Affichage des résultats 1 à 4 sur 4

Discussion: Usa-cuba

Vue hybride

Message précédent Message précédent   Message suivant Message suivant
  1. #1
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    168

    Post Les États-Unis et Cuba rétablissent officiellement leurs relations diplomatiques

    LE Flash/ACT
    20 Juillet 2015


    images.jpg
    Après la Poignée de mains historique entre Barack Obama et Raùl Castro

    images1.jpgLes États-Unis et Cuba rétablissent officiellement leurs relations diplomatiques


    cuba_embassy_m_736692391.jpg


    Après 54 ans de froid diplomatique, les États-Unis et Cuba rouvrent officiellement leurs ambassades à La Havane et Washington, lundi. La nomination d’un ambassadeur américain à Cuba est néanmoins suspendue à la décision du Sénat.Le rapprochement historique engagé l'an dernier par Barack Obama et Raul Castro est désormais officiel : les États-Unis et Cubaont rouvert leurs ambassades à La Havane et à Washington, lundi 20 juillet. Après 54 ans de froid diplomatique, les bâtiments qui abritent les sections d'intérêts dans chaque capitale ont retrouvé
    automatiquement leurs statuts d'ambassades peu après minuit (4 heures GMT).
    Dernière modification par zadhand ; 20/07/2015 à 19h25. Motif: Les États-Unis et Cuba rétablissent officiellement leurs relations diplomatiques
    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

  2. #2
    Date d'inscription
    novembre 2012
    Messages
    12 943
    Thanks
    0
    Total, Thanks 15 317 fois
    Pouvoir de réputation
    168

    Post Première visite d’un président américain depuis 1928

    A la une/International_Première visite d’un président américain depuis 1928
    le 20.03.16 | 10h00

    images.jpg
    Après la Poignée de mains historique entre Barack Obama et Raùl Castro

    images1.jpg
    Barack Obama aujourd’hui à La Havane


    Le président des Etats-Unis, qui arrive aujourd’hui à Cuba
    pour une visite officielle qualifiée d’historique, n’a jamais manqué
    l’occasion de rappeler que lui et la crise entre
    les deux pays avaient le même âge.

    M. Obama soulignait effectivement que les relations en question avaient été suspendues
    par le président Dwight Eisenhower en 1961, année de sa naissance. Une rupture suivie de
    la mise en place, l’année suivante, d’un blocus et l’ouverture d’un nouveau chapitre
    des relations internationales, le régime cubain cherchant le plus normalement du monde
    à desserrer une telle étreinte, laquelle, comme on le verra, ne sera pas aussi facile d’autant plus
    qu’elle s’étendra à toutes les formes d’échange, incluant l’accès à la technologie et au milieu financier.

    C’est pourquoi, ne manque-t-on pas de relever sous forme de boutade d’abord mais le plus
    sérieusement du monde, à l’occasion de la reprise des relations diplomatiques en 2014, que pour rouvrir
    son ambassade à Washington, il lui faut pouvoir ouvrir un compte auprès d’une banque américaine,
    ce qui n’est pas encore possible. Il y a donc une politique des petits pas, ce dont se félicitent les autorités
    cubaines qui rappellent que les Etats-Unis ont assoupli l’embargo à trois reprises depuis 2014, ce qui,
    pour eux, demeure insuffisant.Ils réclament la levée totale de l’embargo, disant à ce sujet que
    «si le gouvernement américain est intéressé par le fait d’aider le peuple de Cuba, (il doit) lever l’embargo».

    Des difficultés persistantes
    Des propos qui interviennent après des déclarations américaines, selon lesquelles l’objectif des récentes
    mesures était de fortifier le peuple cubain. Une formule apparemment mal comprise, sinon totalement rejetée
    par La Havane pour qui «quelque chose doit mal fonctionner dans la démocratie américaine, si on parle
    de fortifier d’autres peuples» alors que, assure-t-on, «le peuple cubain s’est déjà fortifié tout seul,
    voici des décennies».
    Quant à la démarche de M. Obama, elle consiste à intensifier les liens en dépit
    d’un embargo économique auquel le Congrès républicain refuse pour l’heure de toucher, afin de rendre
    ce processus de normalisation irréversible, quel que soit le prochain président américain en 2017.
    Si donc Barack Obama a compté les années ou encore l’âge de ce qui apparaît comme un anachronisme,
    d’aucuns ne manqueront pas de relever que si l’objectif de l’embargo était d’abattre le tout nouveau régime cubain,
    celui-ci n’a pas été atteint en plus d’un demi-siècle. Mais d’aucuns — jusque et y compris parmi
    les anciens révolutionnaires — se transformeront en opposants du régime accusé de se servir de l’embargo américain
    pour restreindre les libertés.
    Et pas plus tard que vendredi, des migrants clandestins cubains
    sont morts en tentant de joindre la côte américaine, craignant une restriction de la politique migratoire après
    le dégel diplomatique entre les deux pays. 27 296 Cubains ont rejoint les Etats-Unis entre septembre 2014
    et juin 2015, un bond de 78% en un an.
    Comme pour fixer un objectif, sinon des limites à la visite de
    Barack Obama, les autorités cubaines ont prévenu, jeudi dernier, qu’aucun changement interne ne serait négocié
    avec les Etats-Unis. «La réalisation de changements internes à Cuba n’est en aucune manière sur la table
    des négociations», a prévenu le chef de la diplomatie cubaine, Bruno Rodriguez. Le président Obama a indiqué
    qu’au cours de son voyage, il parlerait «directement» à son homologue Raul Castro des «obstacles» à l’exercice
    des droits de l’homme sur l’île. «Personne ne peut prétendre que Cuba doit renoncer à un seul de ses principes
    ou à sa politique extérieure pour avancer vers la normalisation entre les deux pays», a répondu M. Rodriguez.

    «De grandes différences persistent entre les gouvernements des Etats-Unis et de Cuba en matière de système politique,
    de démocratie, de droits humains, d’application et d’interprétation du droit international», a poursuivi le ministre.
    C’est dans ce contexte que M. Obama foulera le sol cubain après Calvin Coolidge, qui avait participé à un sommet
    panaméricain sur l’île en 1928.

    Mohammed Larbi





    Atlas-HD-200 B102 B118
    Icone I-5000

    ZsFa

Règles de messages

  • Vous ne pouvez pas créer de nouvelles discussions
  • Vous ne pouvez pas envoyer des réponses
  • Vous ne pouvez pas envoyer des pièces jointes
  • Vous ne pouvez pas modifier vos messages
  •