La Seleçao défiera la Celeste, ce mercredi à Belo Horizonte (21h), en demi-finale de la Coupe des Confédérations. Le souvenir du «Maracanazo» devrait prévenir les coéquipiers de Neymar contre tout complexe de supériorité.
En dépit de son écrasant avantage démographique, le Brésil (194 millions d’habitants) n’a que rarement surclassé ses irréductibles voisins uruguayens (3,5 millions d’habitants). Emmenée par son prodige Neymar, la Seleçao s’attend donc à livrer un âpre combat face à l’Uruguay, ce mercredi à Belo Horizonte, en demi-finale de la Coupe des Confédérations. «C’est pire qu'un Brésil-Argentine. Il n'y a pas de favori», a ainsi prévenu le gardien brésilien, Julio Cesar.
La Celeste ne lâche jamais prise Demi-finaliste surprise du Mondial 2010 puis victorieux de la Copa America l’année suivante, la Celeste façonnée par «el maestro» Oscar Washington Tabarez ne lâche jamais prise. Même si certains de ses cadres sont vieillissants, en particulier son capitaine Diego Lugano, l’Uruguay peut toujours compter sur la classe de Luis Suarez, Edinson Cavani et évidement de son increvable «diable blond» Diego Forlan pour châtier toute étourderie défensive de ses adversaires. «L'Uruguay est bien en place, bien construite par Tabarez, avec un style de jeu très compliqué à affronter. Notre superviseur nous a dit que c'était la meilleure équipe qu'il ait vue en terme de positionnement», a rappelé le sélectionneur Luiz Felipe Scolari.
Le souvenir traumatique du «Maracanazo» Une manière de mettre en garde ses jeunes talents offensifs contre la légendaire «garra charrua » uruguayenne. Un alliage inoxydable d’impavidité, d’intensité défensive et de vertus guerrières de nature à briser net les rêves de gloire. Le Brésil, invaincu depuis 2001 face à la Celeste (4 victoires et deux nuls durant cette période), reste ainsi blessé par son terrible échec face à l’Uruguay lors du match faisant office de finale à la Coupe du monde 1950.