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    Etude critique de la Bible

    Jésus mangeait il du porc ?


    « Ne comprenez-vous pas que tout ce qui entre dans la bouche va dans le ventre, puis est jeté dans les lieux secrets ? Mais ce qui sort de la bouche vient du coeur, et c'est ce qui souille l'homme. » (Matthieu 15.16)


    Les chrétiens se servent de ce verset pour déclarer licite toute nourriture, en particulier le porc. Selon eux, aucune nourriture n’est impure. Cependant, il suffit de voire le contexte de ce verset pour s'apercevoir du contraire. Jésus dit seulement que manger sans se laver les mains ne souillent pas l'homme.


    « Car c'est du coeur que viennent les mauvaises pensées, les meurtres, les adultères, les impudicités, les vols, les faux témoignages, les calomnies. Voilà les choses qui souillent l'homme; mais manger sans s'être lavé les mains, cela ne souille point l'homme. » (Matthieu 15.19)


    « Pendant que Jésus parlait, un pharisien le pria de dîner chez lui. Il entra, et se mit à table.
    Le pharisien vit avec étonnement qu’il ne s’était pas lavé avant le repas.
    Mais le Seigneur lui dit: Vous, pharisiens, vous nettoyez le dehors de la coupe et du plat, et à l’intérieur vous êtes pleins de rapine et de méchanceté.
    Insensés! celui qui a fait le dehors n’a-t-il pas fait aussi le dedans ? » (Luc 11.37)


    Jésus n'a jamais mangé de porc, au contraire il est venu confirmer les lois de Dieu.


    « Ne croyez pas que je sois venu pour abolir la loi ou les Prophètes; je suis venu non pour abolir, mais pour accomplir. Car, je vous le dis en vérité, tant que le ciel et la terre ne passeront point, il ne disparaîtra pas de la loi un seul iota ou un seul trait de lettre, jusqu'à ce que tout soit arrivé. » Matthieu, 5:17


    Le Porc est interdit dans la Torah :


    « Vous ne mangerez pas le porc, qui a la corne fendue et le pied fourché, mais qui ne rumine pas : vous le regarderez comme impur. Vous ne mangerez pas de leur chair, et vous ne toucherez pas leurs corps morts : vous les regarderez comme impur. » (Lv 11.7,8)


    Si Jésus avait autorisé la consommation du porc, il n'aurait pas laissé des démons entrer dans ces animaux :


    « Il y avait là, vers la montagne, un grand troupeau de pourceaux qui paissaient. Et les démons le prièrent, disant: Envoie-nous dans ces pourceaux, afin que nous entrions en eux. Il le leur permit. Et les esprits impurs sortirent, entrèrent dans les pourceaux, et le troupeau se précipita des pentes escarpées dans la mer: il y en avait environ deux mille, et ils se noyèrent dans la mer. » Marc 5:11


    En vérité, lorsque les païens romains se sont convertis au christianisme, ils n'ont pas voulu modifier leur habitude alimentaire, malgré l'interdiction biblique.
    Jésus aurait dit : « Vous abandonnez le commandement de Dieu, et vous observez la tradition des hommes. » Marc 7:8
    Dernière modification par Rafik15 ; 23/05/2013 à 19h35.

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    Re : Etude critique de la Bilble

    Prophétie biblique sur Mohammed





    1. Prophétie sur Muhammed dans le Nouveau Testament :


    Premièrement, le nom "ahmed" a été obligatoirement cité par Jésus, comme le dit le Coran :


    Enfants d'Israël, je suis vraiment le Messager d'Allah [envoyé] à vous, confirmateur de ce qui, dans la Thora, est antérieur à moi, et annonciateur d'un Messager à venir après moi, dont le nom sera “Ahmad” . (Coran 61.6)


    Malheureusement, cette annonce majeure a été supprimée par les scribes, mais ces derniers ne sont pas parvenus à supprimer toutes les autres prophéties :


    « Si vous m’aimez, vous vous appliquerez à observer mes commandements ; moi je prierai le Père : il vous donnera un autre Paraclet » Jn 14.15-16
    « Le Paraclet, l’Esprit Saint que le Père enverra en mon nom, vous communiquera toutes choses, et vous fera ressouvenir de tout ce que je vous ai dit. » Jn 14.26
    « Travaillez, non pour la nourriture qui périt, mais pour (les oeuvres) qui subsiste pour la vie éternelle, et que le Fils de l'homme vous donnera; car c'est lui que le Père, que Dieu a marqué de son sceau. » Jn 6.26


    Le Paraclet, l'Esprit Saint et le Fils de l'homme désignent le Prophète Muhammed, qui avait sur son épaule la marque du sceau de la Prophétie.


    « Muhammad n'a jamais été le père de l'un de vos hommes, mais le messager d'Allah et le sceau des prophètes. » Coran 33.40


    « Voici, votre maison vous sera laissée déserte; car, je vous le dis, vous ne me verrez plus désormais, jusqu'à ce que vous disiez : Béni soit celui qui vient au nom du Seigneur! » Matt 23-38


    Muhammed signifie en français "le Béni" ou "le Loué". 113 chapitres du Coran commencent par "Au nom de Dieu". La sourate 18 commence par « Louange à Allah qui a fait descendre sur Son serviteur (Muhammad), le Livre... »




    « Jésus leur dit : N'avez-vous jamais lu dans les Écritures : La pierre qu'ont rejetée ceux qui bâtissaient est devenue la principale de l'angle; C'est du Seigneur que cela est venu, Et c'est un prodige à nos yeux ? C'est pourquoi, je vous le dis, le royaume de Dieu vous sera enlevé, et sera donné à une nation qui en rendra les fruits. Celui qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé. » Matt 21:42


    Le Prophète Mouhammed dit : « mon cas et celui des prophètes qui m’ont précédé est pareil au cas d’un homme qui a bâti une maison, l’a embellie et ornée, laissant vacante la place d’une brique. Les gens viennent en faire le tour, l’admirent et disent : Dommage ! pourquoi n’a t’on pas mis cette brique ? – eh bien, je suis cette brique ! je suis le sceau des prophètes ! » (Bukhari)
    Explication : "Le royaume de Dieu vous sera enlevé et sera donné à une nation qui en rendra les fruits."


    Ce passage signifie que les juifs, les enfants d'Israel, vont cesser d'être "les élus de Dieu", et que l'Eternel choisira un autre peuple, les enfants d'Ismael, pour recevoir la religion et la transmettre au monde.


    L'une des preuves de ce changement est la Mosquée de Jérusalem. Elle a été bâtie sur l'emplacement le plus saint des Juifs : l'ancien temple de Salomon. Les Romains ont détruit ce temple en l'an 70. Par la suite, les arabes ont conquis la ville en l'an 636 et y ont construit une mosquée où ils adorent depuis des siècles l'Eternel. Ce miracle n'a pu se faire qu'avec l'aide de Dieu.


    Les musulmans ne stockent pas leur Or dans ce lieu saint, et ils n'y effectuent pas de commerce comme les juifs :
    « Jésus entra dans le temple de Dieu. Il chassa tous ceux qui vendaient et qui achetaient dans le temple; il renversa les tables des changeurs, et les sièges des vendeurs de pigeons. Et il leur dit : Il est écrit : Ma maison sera appelée une maison de prière. Mais vous, vous en faites une caverne de voleurs. » (Mat 21.13)


    « Malheur à vous, conducteurs aveugles! qui dites: Si quelqu’un jure par le temple, ce n’est rien; mais, si quelqu’un jure par l’or du temple, il est engagé. Insensés et aveugles! lequel est le plus grand, l’or, ou le temple qui sanctifie l’or ? » (Mat 23.17)


    Explication : "Celui qui tombera sur cette pierre s'y brisera, et celui sur qui elle tombera sera écrasé."


    Tous ceux qui ont lutté contre Mouhammed ont échoué. Les juifs ont été expulsé, et les idoles des polythéistes détruites. Les lieux saints ont été purifiés.





    Une femme dit à Jésus : « Nos pères ont adoré sur cette montagne; et vous dites, vous, que le lieu où il faut adorer est à Jérusalem. Femme, lui dit Jésus, crois-moi, l'heure vient où ce ne sera ni sur cette montagne ni à Jérusalem que vous adorerez le Père. » Jean 4.20


    Ce verset de Jesus précède le Coran sur le changement de la direction de la prière des musulmans, de Jérusalem vers la Mecque dont nous citons :


    Allah dit : Les faibles d’esprit parmi les gens vont dire : "Qui les a détournés de la direction (Qibla) vers laquelle ils s’orientaient auparavant (Jérusalem) ? " - Dis : "C’est à Allah qu’appartiennent le Levant et le Couchant. Il guide qui Il veut vers un droit chemin".... "Tourne donc ton visage vers la Mosquée sacrée. (la Kaaba)" Coran 2.142/144





    « Allez, prêchez, et dites: Le royaume des cieux est proche. » Mt 10.7-8


    Il s'agit de la venue de Mohammed, du Coran, de l'Islam... Apres la destruction de Jérusalem, beaucoup de juifs et chrétiens se s'installèrent dans le désert d'arabie, en attente du prophète.





    L'Evangile éternel est le Coran :


    « Je vis un autre ange qui volait par le milieu du ciel, ayant l’Evangile éternel, pour l’annoncer aux habitants de la terre, à toute nation, à toute tribu, à toute langue, et à tout peuple. Il disait d’une voix forte : Craignez Dieu, et donnez-lui gloire, car l’heure de son jugement est venue ; et adorez celui qui a fait le ciel, et la terre, et la mer, et les sources d’eaux » Apocalypse 14.6-7


    « A Allah seul appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre. “Craignez Allah ! ” Voilà ce que Nous avons enjoint à ceux auxquels avant vous le Livre fut donné, tout comme à vous-mêmes. » Coran 4.131


    « Ce (Coran) ci, c'est le Seigneur de l'univers qui l'a fait descendre, et l'Esprit fidèle (l'ange gabriel) est descendu avec cela sur ton cœur, pour que tu sois du nombre des avertisseurs, en une langue arabe très claire. Et ceci était déjà mentionné dans les écrits des anciens (envoyés). N'est-ce pas pour eux un signe, que les savants des Enfants d'Israël le sachent ? » Coran 26.193





    2. Prophétie sur Muhammed dans l'Ancien Testament :


    Dieu s'adressa à Moïse : « Je leur susciterai au sein de leurs frères un Prophète comme toi, je mettrai mes paroles dans sa bouche, et il leur dira tout ce que je lui commanderai. » Deutéronome, 18:18


    Domaine de comparaison Moïse Mohammed Jésus
    Naissance Ordinaire Ordinaire Extraordinaire
    Vie conjugale Marié avec des enfants Marié avec des enfants Pas marié, pas d’enfants
    Mort Ordinaire Ordinaire Extraordinaire
    Statut Prophète et homme d’État Prophète et homme d’État Prophète uniquement
    Émigration forcée à l’âge adulte Vers Médian Vers Médine Pas d’émigration
    Confrontation avec l’ennemi Poursuivi ardemment Poursuivi ardemment et combattu Pas de confrontation similaire
    Conséquences de la confrontation Victoire morale et physique Victoire morale et physique Victoire morale
    Mise par écrit de la Révélation De son vivant (La Tora) De son vivant (Le Coran) Après lui (Les Évangiles)
    Nature de l’enseignement prophétique Spirituel et Juridique Spirituel et Juridique Surtout Spirituel
    Acceptation du leadership par son peuple Rejeté, puis accepté Rejeté, puis accepté Rejeté par la majorité des Israélites



    « Et si quelqu'un n'écoute pas mes paroles qu'il dira en Mon nom, c'est Moi qui lui en demanderai compte. » Deutéronome 18:19
    Les chapitres du Coran commencent par « Au nom d’Allah, le Tout Miséricordieux, le Très Miséricordieux. »





    Le Cantique nouveau est le Coran :
    « Chantez à l’Eternel un cantique nouveau,
    Chantez ses louanges aux extrémités de la terre,
    Vous qui voguez sur la mer et vous qui la peuplez,
    Iles et habitants des îles!
    Que le désert et ses villes élèvent la voix!
    Que les villages occupés par Kédar élèvent la voix!
    Que les habitants des rochers tressaillent d’allégresse!
    Que du sommet des montagnes retentissent des cris de joie!
    Qu’on rende gloire à l’Eternel,
    Et que dans les îles on publie ses louanges! » Es 42.10-12


    Kédar est le fils d'Ismael, l'ancêtre des arabes. Le désert est le désert d'arabie, et le Coran est le cantique nouveau qui rend gloire à l'Eternel.





    La voie sainte
    « Le désert et le pays aride se réjouiront;
    La solitude s’égaiera, et fleurira comme un narcisse... ils verront la gloire de l’Eternel... Alors s’ouvriront les yeux des aveugles,
    S’ouvriront les oreilles des sourds...
    Car des eaux jailliront dans le désert,
    Et des ruisseaux dans la solitude;
    Le mirage se changera en étang,
    Et la terre desséchée en sources d’eaux...
    Il y aura là un chemin frayé, une route,
    Qu’on appellera la voie sainte;
    Nul impur n’y passera; elle sera pour eux seuls;
    Ceux qui la suivront, même les insensés, ne pourront s’égarer. » Es 35.1-9


    Le désert est le désert d'arabie ; Les sourds et les aveugles sont les arabes idolâtres qui vont être guidés ; Les sources d'eaux sont l'eau zamzam ; La voie sainte est le territoire sacré de la Mecque dont l'entrée est interdite aux non-musulmans.
    « O vous qui croyez ! Les associateurs ne sont qu'impureté : qu'ils ne s'approchent plus de la Mosquée sacrée, après cette année-ci . Et si vous redoutez une pénurie, Allah vous enrichira, s'Il veut, de par Sa grâce. Car Allah est Omniscient et Sage. » (Coran- 9.28)





    Baca est la Mecque


    « Lorsqu'ils traversent la vallée de Baca, Ils la transforment en un lieu plein de sources, Et la pluie la couvre aussi de bénédictions. » Psaumes 84.6


    « La première Maison qui a été édifiée pour les gens, c´est bien celle de Bakka (la Mecque) bénie et une bonne direction pour l´univers. » (Coran 3.96)


    « Mieux vaut un jour dans tes parvis que mille ailleurs ; Je préfère me tenir sur le seuil de la maison de mon Dieu, Plutôt que d'habiter sous les tentes de la méchanceté. » Psaumes 84.10


    Jabir ibn Abdillah rapporte que le Messager d'Allah dit : "Une prière dans ma mosquée-ci est mieux que mille prières faites ailleurs, à l'exception d'Al-Masjid Al-Harâm. Une prière dans Al-Masjid Al-Harâm est mieux que cent mille prières faites ailleurs." (Rapporté par Ahmad)





    Dieu annonce à Hajar, la destinée des arabes
    Esaïe 54.1 : « Les fils de la délaissée seront plus nombreux Que les fils de celle qui est mariée, dit l'Éternel. »
    Signification : Les fils d'Hajar seront plus nombreux que les fils de Sarah.


    Esaïe 54.2 : « Tu te répandras à droite et à gauche; Ta postérité envahira des nations, Et peuplera des villes désertes. »
    Signification : Les arabes se sont répandus à gauche jusqu'au Maroc, et à droite jusqu'en Irak.


    (...) 54.13 : « Tous tes fils seront disciples de l'Éternel, Et grande sera la postérité de tes fils. »
    Signification : Les arabes adoreront le Dieu d'Abraham, le vrai Dieu. Cela s'est réalisé avec la venue de l'Islam.


    Conclusion :


    Les Juifs et les Chrétiens savent bien que Muhammed est le Prophète annoncé dans la Torah et l'Evangile, mais ils sont trop orgueilleux et égarés par leur passion pour l'accepter.





    Ceux à qui nous avons donné le Livre (Juifs et Chrétiens), le reconnaissent (Muhammed) comme ils reconnaissent leurs enfants. Or une partie d´entre eux cache la vérité, alors qu´ils la savent! (Coran 2.146)

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    Re : Etude critique de la Bilble

    salam et choukran : oui en latin LE PARACLETOS = AHMED = MOHAMMED (S.W.S): c'est le prophète qui rend grace à dieu ,c'est ce qui a bien était expliqué par le professeur HAMIDOUALLAH et qu'ALLAH lui donne récompense

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    Re : Etude critique de la Bilble

    Paul, un Antéchrist ?





    Si l'on se réfère à la Bible, on lit, au sujet de faux-prophètes ou d'antéchrists, l'avertissement de Jésus à ses disciples :
    « Prenez garde de vous laisser abuser : plusieurs viendront en mon nom et ils diront : C'est moi, le temps est proche; Ne les suivez pas. » (Luc 21.8)

    « Ils en séduiront beaucoup. » (Matt 24.5)
    « Celui donc qui supprimera l'un de ces plus petits commandements, et qui enseignera aux hommes à faire de même, sera appelé le plus petit dans le royaume des cieux. » (Mathieu 5.18)
    Avant de se convertir, Paul s'appelait Saul. Puis il va prendre le prénom Paul qui vient du latin paulus, qui signifie "petit, faible". Car en effet, comme le dit la prophétie, Paul supprime des commandements qu'il considère comme une malédiction :
    « Christ nous a rachetés de la malédiction de la loi, étant devenu malédiction pour nous-car il est écrit : Maudit est quiconque est pendu au bois » (Galates 3.13)

    Paul prétend avoir été illuminé par JésusIl est difficile d'admettre que Jésus, après son départ, soit apparu à Saül, non seulement pour le faire changer d'avis mais aussi pour en faire son principal apôtre en nation païenne. Alors qu'à ses douze apôtres Jésus leur avait interdit d'aller chez les païens, ni même en Samarie. Lui-même était venu seulement "pour les brebis perdues de la maison d'Israël" , et avait mis près de trois ans à instruire ses disciples, tous Juifs de Judée.
    « Tels sont les douze que Jésus envoya, après leur avoir donné les instructions suivantes : N'allez pas vers les païens, et n'entrez pas dans les villes des Samaritains; allez plutôt vers les brebis perdues de la maison d'Israël. » (Matthieu 10.6)
    Paul n'arrive pas à convertir les Juifs et se tournent vers les païens :
    « C’est à vous premièrement que la parole de Dieu devait être annoncée; mais, puisque vous la repoussez, et que vous vous jugez vous-mêmes indignes de la vie éternelle, voici, nous nous tournons vers les païens. » (Acte 13.46)

    Paul se contredit dans le récit de sa conversion :
    « Comme il était en chemin, et qu'il approchait de Damas, tout à coup une lumière venant du ciel resplendit autour de lui. Il tomba par terre, et il entendit une voix qui lui disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu? Il répondit: Qui es-tu, Seigneur? Et le Seigneur dit: Je suis Jésus que tu persécutes. Il te serait dur de regimber contre les aiguillons. Tremblant et saisi d'effroi, il dit: Seigneur, que veux-tu que je fasse? Et le Seigneur lui dit: Lève-toi, entre dans la ville, et on te dira ce que tu dois faire. Les hommes qui l'accompagnaient demeurèrent stupéfaits; ils entendaient bien la voix, mais ils ne voyaient personne. Saul se releva de terre, et, quoique ses yeux fussent ouverts, il ne voyait rien; on le prit par la main, et on le conduisit à Damas. Il resta trois jours sans voir, et il ne mangea ni ne but. » (Actes 9.3)
    « Comme j'étais en chemin, et que j'approchais de Damas, tout à coup, vers midi, une grande lumière venant du ciel resplendit autour de moi. Je tombai par terre, et j'entendis une voix qui me disait: Saul, Saul, pourquoi me persécutes-tu ? Je répondis: Qui es-tu, Seigneur? Et il me dit: Je suis Jésus de Nazareth, que tu persécutes. Ceux qui étaient avec moi virent bien la lumière, mais ils n'entendirent pas la voix de celui qui parlait. Alors je dis: Que ferai-je, Seigneur? Et le Seigneur me dit: Lève-toi, va à Damas, et là on te dira tout ce que tu dois faire. Comme je ne voyais rien, à cause de l'éclat de cette lumière, ceux qui étaient avec moi me prirent par la main, et j'arrivai à Damas. » (Actes 22.6)

    La stratégie et les objectifs de Paul
    Paul était un juif qui persécutait les disciples de Jésus. Mais à chaque fois qu'un groupe de chrétiens étaient opprimés, des juifs sensibles à leur message leur venaient en aide, et le nombre de convertis augmentait.. Alors il a décidé, avec l'aide de Satan, de diviser et de pervertir le message de Jésus par l'intérieur, avec subtilité et ruse, au lieu de le combattre frontalement.
    Malheureusement, il n'arrive pas à convertir les juifs, alors il voyage chez les païens. Il va essayer de ne pas les effrayer avec sa nouvelle religion : ce n'est pas la peine de se circoncire, vous pouvez mangez du porc, la loi de Moïse est terminée, il vous suffit de croire pour être sauvé...
    Ayant peur de se faire rattraper par les vrais apôtres, Paul avertit :
    « Si quelqu’un vous annonce un autre Evangile que celui que vous avez reçu, qu’il soit anathème! » (Galates 1.9)
    Accusé de mentir, Paul répond :
    « Et si mon mensonge ne servait qu'à mieux faire éclater la véracité de Dieu pour sa gloire, pourquoi serais-je encore condamné comme pêcheur ? Pourquoi ne ferions-nous pas le mal afin qu'il en sorte du bien ? » (Romains 3.8)

    Pourtant, il a juré devant Dieu qu'il ne ment point.
    « Dieu, qui est le Père du Seigneur Jésus-Christ, et qui est béni éternellement, sait que je ne mens point ! » (2Cor 11.31,32)
    Un ange de Satan
    « Et pour que je ne sois pas enflé d’orgueil, à cause de l’excellence de ces révélations, il m’a été mis une écharde dans la chair, un ange de Satan pour me souffleter et m’empêcher de m’enorgueillir. » (2-Corinthiens 12.7)

    Les apôtres témoignent sur Paul et ses complices« Les Antéchrist sont dès à présent dans le monde. Ils sont sortis de chez nous, mais ils n'étaient pas des nôtres » (Premier épître de Jean ch. 2, v.19).
    Paul s’est rendu chez les païens mais n’a jamais été disciple de jésus.
    Dans la seconde épître de Pierre, de même : « Ils sont là, égarant les disciples, créant leur secte pernicieuse.(...) Par cupidité, ils vous exploitent avec des paroles pleines de ruse. Plusieurs les suivront et seront cause que la voie de la vérité soit calomniée. » (Chap. 2, v. 1-4)


    Conséquences des actions de Paul :L'église de Judée, rassemblée à Jérusalem autour de Jacques le Juste, subit des persécutions et disparut complètement lors du soulèvement des Juifs contre les Romains. La guerre des Juifs se solda en l'an 70 par un terrible massacre, la destruction de Jérusalem, de son temple. La famille et les disciples de Jésus échappèrent à l'apocalypse et allèrent se réfugier à Pella en Arabie (de l'autre côté du Jourdain). Ensuite, sur l'emplacement de la Cité Sainte, les Romains construisirent une nouvelle ville qui fut nommée Aelia, et, dès la fondation d'Aelia, c'est l'église de Paul qui remplaça la première église, celle des apôtres. Elle est appelée par les historiens « l'église des nations » (païennes) ou Grande Église.

    Paul va également créer les bases de l'antisémitisme :
    « Ce sont ces Juifs, qui ont fait mourir le Seigneur Jésus et les prophètes, qui nous ont persécutés, qui ne plaisent point à Dieu, et qui sont ennemis de tous les hommes. » (1 Thessaloniciens 2.15)
    De ce fait, les Juifs d'Europe vont connaitre de tout temps des persécutions, des pogroms, de la part des Chrétiens qui les accusaient de tous les maux de la société.
    L'Empereur Constantin va imposer la secte de Paul sur tous les territoires en sa possession






    Dernière modification par safir97 ; 10/05/2013 à 14h04.

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    Re : Etude critique de la Bilble

    Le Mystère de la Trinité



    Presque toutes les Églises de la chrétienté enseignent que Dieu est une trinité. Voici le pilier fondamental de la foi catholique :

    - Dans l’unité de la Divinité, il y a trois personnes : le Père (Dieu), le Fils (Jésus) et le Saint-Esprit (Esprit Divin qui guide les humains).
    - Ces trois personnes sont réellement distinctes, mais de même nature.
    - Ainsi, le Père est Dieu, le Fils est Dieu, et le Saint-Esprit est Dieu, et cependant il n’y a pas trois Dieux mais un seul Dieu.
    - Ces trois personnes sont éternelles et égales : elles sont, au même titre, incréées et omnipotentes. Aucune n’étant apparue avant ou après l’autre et aucune n’étant supérieure ni inférieure à l’autre.
    - Ces trois personnes sont inséparables : elles sont l’une dans l’autre, l’une avec l’autre, sans pouvoir être un moment l’une sans l’autre.
    - Ces trois Personnes ont aussi la même action ; ce que l'une fait, l’autre le fait également ; ainsi comme le Père a tout créé, gouverne tout, et conserve tout l’univers, le Fils et le Saint-Esprit ont de même tout créé avec le Père, et gouvernent et conduisent tout avec le Père.
    - Ces trois Personnes étant le même Dieu, doivent être aimées, servies et adorées l’une comme l’autre, puisqu’elles sont autant l’une que l’autre.






    Ainsi, les Chrétiens eux même ne parviennent pas à sonder le mystère de la Trinité. Selon eux, c'est une croyance qui est infiniment au-dessus de l’esprit humain. Il suffit de la connaitre, sans nécessairement la comprendre.
    Pour les Juifs, le nouveau testament est « le nouveau veau d'or ». Quant aux Chrétiens, ils remercient Dieu pour leur avoir révélé le mystère de la trinité qu’il a caché à tant d’autres (les Juifs). Ils s'auto félicitent d'avoir comprit le message divin tout en reconnaissant qu'aucun passage des Ecritures ne contient le mot “Trinité”.

    Voici le genre d'exemples qu'un Chrétien prend pour expliquer sa trinité :

    - Le Soleil : il est à l'image de la Trinité ; car de même que le soleil produit la lumière et la chaleur, de manière que la lumière et la chaleur ont été aussitôt que le soleil, de même le Père engendre son Fils, et le Père et le Fils produisent le Saint-Esprit ; de manière que le Fils a été aussitôt que le Père, et le Saint-Esprit aussitôt que le Père et le Fils ; et comme la lumière et la chaleur ne sont qu’une même chose avec le soleil, de même le Fils et le Saint-Esprit ne sont qu’une même chose avec le Père.

    - Le Triangle : les trois anges sont distingués l’un de l’autre de sorte qu’ils forment cependant le même triangle qui consiste dans ces trois angles ; ainsi les trois personnes sont distinguées l’une de l’autre, quoiqu’elles soient la même nature qui subsiste dans ces trois personnes.

    - L'âme : elle est composée de la mémoire, de la raison et de la volonté. Trois entités différentes réunies en une seule nature.

    - L'eau : il peut être selon la température en état solide, liquide ou gazeux. Trois états différents alors qu'il s'agit de la même molécule : H²O.
    Ainsi, leur ruse est de choisir un élément ayant plusieurs caractéristiques, pour montrer que trois choses différentes peuvent être intégrées en une seule. C'est comme si je prenais un téléviseur, et que je disais qu'il produit du son, de la lumière et de la chaleur. Puis avec fierté, j'affirme qu'il ne s'agit pas de trois téléviseurs mais d'un seul.


    Conclusion :

    Les romains ont mélangé le Judaïsme avec les autres religions de l'Empire (dont le Mithraïsme) ce qui forma une nouvelle religion : le Christianisme. Jésus n'avait nullement l'intention de se faire diviniser, ni de créer une nouvelle religion. Il avait pour seule mission de purifier le judaïsme originel corrompu par les grands prêtres de sa nation.

    Ô gens du Livre (Chrétiens), n´exagérez pas dans votre religion, et ne dites d´Allah que la vérité. Le Messie Jésus, fils de Marie, n´est qu´un Messager d´Allah, Sa parole qu´Il envoya à Marie, et un souffle (de vie) venant de Lui. Croyez donc en Allah et en Ses messagers. Et ne dites pas "Trois". Cessez! Ce sera meilleur pour vous. Allah n´est qu´un Dieu unique. Il est trop glorieux pour avoir un enfant. C´est à Lui qu´appartient tout ce qui est dans les cieux et sur la terre et Allah suffit comme protecteur. (Coran 4.171)
    Ce sont certes des mécréants, ceux qui disent: "En vérité, Allah est le troisième de trois." Alors qu´il n´y a de divinité qu´Une Divinité Unique! Et s´ils ne cessent de le dire, certes, un châtiment douloureux touchera les mécréants d´entre eux. (Coran 5.73)

    Dis: "Il est Allah, Unique. Allah, Le Seul à être imploré pour ce que nous désirons. Il n´a jamais engendré, n´a pas été engendré non plus. Et nul n´est égal à Lui". (Coran 112)





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    Re : Etude critique de la Bilble

    Abraham, Ismael et Isaac

    Selon l'Ancien Testament, Abraham était un patriarche biblique ; il s'appelait Abram, et son nom fut changé par Iahvé, le Dieu des Juifs, depuis il serait devenu Abraham. (Genèse 17.5) Originaire d'Ur, en Chaldée (Irak), il décide de s'installer au pays de Canaan, (Palestine) et reçoit la bénédiction divine. Il est le père d'Ismaël, son premier fils, que lui donnera sa seconde épouse, d'origine égyptienne, Agar, et d'Isaac, que lui donnera par la suite, Sarah sa première femme. Abraham et ses deux fils, sont des Sémites, les ancêtres fondateurs des Arabes, qui descendent d'Ismaël et des Juifs qui dérivent d'Isaac.

    Le signe de l'Alliance entre Dieu et Abraham est constitué par la circoncision, qui sera perpétuée par les Arabes et les Israélites.

    Les Juifs considèrent Abraham, comme un patriarche, c'est-à-dire l'un des antiques chefs de famille dont la longévité et la fécondité étaient légendaires. Les Musulmans par contre, en se fondant sur le Coran, le prennent non seulement pour un Prophète particulièrement émérite, mais aussi et surtout comme le premier Messager de Dieu, à destination de l'humanité, apparu après Noé, et qui a gardé toute son éminence. Il eut l'insigne privilège de révéler les Souhoufs, qui contiennent les Paroles de Dieu, mais depuis longtemps disparus. Le Coran fait mention de ces écrits en synthétisant leur contenu, de sorte que l'enseignement abrahamique fondé sur un strict monothéisme, est connu dans ses grandes lignes.

    Son père s'appelait Azar, selon le Coran (6.74) et il était connu sous le nom de Téra par la Bible. Il vivait au milieu d'un peuple qui vénérait des idoles et s'adonnait au paganisme. Lui-même n'était pas attiré par ces croyances et se mit à chercher une forme d'adoration supérieure. Il prit respectivement une étoile, puis la lune et ensuite le soleil comme objet de son culte, mais lorsque ces astres disparurent, il se rendit compte qu'il s'était attaché à vénérer des objets soumis aux Lois d'un Etre infiniment supérieur à toute la création. Il se tourna alors vers Allah, le Dieu Unique et Tout-puissant, Créateur de l'univers et prêcha auprès de son peuple, le monothéisme, selon les révélations qu'il recevait, puisqu'il était doté du don de prophétie.

    Les gens de son peuple tentèrent de le dissuader de se soumettre à un Dieu unique, en magnifiant le rôle de leurs idoles. Il leur répondit selon le Coran Sacré :
    « "Allez-vous disputer avec moi au sujet d´Allah, alors qu´Il m´a guidé ? Je n´ai pas peur des associés que vous Lui donnez. Je ne crains que ce que veut mon Seigneur. Mon Seigneur embrasse tout dans Sa science. Ne vous rappelez-vous donc pas ? Et comment aurais-je peur des associés que vous Lui donnez, alors que vous n´avez pas eu peur d´associer à Allah des choses pour lesquelles Il ne vous a fait descendre aucune preuve ? Lequel donc des deux partis a le plus droit à la sécurité ? (Dites-le) si vous savez. Ceux qui ont cru et n´ont point troublé la pureté de leur foi par quelqu´inéquité (association), ceux-là ont la sécurité; et ce sont eux les bien-guidés". Tel est l´argument que Nous inspirâmes à Abraham contre son peuple. Nous élevons en haut rang qui Nous voulons. Ton Seigneur est Sage et Omniscient. » (Coran 6. 80 à 83)

    Abraham dut faire face à l'hostilité des siens qui persistaient dans l'idolâtrie et qui étaient résolus à se débarrasser de lui. Ils le précipitèrent dans un brasier, mais il fut préservé des flammes par la Toute-puissance Divine : « Nous dîmes : - Ô feu, sois fraîcheur et paix pour Abraham. » (Coran 21.69) Abraham avait brisé les idoles qui étaient vénérées, pour démontrer leur inanité, aussi il dut s'expatrier pour échapper à la vindicte communauté.

    Il était accompagné de sa femme Sarah, de son neveu Loth et d'autres personnages qui lui étaient acquis. Sa femme, étant stérile, Abraham prit une seconde épouse égyptienne Hagar qui lui donna un premier fils connu sous le nom d'Ismaël et considéré comme l'ancêtre des Arabes. De fait, Abraham était d'origine irakienne et fut chargé de propager la Parole de Dieu, bien avant l'existence du Judaïsme, et du Christianisme.

    Il installa la mère et le fils dans une vallée, près de La Mecque, en Arabie au temps du paganisme. C'est lui qui devait édifier plus tard, avec l'aide de son fils Ismaël la Maison Sacrée, en hommage à la Gloire d'Allah. Ainsi la Kaâba est le plus ancien temple existant sur terre, dédié exclusivement au Seigneur de l'univers, il a été édifié plusieurs siècles avant que Salomon n'élève à son tour le Temple de Jérusalem qui a été entièrement détruit à deux reprises. Le Coran évoque ainsi cet épisode :
    « Et quand Nous indiquâmes pour Abraham le lieu de la Maison (La Kaaba) [en lui disant] : Ne M´associe rien; et purifie Ma Maison pour ceux qui tournent autour, pour qui s´y tiennent debout et pour ceux qui s´y inclinent et se prosternent. » (Coran 22.26)

    Quatorze ans après la naissance d'Ismaël, sa première femme Sarah mit au monde un fils, qui fut nommé Isaac, l'ancêtre des Israélites. Le prestige d'Abraham, en plus de son statut de Messager, vient du fait qu'il est l'ancêtre commun des Arabes et des Israélites qui ont été honorés par le Seigneur à travers l'élection des Prophètes de leurs communautés respectives, qui débute pour la branche juive avec Isaac, en passant par Moïse, David, Salomon et d'autres Elus, jusqu'à arriver au Christ Jésus. Tandis que la branche arabe démarre avec Ismaël, pour se poursuivre avec d'autres élus jusqu'à ressurgir avec le Prophète Mohammed, l'ultime Messager de Dieu.

    Pour éprouver Abraham, Dieu le soumit à une terrible épreuve et cet épisode est resté célèbre tant chez les Musulmans que dans la tradition judéo-chrétienne. Non pas en raison des points de concordance, mais au contraire à cause des divergences entre les deux récits. Selon les Israélites, Dieu demanda à Abraham, le sacrifice de son fils unique, qui ne pouvait évidemment être, pour eux qu'Isaac, leur ancêtre. Ils pensent que le Seigneur ne saurait être inconséquent pour choisir Ismaël l'ancêtre des Arabes.
    Ils s'appuient sur la Genèse biblique pour confirmer leur jugement. Voici ce que dit la Bible à ce sujet :

    « Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit : Abraham! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs : Restez ici avec l'âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit : Mon père ! Et il répondit : Me voici, mon fils ! Isaac reprit : Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Éternel l'appela des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! L'ange dit : N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. » (Génèse 22.1 à 13)

    En outre, contrairement à l'éthique qui voudrait qu'Abraham fasse montre d'une franchise à toute épreuve, qui sied à un notable de son rang, l'intéressé s'est conduit au contraire d'une manière déloyale, vis-à-vis de son fils. Ainsi il a menti une première fois à ses serviteurs, quand il promit de revenir avec son fils, alors qu'il savait qu'il allait retourner seul, après avoir égorgé son enfant. Il manqua à sa parole et à l'honneur encore, quand il dissimula à son fils, qu'il se disposait à l'immoler en sacrifice à Dieu qui voulait l'éprouver. Un comportement indigne d'un personnage distingué par Dieu. Abraham pouvait-il utiliser de tels subterfuges pour leurrer son fils, alors que sa mission était de propager, la vérité, toute la vérité à la face du monde ?

    Cette parenthèse fermée, les Musulmans sont convaincus et le Coran le confirme explicitement, que le garçon en question ne pouvait être qu'Ismaël, l'ancêtre des Arabes. Le nom d'Isaac aurait été ajouté par la suite, dans le texte biblique lors d'une de ses nombreuses reconstitutions, dans un but apologétique, pour distinguer encore plus le peuple élu et augmenter ses mérites. Leurs arguments sont nombreux. Ils citent ainsi le passage suivant après le supplice du feu où Abraham cherche refuge auprès de Dieu en disant : « Et il dit : "Je vais aller auprès de Mon Seigneur et Il me guidera. Seigneur, fais-moi don d´une [progéniture] d´entre les vertueux". Nous lui fîmes donc la bonne annonce d´un garçon (Ismaïl) longanime. Puis quand celui-ci fut en âge de l´accompagner, [Abraham] dit : "ô mon fils, je me vois en songe en train de t´immoler. Vois donc ce que tu en penses".(Ismaël) dit : "ô mon cher père, fais ce qui t´es commandé: tu me trouveras, s´il plaît à Allah, du nombre des endurants". Puis quand tous deux se furent soumis (à l´ordre d´Allah) et qu´il l´eut jeté sur le front, voilà que Nous l´appelâmes "Abraham! Tu as confirmé la vision. C´est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants". C´était là certes, l´épreuve manifeste. Et Nous le rançonnâmes d´une immolation généreuse. Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité : "Paix sur Abraham". Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants; car il était de Nos serviteurs croyants. Nous lui fîmes la bonne annonce d´Isaac comme prophète d´entre les gens vertueux. » (Coran 37.99 à 112).

    Selon le Coran, Dieu n'accorda à Abraham, un second fils en la personne d'Isaac que pour le récompenser de sa détermination à immoler son fils unique Ismaël. La Bible fait effectivement mention d'une tradition, qui consiste à consacrer au Seigneur les premiers-nés humain ainsi que les premiers-nés des animaux purs ce qui tend à conforter le récit du Coran. Puisqu'Ismaël était le premier fils et le fils unique d'Abraham durant de nombreuses années. Voici quelques exemples de ces pratiques rituelles puisés dans l'Ancien Testament : « Le Seigneur adressa la parole à Moïse et lui dit : Consacre-Moi tout premier-né en Israël, car le premier garçon d'une femme et le premier petit d'un animal m'appartiennent. » (Exode 13.1-2).
    Et encore : « Tout premier-né M'appartient, y compris ceux de vos bêtes. » Même les prémices des végétaux (les premières productions), étaient consacrées au Seigneur. « La première gerbe récoltée était présentée solennellement le lendemain du Sabbat, puis au cours des moissons on offrait deux pains préparés avec la farine des premières céréales récoltées. » (Lévitique 23. 9-17)
    Traditionnellement donc, les prêtres et les fidèles, consacraient les premiers-nés, humains au Seigneur et Ismaël a été le premier fils d'Abraham, prédestiné à servir d'offrande. Cette consécration ne signifie pas obligatoirement, un sacrifice humain ou une immolation, elle peut être seulement symbolique et allégorique, une offrande votive pour commémorer l'action d'un voeu qui a été exaucé par la divinité, ou dont les fidèles sollicitent sa survenance.

    Ceux qui tentent de substituer les personnages et d'inverser les rôles pour tirer profit de la situation, en niant qu'Ismaël ait été un véritable fils pour Abraham seraient bien inspirés de consulter l'Ancien Testament qui donne des précisions qui ne vont pas toujours dans le sens qu'ils essaient de privilégier. Voici ce que dit la Bible à propos d'Ismaël :
    « Agar enfanta un fils à Abram; et Abram donna le nom d'Ismaël au fils qu'Agar lui enfanta. Abram était âgé de 96 ans lorsqu'Agar enfanta Ismaël à Abram. » (Génèse 16.15)
    « Abraham était âgé de 99 ans, lorsqu'il fut circoncis. Ismaël, son fils, était âgé de 13 ans lorsqu'il fut circoncis. » (Génèse 17.25)
    « Voici les jours des années de la vie d'Abraham : il vécut 175 ans... Isaac et Ismaël, ses fils, l'enterrèrent dans la caverne de Macpéla... » (Génèse 25.9)

    L'Ancien Testament reconnaît qu'Ismaël a été et est resté le premier fils et le fils unique d'Abraham, durant 14 ans et furent circoncis le même jour, comme le Seigneur l'avait ordonné. La cérémonie s'est déroulée alors qu'Ismaël avait 13 ans, soit une année avant la naissance d'Isaac. Aussi il y a de quoi être légitimement étonné de lire ce commandement biblique qui dit :
    « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; ... offre-le en holocauste » (Genèse 22. 2).
    L'opposition est manifeste entre les trois premières citations de l'Ancien testament, qui sont en harmonie entre elles et la quatrième, qui vient déranger l'ordonnancement et perturber la compréhension du texte. L'analyse de la phrase contestée, fait apparaître que le nom d'Isaac a été ajouté par la suite, pour en modifier le sens, au cours d'une des nombreuses reconstitutions de l'Ancien Testament afin de lui donner un contenu apologétique, qui faisait la part belle à la communauté juive.

    Ces derniers ne pouvaient sans se déjuger, prétendre qu'Ismaël, l'ancêtre des Arabes, a été choisi pour servir d'offrande au Seigneur, au détriment d'Isaac, leur propre ascendant ! Une bévue à ne commettre sous aucun prétexte. Il fallait remanier le texte conformément à la vocation du peuple élu, qui était de s'imposer avec la bénédiction divine. La première remarque qui se dégage est que l'expression « Ton fils unique », est incompatible avec le nom d'Isaac, du moment qu'il n'a jamais été le fils unique. Par ailleurs, même dans le cas où l'injonction visait Ismaël, qui a été de fait, le fils unique, il aurait été mal venu de préciser qu'il était unique, puisque les deux parties (l'orateur et le sujet) étaient conscientes de cela.

    Il ne viendrait à l'idée de personne de dire : « Prends ton véhicule unique », à quelqu'un qui ne dispose que d'une voiture. Le mot « unique » a donc été introduit après coup, pour intégrer Isaac, dans une scène où il ne figurait pas et valoriser l'ancêtre des Juifs au détriment de celui des Arabes.

    L'annulation des deux mots litigieux (Isaac et unique) permet de reformuler la phrase, en lui donnant un sens plus conforme à la raison : « Prends ton fils, que tu aimes,... » Ainsi se confirme que la formule « ton unique », est une addition et que le nom d'Isaac a été ajouté, pour éliminer l'allusion faite à Ismaël. Les Israélites ne pouvaient admettre que ce dernier qui n'était pas de sang juif, bénéficie d'une considération divine, alors réservée uniquement à leur peuple. Il fallait inverser les données pour tourner la situation en leur faveur. Une spécialité dont ils excellaient. Les ajouts destinés à renverser les rôles et à glorifier Isaac, sont venus au contraire confirmer l'éminence d'Ismaël et surcharger inutilement le texte.
    Isaac n'a jamais été le premier-né ni le fils unique d'Abraham, alors qu'Ismaël au contraire, a bénéficié de ces deux atouts. Le mérite de cette clarification historique revient au Coran Sacré, qui a tenu à rétablir une vérité qui avait été enfouie sous le poids des siècles et de la déformation. Sans son témoignage déterminant, les Israélites continueraient à proclamer qu'Isaac a été choisi par Dieu, pour accroître un peu plus leur prestige, au détriment d'Ismaël.

    Pour essayer quand même et malgré tout, de justifier cette pratique propitiatoire et l'offrande d'Isaac, certains exégètes occidentaux ont prétendu que le sacrifice des premiers-nés était une coutume imposée par Moise six siècles après Abraham. Par conséquent à l'époque, les intéressés n'étaient pas tenus d'observer une tradition qui n'existait pas. Des arguments qui sont contredits par l'Ancien Testament lui-même puisque la coutume de l'offrande du premier-né remonterait remonterait non pas à Moïse, selon les historiens mal informés, mais à Adam, le père de l'humanité, d'après la tradition biblique.

    L'Ancien Testament enseigne en effet, qu'Adam, avait deux fils : Caïn, cultivateur et Abel, berger. Le premier offrit au Seigneur les produits de la terre (sans préciser qu'il s'agissait des premiers produits), Dieu refusa l'offrande. Lorsqu'Abdel à son tour, apporta en sacrifice des agneaux premiers-nés de son troupeau, son présent fut accepté. (Genèse 4. 3-4). Caïn en conçut du dépit et tua son frère. La tradition de l'offrande des premiers-nés remonterait en conséquence à Adam et non à Moïse.
    Mais contre toute attente, la Bible renferme une autre argumentation de choix en faveur de la thèse du sacrifice d'Ismaël, malgré les tentatives pour valider la thèse du sacrifice d'Ismael, malgré les tentatives pour valider la thèse d'Isaac, si chère à ses promoteurs ! Il s'agit toujours du fameux commandement :
    « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes »
    Ce fils qu'Abraham chérissait n'était autre qu'Ismaël ! En effet, lorsque Dieu lui annonça la prochaine naissance d'Isaac, Abraham répondit selon la Bible : « Qu'Ismaël vive devant ta face ! » Il ne fut pas enchanté outre mesure par l'annonce de la naissance d'Isaac, puisque le Seigneur avait déjà exaucé ses voeux en lui donnant Ismael. Il montra son amour et son affection pour celui-ci et Dieu l'a béni : « Je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. » (Génèse 17.20) Ce que ne manquera pas de confirmer l'histoire plus tard.

    Le nom même d'Ismaël vient confirmer la version coranique, puisqu'en hébreu, il signifie : « Dieu a entendu » Il lui a été donné à la suite d'une prière d'Abraham qui, après s'être expatrié de sa région corrompue par l'idolâtrie, invoqua Dieu pour avoir un fils. Le Coran rapporte ceci : « Seigneur, fais-moi don d´une [progéniture] d´entre les vertueux » (Coran 37.100). Dieu a entendu cette prière. Le Coran précise : « Nous lui fîmes donc la bonne annonce d´un garçon (Ismaïl) longanime. »(Coran 37.101). Aucun doute n'est donc permis sur l'identité d'Ismaël. Le Coran le confirme sans équivoque et la Bible le reconnaît implicitement, tout en essayant d'inverser les données pour faire croire qu'il s'agissait d'Isaac.
    Pourquoi Ismaël était-il tellement cher à Abraham ? Le Coran lui attribue un caractère doux et il était juste. La Bible en écho en fait un fils aimé de son père. En outre et, en dehors de son caractère agréable, Ismaël avait été ardemment souhaité par Abraham. Selon le Coran, ce dernier adressa des prières à Dieu et ses suppliques furent entendues. La Bible abonde également en ce sens, mais reconnaît en plus qu'Abraham ne s'unit à Agar, que dans le but d'avoir un fils. Lorsque Ismael naquit, c'était un voeu, combien cher qui était exaucé.
    Quant à Isaac, Dieu en fit l'annonce à Abraham sans que celui-ci ne l'invoque en quoi que ce soit. Sa réaction était toute autre, sauf une manifestation de joie débordante, puisqu'il se mit à rire et à dire, selon la Bible : « Qu'Ismaël vive devant ta face ! » En d'autres termes, il était déjà satisfait d'avoir Ismael pour lui assurer une descendance et continuer à propager le monothéisme pur. Abraham ne ressentait pas la nécessité d'avoir un second fils, surtout à son âge avancé. Sarah se mit également à rire et prétendit ne pas l'avoir fait : « Sara mentit, en disant : Je n'ai pas ri. Car elle eut peur. »(Génèse 18.15) Le nom "Isaac" signifie donc en hébreu "Rire" car Sarah dit : « Quiconque l'apprendra, rira à mon sujet ! » (Génèse 21.6)
    Ceci dit, il ne saurait être question de réduire en quoi que ce soit l'importance de la mission et du personnage d'Isaac qui a été un Prophète de Dieu, parmi les justes. Le Coran refuse d'accorder une distinction à un Elu de Dieu, au détriment d'un autre, conformément au verset suivant : « Dites: "Nous croyons en Allah et en ce qu´on nous a révélé, et en ce qu´on n´a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis".» (Coran 2.136)

    Avant de conclure, il convient de mettre en exergue les positions affichées respectivement par la Bible et le Coran, relativement aux pratiques sacrificielles, alors en usage.
    Dans l'Ancien Testament, Dieu ordonne à Abraham d'offrir son fils (Isaac dans ce cas) en holocoste sur une montagne précise. Il l'emmène alors avec lui, sans lui révéler l'objet de leur déplacement. Il le laisse dans un secret total, qui n'était certainement pas de bon augure. Il ment à ses deux serviteurs en leurs annonçant qu'il reviendra avec son fils alors qu'il avait l'intention de le sacrifier. Arrivé au lieu du sacrifice, il ligote Isaac, le place sur le bûcher et s'apprête à l'égorger avant d'allumer le feu et de le brûler en sacrifice consumé. Finalement, un ange l'appela des cieux et lui suggéra d'immoler un bélier à la place.

    Dans le Coran, au contraire, Abraham n'a été aucunement destinataire d'un quelconque commandement en ce sens et la scène du sacrifice de son fils (Ismaël) lui est apparue seulement en songe. Il considéra son rêve comm un ordre divin (les rêves des Prophètes sont considérés comme véridiques) Il informa son fils et celui-ci était conscient du sacrifice et consentant. Cependant, alors qu'il allait commettre son geste Allah se manifesta et Lui suggéra d'immoler un bélier compensatoire et d'épargner Ismaël.
    Et il dit : « Seigneur, fais-moi don d'une [progéniture] d'entre les vertueux ». Nous lui fîmes donc la bonne annonce d'un garçon (Ismaïl) longanime. Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner, [Abraham] dit : « Ô mon fils, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses ». (Ismaël) dit : « Ô mon cher père, fais ce qui t'es commandé : tu me trouveras, s'il plaît à Dieu, du nombre des endurants ». Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre de Dieu) et qu'il l'eut jeté sur le front, voilà que Nous l'appelâmes « Abraham ! Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants ». C'était là certes, l'épreuve manifeste. Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse. Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité : « Paix sur Abraham ». (Coran 37.100 à 109)

    Une autre incohérence est à relever dans le récit biblique. A la naissance d'Isaac, Sara demande à Abraham de chasser Hajar et Ismael. Quel est l'âge d'Ismael à ce moment là ?

    « Abraham était âgé de 99 ans, lorsqu'il fut circoncis. Ismaël, son fils, était âgé de 13 anslorsqu'il fut circoncis. » (Génèse 17.25)

    « Abraham était âgé de 100 ans, à la naissance d’Isaac, son fils. » (Génèse 21.5)

    A la naissance d'Isaac, Ismael est maintenant un adolescent âgé de 14 ans. Cependant, selon les versets ci-desous, il est décrit comme un enfant.
    Lors de son voyage dans le désert :

    « Hajar laissa l'enfant sous un des arbrisseaux » Genèse 21.15

    « Dieu entendit la voix de l'enfant » Genèse 21.17

    « Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main » Genèse 21.18

    « elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant » Genèse 21.19

    « Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert » Genèse 21.20

    Donc, Ismael âgé de 14 ans se fait placer à l'ombre par sa mère, celle ci le tient par la main comme un petit enfant et lui fait boire de son outre...


    Conclusion : Le récit biblique s'avère peu fiable par rapport au récit du coran, qui lui parait rationnel et authentique.





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    Re : Etude critique de la Bilble

    Les premiers Chrétiens croyaient-ils en la
    doctrine de la Trinité et l’enseignaient-ils ?


    1883 Gibbon, Edward (1737-1794). Histoire du Christianisme

    Si le Paganisme a été conquis par le Christianisme, il est tout aussi vrai de dire que le Christianisme a été corrompu par le Paganisme. Le Déisme pur des premiers chrétiens… fut substitué, par l’Eglise de Rome, par le dogme incompréhensible de la Trinité. De nombreux principes païens, inventés par les Egyptiens et idéalisés par Platon, furent conservés comme étant dignes de foi.
    1963 Dictionnaire Biblique. Hastings, James (1852-1922)


    Vigilants comme l’étaient les Juifs à propos du monothéisme, il est intéressant de remarquer que nulle part dans le Nouveau Testament les opposants Juifs n’ont taxé les Chrétiens de mouvement trithéisme ou de polythéisme, une critique juive pourtant devenue courante plus tard.

    1969 Henderson, Ian (1910- ?), Université de Glasgow. Encyclopédie Internationale. 20 vols. (New York : Grolier, 1969), « Trinité », p. 226.
    La doctrine de la Trinité ne faisait pas partie intégrante de la prédication des apôtres, comme cela est rapporté dans le Nouveau Testament.
    1969 Dawe, Donald G. ( ?- ?). Pas d’orthodoxie, mais la Vérité. Vue d’ensemble de la Théologie Protestante.


    Dans sa forme définitive, la doctrine trinitaire est allée au-delà des écrits bibliques tant dans le fond que dans la forme. Elle était grandement tributaire de la pensée philosophique et religieuse de l’antiquité Gréco-Romaine, tout comme l’était le dogme Christologique.
    1978 Buckley, J.A. ( ?- ?). L’orthodoxie du Deuxième Siècle. (1978), pp. 114-15.

    Jusqu’à la fin du deuxième siècle au moins, l’Eglise universelle est restée unie dans un sens fondamental ; tous reconnaissaient la suprématie du Père. Ils voyaient tous Dieu le Père Tout-Puissant comme le seul suprême, immuable, indicible et sans commencement… Avec le temps et l’influence des écrivains et des dirigeants du deuxième siècle, l’Eglise en est venue doucement mais sûrement au stadeoù, lors du Concile de Nicée, le point culminant de l’érosion progressive de la foi originelle fût atteint. A cette occasion, une petite minorité versatile a imposé son hérésie à une majorité consentante, et avec l’appui des autorités politiques, a contraint, à force de cajoleries et d’intimidations, ceux qui s’efforçaient de conserver la pureté virginale de leur foi sans tâche.
    1833 Norton, Andrews (1786-1853). Des Raisons de ne pas Croire aux Doctrines des Trinitaires,


    ... à l’époque des apôtres, les juifs non-croyants s’opposaient au Christianisme avec passion et la plus grande véhémence. Toutes les raisons étaient bonnes pour protester. C’est dans son essence même qu’il faut chercher ce qui faisait que les juifs croyants ne pouvaient pas accepter cette doctrine. Les épîtres sont remplies de déclarations, d’explications et de controverses relatives à des questions qui ont leur origine dans les préjugés et les passions des juifs. Cependant, en ce qui concerne cette doctrine [la trinité], que, si elle avait effectivement été enseignée, les juifs croyants auraient reçus avec réticence, et envers laquelle les juifs non-croyants auraient manifesté une flagrante opposition, - en ce qui concerne cette doctrine, on ne trouve nulle trace d’une quelconque controverse à son sujet. Par contre, si elle avait bel et bien été enseignée, elle aurait constitué le point central de controverse entre les opposants et les partisans du christianisme.

    Elle n’est expliquée nulle part. Pourtant, plus que tout autre doctrine, elle aurait nécessité d’être expliquée, illustrée, et imposée ; car elle semble non seulement opposée à la doctrine de l’unité de Dieu, mais également à celle de l’humanité de notre Sauveur ; et ces deux doctrines auraient du y être étroitement liées. Il aurait donc fallu l’exposer le plus clairement possible, la montrer sous toutes ses facettes, et éviter le plus possible qu’elle cause d’éventuelles fausses inquiétudes dans chaque camp. La prudence aurait été notamment de rigueur afin d’éviter les écueils dans lesquels les Gentils polythéistes récemment convertis auraient pu tomber. Or, loin d’une telle clarté d’enseignement et d’une quelconque véritable explication, la langue même du Nouveau Testament à ce sujet est… une série d’énigmes sur la supposition de sa véracité.

    Cette doctrine n’est donc jamais défendue dans le Nouveau Testament, alors qu’elle aurait immanquablement été l’objet d’attaques, et [aurait constitué] le plus grand problème dans le système chrétien si tel avait été le cas.

    Elle n’est jamais expliquée, alors qu’aucune autre doctrine n’aurait mérité l’être autant. Au contraire, sur la supposition de sa véracité, les apôtres s’expriment eux-mêmes de telle manière que si leur but était d’assombrir et de rendre difficile d’accès une telle doctrine, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Qui plus est, elle n’apparaît nulle part comme un article de foi, bien qu’elle soit représentée par ses défenseurs comme étant un fondement du christianisme.
    1860 Lamson, Alvan (1792-1864), d.d. L’Eglise des Trois Premiers Siècles.


    Nous maintenons que la doctrine de la Trinité fut énoncée de façon graduelle et comparativement tardive, que son origine venait d’une source entièrement étrangère à celle des Ecritures Juives et Chrétiennes ; qu’elle grandit et fût greffée au Christianisme par les mains des Pères Platoniciens ; qu’au temps de Justin, et longtemps après, la nature distincte et inférieure du Fils était universellement enseignée ; et que seuls les premiers contours indistincts de la Trinité étaient devenus visibles par la suite… L’infériorité du Fils était généralement, sinon uniformément soutenue par les Pères anté-Nicéens… Qu’ils considéraient le Fils comme distinct du Père ressort à l’évidence du fait qu’ils affirmaient clairement son infériorité… Ils le considéraient comme distinct et subordonné… La doctrine populaire moderne de la Trinité… ne trouve aucun écho dans le langage de Justin [Martyr] : et cette observation peut être étendue à tous les Pères anté-Nicéens ; c’est-à-dire tous les écrivains chrétiens des 3 siècles qui ont suivi la naissance du Christ. Il est vrai qu’ils parlent du Père, du Fils et du Prophétique ou Saint Esprit, mais pas comme co-égaux, pas comme d’une seule essence numérique, pas comme Trois en Un, dans aucun sens actuellement admis par les Trinitaires. L’inverse est un fait établi.

    La doctrine de la Trinité, comme expliquée par ces Pères, était essentiellement différente de la doctrine moderne. Nous déclarons ceci comme un fait aussi susceptible d’être reconnu comme preuve que tout autre fait dans l’histoire des opinions humaines… Ils utilisaient occasionnellement une phraséologie qui, dans la bouche des Trinitaires modernes, impliquerait une croyance selon laquelle le Fils est d’une seule essence numérique avec le Père. Mais ils n’ont jamais pensé affirmer une telle chose. Tout au plus voulaient-ils affirmer que le Fils, engendré par le Père est d’une certaine façon de la même nature spécifique (c’est-à-dire de nature divine), tout comme un individu de notre race est de la même nature ou essence (c’est-à-dire humaine) que le parent dont il descend. De la même manière ils enseignaient qu’il était relativement inférieur au Père de qui il était issu, et il n’avait droit de ce fait qu’à un hommage inférieur…Nous mettons au défit quiconque de produire un seul écrivain d’une quelconque note qui, pendant les trois premiers siècles, défendait cette doctrine de la Trinité dans le sens moderne.

    Le Concile de Nicée

    En l’an 325 de notre ère, l’empereur romain Constantin a réuni un concile dans la ville de Nicée, en Asie Mineure. Son intention était de régler un différend religieux de longue date qui avait trait à la relation du Fils de Dieu au Dieu Tout-Puissant. Sur les résultats de ce concile, on lit dans l’Encyclopédie britannique : “Ce fut Constantin qui présida. Il dirigea activement les discussions, et ce fut lui qui proposa (...) la formule capitale qui allait exprimer la relation du Christ à Dieu dans le Credo adopté par le concile, de même substanceque le Père’ (...). Intimidés par l’empereur, les évêques, à l’exception de deux, signèrent le Credo, ce que beaucoup firent contre leur gré.”

    Constantin n’avait pour ainsi dire aucne compréhension des questions que posait la théologie grecque. Ce qu’il comprenait, en revanche, c’est que les différends religieux menaçaient l’unité de son empire, et il voulait qu’ils soient réglés.
    À Nicée, il y avait le courant représenté par Arius, qui enseignait que le Fils a eu un commencement et n’est donc pas l’égal de Dieu, mais lui est subordonné en tout.



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    Re : Etude critique de la Bilble

    Des apotres qui ne peuvent pas prier une nuit



    Citation :
    Matt 26.38 Il leur dit alors: Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez avec moi.

    Matt 26.39 Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.

    Matt 26.40 Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi!

    Ce passage est très surprenant. Comment les apôtres auraient ils pu dormir, après avoir entendu Jésus dire "mon âme est triste jusqu'à la mort" ?
    Comment ont ils réussi à trouvé sommeil après avoir entendu ces paroles ? Il ne s’agit pas d’un ou deux apôtres, mais des onze qui n’ont pas veillé.



    Citation
    :

    Matt 26.41
    Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.

    Matt 26.42 Il s'éloigna une seconde fois, et pria ainsi: Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite!

    Matt 26.43 Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis.

    Une seconde fois, Jésus les quitte puis il revient. Les onze apôtres ne sont même pas capables de prier une heure alors qu’il s’agit d’une des nuits des plus importantes : la dernière nuit avant la prétendue crucifixion.


    Citation :

    Matt 26.45
    Il les quitta, et, s'éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.

    Matt 26.45 Puis il alla vers ses disciples, et leur dit: Vous dormez maintenant, et vous vous reposez!Voici, l'heure est proche, et le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs.



    Jamais deux sans trois. Jésus leur demande une troisième fois de prier et il les retrouve encore en train de dormir. Apres trois années de formation spirituelle intensive avec Jésus, on ne peut que s'étonner de cette indifference des apôtres devant les recommandations de Jésus.



  10. #9
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    Re : Etude critique de la Bilble

    Judas, ami ou démon



    Ami :

    Jésus lui dit: Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. Matt 26.50

    Démon :

    Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né. Marc14-21

    Et l'un de vous est un démon! Jean 6.70

    D'un coté, il est le seul à avoir l'honneur d'être appelé "ami" par Jésus dans tous les évangiles, et de l'autre côté Jésus le maudit. Ce qui est une contradiction.
    Autres contradictions :

    Et ayant jeté l’argent dans le temple, il se retira; et s’en étant allé, il se pendit. Matthieu 27:5

    Celui-ci donc s’était acquis un champ avec le salaire de l’iniquité, et, étant tombé la tête en avant, s’est crevé par le milieu, et toutes ses entrailles ont été répandues. Actes 1:18

    L’argent a t il été dépensé ou jeté dans le temple ?

    Juda s’est t il pendu ou est t il tombé sur la tête ?




  11. #10
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    Re : Etude critique de la Bilble

    salam : pour certains savants musulmans judas était en prison avec jésus pour etre crucifié par les romains : mais ALLAH a sauvé JESUS que le salut de DIEU soit sur lui et ALLAH a donné le visage de jésus à judas : "et surement ils ne l'ont pas tué ni crucifié" et ALLAH ET PLUS SAVANT.ET les romains ont tué qulequ'un qui lui ressemble!!!
    Dernière modification par morocco ; 15/05/2013 à 18h03.

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