Miami 2014 Résultats des quarts de finale de jeudi 27 mars
Nadal se défait de Raonic Nadal n°1, il a pris le meilleur sur le Canadien Milos Raonic, tête de série n°12, en trois sets (4/6, 6/2, 6/4).
Berdych en demi-finales Le Tchèque Tomas Berdych s'est qualifié pour les demi-finales du Masters 1000 de Miami en battant l'Ukrainien Alexander Dolgopolov 6-4, 7-6 (7/3).
Demi finales vendredi 28 mars 23h30 Novak Djokovic - Kei Nishikori
Aucune des demi-finales du tournoi masculin de Miami n'aura eu ieu ce vendredi. Après Kei Nishikori, c'est Tomas Berdych (gastro), qui a renoncé.
Nishikori renonce
Blessé à l'aine, Kei Nishikori a déclaré forfait pour la
demi-finale du tournoi de Miami contre Novak Djokovic.
Berdych également forfait, Nadal en finale Le Tchèque Tomas Berdych a déclaré forfait pour sa demi-finale du Masters 1000 de Miami contre le N.1 mondial Rafael Nadal. Berdych souffre d'une gastro-entérite. Aucune des deux demi-finales programmées aujourd'hui n'a donc eu lieu.
Plus tôt, Novak Djokovic s'était qualifié pour la finale de Miami sans jouer, son opposant Kei Nishikori étant blessé aux adducteurs.
La finale opposera dimanche le N.1 mondial espagnol Rafael Nadal à son dauphin Novak Djokovic, deux joueurs qui se sont affrontés à 39 reprises avec 22 victoires pour l'Espagnol et 17 pour le Serbe.
Djokovic et Nadal sont donc qualifiés sans avoir joué.
Djokovic-Nadal, la finale de Masters 1000 que Miami ne pouvait pas éviter Dimanche.
Miami sera le théâtre de la première rencontre de la saison entre Novak Djokovic et Rafael Nadal... les deux seuls vainqueurs de Masters 1000 sur la dernière année écoulée. 1167244-20402166-640-360.jpg
Djokovic - Nadal : la guerre des chefs est relancée En réalisant un étincelant doublé Indian Wells–Miami, Novak Djokovic a non seulement lancé sa saison mais il s’est surtout rapproché du numéro un mondial, Rafael Nadal.
Le sport de haut niveau est souvent une affaire de cycles. Le tennis ne fait pas exception bien au contraire même, ce sport où le mental et la confiance font si souvent la différence. Roi de la fin de saison 2013, Novak Djokovic semblait lancé comme une balle pour s’imposer à l’Open d’Australie. A Melbourne, dans son tournoi du Grand Chelem favori, il a calé. Ce fut encore le cas à Dubaï. Mauvais cycle donc, correspondant notamment avec ses premières semaines de collaboration avec Boris Becker.
Après avoir conquis le titre à Indian Wells plus avec les tripes qu’avec son niveau de jeu, le Serbe a remis ça à Miami. Et là, côté tennis, ce fut absolument phénoménal, Nadal étant presque réduit à un rôle de punching ball lors de cette finale, qui était également le 40e affrontement entre les deux champions.
Il est assez rare de voir l’Espagnol ainsi dépourvu. En galère au service, terriblement maladroit à la relance (60% en coup droit simplement), Rafa a certes bien aidé Djokovic mais dès que l’échange était lancé, quel festival du Serbe ! Sa capacité à absorber et à éteindre le lift de Nadal est unique et il donne surtout le sentiment d’avoir toujours du temps (comment fait-il ?) et de pouvoir presque choisir à sa guise la direction qu’il va donner à la balle. Même si je ne suis pas très fan de l'esthétique Djokovic, son relâchement au moment de la frappe est extraordinaire et lui permet aussi de ne pas trop consommer d’énergie. Ce dimanche, il a été tellement souverain dans l’échange qu’il n’a même pas eu à déployer ses ailes en défense. Djokovic - Nadal : la terre battue comme juge de paix
Après Shanghai et Bercy l’an dernier puis Indian Wells et donc Miami, Djokovic est invincible en Masters 1000 depuis octobre dernier, série à laquelle on peut ajouter le Masters. Le Serbe engrange les points et Nadal ne peut pas suivre le rythme de nouveau infernal du joueur de Belgrade. En un peu plus d’un mois, Djokovic a réduit de moitié l’écart qui le séparait de l’Espagnol (il n’est plus que de 1 920 points) et pris la tête de la Race, le classement qui ne prend en compte que les points engrangés depuis janvier. La saison sur terre battue, avec notamment les 5 000 points en jeu des trois Masters 1000 et de Roland-Garros, va donc s’avérer passionnante. Et forcément indécise, car sur l’ocre, l’écart entre les deux hommes, béant ce dimanche, va se réduire. Mais Djokovic va forcément débarquer à Monte-Carlo, où il est tenant du titre, avec le vent en poupe.
France - Allemagne (à Nancy) 0 2
Tsonga : «C'est horrible» Battu par Peter Gojowczyk vendredi, Jo-Wilfried Tsonga n'a pas réussi à ramener la France à hauteur de l'Allemagne dans ce quart de finale de la Coupe Davis. Tsonga.jpg Jo-Wilfried Tsonga n'a pas réussi à égaliser pour la France. (L'Equipe) Jo-Wilfried Tsonga : «Je m'en veux. Oui, ça fait mal. Je n'ai pas envie de revivre ça. J'ai le match en mains pendant quatre heures et je le perds. Je dois mener deux sets à rien. En entrant sur le terrain à 1-0, mon adversaire (Peter Gojowczyk) s'est senti pousser des ailes. Il a fait un super match, il a été vaillant et il a aussi eu beaucoup de réussite. Il ne joue pas tous les jours comme ça, sinon il ne serait pas 119e mondial. Je regrette bien sûr cette volée ratée sur ma balle de match. C'est horrible. La balle arrive vite et elle monte, elle monte et sort. Maintenant, ce n'est pas fini. Si on me demande de jouer en double, j'irai. Physiquement, je suis solide. Et dimanche, on va se battre comme des fous.» Arnaud Clément (capitaine de l'équipe de France) : «C'est une journée très difficile. Deux matches où nous étions favoris, deux défaites. Un scénario assez extraordinaire sur le match de Jo (Tsonga)… Les deux joueurs allemands sont parvenus à se sublimer. C’est dur pour l’équipe. On a mis du temps à encaisser. C’est quand même un choc pour nous. Mais on est déjà sur une dynamique positive. Sur le double, nous serons favoris. On n’a plus le droit à l’erreur et on le sait. Le tennis, c’est parfois cruel. Mais la seule différence avec la Coupe Davis, c’est que, ce soir (vendredi), nous ne sommes pas éliminés. On est mené 2-0 mais c’est déjà du passé. On est toujours vivants. On va prendre les choses dans l’ordre. Là, dans nos têtes, on est déjà passés sur le double.»
Les Tchèques en demie Radek Stepanek.jpg Japon - République tchèque (à Tokyo) : 0-3
La République Tchèque s'est qualifiée pour les demi-finales de la Coupe Davis grâce à sa victoire 3-0 sur le Japon. Vendredi, Lukas Rosol avait battu Taro Daniel (6-4, 6-4, 3-6, 4-6, 6-2) et Radek Stepanek s'était imposé face à Tatsuma Ito (6-7[5], 7-6[5], 6-1, 7-5). Samedi, la paire tchèque composée des deux joueurs de simple a apporté le point de la victoire en dominant Tatsuma Ito et Yasutaka Uchiyama (6-4, 6-4, 6-4). La République Tchèque sera opposée en demi-finale au vainqueur de la rencontre entre la France et l'Allemagne où ces derniers mènent 2-0.
Solide contre Kukushkin, Roger Federer, le numéro deux suisse, remet la Suisse sur les rails après l'échec de Stanislas Wawrinka.
Aucun signe d’inquiétude et encore moins de panique chez Roger Federer. Golubev vient de sortir un grand match contre un petit Wawrinka ? Le Kazakhstan mène 1-0 à Genève ? Zéro souci. «Pour moi, jouer à 1-0 ou 0-1 ne change pas vraiment la donne, je me concentre sur ce que j’ai à faire», résume sa majesté après avoir fessé proprement Kukushkin (6-4, 6-4, 6-2). «Disponible» pour le double samedi
Aussi léger dans ses déplacements, adroit dans ses variations et percutant dans ses choix que depuis le début de cette saison, Federer a remis son équipe sur le chemin des demi-finales qui lui semblent promises. «Oui, j’ai été surpris par la défaite de Stan. Parce qu’on a choisi la surface, les balles, que le public était là, mais Golubev a vraiment sorti une très bonne partie et c’est dommage que Stan n’ait pas réussi à le pousser au cinquième set. Cela dit, ce vendredi de Coupe Davis est quand même vraiment un jour particulier, c’est un peu comme un premier tour dans un tournoi, on n’a pas de points de repères, les balles volent plus qu’à l’entraînement, on peut avoir un peu peur au début.»
Mais avec dix-sept titres du Grand Chelem en poche, on peut aussi faire abstraction : «J’ai été bien concentré, je me sens bien dans ma peau depuis que je suis arrivé à Genève. Et puis le public était chaud, c’est l’avantage de jouer en deuxième. Il y a eu cette ola quand je me suis levé à 5-2, avant le dernier jeu. J’ai eu des frissons !» La suite, samedi, en double ? «En tout cas je suis disponible…»
Première surprise dans ce quart de finale entre la Suisse et le Kazakhstan. Stanislas Wawrinka s'est incliné en quatre manches (7-6 [5], 6-2, 3-6, 7-6 [5)]) vendredi face à Andrey Golubev, après avoir sauvé cinq balles de match. Roger Federer, lui, n'a pas tremblé contre Mikhail Kukushkin : 6-4, 6-4, 6-2 pour l'ex-numéro 1 mondial. Les deux Helvètes devraient affronter samedi la paire composée d'Evgeny Korolev et Aleksandr Nedovyesov.
Italie - Grande-Bretagne (à Naples) : 1-0
Fabio Fognini ouvre le score pour l'Italie face à la Grande-Bretagne. Vendredi, il a battu James Ward en quatre manches (6-4, 2-6, 6-4, 6-1). Andy Murray menait un set à rien contre Andreas Seppi (6-4) et les deux hommes en étaient à 5-5 dans le deuxième set quand la rencontre a été interrompue par l'obscurité.
Andy Murray : un coach avant Roland-Garros ? muray recrute.jpg ATP MONTE CARLO Federer sera là
Après deux ans d'absence, Roger Federer va participer au tournoi de Monte-Carlo, qui débute dimanche. Le numéro 4 mondial a reçu et accepté une wild card de la part des organisateurs ce mardi. Le Suisse n'avait initialement pas inscrit le tournoi monégasque à son programme, mais sa bonne forme du moment, avec notamment une finale à Indian Wells, l'a convaincu de revenir sur le Rocher, où il a été trois fois finaliste (2006, 2007 et 2008). Il retrouvera à Monte-Carlo l'Espagnol Rafael Nadal (n°1), le Serbe Novak Djokovic (n°2), son compatriote Stanislas Wawrinka (n°3), l'Espagnol David Ferrer (n°5) et le Tchèque Tomas Berdych (n°6), ainsi que les meilleurs joueurs français : Richard Gasquet (n°9), Jo-Wilfried Tsonga (n°11) et Gaël Monfils (n°24).