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    Post L'OPEP n'a pas encore réussi à fixer un plafond pour la production de pétrole


    L'OPEP n'a pas encore réussi à fixer un plafond pour la production de pétrole

    Publié le 2016-06-03 à 07:14


    VIENNE, 2 juin (Xinhua) -- L'Organisation des Pays Exportateurs de Pétrole (OPEP)
    a une fois de plus échoué à fixer un quota de production de pétrole après
    une réunion organisée jeudi à Vienne, a annoncé un officiel de l'OPEP.

    Après une réunion qui a duré quatre heures, les ministres du Pétrole
    de l'OPEP n'ont pas réussi à se mettre d'accord sur un plafond de production,
    et ont décidé de se réunir de nouveau le 30 novembre à Vienne.

    Mohammed Sanusi Barkindo du Nigeria a été nommé nouveau
    secrétaire général de l'organisation. Il assumera cette position à partir du 1er août.

    D'après les médias, l'Iran veut que son plafond de production de pétrole
    atteigne les niveaux d'avant les sanctions alors que les autres
    Etats membres ont adhéré à des quotas différents, que l'Arabie Saoudite refuse.








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    Post La chute des revenus s’accélère

    Pays membres de l’Opep
    le 16.06.16 | 10h00



    La chute des revenus s’accélère

    La moyenne des revenus pétroliers par habitant dans
    les 13 pays de l’OPEP devrait baisser à 503 dollars cette année.



    La chute des recettes pétrolières des pays membres de
    l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (OPEP) devrait
    s’accélérer en 2016, avertit l’Agence américaine d’information
    sur l’énergie (EIA), qui relève du département fédéral de l’Energie.
    Les revenus pétroliers des pays membres de l’Opep devraient
    chuter cette année à 341 milliards de dollars, contre 404 milliards
    de dollars engrangés l’année écoulée, font ainsi ressortir les
    dernières prévisions de l’EIA, reprises hier par l’APS.

    De janvier à mai derniers, avance encore le même organisme,
    le montant global de ces recettes a été de l’ordre de 121 milliards
    de dollars, alors qu’en 2015, les 13 pays membres de l’Opep ont
    engrangé un total de 404 milliards de dollars de revenus pétroliers
    à l’exportation. Des recettes déjà en chute de 46% par rapport aux
    753 milliards de dollars réalisés en 2014, plombées par
    le retournement de la conjoncture pétrolière.

    A noter que les nouvelles projections établies par l’agence américaine
    prennent en compte des prix du pétrole et des niveaux de production
    des pays membres de l’Opep tels qu’anticipés dans son dernier rapport
    de juin sur les prévisions du marché pétrolier à court terme. L’EIA,
    est-il toutefois précisé, n’a pas intégré la production du Gabon,
    dont l’adhésion officielle à l’Opep ne sera effective qu’à partir de
    juillet prochain. Indiquant que l’Arabie Saoudite accapare à elle seule
    un tiers des recettes globales de l’Opep à l’exportation, avec un total
    de près de 130 milliards de dollars réalisé en 2015, l’Agence américaine
    calcule par ailleurs la moyenne des revenus pétroliers par habitant dans
    les 13 pays de l’organisation à 606 dollars durant l’année écoulée.

    Cette moyenne, anticipe-t-elle, devrait chuter à 503 dollars en 2016,
    avant de remonter à 621 dollars l’année prochaine. Une légère amélioration
    qui va, bien entendu, de pair avec celle attendue des recettes pétrolières
    globales des pays de l’Opep, qui devraient ainsi s’apprécier à 427 milliards
    de dollars en 2017 sous l’impulsion d’une hausse globale des prix, note en
    définitive l’EIA. Reste que selon le dernier rapport de l’AIE, le rééquilibrage
    attendu du marché pétrolier mondial en 2017 ne devrait avoir qu’un faible
    impact sur les prix du brut en raison des stocks excédentaires de production
    qui restent à écouler.
    Aussi, les pays de l’Opep dont l’Algérie risquent de
    continuer à pâtir encore plus sévèrement des incidences néfastes de la crise
    pétrolière sur l’état de leurs balances des paiements et surtout de leurs
    finances publiques. Dans ces dernières prévisions publiées la semaine dernière,
    le Fonds monétaire international (FMI) indiquait que les déficits budgétaires
    cumulés de l’Algérie et des pays du Conseil de coopération du Golfe (CCG)
    devraient atteindre près de 900 milliards de dollars sur la période allant
    de 2016 à 2021. La même institution situait le déficit budgétaire de l’Algérie
    en 2015 à quelque 16% du produit intérieur brut (PIB).

    Akli Rezouali
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    Post La Russie n’entrevoit aucune discussion avec les Saoudiens

    La Russie n’entrevoit aucune discussion avec les Saoudiens
    Marchés pétroliers
    le 23.07.16|10h00

    Il n’y a aucune discussion sur une éventuelle coordination avec les pays
    de l’Opep sur la production de pétrole», a déclaré le ministre russe de l’Energie,
    Alexander Novak, dans une interview accordée à l’agence de presse Reuters.

    Les deux poids lourds du marché semblent s’en tenir à un statu quo pourtant dommageable. Après une première tentative de maintenir la production à ses
    niveaux de janvier, laquelle s’est soldée d’ailleurs par un cuisant échec, de l’avis
    même du ministre russe, les infimes espoirs d’une future réduction de l’offre se
    volatilisent. Selon son ministre de l’Energie, la Russie ne discute aucunement les
    questions de coordination avec l’Opep, encore moins l’hypothèse d’une réduction
    de production.
    D'Autant plus que, d’après Alexander Novak, l’accord conclu au mois
    de février dernier à Doha, au terme d’une réunion avec l’Arabie Saoudite, le Qatar
    et le Venezuela, n’a pas été respecté. A l’issue de cette réunion, faut-il le rappeler,
    la Russie et certains pays membres de l’OPEP se sont mis d’accord pour geler leur production de pétrole à ses niveaux de janvier. Plutôt que d’appeler ses membres à
    la discipline en maintenant le gel de la production à ses niveaux de janvier, l’OPEP
    s’est abstenue en juin dernier de mentionner tout plafond chiffré de sa production.
    En s’abstenant de fixer un plafond chiffré de sa production, sous peine de perdre des
    parts de marché, l’Opep contribue indirectement à alimenter les excès de l’offre.
    Ce qui fait dire à Alexander Novak que les objectifs de coopération de son pays avec l’Opep se résument désormais à un échange d’informations et d’analyses sur le
    marché pétrolier. Les deux partenaires qui se regardaient en chiens de faïence s’en tiennent ainsi à un statu quo inavoué. Ils ne s’astreignent néanmoins pas à un
    quelconque niveau de production, contrairement à l’accord passé en févier.
    En témoignent les chiffres sur la production tant de l’Opep que de la Russie. Les deux produisent toujours à plein régime.
    Dans son dernier rapport mensuel publié début juillet, l’Opep a fait état d’une hausse de 264 100 barils par jour de la production de ses 14
    pays membres pour atteindre 32 858 millions en juin. En Russie, son ministre de
    l’Energie s’attend à une hausse d’environ 1,5% de la production de pétrole cette année,
    ce qui marquerait un nouveau record. La production russe devrait dépasser 10,8 millions de barils par jour cette année, soit un nouveau record pour la Russie post-soviétique.
    A cet égard, l’accord sur le gel de la production est rendu ainsi nul et caduc, en attendant que la Russie rencontre à nouveau les pays de l’Opep en septembre à Alger. Lorsque Reuters l’interroge sur une éventuelle nouvelle rencontre avec les Saoudiens, le ministre russe de l’Energie répond qu’il allait «probablement» rencontrer le nouveau ministre saoudien en Algérie en septembre.
    D’ores et déjà, les deux grosses cylindrées du
    marché divergent sur l’état actuel des prix ; alors que le ministre saoudien du Pétrole
    pense que l’industrie pétrolière a besoin d’un prix supérieur à 50 dollars le baril pour soutenir les investissements, Alexander Novak s’attend à ce que les cours évoluent
    dans une fourchette de 40 à 50 dollars cette année, voire moins en raison de la baisse saisonnière de la demande. Le ministre russe de l’Energie prévoit un rééquilibrage du marché vers le second semestre de 2017, mais tributaire de l’évolution de la politique saoudienne au sein de l’Opep.

    Ali Titouche
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    Post L’Algérie accueillera une réunion de l’Opep en septembre

    L’Algérie accueillera une réunion de l’Opep en septembre

    Face à l’instabilité des cours du pétrole
    le 09.08.16 | 10h00

    Face à l’instabilité des cours du pétrole, l’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep)
    a décidé de se réunir en septembre prochain à Alger, en vue de trouver un éventuel
    compromis sur un gel de la production.
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    La rencontre informelle aura lieu en marge du 15e Forum international
    de l’énergie prévu du 26 au 28 septembre, selon ce qu’indique un
    communiqué signé par président de l’Opep, Mohammed Bin Saleh Al Sada.
    Ce dernier souligne que l’Opep se préoccupe du «rétablissement de la
    stabilité et de l’ordre dans le marché pétrolier».
    Un indice qui laisse espérer
    une décision en faveur du gel des quotas afin d’éponger un surplus
    préjudiciable aux pays exportateurs dont les économies sont fortement
    touchées par la chute des prix de l’or noir. Directement concernée, l’Algérie
    a essayé à maintes reprises de faire aboutir des démarches initiées dans le
    cadre de ce que l’on nomme «la diplomatie du pétrole» afin de favoriser
    une action concertée des exportateurs opep et hors opep, pour arrêter la chute
    des cours du pétrole qui a atteint un seuil de baisse historique au mois de
    janvier 2016.
    Des tentatives relayées aussi par le Venezuela dont le Président
    vient d’appeler à nouveau à la réunion des producteurs, dont notamment la
    Russie pour enrayer la chute des cours du pétrole qui constitue le seul socle de
    l’économie vénézuélienne. Il est à rappeler que lors de la réunion ordinaire de
    l’Opep en juin dernier, aucun accord n’avait été trouvé et les membres de
    l’organisation se sont séparés en laissant le marché en proie à la surabondance
    de l’offre.
    Un redressement momentané des prix a ensuite eu lieu durant plusieurs semaines avant que les cours ne délaissent la courbe des 50 dollars pour retrouver
    des valeurs à peine au-dessus des 40 dollars. Une situation qui ne favorise aucun pronostic optimiste quant à une sortie de crise des économies des pays producteurs, notamment les plus fragiles.
    Le ministre qatari a réaffirmé, pour sa part, dans le sillage
    de l’annonce de la prochaine rencontre d’Alger, l’optimisme de l’Opep concernant un prochain rééquilibrage de l’offre et de la demande, malgré la récente rechute des cours
    du brut. «Nous tablons sur une hausse de la demande de pétrole aux 3e et
    4e trimestres», grâce à un rebond économique dans les «principaux pays consommateurs», relève-t-il. «La baisse des cours du pétrole observée récemment et
    la volatilité actuelle des marchés n’est que temporaire», souligne le communiqué,
    évoquant des facteurs conjoncturels, comme l’annonce du Brexit et des surplus de
    stocks.
    «Les prévisions de hausse de demande de brut aux 3e et 4e trimestres couplée
    à une baisse des disponibilités amènent les analystes à conclure que la baisse des marchés n’est que momentanée et que les prix du pétrole progresseront durant la
    dernière partie de 2016», estime l’Opep.
    Le 17 avril dernier, une réunion des pays producteurs de pétrole membres et non membres de l’Opep s’est achevée sans
    qu’aucun accord ne soit conclu. A l’issue des tractations, les pays concernés avaient estimé avoir besoin de «plus de temps». Les participants à cette réunion devaient
    discuter autour de la possibilité du gel de leur production pétrolière à son niveau de
    janvier 2016 afin de soutenir les prix, dans un marché où l’offre est surabondante.
    Mais des divergences entre l’Iran et l’Arabie Saoudite, les deux grands rivaux du
    Moyen-Orient, avaient éclaté avant même le début des discussions, entraînant une décision de boycott de Téhéran. Hier, les cours du pétrole ont nettement rebondi
    suite à l’annonce de la prochaine réunion de l’Opep.
    A Londres, place de cotation
    du pétrole algérien, le baril de brent de la mer du Nord pour livraison en octobre était largement au-dessus des 45 dollars, gagnant plus d’un dollar et demi par rapport à
    la clôture de la séance de cotation de vendredi. Les cours du pétrole se relançaient
    après avoir pâti la semaine dernière de la fermeté du dollar dans la foulée d’un rapport
    sur l’emploi américain meilleur que prévu.
    Le renforcement du billet vert rend le pétrole, libellé en dollar, plus cher pour les investisseurs munis d’autres devises, ce qui tend à réduire la demande, donc à faire baisser les prix. Il reste que des indicateurs
    rassurants concernant la première économie mondiale pouvaient entretenir un certain optimisme sur la demande de pétrole, ce qui est de nature à soutenir les cours,
    estiment des analystes.


    Zhor Hadjam

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    Post L’Opep prévoit un rééquilibrage en 2017

    L’Opep prévoit un rééquilibrage en 2017

    Marché pétrolier
    le 11.08.16 | 10h00

    L’Organisation des pays exportateurs de pétrole (Opep) prévoit une demande mondiale de
    pétrole plus importante au cours de l’année 2017, ce qui aidera, selon l’Organisation, à rééquilibrer
    le marché en proie à l’instabilité depuis quelques mois.
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    Dans son rapport mensuel daté du 10 août, l’Opep se montre encore
    une fois plutôt optimiste en confirmant ses prévisions quant à une
    demande mondiale en hausse couplée à un déclin de la production
    dans les pays producteurs non Opep. Le rééquilibrage du marché
    pétrolier en 2017 sera le résultat, selon l’Opep, d’une demande en
    progression de 1,15 millions de barils par jour (mbj), face à une
    production estimée à 95,41 mbj.
    La hausse de la demande sera ainsi
    le résultat, selon l’Organisation, d’une demande plus accrue de la part
    des pays hors OCDE (Organisation de coopération et de développement
    économiques). «La croissance plus élevée prévue pour certains grands
    consommateurs de pétrole est attendue, ce qui ce induira une
    augmentation des prix en raison d’une consommation plus importante,
    notamment avec le début de l’hiver dans l’hémisphère Nord», note l’Opep
    dans son rapport.
    L’organisation, qui confirme ainsi les données publiées
    au mois de juillet, souligne en outre le recul de la production des pays
    producteurs non Opep dont les investissements seront contrariés par la
    baisse des cours qui se poursuit depuis juin 2014. La baisse de la production
    des principaux pays hors Opep sera plus importante que prévu avec un recul
    de 150 000 bj, contre 110 000 bj estimée précédemment, avertit l’Opep.

    Selon celle-ci, ses 14 pays membres produiront 33 mbj, soit moins que sa
    production moyenne au premier semestre 2016. Pour 2016 en revanche,
    l’organisation révise à la hausse de 90 000 bj son estimation de production
    des pays tiers, «en raison d’une production plus importante que prévu aux
    Etats-Unis et au Royaume-Uni». Ce chiffre est partiellement compensé par
    une accélération supplémentaire attendue de 30 000 bj de la demande,
    à 94,26 mbj, selon l’organisation.
    Lundi, le président de l’Opep,
    le Qatari Mohammed Bin Saleh Al Sada, avait annoncé une réunion informelle
    de ses pays membres en marge du 15e Forum international de l’énergie prévu
    du 26 au 28 septembre à Alger. Soulignant que l’Opep se préoccupait d’un
    «rétablissement de la stabilité et de l’ordre dans le marché pétrolier», il avait
    assuré que «la baisse des cours du pétrole observée récemment et la volatilité
    actuelle des marchés n’était que temporaire» et qu’une hausse des prix était
    «en vue».
    Les ministres de l’Opep, craignant une perte de parts de marché, ne
    s’étaient pas fixé de plafond de production lors de leur réunion à Vienne le 2 juin,
    jugeant leur production «raisonnable» et validée par la progression tendancielle
    des prix après un plus bas atteint en janvier.
    Les prix du pétrole hésitaient hier à
    rester sur une tendance haussière. Après avoir ouvert en baisse, affectés par
    une révision à la hausse des prévisions de production américaine d’ici la fin de
    l’année ainsi que par des estimations à la hausse des stocks américains, les prix
    du brut sont repartis timidement à la hausse au-dessus de 45 dollars, un seuil
    atteint dans le sillage de l’annonce de la prochaine réunion informelle de l’Opep.

    Au cours des échanges européens, le cours du brent était coté, à quelques heures
    de la clôture de la séance, à 45,52 dollars, avant que la tendance ne se renverse, entraînant encore une fois les prix à la baisse sous la barre des 45 dollars suite à
    la publication des stocks de pétrole brut.
    Ceux-ci ont monté de façon inattendue la
    semaine dernière aux Etats-Unis, mais les réserves ont nettement baissé, selon
    des chiffres publiés hier par le département américain de l’Energie (DoE). Lors de
    la semaine achevée le 5 août, les réserves commerciales de brut ont avancé de
    1,1 million de barils à 523,6 millions de barils, alors que les experts interrogés par
    l’agence Bloomberg tablaient sur un recul de 1,5 million de barils.


    Zhor Hadjam
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    Post Réunion des membres de l’Opep à Alger

    Réunion des membres de l’Opep à Alger

    Boutarfa se dit optimiste
    le 10.09.16 | 10h00 Réagissez

    Alger cherche à bâtir un consensus susceptible de stabiliser le marché pétrolier,
    la seconde initiative du genre après l’accord de Doha.
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    Noureddine Boutarfa, ministre de l’Energie
    Alger tente de concilier les producteurs de pétrole autour d’un accord
    potentiel sur le gel de la production et le soutien des prix, à quelques
    jours d’une réunion informelle prévue à la fin du mois en cours à Alger.
    Après avoir rencontré la semaine dernière ses homologues iranien et
    qatari, le ministre de l’Energie, Noureddine Boutarfa, s’est entretenu hier
    avec son homologue russe et devait se réunir, dans la soirée, à Paris,
    avec le ministre saoudien de l’Energie, Khalid Al Falih, et le secrétaire
    général de l’Opep, Mohammed Barkindo.
    Etait inscrite au crayon-feutre
    au menu de la réunion une proposition de l’Algérie, qu’elle soumettra aux
    participants à ladite réunion. Alger cherche à bâtir un consensus susceptible
    de stabiliser le marché pétrolier, la seconde initiative du genre après l’accord
    de Doha, qui s’est soldé par l’échec des producteurs à contenir la production
    à ses niveaux de janvier dernier.
    Noureddine Boutarfa juge qu’une nouvelle
    initiative se justifie par la nécessité de stabiliser le marché, marqué depuis
    plus de deux années maintenant par un déséquilibre entre l’offre et la demande
    induisant une chute drastique du cours du baril qui avait commencé à baisser
    en juin 2014, passant d’un peu plus de 110 dollars jusqu’à 40 dollars. Dans
    le sillage de cette chute des cours, l’équation budgétaire s’est compliquée pour
    plusieurs pays producteurs qui savent pertinemment que leur marge de
    manœuvre ne tient plus qu’à une remontée des prix du pétrole.
    Dans la matinée
    d’hier, Noureddine Boutarfa s’est entretenu avec son homologue russe,
    Alexandre Novak. Le ministre s’est dit optimiste quant à l’issue de ses
    conciliabules avec les responsables des différents pays producteurs de pétrole.
    De l’avis de Noureddine Boutarfa, la réunion informelle des pays membres de
    l’Opep, prévue le 27 septembre à Alger, «offrira l’opportunité pour parvenir à
    un accord qui favorisera la stabilisation du marché du pétrole».
    Depuis Moscou,
    Noureddine Boutarfa a indiqué hier que «l’Algérie a, dans ce sens, une
    proposition qu’elle soumettra aux participants de la réunion d’Alger. Nos
    consultations menées auprès de nos partenaires montrent qu’il y a un
    consensus autour de la nécessité de stabiliser le marché. C’est déjà un
    point positif», ajoutant que la rencontre d’Alger «pourrait bien déboucher sur
    une entente» des acteurs concernés par la question.
    L’Algérie plaide pour
    l’option de gel de la production qui, si elle est retenue lors de la prochaine
    réunion d’Alger, permettrait au marché d’absorber une partie de l’excédent
    de l’offre. Après l’échec de l’accord de Doha conclu par l’Arabie Saoudite,
    la Russie, le Qatar et le Venezuela, Alger veut offrir les conditions d’un
    meilleur consensus avec, au préalable, un accord sur le gel de la production
    et, en aval, la mise en place d’un dispositif d’évaluation des niveaux de
    production.
    Pour réunir les conditions de succès à la réunion de l’Opep d’Alger,
    le ministre de l’Energie a eu, au cours de la semaine dernière, des
    consultations avec ses homologues d’Iran et du Qatar. Il devait rencontrer hier
    soir le ministre saoudien de l’Energie, Khalid Al Falih, à Paris, ville qu’il a
    ralliée à partir de Moscou juste après des entretiens avec son homologue russe,
    Alexandre Novak.
    Noureddine Boutarfa plaide pour une fourchette des prix
    oscillant entre 50 et 60 dollars. Il a estimé à ce propos qu’«un prix du pétrole
    inférieur à 50 dollars n’était pas acceptable, et n’est favorable ni aux pays
    producteurs ni à l’économie mondiale dans son ensemble. Un prix acceptable
    serait entre 50 et 60 dollars».
    Alors que l’Iran s’agrippe inlassablement à son
    droit de quota d’avant les sanctions occidentales, l’Arabie Saoudite reste
    scotchée au principe de défendre les parts de marché, plutôt que de défendre
    les prix par le moyen d’un gel de la production. Pour bon nombre d’analystes,
    la Libye, l’Irak, le Nigeria et l’Iran pourraient être à l’avenir les pierres
    d’achoppement pour un potentiel accord sur la production. Noureddine Boutarfa
    a fait savoir qu’Alger travaille pour aplanir les différends qui minent les rapports
    entre les producteurs de pétrole.
    Interrogé sur la position de l’Iran quant à l’option
    d’un gel de la production, le ministre a fait savoir que ce pays «est en droit
    d’augmenter sa production. Mais, il est nécessaire qu’il fasse preuve de flexibilité
    et de responsabilité dans ce contexte-là».
    La prochaine réunion informelle del’Opep, qui devrait discuter notamment du gel
    de la production du brut, se tiendra en marge du 15e Forum international de
    l’énergie (IEF 15), prévu à Alger du 26 au 28 septembre.

    Ali Titouche
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    Post Mourad Preure-"Il n'y aura pas de décisions contraignantes"

    Mourad Preure
    "Il n'y aura pas de décisions contraignantes"


    La réunion informelle de l'OPEP à Alger
    15 - 09 - 2016

    Mourad Preure, spécialiste pétrolier, a affirmé, hier, dans l'invité de
    la rédaction de la radio chaîne 3, que la réunion informelle de l'Opep
    qui se tiendra les 27 et 28 septembre à Alger ne débouchera pas sur
    une décision de gel ou de baisse de la production. "Je doute qu'elle
    débouche sur une décision, du moins sur des décisions contraignantes.
    Elle pourrait participer cependant à un rapprochement de points de vue
    entre les pays membres de l'Opep et non- Opep". Par décisions
    contraignantes, M. Preure entend un accord entre ces pays qui oblige
    chacun à geler ou à baisser sa production. "Un communiqué à lui seul
    ne suffit pas. Encore faut-il que la décision s'accompagne d'une
    application de la mesure par chaque pays signataire. On ne sera pas à
    ce stade", estime le spécialiste.
    À la suite de plusieurs spécialistes
    pétroliers internationaux, Mourad Preure considère donc que la réunion
    d'Alger ne constitue qu'une étape dans la construction d'un consensus
    entre pays membres de l'Opep et non-Opep autour d'une baisse de la
    production en vue d'une hausse des prix du pétrole. En un mot, il ne faut
    pas s'attendre à des résultats à l'issue de cette rencontre informelle. Si un
    tel scénario se produit, la tendance baissière se poursuivra d'ici à la fin de
    l'année, risquant d'aggraver, ainsi, les difficultés financières de pays
    producteurs comme l'Algérie, le Venezuela et le Nigeria. Les signaux aux
    marchés sur une poursuite de cette tendance se sont multipliés ces
    dernières semaines. Le dernier rapport de l'AIE prévoit une baisse de la
    demande mondiale durant tout le premier semestre 2017, favorisant des
    prix du pétrole très bas. Mourad Preure ne partage pas ce pronostic. Il
    estime que les prix du pétrole vont tourner entre 50 et 60 dollars en 2017.
    Mourad Preure rappelle que les prix sont orientés sur le long terme à la
    hausse. "En 2020, on assistera à un choc pétrolier". En d'autres termes, à
    une hausse très importante des prix du pétrole, du fait de la baisse des
    investissements des compagnies pétrolières internationales. "Ces
    investissements ont atteint un pic en 2013. Ils ont baissé de 25% en 2015.
    Ils diminueront entre 22 et 24% en 2016", a-t-il observé.
    Les pays
    producteurs souffrent, aujourd'hui, de cette baisse des prix du pétrole,
    a-t-il ajouté. L'Arabie saoudite n'est pas épargnée. Son déficit budgétaire
    se situe à 98 milliards de dollars. Elle ne peut maintenir son train de vie,
    d'où sa position de plus en plus favorable à un consensus entre pays
    membres Opep et non-Opep.
    Quant à l'Algérie, cette baisse des prix lui
    offre l'occasion de se remettre en cause. "L'Algérie est tétanisée par cette
    chute des prix du pétrole. Il faut garder son sang-froid. Cette crise ne va
    pas durer. Elle nous offre l'occasion de diversifier notre économie, de
    nous engager puissamment dans la transition énergétique", suggère
    Mourad Preure. La clé de notre sortie de la dépendance pétrolière est
    la stratégie industrielle. Le spécialiste pétrolier a rappelé que l'Algérie doit
    avoir de grandes ambitions."Avoir un challenge industriel, monter dans la
    chaîne des valeurs internationales,investir les segments à haute technologie.
    La vraie richesse de l'Algérie c'est l'intelligence des Algériens de l'intérieur et
    l'extérieur du pays", et non ses richesses hydrocarbures.

    K. Remouche
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    Post Mourad Preure annonce un équilibre du marché pétrolier à partir de 2017

    Tout en signalant des incertitudes quant à la réunion de l’Opep à Vienne
    Mourad Preure annonce un équilibre du marché pétrolier à partir de 2017

    Publié le 29 novembre 2016


    Beaucoup d’incertitudes planent sur la réunion de l’Opep, prévue aujourd’hui à Vienne, selon l’expert international en pétrole, Mourad Preure. Invité hier au forum d’Echaâb, il a déclaré que vu le contexte économique et énergétique actuel, il ne faut pas beaucoup attendre de l’accord d’Alger. « Un grand dilemme se pose aux membres de l’Opep. Faut-il baisser les prix pour maintenir la production ou bien baisser la production, comme le stipule l’accord d’Alger, et perdre des parts de marché ? Ce sont les intérêts qui motivent les décisions de cette organisation. Or, ces intérêts ne sont pas les mêmes pour tous », relève-t-il. Car, d’une part, il y a des pays membres qui n’ont pas d’importantes réserves de pétrole et ont des besoins financiers importants, et d’autre part, ceux qui ont d’importantes réserves et des besoins financiers moindres, comme l’Arabie saoudite. Ce qui signifie que la baisse de la production, selon lui, n’arrange pas tout le monde, surtout que l’Iran et l’Irak affichent des ambitions énergétiques qui risquent de supplanter l’Arabie saoudite. « La réunion d’Alger a fixé un plafonnement de 32.5 à 33 millions de barils/jour alors que le plafond officiel de l’Opep se situe autour de 30 Mbj. Mais personne ne parle de ce dernier point. Et la production de l’Opep ne cesse d’augmenter depuis l’accord d’Alger. La Libye a augmenté sa production, ainsi que le Nigeria et l’Irak », indique-t-il. Le contexte actuel est marqué, par ailleurs, par un désintérêt des producteurs non Opep vis-à-vis de l’Opep. La Russie est la seule qui s’intéresse à l’Opep mais sa position, rappelle-t-il, demeure ambiguë. « La réussite de la réunion de Vienne suppose une baisse d’au moins 1.2 Mbj. Mais est-ce possible ? Surtout que l’Opep a perdu le pouvoir de réguler le marché face à une offre américaine plus flexible. Ce sont les huiles de schiste américaines qui jouent désormais le rôle de swing producer », dit-il. Cela dit, en dépit de cette situation, le marché, pétrolier, d’après lui, va s’équilibrer en 2017. L’expert avance trois scénarios relatifs aux conclusions de la réunion de Vienne. Si les producteurs n’arrivent pas à un accord, les prix fluctueront autour d’un pivot de 40 dollars le baril le dernier trimestre 2016 mais remonteront ensuite de 10 dollars le 1er trimestre 2017. Si un accord minimum entre producteurs est conclu, les prix fluctueront autour de 50 dollars le baril avec une appréciation de 10 dollars. « Si le Moyen-Orient est traversé par des turbulences ou par une crise majeure pouvant occasionner des ruptures d’approvisionnement, les prix seront propulsés vers des seuils beaucoup plus hauts », précise-t-il. Preure a signalé, par ailleurs, que la demande du pétrole va augmenter dans les années à venir et qu’elle proviendra surtout des pays émergents. « Le pétrole est et continuera à rafler le taux le plus élevé de la consommation énergétique mondiale. Il sera plus cher avec les années. Dans 10 ans, son prix sera quadruplé. Mais l’Algérie ne doit pas trop attendre de l’Opep comme elle ne peut pas envisager d’exporter demain son énergie solaire comme elle exporte aujourd’hui le pétrole. Il faut sortir de cet esprit de fournisseur et aller vers celui de producteur », conclut-il.

    Farida Belkhiri
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