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Discussion: Etats-Unis / Russie

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    Post Etats-Unis / Russie

    Le monde redoute une confrontation directe entre les deux puissances
    Ça chauffe entre les Etats-Unis et la Russie

    Etats-Unis / Russie
    le 11.10.16 | 10h00

    Le mois d’octobre a commencé avec la rupture du dialogue entre
    Moscou et Washington à propos de la Syrie.
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    Les présidents russe et américain, Vladimir Poutine et Barack Obama,
    lors du G20 à Los Cabos au Mexique

    Cela s’est poursuivi avec de nouveaux gestes de défiance de
    part et d’autre. L’Administration américaine a notamment accusé
    Moscou et Damas de «crimes de guerre» à Alep. Signe de cette
    tension grandissante, Washington a, par la suite, mis en cause
    directement la Russie dans des piratages liés à la campagne
    présidentielle américaine constatés au cours des derniers mois.
    Le produit de ces piratages a été publié sur les sites WikiLeaks,
    Guccifer 2.0 et DCLeaks. Les Etats-Unis ont promis d’y répondre.

    En réaction à ces accusations, la Russie a appelé de son côté à la
    suspension de plusieurs programmes de coopération avec les
    Etats-Unis dans les domaines du nucléaire et de l’énergie. La
    tension entre les deux puissances n’a jamais atteint un niveau
    aussi fort ces derniers mois. Nombreux, ces actes de défiance font
    craindre à bon nombre d’observateurs une confrontation directe
    entre les deux puissances, surtout que Moscou considère que
    «la politique de Washington envers la Russie est basée sur une
    russophobie agressive dont les conséquences nuisent aux intérêts
    nationaux de la Russie et menacent sa sécurité».
    Dans une interview
    accordée dimanche à la chaîne russe ORT, le ministre russe des
    Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, a d’ailleurs considéré
    «l’attitude de l’Organisation du traité de l’Atlantique-Nord (OTAN)
    et de ses infrastructures militaires le long des frontières de la Russie,
    le déploiement d’armes lourdes américaines et les sanctions comme
    l’expression d’actes inamicaux, voire hostiles». Pour le chef de la
    diplomatie russe, il est certain que «les relations entre les deux pays
    ont subi des changements fondamentaux». Des changements qui
    trouveraient leur origine dans la crise ukrainienne.

    Un conflit quasiment certain
    Pour sa part, l’Amérique voit désormais la Russie comme une
    importante menace. Pas plus loin que mardi dernier, le chef d’état-major
    de l’armée de terre américaine, le général Mark Milley, n’a pas hésité
    à émettre un avertissement sévère à l’encontre des menaces potentielles
    comme la Russie. «Je veux être bien clair avec ceux qui veulent nous
    faire du mal (...), l’armée des Etats-Unis (…) va vous stopper et vous
    battre plus durement que vous ne l’avez jamais été auparavant»,
    a déclaré le général Mark Milley lors de la réunion annuelle de
    l’Association of the United States Army à Washington DC. Milley a
    également cité un haut responsable russe qui aurait déclaré publiquement
    «L’ordre mondial établi subit un bouleversement fondamental» et que
    «la Russie peut maintenant mener une guerre conventionnelle en Europe
    et la gagner». Tous ces éléments font dire au chef de l’état-major de
    l’armée américaine, Mark Milley, qu’un conflit avec la Russie est
    «quasiment certain».

    L’avertissement allemand
    De nombreux responsables occidentaux assurent qu’il ne s’agit pas là
    d’un coup de bluff et soutiennent que le monde n’a jamais été aussi proche
    d’une 3e guerre mondiale. C’est le cas du chef de la diplomatie allemande,
    Frank-Walter Steinmeier, qui a indiqué cette semaine, dans une déclaration
    au quotidien Bild, que la période actuelle est «plus dangereuse» que la
    guerre froide.
    «C’est une illusion de croire qu’il s’agit de l’ancienne guerre
    froide. Les temps actuels sont différents, plus dangereux», a déclaré le
    ministre allemand des Affaires étrangères au quotidien le plus lu du pays.
    «Le danger d’une confrontation militaire est considérable», a abondé aussi
    l’ex-diplomate allemand Wolfgang Ischinger, qui a été médiateur de l’OSCE
    pour l’Ukraine, cité dans le même article. «Ce danger n’a jamais été aussi important depuis des décennies et la confiance entre l’Ouest et l’Est jamais
    aussi faible.» La sphère actuelle de rivalité entre les Etats-Unis et la Russie
    n’est pas l’idéologie. Elle renvoie plutôt à une concurrence pour la défense
    des intérêts nationaux dans l’espace postsoviétique.
    Quoi qu’il en soit, le
    danger est tellement important que le dernier dirigeant de l’Union soviétique, Mikhaïl Gorbatchev, est monté justement hier au créneau pour appeler à une urgente désescalade. «Je pense que le monde s’approche dangereusement de
    la zone rouge», a déclaré M. Gorbatchev à l’agence de presse russe RIA
    Novosti. «Je ne voudrais pas donner de recettes concrètes mais je veux dire
    qu’il faut que ça cesse.
    Nous devons renouer le dialogue. Y mettre fin a été
    une grave erreur», a-t-il ajouté. L’ancien dirigeant de l’URSS a invité en outre
    à «revenir aux principales priorités», citant la lutte contre le terrorisme, le désarmement nucléaire et la protection de l’environnement. «A côté de ces
    défis, tout le reste est insignifiant», a-t-il souligné. Son appel fera-t-il éviter
    au monde un choc dévastateur dont personne ne sortira indemne ?

    Zine Cherfaoui
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    Post Pourparlers russo-américains à Genève sur la Syrie

    Pourparlers russo-américains à Genève sur la Syrie
    Négocier le départ des rebelles d’Alep

    PUBLIE LE 06-12-2016
    Les Russes et les Américains vont discuter cette semaine,
    selon Moscou, du départ de «tous les rebelles» d'Alep,
    où l’armée syrienne ne cesse de gagner du terrain et contrôle
    désormais près des deux-tiers des quartiers insurgés
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    Les pourparlers russo-américains devraient débuter aujourd’hui
    ou demain à Genève, a annoncé, hier, le chef de la diplomatie russe, Sergueï Lavrov. Il s'agit de «mettre en place tous les moyens pour
    faire partir tous les rebelles d'Alep-Est», et ainsi «se mettre
    d'accord sur l'itinéraire» de leur retrait et sur «les délais»,
    a-t-il précisé à Moscou. Dès que les questions des corridors
    d'évacuation et du calendrier auront été réglées, «une trêve entrera
    en vigueur» à Alep, selon lui. Washington n'a pas confirmé dans
    l'immédiat ces discussions, mais le secrétaire d'État John Kerry
    avait annoncé, vendredi dernier, une «rencontre au début de la
    semaine prochaine à Genève» sur les moyens de mettre fin aux
    hostilités à Alep.Un départ des rebelles représenterait une victoire
    de Damas, qui a lancé une vaste offensive, le 15 novembre dernier,
    pour reconquérir Alep-Est, la partie de la deuxième ville du pays qui
    était tombée aux mains de groupes insurgés en 2012. A contrario, les rebelles perdraient leur principale place forte en Syrie et ne
    garderaient plus le contrôle que de la province d'Idleb, voisine de
    celle d'Alep, et de quelques poches près de Damas et dans le Sud. Si
    un accord était conclu entre Américains et Russes,il serait le premier
    du genre en cinq ans de conflit en Syrie. Le nombre de combattants
    rebelles dans Alep-Est était estimé, avant l'offensive, à 8.000, selon l'Onu dont environ 900 du groupe terroriste Front Fateh Al Cham. Mais, après avoir tenu quatre ans, ces groupes n'arrivent plus à résister à
    la puissance de feu aérienne et terrestre des forces régulières.
    L'annonce des discussions russo-américaines a été faite quelques heures avant une nouvelle réunion du Conseil de sécurité de l'ONU à New York,
    qui doit être consacrée à l'examen d'une résolution sur une trêve d'au moins sept jours à Alep.
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    Post Obama dit avoir menacé Poutine

    Obama dit avoir menacé Poutine de "conséquences sérieuses"
    s'il ne cessait pas les cyberattaques


    Mis à jour le 16/12/2016|21:56
    publié le 16/12/2016|21:55

    La conversation entre le président américain et
    son homologue russe s'est déroulée lors du G20
    de Chine, en septembre.

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    Le tête à tête a dû être musclé. Le président américain Barack Obama
    a affirmé, vendredi 15 décembre, avoir demandé directement en
    septembre à son homologue russe Vladimir Poutine de "cesser" les cyberattaques qui ont perturbé la présidentielle américaine,le menaçant
    de "conséquences sérieuses s'il ne le faisait pas".Le piratage de courriels
    de la convention démocrate et de conseillers d'Hillary Clinton a provoqué
    des fuites tout au long de la campagne présidentielle qui ont parfois
    dominé le débat politique.Une conversation lors du G20 en Chine. Le président démocrate, qui cédera le pouvoir au républicain Donald Trump
    le 20 janvier, a expliqué lors d'une conférence de presse à la Maison
    Blanche qu'il avait fait part des préoccupations de Washington à son homologue russe lors du sommet du G20 en Chine. Selon Iouri Ouchakov, conseiller du Kremlin cité vendredi par l'agence Tass, le président russe a donné alors à son homologue américain "une réponse très claire" sur le sujet. "Il y a eu une conversation en tête-à-tête et différents thèmes ont
    été abordés. Celui-ci a été évoqué. Nous avons donné une réponse très claire qui ne correspondait peut-être pas à ce qu'Obama essayait de nous expliquer", a-t-il dit.Le FBI convaincu de l'implication de la Russie.Selon la chaîne d'information NBC, plusieurs dirigeants des
    services de renseignement américains pensent "avec un degré élevé de certitude" que Vladimir Poutine s'est personnellement impliqué dans la campagne de cyberattaques menées contre les Etats-Unis. Après avoir refusé d'accréditer dans un premier temps cette hypothèse, le FBI est désormais convaincu, au même titre que la CIA, que la Russie est
    intervenue afin d'aider Donald Trump à remporter l'élection présidentielle
    du 8 novembre, ont indiqué vendredi deux sources gouvernementales à l'agence Reuters. Barack Obama a insisté, lors de sa conférence de presse, pour que son successeur accepte une enquête indépendante sur la cyberattaque russe."Nous devons prendre des mesures".Avant sa conférence de presse, Barack Obama avait annoncé dans une interview à
    la Radio publique nationale (NPR) que les Etats-Unis allaient prendre des mesures à l'encontre de la Russie. "Je pense qu'il ne fait aucun doute que lorsqu'un quelconque gouvernement étranger essaye de porter atteinte à l'intégrité de nos élections (...), nous devons prendre des mesures et c'est
    ce que nous ferons", a-t-il déclaré. Et le président américain d'ajouter que ces mesures "seront mises en oeuvre en temps voulu et de la manière que nous aurons choisie. Certaines pourront être explicites et visibles, d'autres peut-être pas (...) Monsieur Poutine est tout à fait informé de ce que j'en pense parce que j'en ai parlé directement avec lui peu de temps après."
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    Post Obama expulse 35 diplomates russes

    Cyberattaques
    Obama expulse 35 diplomates russes

    Le 29/12 à 11:55
    Mis à jour à 20:53

    Washington donne 72 heures aux diplomates pour quitter le pays.
    En cause les piratages par la Russie qui auraient interféré
    dans la présidentielle américaine.

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    La mesure est sans précédent. Washington a expulsé ce jeudi 29
    décembre 35 diplomates russes, rapporte le New York Times. Ces
    mesures de rétorsion sont dirigées contre la Russie, accusée d'avoir
    piraté les institutions démocrates et diffusé ces informations dans le
    but de favoriser l'élection de Donald Trump et d'autres candidats
    républicains. Les autorités américaines ont également imposé des
    sanctions sur deux centres russes servant à des activités de
    renseignement à New York et dans le Maryland. L'accès aux deux
    centres sera interdit à tout responsable russe à partir de vendredi
    midi, a ajouté un haut responsable américain cité par l'agence
    Reuters. Les diplomates ont quant à eux 72 heures pour quitter le
    pays.Les services de renseignement russes clairement visés
    Dans un communiqué, Barack Obama affirme avoir la preuve de
    l'implication du gouvernement russe "à des niveaux parmi les plus
    élevés". Le président américain a ainsi sanctionné neuf entités et
    individus, dont le FSB et le GRU, deux services de renseignements
    russes. Quatre officiers du GRU ont été également pointé du doigt,
    ainsi que trois entreprises "ayant fourni un soutien matériel aux
    cyberattaques du GRU". La Russie aurait interféré dans la
    présidentielle américaine pour aider Trump.Plus précisément, le
    gouvernement américain cible deux citoyens russes "pour avoir
    utilisé des moyens cyber pour détourner des fonds et identifier des
    informations personnelles". Ces deux personnes ne sont pas
    nommées par le président.Certaines sanctions resteront secrètes
    Les preuves reliant le piratage des institutions démocrates à la
    Russie devraient être publiées très prochainement. La Maison
    Blanche affirme que le FBI et le ministère de l'Intérieur américains
    vont publier des informations confidentielles, déclassifiées pour
    l'occasion. L'administration Obama va également fournir un rapport
    au Congrès américain "dans les prochains jours sur les efforts de la
    Russie pour interférer dans notre élection" et les précédentes. Les
    sanctions ne s'arrêteront pas là, a précisé le président américain dans
    un communiqué, prévenant que les Etats-Unis prendront d'autres
    mesures "au moment que nous choisirons", "y compris des opérations
    qui ne seront pas révélées au public".Moscou a déjà démenti toute
    implication
    .Le FBI, la CIA et la direction du renseignement national
    américains ont conclu le 15 décembre dernier à la responsabilité de la
    Russie dans le piratage des serveurs du Comité national démocrate
    pendant la campagne présidentielle. Les agences conviennent aussi que
    les attaques avaient pour but de favoriser Donald Trump face à
    Hillary Clinton.Moscou a démenti toute implication et la porte-parole
    du ministère russe des Affaires étrangères Maria Zakharova a prévenu
    mercredi que le Kremlin riposterait contre Washington si de nouvelles
    sanctions économiques étaient adoptées.
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    Re : Etats-Unis / Russie

    baroud d'honneur d'Obama avant le grand départ peut être entreras t-il dans l'histoire (si une 3eme guerre mondiale sera déclenchée) lui qui risque de quitter les commandes par la petite porte même pas de frasques à la maison tel Bill clinton...
    Obama s'en alla comme il était venu.....
    et tout ces jours qui passent plantent en mon coeur affligé chaqu'un une lance de regrets et d'angoisse

  7. #6
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    Post Moscou "ne va expulser personne", affirme Poutine

    Moscou "ne va expulser personne", affirme Poutine

    Sanctions américaines
    Publié le vendredi 30 décembre 2016 à 12 h 36
    Mis à jour il y a 7 minutes


    Vladimir Poutine a assuré vendredi que la Russie n'avait pas l'intention d'expulser le moindre diplomate américain en réaction à l'annonce de sanctions prises contre Moscou pour son implication présumée dans le piratage informatique survenu durant la campagne présidentielle américaine. Une décision qui lui a attiré les éloges du président désigné Donald Trump.

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    Dans un communiqué, le président russe a déploré que Barack Obama ait choisi de conclure ses deux mandats à la Maison-Blanche de cette manière et dit attendre l'arrivée de son successeur, Donald Trump, pour se prononcer sur l'avenir des relations bilatérales entre les deux grandes puissances.Ce communiqué a fait suite à l'annonce, par le ministère des Affaires étrangères, que le gouvernement entendait expulser 35 diplomates américains et interdire au personnel diplomatique des États-Unis d'utiliser une datcha ainsi qu'un entrepôt de Moscou.
    Le ministre russe des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov
    Il était toutefois précisé que le ministre des Affaires étrangères, Sergueï Lavrov, soumettrait au préalable l'adoption de ces mesures au président Poutine .Le maître du Kremlin souligne qu'il préfère attendre de voir ce que décidera Donald Trump après son entrée à la Maison-Blanche, le 20 janvier prochain.
    Nous n'allons expulser personne.
    Le président russe, Vladimir Poutine

    Barack Obama a ordonné jeudi l'expulsion de 35 diplomates russes et imposé des sanctions contre deux agences de renseignement que les États-Unis soupçonnent d'être impliquées dans un piratage informatique qui aurait eu une incidence sur l'élection présidentielle du 8 novembre. Le Kremlin réfute les accusations américaines, tout en doutant de la réelle portée de sanctions prises à moins d'un
    mois de la fin du mandat du président démocrate. D'ailleurs, Sergueï Lavrov les
    a de nouveau jugées sans fondement, vendredi.Le premier ministre russe, Dmitri Medvedev, a pour sa part manié l'ironie. « Il est regrettable de voir que l'administration Obama, qui avait commencé par raviver nos relations, achève son mandat dans une agonie anti-Russie. RIP », écrit-il sur sa page Facebook.
    Trump salue la décision de Poutine
    Le président désigné américain Donald Trump a salué la décision de Vladimir Poutine de ne pas expulser de diplomates américains.« Joli coup sur le report
    [de V. Poutine] - J'ai toujours su qu'il était très intelligent », a-t-il écrit sur son compte Twitter. Ces mesures de rétorsion marquent une nouvelle dégradation des relations russo-américaines déjà fortement abîmées ces dernières années par les guerres en Ukraine et en Syrie. Celles qui concernent les responsables du renseignement visent neuf entités ou individus : les services de renseignement militaires (GRU) et les services de sécurité (FSB), quatre agents du GRU et trois entreprises ayant « fourni un soutien matériel aux opérations informatiques du GRU ».Dans un communiqué diffusé d’Hawaï, où il passe les fêtes de fin d'année en famille, Barack Obama écrit « Ces actions font suite aux avertissements que nous avons adressés de manière répétée au gouvernement russe, en privé et en public. Elles sont une réponse nécessaire et adaptée aux actions visant à nuire aux intérêts américains en violation des normes de comportement internationales établies. »
    Tous les Américains doivent s'alarmer des menées de la Russie.
    Le président américain, Barack Obama
    On ignore si Donald Trump cherchera à revenir sur ces mesures.Le futur président a balayé les accusations de la CIA et des autres agences de renseignement américaines qui ont conclu que la Russie était à l'origine de cyberattaques. Il rencontrera sous peu les responsables de la communauté du renseignement. Le prochain secrétaire général de la Maison-Blanche, Reince Priebus, a déclaré qu'il ne tolérait pas le fait que des gouvernements étrangers se livrent à un piratage informatique contre des institutions américaines. « C'est mal, c'est une chose que nous n'acceptons pas », a-t-il dit sur Fox News. Selon un haut responsable américain, Donald Trump pourrait très bien annuler les décisions de Barack Obama, car elles relèvent de l'exécutif. Il a toutefois « déconseillé » une telle initiative.
    Rapport au Congrès
    Si cela devait être le cas, l'homme d'affaires se heurterait à l'opposition de nombre
    de membres du Parti républicain au Congrès. Le président républicain de la Chambre des représentants, Paul Ryan, s'est ainsi félicité des sanctions prises par Washington, jugeant qu'elles auraient dû l'être depuis longtemps, car Moscou « cherche constamment à nuire aux intérêts américains », a-t-il dit.
    Paul Ryan, président de la Chambre des représentants.Paul Ryan, président de la Chambre des représentants . Les sénateurs républicains John McCain et Lindsey Graham ont quant à eux annoncé leur intention de mener des efforts au Congrès
    pour « imposer des sanctions plus dures à la Russie ».Le FBI, la CIA et la direction du renseignement national américain ont conclu à la responsabilité de la Russie dans le piratage de serveurs du Comité national démocrate pendant la campagne présidentielle.Les agences conviennent que les attaques visaient à favoriser Donald Trump face à Hillary Clinton.Selon les spécialistes de cybersécurité, Barack Obama veut dissuader la Russie ou d'autres États d'employer à l'avenir l'arme du piratage informatique pour influer sur la politique américaine.Le président américain a estimé que les États-Unis et leurs alliés devaient travailler ensemble afin de s'opposer aux efforts de la Russie pour interférer dans les processus démocratiques.Un rapport du gouvernement sur les cyberactivités russes sera transmis dans les prochains jours au Congrès. L'Allemagne s'est notamment inquiétée des risques de piratage russe avant les législatives de septembre 2017. Sur le plan diplomatique, le département d'État a déclaré « persona non grata » les 35 agents de renseignement russes et décidé la fermeture de deux centres russes qui servaient à des activités de renseignement. La décision affectera l'ambassade de Russie à Washington et le consulat de Russie de San Francisco. Les 35 agents russes, d'abord présentés comme diplomates, ont 72 heures pour quitter le territoire américain. L'accès aux deux centres, situés à New York et dans le Maryland, devait être interdit à tout responsable russe à partir de vendredi midi.




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