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Vue hybride

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    Re : Etude critique de la Bilble

    Abraham, Ismael et Isaac

    Selon l'Ancien Testament, Abraham était un patriarche biblique ; il s'appelait Abram, et son nom fut changé par Iahvé, le Dieu des Juifs, depuis il serait devenu Abraham. (Genèse 17.5) Originaire d'Ur, en Chaldée (Irak), il décide de s'installer au pays de Canaan, (Palestine) et reçoit la bénédiction divine. Il est le père d'Ismaël, son premier fils, que lui donnera sa seconde épouse, d'origine égyptienne, Agar, et d'Isaac, que lui donnera par la suite, Sarah sa première femme. Abraham et ses deux fils, sont des Sémites, les ancêtres fondateurs des Arabes, qui descendent d'Ismaël et des Juifs qui dérivent d'Isaac.

    Le signe de l'Alliance entre Dieu et Abraham est constitué par la circoncision, qui sera perpétuée par les Arabes et les Israélites.

    Les Juifs considèrent Abraham, comme un patriarche, c'est-à-dire l'un des antiques chefs de famille dont la longévité et la fécondité étaient légendaires. Les Musulmans par contre, en se fondant sur le Coran, le prennent non seulement pour un Prophète particulièrement émérite, mais aussi et surtout comme le premier Messager de Dieu, à destination de l'humanité, apparu après Noé, et qui a gardé toute son éminence. Il eut l'insigne privilège de révéler les Souhoufs, qui contiennent les Paroles de Dieu, mais depuis longtemps disparus. Le Coran fait mention de ces écrits en synthétisant leur contenu, de sorte que l'enseignement abrahamique fondé sur un strict monothéisme, est connu dans ses grandes lignes.

    Son père s'appelait Azar, selon le Coran (6.74) et il était connu sous le nom de Téra par la Bible. Il vivait au milieu d'un peuple qui vénérait des idoles et s'adonnait au paganisme. Lui-même n'était pas attiré par ces croyances et se mit à chercher une forme d'adoration supérieure. Il prit respectivement une étoile, puis la lune et ensuite le soleil comme objet de son culte, mais lorsque ces astres disparurent, il se rendit compte qu'il s'était attaché à vénérer des objets soumis aux Lois d'un Etre infiniment supérieur à toute la création. Il se tourna alors vers Allah, le Dieu Unique et Tout-puissant, Créateur de l'univers et prêcha auprès de son peuple, le monothéisme, selon les révélations qu'il recevait, puisqu'il était doté du don de prophétie.

    Les gens de son peuple tentèrent de le dissuader de se soumettre à un Dieu unique, en magnifiant le rôle de leurs idoles. Il leur répondit selon le Coran Sacré :
    « "Allez-vous disputer avec moi au sujet d´Allah, alors qu´Il m´a guidé ? Je n´ai pas peur des associés que vous Lui donnez. Je ne crains que ce que veut mon Seigneur. Mon Seigneur embrasse tout dans Sa science. Ne vous rappelez-vous donc pas ? Et comment aurais-je peur des associés que vous Lui donnez, alors que vous n´avez pas eu peur d´associer à Allah des choses pour lesquelles Il ne vous a fait descendre aucune preuve ? Lequel donc des deux partis a le plus droit à la sécurité ? (Dites-le) si vous savez. Ceux qui ont cru et n´ont point troublé la pureté de leur foi par quelqu´inéquité (association), ceux-là ont la sécurité; et ce sont eux les bien-guidés". Tel est l´argument que Nous inspirâmes à Abraham contre son peuple. Nous élevons en haut rang qui Nous voulons. Ton Seigneur est Sage et Omniscient. » (Coran 6. 80 à 83)

    Abraham dut faire face à l'hostilité des siens qui persistaient dans l'idolâtrie et qui étaient résolus à se débarrasser de lui. Ils le précipitèrent dans un brasier, mais il fut préservé des flammes par la Toute-puissance Divine : « Nous dîmes : - Ô feu, sois fraîcheur et paix pour Abraham. » (Coran 21.69) Abraham avait brisé les idoles qui étaient vénérées, pour démontrer leur inanité, aussi il dut s'expatrier pour échapper à la vindicte communauté.

    Il était accompagné de sa femme Sarah, de son neveu Loth et d'autres personnages qui lui étaient acquis. Sa femme, étant stérile, Abraham prit une seconde épouse égyptienne Hagar qui lui donna un premier fils connu sous le nom d'Ismaël et considéré comme l'ancêtre des Arabes. De fait, Abraham était d'origine irakienne et fut chargé de propager la Parole de Dieu, bien avant l'existence du Judaïsme, et du Christianisme.

    Il installa la mère et le fils dans une vallée, près de La Mecque, en Arabie au temps du paganisme. C'est lui qui devait édifier plus tard, avec l'aide de son fils Ismaël la Maison Sacrée, en hommage à la Gloire d'Allah. Ainsi la Kaâba est le plus ancien temple existant sur terre, dédié exclusivement au Seigneur de l'univers, il a été édifié plusieurs siècles avant que Salomon n'élève à son tour le Temple de Jérusalem qui a été entièrement détruit à deux reprises. Le Coran évoque ainsi cet épisode :
    « Et quand Nous indiquâmes pour Abraham le lieu de la Maison (La Kaaba) [en lui disant] : Ne M´associe rien; et purifie Ma Maison pour ceux qui tournent autour, pour qui s´y tiennent debout et pour ceux qui s´y inclinent et se prosternent. » (Coran 22.26)

    Quatorze ans après la naissance d'Ismaël, sa première femme Sarah mit au monde un fils, qui fut nommé Isaac, l'ancêtre des Israélites. Le prestige d'Abraham, en plus de son statut de Messager, vient du fait qu'il est l'ancêtre commun des Arabes et des Israélites qui ont été honorés par le Seigneur à travers l'élection des Prophètes de leurs communautés respectives, qui débute pour la branche juive avec Isaac, en passant par Moïse, David, Salomon et d'autres Elus, jusqu'à arriver au Christ Jésus. Tandis que la branche arabe démarre avec Ismaël, pour se poursuivre avec d'autres élus jusqu'à ressurgir avec le Prophète Mohammed, l'ultime Messager de Dieu.

    Pour éprouver Abraham, Dieu le soumit à une terrible épreuve et cet épisode est resté célèbre tant chez les Musulmans que dans la tradition judéo-chrétienne. Non pas en raison des points de concordance, mais au contraire à cause des divergences entre les deux récits. Selon les Israélites, Dieu demanda à Abraham, le sacrifice de son fils unique, qui ne pouvait évidemment être, pour eux qu'Isaac, leur ancêtre. Ils pensent que le Seigneur ne saurait être inconséquent pour choisir Ismaël l'ancêtre des Arabes.
    Ils s'appuient sur la Genèse biblique pour confirmer leur jugement. Voici ce que dit la Bible à ce sujet :

    « Après ces choses, Dieu mit Abraham à l'épreuve, et lui dit : Abraham! Et il répondit : Me voici ! Dieu dit : Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t'en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l'une des montagnes que je te dirai. Abraham se leva de bon matin, sella son âne, et prit avec lui deux serviteurs et son fils Isaac. Il fendit du bois pour l'holocauste, et partit pour aller au lieu que Dieu lui avait dit. Le troisième jour, Abraham, levant les yeux, vit le lieu de loin. Et Abraham dit à ses serviteurs : Restez ici avec l'âne; moi et le jeune homme, nous irons jusque-là pour adorer, et nous reviendrons auprès de vous. Abraham prit le bois pour l'holocauste, le chargea sur son fils Isaac, et porta dans sa main le feu et le couteau. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Alors Isaac, parlant à Abraham, son père, dit : Mon père ! Et il répondit : Me voici, mon fils ! Isaac reprit : Voici le feu et le bois; mais où est l'agneau pour l'holocauste ? Abraham répondit : Mon fils, Dieu se pourvoira lui-même de l'agneau pour l'holocauste. Et ils marchèrent tous deux ensemble. Lorsqu'ils furent arrivés au lieu que Dieu lui avait dit, Abraham y éleva un autel, et rangea le bois. Il lia son fils Isaac, et le mit sur l'autel, par-dessus le bois. Puis Abraham étendit la main, et prit le couteau, pour égorger son fils. Alors l'ange de l'Éternel l'appela des cieux, et dit : Abraham ! Abraham ! Et il répondit : Me voici ! L'ange dit : N'avance pas ta main sur l'enfant, et ne lui fais rien ; car je sais maintenant que tu crains Dieu, et que tu ne m'as pas refusé ton fils, ton unique.Abraham leva les yeux, et vit derrière lui un bélier retenu dans un buisson par les cornes; et Abraham alla prendre le bélier, et l'offrit en holocauste à la place de son fils. » (Génèse 22.1 à 13)

    En outre, contrairement à l'éthique qui voudrait qu'Abraham fasse montre d'une franchise à toute épreuve, qui sied à un notable de son rang, l'intéressé s'est conduit au contraire d'une manière déloyale, vis-à-vis de son fils. Ainsi il a menti une première fois à ses serviteurs, quand il promit de revenir avec son fils, alors qu'il savait qu'il allait retourner seul, après avoir égorgé son enfant. Il manqua à sa parole et à l'honneur encore, quand il dissimula à son fils, qu'il se disposait à l'immoler en sacrifice à Dieu qui voulait l'éprouver. Un comportement indigne d'un personnage distingué par Dieu. Abraham pouvait-il utiliser de tels subterfuges pour leurrer son fils, alors que sa mission était de propager, la vérité, toute la vérité à la face du monde ?

    Cette parenthèse fermée, les Musulmans sont convaincus et le Coran le confirme explicitement, que le garçon en question ne pouvait être qu'Ismaël, l'ancêtre des Arabes. Le nom d'Isaac aurait été ajouté par la suite, dans le texte biblique lors d'une de ses nombreuses reconstitutions, dans un but apologétique, pour distinguer encore plus le peuple élu et augmenter ses mérites. Leurs arguments sont nombreux. Ils citent ainsi le passage suivant après le supplice du feu où Abraham cherche refuge auprès de Dieu en disant : « Et il dit : "Je vais aller auprès de Mon Seigneur et Il me guidera. Seigneur, fais-moi don d´une [progéniture] d´entre les vertueux". Nous lui fîmes donc la bonne annonce d´un garçon (Ismaïl) longanime. Puis quand celui-ci fut en âge de l´accompagner, [Abraham] dit : "ô mon fils, je me vois en songe en train de t´immoler. Vois donc ce que tu en penses".(Ismaël) dit : "ô mon cher père, fais ce qui t´es commandé: tu me trouveras, s´il plaît à Allah, du nombre des endurants". Puis quand tous deux se furent soumis (à l´ordre d´Allah) et qu´il l´eut jeté sur le front, voilà que Nous l´appelâmes "Abraham! Tu as confirmé la vision. C´est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants". C´était là certes, l´épreuve manifeste. Et Nous le rançonnâmes d´une immolation généreuse. Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité : "Paix sur Abraham". Ainsi récompensons-Nous les bienfaisants; car il était de Nos serviteurs croyants. Nous lui fîmes la bonne annonce d´Isaac comme prophète d´entre les gens vertueux. » (Coran 37.99 à 112).

    Selon le Coran, Dieu n'accorda à Abraham, un second fils en la personne d'Isaac que pour le récompenser de sa détermination à immoler son fils unique Ismaël. La Bible fait effectivement mention d'une tradition, qui consiste à consacrer au Seigneur les premiers-nés humain ainsi que les premiers-nés des animaux purs ce qui tend à conforter le récit du Coran. Puisqu'Ismaël était le premier fils et le fils unique d'Abraham durant de nombreuses années. Voici quelques exemples de ces pratiques rituelles puisés dans l'Ancien Testament : « Le Seigneur adressa la parole à Moïse et lui dit : Consacre-Moi tout premier-né en Israël, car le premier garçon d'une femme et le premier petit d'un animal m'appartiennent. » (Exode 13.1-2).
    Et encore : « Tout premier-né M'appartient, y compris ceux de vos bêtes. » Même les prémices des végétaux (les premières productions), étaient consacrées au Seigneur. « La première gerbe récoltée était présentée solennellement le lendemain du Sabbat, puis au cours des moissons on offrait deux pains préparés avec la farine des premières céréales récoltées. » (Lévitique 23. 9-17)
    Traditionnellement donc, les prêtres et les fidèles, consacraient les premiers-nés, humains au Seigneur et Ismaël a été le premier fils d'Abraham, prédestiné à servir d'offrande. Cette consécration ne signifie pas obligatoirement, un sacrifice humain ou une immolation, elle peut être seulement symbolique et allégorique, une offrande votive pour commémorer l'action d'un voeu qui a été exaucé par la divinité, ou dont les fidèles sollicitent sa survenance.

    Ceux qui tentent de substituer les personnages et d'inverser les rôles pour tirer profit de la situation, en niant qu'Ismaël ait été un véritable fils pour Abraham seraient bien inspirés de consulter l'Ancien Testament qui donne des précisions qui ne vont pas toujours dans le sens qu'ils essaient de privilégier. Voici ce que dit la Bible à propos d'Ismaël :
    « Agar enfanta un fils à Abram; et Abram donna le nom d'Ismaël au fils qu'Agar lui enfanta. Abram était âgé de 96 ans lorsqu'Agar enfanta Ismaël à Abram. » (Génèse 16.15)
    « Abraham était âgé de 99 ans, lorsqu'il fut circoncis. Ismaël, son fils, était âgé de 13 ans lorsqu'il fut circoncis. » (Génèse 17.25)
    « Voici les jours des années de la vie d'Abraham : il vécut 175 ans... Isaac et Ismaël, ses fils, l'enterrèrent dans la caverne de Macpéla... » (Génèse 25.9)

    L'Ancien Testament reconnaît qu'Ismaël a été et est resté le premier fils et le fils unique d'Abraham, durant 14 ans et furent circoncis le même jour, comme le Seigneur l'avait ordonné. La cérémonie s'est déroulée alors qu'Ismaël avait 13 ans, soit une année avant la naissance d'Isaac. Aussi il y a de quoi être légitimement étonné de lire ce commandement biblique qui dit :
    « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac ; ... offre-le en holocauste » (Genèse 22. 2).
    L'opposition est manifeste entre les trois premières citations de l'Ancien testament, qui sont en harmonie entre elles et la quatrième, qui vient déranger l'ordonnancement et perturber la compréhension du texte. L'analyse de la phrase contestée, fait apparaître que le nom d'Isaac a été ajouté par la suite, pour en modifier le sens, au cours d'une des nombreuses reconstitutions de l'Ancien Testament afin de lui donner un contenu apologétique, qui faisait la part belle à la communauté juive.

    Ces derniers ne pouvaient sans se déjuger, prétendre qu'Ismaël, l'ancêtre des Arabes, a été choisi pour servir d'offrande au Seigneur, au détriment d'Isaac, leur propre ascendant ! Une bévue à ne commettre sous aucun prétexte. Il fallait remanier le texte conformément à la vocation du peuple élu, qui était de s'imposer avec la bénédiction divine. La première remarque qui se dégage est que l'expression « Ton fils unique », est incompatible avec le nom d'Isaac, du moment qu'il n'a jamais été le fils unique. Par ailleurs, même dans le cas où l'injonction visait Ismaël, qui a été de fait, le fils unique, il aurait été mal venu de préciser qu'il était unique, puisque les deux parties (l'orateur et le sujet) étaient conscientes de cela.

    Il ne viendrait à l'idée de personne de dire : « Prends ton véhicule unique », à quelqu'un qui ne dispose que d'une voiture. Le mot « unique » a donc été introduit après coup, pour intégrer Isaac, dans une scène où il ne figurait pas et valoriser l'ancêtre des Juifs au détriment de celui des Arabes.

    L'annulation des deux mots litigieux (Isaac et unique) permet de reformuler la phrase, en lui donnant un sens plus conforme à la raison : « Prends ton fils, que tu aimes,... » Ainsi se confirme que la formule « ton unique », est une addition et que le nom d'Isaac a été ajouté, pour éliminer l'allusion faite à Ismaël. Les Israélites ne pouvaient admettre que ce dernier qui n'était pas de sang juif, bénéficie d'une considération divine, alors réservée uniquement à leur peuple. Il fallait inverser les données pour tourner la situation en leur faveur. Une spécialité dont ils excellaient. Les ajouts destinés à renverser les rôles et à glorifier Isaac, sont venus au contraire confirmer l'éminence d'Ismaël et surcharger inutilement le texte.
    Isaac n'a jamais été le premier-né ni le fils unique d'Abraham, alors qu'Ismaël au contraire, a bénéficié de ces deux atouts. Le mérite de cette clarification historique revient au Coran Sacré, qui a tenu à rétablir une vérité qui avait été enfouie sous le poids des siècles et de la déformation. Sans son témoignage déterminant, les Israélites continueraient à proclamer qu'Isaac a été choisi par Dieu, pour accroître un peu plus leur prestige, au détriment d'Ismaël.

    Pour essayer quand même et malgré tout, de justifier cette pratique propitiatoire et l'offrande d'Isaac, certains exégètes occidentaux ont prétendu que le sacrifice des premiers-nés était une coutume imposée par Moise six siècles après Abraham. Par conséquent à l'époque, les intéressés n'étaient pas tenus d'observer une tradition qui n'existait pas. Des arguments qui sont contredits par l'Ancien Testament lui-même puisque la coutume de l'offrande du premier-né remonterait remonterait non pas à Moïse, selon les historiens mal informés, mais à Adam, le père de l'humanité, d'après la tradition biblique.

    L'Ancien Testament enseigne en effet, qu'Adam, avait deux fils : Caïn, cultivateur et Abel, berger. Le premier offrit au Seigneur les produits de la terre (sans préciser qu'il s'agissait des premiers produits), Dieu refusa l'offrande. Lorsqu'Abdel à son tour, apporta en sacrifice des agneaux premiers-nés de son troupeau, son présent fut accepté. (Genèse 4. 3-4). Caïn en conçut du dépit et tua son frère. La tradition de l'offrande des premiers-nés remonterait en conséquence à Adam et non à Moïse.
    Mais contre toute attente, la Bible renferme une autre argumentation de choix en faveur de la thèse du sacrifice d'Ismaël, malgré les tentatives pour valider la thèse du sacrifice d'Ismael, malgré les tentatives pour valider la thèse d'Isaac, si chère à ses promoteurs ! Il s'agit toujours du fameux commandement :
    « Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes »
    Ce fils qu'Abraham chérissait n'était autre qu'Ismaël ! En effet, lorsque Dieu lui annonça la prochaine naissance d'Isaac, Abraham répondit selon la Bible : « Qu'Ismaël vive devant ta face ! » Il ne fut pas enchanté outre mesure par l'annonce de la naissance d'Isaac, puisque le Seigneur avait déjà exaucé ses voeux en lui donnant Ismael. Il montra son amour et son affection pour celui-ci et Dieu l'a béni : « Je le bénirai, je le rendrai fécond, et je le multiplierai à l'infini; il engendrera douze princes, et je ferai de lui une grande nation. » (Génèse 17.20) Ce que ne manquera pas de confirmer l'histoire plus tard.

    Le nom même d'Ismaël vient confirmer la version coranique, puisqu'en hébreu, il signifie : « Dieu a entendu » Il lui a été donné à la suite d'une prière d'Abraham qui, après s'être expatrié de sa région corrompue par l'idolâtrie, invoqua Dieu pour avoir un fils. Le Coran rapporte ceci : « Seigneur, fais-moi don d´une [progéniture] d´entre les vertueux » (Coran 37.100). Dieu a entendu cette prière. Le Coran précise : « Nous lui fîmes donc la bonne annonce d´un garçon (Ismaïl) longanime. »(Coran 37.101). Aucun doute n'est donc permis sur l'identité d'Ismaël. Le Coran le confirme sans équivoque et la Bible le reconnaît implicitement, tout en essayant d'inverser les données pour faire croire qu'il s'agissait d'Isaac.
    Pourquoi Ismaël était-il tellement cher à Abraham ? Le Coran lui attribue un caractère doux et il était juste. La Bible en écho en fait un fils aimé de son père. En outre et, en dehors de son caractère agréable, Ismaël avait été ardemment souhaité par Abraham. Selon le Coran, ce dernier adressa des prières à Dieu et ses suppliques furent entendues. La Bible abonde également en ce sens, mais reconnaît en plus qu'Abraham ne s'unit à Agar, que dans le but d'avoir un fils. Lorsque Ismael naquit, c'était un voeu, combien cher qui était exaucé.
    Quant à Isaac, Dieu en fit l'annonce à Abraham sans que celui-ci ne l'invoque en quoi que ce soit. Sa réaction était toute autre, sauf une manifestation de joie débordante, puisqu'il se mit à rire et à dire, selon la Bible : « Qu'Ismaël vive devant ta face ! » En d'autres termes, il était déjà satisfait d'avoir Ismael pour lui assurer une descendance et continuer à propager le monothéisme pur. Abraham ne ressentait pas la nécessité d'avoir un second fils, surtout à son âge avancé. Sarah se mit également à rire et prétendit ne pas l'avoir fait : « Sara mentit, en disant : Je n'ai pas ri. Car elle eut peur. »(Génèse 18.15) Le nom "Isaac" signifie donc en hébreu "Rire" car Sarah dit : « Quiconque l'apprendra, rira à mon sujet ! » (Génèse 21.6)
    Ceci dit, il ne saurait être question de réduire en quoi que ce soit l'importance de la mission et du personnage d'Isaac qui a été un Prophète de Dieu, parmi les justes. Le Coran refuse d'accorder une distinction à un Elu de Dieu, au détriment d'un autre, conformément au verset suivant : « Dites: "Nous croyons en Allah et en ce qu´on nous a révélé, et en ce qu´on n´a fait descendre vers Abraham et Ismaël et Isaac et Jacob et les Tribus, et en ce qui a été donné à Moïse et à Jésus, et en ce qui a été donné aux prophètes, venant de leur Seigneur: nous ne faisons aucune distinction entre eux. Et à Lui nous sommes Soumis".» (Coran 2.136)

    Avant de conclure, il convient de mettre en exergue les positions affichées respectivement par la Bible et le Coran, relativement aux pratiques sacrificielles, alors en usage.
    Dans l'Ancien Testament, Dieu ordonne à Abraham d'offrir son fils (Isaac dans ce cas) en holocoste sur une montagne précise. Il l'emmène alors avec lui, sans lui révéler l'objet de leur déplacement. Il le laisse dans un secret total, qui n'était certainement pas de bon augure. Il ment à ses deux serviteurs en leurs annonçant qu'il reviendra avec son fils alors qu'il avait l'intention de le sacrifier. Arrivé au lieu du sacrifice, il ligote Isaac, le place sur le bûcher et s'apprête à l'égorger avant d'allumer le feu et de le brûler en sacrifice consumé. Finalement, un ange l'appela des cieux et lui suggéra d'immoler un bélier à la place.

    Dans le Coran, au contraire, Abraham n'a été aucunement destinataire d'un quelconque commandement en ce sens et la scène du sacrifice de son fils (Ismaël) lui est apparue seulement en songe. Il considéra son rêve comm un ordre divin (les rêves des Prophètes sont considérés comme véridiques) Il informa son fils et celui-ci était conscient du sacrifice et consentant. Cependant, alors qu'il allait commettre son geste Allah se manifesta et Lui suggéra d'immoler un bélier compensatoire et d'épargner Ismaël.
    Et il dit : « Seigneur, fais-moi don d'une [progéniture] d'entre les vertueux ». Nous lui fîmes donc la bonne annonce d'un garçon (Ismaïl) longanime. Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner, [Abraham] dit : « Ô mon fils, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses ». (Ismaël) dit : « Ô mon cher père, fais ce qui t'es commandé : tu me trouveras, s'il plaît à Dieu, du nombre des endurants ». Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre de Dieu) et qu'il l'eut jeté sur le front, voilà que Nous l'appelâmes « Abraham ! Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants ». C'était là certes, l'épreuve manifeste. Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse. Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité : « Paix sur Abraham ». (Coran 37.100 à 109)

    Une autre incohérence est à relever dans le récit biblique. A la naissance d'Isaac, Sara demande à Abraham de chasser Hajar et Ismael. Quel est l'âge d'Ismael à ce moment là ?

    « Abraham était âgé de 99 ans, lorsqu'il fut circoncis. Ismaël, son fils, était âgé de 13 anslorsqu'il fut circoncis. » (Génèse 17.25)

    « Abraham était âgé de 100 ans, à la naissance d’Isaac, son fils. » (Génèse 21.5)

    A la naissance d'Isaac, Ismael est maintenant un adolescent âgé de 14 ans. Cependant, selon les versets ci-desous, il est décrit comme un enfant.
    Lors de son voyage dans le désert :

    « Hajar laissa l'enfant sous un des arbrisseaux » Genèse 21.15

    « Dieu entendit la voix de l'enfant » Genèse 21.17

    « Lève-toi, prends l'enfant, saisis-le de ta main » Genèse 21.18

    « elle alla remplir d'eau l'outre, et donna à boire à l'enfant » Genèse 21.19

    « Dieu fut avec l'enfant, qui grandit, habita dans le désert » Genèse 21.20

    Donc, Ismael âgé de 14 ans se fait placer à l'ombre par sa mère, celle ci le tient par la main comme un petit enfant et lui fait boire de son outre...


    Conclusion : Le récit biblique s'avère peu fiable par rapport au récit du coran, qui lui parait rationnel et authentique.





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    Re : Etude critique de la Bilble

    Les premiers Chrétiens croyaient-ils en la
    doctrine de la Trinité et l’enseignaient-ils ?


    1883 Gibbon, Edward (1737-1794). Histoire du Christianisme

    Si le Paganisme a été conquis par le Christianisme, il est tout aussi vrai de dire que le Christianisme a été corrompu par le Paganisme. Le Déisme pur des premiers chrétiens… fut substitué, par l’Eglise de Rome, par le dogme incompréhensible de la Trinité. De nombreux principes païens, inventés par les Egyptiens et idéalisés par Platon, furent conservés comme étant dignes de foi.
    1963 Dictionnaire Biblique. Hastings, James (1852-1922)


    Vigilants comme l’étaient les Juifs à propos du monothéisme, il est intéressant de remarquer que nulle part dans le Nouveau Testament les opposants Juifs n’ont taxé les Chrétiens de mouvement trithéisme ou de polythéisme, une critique juive pourtant devenue courante plus tard.

    1969 Henderson, Ian (1910- ?), Université de Glasgow. Encyclopédie Internationale. 20 vols. (New York : Grolier, 1969), « Trinité », p. 226.
    La doctrine de la Trinité ne faisait pas partie intégrante de la prédication des apôtres, comme cela est rapporté dans le Nouveau Testament.
    1969 Dawe, Donald G. ( ?- ?). Pas d’orthodoxie, mais la Vérité. Vue d’ensemble de la Théologie Protestante.


    Dans sa forme définitive, la doctrine trinitaire est allée au-delà des écrits bibliques tant dans le fond que dans la forme. Elle était grandement tributaire de la pensée philosophique et religieuse de l’antiquité Gréco-Romaine, tout comme l’était le dogme Christologique.
    1978 Buckley, J.A. ( ?- ?). L’orthodoxie du Deuxième Siècle. (1978), pp. 114-15.

    Jusqu’à la fin du deuxième siècle au moins, l’Eglise universelle est restée unie dans un sens fondamental ; tous reconnaissaient la suprématie du Père. Ils voyaient tous Dieu le Père Tout-Puissant comme le seul suprême, immuable, indicible et sans commencement… Avec le temps et l’influence des écrivains et des dirigeants du deuxième siècle, l’Eglise en est venue doucement mais sûrement au stadeoù, lors du Concile de Nicée, le point culminant de l’érosion progressive de la foi originelle fût atteint. A cette occasion, une petite minorité versatile a imposé son hérésie à une majorité consentante, et avec l’appui des autorités politiques, a contraint, à force de cajoleries et d’intimidations, ceux qui s’efforçaient de conserver la pureté virginale de leur foi sans tâche.
    1833 Norton, Andrews (1786-1853). Des Raisons de ne pas Croire aux Doctrines des Trinitaires,


    ... à l’époque des apôtres, les juifs non-croyants s’opposaient au Christianisme avec passion et la plus grande véhémence. Toutes les raisons étaient bonnes pour protester. C’est dans son essence même qu’il faut chercher ce qui faisait que les juifs croyants ne pouvaient pas accepter cette doctrine. Les épîtres sont remplies de déclarations, d’explications et de controverses relatives à des questions qui ont leur origine dans les préjugés et les passions des juifs. Cependant, en ce qui concerne cette doctrine [la trinité], que, si elle avait effectivement été enseignée, les juifs croyants auraient reçus avec réticence, et envers laquelle les juifs non-croyants auraient manifesté une flagrante opposition, - en ce qui concerne cette doctrine, on ne trouve nulle trace d’une quelconque controverse à son sujet. Par contre, si elle avait bel et bien été enseignée, elle aurait constitué le point central de controverse entre les opposants et les partisans du christianisme.

    Elle n’est expliquée nulle part. Pourtant, plus que tout autre doctrine, elle aurait nécessité d’être expliquée, illustrée, et imposée ; car elle semble non seulement opposée à la doctrine de l’unité de Dieu, mais également à celle de l’humanité de notre Sauveur ; et ces deux doctrines auraient du y être étroitement liées. Il aurait donc fallu l’exposer le plus clairement possible, la montrer sous toutes ses facettes, et éviter le plus possible qu’elle cause d’éventuelles fausses inquiétudes dans chaque camp. La prudence aurait été notamment de rigueur afin d’éviter les écueils dans lesquels les Gentils polythéistes récemment convertis auraient pu tomber. Or, loin d’une telle clarté d’enseignement et d’une quelconque véritable explication, la langue même du Nouveau Testament à ce sujet est… une série d’énigmes sur la supposition de sa véracité.

    Cette doctrine n’est donc jamais défendue dans le Nouveau Testament, alors qu’elle aurait immanquablement été l’objet d’attaques, et [aurait constitué] le plus grand problème dans le système chrétien si tel avait été le cas.

    Elle n’est jamais expliquée, alors qu’aucune autre doctrine n’aurait mérité l’être autant. Au contraire, sur la supposition de sa véracité, les apôtres s’expriment eux-mêmes de telle manière que si leur but était d’assombrir et de rendre difficile d’accès une telle doctrine, ils ne s’y seraient pas pris autrement. Qui plus est, elle n’apparaît nulle part comme un article de foi, bien qu’elle soit représentée par ses défenseurs comme étant un fondement du christianisme.
    1860 Lamson, Alvan (1792-1864), d.d. L’Eglise des Trois Premiers Siècles.


    Nous maintenons que la doctrine de la Trinité fut énoncée de façon graduelle et comparativement tardive, que son origine venait d’une source entièrement étrangère à celle des Ecritures Juives et Chrétiennes ; qu’elle grandit et fût greffée au Christianisme par les mains des Pères Platoniciens ; qu’au temps de Justin, et longtemps après, la nature distincte et inférieure du Fils était universellement enseignée ; et que seuls les premiers contours indistincts de la Trinité étaient devenus visibles par la suite… L’infériorité du Fils était généralement, sinon uniformément soutenue par les Pères anté-Nicéens… Qu’ils considéraient le Fils comme distinct du Père ressort à l’évidence du fait qu’ils affirmaient clairement son infériorité… Ils le considéraient comme distinct et subordonné… La doctrine populaire moderne de la Trinité… ne trouve aucun écho dans le langage de Justin [Martyr] : et cette observation peut être étendue à tous les Pères anté-Nicéens ; c’est-à-dire tous les écrivains chrétiens des 3 siècles qui ont suivi la naissance du Christ. Il est vrai qu’ils parlent du Père, du Fils et du Prophétique ou Saint Esprit, mais pas comme co-égaux, pas comme d’une seule essence numérique, pas comme Trois en Un, dans aucun sens actuellement admis par les Trinitaires. L’inverse est un fait établi.

    La doctrine de la Trinité, comme expliquée par ces Pères, était essentiellement différente de la doctrine moderne. Nous déclarons ceci comme un fait aussi susceptible d’être reconnu comme preuve que tout autre fait dans l’histoire des opinions humaines… Ils utilisaient occasionnellement une phraséologie qui, dans la bouche des Trinitaires modernes, impliquerait une croyance selon laquelle le Fils est d’une seule essence numérique avec le Père. Mais ils n’ont jamais pensé affirmer une telle chose. Tout au plus voulaient-ils affirmer que le Fils, engendré par le Père est d’une certaine façon de la même nature spécifique (c’est-à-dire de nature divine), tout comme un individu de notre race est de la même nature ou essence (c’est-à-dire humaine) que le parent dont il descend. De la même manière ils enseignaient qu’il était relativement inférieur au Père de qui il était issu, et il n’avait droit de ce fait qu’à un hommage inférieur…Nous mettons au défit quiconque de produire un seul écrivain d’une quelconque note qui, pendant les trois premiers siècles, défendait cette doctrine de la Trinité dans le sens moderne.

    Le Concile de Nicée

    En l’an 325 de notre ère, l’empereur romain Constantin a réuni un concile dans la ville de Nicée, en Asie Mineure. Son intention était de régler un différend religieux de longue date qui avait trait à la relation du Fils de Dieu au Dieu Tout-Puissant. Sur les résultats de ce concile, on lit dans l’Encyclopédie britannique : “Ce fut Constantin qui présida. Il dirigea activement les discussions, et ce fut lui qui proposa (...) la formule capitale qui allait exprimer la relation du Christ à Dieu dans le Credo adopté par le concile, de même substanceque le Père’ (...). Intimidés par l’empereur, les évêques, à l’exception de deux, signèrent le Credo, ce que beaucoup firent contre leur gré.”

    Constantin n’avait pour ainsi dire aucne compréhension des questions que posait la théologie grecque. Ce qu’il comprenait, en revanche, c’est que les différends religieux menaçaient l’unité de son empire, et il voulait qu’ils soient réglés.
    À Nicée, il y avait le courant représenté par Arius, qui enseignait que le Fils a eu un commencement et n’est donc pas l’égal de Dieu, mais lui est subordonné en tout.



  3. #3
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    Re : Etude critique de la Bilble

    Des apotres qui ne peuvent pas prier une nuit



    Citation :
    Matt 26.38 Il leur dit alors: Mon âme est triste jusqu'à la mort; restez ici, et veillez avec moi.

    Matt 26.39 Puis, ayant fait quelques pas en avant, il se jeta sur sa face, et pria ainsi: Mon Père, s'il est possible, que cette coupe s'éloigne de moi! Toutefois, non pas ce que je veux, mais ce que tu veux.

    Matt 26.40 Et il vint vers les disciples, qu'il trouva endormis, et il dit à Pierre: Vous n'avez donc pu veiller une heure avec moi!

    Ce passage est très surprenant. Comment les apôtres auraient ils pu dormir, après avoir entendu Jésus dire "mon âme est triste jusqu'à la mort" ?
    Comment ont ils réussi à trouvé sommeil après avoir entendu ces paroles ? Il ne s’agit pas d’un ou deux apôtres, mais des onze qui n’ont pas veillé.



    Citation
    :

    Matt 26.41
    Veillez et priez, afin que vous ne tombiez pas dans la tentation; l'esprit est bien disposé, mais la chair est faible.

    Matt 26.42 Il s'éloigna une seconde fois, et pria ainsi: Mon Père, s'il n'est pas possible que cette coupe s'éloigne sans que je la boive, que ta volonté soit faite!

    Matt 26.43 Il revint, et les trouva encore endormis; car leurs yeux étaient appesantis.

    Une seconde fois, Jésus les quitte puis il revient. Les onze apôtres ne sont même pas capables de prier une heure alors qu’il s’agit d’une des nuits des plus importantes : la dernière nuit avant la prétendue crucifixion.


    Citation :

    Matt 26.45
    Il les quitta, et, s'éloignant, il pria pour la troisième fois, répétant les mêmes paroles.

    Matt 26.45 Puis il alla vers ses disciples, et leur dit: Vous dormez maintenant, et vous vous reposez!Voici, l'heure est proche, et le Fils de l'homme est livré aux mains des pécheurs.



    Jamais deux sans trois. Jésus leur demande une troisième fois de prier et il les retrouve encore en train de dormir. Apres trois années de formation spirituelle intensive avec Jésus, on ne peut que s'étonner de cette indifference des apôtres devant les recommandations de Jésus.



  4. #4
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    Re : Etude critique de la Bilble

    Judas, ami ou démon



    Ami :

    Jésus lui dit: Mon ami, ce que tu es venu faire, fais-le. Matt 26.50

    Démon :

    Mieux vaudrait pour cet homme qu'il ne fût pas né. Marc14-21

    Et l'un de vous est un démon! Jean 6.70

    D'un coté, il est le seul à avoir l'honneur d'être appelé "ami" par Jésus dans tous les évangiles, et de l'autre côté Jésus le maudit. Ce qui est une contradiction.
    Autres contradictions :

    Et ayant jeté l’argent dans le temple, il se retira; et s’en étant allé, il se pendit. Matthieu 27:5

    Celui-ci donc s’était acquis un champ avec le salaire de l’iniquité, et, étant tombé la tête en avant, s’est crevé par le milieu, et toutes ses entrailles ont été répandues. Actes 1:18

    L’argent a t il été dépensé ou jeté dans le temple ?

    Juda s’est t il pendu ou est t il tombé sur la tête ?




  5. #5
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    Re : Etude critique de la Bilble

    salam : pour certains savants musulmans judas était en prison avec jésus pour etre crucifié par les romains : mais ALLAH a sauvé JESUS que le salut de DIEU soit sur lui et ALLAH a donné le visage de jésus à judas : "et surement ils ne l'ont pas tué ni crucifié" et ALLAH ET PLUS SAVANT.ET les romains ont tué qulequ'un qui lui ressemble!!!
    Dernière modification par morocco ; 15/05/2013 à 18h03.

  6. #6
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    Re : Etude critique de la Bilble

    La mort de Ananias et Saphira

    Actes 5 : Mais un homme nommé Ananias, avec Saphira sa femme, vendit une propriété, et retint une partie du prix, sa femme le sachant; puis il apporta le reste, et le déposa aux pieds des apôtres.

    Pierre lui dit: Ananias, pourquoi Satan a-t-il rempli ton coeur, au point que tu mentes au Saint Esprit, et que tu aies retenu une partie du prix du champ?
    S'il n'eût pas été vendu, ne te restait-il pas? Et, après qu'il a été vendu, le prix n'était-il pas à ta disposition? Comment as-tu pu mettre en ton coeur un pareil dessein? Ce n'est pas à des hommes que tu as menti, mais à Dieu.

    Ananias, entendant ces paroles, tomba, et expira. Une grande crainte saisit tous les auditeurs.
    Les jeunes gens, s'étant levés, l'enveloppèrent, l'emportèrent, et l'ensevelirent.

    Environ trois heures plus tard, sa femme entra, sans savoir ce qui était arrivé.
    Pierre lui adressa la parole: Dis-moi, est-ce à un tel prix que vous avez vendu le champ? Oui, répondit-elle, c'est à ce prix-là.
    Alors Pierre lui dit: Comment vous êtes-vous accordés pour tenter l'Esprit du Seigneur? Voici, ceux qui ont enseveli ton mari sont à la porte, et ils t'emporteront.
    Au même instant, elle tomba aux pieds de l'apôtre, et expira. Les jeunes gens, étant entrés, la trouvèrent morte; ils l'emportèrent, et l'ensevelirent auprès de son mari.



    Certes Ananias et Saphira ont menti sur l'argent, mais au lieu de les avertir et de leur demander de se repentir, voilà que l'apôtre Pierre les condamne, et ils moururent directement.
    Jésus ne disait-il pas : « le fils de l'homme est venu non pour perdre les âmes des hommes, mais pour les sauver » Luc : 9.56
    Jésus aurait également dit :

    Matthieu 7-1

    Ne jugez point, afin que vous ne soyez point jugés. Car on vous jugera du jugement dont vous jugez, et l’on vous mesurera avec la mesure dont vous mesurez. Pourquoi vois-tu la paille qui est dans l’oeil de ton frère, et n’aperçois-tu pas la poutre qui est dans ton oeil? Ou comment peux-tu dire à ton frère : Laisse-moi ôter une paille de ton oeil, toi qui as une poutre dans le tien? Hypocrite, ôte premièrement la poutre de ton oeil, et alors tu verras comment ôter la paille de l’oeil de ton frère.

    Pierre n'a t-il pas renié Jésus trois fois et il fut pardonné par Jésus. Par contre lorsqu'il s'agit des autres, il condamne oubliant l'enseignement d'amour et de pardon de Jésus.




  7. #7
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    Re : Etude critique de la Bilble

    Ismael-Isaac / Esau-Jacob



    Ismael - Isaac : Tromperie Biblique

    Ismael fils ainé d'Abraham est inferieur dans la bible à Isaac, de maniere que c'est Isaac le deuxième fils qui allait subir le sacrifice et non Ismael.

    Comparons le Coran et la Bible :

    Coran :
    Et il dit : « Seigneur, fais-moi don d'une [progéniture] d'entre les vertueux ». Nous lui fîmes donc la bonne annonce d'un garçon (Ismaïl) longanime. Puis quand celui-ci fut en âge de l'accompagner, [Abraham] dit : « Ô mon fils, je me vois en songe en train de t'immoler. Vois donc ce que tu en penses ». (Ismaël) dit : « Ô mon cher père, fais ce qui t'es commandé : tu me trouveras, s'il plaît à Dieu, du nombre des endurants ». Puis quand tous deux se furent soumis (à l'ordre de Dieu) et qu'il l'eut jeté sur le front, voilà que Nous l'appelâmes « Abraham ! Tu as confirmé la vision. C'est ainsi que Nous récompensons les bienfaisants ». C'était là certes, l'épreuve manifeste. Et Nous le rançonnâmes d'une immolation généreuse. Et Nous perpétuâmes son renom dans la postérité : « Paix sur Abraham ». Sourate 37.100

    Bible :
    Dieu dit: Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac; va-t’en au pays de Morija, et là offre-le en holocauste sur l’une des montagnes que je te dirai. Genèse 22:2
    Pour le Coran, c'est simple. L'unique fils est Ismael, Isaac n'était même pas né.
    Pour la Bible, il y a une discrimination. Isaac, un ancêtre des juifs doit absolument être celui qui doit être sacrifié. Il est hors de question qu'Ismael, l'ancêtre des arabes, soit un héros dans la Bible des juifs. Il s'agit du fameux complexe de supériorité du peuple élu.

    Un père peut il avoir un enfant qu'il aimerait et un autre qu'il n'aimerait pas ?
    Pourquoi Dieu aurait il désigné Isaac avec une telle précision ? Il aurait pu dire "Prend Isaac" au lieu de "Prends ton fils, ton unique, celui que tu aimes, Isaac".
    On reconnait bien là, "la plume mensongère des scribes". Jeremie 8.8


    Esau - Jacob :

    La tromperie entre Isaac et Ismael s'est reproduit entre Esau et Jacob.
    Isaac épouse Rebecca et celle ci accoucha de Esau et Jacob. Esau, l'ainé, se fait prendre son droit d'ainesse par Jacob contre un plat chaud.
    Isaac aimait Esaü, parce qu’il mangeait du gibier; et Rebecca aimait Jacob.
    Comme Jacob faisait cuire un potage, Esaü revint des champs, accablé de fatigue.
    Et Esaü dit à Jacob: Laisse-moi, je te prie, manger de ce roux, de ce roux-là, car je suis fatigué. (...)
    Jacob dit: Vends-moi aujourd’hui ton droit d’aînesse.
    Esaü répondit: Voici, je m’en vais mourir; à quoi me sert ce droit d’aînesse?
    Et Jacob dit: Jure-le moi d’abord. Il le lui jura, et il vendit son droit d’aînesse à Jacob. Genese 25:32
    Est ce qu' un droit d'ainesse, est une chose qui peut se vendre ?

    Suite de l'histoire :

    Isaac devenait vieux, et ses yeux s’étaient affaiblis au point qu’il ne voyait plus. Alors il appela Esaü, son fils aîné, et lui dit: Mon fils! Et il lui répondit: Me voici!
    Isaac dit: Voici donc, je suis vieux, je ne connais pas le jour de ma mort. Maintenant donc, je te prie, prends tes armes, ton carquois et ton arc, va dans les champs, et chasse-moi du gibier. Fais-moi un mets comme j’aime, et apporte-le-moi à manger, afin que mon âme te bénisse avant que je meureGenese 27
    Voici comment Rebecca (Satan) va convaincre Jacob de mentir à son père :
    6. Puis Rebecca dit à Jacob, son fils: Voici, j’ai entendu ton père qui parlait ainsi à Esaü, ton frère:
    7. Apporte-moi du gibier et fais-moi un mets que je mangerai; et je te bénirai devant l’Eternel avant ma mort.
    8. Maintenant, mon fils, écoute ma voix à l’égard de ce que je te commande.
    9. Va me prendre au troupeau deux bons chevreaux; j’en ferai pour ton père un mets comme il aime;
    10. et tu le porteras à manger à ton père, afin qu’il te bénisse avant sa mort.
    11. Jacob répondit à sa mère: Voici, Esaü, mon frère, est velu, et je n’ai point de poil.
    12. Peut-être mon père me touchera-t-il, et je passerai à ses yeux pour un menteur, et je ferai venir sur moi la malédiction, et non la bénédiction.
    13. Sa mère lui dit: Que cette malédiction, mon fils, retombe sur moi! Ecoute seulement ma voix, et va me les prendre.
    "Ecoute seulement ma voix", c'est la parole qui symbolise Satan.

    14. Jacob alla les prendre, et les apporta à sa mère, qui fit un mets comme son père aimait.
    15. Ensuite, Rebecca prit les vêtements d’Esaü, ..., et elle les fit mettre à Jacob, son fils cadet.
    16. Elle couvrit ses mains de la peau des chevreaux, et son cou qui était sans poil.
    17. Et elle plaça dans la main de Jacob, son fils, le mets et le pain qu’elle avait préparés.

    18. Il vint vers son père, et dit: Mon père! Et Isaac dit: Me voici! qui es-tu, mon fils?
    19. Jacob répondit à son père: Je suis Esaü, ton fils aîné; j’ai fait ce que tu m’as dit. Lève-toi, je te prie, assieds-toi, et mange de mon gibier, afin que ton âme me bénisse.
    20. Isaac dit à son fils: Eh quoi! tu en as déjà trouvé, mon fils! Et Jacob répondit: C’est que l’Eternel, ton Dieu, l’a fait venir devant moi.
    21. Isaac dit à Jacob: Approche donc, et que je te touche, mon fils, pour savoir si tu es mon fils Esaü, ou non.
    22. Jacob s’approcha d’Isaac, son père, qui le toucha, et dit: La voix est la voix de Jacob, mais les mains sont les mains d’Esaü.
    23. Il ne le reconnut pas, parce que ses mains étaient velues, comme les mains d’Esaü, son frère; et il le bénit.
    24. Il dit: C’est toi qui es mon fils Esaü? Et Jacob répondit: C’est moi.
    25. Isaac dit: Sers-moi, et que je mange du gibier de mon fils, afin que mon âme te bénisse. Jacob le servit, et il mangea; il lui apporta aussi du vin, et il but.
    26. Alors Isaac, son père, lui dit: Approche donc, et baise-moi, mon fils.
    27. Jacob s’approcha, et le baisa. Isaac sentit l’odeur de ses vêtements; puis il le bénit, et dit: Voici, l’odeur de mon fils est comme l’odeur d’un champ que l’Eternel a béni.
    28. Que Dieu te donne de la rosée du ciel Et de la graisse de la terre, Du blé et du vin en abondance!
    29. Que des peuples te soient soumis, Et que des nations se prosternent devant toi! Sois le maître de tes frères, Et que les fils de ta mère se prosternent devant toi! Maudit soit quiconque te maudira, Et béni soit quiconque te bénira.

    30. Isaac avait fini de bénir Jacob, et Jacob avait à peine quitté son père Isaac, qu’Esaü, son frère, revint de la chasse.
    31. Il fit aussi un mets, qu’il porta à son père; et il dit à son père: Que mon père se lève et mange du gibier de son fils, afin que ton âme me bénisse!
    32. Isaac, son père, lui dit: Qui es-tu? Et il répondit: Je suis ton fils aîné, Esaü.
    33. Isaac fut saisi d’une grande, d’une violente émotion, et il dit: Qui est donc celui qui a chassé du gibier, et me l’a apporté? J’ai mangé de tout avant que tu vinsses, et je l’ai béni. Aussi sera-t-il béni.
    34. Lorsque Esaü entendit les paroles de son père, il poussa de forts cris, pleins d’amertume, et il dit à son père: Bénis-moi aussi, mon père!
    35. Isaac dit: Ton frère est venu avec ruse, et il a enlevé ta bénédiction.
    36. Esaü dit: Est-ce parce qu’on l’a appelé du nom de Jacob qu’il m’a supplanté deux fois? Il a enlevé mon droit d’aînesse, et voici maintenant qu’il vient d’enlever ma bénédiction. Et il dit: N’as-tu point réservé de bénédiction pour moi?37. Isaac répondit, et dit à Esaü: Voici, je l’ai établi ton maître, et je lui ai donné tous ses frères pour serviteurs, je l’ai pourvu de blé et de vin: que puis-je donc faire pour toi, mon fils?
    ...
    41. Esaü conçut de la haine contre Jacob, à cause de la bénédiction dont son père l’avait béni; et Esaü disait en son coeur: Les jours du deuil de mon père vont approcher, et je tuerai Jacob, mon
    frère
    .


    Voici comment Iblis peut faire en sorte que deux freres puissent s'entretuer.


  8. #8
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    Re : Etude critique de la Bilble

    Vengeance de papes


    An 897 - Un pape juge son prédécesseur

    Étienne VI fait déterrer le cadavre de son prédécesseur, le pape Formose, plusieurs mois après l'enterrement. Il fait traîner le cadavre par les pieds devant un synode qu'il avait convoqué. Là, ayant solennellement condamné le défunt, il ordonne de lui couper 3 doigts de la main droite, puis fait jeter le cadavre dans le Tibre.

    Son corps sera récupéré et re-enterré en cachette. Las, en 905, le nouveau pape, Sergius III, le fait re-déterrer. Il le fait revêtir des vêtements pontificaux et asseoir sur un trône et le fait re-juger.

    Ensuite, l'on décapita le cadavre, on lui coupa encore 3 doigts, puis le re-jeta dans le Tibre. Cette fois-ci, personne ne prend la peine de récupérer et enterrer le cadavre.
    C'est ce qu'on appelle le Concile cadavérique


    Le cadavre desséché de l'ancien pape Formose est exhumé, son linceul est remplacé par les habits pontificaux et il est installé sur son ancien siège papal afin d'être jugé par le concile (qui est en réalité un synode) composé essentiellement d'évêques italiens. Formose est accusé de ne pas avoir tenu compte de son excommunication alors qu'il était cardinal-évêque de Porto, et d'avoir par ambition rompu le serment qu'il avait prêté de ne plus briguer de charges ecclésiastiques. Le cadavre se voit attribuer un diacre pour avocat, ce dernier répondant aux questions à sa place. Formose est ainsi jugé, condamné et dépouillé de ses insignes pontificaux, privé des doigts de la main droite qui lui avaient servi à bénir. Son élection comme pape est déclarée invalide et tous ses actes pontificaux sont annulés. Son cadavre est livré au peuple de Rome qui le jette dans le Tibre.

    « Une cérémonie abominable suivit, où le mort fut dégradé, dépouillé des vêtements pontificaux auxquels collaient les chairs putréfiées, jusqu'au cilice que portait ce rude ascète ; les doigts de sa dextre [main droite] furent coupés, ces doigts indignes [selon ses juges], qui avaient béni le peuple. »

    Daniel-Rops, L’Église des temps barbares, p. 572.
    Formose a laissé un bon souvenir à Rome et le peuple de Rome accepte mal la fin tragique du cadavre. Des émeutes éclatent et Étienne VI est déposé. Il finira étranglé dans sa cellule en prison.

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