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    Le 9 Décembre 1988


    clubs champions : ESS 1988, l’Entente jouait en D2 !






    Coupe d’Afrique des clubs champions


    Flash back sur les vainqueurs


    Épisode 2 :



    ESS 1988, l’Entente jouait en D2 !




    Le titre continental remporté par l’Entente de Sétif en 1988 fut une prouesse rare voire unique. Au moment où le capitaine Abdelhakim Serrar levait le trophée à Constantine dans un stade en liesse, l’Entente évoluait en D2 et foulait les stades en tuf d’El Biar, de Oued R’hiou, de Sour El Ghozlane et de Mecheria.

    Jamais dans l’histoire du football mondial une équipe de D2 n’avait remporté un trophée continental. Comment cela a pu arriver ? En raison de sa participation en Coupe d’Afrique justement, l’Entente jouait un match tous les trois jours. Après les expéditions africaines, les joueurs arrivaient lessivés en Algérie pour jouer et perdre des matchs en retard. Lors de la dernière journée du championnat, l’ESS n’avait besoin que d’un nul face au MCA à Bologhine pour se maintenir et était toujours qualifié en quarts de finale de la Coupe d’Afrique des clubs champions. Après avoir longtemps résisté, les Sétifiens craquent à la 90’ et se voient relégués en D2. Une relégation qui a paradoxalement uni le groupe. Les joueurs se sont promis de ne pas quitter le club et de ramener la Coupe d’Afrique à Aïn Fouara pour ensuite s’occuper du retour en D1. Ils ont non seulement réussi leur deux paris, mais ils ont également remporté la Coupe afro-asiatique sur le chemin. Du jamais vu !







    La fiche technique


    9 décembre 1988. Stade du 17-Juin de Constantine. 60 000 spectateurs
    Finale Retour Coupe d'Afrique des Clubs Champions,
    ES Sétif 4 – 0 Iwanyanwu



    Arbitres : Badara Sene, Bakary Sarri et Oumar Diop (Sénégal)

    Buts : Zorgane (50’), Rahmani (52’), Uwe (85’ csc), Abderrahim Bendjaballah (87’) Pour l’ESS


    ESS : Osmani, Nabti, Adjas, Bernaoui, Serrar, Boulahdjilet, Abderrahim Bendjaballah, Zorgane, Gharib, Adjissa, Rahmani

    Entraîneur : Mokhtar Aribi


    Iwanyanwu : Ansah Benson, Ayinla, Levi Godwin Eke, Andrew Uwe, Ekarika, Ukakwe, Eke, Ekpo, Ozogula

    Entraîneur : Theophanis Dimitris






    Les buts



    50ème minute : Zorgane reprend victorieusement un centre en retrait de Abderrahim Bendjaballah.


    52ème minute : Excellent mouvement de l’attaque sétifienne ponctuée par un but de Rahmani.


    85ème minute : Une autre belle action collective des Sétifiens ponctuée par un centre en retrait repris malencontreusement dans ses propres buts par le défenseur Uwe.


    87ème minute : Combinaison Gharib, Adjissa, Rahmani et but de Abderrahim Bendjaballah


    L’anecdote,



    Les joueurs boycottent la presse algéroise.

    Jugeant régionalistes les journaux algériens tous centralisés à Alger du temps du partie unique, les dirigeants et les joueurs sétifiens ont décidé de boycotter la presse de l’époque. Que reprochait-on à nos aînés de la presse ? Ne pas dénoncer l’alliance USMA – MCA pour faire descendre l’Entente. L’USMA déjà assuré du maintien avait tout fait pour battre l’ESS 2 à 1 avec un arbitrage folklorique d’un bénévole supporter usmiste qui avait remplacé le juge de touche absent. Les Usmistes voulaient en fait sauver le Mouloudia qui était dans de sales draps aussi. En fin de journée, le Mouloudia avait réservé un accueil hostile aux Sétifiens pour les battre et les faire reléguer. Tout cela n’a pas été dénoncé par la presse de l’époque. Le boycott avait duré presque une année.





    Le chiffre,



    100 000.


    Devant 100 000 spectateurs en délire, l’Entente de Sétif avait réussi à battre Al Ahly du Caire aux tirs au but en demi-finale. Une qualification au goût particulier quelques années après la bagarre générale ayant émaillé le match Egypte – Algérie pour le compte des éliminatoires des Jeux olympique de Los Angeles de 1984.






    la grande finale au stade Hamlaoui de Constantine




    Le parcours


    16ème de finale

    Aller : Stade Malien 1 – ESS 1

    Retour : ESS 4 – Stade Malien 0


    8ème de finale

    Aller : ES Sahel 2 – ESS 1

    Retour : ESS 2 – ES Sahel 0


    Quart de finale

    Aller : FC 105 3 – ESS 1

    Retour : ESS 3 – FC 105 0



    Demi-finale

    Aller : ESS 2 – Al Ahly du Caire 0

    Retour : Al Ahly du Caire 2 – ESS 0

    (Sétif vainqueur aux tirs au but)


    Finale

    Aller : Iwanyanwu 1 – ESS 0

    ESS 4 – Iwanyanwu 0


    Serrar en 1/2 face au Ahly / la Coupa Afro-asiatique ramené à Sétif
    La déclaration,


    Aribi : «Je ne trouve pas les mots»


    « Je ne trouve pas les mots pour m’exprimer. C’est formidable. C’est merveilleux pour notre pays, pour notre ville et tous ses milliers d’inconditionnels qui ont bravé le froid, la neige et la pluie pour être à ce grand rendez-vous de l’histoire. »



    Feu Mokhtar Aribi, l'un des lus grands entraineurs de l'Histoire du football algérien





    Le classement du championnat,




    Le CRB leader, l’ESS seulement 11ème


    Retour sur à la réalité pour l’Entente qui devait retourner au rude championnat de D2. Avec 5 matchs en retard, l’ESS espérait toujours retrouver l’élite malgré sa 11ème place au classement

    Equipe Pts J

    1-CR Belcourt 13 10

    2-O Médéa 13 10

    3-CA Batna 12 10

    4-IRB El Hadjar 12 10

    5-CS Constantine 11 09

    6-WA Tlemcen 11 09

    7-USM Blida 11 10

    8-GC Mascara 11 10

    9-JSM Skikda 10 09

    10-ASO Chlef 10 10


    11-ES Sétif 08 05

    12-CR Témouchent 08 09

    13-JS El Biar 08 11

    14-ES Guelma 08 10

    15-ES Ghozlane 06 09

    16-RCB Oued Rhiou 06 11

    17-CRB Mecheria 04 10







    Le fameux match MCA-ESS (1-0) en 1988 qui envoi l'Entente en D2


    1988: Champion d’Afrique
    Sacré champion d’Algérie pour la deuxième fois en 1987, l’ES Sétif a participé à l’édition 1988 de la Coupe d’Afrique des Clubs Champions. Pour sa seconde participation et malgré une relégation en deuxième division au milieu de son parcours, Sétif a successivement éliminé le Stade Malien (Mali), l’Etoile du Sahel (Tunisie), le FC 105 Libreville (Gabon) et finalement el Ahly du Caire (Egypte). En finale, l’ESS de Malik Zorgane et Nacer Adjissa fut opposée aux Nigérians du l’Iwuanyanwu Nationale. Le 9 décembre 1988, après avoir perdu 1-0 lors du match aller au Nigeria, l’ESS sous la neige aremporte le match retour 4-0 au Stade Chahid Hamlaoui de Constantine pour remporter son premier titre africain, et le troisième pour l’Algérie après celui du MC Alger en 1976 et de la JS Kabylie en 1981.

    En cinq matchs au Congo, l’ESS en a perdu quatre et n’a réussi qu’un match nul, en 2009 contre le TP Mazembe en Ligue des Champions. Fait notable, les Sétifiens ont toujours marqué au moins un but en RDC.




    NB(By me) : La JSMS de Draoui Aissa Allahyarmou a battu ESS 1-0 but de Guerrili Djamel surnommé Maradonna les Setifiens du Forum le reconnaitront .

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    Post La légende des Verts , Il y a 40 ans la défaite et le déclin



    Revivez avec les Verts de 1976 les meilleurs moments
    du 40e anniversaire de la finale de Glasgow

    Par Germain Arrigoni, Virginie Salanson

    Jeudi 12 mai 2016 à 7:26
    Mis à jour le jeudi 12 mai 2016 à 15:38

    La légende des Verts
    Le 12 mai 1976, l’AS Saint-Etienne s’inclinait en finale
    de la Coupe des Clubs Champions, face au Bayern Munich
    (0-1), dans un match largement dominé par les Verts.
    Après un parcours incroyable et notamment l’élimination
    mythique du grand Dynamo Kiev, les Stéphanois faisaient
    les frais du réalisme allemand, touchant les poteaux
    carrés du stade de Glasgow, et laissant à chacun le soin
    de refaire l’histoire si les poteaux avaient été ronds.
    40 ans plus tard, l’ASSE a décidé de mettre le paquet sur
    cet événement que personne n’a oublié à Saint-Etienne.
    Ainsi, Place Jean Jaurès, 15.000 personnes sont attendues
    pour un premier concert, la présentation de l’équipe de
    2015-16 de l’ASSE avec le maillot de la saison prochaine,
    et bien évidemment l’arrivée des Verts de 1976 sur la scène
    vers 20h00, avant un concert de The Avener et de Feder
    emmenant tout ce beau monde jusqu’à minuit. Tout ça pour
    faire monter en puissance le rendez-vous de samedi face à
    Lille, dans un Chaudron déjà plein, et qui rendra un nouvel
    hommage à ses glorieux prédécesseurs avant le coup d'envoi.

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    Post Euro 2016J-20_France-Roumanie à l’Euro, 20 ans déjà

    Euro 2016J-20_France-Roumanie à l’Euro, 20 ans déjà

    Par José Letaillandier
    21 mai 2016 - 12:30

    12 décembre 2015. La France, pays hôte, connaissait les équipes qu’elle allait
    rencontrer à l’Euro 2016. Alors que le tirage au sort a été plutôt clément
    avec les Bleus, les joueurs de Deschamps vont devoir
    affronter la Suisse, l’Albanie, et la Roumanie.


    Encore nous direz-vous, puisqu’en 20 ans et 5 Euros, la France et la Roumanie se sont
    déjà rencontrées deux fois en phase de poules. 1-0 pour les Bleus.
    Avec 14 confrontations,
    la France est l’un des pays qui a le plus rencontré la Roumanie lors de matches internationaux,
    derrière l’Allemagne et l’Italie. Leur premier affrontement date de juin 1932 (3-6), mais
    il faut attendre octobre 1994 pour les voir se rencontrer lors d’un match officiel.
    Toutes compétitions confondues, le bilan est favorable aux Français, avec 7 victoires,
    4 nuls et 3 défaites. Présents ensemble dans le groupe A de l’Euro 2016 pour la troisième
    fois dans un championnat d’Europe, les Bleus mènent 1-0 face aux Roumains. Il y a 20 ans,
    lors de l’Euro 1996, Dugarry donnait la victoire aux siens et inscrivait dans le même temps
    le seul et unique but entre ces deux nations lors d’un match de l’Euro. Car à l’Euro 2008,
    12 ans après, ces deux sélections se retrouvaient, mais se quittaient sur un score nul et vierge.
    Cette année, pour la troisième fois, Français et Roumains se serreront la main puis joueront
    un match de l’Euro, mais pas n’importe lequel : le match d’ouverture. La France étant le pays hôte,
    le tirage au sort a parlé : c’est la Roumanie qui lèvera le rideau aux côtés des Bleus au Stade
    de France le vendredi 10 juin à 21h.
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    Post Il y a 23 ans, l'OM remportait la Ligue des champions



    Il y a 23 ans, l'OM remportait la Ligue des champions



    Ligue des champions
    Publié le 26/05/2016 à 13h16
    Mis à jour le 26/05/2016 à 13h28

    Le 26 mai 1993, l’OM champion d’Europe
    Souvenez-vous il y a vingt-trois ans, l’OM remportait la finale de la Ligue des champions
    contre l’AC Milan.Il y a vingt-trois ans, jour pour jour, l’Olympique de Marseille devenait
    le premier et pour l’instant seul club français à remporter la Ligue des champions.
    Opposé à l’AC Milan en finale, le 26 mai au stade olympique de Munich, les joueurs de
    Raymond Goethals s’étaient imposés 1-0 grâce à un but inscrit par Basile Boli,
    auteur d’une puissante tête sur corner juste avant la mi-temps (44e).
    Un moment resté dans toutes les mémoires, surtout du côté du Vieux Port. A l’époque,
    l’OM comptait dans ses rangs trois futurs champions du monde (Fabien Barthez,
    Marcel Desailly, Didier Deschamps) et était mené par un redoutable trio offensif
    composé d’Alen Boksic, Rudi Völler et Abedii Pelé. De quoi tenir tête aux Rossoneri
    de Fabio Capello, Paolo Maldini, Frank Rijkaard et Marco van Basten...

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    LA FEUILLE DE MATCH
    OM 1-0 AC Milan
    Saison 1992-93 - Ligue des Champions - Finale
    A Munich, stade Olympique. Mi-temps: 1-0. Spectateurs: 64 000.
    Arbitre: M. Kurt Rothlisberger.
    But - OM: Boli (44).
    Avertissements - OM: Di Meco (32), Boli (53), Barthez (70). AC Milan: Lentini (38).
    OM: Barthez - Angloma (Durand, 61), Boli, Desailly, Di Meco - Eydelie, Sauzée,
    Deschamps (cap) - Boksic, Völler (Thomas, 78), Pelé.
    Entraîneur: Raymond Goethals.

    AC Milan: Rossi - Tassotti, Costacurta, Baresi (cap), Maldini - Donadoni (Papin, 55),
    Albertini, Rijkaard, Lentini - Van Basten (Eranio 85e), Massaro.
    Entraîneur: Fabio Capello.




    André Ayew
    " Tout les 26 mai j'envoie un SMS à mon père ou si je le vois
    je lui dis que je l'aime et que je suis fier d'être son fils "

    C'était un 26 Mai
    André Ayew.jpg

    RESPECT !¨



    Dernière modification par zadhand ; 26/05/2016 à 23h03.
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    Post Les 5 plus belles finales de Ligue des champions


    Les 5 plus belles finales de Ligue des champions


    27 mai 2016 : L'Atletico va défier le Real en finale de la C1 demain soir.
    Avant ce rendez-vous au sommet, on vous retrace
    les plus belles finales de cette compétition historique.


    1

    Liverpool - Milan AC

    Une soirée lunaire, hors du temps. Le plus grand come-back de l’histoire des coupes européennes. L'AC Milan menait 3-0 à la mi-temps et en six minutes, s'est complètement fait retourner par des les Reds. 3-3. Tirs au but. Jerzy Dudek réalise une séance de penalty héroique et Liverpool décroche une cinquième C1.
    Score : 3-3 (3 tab à 2) - 2005



    • 2




      Manchester United - Bayern Munich

      L'autre finale la plus renversante de l'histoire de la Ligue des champions. Depuis 1987, l'équipe qui a ouvert le score a toujours gagné la C1. Le Bayern mène 0-1 et puis, le miracle et un dernier quart d'heure de légende. Deux corners de David Beckham. Deux buts signés Sheringham et Solskjear dans le temps additionnel.
      Score : 2-1 - 1999
    • 3




      Real Madrid - Eintracht Francfort

      Et 1, et 2, et 3, et 4, et 5. Le 18 mai à Glasgow, le Real Madrid terrasse Francfort. La démonstration est absolue. Di Stefano y va de son triplé et Puskas de son quadruplé dans une finale de Coupe d'Europe des Clubs Champions qui a presque atteint la perfection.
      Score : 7-3 - 1960
    • 4



      Benfica - Real Madrid

      Le nouveau patron contre l'ancien. Benfica, tenant du titre, face au Real Madrid, qui a remporté les cinq premières éditions de la Coupe des Champions. Une affiche rêvée. Et le spectacle sera au rendez-vous grâce notamment aux artistes Puskas (Real Madrid) et Eusebio (Benfica).
      Score : 5-3 - 1962
    • 5



      Borussia Dortmund - Juventus Turin

      En terme de niveau de jeu, Dortmund – Juventus reste l'une des finales les plus emballantes de l'histoire. Pourtant pas favori, le football chatoyant de Dortmund va faire dégringoler la Juve de son piédestal. Une splendide soirée de football.
      Score : 3-1 - 1997


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    Post Il y a 30 ans, Maradona inscrivait la "main de Dieu" et un but de légende

    Il y a 30 ans, Maradona inscrivait la "main de Dieu" et un but de légende





    Le 22 juin à 16h49 par Afp
    Mis à jour il y a 6 heures

    Il y a 30 ans, la "main de Dieu" et le chef-d'oeuvre de Maradona C'était il y a 30 ans. Diego Maradona, au sommet de sa gloire, marquait contre
    l'Angleterre deux buts de légende: la "main de Dieu" et un chef d'oeuvre en solitaire.
    Le 22 juin 1986, il régnait une chaleur caniculaire sur Mexico. Pour ce quart de finale
    du Mondial-1986, le magicien Maradona a étalé sa palette aux 115.000 spectateurs
    du Stade Aztèque: un but marqué en dribblant la moitié de l'équipe adverse et un
    autre "entaché" d'une faute de main.Et ces buts ont été marqués face à un adversaire
    bien particulier: l'Angleterre. Car quatre ans plus tôt, l'Argentine avait été défaite
    militairement par les Britanniques lors la Guerre des Malouines.
    Le match Angleterre-Argentine était perçu en Argentine comme une revanche après
    l'humiliation de 1982. D'autant que le pays savourait le retour à la démocratie après
    une dictature sanglante (1976-1983).Dans un livre publié en mai, "Mi Mundial, mi verdad"
    (Mon mondial, ma vérité, ndlr), Maradona confie qu'avec ses compagnons de la sélection,
    il voulait "rendre honneur à la mémoire des morts", des soldats tombés au combat sur
    le petit archipel de l'Atlantique sud."Les Anglais se sont comportés en gentlemen avec nous.
    Y compris après la victoire, ils sont venus dans le vestiaire pour nous saluer et échanger
    les maillots", relate l'ancien numéro 10 de la sélection argentine.La victoire de l'Argentine (2-1)
    avait pourtant était entachée d'un but marqué de la main... Le chronomètre indiquait
    la 51e minute. Maradona et Jorge Valdano tentent un une-deux, le ballon contré par un
    défenseur anglais prend de la hauteur. A la réception dans la surface de réparation,
    Diego Maradona est à la lutte avec le gardien de but anglais, Peter Shilton.
    "C'est venu tout seul, comme sur les terrains de quartier. Je mesure 1,66 m et Shilton 1,85 m,
    je n'avais aucune chance. Alors, j'ai sauté comme une grenouille et j'ai fait +tac+ avec le poing gauche", se souvient "El Pibe de Oro", aujourd'hui âgé de 55 ans.
    Le stade a explosé de joie et la main est presque passée inaperçue. Shilton ne l'a pas vue.
    Seul Terry Fenwick a couru en protestant vers l'arbitre, le Tunisien Ali Bennaceur. "Je n'ai pas vu
    la main, je le validerais à nouveau", confie l'arbitre.Maradona est entré dans l'histoire en mettant
    des mots sur l'action. "Ce but, je l'ai marqué un peu avec la tête et un peu avec la main de Dieu", dira-t-il après la rencontre. Il confie qu'il avait peur que le but soit refusé par l'arbitre.
    Etait-il touché par la grâce en ce 22 juin ? Quatre minutes plus tard, Maradona signait un chef d'oeuvre, élu plus beau but de l'histoire de la Coupe du monde.Parti du milieu du terrain,
    Maradona efface les Anglais Peter Beardsley, Peter Reid, Terry Butcher à deux reprises,
    Fenwick et Shilton, avant de glisser, du gauche, le ballon dans le but vide."C'est le seul moment
    de ma carrière où j'ai eu envie de célébrer le but d'un adversaire", a déclaré l'ancien avant-centre d'Everton et de l'Angleterre, Gary Lineker. C'est lui qui a réduit le score à la 81e minute.
    "Je sais que je suis plus idolâtré en Ecosse qu'ailleurs pour ce but", plaisante Maradona,en référence à la joie des Ecossais, qui se réjouissent des déconvenues de leurs voisins et rivaux anglais.
    Un récit radiophonique, du commentateur sportif Victor Hugo Morales,
    est resté dans l'histoire.

    "Un génie, un génie, un génie, Gooooool... Je veux pleurer. Dieu Saint, vive le football!
    Golaaazooo! Diegoooool! Maradona, lors d'une action mémorable, la plus belle action de tous
    les temps... Un cerf-volant cosmique... De quelle planète viens-tu pour laisser sur ton chemin
    autant d'Anglais... Merci Dieu, pour le football, pour Maradona, pour ces larmes",
    a-t-il dit en direct.Cette action exceptionnelle a été retenue comme
    "Le but du siècle" lors d'un sondage organisé par la Fifa en 2002.
    Un but dr rêve .

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    "La main de Dieu" est un sombre souvenir pour les Anglais. Mais ils ne sont jamais à court
    d'humour: le bar de l'ambassade du Royaume Uni à Buenos Aires a été baptisé au début
    des années 1990 "Hand of God" et un cliché immortalisant le geste de Maradona orne le lieu.
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