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    Post La triste condition des handicapés en Algérie-Qui sommes nous ?



    02 Decembre 2014


    Handicapés, plaidoyer pour plus de considération

    Par Mâalem Abdelyakine
    Cela paraît invraisemblable et pourtant c’est la triste réalité, nos handicapés «vivotent» avec une maigre «pension» qui leur est allouée par l’État, qui oscille entre 3 000 et 4 000 DA. Compte tenu de la précarité de leur condition de vie quotidienne, certains d’entre eux que nous avons rencontrés ne cachent pas leur désarroi et espèrent de leur tutelle plus de considération à leurs égards en vue d’améliorer leur condition sociale, qu’ils qualifient de pitoyable. Des situations difficiles endurées à longueur d’année avec un état de santé qui se détériore de plus en plus et surtout un handicap éprouvant. En effet, il est indéniablement admis que la situation de cette catégorie de la population n’est pas aussi reluisante qu’on veut le faire croire et ils continuent à mener une vie en marge de la société sans aucune politique d’intégration. Cependant, et même si les handicapés sont actuellement «chiffrés» auprès de la DAS et pris en charge en ce qui concerne le traitement de leurs maladies (carte chifa), il en existe malheureusement d’autres qui ne sont encore pas affiliés à cette Caisse. D’autre part, il nous a été indiqué que tous les handicapés à 100% reçoivent une compensation de 4 000 dinars par mois, et enfin à 3 000 dinars mensuellement pour tous ceux dont le handicap est inférieur à ce taux. C’est ainsi que ces indemnités demeurent insuffisantes, selon l’avis de ces handicapés qui souhaitent que la tutelle en charge accepte de les revaloriser substantiellement. Et dire que beaucoup d’entre eux ont des familles à charge, donc ils survivent avec moins de 4 000 DA, en attendant des jours meilleurs. En tout état de cause, ces handicapés veulent plus de considération à leur égard et aspirent à une protection appropriée avec la promulgation de lois spécifiques à leur situation, puisqu’ils s’estiment méprisés et délaissés et surtout privés de certains droits au même titre que les autres citoyens, et à chaque occasion, les responsables des associations des handicapés énumèrent un certain nombre de revendications ayant trait à leurs conditions sociales, de leur quotidien assez tumultueux et misérable. Il est vrai aussi que la non application de certaines décisions concernant les priorités dans l’emploi (1%) réservé pour les handicapés, le droit aux logements avec une réduction de 40%, ainsi que l’aménagement des structures publiques pour faciliter l’accès. Toutes ces lois promulguées (02-09) du 8 mai 2002, concernant les personnes handicapées, sont empreintes des recommandations du président de la République qui restent encore non appliquées sur le terrain. Toujours utile de noter que cette catégorie de citoyens veulent être considérés comme des personnes à part entière, et avoir les mêmes chances d’insertion sociale. Cette frange de la population doit être accompagnée dans son parcours de la vie. Les pouvoirs publics ne doivent pas lésiner sur les moyens qui permettront à nos handicapés de s’intégrer dans la vie professionnelle et de se prendre en charge. Reste que la Journée mondiale des handicapés qui est célébrée le 3 décembre de chaque année ne doit pas être une simple journée de cérémonie et d’ostentation pour filmer des handicapés recevant des fauteuils roulants ou autres par les officiels, car les concernés ne veulent pas être «handicapés» d’un jour, et oubliés durant le reste de l’année, ils souhaitent que les choses changent réellement pour eux.
    M. A.
    Dernière modification par zadhand ; 02/12/2014 à 22h34.
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    Re : La triste condition des handicapés en Algérie-Qui sommes nous ?

    Et bien, sujet très difficile à interpréter, parfois la volonté est au premier plan, je dis parfois seulement, LES MOYENS FONT DÉFAUTS tout le temps. La politique ''de regarder ailleurs'' et pas les problèmes est et sera toujours légion.
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    L'accessibilité des handicapés, un problème toujours pas résolu En savoir plus sur ht

    Les associations de personnes handicapées sont sorties déçues de la troisième conférence nationale du handicap qui s'est tenue jeudi 11 décembre à l'Elysée. Elles attendaient des mesures concrètes de la part des pouvoirs publics, après un nouveau report de l'échéance de mise au normes, initialement prévue au 1er janvier 2015.

    En effet, la loi du 11 février 2005 avait fixé dix ans de délai pour rendre les administrations, les commerces, les écoles, les habitations, les transports et la voirie accessibles à toutes les personnes en situation de handicap. Ambitieux… mais irréaliste, comme le notait déjà la sénatrice PS Claire-Lise Campion dans un rapport de 2013, pourtant intitulé, dans un élan d'optimisme, « Réussir 2015 ».
    Le gouvernement a donc repoussé une nouvelle fois son objectif, en instaurant, par une ordonnance, des « agendas d'accessibilité programmée ». Ces derniers introduisent des délais supplémentaires pour se mettre aux normes sans encourir de sanctions, de trois ans renouvelables une ou deux fois.
    Cette ordonnance suscite l'indignation de six grandes associations, dont l'Association des paralysés de France (APF) et l'Unapei, qui ont déposé lundi un recours au Conseil d'Etat demandant sa censure.
    Alors que plusieurs millions de personnes sont concernées par la question de l'accessibilité, le retard français est manifeste, notamment dans les écoles, les structures médicales et les habitations.
    Dix ans après la promulgation de la loi, nous avons dressé un état des lieux de la situation :


    Près de dix millions de Français concernés

    Renforçant un premier ensemble législatif de 1975, la loi adoptée en 2005 ne s'adresse pas uniquement aux personnes en fauteuil roulant, mais à toutes les situations de déficience : physique, visuelle, auditive, mentale, cognitive…
    9,6 MILLIONSSelon l'Insee, 1,8 million d'actifs bénéficiaient d'une reconnaissance administrative de leur handicap en 2007, mais en ajoutant « les personnes qui déclarent avoir un problème de santé depuis au moins six mois et rencontrer des difficultés importantes dans leur activité quotidienne ou avoir eu un accident du travail dans l'année », le chiffre atteint alors 9,6 millions de personnes.
    Les handicaps étant différents, les aménagements doivent l'être aussi : rampes d'accès pour fauteuil, inscriptions en braille, sous-titrages des programmes télévisuels, sites Internet adaptés...

    • Les mairies plus accessibles que les cabinets médicaux


    Selon la loi, tous les établissements recevant du public (ERP) : administrations, commerces, écoles, bibliothèques, cinémas… doivent être en mesure d'accueillir des personnes handicapées en 2015. Si les bâtiments construits après 2005 sont aux normes, c'est loin d'être le cas du bâti existant.
    Selon un rapport publié en 2012 par l'Observatoire interministériel de l'accessibilité et de la conception universelle (OBIAÇU), 330 000 ERP ont engagé des travaux d'accessibilité, partielle ou totale, sur un total estimé entre 650 000 et plus d'un million. L'APF, qui se focalise sur le handicap moteur, considérait qu'en 2012, seuls 15 % des établissements recevant du public étaient réellement aux normes.
    Demande de travaux de mise en accessibilité d'établissements destinés à recevoir du public. | OBIACUL'effort porte en priorité sur les structures les plus fréquentées. Dans son baromètre 2013, réalisé à partir des données recueillies dans 96 chefs-lieux de départements, l'APF constate que seules 6 % des mairies ne sont pas accessibles aux handicapés moteurs (contre 16 % en 2012). Dans les villes étudiées, le principal stade est aux normes dans 94 % des cas, et le plus grand théâtre à 92 %.
    Lire aussi : L'accessibilité des villes aux handicapés demeure trop réduite
    Pour les structures plus petites, en revanche, difficile d'obtenir des chiffres car elles n'ont pas l'obligation de réaliser un diagnostic. L'APF préfère évaluer, par une note sur dix, l'accessibilité de différents services.
    Ainsi, lorsqu'on est en fauteuil roulant, il est bien plus facile de trouver un centre commercial accessible (8,89/10) que des commerces de proximité (4,95/10). L'accès aux bureaux de poste (7,59/10) et aux piscines (7,14/10) se sont beaucoup améliorés, grâce à des programmes de rénovation. En revanche, l'association estime que la moitié des cabinets médicaux et paramédicaux restent incapables d'accueillir des handicapés.

    • L'école reste une mauvaise élève


    57,7 %La loi établit comme principe que les enfants handicapés doivent être accueillis dans les établissements de leur secteur. L'an dernier, 226 000 élèves étaient scolarisés en milieu ordinaire. Pourtant, pour les handicapés moteurs, moins de six écoles primaires sur dix (57,7 %) sont accessibles selon l'APF.
    Et si l'accent est mis sur les petites classes, la situation se dégrade pour les élèves des classes supérieures. Le rapport Campion estime que seuls 40 % des collèges sont aux normes. Au niveau des lycées, l'estimation tombe même à 20 % qui seraient rendus accessibles en 2015, selon un rapport de l'éducation nationale.

    • Espaces publics et transports en retard


    La loi oblige les autorités de transports publics à réaliser des schémas directeurs d'accessibilité. Selon l'OBIAÇU, en 2012, seuls 61 % d'entre eux avaient été adoptés, et 15 % n'avaient même pas commencé. Les difficultés se concentrent surtout dans les petites communes.
    De même, les plans d'accès à la voirie et à l'espace public (joliment intitulés « PAVE ») ont été adoptés par 38 % des communes de plus de 50 000 habitants mais seulement par 8 % de celles de moins de 200 habitants.
    Au niveau des transports, un maillon essentiel pour l'autonomie des personnes handicapées, le retard est aussi manifeste. Si le rapport « Réussir 2015 » note que le matériel s'améliore (90 % d'autobus à plancher bas fin 2012, 69 % avec palette rétractable, 65 % avec système d'annonce sonore des arrêts…), il n'est pas forcément raccordé à des infrastructures adaptées.
    42 %Pour l'APF, qui considère qu'une ligne est accessible quand tous ses arrêts le sont, seules 42 % des lignes de bus sont accessibles aux handicapés moteurs. Avec des situations contrastées : rien qu'en Ile-de-France, les 63 lignes parisiennes sont aux normes, mais en banlieue seules 89 sur 274 le sont.
    Les réseaux souterrains ont été écartés de l'échéance de 2015. Dans les trains, la SNCF assure que sur les 172 gares sous sa responsabilité, 50 sont accessibles et les 122 restantes le seront en 2015 et 2016, et que les nouveaux TER, livrés fin 2013, doublent les capacités d'accueil des déficients moteurs.
    Lire l'enquête (publiée en 2010) : Le quotidien des handicapés relève toujours du parcours du combattant

    • La zone d'ombre des logements


    Difficile d'obtenir des données concernant les habitations individuelles ou collectives. Selon le rapport Campion, entre 84 et 99 % des nouveaux logements construits chaque année seraient accessibles. Sur les 33,8 millions d'habitations existantes, 80 % sont en rez-de-chaussée ou pourvus d'un ascenseur.
    Toutefois, l'Association nationale pour l'intégration des personnes handicapées moteurs pointe un paradoxe : les opérations de rénovation urbaine ont détruit 90 000 logements dans de grands immeubles pour les remplacer par de plus petites structures dépourvues d'ascenseurs. L'ANPIHM vient notamment de réclamer au premier ministre d'imposer un ascenseur dès que les bâtiments dépassent trois étages, contre quatre actuellement.


    Dans son baromètre annuel, l'Association des paralysés de France réalise un palmarès des villes de France les plus accessibleslire page 4 du rapport]. Le classement est établi à partir de trois critères : le cadre de vie adapté, la mise aux normes des équipements municipaux et le volontarisme de la politique locale.
    En 2013, le trio de tête est composé de Grenoble (18,7/20), Nantes (18) et Caen (17,6). En bas du tableau se trouvent Chaumont et Alençon (10,3), et Digne-les-Bains (10,2). L'APF se console en notant que, pour la première année, les 96 principales villes de France ont obtenu la moyenne.

    En savoir plus sur L'accessibilité des handicapés, un problème toujours pas résolu
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    Enfants handicapés : Carlotti reconnaît des maltraitances En savoir plus sur http://w

    « Libérer la parole et rompre l’omerta. » Car la maltraitance des enfants handicapés est une réalité dans certains des établissements qui les accueillent, a reconnu mercredi 22 janvier Marie-Arlette Carlotti, la ministre déléguée chargée des personnes handicapées, qui se sait pourtant « première garante » de leur protection. Effectuant un déplacement dans l'institut médico-éducatif (IME) Cour de Venise qu’elle juge modèle, à Paris (3e arrondissement), elle a donc présenté un plan de renforcement des contrôles effectués sur ces établissements dont « la quasi-totalité » est de qualité. La quasi-totalité seulement.

    Ce branle-bas de combat ministériel est né d’un électrochoc télévisuel. Dimanche 19 janvier, sur M6, l’émission « Zone interdite » diffusait un long et éprouvant reportage, fruit d’une année d’enquête, qui mettait en lumière des mauvais traitements infligés aux enfants handicapés au sein de certains établissements belges (ce que Le Monde avait décrit le 4 janvier) tout autant que français. Des images filmées en caméra cachée à la maison d’enfants de Moussaron, à Condom (Gers), montraient ainsi des enfants attachés à leur lit, dormant dans un réduit, lavés en groupe, sous camisole chimique de neuroleptiques…
    Ce documentaire a bien évidemment provoqué l’émotion chez les familles d’enfants handicapés mentaux. A l’instar des quelque soixante-dix par l’association Parents en colère 77 (Seine-et-Marne) : « Les impôts liés au handicap ne sont pas contrôlés, ils servent à maltraiter nos enfants et entretenir un réseau mafieux », communiquaient-elles le soir-même.
    « AGIR AVEC FERMETÉ »
    « Personne ne peut être insensible aux images d’enfants handicapés violentés par ceux là mêmes qui sont censés leur apporter attention, soin et réconfort », a réagi la ministre trois jours après l’émission, admettant que « certains établissements accusent des dysfonctionnements graves, passent à travers les mailles du filet des contrôles ».
    « Face à l’intolérable », elle s’est donc décidée à « agir avec fermeté ». Comme elle l’a déjà fait par le passé, plaçant fin novembre 2013 sous administration provisoire l’IME Moussaron dont les pratiques sont épinglées dans le reportage, immédiatement après que l’Agence régionale de santé (ARS) a tiré le signal d’alarme. Mais depuis 1997, cet IME gersois avait déjà fait l’objet de trois signalements des autorités sanitaires…
    La ministre a donc annoncé son intention d’accentuer toutes les procédures de contrôle. Elle a rappelé que les établissements créés avant 2002 devaient, d’ici 2015, se faire évaluer par un organisme indépendant. Seuls 30% d’entre eux s’y sont déjà pliés. Aucun renouvellement d’autorisation, a-t-elle menacé, ne sera délivré aux institutions qui n’auront ainsi justifié de leur bon fonctionnement.
    ACCORD-CADRE SIGNÉ AVEC LA BELGIQUE
    Mme Carlotti demande aux ARS de réaliser des contrôles inopinés, et de créer en leur sein des « structures d’appui à la qualité des établissements ». Les deux numéros permettant de signaler des faits de maltraitance (le 39 77 pour les personnes handicapées adultes, le 119 pour les enfants) devront être affichés dans les établissements et indiqués dans les livrets d’accueil et les contrats de séjour.
    Les établissements devront systématiquement informer les cas de maltraitances aux ARS et aux conseils généraux. La formation des travailleurs sociaux aux spécificités du handicap devra être confortée. Les institutions wallons feront l’objet d’inspections communes franco-belges grâce à un accord-cadre récemment signé.
    Une mobilisation attendue par la principale fédération d’associations de défense des personnes handicapées mentales et de leurs familles, l’Unapei. Sa présidente, Christel Prado, sait que les violences institutionnelles existent « d’autant plus qu’il n’y a pas suffisamment de places, et que les parents préfèrent se taire ». Elle apprécie donc que « la ministre prenne ses responsabilités, se porte garante de la bientraitance dans les établissements ».
    Lire aussi : Marie-Arlette Carlotti : « Ces expatriations de handicapés français en Belgique sont choquantes »
    Selon elle, les évaluations externes des établissements manquent néanmoins souvent de sérieux, et il y a grande naïveté à promettre aux familles, aux personnels, que la dénonciation d’éventuels dysfonctionnements puissent ne pas leur porter préjudice.
    Il s’agirait aussi de proposer un site Internet d’usagers, où tout un chacun pourrait faire ses remarques sur les établissements, en toute transparence. Mais ce plan, conclut-elle, va dans le bons sens, celui de l’évaluation. « Nous-mêmes sommes gestionnaires de 3 000 établissements. Nous veillons à la qualité, mais elle n’est jamais quelque chose d’acquis. Il suffit d’un congé maternité non-remplacé pour qu’un équilibre se brise. Il faut être en veille permanente ».


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    Les enfants handicapés, parmi les plus marginalisés du monde En savoir plus : http:/

    Dans de nombreux pays, des enfants handicapés sont privés d’école ou de soins de santé, voire maltraités ou exploités... Ces enfants ont pourtant les mêmes droits que tous les autres, et il est dans l’intérêt de tous qu’ils jouent un rôle à part entière dans la société ! La nouvelle édition du rapport phare de l’UNICEF, La Situation des enfants dans le monde, est consacrée à ces enfants vulnérables que l’on ne voit pas assez.

    Des statistiques destinées à souligner un problème : c’est souvent comme cela que commencent les rapports comme celui-ci… Mais les filles et les garçons dont il est question ici ne constituent pas un problème. Ils sont cette sœur, ce frère ou cet ami qui a un plat, une chanson ou un jeu préféré ; cette fille ou ce fils qui nourrit des rêves et veut les réaliser ; cet enfant handicapé qui a les mêmes droits que tout autre enfant…

    Et pourtant, selon le rapport de l’UNICEF, les enfants handicapés sont ceux qui risquent le plus d’être privés d’accès à la santé et à l’école. Ils sont parmi les plus vulnérables face à la violence, à la maltraitance, à l’exploitation et au manque de soins. Cette vulnérabilité est d’autant plus forte que nombre d’entre eux sont soustraits aux regards ou placés en institution du fait du rejet social dont il sont l’objet ou des coûts que nécessite leur prise en charge.

    Parfois exclus dès la naissance


    Les enfants handicapés figurent ainsi parmi les plus marginalisés du monde. Les enfants vivant dans la pauvreté sont parmi ceux qui sont le plus souvent privés d’éducation et de soins de santé mais ceux à la fois pauvres et handicapés ont encore moins de chances de bénéficier de ces services.

    Pour de nombreux enfants handicapés, l’exclusion sociale commence dès les premiers jours de leur vie, quand leur naissance n’est pas inscrite sur les registres de l’état civil. Faute de reconnaissance officielle, ils sont privés de protection juridique et exclus des services sociaux pourtant essentiels à leur survie et à leur avenir. Leur marginalisation ne fait ensuite que s’aggraver du fait de la discrimination. Appuyer davantage l’intégration des enfants handicapés contribuerait à vaincre la discrimination qui les relègue aux marges de la société. Valoriser leurs aptitudes et leur potentiel serait bénéfique à l’ensemble de la société.

    Qui sont-ils, où sont-ils et combien ?


    On estime que dans le monde, environ 93 millions d'enfants souffrent d’une forme de handicap. Mais il existe en réalité peu de données fiables sur le nombre d’enfants handicapés, leur type de handicap et les conséquences qu’il a sur leur vie. Rares sont par conséquent les gouvernements qui disposent de critères rationnels en fonction desquels allouer des ressources en faveur des enfants handicapés et de leur famille.

    L’UNICEF milite en faveur d’un programme mondial concerté de recherche sur les handicaps qui collecterait et analyserait les données afin d’orienter la planification et l’allocation de ressources.

    Un appel aux gouvernements


    A travers son rapport, l’UNICEF exhorte les gouvernements à tenir l’engagement qu’ils ont pris de garantir l’égalité des droits de tous leurs citoyens, y compris les enfants les plus marginalisés et les plus vulnérables. Certains progrès, quoiqu’inégaux, sont réalisés en matière d’insertion des enfants handicapés et le rapport définit l’action qu’il reste à mener dans ce sens.

    L’UNICEF demande instamment aux gouvernements de ratifier et de faire appliquer la Convention internationale relative aux droits des personnes handicapées (CDPH) et la Convention internationale des Droits de l’Enfant (CIDE) et d’aider les familles concernées pour qu’elles puissent assumer le coût souvent élevé des soins à prodiguer aux enfants handicapés. Il est également demandé que des mesures soient prises pour combattre les comportements discriminatoires de la population, des décideurs et des agents des services essentiels dans l’enseignement et la santé. Le rapport rappelle également qu’il est dans l’intérêt général d’assurer l’accessibilité des lieux de vie dès leur conception pour qu’ils puissent être utilisés par tous sans qu’il y ait besoin d’adaptations. Il ne s’agit pas de construire un système distinct pour ces enfants, mais bien de créer une société accessible à tous et fondée sur l’intégration…

    Et en France ?


    La sortie de ce rapport clé, à quelques semaines du prochain Comité Interministériel sur le handicap, est l’occasion pour l’UNICEF France de rappeler que la situation de très nombreux enfants porteurs de handicaps est aussi critique dans notre pays. « Des signes encourageants ont été donnés ces derniers mois par le gouvernement mais il est nécessaire d’accélérer les progrès en faveur des enfants handicapés. Dans le domaine de l’éducation par exemple, 20 000 enfants handicapés ne sont pas scolarisés, explique Michèle Barzach, présidente de l’UNICEF France. La France a signé et ratifié la CIDE et la CDPH, il est donc essentiel qu’elle les rende effectives sur son territoire national », conclut Michèle Barzach.




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    Re : Les enfants handicapés, parmi les plus marginalisés du monde En savoir plus : h

    Merci pour ta passion Benat, cela fait chaud au coeur de savoir qu'il y a des personnes comme toi qui se donnent à 100% pour améliorer le quotidien des personnes handicapées


  8. #7
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    Post Journée nationale des handicapés à Béjaïa _ Une célébration et des défis




    Journée nationale des handicapés à Béjaïa
    Une célébration et des défis



    handicapes_2602003_465x348.jpg
    le 17.03.15 | 10h00
    Le centre sportif de proximité (CSP) d’Amizour a abrité samedi dernier les festivités de la journée nationale des handicapés, coïncidant avec le 14 mars de chaque année, initiée conjointement par l’association algérienne de tourisme et loisirs des handicapés de Béjaïa (AATLHB) et l’association Sport handicapé de la commune d’Amizour.


    Selon Lamia Messaoudi, présidente de l’AATLHB, «dix familles ayant des enfants nécessitant une rééducation fonctionnelle ont bénéficié d’une enveloppe financière de 10 000 DA chacune».
    Mourad Aouchiche, jeune handicapé venu du village Boussoumer de Timezrit pour adhérer à l’association Sport handicapé, s’est dit insatisfait de la situation que vivent les handicapés. «Nous continuons à lutter pour décrocher entièrement nos droits» dit-t-il. De son côté, le secrétaire général de l’association Sport handicapé, Akli Benchikh, regrette que leur association continue à travailler sans local depuis 2012. «J’appelle les autorités locales de la ville d’Amizour à dégager un siège pour notre association afin de pouvoir accompagner dignement nos adhérents», interpelle-t-il.
    Par ailleurs, plusieurs familles, associations et représentants des autorités locales ont répondu favorablement à l’invitation de Smail Benabbas, un propriétaire d’une salle des fêtes au village Amarat, dans la commune de Barbacha.
    L’ensemble des associations, dont Afennan, Talsa, Éclipse, Bab Lkhir, Mains blanches, Itij et les scouts d’Ait Ifser se sont mobilisées pour réussir une initiative qualifiée de «charitable». Les organisateurs ont préféré recevoir leurs invités avec le fameux plat culinaire Seksu Uderyis dans une atmosphère chaleureuse.
    Conférences dans le domaine de la médecine et de la psychologie, récital de poésie, chants patriotiques, spectacles clownesques, exposition de couture traditionnelle, animations artistiques et remise de cadeaux ont été au programme. «C’est le moins que l’on puisse offrir à ces enfants et jeunes qu’on dit handicapés. En réalité, ils ne le sont pas puisque ils relèvent constamment leurs défis» estime Omar Assoul, président de l’association Afennan d’Ait Sidi Ali.
    Saida Benhlima, une handicapée moteur, n’admet pas de voir ses pairs privés de moyens nécessaires. «Nous souffrons énormément du manque de moyens pour se déplacer facilement d’un lieu à un autre», dit-t-elle. Et d’ajouter : «je n’ai pas de métier mais je suis une passionnée des aiguilles et de la broderie. Je n’ai pas été à l’école, mais maintenant je suis des cours d’alphabétisation et j’ai réussi à lire et écrire le plus normalement. C’est dire que je n’ai pas du tout cédé à mon handicap».
    L’association Mains blanches de Béjaïa active depuis sa création pour l’amélioration du cadre de vie des personnes handicapées.
    D’après sa présidente, Mme Hakima Zenati, il est grand temps de regarder cette frange de la société avec plus de considération. «Car ils veulent et peuvent contribuer à la construction de leur pays et prouver leur citoyenneté. Nous sommes très optimistes que l’article 27/2002, obligeant les entreprises à intégrer 1% des handicapés diplômés parmi leur personnel, soit appliqué, d’après notre tutelle, à partir du 14 mars», déclare notre interlocutrice.


    Dernière modification par zadhand ; 19/03/2015 à 23h50. Motif: Journée nationale des handicapés à Béjaïa _ Une célébration et des défis
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    Post L’inaccessibilité pénalise les personnes handicapées



    Les textes de loi ne sont pas respectés
    L’inaccessibilité pénalise les personnes handicapées
    04 Avril 2015



    Beaucoup d’endroits et d’infrastructures demeurent inaccessibles aux personnes en situation de handicap. Déficit en matière de conception architecturale et urbanistique ? Les professionnels du métier indiquent que les textes de loi existent pour faciliter l’accès, mais que sur le terrain, peu de concret.


    Dans quasiment toutes les villes du pays, force est de constater que les personnes à capacité physique réduite souffrent en raison de l’inaccessibilité, soit pour entrer dans des infrastructures ou simplement pour emprunter le trottoir d’en face.
    A prendre l’exemple du métro d’Alger, il est impossible pour un citoyen en situation de handicap et sur fauteuil roulant d’emprunter ce moyen de transport. Il n’y a aucune rampe pour lui permettre de descendre. Au pire, il faut lutter comme un gladiateur ou demander l’aide d’une tierce personne pour descendre via l’escalator.

    Pour l’urbaniste Soufiène Lichani, «il existe pourtant des textes de loi qui obligent les entrepreneurs à garantir l’accès à tout bâtiment, logement, infrastructure administrative, sportive, culturelle, cultuelle ou de transport». «Si nous prenons le cas de la construction de logements, il est fait obligation à chaque opérateur de réserver 1% des appartements aux personnes à capacité physique réduite (…).
    Pour les infrastructures administratives ou économiques, publiques ou privées, la loi oblige la facilité d’accès, comme les portails larges. Si dans le plan d’architecture, ces paramètres n’y figurent pas, l’entreprise en charge de la réalisation du projet ne bénéficie pas d’un permis de construire», explique-t-il.
    M. Lichani expose dans le même sillage l’exemple des arrêts de tramway à Alger. «Dans certains arrêts, l’aménagement est respecté, dans d’autres non, où nous constatons une surévaluation du trottoir séparant la route de la station.» Et d’ajouter : «Il faut néanmoins cibler la source du problème. Les concepteurs et les entrepreneurs ne sont pas sanctionnés. Il y a une tendance à construire en quantité, piétinant la notion de la qualité et, de ce fait, au détriment des besoins des différentes catégories de la société.»
    L’association El Amel, qui milite en faveur des personnes en situation de handicap, déplore ces «irrégularités». «Malgré les appels incessants de la société civile et les recommandations des associations, les pouvoirs publics restent inaudibles. Les textes de loi existent effectivement, mais il faut mettre en œuvre la force de l’Etat pour que les constructions et les infrastructures répondent aux besoins de tous les citoyens, en situation de handicap ou non. Car même les personnes âgées souffrent de ce problème d’inaccessibilité, qui rend le quotidien des citoyens vulnérables très difficile.»
    De son côté, l’architecte Mourad Talbi explique que «dans la loi, tout est indiqué aux sociétés de construction pour prévoir l’accessibilité à toutes les franges de la société. Il faut seulement que le suivi soit quotidien et sans concession. Mais le plus important est de se focaliser sur le cahier des charges, pour préciser, avant le lancement de l’appel d’offres, que les critères d’accessibilité aux personnes handicapées soient respectés». «Un bon aménagement et une bonne conception commencent à partir de la rédaction de ce document», souligne-t-il.

    Bsikri Mehdi


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    Pendant 3 ans, il porte son camarade handicapé jusqu'à l'école

    Xie XuetZhang Chi sont deux camarades de classe de 18 et 19 ans. La principale chose qui les différencie c'est la maladie de Zhang, une dystrophie musculaire, qui limite sa validité. La plupart des enfants handicapés en Chine ne sont pas scolarisés... Ce n'est pas le cas de Zhang, qui grâce à son ami Xie qui le porte chaque jours sur son dos, peut se rendre en classe et assister à ses cours comme tous les autres. Et c'est un duo qui fonctionne à merveille puisque les deux acolytes se positionnent en tête du classement de leur classe. Une très belle histoire d'amitié !





























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    Re : Pendant 3 ans, il porte son camarade handicapé jusqu'à l'école

    Ya des cœur qui vie encore









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