient du même côté du visage, vers le nez, l’oreille et l’œil. Il est même difficile de désigner de façon précise la dent responsable.
Comment la traiter ?
Les caries qui n'ont pas eu le temps d'atteindre la pulpe de la dent se soignent facilement et ne nécessitent qu'un simple plombage. Une fois nettoyée, la cavité est bouchée par un plombage ou un composite.
Pour une atteinte de la pulpe, une dévitalisation et une extraction de la dent peuvent être nécessaires. Une prothèse dentaire sera ensuite posée. Les douleurs provoquées par une carie dentaire peuvent être soulagées avec du paracétamol (Doliprane, Tylénol, ...) ou de l’ibuprofène (Advil par exemple).

soltan009
23/01/2014, 20h54
Les médicaments contre le rhume peuvent être dangereux

http://l1.yimg.com/nn/fp/rsz/012314/images/smush/medoc-lepoint_635x250_1390506287.jpg

Nez qui coule ? Bouché ? Mal à la tête ? Vous sentez le rhume et vous envisagez de vous diriger vers la pharmacie la plus proche en quête d'anti-rhume ? Arrêtez-vous tout de suite ! Selon le magazine "60 millions de consommateurs", la plupart de ces médicaments, disponibles sans ordonnance, sont inefficaces. Et la moitié d'entre eux pourraient même être dangereux.

"Un bon nombre d'entre eux, notamment parmi les plus vendus, n'ont pas leur place en automédication car leurs contre-indications et risques d'effets indésirables sérieux sont trop nombreux", explique 60 millions de consommateurs. Le magazine estime que ces médicaments devraient être interdits sans ordonnance, certains d'entre eux ne sont pas compatibles avec d'autres médicaments. Or les consommateurs s'en soucient assez peu lorsqu'ils rentrent chez le pharmacien. Et ce dernier ne leur pose pas toujours la question.

Quatorze médicaments à éviter

La Dépêche du midi (http://www.ladepeche.fr/article/2014/01/23/1801532-actifed-nurofen-fervex-liste-14-medicaments-anti-rhume-dangereux-sante.html), qui a eu accès à l'enquête, liste les 14 médicaments à éviter :

Les Humex Lib®, Drill Rhume® et Fervex sans sucre® contiennent des antihistaminiques, contre-indiqués dans certains glaucomes et en cas de troubles urinaires d'origine prostatique. Ils exposent à des risques de somnolence.

Les Actifed Rhume jour et nuit®, Humex Rhume®, DolirhumePro®, ActifedRhume®, Dolirhume® et Rhumagrip® "exposent à des risques d'AVC ou neurologiques sévères". Ils seraient trop risqués pour un simple rhume.

L'Hexarhume® est inutile et peut aussi être risqué pour la santé. Cet antihistaminique d'ancienne génération contient aussi un vasoconstricteur et un antiseptique "irritant et allergisant". Le Rhinédrine rhume® est également déconseillé.

Les RhinAdvil rhume®, Nurofen rhume® et Rhinureflex®, contenant de l'ibuprofène, peuvent provoquer des troubles digestifs, des ulcères à l'estomac ou des troubles dermatologiques.

Pas besoin de médicaments

Déjà en 2012, l'Agence nationale de sécurité du médicaments (http://ansm.sante.fr/S-informer/Points-d-information-Points-d-information/Decongestionnants-de-la-sphere-ORL-renfermant-un-vasoconstricteur-Mise-en-garde-de-l-ANSM-Point-d-information/%28language%29/fre-FR) avait signalé "une persistance des effets indésirables cardiovasculaires et neurologiques, exceptionnels mais graves". Celle-ci ajoute qu'un rhume se guérit spontanément en 7 à 10 jours sans traitement.

Si votre nez bouché vous exaspère, 60 millions de consommateurs fait tout de même remarquer que les enrhumés peuvent utiliser les lavages de nez au sérum physiologique ou à l'eau de mer sans hésitation.

Lako
24/01/2014, 15h10
L'agréssivité des tout-petits:la génétique l'emporte sur l'environnement.

Selon une nouvelle étude dirigée par le chercheur Éric Lacourse (http://www.mapageweb.umontreal.ca/lacoure/) de l'Université de Montréal et du CHU Sainte-Justine, l'émergence de l'agressivité physique chez les tout-petits serait étroitement liée à des facteurs génétiques et, dans une moindre mesure, environnementaux. Éric Lacourse a fait appel aux parents de vrais et de faux jumeaux en vue (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Vue.html) d'évaluer et de comparer leurs comportements, leur environnement (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=3469)et leurs traits génétiques.

" L'analyse des facteurs génétiques et environnementaux a révélé une forte association entre les facteurs génétiques qui s'expriment tôt chez les tout-petits et la tendance que suit leur développement. Cette association explique en grande partie la stabilité ou la variabilité de leur niveau d'agressivité physique (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Physique.html), explique le professeur Lacourse. Ça ne signifie pas pour autant que la tendance à l'agressivité physique en bas âge soit permanente ou immuable. Des facteurs génétiques et environnementaux peuvent entrer en interaction (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=10625) à tout (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Tout.html) moment et modifier la chaîne (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=6476) de causes qui débouchent sur un comportement donné. "

Depuis 25 ans, les études sur l'émergence précoce de l'agressivité physique sont largement teintées par les théories de l'apprentissage (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Apprentissage.html) social, selon lesquelles l'émergence et l'intensification de l'agressivité physique découleraient principalement de l'exposition répétée des enfants à des modèles d'identification agressifs dans leur environnement social et médiatique. Toutefois, les résultats d'études initiées par une équipe de l'Université (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Universite.html) deMontréal (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=2278) portant sur l'agressivité physique pendant la petite enfance révèlent que ces manifestations débuteraient au cours de la petite enfance et atteindraient leur sommet entre l'âge de deux et quatre ans. Bien qu'elles révèlent que les manifestations d'agressivité physique atteignent leur apogée (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Apogee.html) pendant la petite enfance chez la majeure partie des enfants, ces études permettent également de relever des écarts importants sur les plans tant de l'émergence que le rythme d'évolution de l'agressivité physique en raison de l'interaction des facteurs génétiques et environnementaux dans le temps (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Temps.html). Les études des comportements perturbateurs et des différentes formes d'agressivité au fil d'une vie (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Vie.html) reposant sur des données (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=222) génétiquement informatives concluent généralement que les facteurs génétiques sont à l'origine d'environ 50 % des écarts relevés dans la population.

Le professeur Lacourse et ses collègues ont postulé et mis à l'épreuve trois modèles théoriques généraux relatifs aux rôles d'agents déclencheurs et intensificateurs des facteurs génétiques et environnementaux dans l'agressivité physique. Le premier modèle reposait sur le point (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=2520) de vue le plus consensuel et le plus répandu, selon lequel les deux sources d'influence sont omniprésentes et jouent un rôle dans la stabilité de l'agressivité physique. Le deuxième s'articulait autour (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Autour.html) d'un seuil génétique (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Genetique.html) et supposait qu'un seul ensemble (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Ensemble.html) de facteurs génétiques pouvait expliquer le degré (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=1550) d'agressivité physique au fil du temps. Le troisième modèle, axé sur la maturation génétique, supposait l'émergence de nouvelles sources d'influence génétiques et environnementales au fil du vieillissement (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Vieillissement.html). " Selon l'hypothèse de la maturation génétique, de nouveaux agents environnementaux contribuant à l'agressivité physique pourraient s'échelonner sur une durée très courte, à l'inverse (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Inverse.html) des facteurs génétiques ", précise le chercheur (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=4828).

rachidbeo55
24/01/2014, 18h54
Mal de dents : cherchez la cause !

2.La parodontite responsable de douleurs aux gencives
7167
La parodontite est une inflammation des tissus quientourent les dents, qu’on appelle le « parodonte ». Ces tissus comprennent lagencive, le desmodonte et l’os dans lequel sont ancrées les dents. Cettemaladie d’origine bactérienne survient souvent lorsque les mécanismesimmunitaires sont affaiblis. En général, elle débute par une inflammation nondouloureuse de la gencive puis s’étend progressivement vers le tissu osseux, enformant des poches infectées entre la dent et la gencive.
Les symptômes de douleur ne surviennent en général que tardivement, c’estpourquoi il est important d’effectuer une visite de contrôle chez le dentisteune fois par an. La parodontite entraîne classiquement une sensation de dentslongues et une douleur des gencives soulagées par le serrement de dents.
Comment latraiter ?
Unnettoyage complet des dents est souvent suffisant pour arrêter la progressiond’une parodontite. En éliminant les bactéries et le tartre fixés sur les dentset leurs racines (mises à nues par la destruction des tissus de soutien), ledentiste permet à la gencive qui s’est décollée d’adhérer de nouveau aux dentset de limiter ainsi la progression bactérienne. Par la suite, il est nécessairede favoriser la cicatrisation des poches parodontales qui constituent desréservoirs de bactéries.

rachidbeo55
25/01/2014, 19h04
Mal de dents : cherchez la cause !
3.L'abcès dentaire, cette infection aux douleurs sévères
7192
Un abcès dentaire est une infection purulente qui survient souvent après une parodontite non traitée. La poche parodontale s’infecte, les tissus se nécrosent et du pus s’évacue à la pression. Dès lors, la dent peut être mobile et les douleurs sévères. Un abcès péri-apical peut également survenir au bout de la racine de la dent, suite à une fêlure ou une fracture de la racine. L’étanchéité entre le milieu extérieur (la bouche) et le milieu intérieur (l’os) n’est plus assurée et des bactéries peuvent provoquer l’infection. Ce type d’abcès peut également se déclarer après la pose d’une couronne. Si l'intégralité des canaux n'est pas complètement obturée durant l’opération, des bactéries peuvent subsister et provoquer l’infection, y compris des années plus tard.
Les douleurs de l’abcès dentaire surviennent en continu avec une sensation de battement cardiaque. Le moindre contact avec la zone est insupportable sauf éventuellement celui du froid qui peut soulager temporairement.
Comment le traiter ?
Le dentiste doit réaliser le traitement adapté à la parodontite. Il dévitalise la dent, c'est-à-dire qu'il enlève ce qui reste de pulpe dentaire ; il nettoie bien le ou les canaux dans la (les) racine(s) puis il réalise l'obturation canalaire. En l'absence de traitement, un abcès d'origine dentaire va évoluer et s'étendre aux tissus environnants. L'hospitalisation devient alors urgente : il faut drainer l'infection et administrer des antibiotiques

rachidbeo55
27/01/2014, 16h44
Mal de dents : cherchez la cause !
4.Les aphtes, ces maux de bouche fréquents
7224
Parfois, les maux de dents n’ont pas grand-chose à voir avec les dents. Les nerfs envoient des messages erronés au cerveau, si bien que l’on a impression d’avoir mal à une dent. Or, il peut s’agir d’un problème buccal tel qu’un aphte. Les aphtes buccaux sont fréquents : près de 20% de la population en est atteinte à un moment de sa vie. Ce sont de petits ulcères superficiels qui se forment le plus souvent sur les muqueuses à l’intérieur de la bouche : sur la face interne des joues, des lèvres, sur la langue, les gencives...
Ils sont responsables de vives douleurs comparables à une sensation de brûlure (le mot aphte provient du grec aptein, qui signifie « brûler »). Le mal s’accentue lorsqu’on parle ou lorsqu’on mange, surtout au cours des premiers jours. Les douleurs durent la plupart du temps de 2 à 5 jours, mais la guérison des ulcères peut nécessiter 1 à 3 semaines.
Comment les traiter ?
Les aphtes guérissent habituellement d’eux-mêmes, c’est pourquoi un traitement n’est pas toujours nécessaire. Certains médicaments peuvent néanmoins aider à soulager la douleur, comme les rince-bouche, certains gels (par exemple, Orabase®, Oralmedic® et Zilactin®) ou de l’aspirine (mieux vaut éviter l’ibuprofène pour ce genre d’affection). On recommande également d’appliquer un glaçon contre l’ulcère et de le laisser fondre.

soltan009
27/01/2014, 18h09
Santé : comment soigner la boulimie
Environ 250.000 Français sont boulimiques. Dans trois cas sur quatre, la maladie concerne une femme. Pour soigner la boulimie, on agit sur son origine nerveuse, tout en traitant les symptômes associés.

http://l.yimg.com/bt/api/res/1.2/HYsgpPuVDmJP_PU.TSYzUw--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9NDUzO2NyPTE7Y3c9ODA1O2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zNTU7cT04NTt3PTYzMA--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/figaro/PHO86eac0fc-8773-11e3-b83d-63a8ed55348f-805x453.jpg
Une maladie nerveuseMaladie d'origine nerveuse, la boulimie se caractérise par un besoin irrépressible de manger beaucoup et vite, sans sensation de faim.
Il existe des boulimiques qui se font vomir aussitôt après, mais ce trouble additionnel n'est pas systématique. En revanche, ce qui caractérise les patients très atteints, c'est le retour du besoin de manger seulement quelques heures après avoir absorbé de la nourriture.
Plus les crises de boulimie sont fréquentes, plus la maladie entraîne une instabilité digestive. L'estomac dilaté remplit moins bien sa fonction, les intestins sont la proie aux fermentations et les déséquilibres qui en résultent s'accompagnent de spasmes douloureux.
Bon à savoir: les boulimiques qui se font vomir ne développent pas d'obésité, mais la remontée des sucs gastriques leur cause des inflammations à l'œsophage, ainsi que des caries dentaires.
Le bilan sanguinLe comportement compulsif des boulimiques provient très souvent d'une carence en vitamines et minéraux. Au premier chef, le manque de magnésium fait grimper en flèche la nervosité, les difficultés à se concentrer en journée ou à s'endormir, la nuit venue. Tout aussi problématique est le déficit en vitamine B12: il réduit les échanges entre les cellules nerveuses, ce qui se répercute par une déstabilisation psychique.
C'est un nutritionniste qu'il faut consulter en cas de boulimie, mais vous devez respecter le parcours de soins coordonnés et commencer par voir votre médecin traitant. Il vérifie votre état de santé général grâce à un bilan sanguin. Il vous oriente ensuite vers un nutritionniste conventionné. Fixée à 25€, la consultation de ce spécialiste est alors entièrement remboursée par toute complémentaire santé avec l'Assurance (http://cplussur.lefigaro.fr/assurance-sante) Maladie.
Les antidépresseursLorsque la boulimie se trouve liée à une anxiété chronique, la prise de vitamines et minéraux ne suffit pas à endiguer l'attitude compulsive du patient. Dans ces conditions, le médecin traitant recommande de voir un psychiatre qui élabore un traitement à base d'antidépresseurs.
La fluoxétine fait partie des antidépresseurs fréquemment prescrits, car elle favorise la production de sérotonine, hormone du bien-être naturellement sécrétée après un repas riche en glucides. Cependant, elle provoque une accoutumance, dont tient compte le psychiatre pour en établir la posologie.
Avec une mutuelle ou une assurance santé, le remboursement des frais médicaux s'élève à 100% (aux tarifs conventionnés) pour ce traitement de la boulimie. La plupart des complémentaires proposent le système de dispense d'avance des frais, ce qui vous évite de prévoir 39,70€ à chaque visite psychiatrique et 10€ environ par boîte d'antidépresseurs.
La thérapie comportementaleIl arrive que des crises de boulimie surviennent en l'absence de carences nutritionnelles et en dépit de la consommation d'antidépresseurs. Dans cette situation, la maladie résiste au niveau comportemental. Elle doit donc être abordée sous l'angle de la psychothérapie.
Du psychologue (http://www.lefigaro.fr/assurance/2012/05/11/05005-20120511ARTFIG00537-psy-et-assurance-sante-quelle-prise-en-charge.php) au psychanalyste, nombreux sont les praticiens habilités aux thérapies comportementales, mais tous ne permettent pas une prise en charge. Seuls les thérapeutes cliniciens présentent cette garantie. Sachez que le terme de «clinicien» n'indique pas forcément des connaissances médicales, mais une aptitude à discerner les dysfonctionnements psychiques et à y remédier par le dialogue et par la gestuelle.

Lako
28/01/2014, 08h48
D'après les chercheurs de l'Université du Surrey, en Grande-Bretagne, le travail de nuit aurait des effets néfastes pour la santé. Ce mode de vie dérange non seulement le sommeil, mais pourrait également causer des perturbations au niveau de l'ADN. D'autres études avaient aussi montré que travailler de nuit favorisait lecancer (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Cancer.html) du sein (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Sein.html) chez les femmes.

Les chercheurs britanniques ont en effet réalisé une étude sur l'influence du décalage horaire sur des hommes et des femmes en parfaite santé (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Sante.html). Pour ce faire, ils ont fait en sorte de retarder l'heure (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=1508) du coucher de ces personnes de quatre heures pendant trois jours (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=1509) successifs. Ils ont pu constater que la modification du cycle veille/sommeil entraînait une dégradation de l'ADN. Aussi, ils ont pu conclure que le décalage horaire perturbe notre rythme circadien et agit en conséquence sur la teneur ensucre (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Sucre.html) du sang (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Sang.html). Cela entraîne automatiquement une prise de poids (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Prise-de-poids.html) et augmente ainsi le risque de diabète (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Diabete.html).

Pour aller plus loin, les chercheurs canadiens ont effectué un sondage (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=6013) auprès des femmes qui travaillent de nuit. Ils ont alors remarqué que le fait de veiller la nuit doublait le risque de cancer du sein chez les femmes, et ceci à long terme.

rachidbeo55
29/01/2014, 08h30
Mal de dents : cherchez la cause !

La récession gingivale : douleurs aux racines des dents
7259
La récession de la gencive est unprocessus très lent qui prend des années à se développer et qui se caractérisepar la perte de la gencive recouvrant la racine des dents. Une personne n'enréalise pas l'évolution jour après jour, jusqu'à ce que certains symptômesapparaissent. Les dents paraissent plus longues, des démarcations entre lesdents et leurs racines sont visibles et surtout des douleurs surviennent, dufait de l’exposition des parties plus sensibles de la dent. Elle estgénéralement causée par de mauvaises habitudes en matière d’hygiène comme lebrossage horizontal, ou l’utilisation d’une brosse à dents trop dure.
Comment la traiter ?
Il faut d’abord identifier etéliminer les facteurs qui la provoquent. Ensuite, en fonction de l'avancementde la récession gingivale, une greffe de gencive peut être envisagée.

rachidbeo55
30/01/2014, 15h29
Mal de dents : cherchez la cause !
Douleurs dentaires : la sinusite, aussi !
7267
cavités osseuses, qu’est produitle mucus qui s’écoulera dans les fosses nasales. Lorsqu’un virus ou unebactérie se propage dans les sinus, la muqueuse s’irrite et enfle. Le mucusn’est alors plus drainé normalement vers le nez ; il s’accumule à l’intérieurdes sinus, ce qui provoque des douleurs et une sensation de pression au visage.
Ces douleurs peuvent être étendues aux dents, surtout au niveau du maxillairesupérieur. Elles sont souvent exacerbées lors d’un mouchage ou en cas deposition penchée vers l’avant.

Comment la traiter ?
La plupart du temps, letraitement de la sinusite vise uniquement à apaiser les symptômes en attendantla guérison spontanée. Ainsi, pour calmer les douleurs au niveau des dents etdu nez, on recommandera de l’acétaminophène (paracétamol) ou desanti-inflammatoires non stéroïdiens (Aspirin, Advil, Motrin...

rachidbeo55
31/01/2014, 14h50
Mal de dents : cherchez la cause !
L'irruption des dents de sagesse : douleurs à prévoir
7285

Les dents de sagesse sont lestroisièmes molaires, les dernières en arrière sur l’arcade dentaire. Leurséruptions se font en général entre 16 et 25 ans, mais elles ne sont passystématiques et certaines personnes n’en ont pas. Comme chez les enfants, la percéede ces dents peut provoquer des douleurs. Il s’agit alors d’un simple processuséruptif physiologique. Dans ce cas, un topique antalgique (comme le pansoral)ou un antalgique systémique (comme du paracétamol) peut suffire à réduire lesdouleurs.
Dans certains cas, cependant, la gencive recouvrant la couronne d’une dent desagesse s’infecte. C’est ce que l’on appelle une péricoronarite.Des bactéries pénètrent sous un volet de gencive entourant la dent encorepartiellement sortie, et provoquent l’infection. La gencive gonfle, et lesdouleurs rendent difficile l’ouverture de la bouche.
Comment la traiter ?
Si la péricoronarite est limitéeà la dent de sagesse, un rinçage de la bouche avec de l’eau tiède salée peutatténuer les douleurs. Si l’infection a gagné la joue, il est impératif deconsulter un dentiste au plus vite. En attendant, la prise d’aspirine oud’ibuprofène est recommandée.

västerås
01/02/2014, 04h08
et de boire entre 17h Et 19h est le plus important car le rein se régénère a ce moment...

7300

safir97
01/02/2014, 09h10
L’hirudothérapie : se soigner avec les sangsues médicinales





http://www.swissnat.com/BackOffice/g17/w3419/page/Images.htm

Les sangsues médicinales sont remises au goût du jour dans les cabinets de naturopathie comme dans les services de chirurgie des grands hôpitaux.

Cette pratique ancestrale s’accorde avec les dernières avancées de la médecine moderne, comme les greffes de peau ou d’organes. Les bienfaits des sangsues s’étendent à de nombreux domaines, notamment pour traiter vos troubles de la circulation.

Apprenez à mieux connaître les vertus de ces petites bêtes, aujourd’hui à la Clinic Alternativ de Genève, et connues depuis la plus haute Antiquité.

La sangsue médicinale

La Sangsue Médicinale est un animal invertébré appartenant à la famille des vers annelés (avec anneaux) : les annélides. C’est une cousine de notre lombric des jardins.

Une sangsue adulte, de 3 à 4 ans, pèse 3g et mesure environ 10 cm en longueur sur 1,5 cm de large. Elle peut se rétracter pour prendre une forme d’olive, et mesure alors la moitié de sa longueur.
Sur 600 sortes de sangsues, à peine 15 sont utilisées en médecine. La plus utilisée en thérapeutique est lasangsue médicinale ou Hirudo medicinalis, qui donne son nom à l’hirudothérapie. La sangsue verte et la sangsue grise sont de qualité égale en thérapie.

L'Hirudo medicinalis est reconnue pour ses vertus thérapeutiques. Le principe est simple, le petit animal joliment irisé, s’agrippe à la peau des êtres humains pour leur permettre d’éliminer une petite quantité de sang et beaucoup de toxines.Pendant le processus, la sangsue augmente considérablement en taille et finalement, lorsqu’elle est saturée, elle se détache.

L’effet des sangsues est tellement bénéfique que de nombreux hôpitaux les utilisent, y compris le Centre Hospitalier et Universitaire Vaudois, et la Clinique Universitaire de Genève. En Suisse, l’hirudothérapie est largement développée. En Allemagne, elle est pratiquée au sein même des hôpitaux.De nouveau très à la mode, des chaires d’enseignement se sont ouvertes en Allemagne, en Angleterre, en Russie.

L'hirudothérapie fait toujours partie de la médecine traditionnelle de nombreux pays, comme la Russie, la Turquie ou l'Inde, pour tenter de traiter les varices, les tendinites, les arthroses, les hématomes, les furoncles et même les attaques cérébrales.
En France, l'utilité des sangsues est reconnue par l'industrie pharmaceutique, et surtout par la chirurgie réparatrice, lors de réimplantations d'organe et de greffes de peau.


Alors que la Sangsue fait un retour progressif chez les médecins et les pharmaciens, elle a, depuis une trentaine d’années, acquis sa place dans les services de chirurgie réparatrice et traumatologique. Aux Etats-Unis, on appelle les sangsues des « auxiliaires médicales ». La pose de sangsues permet d’éviter le risque de nécrose par congestion veineuse le temps que la circulation sanguine reprenne normalement dans le greffon.

Les applications pratiques de l’hirudothérapie relèvent aussi de pathologies beaucoup plus courantes qui peuvent être soignées dans le cabinet d’un médecin ou d’un naturopathe. Mais cette approche reste encore très novatrice en France et peu de thérapeutes la pratiquent. De façon générale, on n’en est encore qu’au début de la renaissance de cette thérapie en France. À peine une vingtaine de thérapeutes l’utilisent de façon sérieuse.

L’hirudothérapie

Dominique Kaehler Schweizer est docteur en médecine, spécialiste en psychothérapie et médecine traditionnelle européenne. Elle pratique en Suisse depuis plus de 30 ans et a su concilier les traditions naturopathiques germanique et française.

Diplômée en formation pour adultes, elle enseigne la phytothérapie et les techniques drastiques de dépuration (hirudothérapie, saignées et ventouses) dans son propre institut et dans plusieurs écoles naturopathiques suisses. Elle se consacre aussi à la diffusion des sangsues médicinales en Suisse. C’est elle qui a formé les thérapeutes de la Clinic Alternativ, qui pratiquent les soins d’hirudothérapie.

« Ces véritables «pharmacies ambulantes» s’étaient éclipsées à la fin du XIXe siècle, à l’avènement de la médecine cellulaire; en compagnie de la médecine humorale, elles ont été chassées d’un grand coup de balancier. «Aujourd’hui, constate Dominique Kaehler Schweizer, le balancier a retrouvé son équilibre, les humeurs retrouvent leur place aux côtés des cellules!»

« Les sangsues, explique la doctoresse, font un remarquable travail de dépuration, de nettoyage entre les cellules, là où stagnent les déchets dumétabolisme et de l’environnement. Mieux, leur salive a des effets anticoagulants, anti-inflammatoires et anesthésiants. » (Extrait de La Tribune de Genève du 17 octobre 2009, « Les sangsues reviennent en force »)

En suçant le sang, les sangsues injectent des substances pharmacologiques actives et bénéfiques. Au début, elles produisent un anesthésiant qui leur permet de "mordre" à travers la peau sans causer de douleur. La morsure de la bestiole ressemble à une piqûre d’ortie qui persiste quelques minutes puis la douleur s’efface. Ensuite, elles secrètent une salive complexe dont la formule n’est, de nos jours, qu’incomplètement connue.

Action dépurative


Le premier effet mis en évidence de l’hirudothérapie est le bienfait de la saignée. L’effet de la saignée estdépuratif, décongestionnant, anti- inflammatoire et relaxant.

De plus, elle produit une hémodilution, diminue la pléthore, augmente le flux lymphatique et enfin stimule la production des globules sanguins.

Sous l’action anticoagulante, l’effet décongestionnant se poursuit pendant 12 à 14 heures. Les résultats sont rapides et impressionnants. Après le traitement, les saignements continuent de 2 à 12h, et le patient perd à peu près la même quantité de sang que celui absorbé par la sangsue.

Action thérapeutique


L’effet « saignée » est très intéressant à lui seul, mais il est tout-à-fait secondaire en comparaison des bienfaits de la salive que la sangsue injecte dans le corps de son hôte.
Cette salive contient plus de 60 enzymes aux nombreuses propriétés : des substances anti-inflammatoires, antibiotiques, analgésiantes.

Une de ses enzymes, l’Hirudine, est aujourd’hui synthétisée et utilisée couramment comme médicament anti-coagulant.
La Destabilase, autre substance bénéfique de la sangsue médicinale, dissout la fibrine, principal composant descaillots sanguins. La salive de sangsue peut donc, non seulement, empêcher la formation de thrombose mais elle peut aussi dissoudre un caillot déjà formé.

Les sangsues sont utiles pour remédier aux situations de congestions, d’inflammations, de douleurs. Environ 120 malaises et maladies peuvent être traités avec les sangsues.


- les congestions et pléthores comme les varices, les hématomes, les hémorroïdes…

- les inflammations comme le zona, les furoncles, les tendinites, l’arthrose

- les douleurs comme dorsalgies et névralgies, les stases veineuses

- mais aussi migraines, otites, acouphènes, troubles gynécologiques, traumatologie post-opératoire, hypertension...

Les résultats sur les troubles que cette thérapie ancestrale peut résoudre sont souvent spectaculaires. L’arthrose du genou en est le meilleur exemple : « avec 80% de réussite, les sangsues sont le meilleur traitement avant la prothèse », confie le Dr Kaehler Schweizer.

Une séance d’hirudothérapie dure vingt minutes pour un furoncle; jusqu’à une heure et demie pour les traitements les plus longs. Aujourd’hui les sangsues sont issues d’élevage de laboratoire contrôlé.Une fois la thérapie terminée, la sangsue nourrie et rassasiée est détruite par congélation ou renvoyée au laboratoire où elle finit sa vie dans un aquarium pour sangsues à la retraite.

La première indication : le traitement des maladies veineuses.

« Grâce à ses propriétés d’hémodilution, d’anticoagulation et de vasodilatation, la sangsue s’avère être une thérapeute de premier choix, surtout pour les cas de mauvaise circulation sanguine locale. Lessangsues sont employées pour soigner les troubles circulatoires et de maladies veineuses (varices, phlébites) ou pour soigner les patients qui ont eu un infarctus ou une attaque cérébrale. En outre, comme elle active la circulation, l'hirudothérapie peut accélérer la guérison. » Arte.tv, « Les Sangsues au service de la Médecine »

Du fait de leur capacité à décongestionner les capillaires où il y a une stase, les sangsues sont préconisées en cas de varices et de thrombophlébites. La première pose se fera d’abord au niveau dubassin pour faciliter la remontée du sang par les jambes.
Les sensations de jambes lourdes et les thromboses superficielles disparaissent.

Par ailleurs, les sangsues ne seront pas suffisantes pour traiter des thromboses profondes. Mais surtout parce qu’aujourd’hui le traitement par anticoagulants, systématique, est antinomique avec la pose de sangsues.
(Extrait de Pratiques de Santé, le Journal de la Médecine Naturelle)

N’hésitez pas à vous renseigner auprès des thérapeutes de la Clinic Alternativ (http://www.clinicalternativ.com/) de Genève.


Les sangsues médicinales à travers l’Histoire

L’utilisation thérapeutique de la sangsue fait partie des plus anciennes connaissances de l’humanité. Son utilisation est ainsi attestée en Inde, en Chine, en Egypte, parfois pour des périodes se situant 3500 ans avant J.-C.

Dans un tombeau de Thèbes En Egypte, datant de 1600-1300 avant J.-C., une peinture murale représentait un médecin appliquant une sangsue sur le front d’un malade.

L’usage des sangsues est également décrit par un grand nombre de médecins grecs, latins et arabes. La première référence écrite date du second siècle avant J.-C. pour le traitement des morsures venimeuses.
Pline l’Ancien (23 à 7
9 après J.-C.) conseillait cette médication dans le traitement des phlébites et des hémorroïdes.

A l’époque de la médecine des humeurs, basée sur l’équilibre des liquides dans notre organisme, les médecins avaient recours aux sangsues pour éliminer du corps les substances antipathiques et restaurer ainsi la balance des quatre humeurs (sang, phlegme, bile jaune, bile noire), altérée dans la maladie. Cette pratique fut généralisée par Avicenne.

Jusqu’à la fin du Moyen-Age, les médecins traitèrent de nombreuses maladies par des applications de sangsues ; le mot « sangsue » prit alors plusieurs sens : il désigna un traitement, un cataplasme, une drogue et même l’apothicaire qui procurait l’animal.

En s’ouvrant sur le monde, les Européens ont découvert que toutes les sociétés «primitives» en Afrique, dans les îles d’Asie ou d’Océanie connaissaient l’usage des sangsues. En Australie, des bains de purification par les sangsues dans une fontaine d’eau naturelle se pratiquaient chaque année pour prévenir toute maladie.

A la Renaissance, l’usage de sangsues tombe en défaveur par rapport à celui de la saignée pratiquée à la lancette –couteau chirurgical-, bien connue chez Molière.

Au XVIIIème siècle, les sangsues ont été remises à l’honneur en particulier dans le traitement des phlébites et des hémorroïdes. A l’époque de la Révolution, faute de chirurgiens, elles étaient utilisées pour réaliser les saignées.

Le XIXème siècle est le siècle du grand retour de la sangsue. La sangsue est de nouveau perçue comme un outil thérapeutique unique. L’influence de Broussais (1772-1838), chirurgien de l’armée napoléonienne a été décisive pour la sangsue et pour son commerce.

Broussais préconisait l’application de sangsues de préférence sur l’abdomen et une diète stricte, pour soigner toutes les maladies, qui n’étaient que des variantes de l’inflammation de l’estomac. L’engouement médical et populaire pour la pose des sangsues est extraordinaire : il se fit sentir jusque dans la mode au début des années 1820, avec les « robes à la Broussais » dont les garnitures simulaient des sangsues, ainsi que dans la littérature : Balzac, dans la « Physiologie du mariage ».

La quantité de sangsues utilisée entre les années 1830 et 1840, aurait été d’environ 60 millions par an. Dans le même temps, la Russie consommait annuellement 30 millions de sangsues pour traiter des affections aussi diverses que la tuberculose, l’épilepsie ou les rhumatismes.

L’usage massif entraîna ainsi progressivement le dépeuplement des marais français. Dans un premier temps, la France dut recourir aux pays voisins, jusqu’en Hongrie ou en Turquie.Des voitures sillonnaient la France, renfermant des sacs continuellement abreuvés d’eau, et remplis de millions de sangsues.

Les hôpitaux parisiens, à eux seuls, en utilisaient plus d’un million par an. Favorisé par l’amélioration du transport, le commerce de la sangsue a pris, à cette époque, une dimension mondiale. Les Etats-Unis furent aussi de gros clients pour l’Europe.
Le commerce des sangsues devint ainsi une activité majeure des apothicaires.

Parmi les activités issues de cette inflation, le Dictionnaire encyclopédique des sciences médicales cite le rôle des femmes gardes-malades qui prennent en main la pose des sangsues et vont lesappliquer à domicile. Les médecins gardent le privilège de l’indication thérapeutique et délèguent àces gardes-malades l’application du traitement. Ce même dictionnaire considère qu’il s’agit là d’unenouvelle profession.

Une nouvelle activité apparut aussi, celle de l’hirudiniculture ou culture contrôlée de sangsues dans des étendues d’eau artificielles ou remodelées. Rolland, pharmacien à Sens, proposa de substituer l’hirudiniculture à la pisciculture dans un certain nombre d’étangs !

Après l’épidémie de choléra de 1834, le prestige de l’hirudothérapie déclina. Pasteur et l’avènement de l’asepsie achevèrent l’engouement pour les sangsues, celles-ci apparaissant comme de grands vecteurs de germes.

La découverte de l’hirudine par Haycraft en 1884 leur fait souvent préférer, par la suite, les extraits de sangsues. Haycraft a découvert l’hirudine et son pouvoir anti- coagulant. Il est, dès cette époque, amplement démontré que ce n’est pas à la petite saignée locale, provoquée par la succion de la sangsue, qu’il faut attribuer les heureux effets de cette thérapeutique, mais bien à la pénétration dans l’organisme de la protéine qu’elle sécrète : l’hirudine. Aujourd’hui, des préparations à base d’extrait de sangsues existent sur le marché comme Hirucrème® qui se recommande pour les affections veineuses, varices, ecchymoses, hémorroïdes…

Les sangsues disparaissent du Codex français en 1938, et donc des officines, comme dans la plupart de nos pays voisins. Les nouveaux concepts émergents de la médecine, l’apparition des nouvelles molécules de l’industrie pharmaceutique entachèrent leur réputation tant auprès des thérapeutes qu’auprès des patients. C’était l’avènement de la médecine cellulaire.

Pourtant les recherches sur les sangsues continuent. P.-E. Morhardt, conclut en 1949 : «Les indications de la sangsue concernent d’abord les maladies du système veineux, notamment des thromboses et embolies, les phlébites, les hémorroïdes, de même la ménopause surtout compliquée de troubles circulatoires… ».

Le dictionnaire des spécialités pharmaceutiques Vidal de 1960 mentionne encore en une pleine page les indications thérapeutiques des sangsues médicinales.
La sécurité sociale cessa de rembourser leur utilisation en 1972.

Mais dans le même temps, la sangsue retrouvait les faveurs de la médecine, et plus précisément celles de la chirurgie, dans les services de chirurgie plastique et traumatologique des hôpitaux et cliniques. Parallèlement, la naturopathie les réhabilite dans leur rôle thérapeutique.

La sangsue est de nouveau au cœur de l’actualité car elle effectue un retour remarqué même dans les cabinets des médecins généralistes pour le traitement de différentes affections : phlébites, arthrose, intoxications sanguines….

Les références de cette Histoire des sangsues sont tirées du livret Les Sangsues, de Sylvain Malassis et du site sangsue-medicinale.com




Article : L (http://www.swissnat.com/FrontOffice/i4815/article/Circulation/Lhirudotherapie-se-soigner-avec-les-sangsues-medicinales.htm)

safir97
02/02/2014, 09h35
Des asticots pour soigner les plaies



http://www.allodocteurs.fr/upload/article/5630-asticotherapie2.jpg

Ils sont blanchâtres, visqueux et se nichent généralement dans les aliments gâtés… Les asticots sont peu ragoûtants, et pourtant, ils représentent un traitement de choix pour certaines plaies infectées. C’est la conclusion d’une étude française menée à l’hôpital de Caen.


Des asticots pour soigner les plaies
Imaginez des dizaines d'asticots grouillant dans une plaie infectée... Un cauchemar pour beaucoup. Un espoir pour des médecins français qui viennent de tester l'efficacité de l'"asticothérapie", aussi appelée "larvothérapie" pour accélérer la cicatrisation des plaies infectées. Avec des résultats étonnants publiés dans la revue en ligne Archives of Dermatology(1).


Menée depuis 2008 dans le service de dermatologie du CHU de Caen, cet essai mené sur 120 patients a comparé l'efficacité de pansements contenant une vingtaine de larves de mouches à des pansements traditionnels sur des plaies dites "fibrineuses". Habituellement, ces plaies infectées, recouvertes d'une croûte jaunâtre de tissus nécrosés, doivent être décapées manuellement pour favoriser le processus de cicatrisation. "Les larves de mouches", indique le Dr Anne Dompmartin, dermatologue et coordonnatrice de l'étude, "se sont montrées plus efficaces qu'une infirmière pour réaliser ce travail de décapage".
Pour ne pas heurter les âmes sensibles, les asticots ne sont pas posés à même la peau. Ils sont prisonniers d'un pansement qu'il faut humidifier deux fois par jour. Et c'est à travers le tulle que la larve libère sa salive. Cette salive contient des enzymes qui vont détruire les cellules mortes, stimuler la production de tissus cicatriciels et même lutter contre certaines souches bactériennes résistantes aux antibiotiques.


L'utilisation des asticots en médecine n'est pas nouvelle. Les larves de mouches sont utilisées en Europe depuis l'Antiquité. En France, le célèbre Ambroise Paré, père de la chirurgie moderne, fut le premier à décrire l'effet bénéfique des asticots sur les plaies des soldats au cours de la bataille de Saint-Quentin (1557). Tombés dans l'oubli avec l'avènement des antibiotiques au XXe siècle, les asticots pourraient bien refaire surface pour traiter les plaies. Chassez le naturel, il revient en grouillant...
1. Maggot Therapy for Wound Debridement, A Randomized Multicenter Trial


Kristina Opletalová, MD; Xavier Blaizot, PhD; Bénédicte Mourgeon, RN; Yannick Chêne, MS; Christian Creveuil, PhD; Patrick Combemale, MD; Anne-Laure Laplaud, MD; Ingrid Sohyer-Lebreuilly, MD; Anne Dompmartin, MD, PhD Arch Dermatol. Published online December 19, 2011. doi:10.1001/archdermatol.2011.1895


Des asticots pour soigner les plaies : Allodocteurs.fr (http://www.allodocteurs.fr/actualite-sante-des-asticots-pour-soigner-les-plaies-5630.asp?1=1)

soltan009
02/02/2014, 17h34
Arrêt du tabac : zoom sur les substituts nicotiniques

La Haute autorité de santé vient de le rappeler dans ses recommandations : les traitements nicotiniques de substitution doivent être les premiers à être prescrits dans une démarche d'arrêt du tabac. Pour l'instant, pas question de les remplacer par la cigarette électronique. Le point sur les substituts disponibles sur le marché.

http://img2.topsante.com/var/topsante/storage/images/medecine/addictions/arret-du-tabac/soigner/arret-du-tabac-zoom-sur-les-substituts-nicotiniques-53653/465305-1-fre-FR/Arret-du-tabac-zoom-sur-les-substituts-nicotiniques_exact441x300.jpg

Substituts nicotiniques : soulager les symptômes de sevrage

Gommes à mâcher, comprimés à sucer, inhalateurs, patchs... tous ces substituts nicotiniques ont pour objectif de soulager les symptômes de sevrage lorsqu'on a envie d'arrêter de fumer. Ils permettent en effet de continuer à bénéficier d'un apport quotidien en nicotine en évitant la toxicité des cigarettes. Les traitements nicotiniques de substitution (TNS) ne sont toutefois pas anodins car ils peuvent entraîner certains effets indésirables : céphalées, nausées, hoquet, dyspepsie, altération du goût, hypersécrétion salivaire, brûlure des lèvres ou sécheresse de la bouche.

Quel dosage pour commencer ?

Pour savoir à quel dosage débuter le traitement, certains médecins utilisent l'équivalence suivante : 1 cigarette = 1 mg de nicotine. Donc si vous fumez en moyenne 20 cigarettes par jour, vous recevrez un patch de 21 mg/jour pour commencer. Mais si vous fumez encore 7 cigarettes par jour avec ce patch, alors le médecin ajoutera un patch de 7 mg et ainsi de suite. Mais cette équivalence est donnée à titre indicatif et le médecin évalue également votre niveau de dépendance avant de prescrire un dosage.

Substituts nicotiniques : les patchs

L'administration de la nicotine par les patchs (ou timbres transdermiques) a l'avantage d'obtenir une nicotinémie (c'est-à-dire une concentration de nicotine dans le sang) relativement constante car la vitesse d'absorption du produit est faible. Ce n'est pas son seul avantage. Comme il est facile à utiliser, le timbre permet une meilleure observance du traitement.
Il existe des timbres pouvant être portés 24h qui délivrent une dose de 7, 14 ou 21 mg de nicotine par jour et des timbres qui peuvent être portés pendant 16h qui délivrent une dose de 10, 15 ou25 mg de nicotine.

Effets indésirables :

une intolérance cutanée peut parfois apparaître. Pour diminuer la réaction de la peau, il faut changer régulièrement l'endroit où l'on applique le timbre. Et ne pas hésiter à changer de marque.
Substituts nicotiniques : les inhalateurs
Il s'agit d'un dispositif médical : une cartouche contient 10mg de nicotine et sa durée d'utilisation peut varier de 20 minutes (en une seule utilisation intensive et continue) à quatre fois 20 minutes si son utilisation est peu intensive et discontinue. L'inhalateur est utilisé durant les intervalles libres de tabagisme pour les faire durer le plus longtemps possible et réduire ainsi au maximum la consommation de cigarettes.

Effets indésirables :

son usage est bien toléré mais on peut observer parois une irritation de la bouche, une toux ou une rhinite. La durée de traitement recommandée est de 12 mois maximum.

Substituts nicotiniques : les gommes et les pastilles

Les gommes à mâcher existent en deux dosages : 2 et 4 mg mais la dose de nicotine libérée est approximativement de 1 mg pour les gommes de 2 mg et de moins de 2mg pour les gommes de 4 mg. Les comprimés et pastilles à sucer existent en plusieurs dosages allant de 1 à 4 mg et ils libèrent le même dosage en nicotine.
Pour les gommes comme pour les pastilles, la nicotine est absorbée par la muqueuse buccale : l'efficacité est donc optimale lors de la mastication et non lors de la déglutition.

Effets indésirables :

En début de traitement, on peut présenter une irritation de la bouche, des brûlures d'estomac et une salivation augmentée. Du fait de la déglutition de la salive contenant de la nicotine, les personnes sensibles peuvent présenter des troubles digestifs légers ou des crises de hoquet. Quant aux fumeurs qui n'inhalaient pas la fumée du tabac, ils peuvent souffrir de nausées.
Substituts nicotiniques : les pulvérisateurs buccaux

Les sprays buccaux ont l'avantage de permettre une absorption plus rapide de la nicotine : chaque pulvérisation permet de délivrer 1mg de nicotine. Un spray délivre 150 doses mais il est conseillé de ne pas dépasser 4 pulvérisations maximum par heure et 64 pulvérisations par tranche de 24 heures. Son avantage est qu'il enlève l'envie irrépressible de fumer assez rapidement (au bout de 60 secondes environ).

Effets indésirables : en général , il est déconseillé d'utiliser un pulvérisateur buccal pendant plus de 6 mois.

rachidbeo55
04/02/2014, 09h13
6 aliments riches en calcium
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Essentiel à la santé des os et des dents, le calcium est le sel minéral le plus abondant dans l’organisme : il représente 2 % de la masse corporelle.
Il est également indispensable au bon fonctionnement de l’ensemble des cellules du corps, aux fonctions rénales, à la coagulation sanguine et à plusieurs autres processus enzymatiques. L’apport nutritionnel recommandé varie en fonction de l’âge : un adulte âgé entre 19 et 50 ans doit consommer 1000 mg de calcium quotidiennement.

En plus des produits laitiers, PasseportSanté vous propose de découvrir 6 produits qui aideront à combler vos besoins en calcium.

1. Les amandes
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En collation, en accompagnement avec les plats de poisson ou les salades, ou encore en boisson, l’amande (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=amande_nu) est un excellent choix nutritionnel puisqu’elle contient de nombreux minéraux, desphytostérols (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=phytosterols_ps), des acides gras monoinsaturés, des protéines végétales, des fibres solubles et des vitamines. Une consommation de 30 g, soit environ 24 amandes, vous fournira 70 mg decalcium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=calcium_ps)1. La Food and Drug Administration (FDA) des États-Unis recommande de manger des amandes sur une base régulière, voire quotidienne. De plus, de nombreuses études ont démontré les bienfaits de ce fruit à écale et oléagineux : effet hypocholestérolémiant, diminution du risque de maladies (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm)cardi ovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) et de diabète de type 2 (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_type2_pm), diminution du risque de calculs (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=lithiase_biliaire_pm)biliaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=lithiase_biliaire_pm)et d’ablation de la vésicule biliaire, et diminution du risque de cancer du côlon (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_colon_pm) chez la femme.

Lako
04/02/2014, 11h11
Se laver le nez est le meilleur geste anti- rhume

Pendant la période hivernale, nous prenons facilement froid et le rhume apparait très vite. Le remède le plus efficace pour s'en débarrasser est le lavement des fosses nasales. Si vous avez donc le nez bouché, pulvérisez dans vos narines un jet d'eau salée.

Cette technique naturelle de soulagement et d'apaisement est adaptée à tout le monde : adulte, enfants ou nourrissons. Pour les bébés, l'idéal est de pratiquer le lavement avant le repas. Il faut le mettre sur le dos et tourner sa tête d'un côté. L'instillation va se faire dans la narine supérieure, en faisant en sorte que le liquide sorte dans l'autre narine. Pour se débarrasser des sécrétions qui restent, utilisez un mouche-bébé. Pour les adultes, le lavement nasal permet d'extraire les sécrétions enfouies profondément dans les narines. Vous n'avez qu'à vous pencher la tête au-dessus du lavabo et pulvérisez votre nez avec la solution pour le nez.

Pour information, le travail de la muqueuse nasale est de filtrer des milliers de litres d'air par jour pour que les virus, les bactéries ou les allergènes ne viennent pas directement dans les poumons. Vu le nombre d'agressions quotidiennes dans nos fosses nasales, notre nez peut également être touché par diverses inflammations, à l'instar des écoulements, des éternuements et d'un excès de production de mucus à l'origine d'une gêne respiratoire.

sindbad001
04/02/2014, 15h22
Grâce à une technologie d’imagerie à haute résolution, des chercheurs états-uniens ont pu observer pour la première fois la naissance et la progression de la maladie d’Alzheimer dans le cerveau humain. Cette étude pourrait déboucher sur un diagnostic et un traitement plus efficaces de cette pathologie invalidante de plus en plus présente dans nos vies.
http://www.mosaique.levillage.org/miroirs/alzheimer2.jpgAvec le vieillissement de la population (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-repondre-besoins-sante-population-vieillissante-4398/), la maladie d’Alzheimer progresse. Cette forme de démence (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-demence-3227/) s’accompagne d’un déclin des fonctions cognitives qui conduit peu à peu à une perte d’autonomie. Selon l’Inserm, 860.000 Français étaient touchés par cette pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/) neurodégénérative en 2010, un chiffre qui devrait tripler d’ici l’année 2050. La maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-maladie-alzheimer-decryptage-873/) représente ainsi un défi de santé publique majeur contre lequel il faut à tout prix lutter.

http://media.giphy.com/media/A04v8Nh8GXE3u/giphy.gifC’est en 1906 que le médecin Aloïs Alzheimer décrivit la maladie pour la première fois lorsqu’il observa des plaques suspectes dans le cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-cerveau-3125/) d’une de ces patientes décédées. Ces structures, appelées ensuite plaques séniles (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-nouvelle-decouverte-causes-possibles-42088/), découlent de l’accumulation de la protéine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-proteine-237/) bêta-amyloïde (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-grande-avancee-causes-possibles-49105/) dans le cerveau. Elles apparaissent naturellement avec le vieillissement mais sont présentes en quantité beaucoup plus importante chez les personnes atteintes d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-yeux-comme-indicateurs-maladie-alzheimer-50227/). Plus récemment, les scientifiques ont montré qu’une autre protéine, appelée Tau, s’accumulait à l’intérieur des neurones (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-neurone-209/) et conduisait à leur dégénérescence progressive.

http://www.linternaute.com/science/biologie/dossiers/06/0602-cerveau/images/alzheimer.gif
En utilisant une technique d’imagerie par résonance magnétique fonctionnelle à haute résolution, des chercheurs ont montré que la maladie d'Alzheimer prennait naissance dans le cortex entohrinal (jaune) et progressait vers d’autres régions cérébrales (rouge) comme le cortex perirhinal et le cortex pariétal posterieur. © Scott Small, centre medical de l’univesité Columbia.
Malgré les recherches intensives sur cette pathologie, de nombreuses questions restent encore sans réponse. Des chercheurs du Centre médical de l'universitéColumbia (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-columbia-4174/) viennent de faire une avancée importante sur le sujet. Ils ont étudié la maladie à un stade très précoce et ont mis le doigt sur la zone cérébrale où elle débute et s’étend ensuite vers le reste du cerveau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-voyage-cerveau-525/). Leurs résultats, publiés dans la revue Nature Neuroscience (http://www.nature.com/neuro/journal/vaop/ncurrent/full/nn.3606.html), permettent de mieux connaître ce trouble neurologique et d’envisager des solutions de traitement plus ciblées.
Le cerveau en haute résolution pour dépister Alzheimer« Nous savons depuis plusieurs années déjà qu’Alzheimer commence au niveau du cortex (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-cortex-3186/) entorhinal, une région située au-dessous de l’hippocampe (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sante-hippocampe-joue-t-il-role-central-memoire-4905/) et qui influence certaines fonctions cognitives comme la mémoire, explique Scott Small, le codirecteur de l’étude. Le cortex entorhinal est composé de deux zones distinctes, une médiane et une latérale, nous ignorions jusqu’ici laquelle des deux était touchée en premier. »

http://web.expasy.org/prolune/images/prolune1205_2.jpgPour le savoir, les chercheurs ont utilisé une technologie d’imagerie par résonance (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-resonance-4079/)magnétique fonctionnelle (IRMf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sentiments-lire-emotions-cerveau-irmf-47341/)) à haute résolution. Ils ont pu suivre et cartographier le métabolisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-metabolisme-781/) des différentes régions du cerveau de 96 adultes sains pendant trois ans et demi. « Cette méthode d’IRMf (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-irmf-4396/) nous a permis d’observer l’activité du cerveau avec beaucoup de précision, raconte Scott Small.Nous avons pu identifier des signes très précoces de la maladie d’Alzheimer chez certains patients. » En effet, au cours de l’expérience, 12 des candidats ont vu diminuer le volume sanguin de leur cerveau, une indication de la progression de cette pathologie. Le cortex entorhinal latéral (LEC) commence par s’affaiblir puis les troubles s’étendent vers d’autres régions cérébrales, en particulier vers le cortex pariétal, impliqué dans la mémoire spatiale (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/qr/d/sante-il-vrai-quil-existe-plusieurs-types-memoire-4909/) et l’orientation.
Deux protéines pour déclencher la maladie d'AlzheimerQuels sont les rôles respectifs des protéines Tau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-proteine-tau-propage-tel-virus-cerveau-36556/) et bêta-amyloïde dans l’apparition et la progression de la maladie d’Alzheimer ? Pour répondre à cette question, les scientifiques ont fabriqué trois types de souris mutantes : un possédant des taux élevés de Tau, un autre présentant beaucoup de bêta-amyloïdes et un dernier contenant en abondance les deux types de protéines. En utilisant la même méthode d'IRMf, ils ont alors montré que les dysfonctionnements au niveau du LEC se manifestaient uniquement chez les souris qui produisent les deux protéines en excès. « Le LEC est une région particulièrement vulnérable à l’apparition d’Alzheimer car il accumule déjà la protéine Tau (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-alzheimer-medicament-proteine-tau-efficace-chez-animal-40283/) en temps normal, explique Karen Duff, la codirectrice de l’étude.Lorsque les protéines bêta-amyloïdes s’amassent aussi, la maladie d’Alzheimer peut commencer à s’installer. »

http://www.inserm.fr/var/inserm/storage/images/mediatheque/infr-grand-public/images/espace-journalistes/communiques-de-presse/cp-alzheimer-11-janv-2011/163189-1-fre-FR/cp-alzheimer-11-janv-2011.jpgCes découvertes permettent de mieux connaître la maladie d’Alzheimer et ouvrent la voie vers des traitements curatifs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-curatif-2653/). « Maintenant que nous savons où elle commence et que nous pouvons observer certains signes précoces par IRMf, nous pouvons espérer dépister la maladie d’Alzheimer (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-alzheimer-depistage-sanguin-bientot-portee-main-46883/) très tôt avant qu’elle n’envahisse le cerveau », conclut Scott Small.

sindbad001
04/02/2014, 15h30
Des chercheurs de l'Institut Pasteur, du CNRS et de l'UPMC - Université Pierre et Marie Curie viennent de prouver chez la souris que le besoin de nicotine, principale substance addictive du tabac, était fortement régulé par une mutationgénétique (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Genetique.html) (La génétique (du grec genno γεννώ = donner naissance) est la science qui étudie l'hérédité et les gènes.) très fréquente dans la population humaine. Cette mutation, qui affecte le récepteur neuronal à la nicotine, perturbe son fonctionnement et provoque en conséquence une inactivation partielle du "circuit de la récompense". Les individus porteurs de cette mutation ont donc besoin (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=686) (Les besoins se situent au niveau de l'interaction entre l'individu et l'environnement. Il est souvent fait un classement des besoins humains en trois grandes...)d'augmenter leur consommation de tabac pour en ressentir les effets. Ces résultats, publiés en ligne dans Molecular Psychiatry le 3 décembre, ouvrent la voie au développement de traitements de sevrage tabagique destinés aux individus porteurs de cette mutation.
http://s1.e-monsite.com/2009/03/12/04/79417338nicotine2-1-jpg.jpg
Lorsque le tabac est consommé, la nicotine qu'il contient se fixe aux récepteurs nicotiniques, ce qui entraine l'activation (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=1284) (Activation peut faire référence à :) du "circuit de la récompense". Il s'agit d'un système neuronal, qui dans un état fonctionnel normal, favorise entre autre la sensation de bien-être (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Bien-etre.html) (Le bien-être ou bienêtre est un état qui touche à la santé, au plaisir, à la réalisation de soi, à l'harmonie avec soi et les autres. René Dubos...) de l'individu (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=5965) (Le Wiktionnaire est un projet de dictionnaire libre et gratuit similaire à Wikipédia (tous deux sont soutenus par la fondation Wikimedia).). C'est l'effet de la nicotine sur le cerveau (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Cerveau.html)(Le cerveau est le principal organe du système nerveux central des animaux. Le cerveau traite les informations en provenance des sens, contrôle de nombreuses fonctions du corps, dont la motricité...) qui comble le manque ressenti par les fumeurs en cas de privation de tabac. En conséquence, la consommation de tabac d'un individu est fortement liée à la sensibilité de ces récepteurs nicotiniques.
http://www.neurowiki.nl/wp-content/uploads/2012/07/roken-ingredienten1.jpg

Les équipes de Uwe Maskos, responsable de l'unité Neurobiologie intégrative des systèmes cholinergiques, Institut (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Institut.html) (Un institut est une organisation permanente créée dans un certain but. C'est habituellement une institution de recherche. Par exemple, le Perimeter Institute for...) Pasteur/CNRS, et de Philippe Faure,chercheur (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=4828) (Un chercheur (fem. chercheuse) désigne une personne dont le métier consiste à faire de la recherche. Il est difficile de bien cerner le métier de chercheur tant les domaines de recherche sont...) CNRS (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=5819) (Le Centre national de la recherche scientifique, plus connu sous son sigle CNRS, est le plus grand organisme de recherche scientifique public français (EPST).) au laboratoire "Neurobiologie des processus adaptatifs" (CNRS /UPMC), viennent de faire une découverte qui prouve que la dépendance au tabac peut être influencée par le patrimoine génétique de l'individu. Chez la souris (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Souris.html) (Le terme souris est un nom vernaculaire ambigu qui peut désigner, pour les francophones, avant tout l’espèce commune Mus musculus,...), les chercheurs ont montré qu'une mutation génétique avait pour conséquence d'abaisser fortement la sensibilité à la nicotine. Les porteurs de cette mutation ont donc besoin d'une dose de tabac plus importante pour obtenir la même quantité (http://www.techno-science.net/?onglet=glossaire&definition=1697) (La quantité est un terme générique de la métrologie (compte, montant) ; un scalaire, vecteur, nombre d’objets ou d’une autre manière de dénommer la valeur d’une...) de plaisir qu'un individu non porteur de cette mutation (environ 3 fois supérieure).
http://video.supbiotech.fr/uploads/vpo/20130107pm/20130107-145252/attachedFiles/Media/photo_url/be6fd3a6a438f7fdbc88bce60ad2b145.jpg
La mutation caractérisée par les chercheurs affecte une partie du récepteur nicotinique. Lorsqu'elle est présente, le fonctionnement de ce dernier est perturbé et le "circuit de la récompense" est en conséquence partiellement inactivé. Cette mutation est fréquente chez l'homme (http://www.techno-science.net/glossaire-definition/Homme.html) (Un homme est un individu de sexe masculin adulte de l'espèce appelée Homme moderne (Homo sapiens) ou plus simplement « Homme ». Par distinction, l'homme prépubère est appelé un garçon,...), d'autres études suggèrent qu'elle est présente chez 35% des européens et près de 90% des gros fumeurs. Ces découvertes ouvrent la voie au développement de traitements de sevrage "personnalisés", destinés aux individus porteurs de cette mutation génétique.

https://www.youtube.com/watch?feature=player_embedded&v=L3EChvPWWJE

rachidbeo55
06/02/2014, 15h15
6 aliments riches en calcium
2.Le soja (soya)
7438
Grain sacré au même titre que le riz (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=riz_nu), le blé (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=ble_nu), l’orge (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=orge_nu) et le millet (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=millet_nu), le soja (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=soya_nu) a servi à l’expansion de l’Asie, région d’où il provient. Ce n’est qu’à partir du XIXème siècle que l’on commence à reconnaitre sa valeur. On lui confère alors de nombreuses utilisations : moulée pour animaux, peinture, encre d’imprimerie, alimentation, etc.
L’usage culinaire actuel présente le soya sous différentes formes : lait (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=lait_nu), tofu, farine, sauce, etc. Le lait de soya (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/ArticleInteret.aspx?doc=soya_boisson_baribeau_h_20 00_ps) représente une alternative intéressante au lait de vache, principalement pour les gens souffrant d’intolérance au lactose (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=allergies_alimentaires_pa ge1_5_do).
Généralement enrichis de vitamine D (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_d_ps) facilitant l’absorption du calcium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=calcium_ps) par l’organisme, 250 ml (1 tasse) de cette boisson fournissent entre 320 et 370 mg de calcium.
Le tofu est également appréciable pour sa teneur en calcium qui est de 350 mg pour 100 g, mais également pour sa teneur en protéines végétales.
Cet aliment peut donc remplacer la viande ou les poissons dans certains plats.

Lako
11/02/2014, 11h53
Le risque du burn-out ou l'épuisement professionnel en France



Une étude du cabinet Technologia publiée en janvier 2014 met en évidence un risque élevé de burn-out pour les actifs. Le burn-out ou syndrome d'épuisement professionnel est peu reconnu en France. Il ressort de l'enquête menée par le cabinet d'expertise que 12,6% des 1 000 actifs interrogés sont exposés à un risque élevé d'épuisement professionnel.

Comment définir le burn-out ?

Ce terme décrit à la fois des phénomènes d'épuisement professionnel et des pathologies psychiques liées au travail. Il se définit sous trois angles selon les auteurs de l'ouvrage "Épuisement professionnel":

- Un état d'épuisement physique et psychique
- Une dépersonnalisation
- L'effondrement du sentiment d'efficacité personnelle

Dans les pays anglo-saxons cet état est reconnu en tant que maladie dans la catégorie des risques psychosociaux (RPS). L'expression burn out signifie littéralement "être consumé jusqu'au bout" et est donc considéré comme un état ayant pour cause le stress et l'épuisement.

Quelles sont les populations les plus exposées au burn out?


http://www.techno-science.net/illustration/Autres/Medecine/Burn-out-etude-2014.jpg
Illustration: Anact


L'étude du cabinet d'expertise classe les agriculteurs comme étant la catégorie la plus exposée avec 23,5 % suivent les artisans, commerçants et chefs d'entreprise (19,7 %) et les cadres (19 %). Viennent ensuite les ouvriers avec 13,2 %, les professions intermédiaires qui sont 9,8 % à être exposés au burn out et les employés avec 6,8 %.

Au total cette maladie est redoutable puisqu'en France ce sont plus de 3 millions de Français qui sont concernés et le nombre d'actifs concernés peut être très concentré dans certaines professions.

Malgré ces chiffres, l'épuisement professionnel est peu reconnu en l'absence d'une définition clinique claire. Ainsi le burn out ou syndrome d'épuisement professionnel ne figure pas dans le tableau des maladies professionnelles.

Comment lutter contre burn out?

Afin de faire de la prévention contre les risques psychosociaux (RPS) dont le "burn-out", Philippe Douillet, en charge des sujets Santé et Travail à l'Anact (Agence nationale pour l'amélioration des conditions de travail), a rédigé un guide pratique "Prévenir les risques psychosociaux. Outils et méthodes pour réguler le travail". Dans cet ouvrage, l'auteur propose une démarche spécifique pour concilier santé des salariés et efficacité des organisations.

soltan009
12/02/2014, 16h20
Manger change-t-il nos émotions ?

Certaines substances contenues dans les aliments seraient à l’origine de troubles de l’humeur et autres désordres psychologiques. Mythe ou réalité ? Comment préserver notre santé sans sombrer dans la paranoïa ? Enquête.
http://medias.psychologies.com/storage/images/nutrition/equilibre/alimentation-equilibree/articles-et-dossiers/manger-change-t-il-nos-emotions/1520958-1-fre-FR/Manger-change-t-il-nos-emotions_imagePanoramique500_220.jpg

«Dès que j’ai arrêté le gluten, j’ai ressenti une amélioration de mon état général, raconte Sandrine, 39 ans. Plus de maux de ventre ni de maux de tête, moins de fatigue chronique avec, en prime, une vraie sensation de légèreté. » Les nutritionnistes et généralistes observent une augmentation des intolérances au gluten – terme générique qui désigne les protéines que l’on trouve dans le blé, le seigle, l’orge, l’avoine, l’épeautre. Et sur les forums Internet, les nombreux témoignages le désignent comme responsable de « déficits de l’attention, problèmes scolaires, troubles du comportement, dépressions… » Depuis vingt ans, une association suisse, l’École Stelior (http://www.stelior.com/), soutenue par un collège de scientifiques, accuse le gluten d’aggraver des maladies comme l’autisme ou la schizophrénie. Mais il ne serait pas le seul à être mis en cause : le glutamate, l’aspartame ou encore le lactose, la caséine, les sucres et les colorants pourraient également affecter notre santé psychique.

La littérature scientifique regorge d’études, d’observations, de descriptions concernant les liens directs entre alimentation, fonctionnement du cerveau et comportement. En dépit du grand nombre de données disponibles, très peu sont suivies de recommandations sanitaires. Pourquoi ? « Pour deux raisons, explique le docteur Laurent Chevallier, consultant en nutrition, praticien au CHU de Montpellier, responsable de la commission alimentation du Réseau environnement santé (RES) et auteur de Je maigris sain, je mange bien (Fayard, 2011). La première est que nombre de ces études ne sont pas réalisées dans les règles de l’art. À savoir en double aveugle contre placebo, par exemple – ce qui ne les rend pas recevables par la communauté scientifique et les autorités sanitaires. La seconde est que le cerveau et les fonctions cognitives sont restés une terra incognita jusqu’à une époque très récente. »

Des molécules bienfaisantes

C’est l’avènement de l’imagerie médicale (IRM, scanner) qui a permis de réduire l’abîme entre la connaissance de la structure du cerveau et les fonctions cognitives. Désormais, les chercheurs sont capables d’identifier dans notre alimentation des molécules susceptibles d’influencer les hormones et les neurotransmetteurs, donc notre comportement. Ce qui crédibilise les théories associant nutrition et santé mentale.

Aujourd’hui, il est avéré que les oméga-3, les antioxydants, les probiotiques et les polyphénols, les vitamines, les minéraux et les oligoéléments, outre leurs bienfaits sur la santé, ont des répercussions positives sur notre comportement : moins d’agressivité, d’agitation, de sautes d’humeur et de dépression… Pour preuve, l’expérience menée par Bernard Gesch*, chercheur en nutrition et en criminologie à l’université d’Oxford, en Angleterre, qui montre de manière spectaculaire l’impact d’un changement d’alimentation sur le comportement agressif de jeunes prisonniers. Impressionnée par ces résultats, une fondation britannique (Wellcome Trust) a financé une autre étude de très grande envergure sur des jeunes prisonniers réputés violents, en y intégrant des tests comportementaux et cognitifs. Les conclusions seront publiées au printemps prochain. D’après Laurent Chevallier, ces expérimentations pourraient être étendues à d’autres groupes, notamment dans les écoles des quartiers sensibles, dès lors que le « simple fait de modifier l’alimentation de personnes en difficulté semble réduire le taux d’incivilités ». Une suggestion dont la pertinence est déjà éprouvée dans un lycée américain du Wisconsin qui a complètement changé la nature des repas servis aux élèves. Au menu, des protéines naturelles, des céréales complètes, des fruits et légumes, le tout préparé sur place sans colorants, ni conservateurs, ni fritures, ni sodas. Résultat : les jeunes sont moins indisciplinés, plus concentrés, et affichent de meilleurs résultats scolaires.

*« Influence of supplementary vitamins, mineral and essential fatty acids on the antisocial behaviour of young adult prisoners » de Bernard Gesch et al., in The British Journal of Psychiatry, 2002.

soltan009
13/02/2014, 17h38
Aliments à consommer en cas de diabète de type 2Le diabète de type 2 représente 90% des cas de diabète. L’alimentation joue un rôle clé chez les personnes souffrant de cette maladie. Elle doit permettre de combler les besoins nutritionnels, de contrôler le taux de glycémie et de lipides sanguins en plus de favoriser le maintien du poids santé et de prévenir les maladies cardiovasculaires. Voici donc 6 aliments à intégrer au menu en cas de diabète, en plus d'une alimentation saine et équilibrée et d'une activité physique régulière.

La poire
http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=35917&d=1389981377
La poire (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=poire_nu) propose de nombreux composés phénoliques, dont des flavonoïdes, responsables de la couleur du fruit, et des acides phénoliques. Présentes principalement dans la pelure du fruit, ces composantes permettent de neutraliser les radicaux libres, grâce à leur effet antioxydant. Les composés phénoliques contribueraient ainsi à la prévention des maladies cardiovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) et de certains cancers (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm).
La haute teneur en fibres alimentaires (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=fibres_alimentaires_nu) de la poire aiderait également à la diminution des risques de troubles cardiaques ainsi qu'à la régularisation du transit intestinal (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=comment-ameliorer-transit-intestinal). Les fibres solubles contenues dans la poire retardent l’absorption du glucose dans l’intestin grêle, permettant ainsi un meilleur contrôle de laglycémie (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=interpreter_prise_sang_pa ge5_do). Les personnes atteintes de diabète de type 2 doivent surveiller le taux de glycémie, c'est-à-dire le taux de sucre (glucose) présent dans le sang, afin de ne pas être en hyperglycémie. En cas d'hyperglycémie, la personne pourrait ressentir différents symptômes (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete-type2-pm-symptomes-du-diabete-de-type-2) tels qu'une envie constante d'uriner ou une sensation de soif.

rachidbeo55
13/02/2014, 20h18
6 aliments riches en calcium
3. Les épinards
7584
Appartenant à la famille des chénopodiacées tout comme la betterave (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=betterave_nu), la bette à carde (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=bette_a_carde_nu), le chou (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=chou_nu)gras, l’arroche, le quinoa (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=quinoa_nu) et la salicorne, l’épinard (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=epinard_nu)est principalement reconnu pour sa forte teneur enfer (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=fer_ps), bien qu'il soit également une source de calcium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=calcium_ps). Il est préférable de le consommer cuit plutôt que cru : une fois bouilli, il fournirait davantage de vitamines et nutriments. Il peut être ajouté aux soupes, aux sautés ou tout simplement servi en accompagnement. Une consommation de 125 g (1/2 tasse) d’épinards bouillis fournit 129 mg de calcium.

rachidbeo55
14/02/2014, 19h00
6 aliments riches en calcium
4.Le fromage
7594
Une légende raconte que le fromage (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=fromage_nu) aurait été découvert au Moyent-Orient par un nomade voulant étancher sa soif. Ce dernier transportait du lait (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=lait_nu)dans un sac fabriqué à partir de l’estomac d’un jeune ruminant. Après quelques heures, le lait se serait séparé pour former une masse blanche, le fromage, et un résidu liquide. Cet aliment est donc formé à partir des bactéries lactiques qui activent la fermentation du lait. Le fromage contient de nombreuses vitamines telles que lavitamine A (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_a_betacarotene_ps), B2 (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=complexe-vitamines-b_ps) et B12 ainsi que différents minéraux comme le phosphore (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/PalmaresNutriments/Fiche.aspx?doc=phosphore_nu) et le calcium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=calcium_ps).
On retrouve sur le marché une multitude de variétés de fromages : pâtes fermes, pâtes molles, bries, camemberts, etc. Le cheddar et la mozzarella sont des fromages très courants qui représentent une excellente source de calcium. Faible en gras, le fromage cottage est, quant à lui, une source non négligeable de calcium. Une consommation de 30 g de fromage cheddar apporte 215 mg de calcium1. Prenez soin de vérifier la teneur en gras du fromage que vous consommez car certains peuvent avoir un apport très élevé. Contrairement au lait, la vitamine D (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_d_ps) est rarement ajoutée au fromage. Afin que votre organisme assimile bien le calcium, il est recommandé de consommer un aliment qui en contient, tel que le saumon (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=saumon_nu). Il est conseillé de préférer des fromages à pâte ferme qui contiennent généralement plus de calcium que les fromages à base de crème

rachidbeo55
16/02/2014, 08h12
6 aliments riches en calcium
5.Le yaourt (yogourt)
7612
De nombreux peuples revendiquent la création du yogourt (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=yogourt_nu). Ce n’est qu’au début du XXème siècle que le microbiologiste russe, Metchnikoff, relance l’intérêt de l’Europe occidentale envers ce produit laitier. D’abord utilisé comme médicament, notamment pour soigner les problèmes intestinaux, le yaourt devient l’aliment tel qu’on le connaît aujourd’hui seulement à la suite de la Seconde Guerre mondiale.
Le yaourt se présente généralement sous deux formes : régulier ou probiotique. (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=probiotiques_ps) En plus des bactéries lactiques, le "yaourt probiotique" contient des bactéries ayant la capacité de survivre dans l’intestin et d’ainsi apporter certains bénéfices pour la santé : diminution de la diarrhée (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diarrhee_pm) causée par la prise d’antibiotiques, soulagement des symptômes de colite ulcéreuse (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=colite_ulcereuse_pm) et atténuation des symptômes dusyndrome du côlon (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome_intestin_irritable_pm)irri table (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=syndrome_intestin_irritable_pm). Le yaourt est une excellente source de calcium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=calcium_ps) : 175 g (175 ml) de yaourt nature apportent entre 253-332 mg de calcium.

rachidbeo55
17/02/2014, 09h26
6 aliments riches en calcium
6.Les suppléments de calcium
7638
Le calcium de corail (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=calcium_corail_ps) est un supplément naturel decalcium (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=calcium_ps) issu de l’animal marin du même nom. Le corail est un être vivant qui se fabrique un squelette externe (exosquelette) afin d’assurer sa protection. Principalement composé de carbonate de calcium, le calcium de corail est un bon complément naturel. Il en existe deux types : le corail de surface et le corail de fond marin. Le premier présente une teneur en calcium de 22 %, alors que le second en contient environ 33 %. Aucune étude comparative sérieuse n’a démontré de différences significatives sur l’état de santé générale lors de la prise de l’un ou l’autre de ces suppléments. De plus, l'apport en calcium et la facilité d’absorption sont similaires aux autres types de suppléments de calcium. Certains publicitaires tendent à faire croire le contraire, mais aucune recherche scientifique n’a prouvé ces allégations.
Le carbonate de calciumLe carbonate de calcium est la forme de complément de calcium retrouvé le plus fréquemment sur le marché. Il est recommandé de consommer les comprimés de carbonate de calcium juste avant ou au début des repas. Le taux d’acidité de l’estomac est alors plus élevé, ce qui facilite l’absorption du calcium dans l’organisme. Ce type de complément contient 40 % de calcium élémentaire. Bien qu’il soit efficace, certains désagréments peuvent résulter de la prise du carbonate de calcium : constipation (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=constipation_pm), ballonnements (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=lutter-conttre-les-ballonnements), etc.

rachidbeo55
18/02/2014, 15h08
10 idées reçues sur la santé à revoir
Pour prendre correctement soin de sa santé, il faut commencer par éliminer les idées reçues. Nous vous aidons à démêler le vrai du faux en matière de santé.
1.Le sommeil avant minuit est plus réparateur
7672

VRAI et FAUX. Pendant la nuit, deux types de sommeil se succèdent : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. Le sommeil lent est composé de trois phases, dont la troisième est appelée « sommeil lent-profond ». Durant ce sommeil lent-profond, le cerveau ralentit son activité. Contrairement au sommeil paradoxal et aux autres phases du sommeil lent, cette troisième phase est bien moins active.
Ce type de sommeil survient 2 ou 3 fois dans la nuit, dans les premiers cycles du sommeil (une nuit est composée généralement de 4 ou 5 cycles). C'est la raison pour laquelle on affirme que le sommeil de début de nuit est davantage récupérateur. Pour les personnes qui se couchent aux alentours de 23h, le sommeil avant ou juste après minuit est plus réparateur. Mais si le sommeil démarre plus tard, à 1h ou 2h du matin, l’information reste la même : c’est le début de la nuit qui nous permettra de récupérer au mieux et de supporter les privations de sommeil.
A noter

Qu’on soit un « gros » ou un « petit » dormeur, la quantité de sommeil lent-profond ne change pas. Le sommeil de début de nuit est dans tous les cas plus bénéfique au dormeur que le reste du sommeil.

rachidbeo55
19/02/2014, 07h59
10 idées reçues sur la santé à revoir
2.La cigarette light
7676

FAUX.

L'argument principal défendu par les fabriquants decigarettes (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm) "light" est un filtre composé de microperforations. Ces dernières sont supposées diluer la fumée (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=fumee-secondaire-fumer-sous-hotte-pas-suffisant-pour-sante_20100923) en laissant passer davantage d’air. Résultat défendu : une inhalation moins importante de substances toxiques. Le problème est que le fumeur, avec ses doigts ou ses lèvres, bouche ces perforations. En plus de ne pas laisser passer plus d’air, les cigarettes light contiennent autant de nicotine (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme-pm-traitements-medicaux) que des cigarettes classiques. Pensant fumer des cigarettes allégées en nicotine, les fumeurs, dépendants, fument plus, aspirent donc plus de fumée et, quelquefois, ont tendance à garder la fumée plus longtemps dans les poumons (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_poumon_pm). Ces cigarettes sont donc bien loin d'être moins nocives que les cigarettes classiques

rachidbeo55
20/02/2014, 11h11
10 idées reçues sur la santé à revoir

3.La mémoire7684
VRAI. Nous mémorisons de deux manières : grâce à la mémoire (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/Dietes/Fiche.aspx?doc=memoire_concentration_diete) déclarative, qui nous aide à retenir les informations « énoncées » ainsi que les informations générales, et la mémoire procédurale, qui permet de retenir les activités répétitives et automatiques du quotidien.
La mémoire se construit dans un certain ordre :
- L’encodage est la phase qui permet aux informations d'être codées dans le cerveau afin d'être mieux retenues.
- La consolidation permet au cerveau de stocker les informations et de créer des souvenirs sur le long terme.
- La récupération doit permettre au cerveau de retrouver une information après plusieurs années.
La mémoire s’ancre dans le cerveau grâce à une création de multiples connexions nerveuses. Deux types de sommeil se succèdent : le sommeil lent et le sommeil paradoxal. De nombreuses études ont cherché à observer les effets du sommeil sur le processus de mémorisation (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=sommeil-et-enfant-donnees-pm-le-sommeil-l-apprentissage-et-la-memoire). Elles ont conclu que les personnes ne dormant pas suffisamment, ou pas du tout, ont plus de mal à retenir des séries de mots car la mémoire déclarative est altérée par une privation de sommeil (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=sommeil_activite_do ). Au vu des expériences menées, le sommeil lent permettrait de rejouer les expériences vécues mais aussi d’éliminer les connexions inutiles. Autrement dit, le sommeil lent renforce l’apprentissage (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=ameliorer_memoire_do) en ne gardant que ce qui est utile et en rejouant ce que l’on a appris.

rachidbeo55
22/02/2014, 07h18
10 idées reçues sur la santé à revoir
4.Le point G7694
VRAI et FAUX. Le point G est défini comme une zone érogène à l’intérieur du vagin, qui, une fois stimulée, permettrait de renforcer le plaisir (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=sexualite_sante_int ro_do) et de provoquer un puissant orgasme (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=sexualite_sante_tra nches_age_do) féminin. Nommé ainsi en référence au sexologue Ernst Gräfenberg qui le définit dans les années 50, l'existence du point G soulève de nombreux débats. Certains chercheurs affirment qu'il se trouverait à 5 cm de l’entrée du vagin, sur la paroi antérieure. Il serait lié au clitoris ou à des glandes émettant parfois un liquide lors de l’orgasme. D’autres affirment que ce n’est qu’une idée subjective. Le Dr Catherine Solano affirme que « Les capteurs de volupté de notre corps ne sont pas actifs en permanence. La stimulation n’est efficace que s’il y a excitation (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=sexualite_sante_pra tico_do) préalable. L’orgasme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=dysfonction-sexuelle-feminine-pm-prevention-des-dysfonctions-sexuelles) s’apprend. ».

soltan009
22/02/2014, 07h23
Aliments à consommer en cas de diabète de type 2

L'avocat

http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=35948&d=1390071842

L’avocat (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=avocat_nu) est un excellent choix alimentaire puisqu’il est fortement antioxydant (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu). Son indice TAC (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu) est de 1933 μmol par portion de 100 g. Cette mesure permet de situer l'activité antioxydante d'un aliment sur une échelle de 0 à 14 000 μmol (= micromole). En cas de diabète, il est important de consommer des aliments avec un fort pouvoir antioxydant car cette maladie favorise l’activité des radicaux libres (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu)responsables de l'oxydation de l'organisme. Ceux-ci peuvent entrainer la glycation (= réaction entre le glucose excédentaire et les protéines corporelles) qui est l’un des facteurs de vieillissement accéléré des tissus. L’avocat est également un fruit riche en ras monoinsaturés (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/%3Ca) aussi appelés les «bons» gras. Une étude1 a permis de démontrer que l’avocat a une réelle incidence sur la diminution des lipides sanguins. Cela permet de prévenir les risques de maladies cardiovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) qui sont de 2 à 3 fois plus élevés chez une personne diabétique.

soltan009
23/02/2014, 05h13
Le curcuma, épice miracle anti-cancer ?

http://l2.yimg.com/bt/api/res/1.2/xFEErjPeGTbr6iSUB.FvJA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Zmk9aW5zZXQ7aD0zOTE7cT03NTt3PTUxMg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/Lifestyle/Femmeactuelle.fr/le-curcuma-epice-miracle-anti-cancer.jpg

Le curcuma, c’est l’un des composants du curry, ce qui lui donne sa belle couleur orangée. Mais cette épice n’est pas que savoureuse, et belle, elle est aussi thérapeutique, et riche en antioxydants. Des chercheurs américains de l’université de Louisville, au Kentucky, ont démontré récemment qu’elle pourrait permettre de lutter contre le cancer du sein : elle bloquerait le processus des hormones qui nourrissent les cellules cancéreuses.

Les chercheurs l’ont donnée à des souris porteuses de cellules cancéreuses du sein, divisées en deux groupes. Pendant quatre mois, certaines ont été nourries avec un régime alimentaire à base de curcuma ; les autres, avec des capsules contenant 200 mg de curcuma. Les souris nourries au curcuma brut, si l’on peut dire, ont vu leurs tumeurs grossir. En revanche, dans le 2ème groupe, les tumeurs ont diminué et cessé de proliférer. Selon les scientifiques, cela s’explique par le fait que l’épice ingérée se dilue dans l’estomac. Alors qu’avec les capsules, elle se diffuse dans le sang…

Une autre étude datant, elle, de 2011, avait déjà montré les bienfaits de la curcumine (un des composés du curcuma) sur un type de cancer du cerveau nommé glioblastome. Elle avait permis de réduire la tumeur sur neuf des onze rats étudiés. Impact positif également observé sur un autre type de cancer, celui du pancréas, d’après une étude de 2009. Reste à tester l’effet de l’épice sur les humains. A noter que les médecines traditionnelles chinoises et indiennes exploitent les vertus du curcuma depuis toujours. Bien avant les études sur les souris.

rachidbeo55
25/02/2014, 07h00
10 idées reçues sur la santé à revoir

5.La ménopause7787
VRAI. On ne parle pas de traitements de la ménopause (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=menopause_pm) à proprement parler, mais plutôt de traitements liés aux troubles de la ménopause. Ils permettent de soulager les troubles de l’humeur, du sommeil, les bouffées de chaleur (http://www.passeportsante.net/fr/Communaute/ReponsesExpert/Question/bouffees-de-chaleur-11) mais aussi de prévenir l’ostéoporose (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=osteoporose_pm). Depuis la fin des années 90, certaines études ont cherché à montrer les risques de cancer du sein liés à la prise de ces Traitements Hormonaux (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=menopause-hormones-classiques-ou-bio-identiques_do) de la Ménopause (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/SectionSpeciale.aspx?doc=menopause_spec) (THM). Il est bon de savoir que les traitements proposés ne sont pas toujours les mêmes et varient selon les pays. Ainsi, selon les études, le pays où elles ont été menées, la population de femmes étudiées et leur milieu social d’origine, les résultats varient. Les chercheurs s’accordent néanmoins sur le fait que les THM ne créent pas de tumeurs mais qu'ils développeraient plutôt celles déjà présentes.

A savoir

Les THM pourraient être également impliqués dans le cas d’autres tumeurs. Les substituts d’œstrogène développeraient des risques de cancer de l’endomètre (= muqueuse de l’utérus) qui peuvent être évités en les associant avec des progestatifs. Quant à certaines études américaines, elles déclarent que les THM réduisent les risques de cancer du côlon.

rachidbeo55
26/02/2014, 20h48
10 idées reçues sur la santé à revoir6.La pilule
7833
FAUX : Cette idée reçue date de la commercialisation de la première pilule (http://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/Test/implant-pilule-sterilet-que-savez-vous-des-contraceptions-hormonales-8) dans les années 60. Composée d’œstrogènes et de progestatifs, on pouvait lire dans la liste des effets secondaires de sa notice : « prise de poids ». En fait, à forte dose, les œstrogènes peuvent provoquer unerétention d’eau (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=remedes_anti_retention_d_ eau_page_1_do) et les progestatifs, une prise de masse musculaire. Les études1 réalisées à ce sujet sont formelles : le fait de prendre une pilule (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=le_guide_de_la_contracept ion_page_1_do) n’a pas d’influence sur le poids. La prise de poids peut être due à l’arrêt de la cigarette, à un changement de mode de vie et au temps qui passe puisque les femmes prennent environ 500 grammes par an.

västerås
28/02/2014, 15h15
Partager cette information autant que vous le pouvez !

Le corossol ou le fruit de la Graviola est un tueur de cellules cancéreuses naturel miraculeux 10.000 fois plus fort que le chimio.
Pourquoi sommes-nous pas au courant de cela ?
C'est parce que certains grande entreprise veulent faire revenir leur argent dépensé sur des années de recherche en essayant de faire une version synthétique et de le mettre en vente.

Alors, puisque vous savez maintenant vous pouvez aider un ami dans le besoin en lui faisant savoir ou juste lui faisant boire un peu de jus de corossol, et c'est beaucoup mieux que la prévention des médicaments de temps en temps. Le goût n'est pas mauvais après tout. Il est complètement naturel et n'a pas d'effets secondaires définitivement. Si vous avez un champ ou un jardin, plantez-en un dans votre jardin .

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Lako
28/02/2014, 15h44
Pourquoi boire de l'eau chaude et du citron le matin ?

Une de mes premières recommandation quand je rencontre pour la première fois des patients en naturopathie, c’est de boire à jeun de l’eau chaude et d’y ajouter un demi-citron pressé. Mais pourquoi ? Ce petit geste quand on en prend l’habitude change beaucoup de choses, il a des effets bien plus durables qu’on ne pourrait le penser….Il aide à éliminer les toxines : le jus de citron fraîchement pressé agit comme un diurétique et aide à drainer les reins. Et puis, l’acide citrique du citron stimule également le foie, qui détoxifie l’ensemble du corps. L’eau chaude ouvre doucement le système digestif et permet de relancer le transit si vos intestinssont paresseux.Il détoxifie la peau : les antioxydants et la vitamine C du citron contribuent à vous donner un teint éclatant. Particulièrement recommandé en cas d’acné.
Il soutient l’immunité : la vitamine C fait plus que de vous donner un joli teint. Associée au potassium, elle renforce le système immunitaire de l’organisme
Il vous hydrate : l’eau chaude et le citron hydratent les cellules du corps et permettent de remplacer tous les liquides qui ont été utilisés durant la nuit pour les fonctions du métabolisme.
Il vous donne la pêche : il donne de la vitalité.
Il participe à la perte de poids : la pectine contenue dans le citron aide à réduire les fringales.
Il vous donne une bonne haleine : la saveur du citron fraîche rafraîchit l’haleine et en prime les gencives adorent la vitamine C du citron.
La façon dont vous démarrez la journée donne le ton pour ce qui va suivre, adoptez la tasse d’eau chaude au citron. Essayez pendant un mois, on s’en reparle ensuite ?
Attention, cela ne marche que si vous pressez un citron, pas du tout avec les jus en bouteille. Le citron est généralement alcalin, mais les personnes « neuro-arthritiques » risquent au contraire de s’acidifier avec le citron. A doser selon votre constitution

rachidbeo55
28/02/2014, 20h42
10 idées reçues sur la santé à revoir


7.Les jeux vidéo

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FAUX : Cette idée reçue date de la commercialisation de la première pilule (http://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/Test/implant-pilule-sterilet-que-savez-vous-des-contraceptions-hormonales-8) dans les années 60. Composée d’œstrogènes et de progestatifs, on pouvait lire dans la liste des effets secondaires de sa notice : « prise de poids ». En fait, à forte dose, les œstrogènes peuvent provoquer une rétention d’eau (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=remedes_anti_retention_d_ eau_page_1_do) et les progestatifs, une prise de masse musculaire. Les études réalisées à ce sujet sont formelles : le fait de prendre une pilule (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=le_guide_de_la_contracept ion_page_1_do) n’a pas d’influence sur le poids. La prise de poids peut être due à l’arrêt de la cigarette, à un changement de mode de vie et au temps qui passe puisque les femmes prennent environ 500 grammes par an.

rachidbeo55
02/03/2014, 08h14
10 idées reçues sur la santé à revoir
8.Les téléphones portables provoqueraient des tumeurs

7919
VRAI et FAUX. En 2010, une large étude, l’étude Interphone, a été menée sur près de 7000 personnes atteintes de tumeurs au cerveau (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tumeur-cerebrale-cancer-cerveau_pm), réparties dans 13 pays différents. Cette étude portait sur les effets des téléphones portables sur ces tumeurs. En questionnant les personnes sur leurs habitudes, on a appris que le risque d’avoir une tumeur augmentait de 40% chez les personnes utilisant leur téléphone plus de 30 minutes par jour. Cette étude, basée uniquement sur les témoignages des personnes étudiées n’a pas permis d’obtenir une conclusion très satisfaisante (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=cancer-du-cerveau-et-telephone-cellulaire-des-resultats-non-concluants-20100517). Néanmoins, suite à ces observations, le Centre International de Recherche sur le Cancer (CIRC) a, en 2011, déclaré l’usage des téléphones portables « peut être cancérogène ».
Les études portant sur la nocivité des téléphones portables, à défaut d’être unanimes s’accordent à dire que s’il existe des risques, ceux-ci sont faibles. On sait que les ondes affectent le cerveau mais pas à partir de quel stade le tissu s’altère. L’apparition d’une tumeur pourrait se produire plus de 20 ans après l’exposition, tout dépend de la fréquence et de la durée d’utilisation.


Attention



En attendant d’avoir des résultats fiables, il est conseillé de tenir les enfants et adolescents loin des téléphones portables et d’utiliser un kit main libre.

rachidbeo55
06/03/2014, 20h31
10 idées reçues sur la santé à revoir
9.L’intolérance au lactose (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=lait_lactose_do)
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VRAI. L’intolérance au lactose (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=lait_lactose_do) (= sucre contenu dans le lait (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=lait_nu)) est due à un manque de lactase, un enzyme de l’intestin. Cet enzyme, nécessaire à la digestion du lait et que le nourrisson possède en grande quantité, diminue au fil du temps. Suivant la population, européenne, indienne, africaine ou asiatique, l’intolérance au lactose touche de 5-10% de la population jusqu'à 100%. Certains chercheurs pensaient que cela pouvait être dû à une sélection naturelle1 mais de nouvelles études ont révélé que le gène impliqué dans la production de lactase était lié à nos modes de vie. Autrement dit, les populations dont les ancêtres étaient éleveurs et qui, de ce fait, consommaient plus de lait, ont un taux plus faible de cas d’intolérances au lactose (les européens par exemple).

A noter

L’intolérance au lactose n’empêche pas, contrairement à l’allergie au lactose, de consommer du lait ou des produits laitiers. Une alimentation sans lait ni produit laitier n’est pas forcément nécessaire. Lesfromages (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=fromage_nu) affinés, les petites quantités ou les recettes à base de lait (crêpes, tartes, gratins) ne provoquent, par exemple, aucun soucis digestifs.

rachidbeo55
07/03/2014, 11h20
10 idées reçues sur la santé à revoir
10.Avec l'âge, les cancers sont moins agressifs
8052
FAUX. Le cancer (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm) est, à la base de son développement, dû à un dérèglement des cellules. Le noyau des cellules, qui contient l’ADN, contrôle les fonctions de la cellule. Il gère sa multiplication ou sa destruction (= appelée « apoptose »). Certaines cellules se modifient et deviennent « anormales ». Si elles s’agglutinent, elles deviennent des tumeurs et dès qu’elles commencent à migrer et à envahir d’autres endroits du corps, elles deviennent desmétastases (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=decouverte-cancer_20111215) ou des « tumeurs agressives ». Avec l’âge, le risque que les cellules se dérèglent est plus grand et les défenses immunitaires déclinent. Ainsi, les cancers se développent et l’organisme, moins puissant, n’arrive pas à repousser les cellules « anormales » ou à réparer l’ADN. D’après l’Institut de veille sanitaire (InVS), chaque année, plus d’un tiers des nouveaux cas de cancers concernent des personnes de plus de 70 ans. Les cas varient néanmoins selon les cancers ! Le cancer du sein (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_sein_pm) est plus courant et plus offensif avant 40 ans, alors que les cancers du poumon (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_poumon_pm) et colorectal (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_colon_pm) sont des cancers que l’on retrouve chez des personnes plus âgées.

A noter

Si le cancer n’est pas forcément « grave », les traitements agressifs comme la chimiothérapie ou la radiothérapie sont souvent mal supportés par des personnes plus âgées.

rachidbeo55
09/03/2014, 15h55
Bain de soleil bénéfique
Un bain de soleil contre l’hypertension ?
Il faut parfois peu de choses pour améliorer sa santé. Selon une étude récente, s’exposer au soleil permettrait de réduire les risques d’hypertension, et par conséquent de diminuer la menace d’une maladie cardiovasculaire. Attention cependant aux expositions trop intenses qui peuvent avoir des conséquences néfastes sur la santé.
8111Les rayons ultraviolets du soleil sont la première cause de cancer de la peau. Mais ils apportent aussi des bénéfices pour la santé et protégeraient contre l’hypertension.
Le soleil (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-soleil-risques-dangers-102/) est à la fois notre meilleur ami et notre pire ennemi. Ingrédient indispensable à l’apparition de la vie sur Terre (http://www.futura-sciences.com/magazines/terre/infos/dico/d/structure-terre-terre-4725/), il peut également se révéler très dangereux pour la santé. De nombreuses études ont en effet montré qu’une exposition solaire trop importante pouvait conduire à divers troubles comme des brûlures, des lésions cutanées, des cancers (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-cancer-peau-lie-apparition-autres-cancers-46162/) et une accélération duvieillissement cellulaire (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/biologie-regulateur-vieillissement-peau-decele-44187/).
Si l’on connaît bien les méfaits du soleil (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/qr/d/ete-proteger-efficacement-soleil-420/), on entend peu parler de ses bienfaits. Ils sont pourtant bien réels. Les rayons du soleil (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-soleil-3727/) favorisent par exemple l’apport en vitamine D (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-vitamine-d-43-francais-seraient-deficit-38372/) dans le corps ce qui serait bénéfique à la calcification (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-calcification-3084/) des os. L’astre (http://www.futura-sciences.com/magazines/espace/infos/dico/d/univers-astre-851/) solaire jouerait également sur le moral (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-bien-etre-sante-nature-1491/page/6/) : il nous rendrait de meilleure humeur et plus altruiste. Dans les pays nordiques, la luminothérapie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-luminotherapie-12550/), qui consiste à s’exposer à une lumière (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-lumiere-326/) imitant celle du soleil, est d’ailleurs souvent utilisée pour améliorer l’état des personnes souffrant de dépression saisonnière.
8112
Le tensiomètre est l’instrument utilisé par les médecins pour calculer la tension artérielle (ou pression artérielle). Cette dernière doit normalement être mesurée en position assise ou allongée après 5 à 10 minutes de repos. Les tensions s'expriment en centimètre ou en millimètre de mercure (Hg). Les médecins considèrent qu’il y a une hypertension artérielle pour des valeurs de pression artérielle systolique supérieures à 140 mmHg ou de pression artérielle diastolique supérieures à 90 mmHg.
Des chercheurs de l'université de Southampton (Royaume-Uni) viennent de découvrir une autre vertu du soleil. Leur étude, publiée dans la revue Journal of Investigative Dermatology (http://www.nature.com/jid/journal/vaop/naam/abs/jid201427a.html), suggère qu’il peut réduire les risques d’hypertension artérielle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-hypertension-arterielle-7323/), qui comme son nom l’indique est une pathologie (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-pathologie-2800/)cardiovasculaire définie par une pression artérielle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-tension-arterielle-hypertension-981/) (ou tension artérielle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tension-arterielle-7321/)) trop élevée. À terme, l’hypertension abîme les artères (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-artere-3017/) et essouffle le cœur. Elle peut donc conduire à de nombreux troubles cardiovasculaires tels qu’un infarctus ou un accident vasculaire cérébral (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-accident-vasculaire-cerebral-2455/) (AVC).
Ni trop peu ni trop de soleil !

Pour étudier l’effet du soleil sur les vaisseaux sanguins, les auteurs ont recruté 24 volontaires qu’ils ont exposés pendant 30 minutes à des rayonnements ultraviolets (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-ultraviolet-1003/) de type A (UVA), qui représentent près de 95 % des UV qui atteignent la surface de la Terre. Ils ont également calculé la tension artérielle des candidats avant et après l’exposition aux UVA (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-melanome-uva-uvb-tous-bancs-solaires-sont-gril-23913/) et ont observé une baisse de cette mesure. En revanche, la diminution ne s’est pas produite lorsque les sujets ont été soumis à la chaleur de la lampe sans recevoir d’UVA.
Comment le soleil agit-il sur la tension artérielle ? Selon les chercheurs, cette propriété serait liée au monoxyde d’azote (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-azote-13578/) (NO), un composé chimique connu pour faire baisser la pression artérielle en dilatant les vaisseaux. En analysant la peau des participants, les scientifiques ont montré que la couche superficielle de l’épiderme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/vie-desquamation-peau-proteine-cle-protection-epiderme-5227/) contenait des quantités importantes de NO. Ils pensent donc que l’exposition aux UVA active les molécules (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/chimie-molecule-783/) de NO situées au niveau de la peau qui se dirigent alors vers la circulation sanguine. Une fois dans les vaisseaux, elles exerceraient leur effetvasodilatateur (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-vasodilatateur-7327/) et réduiraient la tension artérielle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-risque-cardiaque-accru-tension-arterielle-elevee-243/).
Ces résultats relancent le débat sur les bienfaits et les méfaits du soleil sur la santé. « Une exposition trop importante est néfaste, rappellent les auteurs. Cependant, ne pas recevoir assez de soleil est également mauvais et pourrait augmenter le risque de problèmes cardiovasculaires (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-maladie-cardiovasculaire-bacteries-intestinales-melent-29398/). »Pour résumer, il est donc important de voir le soleil, mais avec modération ! De nombreuses études sont cependant nécessaires pour mieux comprendre comment les UVA agissent sur les molécules de NO et évaluer la balance bénéfice-risque du soleil.

rachidbeo55
11/03/2014, 13h24
5 produits naturels approuvés pour perdre du poids
"Coupe-faim", "brûle-graisses", drainants, etc… De nombreux produits naturels dédiés à la perte de poids ont fait leur apparition sur le marché ces dernières années. D’un simple clic, il est possible de se les procurer sous forme de complément alimentaire. En 2009, le CNRS a pourtant révélé que plus de 2/3 d’entre eux contenaient des composants inactifs ou étaient surdosés. Certains ont même interdits par les autorités de santé. Quels sont les produits naturels réellement efficaces pour perdre du poids ? PasseportSanté a choisi de vous en livrer cinq, sources et modes d’action à l’appui.
1.Le thé vert, brûle-graisse naturel
8153
D’origine chinoise, le thé vert est connu depuis l’antiquité et fait partie des « brûle-graisses ». Cette appellation grand public, qui caractérise le plus souvent les plantes contenant de la caféine, fait référence à une augmentation de la lipolyse (= dégradation de certains gras) et de la thermogènese (= production de chaleur de l’organisme)1.
Comment ça marche ?
Les feuilles de thé vert contiennent à la fois de la caféine, entre 3 et 4 %, et des catéchines, deux substances qui augmentent les concentrations de noradrénaline dans l’organisme. Or, ce composé permet d’accroître les dépenses énergétiques et l’oxydation des graisses. Des études réalisées sur des rats ont démontré l'effet anti-obésité du thé vert2. Celles effectuées sur l’homme sont moins catégoriques mais semblent être tout de même bénéfiques sur la perte de poids. Une méta-analyse, réalisée sur 11 études, a montré que les catéchines du thé vert avaient un intérêt dans la perte de poids et dans son maintien3, en particulier lors d’une activité physique modérée.
Comment consommer le thé vert ?
Le thé vert est principalement utilisé sous forme d’infusion. On peut cependant le retrouver sous formes de pastilles ou de gélules. Une tasse de thé vert contient en moyenne 50 mg de caféine4. Il est recommandé de ne pas dépasser 3 à 4 tasses de thé vert, ce qui permet de ne pas aller au-delà des doses moyennes quotidiennes recommandées de 300 mg de caféine. En raison d’une suspicion d’effet hépatotoxique, surtout si le thé vert est consommé à jeun, la FDA (Food and Drug Administration) recommande de le consommer en mangeant.

rachidbeo55
12/03/2014, 08h29
5 produits naturels approuvés pour perdre du poids
2.Le guarana, accélérateur de la dépense énergétique
8174
La graine de guarana, un arbuste originaire de l’amazonie brésilienne, est également employée comme complément dans certains régimes amincissants. Elle fait partie, tout comme le thé vert, des « brûle-graisses » qui favorisent la dégradation de ces dernières et l'augmentation de l’activité métabolique.
Comment ça marche ?
Le guarana doit ses effets à sa haute teneur en caféine. Outre une augmentation de la vigilance et une accélération du rythme cardiaque, la caféine serait responsable de l’augmentation du métabolisme cellulaire et donc de la perte de graisses. Des chercheurs ont notamment montré que la consommation de ce composé augmentait la dépense énergétique et avait un impact sur la sensation de satiété1-2-3.
2.Comment consommer le guarana ?
Le guarana peut se consommer sous forme de boisson, d’extrait fluide, de gélules ou encore de comprimés effervescents. Pour un adulte, la dose de guarana est de 1 à 3 g maximum de poudre par jour. Il ne doit pas être administré chez les patients hypertendus ou les enfants de moins de 16 ans. D’autre part, l’ESCOP (European Scientific Cooperative on Phytotherapy) ne recommande pas son utilisation aux femmes enceintes et allaitantes

rachidbeo55
13/03/2014, 15h44
5 produits naturels approuvés pour perdre du poids
3. La pomme, aliment santé par excellence
8212

La pomme est le fruit-santé par excellence. Ses pectines sont reconnues pour réguler le transit intestinal mais elles sont également utilisées dans les compléments alimentaires, comme « coupe-faim ».
Comment agissent les pectines ?
L’activité coupe-faim de la pomme est liée à sa teneur en pectines, des fibres alimentaires végétales. Une fois ingérées, ces fibres sont capables d’absorber de grandes quantités d’eau pour former un gel visqueux qui permet d’augmenter le volume du bol alimentaire (= aliments mâchés mêlés à la salive), de réduire l’activité des enzymes digestives et donc de diminuer la sensation de faim. Deux études chez les rats ont permis de constater que l’association des pectines et des polyphénols de pommes diminuait le taux de triglycérides sanguins et exerçait une activité anti-obésité. En revanche, peu d’études cliniques sur l’homme se sont consacrées à la question. L’une d’entre elles a démontré un effet concluant mais elle ne portait que sur 35 sujets.
Comment consommer la pomme pour favoriser la perte de poids ?
L’AFSSA n’a pas proposée de doses maximales admissibles sur la consommation de pommes. Pour une efficacité optimale, la prise de pectines doit être effectuée avant le repas et en buvant beaucoup d’eau.

rachidbeo55
14/03/2014, 10h50
5 produits naturels approuvés pour perdre du poids
4.Le konjac, coupe-faim au fort pouvoir d'absorption
8236
Courant dans la cuisine asiatique, le konjac est utilisé dans le traitement de la constipation légère mais aussi en tant que « coupe-faim » pour aider à la perte de poids. Il s’agit d’une plante vivace composée de feuilles en parapluie, mais dont seuls les tubercules sont utilisés.
Comment ça marche ?
L’activité « coupe-faim » du konjac est liée à sa forte teneur en glucomannanes. Ce sont des fibres alimentaires qui possèdent un grand pouvoir d’absorption de l’eau grâce à leurs propriétés gélifiantes importantes. Un gramme de ces fibres peut absorber jusqu’à 200 ml d’eau1 ! De ce fait, le konjac provoque une augmentation de la viscosité du bol alimentaire, et donc un ralentissement de la vidange gastrique. Cela induit une sensation de satiété plus importante et une moindre absorption des sucres et des graisses, que l’on retrouve dans les selles2. Aucune étude, néanmoins, n’est encore parvenue à prouver un véritable effet sur la perte de poids dans la pratique3.
Comment prendre le konjac ?
Afin d'éviter tout problème d'obstruction, il est préférable de le consommer sous forme de capsules, car elles ne permettent un délitement de leur contenu qu'à partir de l'estomac. De plus, il est recommandé de boire environ 200 ml d'eau simultanément à l'ingestion de la capsule. Les doses recommandées sont d’environ 1 g, une heure avant chaque repas.

soltan009
14/03/2014, 12h06
Aliments à consommer en cas de diabète de type 2

Le brocoli
http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=36135&d=1390330961

Légume de la famille des crucifères, à consommer cru ou légèrement cuit, le brocoli (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=brocoli_nu) renferme beaucoup devitamine C (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=vitamine_c_ps) dont les propriétés préventives sur certains cancers ont été démontrées.

La consommation quotidienne de brocolis est liée à une plus faible concentration d’homocystéine1, un acide aminé dont l'augmentation de la teneur est proportionnelle aux risques de maladies cardiovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm).

Deux de ses composantes, la lutéine (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=luteine_ps) et de la zéaxanthine, ont des propriétés antioxydantes (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu) qui luttent également contre les troubles cardiovasculaires

Lako
15/03/2014, 09h23
Maigrir: les 5 pires aliments et les 5 meilleurs (http://www.eddenya.com/index.php/sante-et-sciences/3815-maigrir-les-5-pires-aliments-et-les-5-meilleurs)http://www.eddenya.com/images/aliment1.jpg
Selon une étude pour perdre du poids, il suffit de manger de tout avec modération sachant qu'il y a des bons et des mauvais aliments ci dessous vous trouvez: Les 5 aliments les plus étroitement associés à la prise de poids étaient:

les pommes de terre frites : une portion par jour cause un gain de poids de 1,5 kilo en 4 ans, 7,5 en 20 ans;
les croustilles de pomme de terre (chips) : une portion par jour fait prendre 0,75 kilo en 4 ans, 3,75 en 20 ans;
les breuvages sucrés (2,25 kilos en 20 ans);
les viandes rouges (2,25 kilos en 20 ans);
les viandes transformées (2,25 kilos en 20 ans).

Les 5 aliments les moins associés à la prise de poids étaient:

les légumes;
les grains entiers;
les fruits;
les noix;
les yogourts.

les chercheurs ont constaté que ceux qui dormaient de 6 à 8 heures par jour ont pris moins de poids que ceux qui dormaient moins ou plus bien sur sans tenant compte du temps passé devant la télévision et à l'activité physique.

rachidbeo55
15/03/2014, 11h10
7 produits naturels contre la constipation
Occasionnelle ou chronique, la constipation n’échappe presque à personne. Sujet tabou, elle est gênante et peut provoquer des douleurs importantes.
Pour lutter contre la constipation, il existe de nombreux médicaments sur le marché mais on peut également trouver des remèdes naturels qui sont profitables.
En savoir plus sur les traitements naturels de la constipation par les plantes.

1.La bourdaine contre la constipation occasionnelle
8257
La bourdaine pousse dans les forêts humides de l’Europe. C'est l’écorce séchée de la bourdaine (frangula alnus) qui est utilisée pour lutter contre la constipation. Ainsi, les tissus musculaires intestinaux sont stimulés pour favoriser l’arrivée des selles dans le côlon. La bourdaine hydrate également les selles asséchées au niveau du côlon, ce qui favorise leur expulsion.
Astuce : il faut 5 g de bourdaine pour 200 ml d’eau. Mettre l’eau et la bourdaine dans une casserole et porter jusqu’à ébullition. Quand l’eau est bouillante, maintenir le mélange pendant une dizaine de minutes. Laisser cette infusion hors du feu pendant 2h environ. Boire une tasse avant chaque repas.


La bourdaine est un laxatif naturel. Elle n’est pas indiquée chez l’enfant. Son traitement chez l’adulte ne doit pas dépasser 10 jours.
Les plantes possèdent des principes actifs qui, si mal dosés, peuvent être néfastes pour l’organisme. Il existe aussi des risques d’allergie. N’hésitez pas à vous rendre auprès d’un professionnel de santé, en l’occurrence un phytothérapeute avant de vous engager vers un traitement naturel.

rachidbeo55
16/03/2014, 11h09
7 produits naturels contre la constipation
2.Contre la constipation occasionnelle, le séné
8305
Originaire de l’Inde, le séné (cassia angustifolia) est connu pour les propriétés laxatives de ses feuilles. Elles ont la particularité d’accélérer le transit intestinal et de dynamiser les mouvements péristaltiques.
Le séné est préconisé en cas de constipation occasionnelle : il hydrate les selles ce qui accroît leur volume et favorise la défécation.

Le séné se consomme sous forme de tisane : il faut 2 g de fruits de séné (2 cuillères à café ou à thé) pour 200 ml d’eau. Porter l’eau jusqu’à ébullition. Disposer les 2 g de fruits de séné. Attendre une dizaine de minutes. Il est possible de filtrer le breuvage. Il est conseillé de le prendre le soir. Cette boisson fait effet 10 heures après son absorption.
Le séné est aussi utilisé sous forme de gélules de poudre totale. Cette poudre est obtenue par le cryobroyage, c'est un procédé par lequel on conserve l’ensemble des principes actifs de la feuille. Il s’agit de pulvériser les feuilles séchées en les broyant à froid, sous azote à -196°C.


Comme la bourdaine, le séné n’est pas conseillé chez l’enfant. Son traitement chez l’adulte ne doit pas dépasser 10 jours.
Les plantes possèdent des principes actifs qui, si mal dosés, peuvent être néfastes pour l’organisme. Il existe aussi des risques d’allergie. N’hésitez à vous rendre auprès d’un professionnel de santé, en l’occurrence un phytothérapeute avant de vous engager vers un traitement naturel.

sindbad001
16/03/2014, 13h58
Les patchs à la nicotine seraient inefficaces chez les femmes enceintesArrêter de fumer n’est pas simple, même si l’on attend un enfant. Des chercheurs français viennent de montrer que les patchs nicotiniques n’apportaient aucune aide dans cette démarche pendant la grossesse. Des alternatives sont donc nécessaires pour mieux protéger les mères et leurs futurs enfants de problèmes de santé.



http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/thumbs/6/6ee23483cc_fumer-grossesse.jpgFumer n’est pas bon pour la santé du bébé, c’est prouvé. Mais les patchs nicotiniques ne seraient pas une aide utile aux mères voulant en finir avec cette addiction qui affecte leurs petits.
En France, la fréquence (http://www.futura-sciences.com/magazines/matiere/infos/dico/d/physique-frequence-3940/) du tabagisme (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-asthme-tabagisme-passif-nefaste-enfants-asthmatiques-38530/) chez les femmes enceintes est de l'ordre de 17 % au troisième trimestre de la grossesse (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-grossesse-3443/), ce qui correspond à environ 137.000 fœtus exposés directement au tabagisme maternel (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-chances-avoir-petits-enfants-peuvent-partir-fumee-25171/) chaque année. L'arrêt du tabac (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dossiers/d/medecine-arreter-fumer-affranchir-tabac-1164/) pendant la grossesse est bénéfique pour la santé de la mère et du nouveau-né, car il favorise le poids de naissance du bébé et réduit les risques d'accouchement (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/biologie-accouchement-13106/) prématuré et de complications périnatales. Cependant, selon des travaux français parus dans la revue British Medical Journal (http://www.bmj.com/content/348/bmj.g1622), les patchs à la nicotine seraient inefficaces pour aider les femmes enceintes à arrêter de fumer.L'étude, réalisée entre 2007 et 2012, a porté sur 402 femmes enceintes de plus de 18 ans, fumant au moins cinq cigarettes par jour. Des patchs (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-tabac-e-cigarette-aussi-efficace-patch-arreter-fumer-48821/) délivrant de la nicotine pendant 16 heures ont été utilisés, pour une dose journalière allant jusqu'à 30 mg. « Il s'agit de la dose quotidienne la plus élevée et de la durée d'exposition la plus longue testées dans une étude chez les femmes enceintes », a précisé Ivan Berlin, qui a reçu l'aval de l'Agence nationale de sécurité du médicament et des produits de santé (ANSM) pour administrer cette dose. L’essai a été réalisé en deux fois, avec répartition par tirage au sort des participantes recevant des patchs placébos (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-placebo-11701/) ou à la nicotine. En moyenne, le traitement entrepris à partir du deuxième trimestre de grossesse a été pris durant 105 jours.http://fr.cdn.v5.futura-sciences.com/builds/images/rte/RTEmagicC_patch-nicotinique.jpg
Les patchs représentent l’une des armes les plus utilisées pour en finir avec le tabac. Mais chez les femmes enceintes, ils sont inefficaces. © RegBarc, Wikipédia, cc by sa 3.0
De nouvelles approches de sevrage tabagique sont nécessairesLes résultats montrent que les timbres à la nicotine, en dépit des doses et de la durée du traitement, ne facilitent pas l'arrêt du tabac ni n'augmentent le poids de naissance (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-tabagisme-passif-tres-jeunes-enfants-hospitalises-16542/) des bébés. L'abstinence complète a été obtenue chez 11 femmes (5,5 %) du groupe nicotine et dix (5,1 %) du groupe placébo. Dans les deux groupes, le délai moyen de reprise de la cigarette (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-premiere-cigarette-matin-plus-cancereuse-32704/) était de 15 jours. Le poids moyen à la naissance des nouveau-nés était similaire dans les groupes nicotine (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/medecine-tabac-vaccin-genetique-nicotine-arreter-fumer-39726/) et placébo (respectivement 3,065 kg et 3,015 kg) alors que celui des bébés des femmes devenues totalement abstinentes (21) était nettement supérieur (3,364 kg).Par ailleurs, une pression artérielle significativement plus élevée a été relevée sous substituts nicotiniques. Les auteurs suggèrent donc que le contrôle de la tension artérielle (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/dico/d/medecine-tension-arterielle-7321/) fasse partie des critères d'évaluation des études à venir chez les femmes enceintes (http://www.futura-sciences.com/magazines/sante/infos/actu/d/sexualite-baisse-fertilite-masculine-tabagisme-mere-responsable-47634/). « Ces résultats sont décevants et devraient encourager les efforts pour mettre au point de nouvelles approches de sevrage (http://www.futura-sciences.com/magazines/nature/infos/dico/d/zoologie-sevrage-4318/) », écrivent-ils. En l'absence de preuve de l'efficacité des substituts nicotiniques chez les femmes enceintes fumant plus de cinq cigarettes par jours, le soutien psychocomportemental reste donc l'intervention à privilégier. « La France devrait adopter un programme d'aide à l'arrêt du tabac aussi efficace qu'au Royaume-Uni », conclut Ivan Berlin.

rachidbeo55
17/03/2014, 07h01
7 produits naturels contre la constipation
3. Les graines de lin agissent contre la constipation chronique
8330
Le lin (Linum usitatissimum) possède de nombreuses propriétés : faire baisser le taux de cholestérol, soulager les symptômes lors de la ménopause, etc. Les graines de lin possèdent également de nombreuses vertus. Ces petites graines stimulent le transit intestinal et hydratent les selles pour encourager l’évacuation des matières fécales. Elles sont reconnues par la commission E1 pour leurs actions bénéfiques sur la constipation chronique.
De plus, ces graines de lin apportent les oméga-3 qui sont indispensables pour préserver les cellules de l’organisme.
Il est préconisé de prendre une cuillère à café de graines de lin avec de l’eau jusqu’à trois fois par jour lorsque la constipation est chronique. Il faut également boire beaucoup d'eau dans la journée.



Les plantes possèdent des principes actifs qui, si mal dosés, peuvent être néfastes pour l’organisme. Il existe aussi des risques d’allergie. N’hésitez à vous rendre auprès d’un professionnel de santé, en l’occurrence un phytothérapeute avant de vous engager vers un traitement naturel.

rachidbeo55
18/03/2014, 08h15
7 produits naturels contre la constipation
4. La rhubarbe combat la constipation occasionnelle
8353
La rhubarbe (rheum officinale) assure le fonctionnement normal de l’estomac et accélère le transit intestinal. Elle est préconisée en cas de constipation occasionnelle. Elle agit comme un laxatif au niveau du gros intestin.
Pour obtenir une tisane de rhubarbe, préparez 1,5 g de racines séchées de rhubarbe concassées (disponibles en pharmacie) et 200 ml d’eau. Lorsque vous aurez porté l’eau à ébullition, disposez les racines. Laissez macérer pendant environ 10 minutes. Il est recommandé de boire cette tisane le soir avant d’aller se coucher.


Cette tisane est contre-indiquée chez la femme enceinte et chez l’enfant de moins de 10 ans.
Les plantes possèdent des principes actifs qui, si mal dosés, peuvent être néfastes pour l’organisme. Il existe aussi des risques d’allergie. N’hésitez à vous rendre auprès d’un professionnel de santé, en l’occurrence un phytothérapeute avant de vous engager vers un traitement naturel.

rachidbeo55
19/03/2014, 11h50
7 produits naturels contre la constipation5. L'Aloès ou Aloé vera soulage la constipation occasionnelle
8379
Alors que l'Aloès ou Aloé vera fait parfois office de décoration d'intérieur, cette plante détient également des vertus thérapeutiques pour soulager les constipations occasionnelles. Elle est reconnue à cet effet par la commission E1 allemande ainsi que par l’Organisation mondiale de la santé (OMS).
Les substances actives de ses feuilles ont deux propriétés : émollientes et laxatives. Son action laxative est obtenue avec le latex, extrait de la partie extérieure de la feuille.
En usage interne, on préconise la prise de latex avant d’aller se coucher. Comme il s’agit d’un laxatif, il est recommandé de ne pas user du latex continuellement. On requiert cette substance active qu’en cas de constipation occasionnelle.


Les plantes possèdent des principes actifs qui, si mal dosés, peuvent être néfastes pour l’organisme. Il existe aussi des risques d’allergie. N’hésitez à vous rendre auprès d’un professionnel de santé, en l’occurrence un phytothérapeute avant de vous engager vers un traitement naturel.

Lako
20/03/2014, 08h50
L'Aspartam endommage notre cerveau à n'importe quelle dose.

Saviez-vous que l’on avait prouvé que l’Aspartame endommageait le cerveau en laissant des traces de Méthanol dans le sang! C’est à se demander pourquoi l’aspartame a été approuvé comme « non dangereux » et se trouve dans des milliers de produits alimentaires. Actuellement, plus de 90 pays ont donné leur accord pour utiliser l’édulcorant artificiel dans les aliments.Étant donné que l’aspartame a un pouvoir sucrant 200 fois plus élevé que celui du sucre, les fabricants peuvent produire leurs aliments sucrés et les commercialiser en tant que «faibles en calories » afin de pouvoir les commercialiser et attirer des millions de personnes en les faisant passer pour des produits « régime ».Il ne fait aucun doute que moins vous avez de sucre dans votre alimentation, mieux c’est. Mais remplacer le sucre par de l’aspartame n’est pas la solution, et en fait il se peut que ce soit encore pire pour votre santé.De quoi est faite cette charmante substance ?
Une molécule d’Aspartame essentiellement constituée de trois substances différentes. Les 90% de la molécule sont constitués de deux acides aminés naturels, l’un étant l’acide aspartique et l’autre la phénylalanine. Les 10% restants sont constitués/composés d’une liaison d’ester méthylique (y compris le Méthanol). Le méthanol est libéré de l’aspartame dans les heures suivant sa consommation et commence à traverser le corps par le sang.Une fois que la liaison d’ester méthylique est cassée, elle libère de l’alcool méthylique ou méthanol (alcool de bois).
Votre barrière hémato-encéphalique, qui protège normalement le cerveau de l’excès d’aspartate, ainsi que des toxines, n’est pas en mesure de vous protéger convenablement contre les effets de la consommation d’aspartame, car elle:
-N’est pas entièrement développé pendant l’enfance
-Ne protège pas complètement toutes les zones du cerveau
-Est endommagée par de nombreuses maladies chroniques et aiguës.
-Permet l’infiltration de l’excès d’aspartate dans le cerveau même intact.

rachidbeo55
20/03/2014, 09h51
7 produits naturels contre la constipation6. L'ispaghul, préconisé en cas de constipation chronique
8404
L’ispaghul (plantago ovata) ou le « plantain rose » tient ses origines du Moyen-Orient. Avec ses minuscules graines, cette plante régule le transit intestinal.
C’est l'enveloppe de la graine qui sera utile pour lutter contre les constipations chroniques. Les téguments ont la particularité d’absorber les fluides au niveau de la paroi intestinale. L’ispaghul favorise les mouvements intestinaux pour évacuer les selles vers le côlon afin qu’elles soient expulsées définitivement.
La commission E1 préconise une prise quotidienne allant de 3 à 10 cuillères à soupe pour agir sur la constipation chronique. Il est vivement recommandé de boire de l’eau en grande quantité au risque d’obstruer les voies biliaires. Il existe des risques d'allergie.


Cette plante n’est pas conseillée aux asthmatiques puisque des crises d’asthme ont pu être observées.
Les plantes possèdent des principes actifs qui, si mal dosés, peuvent être néfastes pour l’organisme. Il existe aussi des risques d’allergie. N’hésitez à vous rendre auprès d’un professionnel de santé, en l’occurrence un phytothérapeute avant de vous engager vers un traitement naturel.

rachidbeo55
21/03/2014, 11h13
7 produits naturels contre la constipation
7. Le fenegrec, utile contre la constipation chronique
8431
Le fenegrec (trigonella foenum-graecum) possède des graines qui agissent de la même façon que les graines d’ispaghul. Ainsi, cette plante est préconisée en cas de constipation chronique et il est recommandé de boire beaucoup d’eau pour que ses graines soient efficaces.
La prise est limitée à deux cuillères à café ou à thé. Une consommation plus élevée pourrait entraîner des troubles au niveau de l’abdomen.



Les plantes possèdent des principes actifs qui, si mal dosés, peuvent être néfastes pour l’organisme. Il existe aussi des risques d’allergie. N’hésitez à vous rendre auprès d’un professionnel de santé, en l’occurrence un phytothérapeute avant de vous engager vers un traitement naturel.

rachidbeo55
22/03/2014, 08h47
Lutter contre le ballonnement
Mangez moins, mais plus souvent
8470
Mangez plus souvent de plus petits repas (cinq fois par jour environ). Asseyez-vous et détendez-vous à chaque repas. Le fait de manger lentement contribue à éviter les ballonnements et la pression de la nourriture (http://www.plaisirssante.ca/mon-assiette/nutrition) sur l’estomac.

Cuisinez avec de l'anis8471
Dans laRome antique, à la fin d'une fête plein d’excès, les gens servaient du gâteau àl'anis pour faciliter la digestion et rafraîchir l'haleine. L'anis est undigestif aromatique et un remède qui soulage les problèmes digestifs,réduit les nausées, les flatulences et les ballonnements.
L'anisest bon dans les soupes (http://www.plaisirssante.ca/soupes) aux légumes : ajoutez les graines oul'anis étoilé au complet lorsque vous faites frire l'oignon et l'ail. Vouspouvez également préparer du thé (http://www.plaisirssante.ca/mon-assiette/manger-sain/les-delices-du-the-rouge)en versantde l'eau bouillante sur les graines légèrement écrasées. Buvez-en une tasseaprès le souper, chaque fois que vous vous sentez ballonné ou que vous avez desgaz.

Buvez plus de thé à la menthe

8472
Colin Huska, naturopathe à Halifax, recommande de boire du thé à la menthe pour soulager les flatulences et les ballonnements. Le thé (http://www.plaisirssante.ca/mon-assiette/nutrition/7-tisanes-pour-ameliorer-votre-sante)à la menthe est également bon pour soulager les nausées (sans vomissements), pour réchauffer le corps et le faire transpirer.

Maîtrisez lesyndrome du côlon irritable8473
Les ballonnements sont caractéristiques dusyndrome du côlon irritable (http://www.plaisirssante.ca/ma-sante/index-a-z/syndrome-du-colon-irritable) (SCI), au même titre que la constipation (http://www.plaisirssante.ca/ma-sante/index-a-z/constipation), la diarrhée et les douleurs abdominales. Pour réduire les malaises abdominaux, il faut maîtrisez le SCI. Pour contrôler les symptômes, les médecins recommandent d'éviter les produits laitiers et les aliments gras et d'inclure à l’alimentation une consommation élevée de fibres (http://www.plaisirssante.ca/mon-assiette/nutrition/6-facons-de-faufiler-plus-de-fibres-dans-votre-regime).

 Le thé à la menthe peut également être préparé en utilisant les herbes fraîches du jardin. De plus, la menthe est une des plantes les plus faciles à faire pousser.

soltan009
22/03/2014, 09h20
La patate douce

http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=36277&d=1390591546

En plus de sa saveur exquise, la patate douce (http://www.passeportsante.net/fr/Nutrition/EncyclopedieAliments/Fiche.aspx?doc=patate_douce_nu) présente une teneur élevée en antioxydants (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=indice_tac_nu), notamment grâce aux anthocyanines et aux caroténoïdes qu’elle contient. La patate douce de couleur pourpre serait particulièrement riche en anthocyanines, d’où sa coloration1. D’ailleurs, plus la chair est foncée, plus sa concentration en antioxydants est forte. Cette composante permet de réduire l’oxydation du «mauvais»cholestérol (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypercholesterolemie_pm), donc de prévenir les risques de maladies cardiovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm). La patate douce dont la pelure est blanche aurait pour effet de diminuer la résistance à l’insuline, ce qui favoriserait le contrôle de la glycémie (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/DocumentsReference/Document.aspx?doc=index_charge_glycemiques_nu)

rachidbeo55
23/03/2014, 07h47
Ces maladies qui touchent les hommes…
L'homme et la femme ne sont pas égaux face aux maladies. En voici 5 qui touchent principalement les hommes.
Les maladies cardiovasculaires8498

Les maladies cardiovasculaires (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm) sont la plupart du temps liées à l’accumulation de « mauvais cholestérol (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypercholesterolemie_pm) » (LDL) dans les artères coronariennes. Le cœur permet d’oxygéner le reste des organes par l'intermédiaire du sang qui transporte l’oxygène nécessaire. Si les vaisseaux sont rétrécis à cause d'un dépôt de cholestérol, le flux sanguin vers le cœur est restreint, ce qui peut provoquer une angine de poitrine (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm), caractérisée par de fortes douleurs au niveau de la poitrine. Si ce manque d’oxygène est plus important, une partie du muscle cardiaque peut se nécroser et causer un infarctus (= crise cardiaque). Les antécédents familiaux, le diabète (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=diabete_vue_ensemble_pm), l’hypertension (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypertension_pm), le tabagisme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm), l’obésité (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=obesite_pm)et le stress (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=stress_douglas_pm) chronique sont les principaux facteurs déclenchants. Il s’agit de l’une des principales causes de mortalité chez l’homme, après le cancer (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm).
Le daltonismeLe daltonisme, oudyschromatopsie, est une anomalie de la vision, leplus souvent d'origine génétique. Les couleurs sont perçues différemment :l’individu confond le vert et le rouge, le bleu et le jaune ou ne perçoit quedes nuances de gris, bien que ce soit plus rare. Le daltonisme est lié à undysfonctionnement de l’œil, du nerf optique ou du cerveau. Plusieurs testsexistent pour le dépister mais cette anomalie ne peut être traitée. Cettemaladie n'évolue pas avec le temps. La proportion de daltoniens se situe autourde 8 % chez les hommes et de 0,45 % chez les femmes. Les femmespossèderaient le gène vecteur de cette anomalie, ne la développeraient pas maisle pourraient le transmettre à leurs enfants.

Le cancer du poumon
8500

Le cancer du poumon (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_poumon_pm) est celui le plus fréquent chez l’homme. De plus, le taux de mortalité augmente chaque année. Ce type de cancer est souvent très invasif car le sang qui transporte l'oxygène nécessaire au bon fonctionnement des organes passe par les poumons avant de circuler dans l’ensemble du corps. La cause principale du cancer du poumon (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer-poumon-pm-facteurs-de-risque) est le tabagisme (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=tabagisme_pm), responsable de 80 à 90% des cas. Le tabagisme passif, l’exposition à des produits toxiques (amiante, arsenic, CO2) et la pollution atmosphérique sont aussi des facteurs qui en favorisent l'apparition. L’arrêt du tabac (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=arreter-de-fumer) reste le geste numéro 1 pour prévenir le cancer du poumon (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer-poumon-pm-prevention-du-cancer-du-poumon).
Le cancer de la prostateLe cancer de la prostate est le type de cancer (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm) le plus fréquent chez les hommes : 1 homme sur 7 en souffrira, le plus souvent à partir de la cinquantaine. Située sous la vessie et entourant l’urètre, la prostate est une glande de l’appareil reproducteur masculin. Son rôle est de produire le liquide séminal qui constitue le sperme. Même si la plupart du temps aucun symptôme n’est perceptible, le cancer de la prostate (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_prostate_pm) entraîne principalement des troubles urinaires et érectiles. Le diagnostic se fait par toucher rectal, échographie, biopsie et prise de sang.

L'alopécie (perte de cheveux)
8499
Plus généralement appelée calvitie, l’alopécie (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=alopecie_pm) est un phénomène naturel souvent héréditaire. Si la chute de cheveux dépasse 50 à 100 cheveux par jour, on peut parler de chute de cheveux pathologique. Elle touche principalement les hommes. La perte de cheveux (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=alopecie-pm-prevention-de-l-alopecie) peut être totale ou partielle. Le stress (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=stress_douglas_pm) est un facteur déclenchant ou accélérateur de ce phénomène. Il n’existe pas de shampooing efficace pour lutter directement contre la perte des cheveux mais des traitements existent. N’hésitez pas à consulter un médecin si vous perdez vos cheveux par poignées ou par plaques de façon anormale.

soltan009
23/03/2014, 14h54
Aliments à consommer en cas de diabète de type 2

Menu-type "Diabète"

Pour concocter de délicieusesrecettes préparées à base d'aliments à privilégier en cas de diabète, voici unexemple de menu-type validé par des nutritionnistes.

http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=36399&d=1390844366 (http://www.dzsat.org/forum/attachment.php?attachmentid=36399&d=1390844366)



Matin

Midi

Soir



Petit déjeuner "Eastman" (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/petit-dejeuner-eastman?sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)
Banane, pain de blé
entier, jambon, fromage,
lait écrémé
Chili con carne (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/chili-con-carne?sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)
Quinoa étuvé (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/quinoa-etuve?sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)
Fromage (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/fromage?gpr_id=11510&sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)
Clémentines (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/clementines?sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)
Filets de poisson à la cajun (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/filets-de-poisson-a-la-cajun?sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)
Riz brun étuvé (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/riz-brun-etuve?sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)
​Haricots verts blanchis (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/haricots-verts-blanchis?sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)
Pommes nature (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/pommes-nature?gpr_id=11251&sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)


Collation de l'avant-midi
Carotte et céleri (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/carotte-celeri?gpr_id=12182&sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)
Collation de l'après-midi
Yaourt et petits fruits (http://www.soscuisine.com/fr/recettes/consulter/yogourt-et-petits-fruits?gpr_id=11935&sos_l=fr&sos_ref=PSN&sos_ref=PSN000)

rachidbeo55
24/03/2014, 07h28
Comment fonctionne le coeur ?

1.Un peu d'anatomie
8522

Le coeur est le premier organe à se développer chez l’être humain (3 semaines après la conception). De la taille d’un poing, il assure la circulation du sang dans tout le corps et agit comme un véritale moteur : 8 000 litres de sang passent par le coeur chaque jour !
Si le sang transite par le coeur, c’est pour se charger enoxygène auprès du poumon. Le poumon oxygène le sang ; charge au coeur de le distribuer ensuite à tous les organes...
Situé entre les poumons, le coeur bénéficie de la solide protection de la cage thoracique (côtes, sternum et rachis). Il possède une forme de pyramide renversée dont le sommet se dirige vers la gauche du thorax. On peut ainsi sentir les battements du coeur en dessous du mamelon gauche, entre deux côtes.
Organe creux, le coeur est avant tout un muscle puissant : le myocarde. Ce muscle est protégé par deux membranes : l’épicarde le recouvre, tandis que l’endocarde tapisse ses cavités.
Le coeur est vascularisé par des artères coronaires droite et gauche. C’est l’obstruction de ces artères qui est à l’origine de l’infarctus du myocarde (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=troubles_cardiovasculaires_pm).

2.Deux pompes et quatre cavités

Le coeur est composé de deux pompes juxtaposées possédant chacune une fonction. La pompe droite (oucœur droit) se charge de récupérer le sang vidé en oxygène après avoir vascularisé les organes et tissu de tout le corps. Puis, il envoie ce sang « bleu » aux poumons pour qu’il se recharge en oxygène (O2) et relâche sondioxyde de carbone (CO2).
La pompe gauche (ou coeur gauche) récupère quant à elle le sang nouvellement oxygéné (rouge) et le distribue à tout le corps en passant par l’aorte. C’est la propulsion du sang dans les artères que l’on sent quand on prend lepouls (http://www.passeportsante.net/fr/Communaute/QuestionProteus/Fiche.aspx?doc=74).
Chaque pompe se compose de deux cavités : un atrium (anciennement appelé oreillette - numéros 1 et 2 sur le schéma) dont le rôle est de recueillir le sang et un ventricule (numéros 9 et 10) qui l’expulse. Le remplissage de l’atrium est appelé diastole tandis que la contraction du ventricule prend le nom desystole.

3.La circulation du sang
Le sang appauvri en oxygène est ramené par les veines caves supérieure (3) et inférieure (11) dans l’atrium droit(1)
Il passe dans le ventricule droit (10) à travers une valve appelée « valve tricuspide » (12)
Le ventricule droit envoie le sang dans les poumons grâce à l’artère pulmonaire (5)
Une fois oxygéné dans les poumons, le sang arrive dans l’atrium gauche (2) en empruntant les veines pulmonaires(6)
Il passe dans le ventricule gauche (9) à travers une valve appelée « valve mitrale » (7)
Le ventricule gauche distribue le sang à tout le corps grâce à l’aorte (4)

4.L'activité électrique du coeur

Les cellules du muscle cardiaque possèdent la capacité de se contracter de manière spontanée, sans l’intervention du système nerveux. Le chef d’orchestre est un groupe de cellules situé dans l’atrium gauche nommé « nœud sinusal ». Le signal électrique de quelques millivolts créé dans ce premier nœud est transmis à un autre groupe de cellule, le « nœud atrio-ventriculaire ». A partir de là, l’influx nerveux parvient aux ventricules grâce au faisceau de His et au réseau de Purkinje.
Lorsque la formation ou la conduction de ce courant électrique est perturbée, on parle d’arythmie (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=arythmie_cardiaque_pm) (ou de trouble du rythme/de la conduction)
C’est cette activité électrique qui est mesurée par l’électrocardiogramme (ECG (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2008120499))
La fréquence cardiaque au repos (http://www.passeportsante.net/fr/Communaute/QuestionProteus/Fiche.aspx?doc=74) est en moyenne de 60 à 80 battements par minute. Le coeur bat plus lentement chez les sportifs et de plus en plus lentement a fil des âges.
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rachidbeo55
25/03/2014, 09h57
Comment éviter la chute de cheveux au printemps ?













La chute de cheveux saisonnière : comment l’éviter ?
Pourquoi les cheveux chutent à certaines périodes de l'année ? Comment repérer une chute de cheveux saisonnière et lutter contre elle ou l'éviter de façon naturelle ? Notre dermatologue, Ludovic Rousseau répond à vos questions.
Ce qu’il faut savoir sur la chute de cheveux…
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La chevelure est semblable à une forêt dont les arbres poussent durant 2 à 7 ans, vivent puis meurent et chutent. La chute des cheveux (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=alopecie_pm) est un phénomène naturel, faisant partie du cycle de vie des cheveux. Ainsi il est normal de perdre environ 50 cheveux par jour. Au delà de 50 à 100 cheveux, on considère que la chute de cheveux est pathologique : un traitement ou la prise de compléments alimentaires peuvent alors être envisagés.
Néanmoins à certains moments de l'année, et notamment au printemps et à l'automne, ce phénomène naturel de chute peut être plus important, et atteindre le seuil des 50 à 100 cheveux par jour. Il s'agit de la chute de cheveux saisonnière.
Comme les arbres, nos cheveux sont sensibles aux changements environnementaux : le passage de l'été à l'hiver, et inversement, sont des périodes de changement radical du climat et donc de l'hygrométrie, de l'ensoleillement, de la température extérieure... Ces changements influencent le rythme et la vitesse du cycle de renouvellement des cheveux, qui peuvent alors chuter en plus grand nombre.
On observe ainsi une chute qui concerne l'ensemble de la chevelure mais retentit peu sur le volume global des cheveux. Cette chute dure au maximum un à deux mois. Au delà, il faut consulter pour déterminer s'il n'existe pas d'autre cause de chute des cheveux.
1 (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=chute-cheveux-saisonniere-eviter)2 (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=chute-cheveux-saisonniere-eviter-p2)Lire la suite » (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=chute-cheveux-saisonniere-eviter-p2)
La chute de cheveux saisonnière : comment l’éviter ?
Comment lutter naturellement contre la chute de cheveux saisonnière ?
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Comme le dit l'adage, « mieux vaut prévenir que guérir ». Ceci est tout particulièrement vrai pour la chute de cheveux saisonnière, car les cheveux qui tombent sont déjà morts depuis plusieurs semaines. De même, le cheveu n'est qu'une tige de kératine morte, seul le bulbe est vivant.
Les soins ont pour but de favoriser la pousse, qui ne se voit qu'au bout de quelques semaines. L'idéal est donc d'éviter la chute, car une fois que celle-ci est enclenchée, il faut plusieurs semaines pour que les traitements fassent effet sur les cheveux.
Il est notamment conseillé de :
§ Lutter contre les agressions. Protégez vos cheveux du soleil en été et du froid en hiver, en portant des chapeaux, voire des bonnets en hiver. Ne lavez pas vos cheveux avec de l'eau trop chaude car elle aura tendance à agresser le cuir chevelu.
§ Avoir un régime sain et varié, riche en protéines et en vitamine B : les cheveux ont besoin de nutriments essentiels pour assurer leur santé et leur pousse.
§ Consommez des protéines (poissons, viandes, jaunes d'oeuf, oléagineux, lentilles...), sources d'acides aminés soufrés (la méthionine et la cystine) qui sont les composés permettant de synthétiser la kératine.
§ Consommez des vitamines du groupe B (germes de blé, foie, poissons gras, viandes blanches y compris les volailles, jaunes d'œuf, céréales, champignons, lentilles, soja ou soya...), qui participent à la transformation de la méthionine en cystéine, bénéfique à la pousse du cheveu.
§ Consommez du fer (boudin, jaunes d'œuf, coquillages, persil, soja ou soya, cacao...), qui permet la synthèse de l'hémoglobine et joue un rôle important dans l'oxygénation du bulbe du cheveu. L'absorption du fer est facilitée par la vitamine C : un jus d'orange pris au cours d'un repas, multiplie par trois l’absorption du fer contenu dans les aliments pris au cours du même repas, et à l'inverse le thé en limite l'absorption.
§ Vous pouvez aussi faire une cure de compléments alimentaires pour les cheveux ou tout simplement de levure de bière, à l'approche du printemps et de l'automne.
§ Enfin, n'hésitez pas à masser le cuir chevelu doucement quelques minutes par jour : cela favorise la vascularisation des bulbes.

rachidbeo55
26/03/2014, 11h15
10 plantes pour bien dormir
Des difficultés à trouver le sommeil, réveil nocturne, agitation… Pour éviter la prise de somnifères, penchez-vous sur des méthodes douces et naturelles, inoffensives pour l’organisme. Certaines plantes se révèlent trés efficaces contre les insomnies. Découvrez lesquelles et comment les consommer.
1.La camomille
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L’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) reconnaît l’usage de lacamomille (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=camomille_allemande_ps) pour soulager l’agitation nerveuse et l’insomnie mineure. Consommée en tisane depuis des siècles à l’heure du coucher, on attribue habituellement les effets calmants et sédatifs de la plante à l’apigénine, une des substances actives qu’elle contient.

Posologie : laissez infuser 1 cuillère à soupe (= à table) de camomille séchée dans de l’eau bouillante.

rachidbeo55
27/03/2014, 12h06
10 plantes pour bien dormir
2.La valériane
8619
La valériane (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=valeriane_ps) était employée par les romains dans l’Antiquité pour combattre les palpitations et l’arythmie. Aujourd’hui, l’OMS reconnaît son efficacité pour lutter contre l’agitation nerveuse, l’anxiété et l’insomnie, des troubles souvent liés.

Posologie : la valériane peut être consommée de différentes façons : en tisane, à base de racines séchées (l’odeur est cependant désagréable), en gélules, en teinture ou en granulés homéopathiques.

rachidbeo55
28/03/2014, 08h23
10 plantes pour bien dormir
3. La mélisse
8652
Une étude révèle que la combinaison de mélisse (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=melisse_ps) et de valériane serait aussi efficace que le triazolam, un somnifère chimique, en raison de leurs propriétés calmantes, sédatives et hypnotiques.

Posologie : elle peut être consommée sous forme de tisane, de teinture et en extrait liquide. L’huile essentielle de mélisse diluée avec une huile végétale est très efficace en massage le long de la colonne vertébrale.

rachidbeo55
29/03/2014, 07h24
10 plantes pour bien dormir
4.Le tilleul
8679
Originaire d’Europe, le tilleul (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/HerbierMedicinal/Plante.aspx?doc=tilleul_hm) est certainement l’une des plantes les plus connues pour lutter contre les troubles du sommeil. C’est la fleur du tilleul et non son écorce, utilisée pour soigner des maux différents, qui a un effet apaisant et hypnotique reconnu.

Posologie : laissez infuser 3 à 4 fleurs de tilleul séchées dans de l’eau bouillante. A consommer plusieurs fois par jour.

rachidbeo55
30/03/2014, 13h14
10 plantes pour bien dormir
5.Le houblon
8714
Le houblon (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=houblon_ps) a vu son efficacité sur les troubles du sommeil reconnue par la Commission E1, puisque les strobiles de houblon contiennent un puissant narcotique, le méthybuténol.

Posologie : le houblon se consomme la plupart du temps sous forme d’infusion de strobiles séchés (0,5 g à 1 g dans 250 ml d’eau bouillante), mais on trouve également le houblon en gélules, extrait liquide ou teinture.

Commission ayant siégé en Allemagne jusqu’en 1994 et ayant approuvé l’usage thérapeutique de 254 plantes.

rachidbeo55
01/04/2014, 17h08
10 plantes pour bien dormir
6.La passiflore
8779
On fait le plus souvent usage de la passiflore (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=passiflore_ps) pour traiter le stress et l’anxiété, eux-mêmes à l’origine des troubles du sommeil. Les propriétés sédatives de la passiflore sont reconnues par la Commission E.

Posologie : la passiflore peut être consommée de nombreuses façons, bien qu’on la trouve le plus souvent en gélules. Prendre l’équivalent de 0,5 à 2 g, 3 à 4 fois par jour réduira les symptômes de l’anxiété.

rachidbeo55
02/04/2014, 08h23
10 plantes pour bien dormir
7.La fleur d’oranger
8809
La fleur d’oranger, qui vient du bigaradier, a des vertus apaisantes et relaxantes. Elle est indiquée en cas de palpitations, de crises d’angoisse ou d’insomnies.

Posologie : La distillation de la fleur d’oranger donne l’huile essentielle de Néroli et celle de ses feuilles, l’HE de Petitgrain. Ces HE peuvent être utilisées en diffusion atmosphérique, mélangées dans l’eau du bain ou en massage, diluées dans une huile végétale.

rachidbeo55
03/04/2014, 08h51
10 plantes pour bien dormir
8.La verveine officinale
8827
A différencier de la verveine odorante qui traite des maux différents, la verveine (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=verveine_ps) officinale a pourtant de nombreuses vertus. Elle est tout à fait indiquée en cas de nervosité, un trouble qui empêche souvent de trouver le sommeil.

Posologie : Très courante en Amérique du Nord et en Europe, la verveine se consomme la plupart du temps en tisane à raison de 2 à 3 tasses par jour.

rachidbeo55
04/04/2014, 08h51
10 plantes pour bien dormir
9.Le rooibos
8850
Le rooibos (http://www.passeportsante.net/fr/Solutions/PlantesSupplements/Fiche.aspx?doc=rooibos_ps), également appelé thé rouge bien qu’il ne contienne pas de théine, est une plante qui pousse en Afrique du Sud. Elle y est utilisée depuis de nombreuses années pour faciliter l’endormissement.

Posologie : le rooibos se consomme généralement sous forme d’infusion à raison de 2 à 3 tasses par jour. Des sachets de feuilles séchées se trouvent facilement dans les herboristeries.

rachidbeo55
05/04/2014, 08h45
10 plantes pour bien dormir
10.La lavande
8866
file:///C:/Users/monpcali/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gifC’est le plus souvent sous forme d’huile essentielle que la lavande se montre efficace pour traiter l’anxiété, l’agitation et donc, les troubles du sommeil.

Posologie : quelques gouttes d’huile essentielle de lavande diffusées dans l’air ou déposées sur l’oreiller suffiront à créer un climat de détente propice à l’endormissement.

rachidbeo55
07/04/2014, 14h39
A table ! C’est l’heure ! On mange !... Est-ce le bon moment ?

8948Quand est-ce qu’on mange ?... C’est l’heure ! Oui, mais est-ce la bonne heure ? Avez-vous réellement faim ? Est-ce une nécessité énergétique ou affective ? Habitude, ennui, gourmandise ? Intéressons-nous aux raisons secrètes qui nous poussent à nous mettre à table… Existe-t-il de « bonnes heures » pour manger ?
"C’est toujours par la faim que commence un bon repas"
« Manger » : une préoccupation biologique, essentielle, obsessionnelle de l’homme. Peu importe le nom du repas, petit-déjeuner, souper, dîner, brunch… il est sur toutes les tables. Manger relève d’une nécessité primaire, vitale, irrépressible. Le corps humain a besoin de calories pour vivre et accomplir toutes les activités de la journée. Les aliments ingérés apportent l’énergie et les matériaux de structure indispensables à sa survie. Et, c’est ainsi de repas en repas… jour après jour… depuis toujours.

Les signaux déclencheurs
Pensez au « creux dans l’estomac », aux gargouillis, à la tête qui tourne un peu et aux changements d’humeur. Ces ressentis inconfortables sont le signe que votre organisme est en manque d’énergie. C’est le moment de passer à table, c’est la bonne heure pour manger. Cette faim varie d’une journée à l’autre et même d’un repas à l’autre. Notre corps est le mieux placé pour connaître la quantité de nourriture nécessaire à son fonctionnement. A nous d’apprendre à l’écouter !
Une fois la satisfaction du « plaisir du ventre bien rempli », les réserves à nouveau pleines, votre cerveau vous commande d’arrêter de manger. Votre organisme sait vivre quelques heures sur ses stocks avant le retour de la faim. Mais, si vous vous contentez d’une barre de régime ou d’une salade en guise de repas, il est normal de tomber dans le piège des fringales, deux heures après.

Les transgressions légères et insouciantes
Pour tout avouer, qui n’a pas englouti la fin d’un paquet de gâteaux ? Qui ne s’est pas laissé mener vers le distributeur au bureau ? Pourtant, ce n’était pas l’heure de manger ? Que s’est-il passé ?

Le vide des ventres pleins ou la faim affective
A force de respecter à la lettre les régimes hypocaloriques ou de réfréner sa consommation alimentaire pendant les repas, il est bien difficile de ne pas craquer, de temps en temps ou plus souvent, devant des macarons caramélisés ou de faire un sort aux chips pistachées. Comme cela fait du bien !
La porte des placards ne s’ouvre pas que pour réduire les sensations de faim biologique…

Et oui, nous mangeons parce que c’est bon. Nous mangeons car il est agréable de prendre appui sur la nourriture pour panser une anxiété ou un vide émotif. Nous grignotons pour court-circuiter pensées négatives ou stress chronique.

Alors, quand faut-il manger ?
Il vaudrait mieux écouter notre estomac et notre faim biologique, mais nous vivons en société avec des horaires de repas qui s’imposent.
Aujourd’hui, notre rythme social repose sur un modèle de 3 repas ± 1 collation. Le fait d’avoir un apport alimentaire régulier, un moment de repas prévisible toutes les 3-4 heures devrait rassurer l’organisme.

Les horaires habituels de restauration chez la majorité des familles :
• un repas qui se prend au début de la matinée
• un repas entre 12h et 14 h, permet de recharger l’organisme
• un repas à partir de 19h30, pour affronter le jeûne de la nuit
• un goûter ou une collation, un coupe faim indispensable pour certains

Bien sûr ce schéma doit s’adapter à votre vie. Rappelons-le, l’organisme dispose d’une marge de manœuvre et d’ajustabilité. Il n’y a aucune raison de culpabiliser si vos horaires diffèrent.

Prendre le temps de rester à table, de consacrer un peu d’attention à nos choix alimentaires, de manger en quantité suffisante pour maintenir notre satiété sur le long terme sont des solutions faciles pour se sentir moins frustré à table et en dehors des repas.

Article écrit par Dominique Poulain, diététicienne nutritionniste.

rachidbeo55
08/04/2014, 09h40
Le sucre cause-t-il l'obésité?
8977

Le lien entre l’obésité et le sucre est-il si évident? À première vue, on peut penser que oui. Des études le confirmeraient, mais d’autres affirment le contraire.



Le sucre cause-t-il l’obésité?haut http://www.passeportsante.net/img/btn_fleche_bleu_top.gif
NONC’est la réponse d’Anne Mardis, médecin au Centers for Disease Control and Prevention des États-Unis. Dans une synthèse consacrée aux effets du sucre sur la santé, parue en 2001, elle précise même que nombre d’études démontrent plutôt un lien inverse entre le sucre et le degré d’embonpoint1.
Comment cela se peut-il? Parce qu’une consommation accrue de sucre est associée à une consommation réduite de gras, explique-t-elle dans ce document. Elle conclut que la consommation de sucre ne peut être directement reliée à l’obésité et qu’on ne peut le considérer comme un facteur de risque indépendant.
Précisons tout de même que cette synthèse a été réalisée pour le compte du ministère de l’Agriculture des États-Unis (USDA), qui est responsable de la promotion des denrées alimentaires produites aux États-Unis, dont le sucre.
D’autres synthèses indépendantes vont dans le même sens que celle d’Anne Mardis : leurs auteurs, plus nuancés, soulignent la difficulté de pointer le sucre comme seule cause de l’obésité2,3,10. Au cours d’une récente enquête épidémiologique (2005) menée dans 34 pays auprès de 137 000 enfants d’âge scolaire, on a observé que la consommation de sucreries était plus faible chez les enfants avec un excès de poids que chez ceux de poids normal4!
Selon Simone Lemieux, chercheuse à l’Institut des nutraceutiques et des aliments fonctionnels (INAF)5, les données actuelles, dans leur ensemble, ne sont pas convaincantes. « Mais, quand les études se penchent sur l’alimentation, tout est tellement interrelié, qu’il est difficile d’isoler l’effet spécifique du sucre sur la prise de poids. On pondère l’effet de la consommation de gras sur l’obésité, par exemple, pour isoler l’effet du sucre, mais ce n’est pas facile, car plusieurs aliments sont à la fois riches en sucre et en gras, comme les biscuits ou les pâtisseries », précise-t-elle.
L’industrie du sucre ne manque d’ailleurs pas de mettre de l’avant que les synthèses d’études exonèrent le sucre de toute responsabilité. « Le sucre ne fait pas partie du problème de l’obésité », claironnait récemment le président de la Sugar Association des États-Unis6.
Cependant, les conclusions d’un rapport de l’Agence française de sécurité sanitaire des aliments (Afssa), publié en octobre 2004, apportent quelques nuances à ce propos. « Si les données ne permettent pas d’incriminer le sucre, elles ne permettent pas non plus de l’innocenter », peut-on lire dans le document Glucides et santé7. Un fait que même la conclusion d’Anne Mardis mentionne à mots couverts.
OUISelon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), le sucre fait partie, avec le gras et le manque d’activité physique, des trois principales causes de l’épidémie d’obésité11. Dans un volumineux rapport portant sur les effets préventifs de l’alimentation en matière de maladies chroniques, l’OMS recommande de limiter la consommation de sucres libres (sucres ajoutés et sucres des jus de fruits) pour prévenir le surpoids8.
Les auteurs du rapport, conscients que cette position est sujette à controverse, précisent que plusieurs des recherches démontrant qu’il n’y a pas de lien entre le sucre et le gain de poids présentent des failles méthodologiques qui limitent la validité de leurs conclusions. Des chercheurs ont également constaté que, dans les études qui se basent sur la consommation rapportée par les individus souffrant d’embonpoint ou d’obésité, il est fréquent que ces derniers sous-estiment les quantités d’aliments et donc de sucre, qu’ils mangent7,9,10.
L’autre point sur lequel l’OMS s’appuie pour établir un lien entre le risque de surpoids et la consommation de sucre fait l’unanimité. En effet, il est admis que le sucre augmente le nombre de calories dans un aliment, sans l’enrichir en nutriments sains.
L’ajout de sucre augmente la densité calorique ou énergétique des aliments, c’est-à-dire le nombre de calories qu’ils contiennent par gramme. Un aliment de haute densité calorique contient beaucoup de calories au gramme. Par exemple, une pomme contient à peu près la même quantité de calories qu’un biscuit à l’avoine (voir tableau ci-dessous), mais son volume et son poids font qu’elle contribue mieux à la satiété. Il est en effet plus facile de se contenter d’une pomme que d’un seul biscuit.
« Lorsqu’on propose aux gens des mets de haute densité calorique, ils ont tendance à surconsommer, tant à court terme qu’à long terme. », explique Simone Lemieux de l’INAF.
http://www.passeportsante.net/DocumentsProteus/images/sucre_obesite_do-2.jpgÀ ce sujet, Réjeanne Gougeon, professeure agrégée au Centre de nutrition et des sciences de l’alimentation de l’Université McGill, cite en exemple un essai clinique portant sur la densité calorique. « Les participants ont mangé une collation contenant 500 calories en trois volumes différents avant un repas. Seule la collation de la plus faible densité énergétique a entraîné une compensation dans le repas qui suivait », affirme-t-elle. On mange aussi avec les yeux!


Aliments

Poids

Énergie

Densité énergétique
(kcal/poids)



Pomme

138 g

82 kcal

0,59



Biscuit à l’avoine

15 g

67 kcal

4,46



Fraises

60 g (5 moyennes)

18 kcal

0,3



Confiture de fraises

20 g (1 c. à soupe)

49 kcal

2,45



Source : Valeur nutritive de quelques aliments usuels, Santé Canada, 1999.
OUI, dans le cas des enfants et des adolescentsSi les données concernant l’excès de sucre et la santé des adultes portent à interprétation, il en va autrement pour les enfants, selon l’Afssa. « Une consommation excessive de glucides, en particulier sous forme de glucides simples, notamment sous forme de boissons, apparaît donc bien en cause dans le surpoids et l’obésité des enfants et des adolescents dans les pays industrialisés », lit-on dans son rapport Glucides et santé7.
Une importance relative, mais réellehaut http://www.passeportsante.net/img/btn_fleche_bleu_top.gif
Difficile d’identifier le sucre comme seul coupable de l’obésité? Soit. Mais on ne peut pas non plus l’ignorer. Le gras et la sédentarité font aussi partie du portrait, comme le souligne l’OMS.
Reste que la situation est encore plus complexe qu’il n’y paraît, parce que les études ne reflètent pas toujours la réalité. « Le lien entre gras et obésité est mieux établi qu’avec le sucre, mais concrètement, c’est beaucoup moins clair. En effet, même si la consommation de gras a diminué depuis 20 ans, l’obésité, au contraire, a augmenté de façon importante », fait d’ailleurs remarquer Simone Lemieux de l’INAF.
En revanche, on sait que la consommation de sucre a augmenté. Il y a peut-être eu un simple« déplacement » des calories. « Les yogourts sont un bon exemple : ils sont moins gras qu’avant, mais, dans les faits, ils contiennent autant de calories parce qu’ils sont plus sucrés », poursuit-elle. Ils ont donc la même densité calorique qu’avant, même si leur composition a changé.
Bref, chercher à quantifier l’importance exacte de chacun des facteurs de l’obésité est une tâche ardue à laquelle les scientifiques se sont attelés, mais qui risque de leur prendre un certain temps. En attendant, il est peut-être préférable de jouer sur plusieurs aspects à la fois, mais pas de façon radicale, notamment en ce qui concerne le sucre.
La diététiste-nutritionniste Hélène Baribeau conseille d’ailleurs de ne pas éliminer complètement le sucre de son alimentation, du moins pour les gens qui surveillent leur poids. « Lorsqu’une personne en surpoids coupe trop radicalement le sucre, elle finit par abandonner son régime, parce que le goût de ses aliments n’est plus assez agréable, note-t-elle. Il faut faire un compromis entre la densité énergétique apportée par le sucre et le plaisir qu’il procure. »

rachidbeo55
09/04/2014, 11h06
Constipation : que faut-il manger ?



9003



La constipation chronique ou occassionnelle toucherait entre 10% et 30% des adultes en Occident. Comment prévenir et lutter contre la constipation grâce à l'alimentation ?

Notre nutritionniste Audrey Cyr vous recommande une diète spéciale, dédiée aux changements alimentaires à adopter ainsi qu’à certaines habitudes de vie à modifier en cas de constipation.




Régime spécial constipation


9004











Augmentation des fibres alimentaires
haut file:///C:/Users/monpcali/AppData/Local/Temp/msohtmlclip1/01/clip_image001.gif
Pour connaître votre consommation actuelle de fibres alimentaires, faites notre test "Avez-vous une alimentation riche en fibres ? (http://www.passeportsante.net/fr/VivreEnSante/Tests/Fiche.aspx?doc=fibres_qzz)"
La gestion de la constipation chronique avec transit normal ou lent comprend l'éducation du patient, le changement d’habitudes de vie, des changements alimentaires, et dans certains cas, un traitement médicamenteux. Cette fiche sera spécifiquement dédiée aux changements alimentaires ainsi qu’à certaines habitudes de vie à modifier lors de constipation.
La plupart des fibres alimentaires ne sont pas digérées ou absorbées, de sorte qu'elles restent dans l'intestin où elles modulent la digestion des autres aliments et affectent la consistance des selles. La quantité recommandée de fibres alimentaires est de 20 à 35 g/jour. La moyenne de consommation de fibres chez les canadiens est de 15 g/jour et chez les français de 19g/jour.
Dans l’ensemble, les aliments qui contiennent une bonne teneur en fibres sont les fruits, les légumes, les produits céréaliers et les légumineuses. Le pruneau et son jus contiennent une substance nommée la dihydroxyphénylisatine. Celle-ci serait en mesure de stimuler le péristaltisme (contractions musculaires du système digestif) naturellement1.
Il existe deux types de fibres, possédant chacune ses avantages. En général, les fibres solubles sont rapidement fermentées par les bactéries du côlon et ne favorisent pas l'élimination. Par contre, les fibres insolubles sont très peu ou pas fermentescibles mais favorisent l'élimination. Il y aurait tout de même quelques exceptions comme les fibres d'avoine et de psyllium, qui sont surtout solubles, mais qui favorisent l'élimination2.
La plupart des aliments d'origine végétale contiennent les deux types de fibres. Toutefois, la quantité de chaque type de fibre varie selon les aliments.
Aliments riches en fibres solubles/insolubles


Aliments à prédominance de fibres insolubles

Aliments à prédominance de fibres solubles



Son de blé et céréales de blé

Psyllium et céréales enrichies



Grains entiers et dérivés

Son d’avoine et céréales à l’avoine (gruau)



Légumes : chou-fleur, pois verts, épinards, navet, haricots verts

Fruits: orange, pamplemousse, mangue, pruneaux séchés



Noix et graines : amandes, arachides

Légumes (asperges, choux de Bruxelles, carottes, oignon)



Légumineuses

Orge



Source: Harvard University Health Services: Fiber content of foods in common portions

Contenu en fibres de différents aliments


Aliment

Portion

Fibres (g)



Fruits



Pomme (avec peau)
Banane
Orange
Pruneaux

1 gros fruit (210 g)
1 gros fruit (150 g)
1 fruit (160 g)
1 tasse dénoyautés (260 g)

4
2.6
7.2
14.9



Jus de fruits



Pomme, pamplemousse, raisin
Orange

1 tasse (250 ml)
1 tasse (250 ml)

0,3
0,8



Légumes cuits



Haricots verts
Carottes
Pois
Pomme de terre (cuite avec la peau)

½ tasse (71 g)
½ tasse en rondelles (82 g)
½ tasse (85 g)
1 moyenne (200 g)

2.1
2.2
5.6
5



Légumes crus



Concombre (avec peau)
Laitue
Tomate
Épinards

1 moyen (300 g)
1 tasse déchiquetée (60 g)
1 moyenne (125 g)
1 tasse (32 g)

2.2
0.8
1.5
0.7



Légumineuses



Fèves au lard (conserve)
Haricots rouges (conserve)
Haricots de Lima (conserve)
Lentilles, bouillies

1 tasse (267 g)
1 tasse (187 g)
1 tasse (180 g)
1 tasse (210 g)

14.7
12
9.5
8.9



Pain, pâtes, farines



Muffin au son
Gruau, cuit
Pain blanc
Pain à grains entiers

1 moyen (113 g)
1 tasse (247 g)
1 tranche (35 g)
1 tranche (35 g)

5.2
4.9
0.9
2.6



Pâtes et riz, cuits



Macaroni, blanc
Riz, brun
Riz, blanc
Spaghetti, blanc

1 tasse (148 g)
1 tasse (206 g)
1 tasse (167 g)
1 tasse (148 g)

1.8
3.9
0.7
2.7



Noix et graines



Amandes
Arachides
Graines de chia

1/2 tasse (70 g)
1/2 tasse (74 g)
1c. à table (11 g)

8.2
6
4.1



Suppléments de fibres



Psyllium ou Métamucil
Son de blé

1c. à table (5 g)
1c. à table (4 g)

3.5
1.6



Source : Santé Canada. Fichier canadien sur les éléments nutritifs, version 2010.
Trucs pour augmenter son apport en fibres
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§ Remplacer les produits céréaliers raffinés par du riz brun, des pâtes ou du pain faits de grains entiers.
§ Consommer plus de fruits contenant des fibres : pommes et poires avec leur pelure, framboises et mûres, fruits séchés (pruneaux, abricots et dattes).
§ Choisir plus souvent des légumes riches en fibres : artichauts, petits pois, betteraves, carottes, brocoli, chou, choux de Bruxelles, maïs, navet, pommes de terre avec la pelure.
§ Manger plus souvent des légumineuses, excellentes sources de fibres alimentaires : haricots blancs ou rouges, lentilles, haricots de Lima, pois chiches.
§ Ajoutez des lentilles ou des haricots secs dans les soupes, les plats en casserole et les salades. Cuisiner un chili végétarien.
§ Étalez de l’hummus sur une tranche de pain à grains entiers ou des craquelins riches en fibres en collation.
§ En collation, choisir des céréales riches en fibres (4 g de fibres par portion et lus) ou un muffin riche en fibres fait maison.
§ Lorsque vous faites des recettes de muffins, remplacez la farine blanche par de la farine de blé entier. Ajouter des graines de lin moulues ou du son de blé ou d’avoine.
§ Ajouter du son de blé ou d’avoine, des graines de lin ou de chia à vos yaourts et compotes.
§ Ajoutez des fèves de soja (soya) dans les soupes, les sautés ou les salades
§ En collation, mangez une petite poignée de fruits séchés et de noix.
§ Lisez les étiquettes des aliments et choisissez des pains, des bagels, des pitas, des tortillas et des craquelins qui contiennent de 2 à 4 g de fibres par portion.
L'utilisation de suppléments de fibres peut aussi être envisagée lorsque la consommation de fibres est limitée par une alimentation peu variée ou insuffisante.
Les fibres alimentaires ainsi que les laxatifs mucilagineux comme le psyllium sont l'approche la plus efficace pour traiter la constipation chronique3. Les pruneaux se sont également révélés être efficace dans une étude clinique4.
Les fibres provenant des produits céréaliers possèdent généralement des parois cellulaires qui résistent à la digestion et retiennent l'eau dans leurs structures cellulaires. Les fibres trouvées dans les agrumes et les légumes stimulent la croissance de la flore bactérienne du côlon, ce qui augmente la masse fécale et peut donc aider à diminuer l’incapacité d’aller à la selle5. Le son de blé est l'un des laxatifs naturels le plus efficace, mais il peut aggraver les ballonnements et les douleurs abdominales lorsque la personne est atteinte du syndrome de l’intestin irritable ou de diverticulite.
Plus les particules fibreuses sont grosses, comme dans le cas des fibres de produits céréaliers, plus l’effet laxatif est grand. En plus des fibres, certaines composantes du sucre (sorbitol, fructose) dans certains aliments tels que les pommes, les pêches, les poires, les cerises, les raisins secs, les raisins et les noix sont également bénéfiques5.
Pour certains patients (et surtout presque tous ceux avec un transit lent), l’augmentation de la consommation de fibres peut causer des ballonnements et de la distension abdominale, ainsi que des gaz. C’est pour cette raison que près de 50% des gens cessent de consommer l’apport recommandé en fibres. Il est donc très important de commencer par de petites quantités et augmenter progressivement la consommation de fibres en fonction de la tolérance et de l'efficacité (5 g par semaine : voir la fiche diverticulose-diverticulite). Il ne faut pas abandonner trop rapidement parce que l'effet recherché peut se faire sentir que deux ou trois mois après le changement des habitudes.
Les laxatifs mucilagineux comprennent les graines de psyllium, la méthylcellulose, le polycarbophile de calcium et l’inuline. Ce sont des polysaccharides naturels ou synthétiques ou des dérivés de cellulose qui exercent essentiellement leur effet laxatif par l’absorption d'eau et l'augmentation de la masse fécale. Ces laxatifs sont efficaces pour augmenter la fréquence et le ramollissement des selles avec un minimum d'effets indésirables. Ils peuvent être utilisés seuls ou en association avec une augmentation de fibres alimentaires.
Psyllium : Metamucil ® ;
Méthylcellulose : Citrucel ® ;
Polycarbophile de calcium : FiberCon ®, Prodiem ® ;
Dextrine de blé : Benefibre ®.


Laxatifs mucilagineux*



Psyllium

Jusqu’à 1 c. à table 3 fois/jour

12 à 72 h



Méthylcellulose

Jusqu’à 1 c. à table ou 4 capsules 3 fois/jour

12 à 72 h



Polycarbophile de calcium

2 à 4 capsules par jour

24 à 48 h



Dextrine de blé

1 à 3 capsules ou 2 c. à thé jusqu’à 3 fois/jour

24 à 48 h



Tel que mentionné plus haut, il est essentiel de débuter avec la demi dose ou moins et d’augmenter progressivement en fonction des besoins afin de minimiser les ballonnements. Prendre avec 180 à 360 ml (6 à 12 onces) d’eau. Ne pas prendre de médicaments dans l’heure qui suit la prise de ces suppléments. La teneur en fibres par dose peut varier. Consulter l'étiquette de chaque produit.
Pour les patients qui ne tolèrent pas les laxatifs mucilagineux ou répondent mal à l’augmentation des fibres alimentaires, des options médicamenteuses peuvent être envisagées incluent des émollients fécaux, des laxatifs stimulants (bisacodyl, séné, picosulfate de sodium), et des agents sécrétoires (lubiprostone, linaclotide). Consulter votre médecin pour de plus amples informations.
Traitements à éviter
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§ Les émollients : laxatifs émollients, huile minérale qui ramollissent les selles en les hydratant.
§ Produits naturels : une grande variété de produits naturels sont annoncés pour la constipation. Certains d'entre eux contiennent des ingrédients actifs présents dans les laxatifs disponibles dans le commerce. Cependant, la dose et la pureté ne peuvent pas être contrôlées soigneusement. Ainsi, ces produits ne sont généralement pas recommandés.
Réduire les produits céréaliers raffinés
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Les produits céréaliers raffinés sont très pauvres en fibres alimentaires. Ils peuvent donc nuire à l’évacuation des selles.
Produits raffinés à éviter
Pain blanc, riz blanc instantané, vermicelles de riz, céréales à déjeuner raffinées, bagel, croissant, gaufre, pommes de terre frites, croustilles (chips), pommes de terre en purée, pâte à pizza blanche, tortillas de farine blanche, muffins du commerce, pâtes de farine raffinée (spaghetti, macaroni, tortellini, etc.), couscous, tapioca, risotto, gnocchis.
Manger moins de viande et de matières grasses
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Les aliments riches en gras et en sucre et ceux qui contiennent très peu de fibres comme la crème glacée, le fromage et les aliments transformés, peuvent causer ou aggraver la constipation.
On recommande donc de réduire sa consommation de beurre, de margarine, d'huile végétale et de mayonnaise. Il serait également souhaitable d’éviter de consommer des viandes grasses, la peau du poulet, les sauces riches, les fritures et panures ainsi que les fromages à haute teneur en gras.
Être bien hydraté
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Il est généralement admis que l'augmentation de l'apport en liquide améliore les symptômes liés à la constipation. Il y a un nombre très limité d’étude ayant évalué l’impact de l'augmentation de la consommation de liquides chez les patients constipés. Dans une étude clinique, des volontaires ont reçu des quantités croissantes de liquides jusqu'à 2 litres par jour6. Le volume d'urine a augmenté, mais la fréquence des selles, non. Il y a donc très peu de preuves que la constipation peut être améliorée en augmentant l'apport en liquides, sauf si le patient est déshydraté. Même s’il n’y a aucune étude qui supporte l’idée d’augmenter sa consommation de liquide, l'Institute of Medecine recommande tout de même les quantités suivantes à chaque jour :
§ Hommes : 3 litres
§ Femmes : 2,2 litres
On peut consommer davantage d’eau, mais aussi des jus de fruits 100% purs, des bouillons, du lait ou des boissons de soja (soya) ainsi que des tisanes qui contiennent également un très haut pourcentage d’eau.
Dans la matinée, boire du café, du thé ou une autre boisson qui contient de la caféine pourrait avoir un impact positif sur la fonction intestinale car la caféine est un puissant stimulateur de muscles lisses. Dans une étude observationnelle de 1705 femmes, la consommation de café était associée à une diminution modeste de la constipation6,7.
Consommer des probiotiques ?
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Pour l’instant, la prise de probiotiques n’est pas d’emblée conseillée aux gens souffrant de constipation. Certains essais ont démontré des bénéfices mais de plus larges études sont nécessaires avant de conclure à l’amélioration des symptômes liés à la constipation par la prise de probiotiques8.
Faire régulièrement de l’activité physique ?
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L’augmentation de l'activité physique est souvent recommandée chez les gens souffrant de constipation chronique. Certaines études ont démontré que l'activité physique pourrait réduire les symptômes de la constipation mais chez les personnes âgées seulement. Bien que certaines études indiquent que la constipation est plus fréquente chez les gens sédentaires, il n'existe aucune preuve que la constipation peut être améliorée par l'augmentation du niveau d’activité physique à ce jour4. Comme pour le cas de l’hydratation, même si les preuves sont insuffisantes pour affirmer hors de tout doute qu’être plus actif aide à améliorer la constipation, il demeure que l’activité physique régulière et d’intensité modérée a de nombreux impacts positifs sur la santé.
Habitudes d’élimination
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Les patients souffrant de constipation chronique se font souvent conseiller d’aller à la selle lorsque le besoin se fait sentir. Cette recommandation est fondée sur le constat que de nombreuses personnes ayant une activité normale du côlon vont à la selle régulièrement à la même heure chaque jour. Il n’y a pourtant aucune étude qui a évalué cette recommandation chez les patients constipés4. On sait toutefois que la motilité du côlon est plus élevée après les repas et plus particulièrement le matin après le petit-déjeuner. Ces périodes sont les meilleures pour essayer d’aller à la selle parce que vous bénéficiez de cette hausse naturelle de la motilité du côlon.
Mastication
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Une mastication adéquate facilite la digestion et réduit les gaz. On recommande de mâcher suffisamment longtemps pour transformer en bouillie les aliments, avant de les avaler.
Menu type d’une journée très riche en fibres
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Menu riche en fibres

Quantité de fibres (g)



Matin

2 rôties (70 g), grains entiers,
beurre d’arachides (15 ml/16g),
1 orange (150 g)

5
1.5
3.5



Collation AM

Petit muffin au son d’avoine (65 g) maison

3



Midi

1 tasse (250 ml/200 g) de chili végétarien (haricots rouges et légumes)

9




Collation PM

1 carotte (70 g)
1c. à soupe (15 ml/15 g) de tartinade de pois chiches

1.5
1



Soir

Poulet
1 petite pomme de terre avec pelure (140 g)
1 tasse de brocoli (250 ml/165 g)
1 poire moyenne (165 g)

3
4
5



Collation de soirée

¼ tasse (60 ml ou 35 g) d’amandes


4



Total 40 g

rachidbeo55
10/04/2014, 09h29
Petit dejeuner



Que mettre sur son pain ?
9036



Bien que recommandé par les nutritionnistes, le repas du matin est de plus en plus délaissé par les français et par les québécois. Ils sont désormais près de 14% à partir le ventre vide le matin, contre 9% seulement il y a dix ans. Pourtant, les études ont largement démontré l’importance d’une prise énergétique conséquente sur les capacités intellectuelles en début de journée. Il est même l’occasion unique de consommer certains produits vitaux pour l’organisme. Parmi eux, le pain fait toujours figure de référence, bien que talonné par les céréales industrielles.

Mais une question demeure souvent sans réponse chez ses partisans : avec quoi peut-on l’accompagner ? Beurre ? Margarine ? Confiture ? Panorama des matières à tartiner.
1.Beurre ou margarine ?
9037
​Le beurre et la margarine sont deux matières grasses souvent fort appréciées des habitués du petit déjeuner. Leurs impacts sur la santé sont en partie attribuables aux lipides qu’elles contiennent.

La quantité de graisses contenue dans le beurre et la margarine est identique, mais c’est
la qualité de ces graisses qui diffère. Le beurre contient des graisses animales amenées par le lait qui sont majoritairement composées d’acides gras saturés (60 à 65%). Or, ces derniers influenceraient à la hausse le cholestérol total et le cholestérol LDL, le « mauvais cholestérol ». De plus, les acides gras saturés semblent n’avoir aucun effet sur le cholestérol HDL (« bon cholestérol »)1.

Les margarines quant à elles contiennent des mélanges de graisses végétales et apportent donc des graisses insaturées dont certaines sont reconnues pour leurs effets bénéfiques sur la prévention des problèmes cardio-vasculaires (Oméga-3, Oméga-6). Mais elles peuvent apporter des graisses ou huiles partiellement hydrogénées, les acides gras « trans » qui, en grandes quantités, auront l’effet contraire2 ! Bien que de moins en moins de margarines en contiennent, il est important de vérifier leurs présences sur les emballages.

Par ailleurs, il existe sur le marché de nombreuses margarines fonctionnelles, dans lesquelles on ajoute des ingrédients ou des additifs réputés bénéfiques pour notre organisme, tels les phytostérols qui auraient des effets positifs sur l’abaissement du taux global de cholestérol.



La margarine plutôt que le beurre ?

Sur la base de ces informations, la conclusion paraît claire : la margarine serait davantage recommandable au petit-déjeuner. En réalité, ce n’est pas si simple. Le beurre contient également des vitamines A, tout comme de l’acide butyrique, un acide gras saturé à chaîne courte qu’on ne retrouve dans aucun autre aliment3. Il protégerait contre certains cancers, notamment contre le cancer du côlon, puisque la majorité de l’acide butyrique retrouvé dans l’organisme proviendrait de la fermentation des fibres alimentaires dans le gros intestin4.

La présence des acides gras saturés dans le beurre ne justifie pas sa mise au placard : au sein d’une alimentation équilibrée, avec un maximum de 10% de lipides totaux sous cette forme, le beurre est tout à fait acceptable (à raison de moins de 10g par jour). D’autant plus, que son goût est bien plus apprécié que la margarine… Le consommateur de celle-ci aurait tendance à en étaler une plus grande quantité sur ses tartines ! Il est tout à fait possible aussi de choisir des produits plus légers en matière grasse. Alors, beurre ou margarine, tout est dans le dosage !

rachidbeo55
11/04/2014, 08h18
Petit dejeuner



Que mettre sur son pain ?
2.Les confitures, encore au goût du jour ? 9045
La caractéristique nutritionnelle des confitures varie selon la nature du ou des fruits qui sont employés, ainsi que du sirop qui sera utilisé pour la cuisson. Malgré tout, la cuisson ôte la plupart des bienfaits nutritionnels des fruits utilisés.

On peut séparer les confitures en trois catégories selon leur valeur énergétique :
• Confiture sans saccharose (sucre blanc raffiné) ajouté : 130 à 140 kcal pour 100 g
• Confitures allégées en sucre : 170 à 200 kcal pour 100 g selon le fruit
• Confiture traditionnelle : 200 à 250 kcal pour 100 g selon le fruit

La confiture est un produit très sucré. Mais est-ce vraiment pour cela qu’elles sont boudées par les nutritionnistes ? Toutes les cellules de l’organisme ont besoin de sucre pour fonctionner, car ce dernier se transforme en énergie. Mais certains sucres sont moins bons que d’autres : il faut alors s’intéresser à l’index glycémique (IG). Il s'agit de la vitesse de passage des sucres d’un aliment dans le sang. Avec les sucres à IG élevé, la distribution est rapide. Un aliment à IG bas passe lentement dans le sang : la fourniture d’énergie est donc régulière et plus durable.
Les aliments à IG élevé vont donc provoquer un pic glycémique, qui va lui-même entraîner un pic d’insuline, favorisant le stockage de graisses dans l’organisme. Or, c’est précisément le cas pour la confiture, qui a un IG fort.

Ces sucres sont particulièrement rapides lorsqu’ils sont consommés isolément. Mais au cours du petit déjeuner, le pain va ralentir le sucre de la confiture qui l’accompagne, lui conférant une vitesse intermédiaire. Elles ne sont donc pas totalement à bannir. De plus, même si elle présente un faible intérêt nutritionnel, la confiture reste un aliment traditionnel apprécié de tous, en particulier des enfants. Sa consommation n’est donc pas encouragée, mais elle reste acceptable si elle n’excède pas 2 à 3 cuillères à café par jour (environ 80 calories) et si elle est accompagnée d’apports protéiques, qui vont limiter le pic glycémique.

Une purée de fruits frais ou une compote apparaissent comme des recours possibles.

rachidbeo55
12/04/2014, 09h49
Petit-déjeuner : que mettre sur son pain ?3.Les pâtes à tartiner à éviter ?
9057
Souvent préférées par les enfants, les pâtes à tartiner sont considérées comme trop grasses, trop sucrées et trop caloriques, à tel point que "Nutella", le produit phare, est désormais dans le collimateur du gouvernement français. La plupart des pâtes à tartiner affichent un taux de calories bien supérieur à celui des confitures : 100g de Nutella apportent ainsi 530 kcal. Pour avoir une idée plus concrète, cela donne une cuillère à café qui équivaut à 80 calories. Un nombre conséquent surtout quand on sait qu’il est difficile de se cantonner à une cuillère lorsqu’on tartine le pain…

Mais le grand nombre de calories qu’elles renferment, n’est pas la seule critique qu’elles essuient. Les pâtes à tartiner sont très riches en sucre à IG élevé, et surtout en huile de palme, riche en acides gras insaturés et qui favoriserait les maladies cardio-vasculaires1. Elle est utilisée pour conserver l’aspect pâteux et onctueux des pâtes à température ambiante, et n’est que difficilement remplaçable.

Les pâtes à tartiner, un danger ?

Certains nutritionnistes ne tiennent toutefois pas à diaboliser ce type d’aliments. Le seul « danger » d’une consommation importante de ces produits réside dans le fait qu’ils coupent l’appétit pour des aliments nutritionnellement indispensables à la couverture des besoins alimentaires. En d’autres termes, ils apportent à l’organisme des calories « vides », inutiles. Ils peuvent être néanmoins consommés occasionnellement et modérément, sous réserve que tous les besoins soient couverts dans la journée.

rachidbeo55
13/04/2014, 20h52
Petit-déjeuner : que mettre sur son pain ?
4.Le miel, ce bon compromis
9085
Le miel est une substance sucrée fabriquée par les abeilles à l’aide du nectar des fleurs. Composé à plus de 80 % de glucides, c’est un aliment riche en énergie et relativement pur. En fait, on y retrouve principalement deux sucres : le fructose et le glucose, deux sucres simples qui ne nécessitent aucune digestion et qui sont facilement et directement assimilés par le corps.

Ces deux sucres se retrouvent en quantités variables selon la source florale des miels. Les miels plus liquides, comme le miel d’acacia, sont plus riches en fructose, tandis que les miels épais contiennent plus de glucose. Le fructose ne provoque pas la sécrétion d’insuline par le pancréas, et c’est sans doute la raison pour laquelle, le miel élève moins le taux de sucre sanguin chez les diabétiques, que le glucose pur ou le saccharose.
Des qualités nutritionnelles certaines
Le miel est très riche en glucides, il ne doit donc pas être consommé en grande quantité. Son index glycémique est plus faible que celui des confitures, mais il reste néanmoins élevé. En revanche, contrairement à cette dernière, il renferme des substances antioxydantes majoritairement de la famille des flavonoïdes. Celles-ci protègent nos cellules du stress oxydatif en neutralisant les radicaux libres qui peuvent les endommager1. Ils participeraient donc à la prévention des maladies cardiovasculaires, de certains cancers et de certaines maladies neurodégénératives. En règle générale, plus un miel est foncé, plus il contient de flavonoïdes.

Outre le fait qu’il s’agisse d’un produit entièrement naturel n’ayant quasiment pas subi de transformation, le miel a un pouvoir sucrant plus important que le sucre lui-même. Ainsi, pour une même sensation de sucré, il y aura moins de miel et donc moins de calories que s’il s’agissait de sucre ou de confiture. Par contre, contrairement à cette dernière, le miel cause, en plus des caries, de l’érosion sur l’émail, ce qui augmente la sensibilité des dents et le risque de caries2.

Le miel constitue donc une possibilité valable pour compléter le pain, à condition de le consommer avec modération et avec des aliments complémentaires, comme le fromage blanc par exemple.

rachidbeo55
14/04/2014, 11h12
Petit-déjeuner : que mettre sur son pain ?
5.Les purées d'oléagineux : une bonne pioche ?
9091
De plus en plus utilisés au petit déjeuner, les oléagineux sont par définition les aliments dont on extrait de l’huile. Certains sont des graines (tournesol, lin, sésame...), d’autres sont des fruits (noix, amande, noisette, pignon, pistache, arachide, olive, avocat…).

Trop gras pour être consommés ?

Les oléagineux sont certes gras, mais il ne faut pas mettre dans le même panier les acides gras saturés (apportés par la viande et les produits laitiers ) dont l’excès favorise les maladies cardiovasculaires et les acides gras insaturés (que contiennent notamment les oléagineux) indispensables au fonctionnement de notre organisme et protecteurs vis-à-vis de ces mêmes maladies. De plus, les lipides doivent occuper 30% de nos apports journaliers, ce qui laisse une bonne place à ce type de produits si on limite sa consommation de fritures, de charcuteries, viennoiseries…

Les oléagineux sont dotés d’une haute valeur nutritionnelle, bien loin des pâtes à tartiner et leurs calories vides. Ils contiennent des taux importants de protéines (entre 10 et 25g pour 100g), surtout pour l’amande et le sésame. Leur teneur en fibres est excellente ce qui leur confère un important pouvoir "coupe-faim". En ce qui concerne les micronutriments, les oléagineux apportent des quantités conséquentes de vitamines B1, B2, E, de calcium, magnésium, phosphore et potassium. Les graines de lin et de tournesol, l’avocat, les amandes et les noisettes contiennent des quantités importantes de vitamine E, agent de retardement du processus de vieillissement, par son action anti-oxydante sur l'ensemble des cellules de l'organisme. Enfin, ils contiennent des phytostérols, composés capables de réduire l’assimilation du cholestérol.

On les retrouve facilement en purée surtout la cacahuète, l’amande, la noisette et le sésame. Chacun d’entre eux ayant alors encore des bienfaits spécifiques : l’amande par exemple est particulièrement riche en calcium.

En résumé, on s'aperçoit qu'il y a de nombreuses alternatives aux traditionnelles beurre et confitures. Il n'existe toutefois pas de règles imposées à tous en matière d'alimentation : à chacun de trouver son équilibre alimentaire en écoutant son corps et les différents conseils des médecins.

rachidbeo55
15/04/2014, 12h07
Calories cachées : évitez-les !
De nombreux aliments que l'on consomme régulièrement ne paraissent pas spécialement caloriques, riches en sucres ou en gras. Et pourtant, de nombreux aliments contiennent des calories insoupçonnées. PasseportSanté vous dit tout sur les calories cachées.
Zoom sur les calories
9099Le terme exact que l’on devrait employer est « kilocalories ». Une kilocalorie est une unité de mesure de la valeur énergétique des aliments. Elle sert à quantifier les dépenses énergétiques du corps ou l’énergie apportée par la consommation d’un aliment.
Le nombre de calories ingurgité ne doit pas être un diktat. Savoir combien de calories représente un aliment permet seulement de mieux contrôler son poids et savoir ce que l’on mange. L’important est de manger équilibré et de savoir écouter son corps afin de manger lorsqu’on en ressent le besoin.
Les apports énergétiques quotidiens conseillés en kilocalories sont mesurés en fonction de l’âge et des dépenses physiques de chaque individu. Il s’agit de repères et non d’obligations.
Besoins énergétiques estimatifs quotidiens selon Santé Canada
Pour un homme adulte sédentaire, ils se situent entre 2000 et 2500 kcals par jour, pour un homme adulte peu actif : entre 2200 et 2700 kcals par jour et pour un homme adulte actif : entre 2500 et 3000 kcals par jour.
Pour une femme adulte sédentaire, ils se situent entre 1550 et 1900 kcals par jour, pour une femme adulte peu active : entre 1750 et 2100 kcals par jour et pour une femme adulte active : entre 2000 et 2350 kcals par jour.1
Les apports énergétiques quotidiens conseillés par le PNNS (Programme National de Nutrition et de Santé) en France se situent pour une femme entre 1800 et 2200 kcals par jour, pour un homme : entre 2500 et 3000 kcals par jour et pour un senior c’est-à-dire après 60 ans : 36 kcals/kg par jour (ce qui correspond, pour une personne pesant 60 kg à 2160 kcals par jour)

rachidbeo55
16/04/2014, 09h59
Calories cachées : évitez-les !
1.Quoi manger au restaurant ?
9128
Au restaurant, la tentation est grande et lorsqu’on veut être « raisonnables » et manger sainement, on se tourne généralement vers les salades.
La salade César, composée de laitue, de croûtons, de parmesan et de blancs de poulet, accompagnés d’une sauce blanche à base d’huile, d’œuf et de moutarde, semble être une bonne idée pour se faire plaisir tout en mangeant sainement. Mais saviez-vous qu’une salade César contient en moyenne 600 kcals et 36 g de gras ? Alors qu’un pavé de bœuf accompagné de légumes contient en moyenne 350 kcals.
Au niveau des desserts proposés dans un restaurant, le cheesecake accompagné d’un coulis de fruits rouges semble être un choix moins calorique qu’une crème brûlée. Il s’agit aussi d’un faux ami. Un cheesecake avec un coulis de fruits rouges contient en moyenne 331 kcals contre 251 kcals pour une crème brûlée.
Les sushis, très en vogue en ce moment, sont semblent être peu caloriques, composés uniquement de poissons crus, de riz et de légumes. Mais un assortiment de 12 sushis au saumon contient 570 kcal soit autant qu’un Big Mac® de McDonald’s1. Attention, il s’agit d’une comparaison calorique et non des lipides et gras contenus. Les sushis contiennent moins de lipides (13 g) qu’un Big Mac® (26 g).

rachidbeo55
17/04/2014, 08h28
Calories cachées : évitez-les !
2.Fruits et légumes : parfois des faux-amis
9152
Manger des fruits et légumes est bon pour la santé. Leur pouvoir antioxydant permet de lutter contre les radicaux libres qui oxydent les cellules de l’organisme et contribuent avec le temps à l’apparition de plusieurs maladies comme les maladies cardiovasculaires, certains types de cancers et d’autres maladies associées au vieillissement. Cependant certains fruits et légumes contiennent beaucoup de kilocalories insoupçonnées.
½ avocat contient autant de kilocalories qu’une escalope de poulet, c’est-à-dire 180 kcals.
1 noix de coco représente 150 kcals soit autant qu’un chausson aux pommes.
1 banane contient 120 kcals, autant qu’une crêpe au sucre.
Les chips de légumes paraissent être une alternative raisonnable et saine aux chips de pommes de terre. Mais attention, ce qui procurent aux chips leur si mauvaise réputation c’est le fait qu’elles soient frites, gorgées d’huile et très salées. L’idéal est de les préparer soi-même avec peu de matières grasses et de sel.
Les fruits secs, riches en fibres sont bons pour la santé et facilitent le transit intestinal. Mais cela ne signifie pas qu’ils sont pauvres en kilocalories.

rachidbeo55
18/04/2014, 09h27
Calories cachées : évitez-les !
3.Les boissons
9176
Les boissons ne paraissent pas particulièrement caloriques. Pourtant, de nombreuses boissons consommées régulièrement cachent des kilocalories et une grande quantité de sucre.
Les smoothies, souvent préparés à partir de fruits caloriques comme la banane ou la mangue, contiennent aussi des sucres ajoutés (de quoi atteindre 450 kcals en moyenne pour un grand verre !). Les smoothies sont néanmoins remplis de vitamines nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme surtout lorsque les fruits sont mixés avec la peau.
Attention aux jus de fruits industriels type Pago® ou Joker® qui contiennent souvent beaucoup de glucides et sont très caloriques. Un jus multivitaminé contient en moyenne 40 kcals pour 100 ml et 9,5 g de glucides. Une bonne alternative : préparer ses jus de fruits soi-même qui seront moins sucrés et généralement plus riches en vitamines et nutriments.
Les boissons Starbucks®1 sont délicieuses mais bien souvent aussi caloriques qu’un hamburger. Par exemple, un caramel macchiato tall (355 ml) avec du lait demi-écrémé contient 178 kcals et 25 g de glucides ; un Chai Tea Latte tall (355 ml) avec du lait demi-écrémé contient 179 kcals, 33 g de glucides, 3 g de lipides dont 1,9 g d’acides gras saturés ; un mocha blanc avec crème fouettée en tall avec du lait demi-écrémé contient 369 kcals, 48 g de lipides, 15 g de lipides dont 10 g d’acides gras saturés.
Les eaux minérales aromatisées comme celle proposée par Volvic® au goût fraise ont des valeurs nutritionnelles étonnantes. Il ne s’agit pas seulement d’eau légèrement aromatisée puisqu’une bouteille d’1,5 L contient 349,5 kcals et 82,5 g de glucides soit 8 sucres.

rachidbeo55
19/04/2014, 11h36
Calories cachées : évitez-les !
4.Les produits "allégés"
9207
Rappels sur les « mentions »​
La mention « light » ou « allégé » ne signifie pas « sans sucre » mais veut dire que l’aliment contient 25% de sucres en moins que le produit de base non-light.
« Sans sucre » signifie que l’aliment ne contient pas plus de 0,5 g/100g de sucres.
Les laitages 0% contiennent autant de kilocalories que le yaourt de base. La différence est dans le taux de matières grasses contenu dans celui-ci.
Les produits « allégés » peuvent être allégés en sucre, allégés en matières grasses ou moins caloriques néanmoins la mention « allégée » ne peut pas être un indicateur fiable, il est important de se renseigner sur ce qui est allégé dans ce produit en lisant l’étiquette comprenant les valeurs nutritionnelles.
Les céréales minceur sont des faux-amis en matière de kilocalories. En effet, 100 g de céréales Spécial K® contiennent 374 kcals alors que 100 g de céréales Frosties® contiennent 371 kcals. De même pour 100 g de céréales Fitness® au chocolat qui contiennent 386 kcals contre 382 kcals pour 100 g de céréales en forme de pétales de chocolat comme les Chocapic®.
Les biscuits « minceur » aux fruits rouges contiennent en moyenne 435 kcals pour 100g alors que des biscuits fourrés aux fruits rouges comme les Pailles d’Or de Lu® contiennent 360 kcals pour 100 g

soltan009
19/04/2014, 20h35
Hyperthyroïdie : reconnaître les symptômes

https://s2.yimg.com/bt/api/res/1.2/6iqeErm1__jvdng5G.5uaA--/YXBwaWQ9eW5ld3M7Y2g9MzgwO2NyPTE7Y3c9NTYyO2R4PTA7ZH k9MDtmaT11bGNyb3A7aD0zODA7cT04NTt3PTU2Mg--/http://media.zenfs.com/fr_FR/News/MondadoriTopsante/Hyperthyroidie-reconnaitre-les-symptomes_exact562x380.jpg

L'hyperthyroïdie, c'est-à-dire l'excès de sécrétions d'hormones thyroïdiennes dans le sang, se traduit par une suractivité métabolique : l'organisme fonctionne en sur-régime. Ce qui entraine des symptômes qui passent rarement inaperçus mais toujours faciles à relier à la thyroide en raison de leur diversité. Si vous présentez plusieurs des signes présentés ci-dessous, parlez-en à votre médecin.

Signes généraux de l'hyperthyroïdie :- augmentation de l'appétit associée à une perte de poids

- intolérance à la chaleur

- soif accrue

- sueurs

- irritabilité

- insomnie

- hyperactivité malgré la fatigue

Signes particuliers :- tachycardie (accélération du rythme cardiaque)

- peau chaude et moite

- tremblements

- selles plus fréquentes

- aménorrhée (diminution voir arrêt des menstruations)
- yeux fixes et bouffis

A quoi est due l'hyperthyroïdie ?La cause la plus fréquente est la maladie de Basedow qui touche 2% des femmes avec un pic de fréquence entre 20 et 40 ans. Il s'agit d'une maladie auto-immune, c'est-à-dire que l'organisme se met à perturber sa propre thyroïde. Un événement stressant est parfois retrouvé avant l'apparition du dérèglement. Un nodule ou un goitre entrainant une sécrétion accrue d'hormones peuvent aussi être en cause.

Comment se traite l'hyperthyroïdie ?

Tout dépend de l'ampleur du dérèglement. S'il est mineur, une surveillance de la TSH peut suffire, ou parfois un traitement par bétabloquant, médicament qui va réduire la transformation de l'hormone T4 en T3. Sinon, le traitement repose le plus souvent sur la prise d'antithyroïdiens de synthèse (ATS) pour bloquer la sécrétion des hormones thyroïdiennes. L'adaptation des doses peut demander plusieurs semaines et nécessite des dosages sanguins répétés. Si un équilibre satisfaisant ne peut être obtenu, une intervention est envisagée pour retirer une partie ou toute la thyroïde. Mais chez les personnes âgées, on propose plutôt un traitement par iode radioactif qui va provoquer un blocage progressif de la thyroïde.

rachidbeo55
20/04/2014, 10h51
Calories cachées : évitez-les !5.Lesen-cas
9231
Manger entre les repas n’est pasbon pour la santé. Lorsqu’arrive une sensation de faim entre les repas, on sejette souvent sur des aliments riches en sucres, en gras, trop salés et trèscaloriques. Voici quelques valeurs nutritionnelles d’en-cas.
100 g de biscuits cuillèrecontiennent 399 kcals et 77 g de glucose.
Un pot de pop corn comme ceux vendus dans les cinémas contiennent en moyenne1030 kcals.
Les barres de céréales, bien que riches en vitamines et nutriments essentielsau bon fonctionnement de l’organisme sont très caloriques. Une barre contiententre 250 et 300 kcals soit autant que 2 gaufres saupoudrées de sucre glace.
Un mélange de fruits secs contient en moyenne 690 kcals pour une petitetasse.

soltan009
20/04/2014, 19h16
Chocolat : 10 raisons sérieuses de ne pas s’en priver


http://www.santelog.com/uploaded3/images/Actus%2031/Fotolia_63585663_XS.jpg

1. Craquer d’abord pour ses antioxydants : Car le chocolat pourrait être qualifié de "Super Food", comme le fruit du cacaoyer dont les graines apportent la poudre de cacao. Mais avec sa teneur en polyphénols et flavonoïdes et sa capacité antioxydante est encore plus élevée que celle des fruits (http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-antioxydants-et-flavanols-le-chocolat-plus-fort-que-les-jus-de-fruits_4957_lirelasuite.htm#lirelasuite). On connait l'effet bénéfique des flavanols du cacao à l'égard des maladies cardio-vasculaires:

2. Un coup de cœur sans risque cardiaque : Si les bénéfices du chocolat pour la santé cardiaque doivent être soigneusement pesés contre l'excès de calories et de graisses, plusieurs études de long terme ont démontré l’association d’une consommation modérée de chocolat et une réduction du risque d'insuffisance cardiaque (http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-insuffisance-cardiaque-un-peu-de-chocolat-reacuteduit-de-32-le-risque_3762.htm) et de maladies cardiaques (http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-le-chocolat-beacuteneacutefique-pour-le-coeur-cest-scientifiquement-prouveacute_6205.htm) en général.

3. Une récompense aussi pour le cerveau : Car le cacao et ses flavonoïdes sont bons pour notre système cardio-cérébro-circulatoire : 50g de chocolat par semaine font baisser –chez les femmes- de 15% le risque d’AVC et sa consommation est inversement associée au risque d’AVC (http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-avc-juste-2-barres-de-chocolat-par-semaine-pour-leacuteviter_6535_lirelasuite.htm#lirelasuite).

4. Un stimulant aussi pour la mémoire (http://www.santelog.com/news/neurologie-psychologie/alzheimer-le-chocolat-ameliore-la-circulation-sanguine-vers-le-cerveau_10891_lirelasuite.htm#lirelasuite), l’association entre la consommation de cacao, l'amélioration de la circulation sanguine vers le cerveau et l’amélioration de la mémoire ayant également été suggérée.

5. Se redonner une forme musculaire : Car l’épicatéchine, un composé de la famille des flavonoïdes de la classe des flavanols présente dans le cacao et dans le chocolat noir améliore les performances musculaires (http://www.santelog.com/modules/connaissances/actualite-sante-du-chocolat-pour-se-redonner-du-muscle-_6342_lirelasuite.htm#lirelasuite)et dissipe la fatigue !

6. Pour garder un bel IMC : A condition d’en consommer raisonnablement, consommer du chocolat a été associé à un indice de masse corporelle plus faible (IMC). (http://www.santelog.com/news/nutrition-obesite/obesite-un-peu-de-chocolat-souvent-pour-garder-un-bel-imc_7936_lirelasuite.htm#lirelasuite) Une récente étude a montré qu’avec ou sans ajustement avec la pratique d’un exercice physique, l’âge ou autre facteur, la fréquence de consommation de chocolat prédit un IMC inférieur de 14 à 20%. En conclusion, le chocolat pourrait même contribuer à prévenir l’obésité.

7. Eviter les troubles métaboliques : Ses flavonoïdes pourraient nous apporter une protection durable contre le diabète de type 2 (http://www.santelog.com/news/diabete/diabete-chocolat-the-et-vin-rouge-leurs-flavonoides-sont-la-pour-nous-proteger_11747_lirelasuite.htm#lirelasuite).

8. Et s’il protégeait du soleil ? Si ce bénéfice reste à démontrer, une étude a déjà suggéré qu’une consommation chronique de chocolat noir riche en polyphénols pourrait s’avérer une stratégie efficace de protection (complémentaire) contre les effets nocifs des rayonnements ultraviolets.

9. Un antitussif naturel : Comme le miel, un peu de chocolat peut aussi contribuer à prévenir la toux. En cause, cette substance chimique du cacao, la théobromine, jugée aujourd’hui plus efficace que la codéine (http://www.santelog.com/news/allergies-pneumologie/toux-le-chocolat-et-sa-theobromine-plus-efficaces-que-la-codeine_9556.htm).

10. Enfin, le chocolat contribuera à votre bonne humeur, toujours grâce à son composé la théobromine !

Donc, à condition d’en consommer avec modération et que cela ne devienne pas une addiction (http://www.santelog.com/news/addictions/boulimie-le-chocolat-aussi-addictif-que-l-opium-_9063.htm) le chocolat, c’est bon pour la santé aussi.

rachidbeo55
21/04/2014, 09h19
La méningite
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La méningite est une inflammation des méninges : les enveloppes de la moelle épinière et du cerveau dans lesquelles circule le liquide céphalorachidien (voir schéma).
Dans la plupart des cas, la méningite est causée par un virus (méningite virale). La méningite peut aussi être causée par une bactérie (méningite bactérienne). La méningite bactérienne est habituellement beaucoup plus grave que la méningite virale et nécessite d'obtenir un traitement le plus rapidement possible.
Dans de très rares cas, la maladie peut être causée par certains types de cancers (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=cancer_vue_ensemble_pm), une maladie inflammatoire comme le lupus (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=lupus_pm), une infection provenant d’un champignon ou une réaction allergique à un médicament, par exemple le Motrin®, l’Advil® ou l’antibiotique ciprofloxacine (Cipro®).
Méningite d'origine virale
Cette forme de méningite ressemble à une grippe (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=grippe_pm) et présente peu de risques. Généralement, les symptômes disparaissent d'eux-mêmes au bout de 2 semaines. La méningite virale touche plus communément les enfants et les jeunes adultes. Comme pour la plupart des maladies virales, cette méningite ne peut pas être soignée avec des antibiotiques. La présente fiche porte essentiellement sur la méningite bactérienne.
Méningite d'origine bactérienne
La méningite d'origine bactérienne est la plus grave des méningites. Elle peut évoluer extrêmement rapidement et parfois mener à la mort si elle n'est pas diagnostiquée et soignée à temps. Elle touche surtout les enfants.
Il existe plusieurs types de méningites bactériennes, selon la bactérie en cause:
§ Méningite à pneumocoques (Streptococcus pneumoniae). La bactérie pneumocoque est la 1re cause de méningite en Amérique du Nord, tant chez les adultes que chez les enfants2. Elle peut aussi causer des pneumonies (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=pneumonie_pm) et desotites (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=otite_moyenne_pm) moyennes. La protection immunitaire naturelle contre le pneumocoque est acquise seulement vers l’âge de 5 ans. La susceptibilité aux infections de ce type est maximale avant l’âge de 2 ans;
§ Méningite à Hib (Haemophilus influenzae de type B). Avant les années 1990, c’était la principale forme de méningite bactérienne chez les enfants de moins de 5 ans. L'usage répandu du vaccin Hib a considérablement réduit sa portée3. L'H. influenzae est aussi une cause fréquente d’otites, de sinusites (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=sinusite_pm) et debronchites. Cependant, notez que le vaccin Hib ne protège pas contre ces autres affections, rarement causées par la souche « de type B » de ce virus;
§ Méningite à méningocoques (Neisseria meningitidis). Cette bactérie est la seule qui cause des épidémies de méningite. On sait qu'elle est présente dans l'arrière-gorge ou le nez de beaucoup de gens (de 10 % à 25 % de la population, selon l’Organisation mondiale de la Santé), sans provoquer de maladie. Dans de rares cas, elle vient à bout des défenses naturelles de l'organisme et cause la méningite;

Une forme plus grave de l’infection survient si les bactéries atteignent la circulation sanguine et les organes; on parle alors de méningococcémie. On connaît 13 souches de Neisseria m. Les souches A, B et C sont celles qui causent le plus souvent les épidémies. Les souches de type B et C prédominent à l'heure actuelle en Amérique et en Europe, tandis que la souche de type A prédomine en Afrique et en Asie4;
§ Méningite à listeria (Listeria monocytogenes). L'infection au Listeria monocytogenes, ou listériose, est généralement banale chez un adulte mais peut être transmise aux bébés et aux jeunes enfants, chez qui elle peut mener à la méningite. Les femmes enceintes y sont particulièrement vulnérables (20 fois plus que l'ensemble de la population) et peuvent transmettre l'infection à leur foetus2. Cette bactérie qui se trouve dans l'eau et le sol peut contaminer les végétaux et les animaux et s’introduire dans la chaîne alimentaire.
Voir notre texte : La listériose : ce qu’il faut savoir (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Nouvelles/Fiche.aspx?doc=2008082697).
Contagion
La méningite bactérienne peut se transmettre par un contact étroit et prolongé avec une personne infectée. La majorité des personnes exposées à la bactérie ne contractent pas l’infection5. De plus, chez la plupart de celles qui la contractent, la méningite ne se développe pas.
La bactérie est véhiculée par la salive et les sécrétions provenant du nez et de la gorge. On peut la contracter par des baisers sur la bouche, en partageant des ustensiles, des verres, des bouteilles d'eau, des cigarettes, du rouge à lèvres, etc.
Fréquence et épidémies
La méningite bactérienne est une maladie relativement rare avec une incidence globale maintenue à 2 cas et moins par année pour 100 000 habitants au Canada.
Toutefois, en ce qui concerne les méningites à méningocoques, responsable des épidémies, le nombre de nouveaux cas augmente et diminue selon des cycles irréguliers, sans pouvoir dégager de tendances. Au Canada, les périodes d’accroissement de l’activité du méningocoque ont lieu tous les 10 à 15 ans environ. L’hiver et le printemps sont les périodes propices aux épidémies dans les régions tempérées du globe, tandis que dans les régions tropicales, la saison sèche est la plus touchée.
En raison de la vaccination systématique chez les bébés et les jeunes enfants, l’âge médian des Américains atteints de méningite d’origine bactérienne est passé de 15 mois en 1985 à 25 ans en 19956.
Complications possibles
Les infections à méningocoques sont une urgence médicale qui exige un diagnostic précoce, l’hospitalisation et un traitement par antibiotiques immédiat. Plus le traitement tarde, plus le risque de séquelles neurologiques s’accroît. La baisse d’audition, les problèmes de vision (pouvant aller jusqu’à la cécité), les difficultés d’élocution et les troubles d’apprentissage font partie des séquelles possibles. L’infection peut même provoquer la paralysie et une gangrène des mains ou des pieds pouvant requérir l’amputation. Des études indiquent que de 15 % à 20 % des nourrissons et des enfants en bas âge qui survivent à la méningite bactérienne en gardent des séquelles neurologiques permanentes3.
Lorsqu’une infection bactérienne touche le système nerveux central, elle peut causer la mort en quelques jours et même, parfois, en moins de 24 heures. La méningococcie est mortelle dans 10 % à 15 % des cas7.

rachidbeo55
22/04/2014, 18h31
Appendicite : les signes qui doivent alerter (http://t.passeportsante.net/c/?aWRTaXRlPTM5JmlkTGluaz03ODY1OCZpZFNlbnQ9MzU1NiZpZ FN1Yj05NTIyMTg)








Douleur vive et persistante au bas de l’abdomen… Consultez rapidement ! (http://t.passeportsante.net/c/?aWRTaXRlPTM5JmlkTGluaz03ODY1OCZpZFNlbnQ9MzU1NiZpZ FN1Yj05NTIyMTg)







L’appendicite est une affection fréquente. Bien qu’elle se produise habituellement entre l’âge de 10 et 30 ans, elle peut survenir à n’importe quel âge. La plupart des gens récupèrent rapidement et complètement après leur traitement chirurgical. Toutefois, un diagnostic retardé peut mener à une rupture de l’appendice et à une péritonite, ce qui augmente considérablement le risque de complications et influe sur la durée des traitements et de la récupération.
Les risques de mortalité ne sont pas très élevés de nos jours. Toutefois, ils demeurent présents dans des cas graves et chez des gens souffrant de plusieurs problèmes de santé.
Le diagnostic peut être posé lors d’une consultation médicale, mais de plus en plus d’examens radiologiques sont utilisés pour le rendre plus facile. Le traitement chirurgical de l’appendicite se fait de plus en plus par voie laparoscopique, bien qu’une approche classique soit tout aussi appropriée. La complication la plus fréquente à la suite d’une appendicite est l’infection du site chirurgical. Son traitement ne nécessite habituellement pas de chirurgie supplémentaire.
Il est important de retenir qu’un diagnostic précoce peut éviter plusieurs complications et que consulter un médecin en cas de doute constitue la chose à faire.

Dr Mathieu Bélanger, chirurgien

edenmartine
23/04/2014, 07h03
Coronavirus: les cas se multiplient en Arabie Saoudite

L'Arabie saoudite (http://plus.lefigaro.fr/tag/arabie-saoudite) a recensé sur son territoire 17 nouveaux cas de contamination au syndrome respiratoire du Moyen-Orient (Mers), le nombre total de cas confirmés ayant bondi d'un tiers en une semaine dans le royaume.

Dans un climat d'inquiétude croissante de la population face à la propagation de ce coronavirus (http://plus.lefigaro.fr/tag/coronavirus), pour lequel il n'existe ni vaccin ni traitement antiviral, le roi Abdallah a limogé lundi son ministre de la Santé, Abdoullah al Rabiah. Le sentiment d'urgence dans la lutte contre ce coronavirus mortel est d'autant plus fort que l'Arabie saoudite s'apprête à accueillir des pèlerins du monde entier en juillet à l'occasion du ramadan, le mois sacré des musulmans. Puis en octobre, des millions de fidèles sont attendus à La Mecque (http://plus.lefigaro.fr/tag/la-mecque) et à Médine pour le "hadj", le pèlerinage annuel.




Les 17 nouveaux cas annoncés lundi soir par le ministère de la Santé portent à 261 en Arabie saoudite le nombre total de personnes contaminées, parmi lesquelles 81 sont mortes. Avec les 49 autres cas annoncés ces derniers jours, cela représente une hausse de 34% en une semaine des infections confirmées en laboratoire. Les autorités sanitaires saoudiennes et internationales soulignent toutefois que le Mers, qui provient des chameaux, se transmet difficilement entre êtres humains.

rachidbeo55
23/04/2014, 09h05
L'appendicite
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L’appendicite est une inflammation soudaine de l’appendice — une petite excroissance en forme de ver (appendix vermiformis) située au début du gros intestin, du côté inférieur droit de l’abdomen. L’appendicite est souvent le résultat d’une obstruction de cette petite structure anatomique par des matières fécales, du mucus ou un épaississement du tissu lymphoïde présent. Elle peut aussi être causée par une tumeur qui obstrue la base de l’appendice. L’appendice devient alors enflé, colonisé de bactéries et peut éventuellement commencer à se nécroser.
La crise survient le plus souvent entre l’âge de 10 et 30 ans. Elle touche une personne sur 15, et un peu plus souvent les hommes que les femmes.



Un organe inutile? Pendant longtemps, on a cru que l’appendice n’avait aucune utilité. On sait maintenant qu’il produit des anticorps (immunoglobuline) comme plusieurs autres organes. Il joue donc un rôle dans le système immunitaire (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=renforcer_systeme_immunitaire_pm), mais comme il n’est pas seul à fabriquer des anticorps, son ablation n’affaiblit pas les défenses immunitaires.




L’appendicite doit être traitée rapidement, sans quoi l’appendice pourrait se rompre. Cette situation cause habituellement une péritonite, c’est-à-dire une infection du péritoine, la mince paroi qui entoure la cavité abdominale et qui contient les intestins. Une péritonite peut, dans certains cas, être fatale et requiert une intervention médicale d’urgence.
Quand consulter
Si vous ressentez une douleur vive et persistante au bas de l’abdomen, près du nombril ou plus à droite, accompagnée de fièvre ou de vomissements, rendez-vous aux urgences.
Chez les enfants et les femmes enceintes, l’emplacement de l’appendice peut varier légèrement. En cas de doute, n’hésitez pas à consulter un médecin.
Avant de vous rendre à l’hôpital, évitez de boire. Cela pourrait retarder une intervention chirurgicale. Si vous avez soif, humectez-vous les lèvres avec de l’eau. Ne prenez pas de laxatifs : ils pourraient augmenter les risques d’éclatement de l’appendice.
SymptômesLes symptômes de l’appendicite peuvent varier légèrement d’une personne à l’autre et évoluer dans le temps ;
§ Les premiers symptômes de douleur se manifestent généralement près du nombril et évoluent graduellement vers la partie inférieure droite de l’abdomen ;
§ La douleur s’accentue progressivement, habituellement sur une période de 6 à 12 heures. Elle finit par se localiser à mi-chemin entre le nombril et l’os pubien, du côté droit de l’abdomen.
Lorsqu’on presse sur l’abdomen près de l’appendice et qu’on relâche la pression soudainement, la douleur s’accentue. La toux, un effort comme la marche ou même la respiration peuvent aussi aviver la douleur.
La douleur est souvent accompagnée des symptômes suivants :
§ Nausées ou vomissements ;
§ Perte d’appétit ;
§ Faible fièvre ;
§ Constipation, diarrhée ou gaz ;
§ Ballonnement ou rigidité à l’abdomen.
Chez les jeunes enfants, la douleur est moins localisée. Chez les adultes plus âgés, la douleur est parfois moins vive.
Si l’appendice se rompt, il arrive que la douleur s’apaise momentanément. Toutefois, l’abdomendevient vite ballonné et rigide. À ce stade, il s’agit d’une urgence médicale.


Personnes à risque§ La crise survient le plus souvent entre l’âge de 10 et 30 ans ;
§ Les hommes sont légèrement plus à risque que les femmes.


PréventionUne alimentation saine et diversifiée facilite le transit intestinal. Il est possible, mais non prouvé, qu’une telle alimentation diminue le risque de crise d’appendicite.
Traitements médicaux

Il arrive parfois (dans 15 à 20 % des cas) que l’ablation de l’appendice révèle qu’il était normal. Cette situation est attribuable au fait qu’il est souvent difficile d’établir un diagnostic précis et que le risque de passer à côté d’une appendicite – avec les dangereuses complications que cela entraîne – rend inévitable un certain pourcentage d’erreurs. Mais l’ablation de l’appendice n’entraîne aucun effet secondaire indésirable.



Seule une intervention chirurgicale permet de traiter une crise d’appendicite.
L’opération classique consiste à retirer l’appendice grâce à une incision de quelques centimètres près de la fosse iliaque droite, quelques centimètres au-dessus de l’aine. Le chirurgien peut aussi procéder par laparoscopie, en pratiquant trois incisions de quelques millimètres à l’abdomen et en insérant une petite caméra dans l’une d’elles.
Selon la gravité de l’infection, les patients pourront quitter l’hôpital le lendemain ou dans les jours suivant leur opération. L'incision guérit en l'espace de quelques semaines.

rachidbeo55
24/04/2014, 16h23
5 aliments rassasiants pour une jolie silhouette ! (http://t.passeportsante.net/c/?aWRTaXRlPTM5JmlkTGluaz0xMDgxMDYmaWRTZW50PTU3MjUma WRTdWI9OTUyMjE4)









Pour perdre du poids ou pour garder la ligne, il n’est pas obligatoire de faire un régime. Il suffit parfois de bien choisir les aliments qu’on met dans son assiette... (http://t.passeportsante.net/c/?aWRTaXRlPTM5JmlkTGluaz0xMDgxMDYmaWRTZW50PTU3MjUma WRTdWI9OTUyMjE4)
Qu’est-ce qu’un aliment rassasiant ?
Un aliment rassasiant a le pouvoir d’augmenter la satiété (= assouvissement de la faim). Après plusieurs heures sans manger, des signaux physiques comme la fatigue ou les gargouillements d’estomac se manifestent : nous comprenons alors que nous avons faim. Pour beaucoup, cette sensation se manifeste aussi en dehors de l’heure des repas.
Heureusement, certains aliments permettent de ne pas avoir faim entre deux repas, parce qu’ils sont davantage rassasiants que d’autres. Ainsi, la consommation de ces aliments au cours des repas permet d’éviter le grignotage de produits gras et/ou sucrés, mauvais pour la santé et pour la ligne. Car c’est souvent la sensation de faim récurrente et de frustration qui sont à l’origine de l’échec d’un régime ou d’une alimentation équilibrée.


Pour augmenter la satiété et avoir une alimentation permettant de retrouver la ligne, il est conseillé de miser principalement sur :
§ les produits à base de céréales complètes (à grains entiers), comme les pâtes complètes ou le pain complet


Découvrez ici 5 exemples de produits rassasiants à mettre au menu ! (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=aliments-rassasiants-la-pomme-de-terre)
5 aliments rassasiants à mettre au menu pour une jolie silhouette !1.La pomme de terre§ les aliments sources de protéines comme les viandes blanches ou le poisson
§ les fruits et légumes, sources de fibres







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Avec 92 kcals pour 100g, la pommede terre est certainement l’aliment le plus rassasiant qu’on puisse trouver. Enpurée, au four ou en salade, elle a l’avantage de se préparer de nombreusesfaçons ce qui la rend facile à intégrer au menu. 100g de pommes de terrecontiennent 3,2g de protéines et 2,8g de fibres alimentaires, qui sont enpartie à l’origine de son pouvoir rassasiant. La pomme de terre constitueégalement un puissant antioxydant qui protège l’organisme contre les méfaitsdes radicaux libres. Certaines études soulignent également que la pomme deterre serait bénéfique contrele cholestérol et les triglycérides (http://www.passeportsante.net/fr/Maux/Problemes/Fiche.aspx?doc=hypercholesterolemie_pm) sanguins et protégerait également des maladies cardiovasculaires.Attention néanmoins au mode de cuisson : préférez les pommes de terre àl’eau ou à la vapeur, afin d’éviter l’ajout de trop de matières grasses.

soltan009
24/04/2014, 18h14
Manger plus pour moins grossir ? Le rôle des protéines dans la perte de poids


Alors que les protéines permettent de satisfaire la faim, la tendance est à en réduire l'apport dans notre alimentation.
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Atlantico : Une récente étude publiée par la revue Nature (voir ici (http://www.nature.com/nature/journal/v508/n7496_supp/full/508S66a.html)) établit un lien entre l'obésité et la baisse de consommation de protéines. Mange-t-on moins de protéines aujourd'hui qu'auparavant ? Quelles en sont les conséquences ?

Patrick Tounian : On mange moins de protéines qu'auparavant mais nous en mangeons toujours plus que ce dont nous avons réellement besoin. En termes qualitatif, les acides aminés indispensables ne sont pas compris dans tous les aliments. Les végétaux manquent de certains acides aminés indispensables, c'est-à-dire que l'homme ne peut pas fabriquer. Les protéines les plus équilibrées sont les protéines animales (viande, œuf) alors que les protéines végétale sont incorrectement équilibrés.
Par exemple, les céréales comme le couscous manquent d'un acide aminé indispensable et les légumes secs d'un autre acide aminé indispensable. Néanmoins, en les combinant, on peut arriver arrive à faire un plat dont les protéines sont correctement équilibrées.

La tendance à diminuer les quantités de protéines prend avant tout la forme d'une diminution de la quantité de viande. Ainsi, en voulant diminuer les protéines, on diminue la viande mais en réalité ce faisant nous diminuons avant tout le fer. Il y a 10 à 20 % des enfants et des femmes qui sont carencés en fer en France. Et ce, parce qu'ils ne mangent surement pas suffisamment de viande.

Que penser de l'étude publiée dans la revue Nature qui estime qu'une alimentation appauvrie en protéines, ou tout du moins dans laquelle les protéines sont diluées, ne permet de satisfaire notre appétit et nous conduirait à manger davantage de graisse par exemple ?

Simplement, la baisse de la consommation de protéines, l'augmentation de la consommation de lipide, et l'augmentation de l'obésité sont des phénomènes parallèles. Le lien ne peut être établi directement. Dans la grande majorité des cas, l'obésité est en partie liée à des facteurs génétiques. L'environnement joue bien évidemment lui aussi son rôle. En France, nous avons accès à une nourriture riche. Néanmoins, le poids se régule. Les gens ne réfléchissent pas constamment à ce qu'ils mangent, la majorité d'entre-nous possède une capacité à s'autoréguler.

Lorsque cette régulation n'est pas spontanée, il s'agit de faire un effort cognitif pour réguler son poids, pour s'obliger à manger moins. On peut alors s'aider d'un régime hyper-protéiné afin de surmonter le sentiment de faim.

Que pensez des régimes hyper-protéinés, que d'aucuns ont décrié récemment ?

Dans le cadre d'un régime hyper-protéiné, le sujet aura l'impression de manger beaucoup car rapidement sa faim sera satisfaite. Cela aide à supporter la restriction et permet d'éviter de manger des aliments à fort rendement caloriques.

Ces régimes sont redoutablement efficaces mais ils sont difficiles à tenir à long terme. Le problème est essentiellement social. A très long terme, d'aucuns ont évoqué des risque rénaux, des risques de carences. Mais cela est rare car ce type de régimes est riche en laitage, viande et poisson. Les légumes sont d'ailleurs parfaitement autorisés, le but est de restreindre les calories. Ce qu'il faut supprimer, ce sont le sucre et les graisses.

soltan009
25/04/2014, 17h24
Dépistage des maladiesDépistage des cancers : une véritable prévention des maladies

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Le dépistage a pour objectif de repérer des signes précoces annonciateurs d’une pathologie, malgré l’absence de symptômes ou autres manifestations. Le depistage peut notamment détecter certaines lesions pouvant être ou devenir cancéreuses. Véritable prevention des maladies, des campagnes sont régulièrement lancées sur des catégories ciblées de la population en fonction du sexe, de l'âge et/ou des antécédents, notamment en ce qui concerne le dépistage des cancersmais également pour toutes autres maladies liées à l'âge.


Le dépistage comme moyen de prévention des maladies

Dépister permet de déceler certaines anomalies, pour éviter l’apparition et le développement d’une éventuelle maladie ou pour mieux la soigner, et ainsi limiter ses répercussions (lourdeur des soins et des traitements administrés, séquelles possibles, chances de guérison, etc.). Le dépistage est essentiel afin de prendre en charge suffisamment tôt, certaines lésions susceptibles d’évoluer vers une pathologie, comme les cancers par exemple.



Le dépistage est essentiel afin de prendre en charge suffisamment tôt certaines lesions succeptibles d'évoluer vers une pathologie. Le dépistage des cancers, par exemple, permet une prise en charge médicale précoce de la maladie.

Certains dépistages sont organisés par les autorités de santé publique dans le cadre de campagnes (cancer colorectal, du sein), d’autres sont conseillés individuellement par les professionnels de santé (cancer du col de l'utérus, de la peau, de la prostate). Le patient peut aussi être à l’initiative d’un dépistage : n’hésitez pas à vous informer et à en parler au médecin.


L’âge est un facteur de risque important : le vieillissement favorise l’apparition des cancers et autres maladies. Il est donc indispensable d’effectuer les dépistages recommandés, en fonction de l’âge et de ses antécédents (familiaux, médicaux, etc.).


Pour les seniors, les actes de dépistage organisés en France concernent :
- les hommes et les femmes entre 50 et 74 ans, pour les cancers du côlon et du rectum.
- toutes les femmes entre 50 et 74 ans, pour les cancers du sein.
- les femmes entre 25 et 65 ans, pour les cancers du col de l’utérus.

Le dépistage des principaux cancers


Dans le cadre de la prévention des maladies, le dépistage de certains cancers est le fer de lance des campagnes de santé publique menées par le gouvernement. Elles sont déterminées en fonction de l'âge, du sexe et des antécédents familiaux.

Le dépistage du cancer colorectal (ou de l’intestin)

Il peut guérir dans plus de 90 % des cas s’il est pris en charge suffisamment tôt. Il est donc indispensable de détecter le plus précocement possible ce cancer ou les lésions précancéreuses (polypes, etc.).

Le dépistage du cancer du rectum et du colon est proposé tous les 2 ans aux hommes et femmes âgés entre 50 à 74 ans.

Un courrier vous invite à retirer auprès du médecin traitant un test de dépistage gratuit et simple à faire chez soi (test de recherche de sang dans les selles, appelé Hémoccult (http://www.e-cancer.fr/la-sante-publique/depistage/depistage-organise-du-cancer-colorectal/les-outils-d-information--tous-publics-)). Organisé dans le cadre du dépistage du cancer colorectal, ce test remis au cours d'une consultation chez le médecin traitant est gratuit.

Le dépistage du cancer du sein

Il est préconisé pour les femmes âgées de 50 à 74 ans. Il est conseillé d’effectuer un examen clinique des seins (auprès d’un gynécologue) et une mammographie tous les deux ans. Ces examens sont pris en charge en intégralité par l’assurance maladie, sans avance de frais.

Le cancer du sein touche les femmes à des âges différents, mais se développe généralement vers 60 ans : environ la moitié de ces cancers sont diagnostiqués entre 50 et 69 ans.

Le cancer du sein est le plus fréquent chez la femme : plus il est détecté tôt, mieux il se soigne.


Le dépistage du cancer du col de l'utérus

Il est conseillé individuellement par un gynécologue ou un médecin traitant. Il est recommandé pour les femmes entre 25 et 65 ans, tous les 3 ans (après 2 frottis pratiqués à un an d'intervalle et n’ayant révélé aucune anomalie).

Le cancer du col de l’utérus est fréquent et causé par des virus (Papillomavirus Humains ou HPV1) très répandus : la contamination a généralement lieu au cours des rapports sexuels.

Le dépistage consiste en un simple frottis indolore (prélèvement de cellules sur le col au fond du vagin). Un suivi gynécologique régulier est indispensable, même après la ménopause.

Le dépistage du cancer de la prostate

Il repose sur une démarche individuelle. Il peut être proposé par le médecin mais également être à l’initiative du patient. Il s’adresse aux hommes à partir de 50 ans (conseil de l’Association Française d’Urologie).

Le dépistage, non douloureux, consiste en un toucher rectal effectué par le médecin. Il peut être accompagné d’une prise de sang et d’examens complémentaires (de type échographie ou biopsie).

La discussion avec le médecin ou autre professionnel de santé permettra d’envisager cet examen et d’aborder les effets indésirables possibles (incontinence, troubles de la sexualité). Plus les éventuelles anomalies ou tumeurs sont détectées tôt, plus les chances de guérison sont élevées.

La détection précoce des cancers de la peau

Les cancers de la peau peuvent être uniquement identifiés lors de l’apparition des symptômes, il est donc indispensable à ce titre de les détecter le plus tôt possible. La détection est le plus souvent pratiquée par un dermatologue : il s’agit d’un examen visuel de l'ensemble de la peau visant à repérer les taches pigmentées ou les grains de beauté suspects.

Les cancers de la peau peuvent se manifester sous forme de carcinomes (90% de ces cancers) ou de mélanomes (particulièrement graves du fait d’une rapide dissémination).

Les carcinomes surviennent souvent après 50 ans. Le mélanome cutané peut toucher les individus de tous âges (l’âge moyen se situe à 57 ans).

L’exposition au soleil est le principal facteur de risque de cancers de la peau. La surveillance individuelle est vivement conseillée : en cas de doute, demandez l’avis d’un médecin ou dermatologue. Organisée chaque mois de mai, la journée nationale de dépistage des cancers de la peau est l’occasion de bénéficier d'un dépistage gratuit.

La détection précoce des cancers de la cavité buccale

Ils touchent des hommes dans 65 % des cas. Avec une détection précoce, le pronostic vital peut être meilleur et limiter les traitements mutilants (séquelles esthétiques lourdes). La détection consiste en un examen de la bouche, qui peut être pratiqué par un professionnel de santé tel qu’un médecin, chirurgien-dentiste, spécialiste, etc.

Les cancers de la cavité buccale concernent la région lèvre-bouche-pharynx et touchent le plancher de la bouche, la langue mobile, les amygdales, le palais, les joues, les gencives, les lèvres. La moyenne d'âge au diagnostic est de 61 ans pour les hommes et 65 pour les femmes. Les premiers facteurs de risques sont la consommation (notamment associée) de tabac et d'alcool.


Prévention et dépistage des maladies liées à l’âge

Certaines maladies sont directement liées à l'âge et nécessitent , comme certains cancers, un dépistage précoce.

L’ostéoporose

Simple et indolore, l'ostéodensitométrie (examen de la densité minérale osseuse aux rayons X) permet de dépister l’ostéoporose.

Cette pathologie se caractérise par une faible masse osseuse et une détérioration du tissu osseux, pouvant entraîner des chutes et des fractures (col du fémur par exemple). Elle touche plus particulièrement les femmes, notamment après la ménopause, et ayant des antécédents familiaux. Une alimentation équilibrée et une activité physique régulières sont des moyens de prévention pour lutter contre l’ostéoporose : à contrario, une consommation excessive d’alcool et de tabac sont parmi les facteurs de risques.

Parlez-en avec un médecin, un rhumatologue ou un radiologue. Le dépistage est partiellement pris en charge par l’assurance maladie pour les personnes à risque.

La Dégénérescence Maculaire Liée à l’Age (DMLA)

Chez les plus de 50 ans, la DMLA est la première cause de malvoyance en France.

Elle affecte la vision centrale et peut entraîner des difficultés pour lire, conduire, etc. Les premiers symptômes sont une gêne visuelle ou un besoin d'éclairage plus intense, pouvant évoluer vers une diminution plus ou moins importante de la vue, puis l’apparition d’une tâche sombre au centre du champ visuel.

Généralement liée au vieillissement, le tabagisme, la surcharge pondérale, une alimentation déséquilibrée et des facteurs génétiques sont également mis en cause : cette pathologie concernerait plus souvent les femmes. Elle toucherait une personne sur 4 après 75 ans et une sur 2 à partir de 80 ans. Un ophtalmologue peut pratiquer un examen complet (du fond d’œil), afin de dépister les signes précurseurs de cette maladie. Le dépistage peut permettre de ralentir l’évolution de la DMLA.

Les journées nationales d'information et de dépistage de la DMLA (http://www.journees-dmla.fr/) se déroulent chaque année en juin et juillet : n’hésitez pas à en parler à un ophtalmologue.

La maladie d’Alzheimer (et les maladies apparentées)

Le dépistage est essentiel pour détecter au plus tôt les premiers signes de la maladie.

Elle se caractérise principalement par une perte de mémoire, des oublis de plus en plus fréquents, des troubles du langage et du comportement. Cette maladie neuro-dégénérative du tissu cérébral provoque une perte progressive des fonctions cognitives, des capacités intellectuelles et aboutit à une démence irréversible.

Le diagnostic reste difficile à poser au début de l’évolution, c’est pourquoi plusieurs examens complémentaires sont nécessaires : examens d’imagerie (scanner ou IRM), consultation neurologique pratiquée par un médecin neurologue, bilan neuropsychologique et bilan biologique.
Des consultations spécialisées sont proposées, au sein de centres de diagnostic ou centres de la mémoire, de services de neurologie, de gériatrie ou de psychiatrie. L’union nationale des associations Alzheimer, (http://www.francealzheimer.org/pages/association/union-associations.php) qui propose des informations pratiques et un soutien pour les patients et leurs familles, est présente sur l’ensemble de la France.

Les dépistages des cancers ou des maladies directement liées à l'âge, ne sont pas obligatoires mais vivement recommandés. Véritables moyens de prévention des maladies, ces examens de contrôle sont essentiels à partir de 50 ans : n’hésitez pas à en parler avec le médecin généraliste ou être à l’initiative d’un acte de dépistage. Déceler les signes précoces d’une maladie parfois silencieuse, peut éviter son apparition, réduire son développement, diminuer ses répercussions et séquelles, ou améliorer les chances de guérison.

http://www.generationplus.fr/Sante-e...-interets.html (http://www.generationplus.fr/Sante-et-bien-etre/Prevention-Depistages/le-depistage-objectif-et-interets.html)

rachidbeo55
28/04/2014, 11h59
5 aliments rassasiants à mettreau menu pour une jolie silhouette !
5 aliments rassasiants à mettreau menu pour une jolie silhouette !2.Les viandes blanches9449
Dinde et poulet en filet ou en escalopes seront des alliés de taille pour retrouver ou garder la ligne. Les viandes blanches contiennent très peu de matières grasses et d’acides gras saturés (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/ArticleComplementaire.aspx?doc=gras_satures_insatu res_do), et sont peu caloriques : 100g de dinde équivalent seulement à 140 kcals. De plus, une même portion de dinde contient 30,2 g de protéines, une teneur importante qui lui confère ses vertus rassasiantes. Une étude menée en 2012 a prouvé le pouvoir satiétogène des protéines1. La consommation de protéines entraîne la synthèse de glucose au niveau de l’intestin. Ce glucose circule ensuite dans le sang, ce qui permet d’envoyer un signal « coupe-faim » au cerveau par le biais du système nerveux. Ainsi la sensation de faim met plus longtemps avant de se manifester après un repas. De bonnes raisons de mettre les viandes blanches au menu !

rachidbeo55
29/04/2014, 15h36
5 aliments rassasiants à mettreau menu pour une jolie silhouette !3.Lesharicots rouges
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Les haricots rouges, et les haricots secs en général, font partie de la famille de légumineuses. Des études1-4 ont montré les bienfaits des légumineuses sur le contrôle du diabète et sur la protection des maladies cardiovasculaires et du cancer du côlon.
Les haricots rouges ont également l’avantage d’être une source importantes de fibres alimentaires solubles et insolubles, qui confèrent toutes deux un pouvoir rassasiant important. A titre informatif, une portion de 100g de haricots rouges bouillis équivaut seulement à 125 kcals.

soltan009
29/04/2014, 16h51
Astuces ventre plat : les aliments à bannir de notre assiette minceur

http://img1.closermag.fr/var/closermag/storage/images/media/images-des-contenus/beaute/astuces-beaute/2014-04-24-les-epices-minceur/astuces-ventre-plat-les-aliments-a-bannir-de-notre-assiette-minceur/2802094-1-fre-FR/Astuces-ventre-plat-les-aliments-a-bannir-de-notre-assiette-minceur_exact810x609_p.jpg



Parce qu’ils nous font grossir ou gonfler, ou qu’ils provoquent des ballonnements, certains aliments se révèlent les ennemis d’un ventre plat. Découvrez les pièges à éviter pour retrouver une silhouette plus élancée.



LES CRUDITÉS

En soi, les crudités ne doivent pas être bannies de notreassiette minceur (http://www.closermag.fr/beaute/astuces-beaute/comment-ne-pas-reprendre-de-poids-apres-un-regime-312228). Alliées de notre ligne, elles sont même précieuses dans une alimentation équilibrée. Mais attention, elles sont à consommer avec modération. En fait, le problème, ce n’est pas les crudités en soi, c’est qu’on a tendance à en manger en trop grande quantité quand on cherche à mincir. Or, elles sont très riches en fibres et peuvent donc irriter le tube digestif, encore plus si vous avez les intestins fragiles. Cela va alors provoquer des ballonnements et on va gonfler du ventre.

LES BOISSONS GAZEUSES

On aime les petites bulles des boissons gazeuses. Mais le gaz qui les fait pétiller a aussi pour effet secondaire de faire gonfler l’estomac. Pour garder un ventre plat, on évite donc les sodas et même l’eau gazeuse.

LE CHOU

Très riche en fibres, le chou fermente dans l’intestin et va alors provoquer des ballonnements voire des flatulences qui se traduisent visuellement par un ventre gonflé. Un problème qui se pose également avec le brocolis, le chou de Bruxelles, le chou-fleur. Pour éviter ces désagréments, éviter de consommer ces légumes crus mais cuisez-les plutôt à la vapeur, ils seront alors plus faciles à digérer .
LES LÉGUMINEUSES

Comme les crudités, les légumineuses sont de précieuses alliées pour notre silhouette. Mais ces aliments diététiques ne favorisent pas forcément un ventre plat. Pois-chiche, lentilles, haricots secs, fèves, contiennent en effet une grande quantité de cellulose. Or cette fibre dure est difficile à digérer et peut irriter l’intestin. On va alors se sentir ballonnée et notre ventre va gonfler.

LE LAIT

Si on en consommait beaucoup sans problème enfant, une fois adulte, nous sommes nombreux à avoir du mal à digérer le lait. En fait, le lait contient du lactose, un sucre qui a besoin d’enzymes nommées lactases pour être digéré. Mais chez certains adultes, ces enzymes ne sont plus produites en quantité suffisante. L’organisme n’arrive donc plus à assimiler le lait, d’où une digestion difficile. Consommer du lait va alors provoquer des ballonnements et des maux de ventre.

LE CHEWING-GUM

En nous faisant mâcher sans interruption, le chewing-gum nous fait avaler de l’air dans l’estomac. Comme un ballon, le ventre va alors gonfler dans la foulée.

LES ALIMENTS GRAS

Notre organisme a plus de mal à digérer les aliments gras. Ils passent ainsi plus de temps dans l’intestin, ralentissant le transit et favorisant la fermentation. On est alors plus sujette aux ballonnements. On évite donc les plats en sauce, les gâteaux trop crémeux, les fritures, la charcuterie…

LES ALIMENTS INDUSTRIELS

Les ennemis du ventre plat ne sont pas seulement les aliments qui font gonfler mais aussi ceux qui font grossir. Les aliments industriels transformés – gâteaux, plats cuisinés, chips, sucreries - sont ainsi riches en mauvaises graisses, les graisses saturées. Or celles-ci vont directement se stocker sur le ventre. Pour perdre sa bedaine, il est essentiel de bannir toutes ces calories vides de son assiette.

LE PAIN BLANC

Parce qu’il est très raffiné, le pain blanc a tendance à faire grossir du ventre. Il est aussi plus difficile à digérer. Dites ainsi au revoir à la baguette et privilégiez-lui le pain complet ou les pains aux céréales. Riches en fibre, ils accélèrent le transit et nous font donc un ventre plat (http://www.closermag.fr/beaute/astuces-beaute/astuce-ventre-plat-la-ceinture-slendertone-pour-se-raffermir-les-abdos-311400).

LA BIÈRE

S’il a été récemment prouvé que la bière n’était pas à l’origine de la petite bedaine dont on la croyait responsable, elle n’est pourtant pas inoffensive pour notre ligne. Si elle ne fait pasgrossir du ventre comme on le pensait, elle le fait en revanche gonfler. Le houblon ou la levure dont elle est faite va en effet fermenter dans l’intestin et provoquer des ballonnements.

rachidbeo55
30/04/2014, 11h42
5 aliments rassasiants à mettre au menu pour une jolie silhouette !4.Le fromage blanc à 0% de matières grasses9523

ni faim, le prochain repas ! Une portion de 100g de fromage blanc à 0% de matières grasses représente seulement 48 kcals et apporte environ 8g de protéines (calculez ici vos besoins journaliers en protéines (http://www.passeportsante.net/fr/Actualites/Dossiers/DossierComplexe.aspx?doc=pouvoir-proteines-nos-besoins-quotidiens-en-proteines)). Le fromage blanc 0% a également l’avantage de ne contenir presqu’aucun lipide ni acide gras saturés. Le plus ? 100g de fromage blanc 0% apporte 120mg de calcium, soit environ 15% de l’apport journalier recommandé.