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Discussion: Sante

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    Dernière modification par zadhand ; 04/10/2015 à 22h45.
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    Re : Sante

    Drogues (suite)

    3/15 - Les effets de la drogue


    Les modifications physiologiques et comportementales suite à une prise de drogue dépendent de la quantité ingérée et du mode d’administration…

    Les effets sur l’organisme d’une prise de drogue dépendent en premier lieu de la dose ingérée. Si l’on prend l’exemple de l’alcool, une faible dose entraîne des symptômes comme la perte des inhibitions et des tensions, une certaine euphorie voire des rougeurs. Ceci s’accompagne d’une tendance à la somnolenc e et de quelques étourdissements passagers. En augmentant la quantité bue, des difficultés d’élocution apparaissent, ainsi que des pertes d’équilibre et une démarc he de plus en plus chancelante. La vision se trouble. Au- delà d’une certaine limite, à très forte dose, les conséquences sont plus graves, allant jusqu’au coma éthylique et la mort par dépression respiratoire.

    Ces effets différents selon la dose prise sont à mettre en lien avec l’action moléc ulaire de la drogue sur l’organisme. Cette dernière agit en se fixant sur diverses parties du corps – le cerveau en premier lieu, mais parfois d’autres organes comme le cœur – et en modifie le fonctionnement normal. Plus la quantité de drogue est importante dans le corps, plus le nombre d’organes touchés est important. Ainsi, à faible dose, la drogue se fixe sur des zones pour lesquelles elle a beaucoup d’affinité et plus on augmente la dose plus elle se fixe sur d’autres zones moins spécifiques…

    3.jpg

    Dépendances et toxicité

    La dépendance physique se définit comme les séquelles physiologiques néfastes entraînées par l’arrêt des prises. Plus les symptômes sont importants (vomissements, diarrhées, insomnies...) plus cette dépendance est grande. La dépendance psychique ou psychologique se traduit par les pensées récurrentes de l’individu en sevrage et la volonté/l’envie de consommer à nouveau du produit pour ressentir ses effets. (D’après B. Roques, 1999).

    Un autre paramètre important des effets de la prise de drogue est le mode de prise, c’est- à- dire la voie d’entrée de la substance dans l’organisme. Suivant la façon de s’administrer le produit, il y aura ainsi plus ou moins de «pertes». Une injection intraveineuse a par exemple la caractéristique de mettre directement la drogue au contact du sang, et tout le produit passe ainsi dans le corps. À l’inverse, lors d’une prise alimentaire, une partie de la drogue n’est pas assimilée et n’a donc pas d’action sur l’organisme.

    De plus, la cinétique d’action n’est pas du tout la même suivant la façon de prendre la drogue. Le cannabis fumé agit rapidement sur le corps et ses effets sont observables quelques minutes après le début de la consommation. En revanche, le cannabis intégré à un gâteau, encore appelé "space cake", met plus d’une heure à vraiment pénétrer l’organisme et à pouvoir modifier le fonctionnement de celui- ci. Cet effet retard explique que certaines personnes consomment une grosse quantité de gâteau car ils ne ressentent pas les effets du cannabis et soient ensuite dans un très mauvais état en raison de la quantité ingérée. L’ingestion par voie digestive retarde donc les effets du cannabis : ils sont plus longs à se mettre en place, mais durent plus longtemps qu’avec une prise nasale, pulmonaire ou veineuse.

    Les voies d’entrée de la drogue dans l’organisme

    Les différentes voies d’entrée de drogue dans l’organisme n’ont pas la même rapidité. La voie digestive retarde les effets de la drogue. Les autres voies sont rapides.









    3.b.jpg

    Fumer un produit correspond à une ingestion pulmonaire, sniffer à une absorption nasale et s’injecter à l’aide d’une seringue à une prise sanguine directe. Quel que soit le produit, ses effets sont la conséquence d’un passage par le sang lui permettant d’être délivré dans tout le corps et d’agir. (D’après la MILDT.)

    4/15 - Drogue : de la consommation occasionnelle à la dépendance

    De la première rencontre avec une drogue au fait de ne plus pouvoir s’en passer, il y a un monde parfois vite franchi…Pour devenir dépendant à une drogue, il faut obligatoirement l’avoir prise ne serait- ce qu’une fois. Cette première rencontre avec la drogue, qui ne se pratique généralement pas par un individu seul, est nommée phase expérimentale. Pour de nombreuses raisons – curiosité, pression environnementale…– une personne essaie un nouveau produit et en ressent les effets. Si les conséquences lui déplaisent réellement, il aura alors tendance à ne pas renouveler l’expérience. Mais cela ne s’avère pas toujours vrai avec le tabac ou l’alcool.

    L’étape suivante dans l’escalade de la consommation est un usage de la drogue dit récréatif. La prise de drogue est alors occasionnelle, dans un milieu festif la plupart du temps, parfois associée à certaines activités ou certaines personnes de l’entourage. De nombreuses personnes utilisent des drogues en certaines occasions particulières, sans forcément tomber dans la dépendance.

    Cependant certains individus perdent ensuite le contrôle et tombent dans un usage abusif caractérisé par une fréquence de prise de produit plus élevée et ce hors contexte social. C’est le point de départ de l’utilisation solitaire de la drogue. Ce niveau atteint mène alors progressivement à la dépendance à proprement parler.

    La dépendance est un phénomène complexe dont la définition diffère selon les auteurs. Quelle que soit la drogue, ce phénomène se caractérise principalement par une perte de contrôle progressive qui oriente la majorité de la vie du toxicomane autour de la recherche et la consommation de produit, au détriment du reste de sa vie professionnelle, sociale et personnelle. La naissance d’un besoin physique et/ou psychique de la substance entraîne une incapacité à arrêter les prises et ce bien que le patient ait totalement conscience des
    dangers de cette prise pour sa santé, et des possibles problèmes légaux encourus dans le cas des drogues illic ites. On constate une tension, voire une anxiété, en cas de manque, un soulagement et une perte de contrôle accompagnant la prise elle- même.

    Pour prendre un exemple plus concret, il suffit d’imaginer un individu, fumeur invétéré, qui doit se rendre à une soirée et s’aperçoit qu’il n’a plus de cigarettes. Cette prise de conscience va provoquer une tension nerveuse et l’entraîner de bureau de tabac en bureau de tabac jusqu’à ce qu’il réussisse à mettre la main sur des cigarettes. Le temps utilisé pour cette activité diminue donc le temps qu’il passera entre amis. La recherche de produit est devenue prioritaire vis- à- vis des interactions sociales.

    Dynamique de la dépendance
    Les différents niveaux d’utilisation d’une drogue mènent graduellement à la dépendance du sujet. Une fois la dépendance installée, il est très difficile de faire le chemin inverse et de "quitter" le produit. La période d’arrêt de la consommation, ou sevrage, peut s’accompagner de douleurs physiques plus ou moins intenses et de détresse psychologique aiguë. Dans de nombreux cas, même après sevrage, les personnes ayant été dépendantes rechutent, comme si leur susceptibilité à retourner dans cette spirale était accrue de façon définitive.











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    Re : Sante

    Ces aliments étonnants qui contiennent des ingrédients d'origine animale

    Vous n'êtes peut-être pas végétarien ou vous n'avez aucune envie de le devenir mais il est toujours intéressant de savoir ce qui se trouve dans les aliments que vous consommez.



    Nous savons tous que le parmesan ne convient pas aux végétariens et que les guimauves et la plupart des bonbons moelleux contiennent de la gélatine. Mais vous ne réalisez peut-être pas qu'il existe une quantité d'autres aliments contenant des ingrédients d'origine animale. Auriez-vous toujours envie de dévorer un bagel si vous saviez qu'il contenait des cheveux humains et des plumes d'oiseaux

    Ça ne signifie pas que les végétariens ne peuvent rien manger. Dans le monde actuel, il existe de plus en plus d'options sans viande dans les restaurants et les supermarchés, et il est plus facile que jamais d'être végétarien (et plus populaire aussi). Il y a bien une raison pour qu'outre-Manche, un adulte sur huit ait décidé de dire non à la viande et au poisson (comme Jude Law, Stella McCartney et Ellie Goulding)

    Nous ne sommes pas en mesure de créer une liste exhaustive des aliments qui contiennent des ingrédients d'origine animale (l'article serait trop long), mais nous avons réuni ceux que l'équipe de Yahoo trouve les plus choquants. Vous pouvez en apprendre davantage sur les aliments qui conviennent aux végétariens sur le site de PETA.





    L'alcool

    De nombreux vins et bières comme la Guinness contiennent de l'ichtyocolle, une substance similaire à la gélatine qui provient de la vessie de poissons d'eau douce et sert à clarifier les boissons. Mais, avant de paniquer et de faire une croix sur la bière, sachez que de nombreuses marques sont végétaliennes. Vous pouvez découvrir lesquelles sur Barnivore.com.


    Le pain

    Il faut admettre que c'est quand même dégoûtant que certains bagels et pains contiennent un agent ramollissant qui provient des cheveux humains et des plumes de volailles. On retrouve la cystéine dans de nombreux produits célèbres et McDonald et Pizza Hut sont deux des grandes marques qui admettent l'utiliser.


    Les bonbons à la menthe

    Egalement coupables, certains bonbons à la menthe contiennent de la gélatine qui leur donne une consistance moelleuse.




    Le pesto

    On reconnait de plus en plus que le pesto ne convient pas aux végétariens car il est fabriqué avec du parmesan, lui-même créé à base de présure d'animaux obtenue à partir de l'estomac de jeunes veaux. Beurk. Mais il existe des pestos végétariens, dont celui de Sacla

    Les compléments

    Les comprimés de vitamines contiennent souvent de la gélatine. De nombreuses marques qui promettent de stimuler votre santé, grâce aux omégas 3, incluent souvent des acides gras provenant de poissons (d'où la forte odeur). Cela signifie que, parfois, le jus d'orange ne convient pas non plus, vu qu'il contient souvent des omégas 3.

    Le yaourt

    De nombreux yaourts faibles en matières grasses contiennent de la gélatine afin d'épaissir le produit à la place des matières grasses.

    Les cacahuètes

    Avant de vous jeter sur le prochain bol de cacahuètes, rappelez-vous que de nombreuses marques ajoutent de la gélatine, car elle aide le sel et les épices à rester sur les cacahuètes.




    Les bananes

    Si vous êtes végétarien, il est préférable de manger des bananes bio car l'enrobage pulvérisé sur certains fruits, afin qu'ils s'abiment moins vite, contiendrait du chitosane, un composant issu de fruits de mer utilisé pour combattre les bactéries.

    Les bonbons

    De nombreux bonbons comme les Skittles contiennent de l'E120, un agent colorant rouge obtenu à partir de l'insecte cochenille. Et cet agent est également ajouté à la composition de nombreux rouges à lèvres.
    Dernière modification par soltan009 ; 10/10/2015 à 09h31.

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    Post Sante de MaghrebSat_11 Octobre 2015

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    Re : Sante

    Page 4/15 - Drogue : de la consommation occasionnelle à la dependence P le 5/10/2015

    De la première rencontre avec une drogue au fait de ne plus pouvoir s’en passer, il y a un monde parfois vite franchi…Pour devenir dépendant à une drogue, il faut obligatoirement l’avoir prise ne serait- ce qu’une fois. Cette première rencontre avec la drogue, qui ne se pratique généralement pas par un individu seul, est nommée phase expérimentale. Pour de nombreuses raisons – curiosité, pression environnementale…– une personne essaie un nouveau produit et en ressent les effets. Si les conséquences lui déplaisent réellement, il aura alors tendance à ne pas renouveler l’expérience. Mais cela ne s’avère pas toujours vrai avec le tabac ou l’alcool.

    L’étape suivante dans l’escalade de la consommation est un usage de la drogue dit récréatif. La prise de drogue est alors occasionnelle, dans un milieu festif la plupart du temps, parfois associée à certaines activités ou certaines personnes de l’entourage. De nombreuses personnes utilisent des drogues en certaines occasions particulières, sans forcément tomber dans la dépendance.

    Cependant certains individus perdent ensuite le contrôle et tombent dans un usage abusif caractérisé par une fréquence de prise de produit plus élevée et ce hors contexte social. C’est le point de départ de l’utilisation solitaire de la drogue. Ce niveau atteint mène alors progressivement à la dépendance à proprement parler.

    La dépendance est un phénomène complexe dont la définition diffère selon les auteurs. Quelle que soit la drogue, ce phénomène se caractérise principalement par une perte de contrôle progressive qui oriente la majorité de la vie du toxicomane autour de la recherche et la consommation de produit, au détriment du reste de sa vie professionnelle, sociale et personnelle. La naissance d’un besoin physique et/ou psychique de la substance entraîne une incapacité à arrêter les prises et ce bien que le patient ait totalement conscience des dangers de cette prise pour sa santé, et des possibles problèmes légaux encourus dans le cas des drogues illicites. On constate une tension, voire une anxiété, en cas de manque, un soulagement et une perte de contrôle accompagnant la prise elle- même.

    Pour prendre un exemple plus concret, il suffit d’imaginer un individu, fumeur invétéré, qui doit se rendre à une soirée et s’aperçoit qu’il n’a plus de cigarettes. Cette prise de conscience va provoquer une tension nerveuse et l’entraîner de bureau de tabac en bureau de tabac jusqu’à ce qu’il réussisse à mettre la main sur des cigarettes. Le temps utilisé pour cette activité diminue donc le temps qu’il passera entre amis. La recherche de produit est devenue prioritaire vis- à- vis des interactions sociales.

    Dynamique de la dépendance

    Les différents niveaux d’utilisation d’une drogue mènent graduellement à la dépendance du sujet. Une fois la dépendance installée, il est très difficile de faire le chemin inverse et de "quitter" le produit. La période d’arrêt de la consommation, ou sevrage, peut s’accompagner de douleurs physiques plus ou moins intenses et de détresse psychologique aiguë. Dans de nombreux cas, même après sevrage, les personnes ayant été dépendantes rechutent, comme si leur susceptibilité à retourner dans cette spirale était accrue de façon définitive.

    Page 5/15 - Vrais faux alcools : premix, alcopops..
    Dans le commerc e, si les boissons alcoolisées sont, pour la plupart d’entre elles, bien au rayon "alcools", d’autres appelées "premix" ou "alcopops", mélange de sodas et d’alcool (vodka, rhum ou whisky), ne s’y trouvent pas toujours.
    Dans ces nouveaux produits, qui rencontrent un certain succès chez les jeunes, le goût de l’alcool est masqué par l’ajout de sucre et d’arômes. Or boire un premix revient à consommer une bière ou un verre de vin.
    Les effets sur la santé et les risques de dépendance sont donc les mêmes qu’avec les boissons alcoolisées traditionnelles.

    DROGUES
    6/15 - Réflexes, conditionnements et drogues

    Beaucoup de comportements humains, y compris la prise de drogue, trouvent leur source dans les expériences passées de l’individu, des situations vécues, et dans des réflexes dits conditionnés…

    La plupart des toxicomanes qui rechutent après avoir arrêté la consommation de drogue, le font dans des conditions bien particulières. Si l’on demande ainsi à un ex- fumeur quelles sont les occasions où il est le plus tenté de reprendre une cigarette, la réponse la plus souvent citée est du type "après un repas avec des amis" ou "dans un bar où j’avais l’habitude d’aller quand j’étais fumeur"… Ces réponses rendent compte de l’établissement d’un lien existant dans l’esprit du toxicomane entre la prise de drogue et d’autres références.

    Celles- ci, qu’elles soient simples – comme une odeur, un goût – ou plus complexes – une personne, un lieu –, replongent toujours l’individu dans le contexte antérieur d’un besoin de drogue.

    6.jpg


    7/15 - Le réflexe rotulien

    Le réflexe rotulien, pratiqué à l’hôpital, teste les réponses nerveuses du patient. Le choc du marteau sur le tendon reliant le quadriceps au tibia donne naissance à un message "étirement du musc le" (flexion de la jambe) du récepteur vers la moelle épinière via les voies sensorielles. En réponse, les retours moteurs nerveux provoquent la contraction du quadriceps (extension de la jambe) automatique pour un retour à la normale.


    7.jpg
    Réflexe rotulien

    Ce réflexe ne fait donc pas intervenir les structures cérébrales. Ce type d’automatisme, qui se produit sans une perception consciente, existe aussi dans le cas des drogues (comme prendre une cigarette dès la sortie d’un immeuble ou du métro).

    8/15 - Réflexes conditionnés : le chien de Pavlov

    Les liens produits entre la drogue et différents stimuli de l’environnement ont été appris progressivement par le cerveau, à l’insu même de son propriétaire, pendant toute la phase qualifiée d’addictive : on parle alors de réflexes conditionnés. À la différence des réflexes simples comme le réflexe rotulien, ne faisant pas intervenir les centres supérieurs cérébraux, ces associations établies entre la drogue et des expériences sensorielles sont liées à un apprentissage plus complexe mettant en jeu différentes structures cérébrales.



    8.jpg
    Le chien de Pavlov, crédits DR.

    Dans l’expérience de Pavlov, le chien reçoit un entraînement. On teste d’abord séparément l’effet du stimulus porteur de sens (1), la nourriture, et du stimulus neutre (2), la cloche, pour voir leurs effets sur l’animal. Une fois les résultats préliminaires obtenus, on associe le stimulus conditionnant (1) au stimulus neutre (2) de manière répétitive. Si le conditionnement réussit – que l’animal met en mémoire le lien entre les deux stimuli – le stimulus neutre seul (2) devient conditionné et entraîne les mêmes effets physiologiques que le stimulus conditionnant (1). Ce processus de conditionnement est également à l’œuvre dans la dépendance toxicomane.

    Chez tous les animaux, les conditionnements consistent à associer un stimulus dit neutre avec un stimulus porteur de sens. Le plus parlant est certainement celui que l’on appelle du chien de Pavlov. Ivan Pavlov, un scientifique russe né au milieu du XIXe siècle, travaillait sur la salivation des chiens. Au cours de ses expériences, il s’aperçut que cette salivation débutait en fait avant la présentation de la nourriture à l’animal. Ce dernier savait d’une certaine manière que l’heure du dîner approchait et préparait son corps à la prise de nourriture. En testant différents stimulus sonores qu’il répétait chaque fois avant l’arrivée de la nourriture, Pavlov réussit à faire saliver les animaux dès la perception du son. L’animal avait alors appris à associer un stimulus neutre, le son, avec un stimulus porteur de sens, la prise de nourriture. Cet apprentissage laisse une trace dans la mémoire de l’animal, qui lorsqu’il entend le son seul, pense inconsciemment à la nourriture et se mettra à saliver même si les conditions ont changé et qu’aucune nourriture ne lui est apportée.

    Ce processus de conditionnement arrive à chacun dans différents domaines et permet la mise en mémoire de nombreuses associations plus ou moins simples. La prise de drogue, qui s’accompagne généralement d’une sensation de bien-être, en est le parfait exemple : l’individu se sent mieux dès lors qu’il sait avoir son produit sous la main et être en mesure de l’utiliser quand il en a envie...


    9/15 - Drogues, circuit de la récompense et dopamine

    Malgré leur diversité, les drogues partagent toutes une caractéristique commune : elles jouent sur le circuit de la récompense et stimulent la libération de dopamine.

    Les vertus récompensantes des drogues ont été établies dès la fin des années 1960 en démontrant que les animaux s’administraient eux- mêmes du produit si on leur en donnait la possibilité. Ces expériences d’auto- administration, permettant d’observer la motivation de l’animal pour la drogue, reproduisent en fait les expériences d’Olds et Milner (voir page précédente) en reliant une action de l’animal à l’injection d’une dose de drogue. L’animal, en cas de propriété récompensante de la drogue, associe les deux stimuli et réitère de plus en plus souvent l’action entraînant l’injection.

    Cet effet récompensant sur le cerveau, que les drogues partagent artificiellement avec de nombreuses expériences comme un bon repas, une relation sexuelle, un film de qualité, etc., laissait penser que les drogues agissaient sur l’organisme en modifiant de quelque manière que ce soit le fonctionnement normal du circuit de la récompense. Malgré le fait que les drogues dont abuse l’Homme soient de nature et de classe très différentes – des stimulants aux narcotiques entre autres – une cible biologique commune dans le cerveau semblait donc exister. Les connaissances de l’époque pointaient alors du doigt la voie dite "mésolimbique" reliant l’aire tegmentale ventrale et le noyau accumbens, à la base du circuit de récompense, et plus particulièrement un neurotransmetteur, la dopamine.


    9.jpg
    L’organisation fonctionnelle du cerveau.

    Toutes les drogues agissent sur le circuit de la récompense et provoquent la libération de dopamine. Mais comment expliquer le mode d’action propre à chacune ? Le but des neurobiologistes depuis plusieurs dizaines d’années est de comprendre les méc anismes cérébraux qui sous- tendent les effets aigus et chroniques des drogues, ainsi que la mise en place des phénomènes de dépendance. Le mode d’action de ces substances chimiques sur les différentes structures cérébrales est donc la clef des avancées thérapeutiques éventuelles. La mise au jour de toutes les étapes de l’entrée de la drogue dans le corps jusqu’au comportement induit est primordial pour mener ce projet à bien (© Cerveau et Psycho, mai- juin 2006).


    L’hypothèse d’une action directe ou indirecte de chaque drogue sur le circuit dopaminergique et plus précisément d’une augmentation probable de la libération de ce neurotransmetteur dans certaines structures cérébrales après la prise de drogue a défié les chercheurs pendant près de vingt ans.

    Les expériences réalisées en lésant chez l’animal certaines structures cérébrales ou en injectant des produits pharmac ologiques ont ainsi donné des résultats contrastés pendant deux décennies. Le manque de mesures directes et fiables des taux de dopamine in vivo a freiné les scientifiques jusqu’à ce que Gaetano Di Chiara et Assunta Imperato, deux neurobiologistes, développent un système de "dialyse cérébral" leur permettant de suivre les variations des quantités de neurotransmetteurs présentes dans différentes structures chez l’animal éveillé. Cette avancée technique, couplée à l’injection de drogue, leur a permis en 1988 de démontrer que toutes les drogues partageaient la propriété d’entraîner l’augmentation de la libération de dopamine dans le noyau accumbens. L’action des drogues sur le circuit de la récompense devint alors le point d’intérêt principal des neurobiologistes pour comprendre les phénomènes de dépendance.


    9.b.jpg

    Effet des drogues sur la libération de dopamine dans le noyau accumbens.

    Les psychostimulants (amphétamine et cocaïne), comme les opiacées (morphine) ou l’alcool entraînent une augmentation transitoire, de l’ordre de quelques heures, des taux de dopamine dans le noyau accumbens. Cet effet, observé ici chez le rat, est dépendant de la dose et sa cinétique est différente suivant la drogue injectée. DOPAC et HVA : produits de dégradation de la dopamine. (D’après Di Chiara et Imperato, PNAS, 1988.)

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    Re : Sante

    DROGUES

    10/15 - Cocaïne : effets et dépendance

    La cocaïne agit sur le corps humain à différents niveaux, entraînant des réactions variées de l’individu.
    Elle peut provoquer une dépendance chez certains usagers.

    La nature et la cinétique des effets physiologiques et comportementaux de la cocaïne dépendent de sa voie d’administration et de la dose prise par l’individu. On observe dans tous les cas une augmentation du rythme cardiaque et de la pression artérielle. La plupart du temps, le début des effets comprend une phase de plaisir intense proche de l’orgasme aux dires des utilisateurs, nommée le "rush". En fait, le rush n’est pas expérimenté par les personnes mâc hant des feuilles de coca, seulement lorsque la cocaïne est injectée, inhalée ou fumée par l’utilisateur. Les effets généraux comprennent une période d’euphorie après la prise et des vertus stimulantes qui paraissent d’autant plus longues que la cocaïne est ingérée oralement. Ils peuvent alors durer pd’une heure, mais demandent une latence importante – 10 minutes environ – avant d’apparaître.

    Effets de la cocaïne sur le système nerveux autonome

    10.jpg
    Effets de la cocaïne sur le système nerveux autonome


    La cocaïne entraîne une activation du système nerveux sympathique en augmentant la quantité de noradrénaline extracellulaire au niveau des terminaisons nerveuses innervant les organes. La noradrénaline est un neuromédiateur qui stimule la vasoconstriction, autrement dit la baisse du diamètre des vaisseaux sanguins et augmente ainsi la pression artérielle. Parallèlement, l’action de la cocaïne sur les cellules musc ulaires responsables du rythme de contraction du cœur augmente la fréquence des contractions cardiaques. Le rythme cardiaque s’accélère.

    Les effets physiologiques de la cocaïne sur le cœur et les vaisseaux sanguins s’expliquent par l’action de la drogue sur le système nerveux autonome (responsable du contrôle d’un grand nombre d’activités inconscientes de l’organisme) et plus précisément par l’activation du système sympathique. Les autres effets comportementaux et moteurs passent par une fixation cérébrale de la substance considérée. La cocaïne ne demeure pas éternellement dans le corps, elle est rapidement dégradée par l’organisme. Sa demi- vie, soit le temps pour qu’il ne reste plus que la moitié de la quantité initiale, est d’environ une heure.

    La cocaïne peut entraîner des phénomènes de dépendance chez certains utilisateurs. Pour environ 90% des personnes prenant le produit, l’usage reste cependant indéfiniment récréatif ou régulier. Les quelque 10% restant finissent par augmenter la fréquence et la dose de drogue consommée pour devenir des utilisateurs compulsifs, et cette dérive mène inévitablement vers la dépendance.

    Ce phénomène vient du fait que l’effet de la drogue est double : une phase euphorique, ou "high", suivie d’une période opposée où l’individu se sent triste et voit tout en noir (dysphorie). Au fil des prises, une tolérance se développe et la durée de la phase d’euphorie diminue. Certains utilisateurs augmentent alors les doses pour compenser ou rapprochent les administrations. L’augmentation de la quantité de drogue absorbée peut produire des crises de paranoïa et de psychoses, voire des comas et des crises convulsives et mettre en danger la vie du toxicomane en cas d’overdose.

    Pendant le sevrage, plusieurs étapes se succèdent. La première phase dite de "crash" dure quelques jours pendant lesquels la personne est irritable, anxieuse et insomniaque. La phase de sevrage proprement dite, de quelques semaines, lui succède avec une absence de plaisir à vivre (anhédonie) et une baisse d’énergie globale de l’individu. À ce moment, les chances de rechutes sont très grandes. Vient enfin la dernière phase, de durée indéfinie, nommée aussi phase d’extinction, où la recherche de produit devient plus intermittente jusqu’à disparaître à terme. La dépendance est donc surtout psychique dans le cas de la cocaïne.

    Cocaïne et échelle de stéréotypies
    10.b.jpg

    Tous les effets de la cocaïne ne sont pas soumis au phénomène de tolérance, c’est- à- dire à la réduction des effets pour la même dose au fil des prises. C’est le cas des mouvements stéréotypés observés chez l’Homme, également mesurables simplement chez les rongeurs. Ces mouvements consistent en des phases statiques de reniflement et de mouvements répétitifs de la tête notamment. (D’après Maclennan et Maier, 1983.)

  8. #637
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    Re : Sante

    Les troubles du sommeil sont divisés en 3 groupes principaux :

    • Les dyssomnies : insomnie d'origine psychologique (incapacité à dormir la nuit), insomnie d'altitude, insomnie d'origine extérieure (extrinsèque), troubles du sommeil liés à l'alcool ou à des médicaments, narcolepsie. L'insomnie est une plainte fréquente du sujet âgé de plus de 60 ans. On distingue l'insomnie de début de sommeil, l'insomnie de maintien de sommeil et l'insomnie de réveil précoce. Une insomnie temporaire peut durer jusqu'à 3 semaines ; au delà, on parle d'insomnie chronique ;
    • Les parasomnies sont des troubles du sommeil associés à des réveils nocturnes mais sans perturbation importante du sommeil ou altération de la vigilance au cours de la journée. Il sont surtout observés chez l'enfant mais peuvent persister chez l'adulte revêtant un caractère pathologique. Les parasomnies comprennent le somnambulisme, les terreurs nocturnes, les troubles du sommeil associé au sommeil paradoxal, le bruxisme nocturne et l'énurésie nocturne (incontinence urinaire au cours de la nuit) ;
    • Les troubles du sommeil d'origine psychiatrique, neurologique ou liés à d'autres maladies.

    Causes et facteurs de risque

    Les dyssomnies :


    • L'insomnie chronique d'origine psychologique est due à un stress émotionnel ;
    • L'insomnie d'origine extrinsèque survient à la suite d'une modification de l'environnement de sommeil (lit d'hôpital, bruit, lumière, ronflement du partenaire) ou à la suite d'un événement important (maladie, perte d'un individu proche, changement d'activité professionnelle, examen) ;
    • L'insomnie peut survenir au cours d'un séjour en haute altitude (liée à la diminution en oxygène de l'air) ;
    • Des troubles du sommeil peuvent être liés à la prise d'alcool ou de médicaments. Chez certains patients, la consommation de 5 tasses de café peut être responsable de troubles du sommeil. Des insomnies peuvent survenir au cours de la période de sevrage d'hypnotiques ;
    • La narcolepsie aurait une origine génétique.

    Les parasomnies :


    • La cause du somnambulisme reste inconnue ;
    • Le bruxisme nocturne (grincements des dents) débute à la fin de la deuxième décennie et disparaît le plus souvent spontanément vers l'âge de 40 ans. Le stress semble jouer un rôle important dans la genèse de ce trouble ;
    • Les causes d'énurésie secondaire sont les troubles émotionnels, les infections urinaires, les malformations des voies urinaires et l'épilepsie.

    Des troubles du sommeil sont fréquemment observés au cours des affections mentales (dépression, psychose maniaco-dépressive), neurologiques (migraines, algie vasculaire de la face, maladie de Parkinson, syndrome de Gilles de la Tourette et chorée de Huntington) ou d'autres maladies (asthme, reflux gastro-oesophagien).

  9. #638
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    Post Sante de MaghrebSat_18 Octobre 2015

    MaghrebSat Santé du 18 Octobre 2015
    La santé

    Lequel est le plus important pour les hommes ?
    Manque de nourriture ou manque de relations intimes ? Lequel des deux la gent masculine est prête à mettre de côté pour éviter l'autre ? C'est-ce queSuite...

    Le saviez-vous...?
    Selon un savant anglais Klepper «si on met tous les médicaments sur un côté de la balance et la graine de fenugrec sur l’autre, alors le côté duSuite...

    Sachez que...
    La réglisse (erq essous) est riche en magnésium, en vitamine C, en calcium, en flavonoïdes et en bêta-carotènes, des éléments particulièrement Suite...

    Préparation de la semaine
    Antibiotique pour traiter les infections urinaires
    Pour traiter naturellement les infections urinaires, il existe un antibiotique naturel qui permet de venir à bout de ces petits désagréments, dès lesSuite...

    Les nerfs
    Des remèdes maison pour les calmer
    Dans notre société, il est fréquent de voir des gens énervés, pressés, anxieux ou stressés, et même déprimés ou qui ont des difficultés à Suite...

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  10. #639
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    Re : Sante

    DROGUES
    11/15 - Amphétamines : effets et dépendance

    Les amphétamines stimulent la plupart des fonctions de l’organisme, le rendant hyperactif et voilant faim et fatigue à l’utilisateur.

    Comme pour toutes les drogues, les effets amphétaminiques sont dépendants de la voie d’administration et de la quantité prise. Ces effets varient aussi en fonction du type d’amphétamine utilisée, l’ecstasy n’entraînant pasexactement les mêmes conséquences que les autres amphétamines. Certains effets physiologiques sont cependant généraux, et comme dans le cas de la cocaïne, on observe une augmentation notable de la pression artérielle et du rythme cardiaque, ainsi qu’une dilatation des bronches et des pupilles, effets contrôlés par le système nerveux sympathique. Les amphétamines sont avant tout des stimulants. Elles augmentent l’état d’alerte de l’individu, comme pour le préparer à la fuite ou au combat, attisent son énergie et sa confiance et diminuent son appétit et sa fatigue.

    Les amphétamines et dérivés ont une durée d’action longue car la demi- vie de ces produits dans l’organisme est de l’ordre d’une douzaine d’heures. Elles sont dégradées partiellement par le foie et quelque 30% peuvent ressortir intactes dans les urines. Cependant, les effets observés chez l’Homme sont beaucoup plus courts, environ une heure, et s’arrêtent donc alors que la drogue est encore présente en quantité dans le corps. Cela s’explique par une baisse de l’efficacité de la drogue progressivement dans l’organisme, due à des compensations physiologiques, autrement dit à des régulations endogènes et des méc anismes cellulaires compensant les effets de la drogue, et au phénomène de tolérance.

    Effet de l’ecstasy sur différents paramètres physiologiques

    Le MDMA, ou ecstasy, agit sur le système sympathique au même titre que la cocaïne et les autres amphétamines. On constate une augmentation des pressions sanguines dans le musc le cardiaque pendant la contraction (systole) et pendant la relaxation (diastole), ainsi qu’une élévation du rythme cardiaque. À l’inverse, la température corporelle reste stable. Les effets durent plus de deux heures (d’après Lichti et Vollenweider, European Neuropsychopharmac ology, 2000).

    La dépendance est relativement peu fréquente avec les amphétamines. Les effets sont, comme pour la cocaïne, fondés sur un cycle d’euphorie /dysphorie (plaisir/mal- être) qui évolue au fil des prises. Les phénomènes de tolérance et de sensibilisation (augmentation des effets) sont très importants et peuvent provoquer des modific ations comportementales dramatiques.

    Effets comportementaux des amphétamines



    11.b.jpg

    Les amphétamines provoquent des modific ations comportementales drastiques chez l’Homme et l’animal. Chez les rongeurs, on constate que l’augmentation de la dose d’amphétamine réduit le nombre d’activités comportementales différentes. Les premières activités touchées sont la prise de nourriture et le sommeil, mimant les effets observés et recherchés chez l’Homme. L’augmentation des doses mène ensuite à des stéréotypies. (D’après Lyon and Robbins, Current developments in psychopharmalogy, 1975.)

    En effet, certains effets augmentent avec le nombre de prises, comme les stéréotypies – les activités motric es standardisées et répétées à l’identique de nombreuses fois par la personne – mais aussi les syndromes psychotiques (perte de prise sur la réalité, hallucinations…).

    Cette augmentation des psychoses suite à la répétition des administrations d’amphétamines est sûrement due aux effets cérébraux de la drogue sur les circuits assurant les fonctions cognitives de l’individu. La prise régulière d’ecstasy entraîne ainsi un amaigrissement, un affaiblissement et des troubles de l’humeur avec une agressivité exacerbée et des perturbations psychiques.

    En cas d’arrêt des amphétamines, la période d’abstinence s’accompagne de symptômes variés. On peut ainsi observer au pire des déliriums – confusion et hallucinations –, une grande anxiété, de longues périodes d’activité motric es de jour comme de nuit alternant avec des phases de dépression physique et psychique importante et des pertes du sommeil. Les accidents mortels, par arrêt cardiaque, existent mais sont rares et surviennent à des doses très importantes. La dépendance est surtout psychique.

    Le saviez-vous ? "Requiem for a dream"
    Dans le film Requiem for a dream (film du réalisateur Darren Aronofsky, aussi connu en français sous le nom de Retours à Brooklyn), les étapes de la spirale amphétaminique sont dépeintes de manière très détaillée. La mère de famille commence à prendre les pilules pour perdre du poids. Très vite, elle ne peut plus se passer de l’énergie tirée de ces comprimés. Elle passe son temps à nettoyer son appartement de manière stéréotypée et finit par avoir des hallucinations, son réfrigérateur devenant vivant. Elle termine en institution.

  11. #640
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    Une nouvelle étude sur les liens entre viande et cancer fait réagir l'industrie

    Salam

    L'industrie de la viande se prépare à riposter aux résultats d'une étude qui renforcerait les liens entre le cancer et la consommation de la viande rouge. La recherche a été menée par des experts de l'agence de recherche sur le cancer de l'Organisation mondiale de la santé (OMS) et ses résultats doivent être rendus publics lundi.
    Selon le quotidien britannique Daily Mail, l'étude révélerait que la consommation de viandes transformées est plus cancérigène que la consommation de viande rouge, qui arrive au deuxième rang.
    « Si c'est la conclusion de l'agence, elle ne peut s'appliquer à la santé des personnes, parce qu'elle ne comporte qu'une partie du casse-tête, des risques théoriques », a déclaré le président de l'Institut nord-américain de la viande, Barry Carpenter.
    La directrice de la recherche sur la nutrition au sein de l'Association nationale des éleveurs de bovins, Shalene McNeill, a déclaré que les données scientifiques disponibles ne font pas de liens de cause à effet entre tout type de viande et tout type de cancer.
    « Le cancer est une maladie complexe que même les plus brillants esprits ne comprennent pas complètement », dit-elle, ajoutant que « des milliards de dollars ont été dépensés sur des études partout dans le monde et rien n'a prouvé que quelque nourriture que ce soit cause ou guérit le cancer ».
    L'agence de recherche de l'OMS a pour sa part indiqué qu'elle ne commenterait pas ces réactions, mais que les résultats de l'étude seront dévoilés en même temps qu'ils seront publiés dans la revue scientifique The Lancet Oncology.
    La Société américaine du cancer a rappelé qu'il y a longtemps qu'elle recommande aux citoyens de limiter leur consommation de viandes rouges et transformées.
    La viande, un corps étranger
    Dans une étude publiée en décembre dernier dans la revue Proceedings of the National Academy of Sciences, des chercheurs ont pour la première fois décrit en quoi la viande rouge pouvait s'avérer nocive pour l'humain. Dans ce rapport, les scientifiques expliquent que le corps réagit à l'ingestion de la viande comme à un corps étranger et provoque une réaction immunitaire toxique.
    Ils ont découvert que le bœuf, le porc et l'agneau contiennent un sucre naturellement produit par les carnivores, mais pas par l'homme. Ainsi, manger de la viande déclenche une réponse du système immunitaire qui produit des anticorps, entraîne l'inflammation et éventuellement le cancer.

    Sujet déplacé et fusionné.
    Dernière modification par zadhand ; 25/10/2015 à 10h47.
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

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