Les faits remontent au 31 mars lorsque, apr�s avoir bu un caf� pr�par� avec de l'eau de la bouilloire situ�e dans la salle de pause commune, trois chercheurs de l'unit� de recherche ont �t� pris de vomissements et de maux de t�te. "Ils ont � peine bu qu'ils ont senti une odeur anormale, ils ont recrach� et ont �t� imm�diatement pris d'�tourdissements et d'une perte de connaissance", avait alors relat� le directeur g�n�ral adjoint de l'institut Gustave-Roussy, Charles Gu�pratte.
Apr�s une rapide investigation, le centre d�couvre qu'une substance toxique, l'azoture de sodium (NaN3), avait �t� introduite dans l'appareil. Les scientifiques ayant eu le malheur de l'utiliser, eux, sont admis � l'h�pital et ressortent dans la journ�e apr�s des examens. "La dose aurait pu conduire � des cons�quences plus graves", souligne toutefois le directeur. Mais �a n'est pas tout. Le m�me jour, d'autres employ�s de cette unit� d�couvrent que la porte du r�frig�rateur de leur salle de repos avait �t� forc�e et que plusieurs tubes de culture des laboratoires ont disparus. Ils les retrouvent derri�re des meubles du pavillon. Par ailleurs, des bouteilles de gaz sont �galement d�couvertes dans un cong�lateur.
Le jeune homme arr�t� aurait "en partie" reconnu les faits d'apr�s une source polici�re. Il �t� mis en examen pour "empoisonnement avec pr�m�ditation","tentative de destruction par substance explosive" (les bouteilles de gaz) et "destruction de bien d�utilit� publique".