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En 2 jours, 19 avions russes ont été interceptés dans l'espace européen par les forces de l'Otan
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Plusieurs avions russes ont été interceptés dans le ciel européen ces derniers jours. Au Danemark, les services de renseignement évoquent même une “simulation d'attaque de missiles” contre le pays, qui se serait déroulée en juin.
Que faisaient des avions russes à proximité de l'île danoise de Bornholm en juin dernier ?
D'après une analyse des services de renseignement danois publiée ce 30 octobre, une simulation d’attaques de missiles contre le Danemark a eu lieu voilà cinq mois. Ce rapport révèle que des avions sont descendus très bas vers cette île située dans l’est du royaume, comme s’ils étaient chargés de missiles prêts à attaquer. Ils ont cependant fait demi-tour avant d’arriver au-dessus du territoire danois.
L’exercice s'est déroulé alors que tout l’establishement politico-médiatique danois était réuni à Bornholm pour le festival annuel Folkemodet. Il s’agirait du plus important exercice militaire russe dans la mer Baltique depuis 1991 et ces attaques simulées avaient un caractère “plus offensif que ce que l’on avait vu depuis longtemps”. Les services danois assure qu'ils vont surveiller de près les agissements de la Russie.
Des survols de la Baltique à l'Atlantique
A l'autre bout de l'Europe, au Portugal, la presse titre également sur l'intervention de l'armée portugaise, le 29 octobre, à la suite du passage de deux bombardiers Tupolev Tu-95 russes près des côtes lusitaniennes. Deux chasseurs F-16 ont alors décollé de la base de Monte Real et ont escorté les avions russes jusqu'au large du Royaume-Uni. L'information a été divulguée dans un communiqué officiel de l'Otan qui évoque des “manœuvres aériennes inédites” et “à grande échelle” de l'armée russe au-dessus de l'océan Atlantique, de la mer du Nord, de la mer Noire et de la Baltique.
Le ministère russe de la Défense a, selon le journal en ligne O Observador, réaffirmé que “les avions de ses forces armées ont respecté toutes les normes internationales et utilisé l'espace aérien dans des zones neutres”. Cité par le même média, le journaliste Nuno Rogeiro, spécialiste des relations internationales, explique que ce qui s'est passé est “une conséquence du conflit ukrainien et une tentative pour faire apparaître les points forts et les failles de l'Alliance atlantique”. En deux jours, 19 avions russes ont été interceptés dans l'espace européen par les forces de l'Otan.
http://www.courrierinternational.com/article/2014/10/30/parfum-de-guerre-froide-en-europe
C'est comme un air de guerre de froide
salam
L’Organisation du traité de l’Atlantique nord (Otan) devrait étudier l’idée d’exclure la Turquie de la liste de ses membres, suite à son comportement agressif, estime le politologue Ted Galen Carpenter dans la revue The National Interest.
Selon l'auteur, l'attaque récente de l'avion russe Su-24 est un incident qui devrait provoquer de l'inquiétude de la part des autorités des pays de l'Otan. Et de rappeler qu'en 2014, les avions turcs ont violé l'espace aérien grec plus de 2.000 fois.
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Les autorités grecques ont plusieurs fois déclaré qu'elles étaient obligées de prévoir une partie importante du budget militaire du pays pour la surveillance aérienne. Par ailleurs, Athènes n'a jamais abattu d'avion.
Dans la situation actuelle, l'incident avec l'avion russe provoque une tension au niveau international. Selon M.Carpenter, les actions de la Turquie ont changé le sens de l'article 5 de la charte de l'Otan qui envisage la défense collective des pays de l'alliance: la question de l'application de cet article est désormais posée.
"C'est une situation assez mauvaise pour l'Otan, quand on attend d'elle le soutien d'un allié irrationnel et agressif, qui est capable d'engager d'autres membres (de l'alliance, ndlr) dans une guerre catastrophique contre une puissance nucléaire", explique l'expert.
Par ailleurs, le fait que la Turquie montre des signes de soutien envers un ennemi que l'alliance a promis de détruire, représente une menace essentielle, souligne M.Carpenter. Pour l'Otan, il est l'heure de revoir sa position concernant la Turquie et d'étudier sérieusement la question de l'exclure de l'alliance, conclut l'expert.
Sujet fusionné.
A LA/UNE/INTERNATIONAL_L’Alliance envisage d’envoyer ses navires au large des côtes de l’ex-Jamahiriya
le 26.04.16|10h00
L’OTAN s’intéresse à nouveau à la Libye
La ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti, a annoncé hier que
les navires de guerre de l’Otan pourraient commencer à patrouiller dès cet été
au large de la Libye pour tenter de réduire le flux de migrants arrivant en Italie.
Pièce jointe 23315
«Au niveau de l’OTAN, nous avons demandé à ce que l’opération Active Endeavour
soit transformée, d’une opération antiterroriste en Méditerranée orientale,
en une opération qui englobe les côtes libyennes», a déclaré Mme Pinotti lors
d’une interview accordée au journal La Stampa. «Lors de notre récente réunion au
Luxembourg, le secrétaire général (Jens) Stoltenberg m’a indiqué que cette proposition
avait été bien accueillie», a-t-elle ajouté.La ministre italienne de la Défense, Roberta Pinotti,
dit s’attendre à ce que l’Alliance atlantique approuve ce plan lors du sommet de Varsovie
du 7 juillet. Cette mission ferait partie d’un plan plus large concernant l’Italie et prévoyant
de fermer la route maritime occidentale vers l’Europe et de renvoyer dans leur pays
les migrants économiques. Questionnée sur son espoir d’un feu vert à Varsovie,
Mme Pinotti a répondu : «Oui, certainement pour la coordination des missions en Méditerranée.
Lors du sommet, la proposition devrait devenir une décision effective.»L’opération Active
Endeavour a été lancée en 2001 par l’OTAN, pour combattre les groupes terroristes
en Méditerranée, par l’envoi de patrouilles maritimes. L’Otan mène déjà une opération en
mer Egée pour combattre les réseaux de passeurs de migrants entre la Turquie et la Grèce.
Mais une opération au large de la Libye serait plus compliquée et potentiellement dangereuse,
vu l’instabilité du pays et la présence sur la côte de rebelles alliés au groupe terroriste
autoproclamé Etat islamique.La situation libyenne devait être discutée, hier,
lors du mini-sommet à Hanovre réunissant le président américain, Barack Obama,
la chancelière allemande, Angela Merkel, le président français, François Hollande,
ainsi que les chefs de gouvernement britannique et italien, David Cameron et Matteo Renzi.
L’Italie s’apprête à commander une force de maintien de la paix soutenue par l’ONU en Libye,
quand le gouvernement d’union aura obtenu suffisamment d’autorité pour solliciter l’aide
internationale afin de stabiliser le pays.
El Sarraj gagne des points
A noter que le Conseil d’Etat libyen, la plus haute instance consultative issue de l’accord
politique parrainé par l’ONU, a pris ses fonctions vendredi et tenu sa première réunion à
Tripoli. Les 145 députés du Conseil général national (CGN) deviennent membres du Conseil
d’Etat. Près de la moitié de ces députés — dont le président du CGN, Nouri Abou Sahmein
ont refusé de se joindre au Conseil d’Etat. Leur décision n’a toutefois guère influé sur
l’installation de la nouvelle institution.L’avis du Conseil d’Etat «est contraignant pour
le gouvernement d’union (…) en ce qui concerne les projets de loi qui doivent ensuite être
soumis au Parlement qui, à son tour, les accepte ou les rejette».
Le gouvernement d’union nationale libyen a pris, hier, le contrôle du siège du ministère des
Affaires étrangères, un pas supplémentaire pour asseoir son autorité dans ce pays livré aux
milices et aux pouvoirs rivaux depuis des années. Mohamad Amari, ministre d’Etat du
gouvernement d’union, a signé les documents administratifs au siège du ministère,
au nord de Tripoli, une mesure qui renforce le contrôle des nouvelles autorités sur
les rouages de l’Etat.Depuis lundi dernier, le gouvernement d’union, représenté par M. Amari,
a pris le contrôle des ministères des Transports, des Affaires sociales, de l’Habitat, de
la Jeunesse et des Sports et de la Gouvernance locale.Même si sa légitimité n’a pas encore été
consacrée par un vote du Parlement reconnu par la communauté internationale et installé à
Tobrouk (est), le gouvernement d’union s’est autoproclamé, en mars, sur la base d’un communiqué
de soutien d’une centaine de parlementaires. Dans une déclaration publiée jeudi, une majorité
de députés du Parlement (102) de Tobrouk a exprimé sa confiance à ce gouvernement, expliquant
avoir été empêchés de voter formellement. Ces parlementaires souhaitent que
«la session lors de laquelle les ministres prêteront serment soit organisée d’ici la fin de
la semaine prochaine»,hors de Tobrouk.
Aniss Z.
L’Otan s’intéresse à la rive sud de la Méditerranée
Elle va créer un centre de fusionnement
du renseignement en Tunisie
le 12.07.16|10h00
L’Organisation du traité de l’Atlantique Nord (OTAN), qui a
tenu son sommet la semaine dernière en Pologne, a adopté
un certain nombre de mesures pour, disent ses membres,
contrer «la menace terroriste venant du Sud».
Pièce jointe 25056
L’une de ses mesures consiste en la création d’«un nouveau centre de
fusionnement du renseignement» en Tunisie et à fournir un soutien aux
forces d’opérations spéciales tunisiennes. «Sur le flanc sud, nous voyons
des Etats faillis et des Etats défaillants. Et nous voyons aussi des millions
de personnes sans abri et sans espoir du fait des agissements de groupes
terroristes comme l’EIIL (Daech, ndlr)», avait déclaré le secrétaire général
de l’OTAN, Jens Stoltenberg, lors d’une conférence de presse, au deuxième
jour du sommet de l’OTAN. «Cette instabilité a une incidence directe sur nos
sociétés. L’ampleur du défi nous commande d’agir», a-t-il ajouté. D’où, selon
lui, l’idée de multiplier la coopération avec certains pays.Les dirigeants des pays
de l’OTAN ont aussi convenu, a indiqué dimanche l’Alliance atlantique sur son
site internet, de lancer une nouvelle opération de sûreté maritime en Méditerranée. L’opération Sea Guardian, y est-il précisé, aura une large portée et visera
notamment à assurer la connaissance de la situation, lutter contre les trafics et
contre le terrorisme, préserver la liberté de navigation et contribuer au renforcement
des capacités régionales. «Nous avons l’intention de travailler en étroite collaboration
avec l’Union européenne dans le cadre de l’opération Sophia en Méditerranée centrale,
en mettant à profit la coopération rapide et efficace que nous avons établie avec l’UE
pour couper les routes de la traite d’êtres humains en mer Egée», a souligné en
outre M. Stoltenberg. Concernant la crise irakienne qui menace actuellement tout le Proche-Orient et que l’Otan a grandement participé à créer, Jens Stoltenberg a fait
savoir qu’une nouvelle initiative de formation et de renforcement des capacités en Irak
sera bientôt lancée. Des avions de surveillance AWACS seront également déployés
pour appuyer la coalition internationale contre Daech. M. Stoltenberg a indiqué que
l’OTAN dépêcherait prochainement une équipe à Baghdad pour commencer à planifier
la nouvelle initiative de formation en Irak et donner des avis stratégiques aux ministères irakiens. Les dirigeants des pays de l’Alliance ont mis l’accent aussi sur le soutien
continu de l’OTAN à l’Afghanistan, qui se traduit notamment par la poursuite de
la mission Resolute Support en 2017 et par le maintien du financement des
forces afghanes jusqu’en 2020.
Zine Cherfaoui
"nouveau centre de fusionnement du renseignement " il n'y a que les dirigeants de l'otan qui peuvent nous expliquer cette charabia on attend leurs explications ...
c'est qu'ils tirent ....aprés ils vous expliquent ces gens la