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Vue hybride

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    Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan)

    La Russie Principale Préoccupation de L'OTAN !!!!

    David Cameron appelle l'OTAN à prendre des mesures face à la Russie



    Pour le premier ministre britannique, David Cameron, la crise actuelle entre les Occidentaux et la
    Russie, notamment due à la situation en Ukraine, doit
    amenerl'Organisation du traité de l'Atlantique nord (OTAN) à « revoir sa relation à long terme » avec Moscou.


    Dans une lettre écrite au secrétaire général de l'Organisation du traité de l'Atlantique nord, Anders Fogh Rasmussen, et aux dirigeants de ses 27 autres pays membres, M. Cameron estime ainsi nécessaire de devoirmaintenir une présence défensive « robuste » en Europe de l'Est. La diffusion de ce texte, vendredi 1er août, intervient après la prise de nouvelles sanctions européennes et américaines contre la Russie, qui a promis des « conséquences » en retour.


    « DES MESURES À LONG TERME »
    C'est dans ce contexte que David Cameron écrit :

    « En 2014, le monde est plus imprévisible
    que jamais et nous nous trouvons à un
    nouveau moment charnière de l'histoire
    de l'alliance. (...)
    A l'est, la Russie a
    piétiné les règles du jeu avec son annexion
    illégale de la Crimée et la déstabilisation agressive de l'Ukraine. »


    L'OTAN devrait aussi, selon lui, renforcer ses troupes spéciales, au sol, dans les airs et la marine. « Il est clair que la Russie voit l'OTAN comme un adversaire », explique David Cameron, qui souhaite que l'organisation s'accorde sur « des mesures à long terme pour renforcer notre capacité à réagir rapidement aux menaces, pour rassurer nos alliés qui craignent pour leur propre sécurité et pour décourager toute agression russe ».
    David Cameron espère également dans sa lettre que le sommet de l'OTAN, qui se déroulera à Newport au Pays de Galles dans un mois et demi, sera l'occasion d'adopter et d'afficher les contours de cette politique plus sévère à l'égard de Moscou.



    Nous sommes dans un autre monde.....
    Dernière modification par zadhand ; 05/12/2015 à 16h00. Motif: Organisation du Traité de l’Atlantique Nord (Otan)


  2. #2
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    Re : La Russie Principale Préoccupation de L'OTAN !!!!

    salam
    le 1er ministre anglais ,lui ainsi que ses prédécesseurs et ceux a venir seront toujours les caniches des états unis.
    warf warf va cherché nonos !!!cameroun t es pas credible !!
    l otan dirigé par les usa,poutine a rason de leur dire stop a votre impérialisme et sa les usa n aime !!
    c est sur c est pas un pays facile,poutine ex kgb ,tu "ne la lui fais pas !
    "l ukraine fait partie de ma chasse gardé",leur dit il..."allez jouer ailleurs"
    ,
    Zgemma S2 openATV 6.0 hybrid c est l avenir.

  3. #3
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    Re : La Russie Principale Préoccupation de L'OTAN !!!!

    Conflit en Ukraine: l'Onu admet que la Russie n'est pas impliquée

    Dossier: Règlement de la situation en Ukraine






    Les déclarations de la Haut-Commissaire aux droits de l'homme Navi Pillay selon lesquelles l'Onu n'a pas de preuves que la Russie livre des armes aux insurgés ukrainiens infirment les accusations fallacieuses dont Moscou fait l'objet, lit-on dans un communiqué du ministère russe des Affaires étrangères.


    La diplomatie russe indique avoir analysé la déclaration réalisée par Mme Pillay le 31 juillet dernier à Genève lors d'une rencontre avec les journalistes. La Haut-Commissaire a alors affirmé que l'Onu n'avait aucune preuve attestant que la Russie livre des armes aux insurgés de l'est de l'Ukraine.


    "Nous estimons qu'il s'agit d'une énième confirmation du caractère infondé et fallacieux des déclarations accusant notre pays d'être responsable de l'escalade du conflit en Ukraine. Ceux qui se dédient à rechercher et à disséminer de telles insinuations devraient plutôt faire preuve de volonté politique et user de leur influence pour mettre fin au bain de sang provoqué par l'opération punitive de Kiev dans l'est du pays", stipule document.


    Dans le même temps, le ministère russe des Affaires étrangère s'étonne que la déclaration en question ait été passée sous silence par les médias occidentaux.


    "Visiblement, elle ne cadrait pas avec la campagne délibérée de désinformation visant à faire endosser à la Russie la responsabilité des événements en Ukraine", conclut le communiqué.


    Washington accuse régulièrement Moscou de livrer des armes lourdes aux insurgés, telles que des chars et des lance-roquettes. En outre, les Etats-Unis ont accusé Moscou d'être responsable du crash de l'avion Boeing 777 de Malaysia Airlines près de Donetsk en invoquant la livraison de systèmes de missiles Bouk aux combattants d'autodéfense.









    Ukraine: Washington allouera 19 M USD pour former la Garde nationale



    Les Etats-Unis prévoient de dépenser 19 millions de dollars en 2015 afin de former et d'équiper la Garde nationale ukrainienne, bataillon jouant un rôle clé dans l'opération spéciale menée dans l'est du pays, a annoncé vendredi le Pentagone.


    "Le Secrétariat de la Défense et le département d'Etat ont informé le Congrès de notre intention d'utiliser 19 millions de dollars du fonds de réserve pour la sécurité globale, pour entraîner et équiper quatre unités et l'état-major tactique de la Garde nationale ukrainien. C'est une partie de nos efforts visant à renforcer les capacités de défense intérieure", a déclaré le contre-amiral John Kirby, porte-parole du Pentagone.


    Cependant, les Etats-Unis ne prévoient pas de livrer des armes à l'Ukraine, a fait savoir le porte-parole. "Nous continuons à examiner les demandes d'aide militaire du gouvernement d'Ukraine", a-t-il ajouté.


    M. Kirby a de nouveau affirmé que des troupes russes seraient en train de se concentrer le long de la frontière ukrainienne. "Il est difficile de donner un chiffre précis, mais ils continuent à se renforcer", a-t-il commenté, ajoutant qu'au minimum 50.000 militaires russes seraient déployés à moins de 50 km de la frontière ukrainienne.


    Auparavant, le ministère russe de la Défense a déclaré que différentes inspections internationales n'avaient fixé aucune violation de la part de la Russie à la frontière avec l'Ukraine, et aucune activité militaire non-déclarée.


    Les autorités de Kiev mènent depuis le 15 avril une opération militaire d'envergure visant à réprimer la révolte qui a éclaté dans le sud-est de l'Ukraine suite au renversement du régime du président Ianoukovitch le 22 février dernier. L'armée utilise des blindés, des armes lourdes et des avions. Les hostilités ont déjà fait plus d'un millier de morts parmi les civils et entraîné d'importantes destructions.


    La Garde nationale, composée de miliciens ayant contribué à réaliser le coup d'Etat ukrainien de février 2014, joue un rôle clé dans l'opération menée par Kiev.


    Le président ukrainien Piotr Porochenko a annoncé jeudi que les autorités du pays dépensaient chaque jour 70 millions de hryvnias (environ 6 millions de dollars) dans le cadre de l'opération. L'Ukraine étant proche de la banqueroute, Kiev a été contraint de demander une aide financière aux Etats-Unis et à l'UE, d'augmenter les impôts, de mettre en place des mesures d'austérité, et de créer une taxe militaire spéciale.









    Ukraine: l'UE lève l'embargo sur les livraisons de matériel militaire




    Les pays de l'Union européenne se sont entendus en toute discrétion sur la levée des restrictions frappant les livraisons à l'Ukraine de matériel militaire susceptible d'être utilisé dans le cadre de la répression, a déclaré samedi le ministère russe des Affaires étrangères.


    "Nous avons remarqué qu'au cours d'une récente réunion du Conseil européen à Bruxelles, les leaders des pays membres se sont entendus en toute discrétion sur la levée des restrictions frappant l'exportation en Ukraine d'armements susceptibles d'être utilisés pour des répressions intérieures. Ils ont également autorisé l'exportation de technologies et d'équipement militaires", lit-on dans un commentaire de la diplomatie russe publié samedi.


    "Les limitations avaient été introduites sur décision du Conseil de l'UE le 20 février, c'est-à-dire au moment où le président Ianoukovitch était au pouvoir, et où de violents affrontements se déroulaient sur la Place Maïdan entre les nationalistes radicaux armés et des organes des forces de l'ordre pratiquement désarmés. L'Union européenne avait alors jugé incorrect de livrer des équipements spéciaux et des armements au "régime de Ianoukovitch". Désormais, malgré la poursuite par les autorités actuelles de Kiev de l'opération militaire dans le sud-est du pays, l'UE a jugé nécessaire de reprendre la délivrance de licences pour l'exportation de matériel spécial et d'équipement militaire à plein régime", poursuit le communiqué.


    "La décision du Conseil n'est pas seulement pétrie de doubles standards, mais elle va en outre à l'encontre des règles adoptées par l'Union européenne sur le contrôle des exportations de technologies et équipements militaires. Les règles en question ont été approuvées sur décision du Conseil de l'UE du 8 décembre 2008 (2008/944/GFSP)", indique le ministère.


    Selon la diplomatie russe, les critères en question appellent à ne pas fournir de licence d'exportation de technologies et équipements susceptibles de provoquer ou de prolonger un conflit armé dans le pays de destination.

    "Nous appelons de nouveau nos collègues de l'UE à faire preuve de bon sens, et à ne pas suivre la conjoncture et les injonctions en provenance de Washington", indique le communiqué.


    Selon la diplomatie russe, "il n'est pas trop tard pour rétablir cette interdiction". "Sans cela, la responsabilité de l'Union européenne dans la poursuite de l'effusion de sang dans le sud-est de l'Ukraine augmentera", constate la diplomatie russe.


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    Re : La Russie Principale Préoccupation de L'OTAN !!!!

    Otan: Rasmussen pour de nouveaux plans de défense face à la Russie


    Marseille - Le secrétaire général de l'Otan, Anders Fogh Rasmussen, affirme que l'agression russe contre l'Ukraine justifie la préparation de nouveaux plans de défense, dans un entretien dimanche au quotidien français Midi Libre.

    Nous allons renforcer des exercices militaires et préparer des nouveaux plans de défense. L'agression russe a été un signal d'alarme et a créé une nouvelle situation de sécurité en Europe, a déclaré M. Rasmussen au quotidien régional.

    C'est préoccupant parce que je pense que l'ambition du président Poutine est d'établir une sphère d'influence dans le voisinage. Je vais encourager les pays de l'Otan à augmenter leurs investissements de défense. Au cours des cinq dernières années, la Russie a augmenté ses dépenses de défense de 50%, les pays de l'Otan ont diminué les leurs de 20% en moyenne. Ce n'est pas tenable. Il faut inverser la tendance, a-t-il ajouté.

    La Russie considère l'Otan comme un adversaire, a-t-il dit. Je le regrette parce que nous devons développer une coopération fructueuse entre l'Ouest et la Russie. Mais il faut s'adapter à cette nouvelle situation.

    Les propos de M. Rasmussen font écho à ceux du Premier ministre britannique David Cameron, qui a affirmé dans une lettre au secrétaire général de l'Otan et aux dirigeants des 27 autres pays membres rendue publique samedi, que l'Otan devait repenser sa relation à long terme avec la Russie et renforcer sa capacité à réagir rapidement à toute menace.

    Le président polonais Bronislaw Komorowski avait également plaidé le 22 juillet pour un renforcement de la frontière orientale de l'Alliance, en présence de ses homologues de huit autres pays d'Europe centrale et orientale réunis à Varsovie pour concertation avant le sommet de l'Otan les 4 et 5 septembre et sur la situation dans l'Ukraine voisine.

    M. Rasmussen a par ailleurs affirmé que le crash du Boeing de la Malaysia Airlines abattu le 17 juillet en Ukraine était un crime de guerre. Nous avons de nombreuses informations que les séparatistes, appuyés par les Russes, sont coupables, a déclaré le dirigeant de l'Alliance, qui s'exprimait pour la première fois sur cette catastrophe.

    Il faut traîner les responsables en justice dès que possible, a menacé M. Rasmussen, stigmatisant l'attitude des séparatistes: Pourquoi les séparatistes ne veulent-ils pas donner un accès au site du crash? Il y a quelque chose à cacher.

    La Russie doit mettre fin aux flux d'armes, d'engins et de combattants envers l'Ukraine (...), cesser de soutenir les séparatistes et retirer ses troupes de la frontière. Sinon elle risque des sanctions internationales et un isolement international plus dur, avertit encore M. Rasmussen.

    Interrogé sur la décision que devrait dans ce contexte prendre la France concernant la livraison à Moscou de deux porte-hélicoptères Mistral, il a répondu: Ce sera au final une décision française. Je suis sûr que le gouvernement français prendra une décision responsable.

    Dans ce dossier, le chef de la diplomatie française Laurent Fabius a cependant affirmé le 24 juillet que les contrats signés et payés sont honorés.

    Le président François Hollande avait déclaré le 21 juillet que le premier Mistral du contrat franco-russe serait livré comme prévu en octobre, conditionnant la livraison d'un second navire à l'attitude de Moscou dans la crise ukrainienne.

    Washington et Londres ont cependant vivement dénoncé le choix de Paris de livrer un premier navire. L'Ukraine s'est dite de son côté très déçue.


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    Re : La Russie Principale Préoccupation de L'OTAN !!!!

    Confident de Poutine: « il y aura la guerre en Europe »
    Les nouvelles économiques allemandes : publié : 29.07.14,



    Le Président russe Vladimir Poutine prévoit une guerre en Europe. Il s’agit d’un commentaire d’un confident de Poutine dans le cadre de la décision d’Ioukos. Les américains spéculent déjà sur le renversement de M. Poutine. Le Ministre allemand des affaires étrangères Steinmeier voit menacée la paix en Europe. Le rouble est à nouveau sous pression.

    http://deutsche-wirtschafts-nachrichten.de/2014/07/29/putin-vertrauer-es-wird-krieg-in-europa-geben/

    À Moscou, le pessimisme se répand : un confident de Poutine pour la première fois mentionne explicitement la possibilité d’une guerre en Europe. (Photo : dpa)

    Les Russes ont pris acte du verdict contre la nationalisation du groupe pétrolier d’Ioukos avec une indifférence évidente. La raison pourrait être que l’on estime à Moscou, que les relations avec l’Occident sont déjà en panne.
    Pour la première fois, un fonctionnaire russe a mentionné dans ce contexte un conflit militaire en Europe comme une possibilité.

    Le Financial Times a rapporté :
    "Un confident de Poutine a déclaré que le jugement d’Ioukos à la seule lumière du conflit géopolitique ukrainien n’est déjà plus pertinent: «il y aura une guerre en Europe.
    "Vous pensez vraiment que cette épisode joue encore un rôle?"

    Il convient de noter que cette citation est dans un discours direct. Ce qui suggère, que Poutine est sûr, que trouver un accord entre la Russie et l’Occident n’est plus possible.

    Les américains semblent supposer que la possibilité d’une guerre en Europe pourrait conduire à un coup d’État contre Poutine. Ils cherchent clairement la fin de l’ère Poutine .Comme l’ Intelligence Agence STRATFOR privée a analysé la situation de Poutine il y a seulement quelques jours et en est venu à la conclusion que Poutine pourrait avoir dépassé son zénith ("Est-ce que Poutine peut survivre?").

    Apparemment aussi le consultant de la Gazprom Gerhard Schröder au Kremlin a obtenu Rofer ministre des affaires étrangères allemand Frank-Walter Steinmeier signaux semblables : il a dit dans une interview avec le miroir, que la paix en Europe est en péril. Le développement en Ukraine pourrait conduire à des conséquences imprévisibles "pour l’Europe", a-t-il déclaré.

    Dans ce contexte, la monnaie russe a poursuivi sa descente. Le dollar a progressé jusqu’à 0,5 % à un maximum de trois mois de 35,7045 roubles. Les indices de blue chips de la bourse de Moscou sont, cependant, presque stables.
    Dernière modification par edenmartine ; 04/08/2014 à 12h24.


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    Re : La Russie Principale Préoccupation de L'OTAN !!!!

    Pourquoi Washington prend-il le risque d’une guerre avec la Russie ?

    Comprendre les enjeux de la crise "Ukrainienne"

    Le siège du Donbass par Kiev soutenu par l'administration Obama est en train de se transformer en une dangereuse crise.

    Comme The Nation n’a cessé de le répéter l’impensable pourrait se produire très vite en Ukraine : pas seulement la guerre froide dont on parle mais une vraie guerre entre l’OTAN, sous commandement étasunien, et la Russie. L’épicentre en serait le territoire d’Ukraine de l’Est qui porte le nom de Donbass, une grande région industrielle fortement peuplée d’Ukrainiens russophones et étroitement liée à son voisin géant par des dizaines d’années de relations économiques, politiques et culturelles.


    Le crash de l’avion de ligne malaisien MH17, abattu le 17 juillet aurait dû conduire le gouvernement de Kiev soutenu par les Etats-Unis à déclarer une trêve durable et à cesser ses attaques aériennes et terrestres contre les villes voisines par respect pour les 298 victimes, pour permettre aux enquêteurs internationaux d’accéder au site et pour entamer des pourparlers de paix. Au lieu de cela, Kiev, avec le soutien de Washington, a immédiatement intensifié ses attaques sur les endroits résidentiels, pour soi-disant les "libérer" des "terroristes" pro-russes, comme il appelle les résistants d’Ukraine de l’Est, tuant encore davantage d’innocents. En réponse, il semble que Moscou se prépare à envoyer des armes lourdes aux forces d’"auto-défense" du Donbass.


    Or, selon un article du New York Times du 27 juillet, la Maison Blanche pourrait donner à Kiev des renseignements lui permettant de repérer et détruire ce matériel russe avec le risque de provoquer, comme le Times le laisse aussi entendre, "une escalade avec la Russie". Pour justifier cette escalade, l’administration Obama prétend, sans la moindre preuve, que la Russie se livre déjà à "des tirs d’artillerie sur l’Ukraine depuis son territoire." Ce qui est sûr et qu’on omet de nous dire c’est que l’Ukraine a bombardé à plusieurs reprises le territoire de la Russie, tuant même une personne le 13 juillet.


    En fait, depuis des mois, Kiev est l’homme de paille militaire de Washington contre les Russes et leurs "compatriotes" de l’Est de l’Ukraine. Depuis le début de la crise politique, le secrétaire d’Etat, John Kerry, le directeur de la CIA John Brennan et le Vice Président Joseph Biden (deux fois) se sont rendus à Kiev avec, dans leur sillage, des "officiels étasuniens haut gradés de la Défense", du matériel militaire et des aides financières. De plus un officiel de haut rang du Département de la Défense étasunienne a informé un comité du Sénat que des "conseillers" du Département étaient désormais "intégrés*" au ministère de la Défense ukrainienne.


    Il est clair que Kiev ne peut pas mener cette guerre contre ses propres citoyens — selon un porte-parole de l’ONU près de 5 000 civils ont été tués ou blessés, ce qui pourrait constituer des crimes de guerre — sans l’aide économique, politique et militaire de l’administration Obama. En plus d’avoir provoqué la fuite de centaines de milliers de réfugiés, l’Ukraine est en faillite, ses infrastructures industrielles sont endommagées et sa situation politique est très confuse, le gouvernement employant des milices ultranationalistes et enrôlant des conscrits jusqu’à 60 ans d’âge.


    Tout ceci se déroule sur fond de déclarations mensongères de Washington amplifiées par les médias dominants selon lesquelles la crise ukrainienne est le résultat de l’"agression" du président russe, Vladimir Poutine. En réalité, pour l’essentiel, il n’a fait que réagir :


    En novembre 2013, l’Union Européenne avec le soutien de la Maison Blanche a provoqué la crise en rejetant l’offre de Poutine d’un accord financier UE-Moscou-USA et en obligeant inutilement le président ukrainien Viktor Ianoukovytch à choisir entre un "partenariat" avec l’Europe ou avec la Russie. La proposition était assortie de rudes exigences financières ainsi que d’obligations "militaires et sécuritaires". Sans surprise, Ianoukovytch a opté pour la proposition financière beaucoup plus favorable de Poutine. Imposer un tel choix au président d’un pays déjà profondément divisé était une provocation inutile.


    Dès février, les manifestations contre la décision de Ianoukovytch ont pris une tournure si violente que les ministres des affaires étrangères européens ont négocié un accord de compromis tacitement soutenu par Poutine. Ianoukovytch devait former un gouvernement de coalition ; les milices de Kiev devaient déposer les armes ; l’élection présidentielle devait être avancée à décembre ; et l’Europe, Washington et Moscou devaient coopérer pour sauver l’Ukraine de la faillite. L’accord fut rejeté par des émeutes ultranationalistes dans les heures qui suivirent. La Maison Blanche a rapidement apporté son aval au coup d’état.


    S’il y avait à Washington de vrais professionnels du "renseignement", il leur aurait été facile de prévoir la réaction de Poutine. Des décennies d’expansion de l’OTAN en direction des frontières russes et une tentative avortée des Etats-Unis en 2008 "d’accélérer l’intégration" de l’Ukraine à l’OTAN n’ont laissé aucun doute à ce dernier que le nouveau gouvernement de Kiev adossé aux Etats-Unis avait l’intention de se saisir de toute l’Ukraine, y compris la province de Crimée, historiquement russe, où se trouve sa plus importante base navale. En mars, Poutine a annexé la crimée.


    De manière tout aussi prévisible, la réaction du Kremlin à l’évolution de la situation à Kiev a donné un coup de fouet à la rébellion qui avait suivi le coup d’état de février, au sud et à l’est de l’Ukraine. En l’espace de quelques semaines, l’Ukraine était déchirée par une guerre civile qui menaçait de devenir mondiale.


    Depuis avril, Poutine et son ministre des affaires étrangères, Sergei Lavrov, n’ont cessé de réclamer un cessez-le-feu et des négociations entre Kiev et les rebelles. Kiev, soutenu par l’administration Obama, a refusé de mettre en place un cessez-le-feu assez long pour permettre aux négociations d’aboutir et a, au contraire, intensifié sa guerre contre ses concitoyens qualifiés de "terroristes." La Maison Blanche selon l’article du Times songe à une nouvelle escalade qui aura sans doute des conséquences plus graves.


    Ceci aussi les "renseignements" devraient le savoir si tant est qu’on tienne encore compte d’eux à Washington : pour des raisons historiques, intérieures et géopolitiques, ni Poutine ni aucun autre leader russe ne laissera jamais le Donbass à Kiev, ce qui reviendrait à le laisser, comme on le croit fermement à Moscou, à Washington et à l’OTAN. Si Poutine donne de l’armement lourd aux résistants du Donbass, c’est peut-être parce que c’est la dernière possibilité qui lui reste en dehors d’une intervention militaire directe, du fait que toutes ses ouvertures diplomatiques ont été rejetées. Il se limitera peut-être à déployer l’aviation russe pour protéger l’Est de l’Ukraine mais peut-être pas. Les faucons du Kremlin, qui n’ont rien à envier à leurs homologues de Washington, pressent Poutine d’intervenir dans le Donbass aujourd’hui et en Crimée demain. Ou comme le responsable du centre Carnegie de Moscou résume leur position, "Ce n’est plus seulement une bataille pour l’Ukraine mais une bataille pour la Russie".


    Si les faucons des deux camps l’emportent, nous aurons très certainement une véritable guerre. Y a-t-il eu une autre situation dans l’histoire moderne de la démocratie étasunienne où une telle menace se soit précisée sans la moindre protestation publique des élites et sans le moindre débat dans les médias dominants ? Et pourtant toute personne un peu informée sait ce qu’il faudrait faire pour régler la situation : un cessez-le-feu immédiat, qui doit commencer à Kiev, pour mener à bien des négociations sur le futur de l’Ukraine dont les contours généraux sont parfaitement connus des tous les participants à cette crise dramatique.



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    Loin de la préserver, l’Otan constitue une menace pour la paix.

    Loin de la préserver, l’Otan constitue une menace pour la paix. (The Guardian)



    Seumas MILNE












    "Les puissances occidentales opposent une résistance à un règlement négocié de peur d’apparaître faibles" - Illustration Matt Kenyon
    Pour les maîtres de la guerre occidentaux, c’est un bon moment pour être au Pays de Galles.

    Une alliance militaire qui se démène depuis des années pour expliquer pourquoi elle existe encore a un ordre du jour chargé pour son sommet de Newport. L’OTAN n’est peut-être pas au centre des plans de Barack Obama et de David Cameron pour lancer une intervention au Moyen-Orient pour rayer de la carte le dit Etat islamique. Mais après 13 ans d’une occupation sanglante de l’Afghanistan et une intervention désastreuse en Libye, l’alliance occidentale a maintenant un ennemi qui semble enfin faire son affaire. Au cours de sa visite éclair dans l’ancienne république soviétique de l’Estonie aujourd’hui, le président américain a déclaré que l’OTAN était prête à défendre l’Europe contre "l’agression russe".



    Le secrétaire général de l’OTAN, Anders Fogh Rasmussen - qui en tant que premier ministre danois en 2003 affirmait catégoriquement que « l’Irak possède des armes de destruction massive ... nous le savons" - a fait publier des images satellites censées démontrer que la Russie a envahi l’Ukraine. Pour ne pas être en reste, le Premier ministre britannique a comparé Vladimir Poutine à Hitler.


    Le sommet prévoit le déploiement d’une force de réaction rapide à travers l’Europe de l’Est pour dissuader Moscou. La Grande-Bretagne envoie des troupes en Ukraine pour des entraînements. A Washington, les faucons du Congrès poussent des cris d’apaisement tout en exigeant des mesures pour donner à l’Ukraine "une force de combat plus capable de résister" à la Russie.


    Tout espoir que l’annonce aujourd’hui d’un accord de cessez- le-feu par le président ukrainien puisse signifier la fin du conflit fut anéanti lorsque son premier ministre, Arseny Yatseniuk - favori américain à Kiev – qualifia la Russie "d’état terroriste", et encouragé par Rasmussen, exigea que l’Ukraine soit autorisée à adhérer à l’Otan. C’est précisément la menace que l’Ukraine soit entraînée dans une alliance militaire hostile à la Russie, malgré l’opposition de la plupart des Ukrainiens et de son gouvernement élu de l’époque, qui fut à l’origine de cette crise. Au lieu de maintenir la paix, l’Otan est la cause de l’escalade des tensions et de la guerre.







    C’est ainsi depuis la création de l’Otan en 1949, à l’apogée de la Guerre Froide, six ans avant le Pacte de Varsovie, traité prétendument défensif contre toute menace soviétique. Il est souvent affirmé que l’alliance a maintenu la paix pendant quarante ans, alors qu’en fait il n’existe pas la moindre preuve que l’Union Soviétique ait jamais eu l’intention d’attaquer.
    Après l’effondrement de l’Union Soviétique, le Pacte de Varsovie fut comme dûment dissout.

    Mais pas l’Otan, bien que la raison apparente de son existence ait disparu. Si la paix avait véritablement été son objectif, elle aurait pu être utilement transformée en un dispositif de sécurité collective incluant la Russie, sous les auspices des Nations Unies.


    Au lieu de cela, elle s’est accordé un nouveau mandat "hors-zone" pour faire la guerre unilatéralement, de la Yougoslavie à l’Afghanistan et la Lybie, comme la garde avancée d’un nouvel ordre mondial dominé par les Etats-Unis. En Europe, elle a jeté les bases de la guerre en Ukraine en rompant un engagement pris par les Etats-Unis envers Moscou et en accroissant inexorablement son influence vers l’est : d’abord dans les états de l’ex-Pacte de Varsovie, puis au sein de l’ancienne Union Soviétique elle-même.


    Mais le "plus gros lot", comme l’a dit l’an dernier le chef du National Endowment for Democracy (Fondation nationale pour la démocratie) financé par les Etats-Unis, c’était l’Ukraine ethniquement divisée. Après que l’Union Européenne a conclu son accord d’association aux implications militaires avec l’Ukraine, excluant tout accord avec la Russie – et que le président ukrainien corrompu mais élu, qui refusa de le signer, fut renversé par un coup d’état soutenu par les Etats-Unis, on ne peut appeler cela autrement – la Russie ne peut guère être accusée de paranoïa de considérer la main mise sur l’état voisin comme une menace pour ses intérêts fondamentaux.


    Six mois plus tard, soutenue par Moscou la résistance de l’Ukraine orientale aux nationalistes de Kiev soutenus par l’Otan s’est développée en guerre à part entière. Des milliers de personnes sont mortes, et des violations des droits de l’homme se sont multipliées des deux côtés, tandis que des troupes gouvernementales et leurs auxiliaires irréguliers bombardent des zones civiles et enlèvent, détiennent et torturent de présumés séparatistes sur une échelle gigantesque.


    Les forces ukrainiennes soutenues par les gouvernements occidentaux incluent des groupes comme le bataillon néo-nazi Azov, dont l’insigne est le crochet de loup des troupes d’assaut nazies pendant la guerre. Le régime de Kiev de plus en plus répressif tente maintenant d’interdire le parti communiste, qui a remporté 13% des suffrages aux dernières élections législatives.


    Mais l’Otan, dont les membres ont souvent compté des gouvernements fascistes dans le passé, n’a jamais été très pointilleuse en matière de démocratie. Les preuves de ses allégations selon lesquelles des troupes russes ont envahi l’est de l’Ukraine sont également très minces sur le terrain. La fourniture d’armes et une intervention secrète en soutien aux rebelles du Donbass – comprenant des forces spéciales et des irréguliers soutenus par l’état – sont une autre affaire.


    Mais c’est exactement ce que les puissances de l’Otan, telles que les Etats-Unis, la Grande Bretagne et la France font depuis des années partout dans le monde, du Nicaragua à la Syrie et la Somalie. L’idée que la Russie a inventé une nouvelle forme de "guerre hybride" en Ukraine est étrange.


    Ce qui ne veut pas dire que la guerre par procuration entre l’Otan et la Russie en Ukraine ne soit pas horrible et dangereuse. Mais il n’est pas nécessaire d’éprouver une quelconque sympathie pour l’autoritarisme oligarchique de Poutine pour reconnaître que ce sont l’Otan et l’Union Européenne, et non la Russie, qui ont déclenché cette crise – et que ce sont les puissances occidentales qui opposent une résistance à un règlement négocié de peur d’apparaître faibles.


    Ce règlement devra inclure au minimum l’autonomie fédérale, des droits égaux pour les minorités et la neutralité militaire – en d’autres termes, pas d’Otan. Etant donné l’ampleur de l’effusion de sang et le fait que le centre de gravité politique à Kiev se déplace vers la droite, tandis que l’économie ukrainienne implose, seuls ses sponsors occidentaux peuvent faire qu’un tel accord puisse être appliqué. L’autre choix, après la Crimée, c’est l’escalade et la désintégration.


    L’Otan aime à se voir comme l’incarnation de la communauté internationale. En réalité c’est un club interventionniste et expansionniste d’états du monde riche et de leurs satellites, utilisé pour mettre en œuvre leurs intérêts économiques et stratégiques. Comme l’Ukraine le démontre, loin de la préserver, l’Otan constitue une menace pour la paix.




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    Post L’OTAN s’intéresse à nouveau à la Libye

    A LA/UNE/INTERNATIONAL_L’Alliance envisage d’envoyer ses navires au large des côtes de l’ex-Jamahiriya
    le 26.04.16|10h00

    L’OTAN s’intéresse à nouveau à la Libye

    La ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti, a annoncé hier que
    les navires de guerre de l’Otan pourraient commencer à patrouiller dès cet été
    au large de la Libye pour tenter de réduire le flux de migrants arrivant en Italie.



    «Au niveau de l’OTAN, nous avons demandé à ce que l’opération Active Endeavour
    soit transformée, d’une opération antiterroriste en Méditerranée orientale,
    en une opération qui englobe les côtes libyennes», a déclaré Mme Pinotti lors
    d’une interview accordée au journal La Stampa. «Lors de notre récente réunion au
    Luxembourg, le secrétaire général (Jens) Stoltenberg m’a indiqué que cette proposition
    avait été bien accueillie», a-t-elle ajouté.
    La ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti,
    dit s’attendre à ce que l’Alliance atlantique approuve ce plan lors du sommet de Varsovie
    du 7 juillet. Cette mission ferait partie d’un plan plus large concernant l’Italie et prévoyant
    de fermer la route maritime occidentale vers l’Europe et de renvoyer dans leur pays
    les migrants économiques. Questionnée sur son espoir d’un feu vert à Varsovie,
    Mme Pinotti a répondu : «Oui, certainement pour la coordination des missions en Méditerranée.
    Lors du sommet, la proposition devrait devenir une décision effective.»
    L’opération Active
    Endeavour a été lancée en 2001 par l’OTAN, pour combattre les groupes terroristes
    en Méditerranée, par l’envoi de patrouilles maritimes. L’Otan mène déjà une opération en
    mer Egée pour combattre les réseaux de passeurs de migrants entre la Turquie et la Grèce.
    Mais une opération au large de la Libye serait plus compliquée et potentiellement dangereuse,
    vu l’instabilité du pays et la présence sur la côte de rebelles alliés au groupe terroriste
    autoproclamé Etat islamique.
    La situation libyenne devait être discutée, hier,
    lors du mini-sommet à Hanovre réunissant le président américain, Barack Obama,
    la chancelière allemande, Angela Merkel, le président français, François Hollande,
    ainsi que les chefs de gouvernement britannique et italien, David Cameron et Matteo Renzi.
    L’Italie s’apprête à commander une force de maintien de la paix soutenue par l’ONU en Libye,
    quand le gouvernement d’union aura obtenu suffisamment d’autorité pour solliciter l’aide
    internationale afin de stabiliser le pays.

    El Sarraj gagne des points
    A noter que le Conseil d’Etat libyen, la plus haute instance consultative issue de l’accord
    politique parrainé par l’ONU, a pris ses fonctions vendredi et tenu sa première réunion à
    Tripoli. Les 145 députés du Conseil général national (CGN) deviennent membres du Conseil
    d’Etat. Près de la moitié de ces députés — dont le président du CGN, Nouri Abou Sahmein
    ont refusé de se joindre au Conseil d’Etat. Leur décision n’a toutefois guère influé sur
    l’installation de la nouvelle institution.
    L’avis du Conseil d’Etat «est contraignant pour
    le gouvernement d’union (…) en ce qui concerne les projets de loi qui doivent ensuite être
    soumis au Parlement qui, à son tour, les accepte ou les rejette».

    Le gouvernement d’union nationale libyen a pris, hier, le contrôle du siège du ministère des
    Affaires étrangères, un pas supplémentaire pour asseoir son autorité dans ce pays livré aux
    milices et aux pouvoirs rivaux depuis des années. Mohamad Amari, ministre d’Etat du
    gouvernement d’union, a signé les documents administratifs au siège du ministère,
    au nord de Tripoli, une mesure qui renforce le contrôle des nouvelles autorités sur
    les rouages de l’Etat.
    Depuis lundi dernier, le gouvernement d’union, représenté par M. Amari,
    a pris le contrôle des ministères des Transports, des Affaires sociales, de l’Habitat, de
    la Jeunesse et des Sports et de la Gouvernance locale.
    Même si sa légitimité n’a pas encore été
    consacrée par un vote du Parlement reconnu par
    la communauté internationale et installé à
    Tobrouk (est), le gouvernement d’union s’est
    autoproclamé, en mars, sur la base d’un communiqué
    de soutien d’une centaine de parlementaires. Dans une déclaration publiée jeudi, une majorité
    de députés du Parlement (102) de Tobrouk a exprimé sa confiance à ce gouvernement, expliquant
    avoir été empêchés de voter formellement. Ces parlementaires souhaitent que
    «la session lors de laquelle les ministres prêteront serment soit organisée d’ici la fin de
    la semaine prochaine»,hors de Tobrouk.

    Aniss Z.
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    ZsFa

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    Post L’Otan s’intéresse à la rive sud de la Méditerranée

    L’Otan s’intéresse à la rive sud de la Méditerranée

    Elle va créer un centre de fusionnement
    du renseignement en Tunisie

    le 12.07.16|10h00

    L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), qui a
    tenu son sommet la semaine dernière en Pologne, a adopté
    un certain nombre de mesures pour, disent ses membres,
    contrer «la menace terroriste venant du Sud».



    L’une de ses mesures consiste en la création d’«un nouveau centre de
    fusionnement du renseignement» en Tunisie et à fournir un soutien aux
    forces d’opérations spéciales tunisiennes. «Sur le flanc sud, nous voyons
    des Etats faillis et des Etats défaillants. Et nous voyons aussi des millions
    de personnes sans abri et sans espoir du fait des agissements de groupes
    terroristes comme l’EIIL (Daech, ndlr)», avait déclaré le secrétaire général
    de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors d’une conférence de presse, au deuxième
    jour du sommet de l’OTAN. «Cette instabilité a une incidence directe sur nos
    sociétés. L’ampleur du défi nous commande d’agir», a-t-il ajouté. D’où, selon
    lui, l’idée de multiplier la coopération avec certains pays.Les dirigeants des pays
    de l’OTAN ont aussi convenu, a indiqué dimanche l’Alliance atlantique sur son
    site internet, de lancer une nouvelle opération de sûreté maritime en Méditerranée. L’opération Sea Guardian, y est-il précisé, aura une large portée et visera
    notamment à assurer la connaissance de la situation, lutter contre les trafics et
    contre le terrorisme, préserver la liberté de navigation et contribuer au renforcement
    des capacités régionales. «Nous avons l’intention de travailler en étroite collaboration
    avec l’Union européenne dans le cadre de l’opération Sophia en Méditerranée centrale,
    en mettant à profit la coopération rapide et efficace que nous avons établie avec l’UE
    pour couper les routes de la traite d’êtres humains en mer Egée», a souligné en
    outre M. Stoltenberg.
    Concernant la crise irakienne qui menace actuellement tout le Proche-Orient et que l’Otan a grandement participé à créer, Jens Stoltenberg a fait
    savoir qu’une nouvelle initiative de formation et de renforcement des capacités en Irak
    sera bientôt lancée. Des avions de surveillance AWACS seront également déployés
    pour appuyer la coalition internationale contre Daech. M. Stoltenberg a indiqué que
    l’OTAN dépêcherait prochainement une équipe à Baghdad pour commencer à planifier
    la nouvelle initiative de formation en Irak et donner des avis stratégiques aux ministères irakiens. Les dirigeants des pays de l’Alliance ont mis l’accent aussi sur le soutien
    continu de l’OTAN à l’Afghanistan, qui se traduit notamment par la poursuite de
    la mission Resolute Support en 2017 et par le maintien du financement des
    forces afghanes jusqu’en 2020.

    Zine Cherfaoui
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    OTAN en emporte le vent…




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