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Discussion: gaza

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    gaza

    pour la première fois depuis des années, l'église grecque-orthodoxe Saint-Porphyre de Gaza est pleine à craquer. Par centaines, les déplacés palestiniens y ont trouvé refuge après avoir échappé au déluge de feu israélien sur la banlieue de Chajaya.
    Quelque 600 personnes se sont abritées à Saint-Porphyre, la plus ancienne église encore active dans l'enclave palestinienne, à l'ombre d'un minaret, dans le quartier historique du Vieux Gaza, où reposent les reliques de cet ermite et évêque de Gaza du Ve siècle.



    L'église et la mosquée voisine ont ouvert leurs portes, dans un geste de solidarité inter-religieuse, offrant de la nourriture, des boissons et un abri aux Gazaouis déplacés, quelle que soit leur religion.
    Parmi eux, figure "un grand nombre de femmes et d'enfants, dont des bébés. Beaucoup ont vu leurs maisons détruites, nous essayons de les aider", témoigne l'archevêque grec-orthodoxe Alexios.
    Parmi eux, Sabah al-Mbyat a fui Chajaya, une banlieue à l'est de l'agglomération de Gaza bombardée par l'armée israélienne ces derniers jours. Plus de 70 Palestiniens y ont trouvé la
    mort dimanche, dont de nombreux civils - femmes et enfants -, dans ce qui pourrait constituer "des crimes de guerre", selon l'ONU.
    Saint-Porphyre est la quatrième station du calvaire de Sabah: elle s'est rendue d'abord chez un parent, puis un voisin, ensuite dans une école tenue par l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) avant d'arriver à l'église.
    Mais là-bas, "nous étions les uns sur les autres", se désole Sabah. De fait, l'UNRWA héberge plus de 100.000 déplacés dans 69 écoles archi-bondées.
    Finalement, elle a appris que Saint-Porphyre pouvait offrir un accueil. "Ils nous ont protégés. Nous nous sentons un peu plus en sécurité ici", se réjouit-elle.

    - Accueillis avec 'respect' -

    La communauté chrétienne de la bande de Gaza compte environ 1.500 âmes, des grecs-orthodoxes pour la plupart, sur une population majoritairement musulmane de 1,8 million d'habitants. Il ne resterait plus que quelque 130 catholiques romains.
    Elle a fait l'objet d'attaques à plusieurs occasions, dans des incidents imputés aux extrémistes islamistes et condamnés par les responsables du mouvement Hamas, qui contrôle l'enclave.
    Anwar Jamal s'est elle aussi réfugiée à Saint-Porphyre après avoir fui Chajaya. Les habitants de son quartier ont appelé une ambulance et
    marché derrière elle pour pouvoir partir en relative sécurité.
    "Il y avait des avions au-dessus de nous. Nous avions si peur que nous avions du mal à marcher", raconte-t-elle. "Ici, ils nous ont reçus avec plein de respect et d'amour", affirme Anwar avec reconnaissance.
    Cependant, même le site de l'église n'est pas à l'abri des bombardements israéliens qui ont fait plus de 660 morts depuis le début de l'offensive militaire contre le Hamas le 8 juillet.
    Selon l'archevêque Alexios, cinq ou six obus ont touché lundi soir le secteur de l'église et de la mosquée, dans le quartier souvent ciblé de Zeitoun, alors que la population s'apprêtait à prendre leur "iftar", le repas de rupture de jeûne du ramadan.
    "Les gens hurlaient", se souvient-il. Un jardin d'enfants géré par la mosquée et le cimetière historique de l'église ont été endommagés.

    - "Donner de l'amour" -

    Nombre de réfugiés de Saint-Porphyre ne sont pas en bonne
    santé, vivant dans des conditions d'hygiène de plus en plus ardues.
    Le docteur Hassan Ezzedine, un bénévole, distribue des médicaments et s'occupe des patients dans une salle de l'église.
    "Il s'agit principalement des enfants, il y a des cas de diarrhée sévère, des problèmes respiratoires, certains sont sous le choc et complètement catatoniques", observe-t-il.
    Le prélat grec-orthodoxe promet que son église demeurera ouverte à tous ceux cherchant un abri.
    "Ensemble, chrétiens et musulmans, nous sommes une seule famille, la nation palestinienne. Donc nous essayons d'aider au maximum pour que tout le monde ait un toit", plaide-t-il.
    "Nous essayons de donner de l'amour. C'est la chose la plus importante, donner de l'amour à ceux qui en ont besoin".
    Dans une lettre mise sur Facebook le 19 juillet, le curé de la petit paroisse catholique romaine de Gaza, Jorge Hernandez, a dit recevoir de plus en plus de requêtes de déplacés qui demandent l'asile dans l'école située près de son église, "en particulier des réfugiés venus de la région de Beit Lahiya et Beit Hanoun" (nord).
    "Nous ne pouvons pas quitter la paroisse, ni visiter les familles, nous ne pouvons pas arrêter cette guerre (?) nous ne pouvons pas faire grand chose", admet-il.
    Mais "le simple fait d?être ici, parmi ce peuple, même sans pouvoir matériellement faire quoi que ce soit, est déjà une consolation, le soulagement d?être accompagné dans la souffrance", espère simplement le prêtre.

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    Re : gaza

    Une minute de silence aujourd’hui en Algérie


    El Watan le 31.07.14 | 10h00

    Dans un appel lancé par l’Union générale des travailleurs algériens (UGTA), les travailleurs de l’ensemble des entreprises des secteurs public et privé devront en effet cesser toute activité durant ce laps de temps pour dénoncer la barbarie subie par les Ghazaouis. «L’observation de la minute de silence et des 5 minutes d’interruption d’activité se fera à l’extérieur de l’ensemble des entreprises, institutions et autres organisations», a indiqué une source gouvernementale citée par l’APS. Plusieurs actions de solidarité ont été déjà menées par les autorités du pays et la société civile en faveur de la population de Ghaza, et ce, depuis le début de l’agression sioniste contre cette partie du territoire palestinien.Les travailleurs algériens sont appelés à observer, aujourd’hui à midi, une minute de silence et 5 minutes d’interruption de travail à travers tout le territoire national, en hommage aux victimes palestiniennes de Ghaza et en signe de solidarité avec le peuple palestinien suite aux agressions israéliennes barbares.



    L’Algérie a également décidé d’octroyer une aide financière de 25 millions de dollars à la Palestine, en plus d’un lot de médicaments et de matériel médical collectés par le Croissant-Rouge algérien qui devra être rapidement acheminé vers Ghaza.
    Sur le plan diplomatique, l’Algérie poursuit ses efforts pour tenter de trouver un moyen d’arrêter cette agression israélienne qui a déjà fait près de 1300 morts dont 240 enfants et près de 7000 blessés. Hier, le président Abdelaziz Bouteflika s’est entretenu avec son homologue égyptien, Abdelfettah Al Sissi, ainsi qu’avec l’émir du Qatar, Temim Ben Hamed Al Thani, sur la situation à Ghaza, a indiqué un communiqué de la Présidence.

    «Ces entretiens ont permis aux trois dirigeants de partager leur profonde préoccupation et celle de leurs peuples et gouvernements respectifs devant l’agression israélienne contre la population civile palestinienne à Ghaza», est-il précisé dans ce même communiqué. Les discussions ont porté sur les voies et moyens d’une action arabe commune plus intense en vue d’amener la communauté internationale à obtenir un arrêt urgent de l’agression israélienne ainsi que pour une solidarité arabe accrue à la population palestinienne à Ghaza.


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    Re : gaza

    "A Gaza, il n'y a plus aucun endroit sûr, la population est prise au piège"



    "Le seul conflit au monde où les personnes n'ont même pas la possibilité de fuir", disait en 2009 le Haut Commissaire des Nations unies pour les réfugiés à propos de Gaza. Enclave, confetti... la bande de Gaza représente un minuscule territoire palestinien pris en étau. Toutes ses frontières sont fermées : au nord et à l'est par Israël et au sud par l'Egypte. La mer Méditerranée borde sa frontière à l'ouest. En 2014, rien n'a changé !

    "Partir oui, mais pour aller où ?"


    "Les habitants de la bande de Gaza se disent : 'Partir oui, mais pour aller où ?'", témoigne auprès de france tv info un journaliste présent à Gaza du 10 au 25 juillet.

    "Même les écoles de l'ONU qui servent de camps réfugiés sont visées. Il n'y a pas de sanctuaire, de zone neutre", dit-il. Mercredi 30, l'Agence de l'ONU pour l'aide aux réfugiés palestiniens (UNRWA) a accusé l'armée israélienne de "grave violation du droit international" après un tir qui a tué 16 Palestiniens dans une de ses écoles de la bande de Gaza.

    L'UNRWA dit avoir atteint "un point de rupture" : "C'est la sixième fois que l'une de nos écoles est frappée", a déploré son chef.

    Les 82 écoles gérées par l'UNRWA dans la bande de Gaza abritent plus de 200 000 habitants, réfugiés à la suite des appels répétés de l'armée israélienne à évacuer des quartiers entiers (SMS, appels téléphoniques, lâcher de tracts).
    "Si Tsahal demande d'évacuer une zone, on sait qu'elle va être particulièrement touchée par les frappes", explique à francetv info Michèle Beck, référente médicale de Médecins sans frontières (MSF) à Gaza. "Mais ce n'est pas parce que vous évacuez cette zone que vous allez vous retrouver à l'abri.

    Il n'y a pas d'abris.

    Les écoles, les hôpitaux... il n'y a plus aucun endroit sûr. Les Gazaouis n'ont donc pas de solutions, ils sont pris au piège." Elle décrit des rues vides "la plupart du temps". "Dès que les gens sentent que les frappes se calment, ils sortent pour acheter de quoi manger. Ce qui provoque des files d'attente de plusieurs heures."


    "Tout le monde est pris pour cible"
    "La situation est désastreuse, tout le monde est pris pour cible", confirme Arwa Mhanna, de l'ONG Oxfam.

    "Le drapeau de l'ONU ne sert pas de bouclier contre les bombardements de l'armée israélienne", explique-t-elle à francetv info. Et "quand les gens partent de chez eux, ils ne partent pas loin", raconte le journaliste envoyé spécial à Gaza. "Bien souvent, ils quittent leurs immeubles et leur quartier pour aller dans un centre de l'ONU qui se trouve près de leur quartier. Mais cela n'a rien de surprenant étant donné la taille de la bande de Gaza et sa densité de population.

    Sur une petite bande de terre, il n'y a nulle part où aller." "C'est un territoire chétif et exigu [362 km2], qui s'étend sur à peine 45 km de long et 10 km de large, et sur lequel s'entassent près de 1,8 million d'habitants, produisant l'une des densités humaines les plus élevées du monde", écrit Le Monde dans son édition du 27 juillet.

    Pour les travailleurs humanitaires, la situation s'est dégradée ces derniers jours avec l'intensification des frappes israéliennes.
    Depuis le bombardement de la seule centrale électrique de la bande de Gaza, les coupures d'électricité sont fréquentes, l'eau manque à certains endroits... MSF décrit une "situation catastrophique". "Sans parler des morts, il y a eu tellement de blessés que les hôpitaux ont utilisé énormément de matériel", explique la référente médicale de l'ONG.

    Elle pointe un risque de pénurie du matériel de première nécessité des hôpitaux : "Des compresses, des gants, des aiguilles, des cathéters..."Arwa Mhanna, d'Oxfam estime que le "cessez-le-feu immédiat devient vraiment urgent". "Nous nous retrouvons sans sécurité. On ne peut pas bouger, ni même coordonner des actions pour les personnes déplacées."


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    Re : gaza

    Un soldat israélien se vante d'avoir tué 13 enfants gazaouis



    le 31. juillet 2014 - 16:32
    Info Oumma.com. Comble de l'horreur : un soldat israélien exulte sur les réseaux sociaux après avoir massacré 13 enfants gazaouis, et ne peut s'empêcher d'insulter tous les musulmans qu'il aimerait bien envoyer en enfer.









    Comble de l'horreur : un soldat israélien exulte sur les réseaux sociaux après avoir massacré 13 enfants gazaouis, et ne peut s'empêcher d'insulter tous les musulmans qu'il aimerait bien envoyer en enfer. Et après ça, les criminels de guerre israéliens qui ont du sang sur les mains, affirmeront, droit dans leurs bottes, qu'ils ne font que se défendre, et ne ciblent ni les enfants, ni leurs parents, ni l'ensemble de la population à Gaza.






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    Re : gaza

    La guerre quelle qu'elle soit est une horreur, mais cela me semble que tout le monde fait un peu la sourde oreille.
    C'est nul entière solidarité avec toutes les familles touchées
    non seguire nessuno, non sarai mai primo

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  7. #6
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    Re : gaza

    SALAM ET SALUT À TOUS :« Israël utilise des avions sophistiqués, des navires de guerre pour bombarder les camps de réfugiés surpeuplés, des écoles, des habitations, les mosquées, des bidonvilles, pour bombarder une population qui n’a ni armée de l’air, ni défense aérienne, ni marine, ni armes lourdes, aucune unités d’artillerie, pas d’unités mécanisées, aucune commande au sol, ni armée, et avec cela Israël appelle cela une guerre; non ce n’est pas une guerre, c’est un MEURTRE ». Noam Shomsky

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    Re : gaza

    Israël tire sans pitié sur des ambulanciers palestiniens



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    Re : gaza

    Le cri du cœur lancé à Obama par un médecin urgentiste norvégien depuis Gaza







    « Monsieur Obama, avez-vous un cœur ? Je vous invite à passer une nuit, juste une nuit, avec nous à Shifa. Je suis convaincu, à 100%, que cela changerait l’Histoire ».

    Cette invitation pressante lancée à Obama presque comme une bouteille à la mer, et dont on est sûr, bien malheureusement, qu’elle restera lettre morte, émane du Norvégien Mads Gilbert, un héros en blouse blanche par trop méconnu, comme le sont tous ces êtres purs et valeureux face aux puissants corrompus et veules, qui lutte au quotidien, dans l’enfer de Gaza, pour sauver ces Gazaouis qu’Israël assassine.

    Médecin urgentiste chevronné, venu de nouveau prêter main forte à ses confrères palestiniens de l’hôpital de Shifa, après les avoir assistés lors de l’opération « Plomb durci » fin 2008/début 2009, Mads Gilbert tente de mettre des mots sur une réalité effroyablement indicible.

    Il se dit fortement impressionné par l’impact de son « cri du cœur », qu’il griffonna d’abord sur un bout de papier pour évacuer la pression, au terme d’une énième nuit blanche passée à opérer près d’une centaine de blessés, tous atteints grièvement, avant d'être lu par cinq amis et d'être diffusé sur la Toile.

    L’homme fort de Washington, à l’instar de son homologue français, François Hollande, et des pleutres qui font de la communauté internationale une association de complices d’Israël, s’est drapé dans sa souveraine indifférence et inhumanité, en minimisant la formidable caisse de résonance du Net qui a permis au cri du cœur de Mads Gilbert de faire le tour du monde en un éclair.

    "Les leaders et chefs d’état de la communauté internationale, comme ceux des Etats-Unis, ou le gouvernement israélien, sont totalement déconnectés du terrain. Des réalités humaines. Ils sont devenus distants, insensibles, « vaccinés » ignorant la souffrance des populations",
    dénonce Mads Gilbert, dans un entretien à cœur ouvert accordé à
    Free Palestine.

    A Gaza, "Toutes les conventions internationales, toutes les « lois de la guerre » sont bafouées. La première arme de destruction terrible, c’est le siège de la Bande de Gaza", condamne-t-il, en s'insurgeant contre "L’usage totalement disproportionné de la force. Comparez les bilans! Ceux des civils touchés: des centaines et des centaines de mort d’un côté, moins de 4 où 5 de l’autre. Le troisième point illégal c’est qu’il est interdit de bombarder sans discriminations zones civiles et militaires, en prétextant que le Hamas utilise la population comme « bouclier humain ». Ce territoire est si petit que tout est forcément imbriqué. Les israéliens utilisent toujours le même argument pour commettre le pire.

    "
    Mads Gilbert, un chirurgien de renommée internationale au grand coeur




















    Des quadruplés naissent à Gaza




    Quand le miracle de la vie reprend ses droits, même sous le déluge de feu israélien et dans le paysage dévasté qu’est devenue Gaza, c’est l’espoir, fragile, qui renaît de ses cendres.

    Alors que la mort rôde à chaque coin de rue et jusque dans les hôpitaux de l’enclave palestinienne, une femme a donné hier naissance à des quadruplés, défiant la fureur guerrière d’Israël de la plus belle manière qui soit.
    Le pouce levé en signe de satisfaction et de victoire, le Dr Abdel Abuwarda s’est réjoui d’annoncer la bonne nouvelle sur son compte Twitter, avec une photo des nouveaux-nés, trois garçons et une petite fille, qui se portent bien ainsi que la maman comblée.

    Au milieu d’un champ de ruines et des corps sans vie qui gisent dans une mare de sang, la vie s’avère plus forte que tout, même à Gaza défigurée et endeuillée, même face à l’horreur du génocide des Gazaouis.







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    Re : gaza

    Gaza : Dominique de Villepin dénonce "le massacre perpétré" par Israël

    L'ancien Premier ministre appelle à des sanctions contre l'Etat hébreu.

    Francetv info avec AFP: 01 aout 2014



    Dominique de Villepin dénonce le "massacre qui est perpétré à Gaza" par Israël. L'ancien Premier ministre appelle à une interposition de l'ONU dans les territoires palestiniens et à des sanctions contre l'Etat hébreu, dans une tribune virulente publiée vendredi 1er août par Le Figaro.
    "Lever la voix face au massacre qui est perpétré à Gaza, c'est aujourd'hui, je l'écris en conscience, un devoir pour la France", écrit Dominique de Villepin, qui ajoute que "par soumission à la voix du plus fort, la voix de la France s'est tue, celle qui faisait parler le général de Gaulle au lendemain de la guerre des Six Jours, celle qui faisait parler Jacques Chirac après la deuxième intifada".
    "Comment comprendre aujourd'hui que la France appelle à la 'retenue' quand on tue des enfants en connaissance de cause ? ... Comment comprendre que la première réaction de la France, par la voix de son président, soit celle du soutien sans réserve à la politique de sécurité d'Israël ?", s'interroge l'ancien ministre des Affaires étrangères.
    "Il y a une terreur en Palestine et en Cisjordanie"

    L'armée israélienne, qui a déclenché une offensive le 8 juillet, et est entrée dans la bande de Gaza le 17 juillet, a conclu jeudi soir un cessez-le-feu de 72 heures avec le Hamas palestinien, qui entre en vigueur vendredi à 8 heures (7 heures à Paris). Avec environ 1 450 morts et plus de 8 000 blessés, en grande majorité des civils, cette guerre est au moins aussi meurtrière que lors de l'opération Plomb durci (2008-2009), qui avait déjà été déclenchée pour mettre un terme aux tirs de roquettes du Hamas. Parmi les morts figurent au moins 242 enfants, selon l'Unicef. L'armée israélienne a pour sa part perdu 56 soldats, ses pertes les plus lourdes depuis la guerre contre le Hezbollah libanais en 2006.
    "Il n'y a pas en droit international de droit à la sécurité qui implique en retour un droit à l'occupation et encore moins un droit au massacre", s'insurge l'ancien Premier ministre, qui estime qu'Israël "ne peut se prévaloir du fait que le Hamas instrumentalise les civils pour faire oublier [qu'il] assassine ces derniers". "Oui, il y a une terreur en Palestine et en Cisjordanie, une terreur organisée et méthodique appliquée par les forces armées israéliennes, comme en ont témoigné de nombreux officiers et soldats israéliens écœurés par le rôle qu'on leur a fait jouer", écrit-il encore.
    "Il n'y a aujourd'hui ni plan de paix, ni interlocuteur capable d'en proposer un", regrette-t-il en dénonçant l'absence de "partenaire en Palestine ... Il n'y a plus de partenaire pour la paix en Israël ... il n'y a plus non plus de partenaire sur la scène internationale". Parmi les "outils", il propose des sanctions contre Israël. "Cela passe par un vote par le Conseil de sécurité de l'ONU d'une résolution condamnant l'action d'Israël ... Cela signifie concrètement d'assumer des sanctions économiques ciblées et graduées". Enfin, Dominique de Villepin propose d'imposer une "interposition" par "la mise sous mandat de l'ONU de Gaza, de la Cisjordanie et de Jérusalem-Est, avec une administration et une force de paix internationales.

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    Au Sujet de Jacques Chirac, on était loin du gouvernement Hollande et Valls Pro Sionistes affiché et revendiqué

    Voyez cette video







    En déplacement à Jérusalem, une sécurité israélienne trop zélée et violente, empêchant les commerçants arabes de venir le saluer et malmenant les journalistes, ont conduit J. Chirac à laisser éclater sa colère: il a alors rappelé à l'ordre les israéliens, menaçant même de "retourner en France".


    Un peu plus tard, il refusera de rentrer dans l'Église "Sainte-Anne", territoire français de Jérusalem, car des soldats israéliens se trouvaient à l'intérieur. "Je ne veux pas d'hommes armés sur le territoire français !" lança-t'il. Les militaires israéliens sont alors sommés de quitter les lieux !

    Le lendemain, dans les territoires Palestiniens, le Président français sera accueilli en héros ! Plus tard, la Casbah d'Alger lui fera un triomphe ! Regardez plutôt..

    commentaire publié sur Youtube par un certain Rusuccuru (comme il est parfait je le retranscris tel quel)



    PS : lors de sa venue en Algérie, parmi la foule, je me suis pas gêné de lui serrer la main à Oran.
    Dernière modification par xeres ; 01/08/2014 à 18h34.




    ***La connaissance est la seule chose qui s'accroit lorsqu'on la partage***




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    Re : gaza

    À Gaza, la vie ne tient qu’à un fil ...



    Par Asma al-Ghoul | le 2. août 2014 - 10:28


    Personne ne peut se représenter les souffrances du peuple palestiniens à part les victimes elles-mêmes. Seuls les blessés peuvent comprendre ce que c’est que d’être blessé. Seuls les morts peuvent ressentir les affres de la mort. Seuls les réfugiés savent ce que perdre sa maison signifie.





    Les images d’enfants tués par
    des tonnes d’acier et de poudre sont devenues une arme politique. Peu importe l’ampleur de notre douleur, elle n’est rien en comparaison de celle des victimes : les blessées, ceux qui ont perdu un des leurs proches ou ceux qui n’ont plus de maison.

    Ce qu’Israël fait subir aux civils de Gaza est monstrueux — des bombardements meurtriers tous azimut, la destruction de maisons occupées. Ils disent que mourir sous les bombes ne fait pas mal mais personne ne sait quand la mort le frappera. Il n’y a plus aucun endroit sûr. On se demande pourquoi les avions de guerre et les bombes essaient de nous tuer nous et notre famille, dans notre maison. Pourquoi est-ce qu’ils tuent nos enfants sous nos yeux ? Ou nous sous les leurs ? Ou toute la famille de sorte que personne n’assiste à nos derniers moments ?

    Israël a annoncé, par un coup de fil à un de ses occupants, son intention de détruire le building Dawud qui se trouve à côté de nôtre maison et qui a déjà été bombardé plusieurs fois. Puis les Israéliens ont envoyé une roquette d’avertissement le 21 juillet après-midi. Tout le monde dans le voisinage a commencé à hurler — les habitants des maisons voisines et de la nôtre (d’où on peut voir ce bâtiment), le propriétaire d’une restaurant voisin.

    Nous somme tous sortis dehors en laissant les clés sur la porte. Le moment le plus horrible n’est pas celui où le missile vous pulvérise, mais celui où vous comprenez qu’il va vous frapper, soit parce que vous en avez reçu l’annonce, soit parce que vous l’entendez se rapprocher.

    Nous avons trouvé un abri. Un peu revenus de notre frayeur, nos avons pensé aux photos et aux souvenirs qui étaient restés dans la maison : les premiers pas des bébés, les dessins des enfants, la photo du mariage de ma soeur dans le salon.

    On pense qu’on ne pourra pas continuer à vivre si on perd un être cher, mais même si votre enfant ou votre mère a été frappé par un missile et que son corps est méconnaissable, on continue à vivre malgré le chagrin si grand soit-il. On essaie de consoler les orphelins, mais savons-nous ce que ressent quelqu’un qui a perdu son père et sa mère ?

    Ma famille s’est réfugiée chez des cousins. Au début de l’agression, ces cousins s’étaient réfugiés dans notre maison. D’un seul coup leur maison est devenue plus sûre que la nôtre. Dans cette guerre, il est difficile de savoir quel est endroit le plus sûr. Cela dépend de l’humeur des pilotes. Par exemple, ils ont prévenu les habitants de la tour voisine qu’ils allaient la détruire mais ils ont lancé le missile sur un autre bâtiment sans prévenir, assassinant toute la famille al-Kilani. Ils n’ont aucun respect pour la vie des civils.

    C’est une guerre idéologique et religieuse. On verse le sang au nom de Dieu, du paradis ou de la Terre Promise. Peu importe ce que les gens ressentent dès lors que les objectifs politiques sont atteints et que la récompense religieuse nous attend. L’idéologie prend le pas sur les considérations humanitaires.

    Au début de l’offensive, les médias ont relaté l’histoire de Shaima al-Masri, 4 ans. Il ne lui restait plus que son père, Ibrahim al-Masri. Assis près du lit de l’hôpital al-Shifa où se trouvait sa petite fille, il a expliqué à Al-Monitor, “J’ai pensé que ma femme serait plus en sécurité chez sa soeur et je luis ai dit d’y aller. Mais une minute plus tard, j’ai entendu l’explosion. Je suis sorti dans la rue en courant et j’ai reçu un coup de fil pour me prévenir que mon fils était mort en martyr. A l’entrée de l’hôpital, on m’a dit que ma femme aussi était morte en martyre. J’ai trouvé ma plus grande fille, Asil, dans un état critique. Elle a repris conscience le temps de me demander où était sa mère puis elle est morte dans la salle d’opération… Plus tard je suis allé voir l’endroit où ils avaient été tués et je me suis rendu compte que l’avion les avaient repérés dans la rue, à 10 mètres de la maison de ma belle-soeur et leur avait tiré dessus.” La mère de Shaima, Sahar, son frère, Mohammed, 14 ans, et sa soeur, Asil, 17 ans, ont tous été tués par un missile israélien au nord de la bande de Gaza le 9 juillet.

    Où les enfants sont-ils en sécurité ? C’est la question que je n’ai pas cessé de me poser en emmenant mes enfants d’une maison à l’autre. J’ai été séparée de ma famille pour la première fois quand ils ont décidé de rester dans la maison de mon oncle. J’ai préféré emmener mon fils et ma fille ailleurs en attendant de trouver un appartement où nous pourrions tous nous retrouver. J’ai entendu dire que des gens sont partis en Egypte. Je ne crois pas que je pourrais en faire autant. J’ai trouvé un appartement mais son propriétaire palestinien ne veut pas de locataires palestiniens, il ne veut que des étrangers ! Voilà ce que fait cette guerre : elle rend certaines personnes avides et racistes.

    Quand on écoute la radio de la résistance, on a l’impression que nous sommes aussi forts qu’Israël. C’est un moment capital, un point de non retour pour les idéologues dont l’entêtement n’a d’égal que le sang versé. Pour eux, je suis une défaitiste, c’est pourtant normal de s’inquiéter pour sa famille et d’avoir pitié des autres enfants. Les bonnes paroles ne sont plus en mesure d’adoucir la souffrance.

    J’ai finalement trouvé un appartement près du port. Je veux que ma famille survive. Je ne sais pas, personne ne le sait, si nous allons survivre ou si nous n’avons fait qu’échapper temporairement à la mort.
    Je suis retournée à al-Shifa pour chercher les blessés de la résidence al-Salam. On m’a dit : “Il n’y a pas eu de blessés. Ils sont tous arrivés morts.” Moins de 24 heures plus tard, il y a eu la catastrophe de Khuza et le bombardement intensif de Khan Yunis — un nouveau Shajaiya.

    Je suis entrée dans la salle d’opération où j’ai trouvé un enfant de 8 ans nommé Louay Siam, complètement enveloppé de bandages. Son visage et sa tête étaient brûlés et on voyait ses larmes couler. Son frère Uday Siam, 12 ans, était couché dans la pièce voisine. Il a été brûlé jusqu’à l’os.
    Leur cousin Mohammed Siam a dit à Al-Monitor : “Sa mère, sa grand-mère et sa tante préparaient des tartes sur le toit-terrasse de leur maison et les enfants jouaient près d’elles quand les Israéliens les ont bombardés, tuant neuf personnes.”
    La famille Siam family s’est enfuie du quartier de Zeitoun à l’est de Gaza et s’est réfugiée chez des proches dans le quartier de al-Rammal au centre de Gaza, un endroit supposément "sûr" selon les messages que l’armée israélienne leur avait envoyés. Les avions les y ont suivis.

    Abu Zeid Abu Nasser,un voisin des Siam, a dit : “Le père d’Uday et de Louay est un marchand de fruits et légumes qui vient d’Israël. Il ne s’occupait pas de politique... Je ne sais pas pourquoi les avions l’ont ciblé... Ils [les Israéliens] sont devenus fous.”
    Abu Nassera a montré le tube en plastique que Louay a dans le nez pour aspirer les cendres qui sont dans ses poumons. Il a dit : “[Louay] ne peut pas boire d’eau... Il pleure parce qu’il a soif. ”

    De notre nouvel appartement, on entend le bruit de la mer qui se mêle au sifflement des drones israéliens. Les bâteaux de guerre israéliens tirent des missiles. Tout est noir. Nous n’avons plus d’électricité depuis qu’Israël a détruit notre principale usine électrique le 23 juillet. Sur notre transistor à piles, nous avons entendu Khaled Meshaal, le chef du bureau politique du Hamas, dire : “Nous n’accepterons pas un cessez-le-feu qui ne répond pas à nos exigences.” Mon coeur a fait un bond et je me suis préparée à passer une autre journée à compter les morts.




    Dernière modification par edenmartine ; 02/08/2014 à 10h28.


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