Multiples Attaques à Paris

[zadhand]

A la une Actualité_Attentats de Paris
le 24.11.15

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Nous avons trouvé les responsables

Suite aux évènements tragiques du 13 novembre 2015 à Paris, Michel Collon accuse les responsables.

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A la une Actualité_Victimes des attaques du 13 novembre à Paris
le 25.11.15 | 10h00

Kheïreddine Sahbi et Djalal Sebaa seront enterrés en Algérie

Les corps de Kheïreddine Sahbi et Djalal Sebaa, victimes algériennes des attaques terroristes qui ont frappé
la ville de Paris le 13 novembre, seront rapatriés en Algérie aujourd’hui, le premier vers Alger par
le vol Air Algérie de 11h30 au départ de Roissy, le second vers Batna à 13h55 au départ d’Orly Sud.
La levée des corps des deux jeunes victimes des attaques terroristes du 13 novembre a eu lieu hier après-midi
à l'institut médico-légal de Paris. La cérémonie a réuni parents, fratrie, proches et amis des deux victimes
en présence de l’ambassadeur d’Algérie en France, Amar Bendjama, et de responsables consulaires de Paris et de Bobigny.
Les deux jeunes gens (qui n’avaient pas atteint la trentaine) étaient de passage, dans la rue, lorsque les terroristes de Daech
ont fait feu ce vendredi 13 novembre à Paris. «C’est du gâchis», nous dit, tout en retenue, Lyès Sahbi,
frère aîné de Kheïreddine. «Mon frère avait plein de projets qu’il voulait réaliser en Algérie» à l’issue de ses études
à Paris où il s’était installé il y a un an. Après des études à Bab Ezzouar, en génie civil, «Kheïreddine se rend compte
que ce n’est pas sa voie, sa voie, c’était la musique», ajoute son frère.
Ce qui le conduit à faire une licence à l’institut de musicologie d’Alger. Mais «il voulait aller plus loin,
approfondir davantage ses connaissances». Pour ce faire, «il s’est inscrit à la Sorbonne pour un doctorat
et comptait rejoindre, ensuite, l’Algérie pour transmettre ses acquis à d’autres jeunes». Avec ce drame
«tout est remonté», nous dit encore Lyès, faisant référence à la tragique décennie traversée par l’Algérie.
«J’avais dix ans en octobre 1988. Nous avons lutté, en Algérie,
pendant notre adolescence, notre jeunesse, chacun à sa manière» contre le terrorisme.
Le drame du 13 novembre a réveillé dans la mémoire des Algériens de Paris et parmi ceux qui sont venus partager
la douleur des proches des deux défunts la blessure indélébile de notre propre tragédie. Non loin des deux cercueils
recouverts de l’emblème national, la mère de Djalal est prostrée dans sa douleur, alors que son père tout aussi éprouvé,
recueille condoléances et marques de réconfort. Kheïreddine sera enterré à El Madania, à Alger,
et Djalal à Aïn Touila, dans la wilaya de Khenchela. Une troisième victime des attentats du 13 novembre,
Mme Damila Houd (41 ans), a été enterrée lundi à Dreu.

Nadjia Bouzeghrane

[zadhand]

A la une Actualité_Attentats du 13 novembre à Paris
le 26.11.15 | 10h00

La France a échappé à une autre attaque terroriste

L’enquête sur les attentats de Paris, qui ont fait 130 morts le 13 novembre dernier, ne cesse de connaître des rebondissements. Abdelhamid Abaaoud, considéré comme l’organisateur opérationnel de ces actions terroristes, aurait planifié un autre attentat
visant le quartier parisien de la Défense.


Selon le procureur de la République, François Molins, «Abaaoud et un autre suspect voulaient probablement passer à l’acte le 18 ou le 19 novembre». Le magistrat a affirmé, lors d’une conférence de presse tenue mardi soir, que l’assaut des forces de l’ordre dans la nuit du 17 novembre à Saint-Denis aurait sans doute déjoué un projet d’attentat
dans le plus grand quartier d’affaires d’Europe.


Cette opération, pour rappel, s’est soldée par la mort d’Abaaoud et de son complice, en plus de sa cousine Hasna Aït Boulahcen. Même si les autorités françaises s’en réjouissent, les révélations de François Molins sur les détails de l’attentat évité ont suscité une certaine psychose parmi les sociétés abritées par les tours de la Défense. Abaaoud et son complice comptaient cibler un grand magasin de luxe et un commissariat de police en utilisant des ceintures explosives.


D’après les informations du parquet de Paris, Abaaoud aurait même acheté des costumes pour pouvoir se fondre dans la foule de ce quartier huppé. Le portrait que font de lui les enquêteurs ressemble beaucoup à celui d’un psychopathe de séries policières américaines. En effet, après avoir participé aux attaques à la kalachnikov, il a pris le métro pour aller près du Bataclan alors que les forces spéciales de la police y intervenaient encore. Ce n’est que tard dans la soirée des attentats qu’il a été récupéré en voiture par Hasna Aït Boulahcen qui l’a déposé à l’appartement de Saint-Denis.


Citée pendant longtemps comme étant une femme kamikaze, la justice atteste finalement que Hasna aurait trouvé la mort sous les gravats après que le complice d’Abaaoud se soit fait exploser. Concernant son degré d’implication dans les attentats, le procureur de la République de Paris affirme qu’«elle était parfaitement au courant de l’implication
de son parent dans les attentats».


François Molins a indiqué que c’est elle-même qui aurait négocié avec le fameux logeur, Jawad Bendaoud, devenu la risée du web depuis plusieurs jours à cause de sa déclaration sur BFMTV juste avant son arrestation, niant être au courant de l’identité de ses locataires. Ce «marchand de sommeil» a été, d’ailleurs, mis en examen après plusieurs heures de garde à vue.


M. Molins, qui mè,e les investigations depuis plus de dix jours à la tête de la section antiterroriste du parquet de Paris, a profité de cette occasion pour retracer le parcours des terroristes et la chronologie de leurs actions meurtrières. Il a souligné le caractère organisé et coordonné du commando. Ses membres sont venus dans trois voitures depuis la Belgique, très probablement à partir du quartier de Molenbeek, le 12 novembre.


Les véhicules ont roulé en convoi, gardant une certaine distance les uns des autres, notamment lors de la traversée des frontières. Pour se loger, deux groupes se seraient ensuite rendus à un pavillon de Bobigny ; quant au troisième, il aurait pris quartier dans un motel à Alfortville. C’est à partir de ces planques, où ont été trouvés des portables et du matériel médical de perfusion, qu’ils auraient finalisé
leur plan macabre avant de passer à l’acte.

Ghezlaoui Samir

[chenoui70]

Dobrynya, le cadeau "extraordinaire" de la Russie à la France_7/12/15 - 18h53


La Russie a remis lundi à la France un chiot berger allemand en signe de solidarité après la mort d'une chienne des policiers d'élite du Raid, Diesel, tuée dans l'assaut d'un appartement à Saint-Denis le 18 novembre.
Un vice-ministre russe de l'Intérieur, Igor Zoubov, a remis le chiot nommé Dobrynya à l'ambassadeur de France en Russie, Jean-Maurice Ripert, lors d'une cérémonie organisée à l'ambassade en présence de militaires russes et français.
"Nous déplorons ensemble les victimes des attentats" djihadistes qui ont fait 130 morts à Paris le 13 novembre, a déclaré M. Zoubov, en rappelant qu'une chienne de la police française, Diesel, avait été tuée quelques jours après dans une opération spéciale visant à retrouver les auteurs de ces attaques.
"En Russie, les chiens qui servent la police sont adorés non seulement par les policiers, mais aussi par de simples citoyens", et la remise de ce chiot à la police française est vue par les Russes "comme un symbole de l'unité de nos peuples dans la lutte implacable contre le terrorisme", a-t-il ajouté avant de placer Dobrynya dans les bras de l'ambassadeur français.
"C'est un grand honneur pour moi que de vous accueillir à l'ambassade de France", a pour sa part déclaré M. Ripert en saluant ce "cadeau extraordinaire". "Dobrynya est attendu avec enthousiasme à Paris et toutes les dispositions sont prises pour son accueil", a-t-il assuré.
Le chiot doit toutefois rester quelque temps en Russie pour achever sa quarantaine, censée durer entre un et trois mois selon M. Zoubov.
"C'est l'un des meilleurs chiots que nous élevons, il est grand, robuste, propre et très sympathique", a-t-il souligné.
Le chiot, pour lequel la police russe cherchait spécialement un prénom commençant par la lettre "D" en souvenir de Diesel, a été nommé à l'honneur d'un chevalier médiéval russe, Dobrynya, "qui incarne la force, la vaillance et la justice", a expliqué M. Zoubov.

Sujet fusionné.

[soltan009]

IL A SAUVÉ PLUS D'UNE CENTAINE DE PERSONNES LORS DE L'ATTAQUE TERRORISTE



Les attentats de Paris, du 13 novembre 2015, ont été médiatiquement traités sous toutes les coutures. Le scénario des attaques a été décortiqué, les assaillants identifiés un à un, leurs emplois du temps, rendus publics.

La presse est revenue très largement sur les hommages aux 130 victimes, les répercussions sécuritaires et politiques ont été décortiquées... Bref, deux mois après le drame, on pensait le sujet épuisé et ce qui devait être dit l'avait été. Mais dans cette tragédie que le monde entier a vécu en direct, il est un homme, jusque-là anonyme, mais dont l'action a été déterminante au coeur du drame. Il s'agit du responsable de la sécurité au Bataclan, la salle de spectacle, théâtre de l'horrible acte terroriste. Il s'appelle Didine.

Un reportage de la chaîne d'information française BFM TV l'a sorti de l'anonymat. Les témoignages recueillis par le journaliste de BFM TV, diffusés jeudi dernier, étaient unanimes à présenter Didine comme un véritable héros. «Dans le feu de l'action, alors que les balles des Kalachnikovs sifflaient de partout, Didine appelait les spectateurs et les dirigeait vers les issues de secours», raconte un jeune homme qui était très impressionné par le sang-froid de Didine. «Il était là à nous montrer le chemin, à nous dire de nous sauver, mais lui restait sur place pour montrer les différentes issues.»

En effet, Didine pouvait prendre une balle à tout moment. De plus, il n'avait pas été recruté pour faire face à ce genre de situations. Il aurait pu prendre ses jambes à son cou et personne ne le lui aurait reproché. Ç'aurait été très humain. Mais ce n'était pas la conception que se faisait Didine de sa fonction. Au péril de sa vie, il a réussi à sauver une centaine de spectateurs au moins, raconte le journaliste de BFM TV, visiblement touché par l'acte héroïque du chef de la sécurité du Bataclan. Héroïque, le qualificatif est revenu dans la bouche de tous les témoins qui, plus de deux mois après les faits, se souviennent encore de l'abnégation d'un homme qui avait toutes les raisons du monde de ne pas s'exposer, mais a considéré que sa vie pouvait être sacrifiée pour sauver celle des autres.Le reportage de BFM TV n'explique pas seulement l'exploit de Didine, son courage et son héroïsme. Il renseigne sur sa situation en France. On apprend ainsi, que c'est un sans-papier. Et qu'il est de nationalité algérienne. Ainsi, entre le 13 novembre 2015 et le 14 janvier 2016, l'opinion française découvre que si les terroristes étaient tous natifs de Belgique et «islamisés» sur le tard, le héros du Bataclan est un Algérien, natif d'Algérie et musulman de naissance. Il faut dire que ces attentats ont provoqué une montée du sentiment de xénophobie et d'islamophobie au sein de la société française. Un sentiment d'ailleurs «aiguisé» par une partie de la classe politique française qui a exploité les origines des terroristes pour jouer la carte de la peur, à des fins strictement électoralistes. La haine des étrangers et des musulmans s'en est trouvé exacerbée au point où il devient difficile pour un émigré de vivre en France. Mais cette révélation vient nuancer la perception qu'a la société française des étrangers d'Afrique du Nord et principalement des Algériens.

L'héroïsme de Didine répond avec éloquence à la revendication d'expulsion de tous les étrangers en situation irrégulière brandie par l'extrême-droite. Plus encore, il vient montrer que les Algériens sont héroïques de nature. Et la France n'a pas que cet exemple à méditer. On se souvient que le président Chirac a échappé à un attentat, grâce un autre acte héroïque d'un autre Algérien qui a empêché un homme qui avait mis le président français dans sa ligne de mire. Jacques Chirac doit s'en souvenir, c'était un 14 juillet 2002. Comme Mohamed Chelali, Didine recevra les honneurs de la République française. Il sera, nous apprend BFM TV, décoré de la Légion d'honneur et verra sa situation régularisée.

[zadhand]

IL A SAUVÉ PLUS D'UNE CENTAINE DE PERSONNES LORS DE L'ATTAQUE TERRORISTE



Les attentats de Paris, du 13 novembre 2015, ont été médiatiquement traités sous toutes les coutures. Le scénario des attaques a été décortiqué, les assaillants identifiés un à un, leurs emplois du temps, rendus publics.

La presse est revenue très largement sur les hommages aux 130 victimes, les répercussions sécuritaires et politiques ont été décortiquées... Bref, deux mois après le drame, on pensait le sujet épuisé et ce qui devait être dit l'avait été. Mais dans cette tragédie que le monde entier a vécu en direct, il est un homme, jusque-là anonyme, mais dont l'action a été déterminante au coeur du drame. Il s'agit du responsable de la sécurité au Bataclan, la salle de spectacle, théâtre de l'horrible acte terroriste. Il s'appelle Didine.

Un reportage de la chaîne d'information française BFM TV l'a sorti de l'anonymat. Les témoignages recueillis par le journaliste de BFM TV, diffusés jeudi dernier, étaient unanimes à présenter Didine comme un véritable héros. «Dans le feu de l'action, alors que les balles des Kalachnikovs sifflaient de partout, Didine appelait les spectateurs et les dirigeait vers les issues de secours», raconte un jeune homme qui était très impressionné par le sang-froid de Didine. «Il était là à nous montrer le chemin, à nous dire de nous sauver, mais lui restait sur place pour montrer les différentes issues.»

En effet, Didine pouvait prendre une balle à tout moment. De plus, il n'avait pas été recruté pour faire face à ce genre de situations. Il aurait pu prendre ses jambes à son cou et personne ne le lui aurait reproché. Ç'aurait été très humain. Mais ce n'était pas la conception que se faisait Didine de sa fonction. Au péril de sa vie, il a réussi à sauver une centaine de spectateurs au moins, raconte le journaliste de BFM TV, visiblement touché par l'acte héroïque du chef de la sécurité du Bataclan. Héroïque, le qualificatif est revenu dans la bouche de tous les témoins qui, plus de deux mois après les faits, se souviennent encore de l'abnégation d'un homme qui avait toutes les raisons du monde de ne pas s'exposer, mais a considéré que sa vie pouvait être sacrifiée pour sauver celle des autres.Le reportage de BFM TV n'explique pas seulement l'exploit de Didine, son courage et son héroïsme. Il renseigne sur sa situation en France. On apprend ainsi, que c'est un sans-papier. Et qu'il est de nationalité algérienne. Ainsi, entre le 13 novembre 2015 et le 14 janvier 2016, l'opinion française découvre que si les terroristes étaient tous natifs de Belgique et «islamisés» sur le tard, le héros du Bataclan est un Algérien, natif d'Algérie et musulman de naissance. Il faut dire que ces attentats ont provoqué une montée du sentiment de xénophobie et d'islamophobie au sein de la société française. Un sentiment d'ailleurs «aiguisé» par une partie de la classe politique française qui a exploité les origines des terroristes pour jouer la carte de la peur, à des fins strictement électoralistes. La haine des étrangers et des musulmans s'en est trouvé exacerbée au point où il devient difficile pour un émigré de vivre en France. Mais cette révélation vient nuancer la perception qu'a la société française des étrangers d'Afrique du Nord et principalement des Algériens.

L'héroïsme de Didine répond avec éloquence à la revendication d'expulsion de tous les étrangers en situation irrégulière brandie par l'extrême-droite. Plus encore, il vient montrer que les Algériens sont héroïques de nature. Et la France n'a pas que cet exemple à méditer. On se souvient que le président Chirac a échappé à un attentat, grâce un autre acte héroïque d'un autre Algérien qui a empêché un homme qui avait mis le président français dans sa ligne de mire. Jacques Chirac doit s'en souvenir, c'était un 14 juillet 2002. Comme Mohamed Chelali, Didine recevra les honneurs de la République française. Il sera, nous apprend BFM TV, décoré de la Légion d'honneur et verra sa situation régularisée.

Bonsoir soltan009 ; je vous félicite pour...que notre cher Maâmar Farah l'avait résumé en un...

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[zadhand]

A la une Actualité_Attentats de Paris
Par: rédaction
11/02/16 - 17h23

Dysfonctionnements des services de renseignement?

Une commission d'enquête a été constituée cette semaine en France
afin de déterminer les circonstances qui ont permis aux terroristes de frapper
la capitale française le 13 novembre 2015. Un rapport sera rendu le 16 juillet prochain.

Le rapport de la commission.jpg

Une commission d'enquête parlementaire sur les attentats commis en France
en 2015 a été constituée cette semaine à la demande de l'opposition de droite
afin de faire la lumière sur d'éventuels dysfonctionnements dans les services
de renseignement, selon des parlementaires. Elle a eu mardi sa première réunion,
au cours de laquelle elle a désigné ses membres, son président et son rapporteur.
Cette commission, baptisée "Commission d'enquête relative aux moyens mis
en oeuvre par l'État pour lutter contre le terrorisme depuis le 7 janvier 2015",
va travailler sur la double série d'attentats commis en janvier 2015 (17 morts)
et novembre 2015 (130 morts). Elle va tenter de comprendre comment
les attaques contre le journal Charlie Hebdo, le magasin Hyper Cacher,
au Stade de France, sur des terrasses de café et à la salle de concerts Bataclan
ont pu être effectuées par des djihadistes dont la plupart étaient connus
et fichés par les services antiterroristes. La commission est composée de
trente parlementaires et est présidée par Georges Fenech , un ancien
juge d'instruction. Les premières auditions commenceront lundi.
Le rapport de la commission sera rendu public le 16 juillet.

[zadhand]

A la une_Attentats de Paris
18 Mar 2016 - 17:59

Abdeslam blessé lors d'une opération policière

L'étau se resserre sur Salah Abdeslam.jpg

Salah Abdeslam, recherché depuis novembre 2015 pour son rôle dans les attentats de Paris,
aurait été blessé vendredi lors de l'intervention des forces de sécurité, a affirmé
La Dernière heure. Selon le quotidien belge, il serait retranché dans une maison de Molenbeek.
Une opération policière d'envergure est en cours dans ce quartier de Bruxelles, a confirmé
le parquet. D'autres médias font état d'un autre homme blessé, voire tué. Des sources viennent
d'affirmer qu'au moins un homme est retranché. En effet une importante opération de traque
a lieu actuellement dans les quartiers de Molenbeek.

Avec AFP

[ironman]

IL A ÉTÉ NATURALISÉ FRANÇAIS ET A REÇU LA MÉDAILLE D'OR DE LA SÉCURITÉ INTÉRIEURE

Le héros algérien du Bataclan honoré

La cérémonie organisée place Beauvau en présence de Bernard Caseneuve
Le 13 novembre dernier, dans des circonstances extrêmes, «Didi» a sauvé la vie de dizaines de personnes, des femmes et des hommes, des jeunes et des moins jeunes, des Français et des étrangers. Sans son intervention, un grand nombre de victimes supplémentaires aurait été à déplorer.
Le héros oublié du Bataclan reçoit enfin les honneurs et...la nationalité française! Didi, cet Algérien de 35 ans qui travaillait comme employé de sécurité dans la salle de spectacle, où il a sauvé de nombreuses personnes le soir du 13 novembre, a été naturalisé français et a reçu jeudi dernier la Médaille d'or de la sécurité intérieure. C'est lors d'une cérémonie officielle, mais très conviviale à la place Beauvau, que le ministre français de l'Intérieur, Bernard Cazeneuve, a remis, le décret de naturalisation (accession à la nationalité française) à «Didi», un employé de sécurité qui s'est tout particulièrement illustré lors des attaques terroristes survenues le 13 novembre 2015 au Bataclan. A cette occasion, le ministre l'a également décoré de la Médaille d'or de la sécurité intérieure. Né à Souk El Tenine en Algérie, «Didi» est arrivé en France en 1981 à l'âge de 6 mois et a vécu toute sa jeunesse en banlieue parisienne. Le 13 novembre au soir, alors qu'il se trouvait à l'extérieur du bâtiment, «Didi» a entendu les premiers coups de feu à l'intérieur du Bataclan. N'écoutant que son courage, il a fait le choix d'entrer dans la salle pour porter secours aux spectateurs et les aider à s'échapper, malgré les tirs des assaillants. Nombre d'entre eux ont ainsi pu emprunter l'issue de secours qu'il est parvenu à rendre accessible, alors que l'horreur s'abattait sur la salle de spectacle. Puis, sortant à son tour de cet enfer, il les a aidés à trouver refuge dans une résidence universitaire voisine. Cette nuit-là, dans des circonstances extrêmes, «Didi» a donc sauvé la vie de dizaines de personnes, des femmes et des hommes, des jeunes et des moins jeunes, des Français et des étrangers. Sans son intervention, un grand nombre de victimes supplémentaires aurait été à déplorer. Pour rappel, les attentats à Paris et dans sa banlieue, perpétrés le 13 novembre 2015 par trois commandos terroristes, ont coûté la vie à 130 personnes, dont 90 au seul Bataclan. Dans l'allocution qui a précédé la remise du décret de naturalisation, le ministre Bernard Cazeneuve a souligné le caractère héroïque du comportement de «Didi», qui «compte au nombre de ces hommes et de ces femmes dont le courage, le sang-froid et l'altruisme se révèlent dans les moments de plus grand péril». Citant André Malraux, pour qui «la France n'est jamais plus grande que lorsqu'elle l'est pour tous les hommes», Bernard Cazeneuve a tenu à «rendre un juste hommage, au nom de la Nation (...) à des hommes et femmes qui, sans que rien ne les y ait jamais préparés, se sont brutalement retrouvés confrontés à une situation d'une extrême gravité et qui ont su faire face avec un sang-froid et un courage absolument admirables». S'exprimant au nom du peuple français, le ministre s'est dit «fier d'accueillir «Didi» au sein de la communauté nationale (...), par-delà nos différences d'origines, de croyances et de convictions». L'occasion a également été saisie de rappeler que la France, attachée aux libertés et aux droits de l'homme, sur son sol et dans le monde a placé son refus obstiné «de la barbarie obscurantiste et de la violence terroriste (...) au coeur de (son) identité profonde». A l'issue de cette cérémonie, «Didi» a de nouveau exprimé son attachement à la France: «Cela me fait chaud au coeur, c'est le pays qui m'a vu grandir, je me suis toujours senti citoyen comme tout le monde.» Didi, voilà donc un nom qui restera gravé dans l'histoire française, et pas seulement pour la chanson de cheb Khaled. Plus sérieusement, ce jeune désormais à la double nationalité est un exemple pour les Algériens d'ici et de là-bas. L'héroïsme de «Didi» répond avec éloquence à la revendication d'expulsion de tous les étrangers en situation irrégulière brandie par l'extrême droite. Plus encore, il vient montrer que les Algériens sont héroïques de nature. Et la France n'a pas que cet exemple à méditer. On se souvient que le président Chirac a échappé à un attentat, grâce un autre acte héroïque d'un autre Algérien qui a empêché un homme qui avait mis le président français dans sa ligne de mire. Jacques Chirac doit s'en souvenir, c'était un 14 juillet 2002. Ainsi, entre le 13 novembre 2015 et le 14 janvier 2016, l'opinion française découvre que si les terroristes étaient tous natifs de Belgique et «islamisés» sur le tard, le héros du Bataclan est un... Algérien!

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