« The Cat is back. » Après douze ans d’absence, Jaguar – The Cat – a annoncé, vendredi 9 septembre, son retour dans la compétitionautomobile. La marque alignera ses monoplaces, baptisées I-Type, au 3e Championnat du monde de Formule E, qui débutera dimanche 9 octobre à Hong Kong. « La compétition automobile fait partie de notre ADN, explique James Barclay, directeur de la nouvelle écurie Jaguar FE. Nous avons toujours dit que nous voulions revenir dans la compétition automobile […]. Mais nous voulions choisir le bon moment. Et le bon championnat. » Ce sera celui des monoplaces électriques, un jeune championnat en devenir.

Un double pari sur l’avenir. Technologique d’abord. Pour le groupe Jaguar Land Rover (JLR), qui emploie 9 000 ingénieurs et constitue la plus grosse plateforme de recherche et développement de toute l’économie britannique, le championnat de FE s’est imposé comme la « course à l’innovation » à laquelle il fallait participer, selon le communiqué du groupe. Et le meilleur terrain d’expérimentation et de promotion en ce domaine reste la compétition automobile. Jaguar aime ainsi rappeler qu’ils ont été les premiers à utiliser des freins à disque, lors des 24 Heures du Mans, en 1953.


D’où le second pari, sportif celui-ci. Pour le relever, Jaguar et son principal partenaire, Panasonic, comptent sur trois pilotes. Les deux titulaires présentés vendredi sont le Néo-Zélandais Mitch Evans, 22 ans, pilote GP2, et le Nord-Irlandais Adam Carroll, 33 ans, passé par la F3, le GP2, l’IndyCar et l’endurance ; le pilote réserviste sera le Chinois Ho-Pin Tung, 33 ans, qui conserve par ailleurs son volant chez Alpine en Championnat du monde d’endurance (WEC). Vainqueur de l’Asian Le Mans Series en F3, ce dernier connaît bien la FE, puisqu’il a déjà été le troisième pilote de Renault FE lors du premier championnat.