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Petit-déjeuner : que mettre sur son pain ?
5.Les purées d'oléagineux : une bonne pioche ?
Pièce jointe 9091
De plus en plus utilisés au petit déjeuner, les oléagineux sont par définition les aliments dont on extrait de l’huile. Certains sont des graines (tournesol, lin, sésame...), d’autres sont des fruits (noix, amande, noisette, pignon, pistache, arachide, olive, avocat…).
Trop gras pour être consommés ?
Les oléagineux sont certes gras, mais il ne faut pas mettre dans le même panier les acides gras saturés (apportés par la viande et les produits laitiers ) dont l’excès favorise les maladies cardiovasculaires et les acides gras insaturés (que contiennent notamment les oléagineux) indispensables au fonctionnement de notre organisme et protecteurs vis-à-vis de ces mêmes maladies. De plus, les lipides doivent occuper 30% de nos apports journaliers, ce qui laisse une bonne place à ce type de produits si on limite sa consommation de fritures, de charcuteries, viennoiseries…
Les oléagineux sont dotés d’une haute valeur nutritionnelle, bien loin des pâtes à tartiner et leurs calories vides. Ils contiennent des taux importants de protéines (entre 10 et 25g pour 100g), surtout pour l’amande et le sésame. Leur teneur en fibres est excellente ce qui leur confère un important pouvoir "coupe-faim". En ce qui concerne les micronutriments, les oléagineux apportent des quantités conséquentes de vitamines B1, B2, E, de calcium, magnésium, phosphore et potassium. Les graines de lin et de tournesol, l’avocat, les amandes et les noisettes contiennent des quantités importantes de vitamine E, agent de retardement du processus de vieillissement, par son action anti-oxydante sur l'ensemble des cellules de l'organisme. Enfin, ils contiennent des phytostérols, composés capables de réduire l’assimilation du cholestérol.
On les retrouve facilement en purée surtout la cacahuète, l’amande, la noisette et le sésame. Chacun d’entre eux ayant alors encore des bienfaits spécifiques : l’amande par exemple est particulièrement riche en calcium.
En résumé, on s'aperçoit qu'il y a de nombreuses alternatives aux traditionnelles beurre et confitures. Il n'existe toutefois pas de règles imposées à tous en matière d'alimentation : à chacun de trouver son équilibre alimentaire en écoutant son corps et les différents conseils des médecins.
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Re : Sante
Calories cachées : évitez-les !
De nombreux aliments que l'on consomme régulièrement ne paraissent pas spécialement caloriques, riches en sucres ou en gras. Et pourtant, de nombreux aliments contiennent des calories insoupçonnées. PasseportSanté vous dit tout sur les calories cachées.
Zoom sur les calories
Pièce jointe 9099Le terme exact que l’on devrait employer est « kilocalories ». Une kilocalorie est une unité de mesure de la valeur énergétique des aliments. Elle sert à quantifier les dépenses énergétiques du corps ou l’énergie apportée par la consommation d’un aliment.
Le nombre de calories ingurgité ne doit pas être un diktat. Savoir combien de calories représente un aliment permet seulement de mieux contrôler son poids et savoir ce que l’on mange. L’important est de manger équilibré et de savoir écouter son corps afin de manger lorsqu’on en ressent le besoin.
Les apports énergétiques quotidiens conseillés en kilocalories sont mesurés en fonction de l’âge et des dépenses physiques de chaque individu. Il s’agit de repères et non d’obligations.
Besoins énergétiques estimatifs quotidiens selon Santé Canada
Pour un homme adulte sédentaire, ils se situent entre 2000 et 2500 kcals par jour, pour un homme adulte peu actif : entre 2200 et 2700 kcals par jour et pour un homme adulte actif : entre 2500 et 3000 kcals par jour.
Pour une femme adulte sédentaire, ils se situent entre 1550 et 1900 kcals par jour, pour une femme adulte peu active : entre 1750 et 2100 kcals par jour et pour une femme adulte active : entre 2000 et 2350 kcals par jour.1
Les apports énergétiques quotidiens conseillés par le PNNS (Programme National de Nutrition et de Santé) en France se situent pour une femme entre 1800 et 2200 kcals par jour, pour un homme : entre 2500 et 3000 kcals par jour et pour un senior c’est-à-dire après 60 ans : 36 kcals/kg par jour (ce qui correspond, pour une personne pesant 60 kg à 2160 kcals par jour)
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Calories cachées : évitez-les !
1.Quoi manger au restaurant ?
Pièce jointe 9128
Au restaurant, la tentation est grande et lorsqu’on veut être « raisonnables » et manger sainement, on se tourne généralement vers les salades.
La salade César, composée de laitue, de croûtons, de parmesan et de blancs de poulet, accompagnés d’une sauce blanche à base d’huile, d’œuf et de moutarde, semble être une bonne idée pour se faire plaisir tout en mangeant sainement. Mais saviez-vous qu’une salade César contient en moyenne 600 kcals et 36 g de gras ? Alors qu’un pavé de bœuf accompagné de légumes contient en moyenne 350 kcals.
Au niveau des desserts proposés dans un restaurant, le cheesecake accompagné d’un coulis de fruits rouges semble être un choix moins calorique qu’une crème brûlée. Il s’agit aussi d’un faux ami. Un cheesecake avec un coulis de fruits rouges contient en moyenne 331 kcals contre 251 kcals pour une crème brûlée.
Les sushis, très en vogue en ce moment, sont semblent être peu caloriques, composés uniquement de poissons crus, de riz et de légumes. Mais un assortiment de 12 sushis au saumon contient 570 kcal soit autant qu’un Big Mac® de McDonald’s1. Attention, il s’agit d’une comparaison calorique et non des lipides et gras contenus. Les sushis contiennent moins de lipides (13 g) qu’un Big Mac® (26 g).
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Re : Sante
Calories cachées : évitez-les !
2.Fruits et légumes : parfois des faux-amis
Pièce jointe 9152
Manger des fruits et légumes est bon pour la santé. Leur pouvoir antioxydant permet de lutter contre les radicaux libres qui oxydent les cellules de l’organisme et contribuent avec le temps à l’apparition de plusieurs maladies comme les maladies cardiovasculaires, certains types de cancers et d’autres maladies associées au vieillissement. Cependant certains fruits et légumes contiennent beaucoup de kilocalories insoupçonnées.
½ avocat contient autant de kilocalories qu’une escalope de poulet, c’est-à-dire 180 kcals.
1 noix de coco représente 150 kcals soit autant qu’un chausson aux pommes.
1 banane contient 120 kcals, autant qu’une crêpe au sucre.
Les chips de légumes paraissent être une alternative raisonnable et saine aux chips de pommes de terre. Mais attention, ce qui procurent aux chips leur si mauvaise réputation c’est le fait qu’elles soient frites, gorgées d’huile et très salées. L’idéal est de les préparer soi-même avec peu de matières grasses et de sel.
Les fruits secs, riches en fibres sont bons pour la santé et facilitent le transit intestinal. Mais cela ne signifie pas qu’ils sont pauvres en kilocalories.
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Re : Sante
Calories cachées : évitez-les !
3.Les boissons
Pièce jointe 9176
Les boissons ne paraissent pas particulièrement caloriques. Pourtant, de nombreuses boissons consommées régulièrement cachent des kilocalories et une grande quantité de sucre.
Les smoothies, souvent préparés à partir de fruits caloriques comme la banane ou la mangue, contiennent aussi des sucres ajoutés (de quoi atteindre 450 kcals en moyenne pour un grand verre !). Les smoothies sont néanmoins remplis de vitamines nécessaires au bon fonctionnement de l'organisme surtout lorsque les fruits sont mixés avec la peau.
Attention aux jus de fruits industriels type Pago® ou Joker® qui contiennent souvent beaucoup de glucides et sont très caloriques. Un jus multivitaminé contient en moyenne 40 kcals pour 100 ml et 9,5 g de glucides. Une bonne alternative : préparer ses jus de fruits soi-même qui seront moins sucrés et généralement plus riches en vitamines et nutriments.
Les boissons Starbucks®1 sont délicieuses mais bien souvent aussi caloriques qu’un hamburger. Par exemple, un caramel macchiato tall (355 ml) avec du lait demi-écrémé contient 178 kcals et 25 g de glucides ; un Chai Tea Latte tall (355 ml) avec du lait demi-écrémé contient 179 kcals, 33 g de glucides, 3 g de lipides dont 1,9 g d’acides gras saturés ; un mocha blanc avec crème fouettée en tall avec du lait demi-écrémé contient 369 kcals, 48 g de lipides, 15 g de lipides dont 10 g d’acides gras saturés.
Les eaux minérales aromatisées comme celle proposée par Volvic® au goût fraise ont des valeurs nutritionnelles étonnantes. Il ne s’agit pas seulement d’eau légèrement aromatisée puisqu’une bouteille d’1,5 L contient 349,5 kcals et 82,5 g de glucides soit 8 sucres.
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Re : Sante
Calories cachées : évitez-les !
4.Les produits "allégés"
Pièce jointe 9207
Rappels sur les « mentions »
La mention « light » ou « allégé » ne signifie pas « sans sucre » mais veut dire que l’aliment contient 25% de sucres en moins que le produit de base non-light.
« Sans sucre » signifie que l’aliment ne contient pas plus de 0,5 g/100g de sucres.
Les laitages 0% contiennent autant de kilocalories que le yaourt de base. La différence est dans le taux de matières grasses contenu dans celui-ci.
Les produits « allégés » peuvent être allégés en sucre, allégés en matières grasses ou moins caloriques néanmoins la mention « allégée » ne peut pas être un indicateur fiable, il est important de se renseigner sur ce qui est allégé dans ce produit en lisant l’étiquette comprenant les valeurs nutritionnelles.
Les céréales minceur sont des faux-amis en matière de kilocalories. En effet, 100 g de céréales Spécial K® contiennent 374 kcals alors que 100 g de céréales Frosties® contiennent 371 kcals. De même pour 100 g de céréales Fitness® au chocolat qui contiennent 386 kcals contre 382 kcals pour 100 g de céréales en forme de pétales de chocolat comme les Chocapic®.
Les biscuits « minceur » aux fruits rouges contiennent en moyenne 435 kcals pour 100g alors que des biscuits fourrés aux fruits rouges comme les Pailles d’Or de Lu® contiennent 360 kcals pour 100 g
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Re : Sante
Hyperthyroïdie : reconnaître les symptômes
https://s2.yimg.com/bt/api/res/1.2/6...act562x380.jpg
L'hyperthyroïdie, c'est-à-dire l'excès de sécrétions d'hormones thyroïdiennes dans le sang, se traduit par une suractivité métabolique : l'organisme fonctionne en sur-régime. Ce qui entraine des symptômes qui passent rarement inaperçus mais toujours faciles à relier à la thyroide en raison de leur diversité. Si vous présentez plusieurs des signes présentés ci-dessous, parlez-en à votre médecin.
Signes généraux de l'hyperthyroïdie :- augmentation de l'appétit associée à une perte de poids
- intolérance à la chaleur
- soif accrue
- sueurs
- irritabilité
- insomnie
- hyperactivité malgré la fatigue
Signes particuliers :- tachycardie (accélération du rythme cardiaque)
- peau chaude et moite
- tremblements
- selles plus fréquentes
- aménorrhée (diminution voir arrêt des menstruations)
- yeux fixes et bouffis
A quoi est due l'hyperthyroïdie ?La cause la plus fréquente est la maladie de Basedow qui touche 2% des femmes avec un pic de fréquence entre 20 et 40 ans. Il s'agit d'une maladie auto-immune, c'est-à-dire que l'organisme se met à perturber sa propre thyroïde. Un événement stressant est parfois retrouvé avant l'apparition du dérèglement. Un nodule ou un goitre entrainant une sécrétion accrue d'hormones peuvent aussi être en cause.
Comment se traite l'hyperthyroïdie ?
Tout dépend de l'ampleur du dérèglement. S'il est mineur, une surveillance de la TSH peut suffire, ou parfois un traitement par bétabloquant, médicament qui va réduire la transformation de l'hormone T4 en T3. Sinon, le traitement repose le plus souvent sur la prise d'antithyroïdiens de synthèse (ATS) pour bloquer la sécrétion des hormones thyroïdiennes. L'adaptation des doses peut demander plusieurs semaines et nécessite des dosages sanguins répétés. Si un équilibre satisfaisant ne peut être obtenu, une intervention est envisagée pour retirer une partie ou toute la thyroïde. Mais chez les personnes âgées, on propose plutôt un traitement par iode radioactif qui va provoquer un blocage progressif de la thyroïde.
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Re : Sante
Calories cachées : évitez-les !
5.Lesen-cas
Pièce jointe 9231
Manger entre les repas n’est pasbon pour la santé. Lorsqu’arrive une sensation de faim entre les repas, on sejette souvent sur des aliments riches en sucres, en gras, trop salés et trèscaloriques. Voici quelques valeurs nutritionnelles d’en-cas.
100 g de biscuits cuillèrecontiennent 399 kcals et 77 g de glucose.
Un pot de pop corn comme ceux vendus dans les cinémas contiennent en moyenne1030 kcals.
Les barres de céréales, bien que riches en vitamines et nutriments essentielsau bon fonctionnement de l’organisme sont très caloriques. Une barre contiententre 250 et 300 kcals soit autant que 2 gaufres saupoudrées de sucre glace.
Un mélange de fruits secs contient en moyenne 690 kcals pour une petitetasse.
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Re : Sante
Chocolat : 10 raisons sérieuses de ne pas s’en priver
http://www.santelog.com/uploaded3/im...3585663_XS.jpg
1. Craquer d’abord pour ses antioxydants : Car le chocolat pourrait être qualifié de "Super Food", comme le fruit du cacaoyer dont les graines apportent la poudre de cacao. Mais avec sa teneur en polyphénols et flavonoïdes et sa capacité antioxydante est encore plus élevée que celle des fruits. On connait l'effet bénéfique des flavanols du cacao à l'égard des maladies cardio-vasculaires:
2. Un coup de cœur sans risque cardiaque : Si les bénéfices du chocolat pour la santé cardiaque doivent être soigneusement pesés contre l'excès de calories et de graisses, plusieurs études de long terme ont démontré l’association d’une consommation modérée de chocolat et une réduction du risque d'insuffisance cardiaque et de maladies cardiaques en général.
3. Une récompense aussi pour le cerveau : Car le cacao et ses flavonoïdes sont bons pour notre système cardio-cérébro-circulatoire : 50g de chocolat par semaine font baisser –chez les femmes- de 15% le risque d’AVC et sa consommation est inversement associée au risque d’AVC.
4. Un stimulant aussi pour la mémoire, l’association entre la consommation de cacao, l'amélioration de la circulation sanguine vers le cerveau et l’amélioration de la mémoire ayant également été suggérée.
5. Se redonner une forme musculaire : Car l’épicatéchine, un composé de la famille des flavonoïdes de la classe des flavanols présente dans le cacao et dans le chocolat noir améliore les performances musculaireset dissipe la fatigue !
6. Pour garder un bel IMC : A condition d’en consommer raisonnablement, consommer du chocolat a été associé à un indice de masse corporelle plus faible (IMC). Une récente étude a montré qu’avec ou sans ajustement avec la pratique d’un exercice physique, l’âge ou autre facteur, la fréquence de consommation de chocolat prédit un IMC inférieur de 14 à 20%. En conclusion, le chocolat pourrait même contribuer à prévenir l’obésité.
7. Eviter les troubles métaboliques : Ses flavonoïdes pourraient nous apporter une protection durable contre le diabète de type 2.
8. Et s’il protégeait du soleil ? Si ce bénéfice reste à démontrer, une étude a déjà suggéré qu’une consommation chronique de chocolat noir riche en polyphénols pourrait s’avérer une stratégie efficace de protection (complémentaire) contre les effets nocifs des rayonnements ultraviolets.
9. Un antitussif naturel : Comme le miel, un peu de chocolat peut aussi contribuer à prévenir la toux. En cause, cette substance chimique du cacao, la théobromine, jugée aujourd’hui plus efficace que la codéine.
10. Enfin, le chocolat contribuera à votre bonne humeur, toujours grâce à son composé la théobromine !
Donc, à condition d’en consommer avec modération et que cela ne devienne pas une addiction le chocolat, c’est bon pour la santé aussi.
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Re : Sante
La méningite
Pièce jointe 9260
La méningite est une inflammation des méninges : les enveloppes de la moelle épinière et du cerveau dans lesquelles circule le liquide céphalorachidien (voir schéma).
Dans la plupart des cas, la méningite est causée par un virus (méningite virale). La méningite peut aussi être causée par une bactérie (méningite bactérienne). La méningite bactérienne est habituellement beaucoup plus grave que la méningite virale et nécessite d'obtenir un traitement le plus rapidement possible.
Dans de très rares cas, la maladie peut être causée par certains types de cancers, une maladie inflammatoire comme le lupus, une infection provenant d’un champignon ou une réaction allergique à un médicament, par exemple le Motrin®, l’Advil® ou l’antibiotique ciprofloxacine (Cipro®).
Méningite d'origine virale
Cette forme de méningite ressemble à une grippe et présente peu de risques. Généralement, les symptômes disparaissent d'eux-mêmes au bout de 2 semaines. La méningite virale touche plus communément les enfants et les jeunes adultes. Comme pour la plupart des maladies virales, cette méningite ne peut pas être soignée avec des antibiotiques. La présente fiche porte essentiellement sur la méningite bactérienne.
Méningite d'origine bactérienne
La méningite d'origine bactérienne est la plus grave des méningites. Elle peut évoluer extrêmement rapidement et parfois mener à la mort si elle n'est pas diagnostiquée et soignée à temps. Elle touche surtout les enfants.
Il existe plusieurs types de méningites bactériennes, selon la bactérie en cause:
§ Méningite à pneumocoques (Streptococcus pneumoniae). La bactérie pneumocoque est la 1re cause de méningite en Amérique du Nord, tant chez les adultes que chez les enfants2. Elle peut aussi causer des pneumonies et desotites moyennes. La protection immunitaire naturelle contre le pneumocoque est acquise seulement vers l’âge de 5 ans. La susceptibilité aux infections de ce type est maximale avant l’âge de 2 ans;
§ Méningite à Hib (Haemophilus influenzae de type B). Avant les années 1990, c’était la principale forme de méningite bactérienne chez les enfants de moins de 5 ans. L'usage répandu du vaccin Hib a considérablement réduit sa portée3. L'H. influenzae est aussi une cause fréquente d’otites, de sinusites et debronchites. Cependant, notez que le vaccin Hib ne protège pas contre ces autres affections, rarement causées par la souche « de type B » de ce virus;
§ Méningite à méningocoques (Neisseria meningitidis). Cette bactérie est la seule qui cause des épidémies de méningite. On sait qu'elle est présente dans l'arrière-gorge ou le nez de beaucoup de gens (de 10 % à 25 % de la population, selon l’Organisation mondiale de la Santé), sans provoquer de maladie. Dans de rares cas, elle vient à bout des défenses naturelles de l'organisme et cause la méningite;
Une forme plus grave de l’infection survient si les bactéries atteignent la circulation sanguine et les organes; on parle alors de méningococcémie. On connaît 13 souches de Neisseria m. Les souches A, B et C sont celles qui causent le plus souvent les épidémies. Les souches de type B et C prédominent à l'heure actuelle en Amérique et en Europe, tandis que la souche de type A prédomine en Afrique et en Asie4;
§ Méningite à listeria (Listeria monocytogenes). L'infection au Listeria monocytogenes, ou listériose, est généralement banale chez un adulte mais peut être transmise aux bébés et aux jeunes enfants, chez qui elle peut mener à la méningite. Les femmes enceintes y sont particulièrement vulnérables (20 fois plus que l'ensemble de la population) et peuvent transmettre l'infection à leur foetus2. Cette bactérie qui se trouve dans l'eau et le sol peut contaminer les végétaux et les animaux et s’introduire dans la chaîne alimentaire.
Voir notre texte : La listériose : ce qu’il faut savoir.
Contagion
La méningite bactérienne peut se transmettre par un contact étroit et prolongé avec une personne infectée. La majorité des personnes exposées à la bactérie ne contractent pas l’infection5. De plus, chez la plupart de celles qui la contractent, la méningite ne se développe pas.
La bactérie est véhiculée par la salive et les sécrétions provenant du nez et de la gorge. On peut la contracter par des baisers sur la bouche, en partageant des ustensiles, des verres, des bouteilles d'eau, des cigarettes, du rouge à lèvres, etc.
Fréquence et épidémies
La méningite bactérienne est une maladie relativement rare avec une incidence globale maintenue à 2 cas et moins par année pour 100 000 habitants au Canada.
Toutefois, en ce qui concerne les méningites à méningocoques, responsable des épidémies, le nombre de nouveaux cas augmente et diminue selon des cycles irréguliers, sans pouvoir dégager de tendances. Au Canada, les périodes d’accroissement de l’activité du méningocoque ont lieu tous les 10 à 15 ans environ. L’hiver et le printemps sont les périodes propices aux épidémies dans les régions tempérées du globe, tandis que dans les régions tropicales, la saison sèche est la plus touchée.
En raison de la vaccination systématique chez les bébés et les jeunes enfants, l’âge médian des Américains atteints de méningite d’origine bactérienne est passé de 15 mois en 1985 à 25 ans en 19956.
Complications possibles
Les infections à méningocoques sont une urgence médicale qui exige un diagnostic précoce, l’hospitalisation et un traitement par antibiotiques immédiat. Plus le traitement tarde, plus le risque de séquelles neurologiques s’accroît. La baisse d’audition, les problèmes de vision (pouvant aller jusqu’à la cécité), les difficultés d’élocution et les troubles d’apprentissage font partie des séquelles possibles. L’infection peut même provoquer la paralysie et une gangrène des mains ou des pieds pouvant requérir l’amputation. Des études indiquent que de 15 % à 20 % des nourrissons et des enfants en bas âge qui survivent à la méningite bactérienne en gardent des séquelles neurologiques permanentes3.
Lorsqu’une infection bactérienne touche le système nerveux central, elle peut causer la mort en quelques jours et même, parfois, en moins de 24 heures. La méningococcie est mortelle dans 10 % à 15 % des cas7.