Bientôt, même nos ampoules auront besoin d’un antivirus pour les protéger contre les programmes malveillants, qui cherchent à les pirater pour causer des dommages importants à nos villes et infrastructures.





Le premier ver informatique pour ampoules connectées vient de faire l’objet d’un papier rédigé par des chercheurs israéliens et canadiens. Il exploitait une faille dans les Hue de Philips permettant aux universitaires de prendre le contrôle de l’ampoule, puis d’envoyer une copie de son code à une autre ampoule connectée au réseau. Une fois propagé, le ver pouvait rendre le Hue hors service.
Apocalypse électronique


Philips affirme avoir corrigé la faille depuis le 4 octobre dernier et invite ses utilisateurs à mettre leur système à jour. Selon les propos des chercheurs rapportés par Motherboard, le correctif ne bloque que l’intrusion à distance. La faille permettant de dupliquer le ver et l’envoyer à une autre ampoule serait toujours présente. Avec ces travaux, les universitaires en profitent aussi pour montrer l’importance de sécuriser l’Internet des objets. Les Hue sont encore peu populaires, mais une fois que des villes entières utiliseront des structures connectées, une faille de ce type pourrait avoir des conséquences nettement plus catastrophiques.