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Discussion: Panama Papers

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    Post Le ministre espagnol de l’Industrie contraint à la démission

    A LA UNE/Actualité_Scandale des «Panama papers»
    le 16.04.16 | 10h00

    Le ministre espagnol de l’Industrie contraint à la démission

    Le ministre espagnol de l’Industrie est la dernière victime en date du scandale planétaire
    des «Panama Papers», qui l’ont contraint à la

    démission, hier, une nouvelle source d’embarras pour les conservateurs au pouvoir à moins
    de trois mois de probables législatives. Le 6 avril, le Premier ministre islandais, Sigmundur
    David Gunnlaugsson, avait déjà dû démissionner sous la pression de la rue, outrée par les révélations
    sur ses placements dans des paradis fiscaux. Vendredi matin, c’est le ministre espagnol de l’Industrie,
    de l’Energie et du Tourisme, Jose Manuel Soria, 58 ans, qui annonçait son départ et même son retrait
    de la vie politique, après avoir passé la semaine à nier catégoriquement tout lien avec des paradis fiscaux.
    Depuis lundi, la presse publiait chaque jour de nouveaux documents laissant penser qu’«il avait caché ses liens
    avec des sociétés basées dans les paradis fiscaux des Bahamas et de Jersey», a résumé le quotidien en ligne
    El Confidencial, en pointe dans ces révélations. «J’ai annoncé ma décision irrévocable de présenter ma démission»,
    a finalement déclaré le ministre dans un communiqué aux rédactions, évoquant «le tort évident» causé par sa situation
    «au gouvernement et au Parti populaire» (PP, droite au pouvoir).
    «A partir d’aujourd’hui, j’abandonne toute activité politique», a ajouté M. Soria, également député et président du PP
    dans l’archipel des Canaries. Le dirigeant socialiste Pedro Sanchez — qui réclamait cette démission — a aussitôt demandé
    que M. Rajoy «comparaisse» devant les députés pour expliquer l’«affaire Soria», tout comme le chef du parti de centre droit
    Ciudadanos, Albert Rivera, qui a vertement reproché à M. Soria d’avoir «menti aux Espagnols»


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    Post Les pratiques illégales d’un importateur algérien de poudre de lait

    Les pratiques illégales d’un importateur algérien de poudre de lait

    Scandale « Panama papers »
    vendredi 30 septembre 2016|11:49

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    Le scandale « Panama papers » continue de révéler les secrets des pratiques
    illégales des hommes d’affaires algériens. Selon le quotidien Le Monde de ce
    vendredi, Zoubir Bererhi, 73 ans, importateur de poudre de lait et industriel,
    et son fils Jawad, 45 ans, disposent de deux sociétés offshore Dairy Food
    Ingredients Ltd et Oxford Chemical Ltd. Le Monde dit se baser sur des
    documents obtenus par le journal allemand Süddeutsche Zeitung et
    le consortium international des journalistes d’investigation dont le quotidien
    français est partenaire.
    Jawad Brerhi dirige l’usine de Oued Smar à Alger,
    détenue par la Sarl Liko, appartenant à son père.Le Monde explique que « les
    Bererhi ont recouru aux services du cabinet panaméen Mossack Fonseca – mis
    en cause dans les Panama Papers par le biais de la société genevoise de gestion
    de fortune Fiducior SA pour domicilier leurs deux sociétés aux Îles Vierges
    britanniques. »
    Les sociétés de Bererhi étaient « destinées à la gestion de
    portefeuilles placés à la banque Crédit Suisse, à Genève », précise encore Le
    Monde
    . Mais l’importateur algérien a utilisé Dairy Food Ingredients Ltd,
    comme « intermédiaire pour d’importantes transactions », ajoute la même
    source.« Les Bererhi lui faisaient acheter de la poudre de lait au prix du marché,
    en Ukraine notamment, avant de la revendre en Algérie… à eux-mêmes, à un
    prix bien supérieur. Le tout en évitant que cela se sache », révèle Le Monde.
    La pratique, largement répandue en Algérie par les groupes algériens et
    étrangers, permet de transférer d’importantes sommes en devises vers l’étranger.

    Pour éviter d’être pris par les Douanes, les Bererhi ont pris leurs précautions. Le
    Monde
    publie un courrier daté de 2009, adressé par le fondé de pouvoir des
    Bererhi, Jean Sunier, à l’antenne genevoise de Mossack Fonseca, pour prévenir
    le cabinet panaméen d’éventuelles vérifications des douanes algériennes.
    « Nous avons reçu la semaine passée l’ADE (Ayant droit économique) de la
    société en rubrique qui nous a remis la copie d’un contrat signé le 16.02.2009 avec
    la Sarl Liko concernant la vente de lait en poudre. Il est possible que la Douane
    algérienne vérifie l’existence de la société Dairy Food Ingredients Ltd ainsi que la
    validité du contrat en téléphonant au siège à Tortola (Îles Vierges britanniques).
    Merci de bien vouloir instruire ledit siège en leur envoyant une note accompagnée
    du contrat en annexe pour leur demander de confirmer que celui-ci est valablement
    conclu et engage la société. Attention : le contrat a été signé par Aleksandrov par délégation de pouvoir. Ne pas mentionner que M. Bererhi a le pouvoir d’engager
    Dairy Food Ingredients Ltd. Merci de votre assistance. »
    Le contrat évoqué dans ce
    courrier est « signé par Jawed Bererhi pour le compte de la Sarl Liko et porte sur l’importation de 700 tonnes de poudre de lait au prix de 5 600 $/tonne, pour un
    montant total de 3,92 millions de dollars (3,5 millions d’euros) », selon la même
    source. « Et cela alors qu’en 2009 la tonne de poudre de lait valait en moyenne
    2 400 dollars sur le marché mondial », ajoute Le Monde.
    En 2009, l’Algérie avait
    importé 93 000 tonnes de poudre de lait pour une valeur de 220 millions de dollars,
    soit un prix moyen équivalent à celui du marché, 2 400 dollars, selon le Centre
    national de l’informatique et des statistiques (Cnis) des douanes algériennes, précise
    encore le même journal. Cela signifie que les Bererhi ont payé la poudre de lait deux
    fois plus cher que son prix sur le marché mondial.Le Monde précise que dans les
    documents de Mossack Fonseca « apparaissent douze opérations d’importation
    réalisées entre 2007 et 2009 par Liko, totalisant 4 080 tonnes pour une valeur de 22
    millions de dollars. Soit 5 400 $/tonne, le double du prix du marché en 2009. »
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