-
Re : Tennis
Indian Wells : bienvenue chez Fed, Djoko et Rafa !
Après l’Open d’Australie, le premier Masters 1000 de l’année, qui démarre ce jeudi, est le deuxième juge de paix de la saison. Depuis 2004, Federer, Djokovic et Nadal en ont d’ailleurs fait leur propriété quasi-exclusive.
Afficher la photo
.
En se baladant sur les réseaux sociaux, on se rend compte, via les messages des joueurs et joueuses, combien le tournoi d’Indian Wells a pris de l’importance dans le calendrier. Premier Masters 1000 de la saison, le tournoi californien, qui accueille dans le même temps l’une des plus importantes épreuves WTA, a su, année après année, gagner le cœur des acteurs du circuit en améliorant sans cesse ses
L’an passé quelque 431 527 fans (avec deux sessions par jour) se sont rendus à Indian Wells. Des chiffres dignes de Roland-Garros et de ses 462 384 spectateurs. Indian Wells, fort de l’énergie et des dollars de Larry Ellison, le patron d’Oracle devenu propriétaire de l’événement en 2009, a même supplanté chez les joueurs donc mais aussi les médias, le tournoi de Miami, longtemps considéré comme une sorte de cinquième Grand Chelem, lorsqu’il s’appelait encore Key Biscayne.
Et sur le court, ce premier grand rendez-vous après l’Open d’Australie est-il devenu un marqueur fort ? En fait, il l’a presque toujours été, depuis 1987 et son installation à Indian Wells en tout cas. Son palmarès (Becker, Sampras, Courrier, Edberg, Agassi, Chang, Rios, entre autres) en témoigne. Préalablement disputé à La Quinta, à quelques 20 km de là, le tournoi n’était alors pas de la même dimension, même si Jimmy Connors ou Yannick Noah y ont triomphé. Mais le plus modeste Larry Stefanki aussi.
Depuis une décennie, ce rendez-vous est la co-propriété quasi exclusive de Roger Federer, Rafael Nadal et Novak Djokovic. A eux trois, ils se sont adjugé toutes les éditions depuis 2004, sauf une. Quatre trophées pour le Suisse, trois pour le Serbe, et deux pour l’Espagnol. Seul Ivan Ljubicic, en 2010, avait réussi à bouleverser l’ordre établi, battant notamment Nadal en demi-finales, avant de s’offrir la titre grâce à une victoire sur Andy Roddick.
Cette année, une fois encore, on a du mal à imaginer que l’un de nos trois proprios ne laisse les clefs de la maison à un quatrième larron. Reste à savoir lequel des trois décrochera la timbale. Djokovic et Federer, qui viennent de s’affronter en finale à Dubaï et avaient disputé la finale à IW l’an passé, possèdent une tête d’avance sur Nadal, dont a du mal à savoir s’il est en passe de retrouver le plein régime, malgré son succès sur terre battue à Buenos Aires. Les interrogations sur sa valeur du moment, alors que se profile la saison sur terre battue en Europe, voilà la source principale source d’intérêt de ce tournoi.
Federer, lui, voudra enchainer après sa victoire à Dubaï, et surtout engranger des points -il n’est que 7e à la Race- puisqu’il a choisi de ne pas s’aligner à Miami. Quant à Djokovic, il s’agira pour lui de poser encore plus fermement sa patte sur la saison 2015 après son triomphe australien. Et d’étendre son bail californien, lui, le tenant du titre.
Règles de messages
- Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
- Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
- Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
- Vous ne pouvez pas modifier vos messages
-
Règles du forum