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Discussion: Migrants

Vue hybride

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    Post Chypre-Plus de 120 migrants sauvés Chypre

    Plus de 120 migrants sauvés

    Chypre
    le 10-11-2016

    images (1).jpgimages (2).jpgimages.jpgtéléchargement.jpg

    Plus de 120 migrants dont la plupart seraient des Syriens fuyant la guerre
    ont été secourus alors que leur bateau dérivait au large de Chypre,
    ont annoncé jeudi les autorités de l'île méditerranéenne.
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    Parmi les 123 personnes secourues figurent 42 enfants, 19 femmes
    et 62 hommes, selon la défense civile. Elles ont raconté aux sauveteurs
    que le capitaine du bateau où ils avaient pris place les avait abandonnées
    en pleine mer, prenant la fuite sur un scooter des mers.Une femme qui a
    accouché sur le bateau a été hospitalisée par précaution, a indiqué la
    défense civile. L'embarcation serait partie de Mersin en Turquie, un pays
    où fuient de nombreux Syriens en raison de sa frontière commune avec
    leur Etat. Membre de l'Union européenne, l'île de Chypre est située à
    seulement 100 kilomètres de la Syrie en guerre, mais n'a jusqu'ici pas
    enregistré d'afflux massif de réfugiés. La guerre en Syrie qui fait rage
    depuis 2011 a fait plus de 300.000 morts et poussé la moitié de la
    population à quitter son foyer pour échapper aux violents combats.
    La majorité d'entre eux ont trouvé refuge en Turquie et dans des pays du
    Moyen-Orient (Liban, Jordanie) mais beaucoup tentent de rejoindre l'Europe.


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    Post Deux morts d'hypothermie et plus de 730 migrants secourus en 24 heures

    Deux morts d'hypothermie et plus de 730 migrants
    secourus en 24 heures

    Méditerranée
    le 05.12.16|10h00

    images (1).jpgimages (2).jpgimages.jpgtéléchargement.jpg

    Plus de 730 migrants ont été secourus en 24 heures
    au large de la Libye, et deux femmes sont mortes d'hypothermie après quelques heures en mer, ont annoncé
    les gardes-côtes italiens et des ONG.


    Les opérations de secours ont eu lieu auprès de cinq gros canots pneumatiques
    et de cinq petites embarcations en bois ou pneumatiques, entre samedi et
    dimanche, dont plusieurs en pleine nuit. Samedi, les équipes de l'Aquarius, navire
    de secours affrété par SOS Méditerranée et Médecins sans frontières (MSF), ont secouru des migrants tombés à l'eau. Malgré plusieurs cas d'hypothermie, tous
    ont eu la vie sauve. Dans la nuit en revanche, ces mêmes équipes n'ont rien pu
    faire pour deux femmes retrouvées inanimées dans un autre canot qui prenait
    l'eau et en partie dégonflé. «Deux femmes sont mortes d'hypothermie malgré les efforts colossaux de l'équipe. Nous avons le cœur brisé, encore une fois», a
    annoncé MSF sur twitter.
    Parti dans la soirée, le canot a été secouru vers 4h, et
    même si les températures restent clémentes dans la journée au large de la Libye,
    les deux femmes trempées n'ont pas survécu dans le froid de la nuit. Parmi les migrants secourus samedi figurent plusieurs familles syriennes d'Alep, voyageant
    avec de jeunes enfants. Migrants et secouristes, tous épuisés, faisaient route hier
    vers l'Italie qui, selon les autorités, a déjà vu débarquer sur ses côtes plus de
    173 000 migrants cette année, soit déjà 12% de plus qu'en 2015 et 1% de plus
    que le record de 170 000 arrivées enregistré en 2014

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    Post Les spécialistes soulignent l’absence d’une politique de migration en Algérie

    Les spécialistes soulignent l’absence d’une politique de migration en Algérie

    Conférence-débat au Créad
    le 18.12.16|10h00

    images (1).jpgimages (2).jpgimages.jpgtéléchargement.jpg


    Aborder la question de la migration en Algérie tout en mettant
    un l’accent sur l’être humain et le respect de l’égalité entre
    hommes et femmes, devient un impératif pour les académiciens
    algériens, d’autant que le pays est devenu non seulement une terre
    d’asile mais aussi un pays pourvoyeurs de migrants.
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    Un phénomène complexe qui se pose avec acuité aux pays du Maghreb


    La problématique est d’actualité et intéresse de très près la communauté des académiciens.
    Raison pour laquelle le Centre de recherche en économie appliquée pour le développement
    (Créad) a organisé, hier à l’université de Bouzaréah, à Alger, une conférence-débat animée par
    Musette Mohamed Saib, directeur de recherche, devant une assistance de chercheurs en
    sociologie et en psychologie, ainsi que des représentants d’acteurs impliqués dans la prise en
    charge, des représentants d’associations et d’institutions internationales à l’image de
    l’Organisation internationale des migrations, ou du CICR.
    Le choix de la date n’est pas fortuit,
    puisque celle-ci coïncide avec les manifestations de la Journée internationale des migrants.
    Pour Musette Mohamed Saib, il est question de faire une pause «tout en interpellant les
    gouvernements à respecter leurs engagements en mettant l’accent sur l’être humain sous l’angle
    du respect de l’égalité entre hommes et femmes aussi bien en ce qui concerne les migrants vivant
    sur le sol algérien que les Algériens vivant à l’étranger.
    C’est ce regard porté sur les deux côtés qui
    nous interpelle et qui a déjà fait l’objet d’une ébauche de réflexion il y a une année, lors d’une
    réunion institutionnelle qui a fait sentir la nécessité d’avoir une politique de migration». M. Musette
    estime que la problématique du genre en matière de migration est nouvelle ; elle a apparu à la
    faveur de la mondialisation, dit-il.
    La démarche du Créad, souligne-t-il, repose sur trois principes qui
    «permettent de travailler sur le sexe au lieu que ce soit sur le changement». L’orateur rappelle les
    différentes études faites en Algérie et qui constituent une base de connaissances qui mériterait
    d’être approfondie. «Les principes d’équité et d’égalité ne sont pas suffisants s’ils ne sont pas
    accompagnés d’une chance égale d’accès aux mesures de cette équité», révèle le chercheur, qui
    précise que la mesure des distinctions entre les deux sexes se fait au niveau international sur la base
    d’indicateurs autour de l’accès à la politique, l’économie, la santé et l’éducation.

    l’éxil économique
    A ce titre, il rappelle que le dernier rapport Gender Gap pour l’année 2016 classe l’Algérie au 120e
    rang. Le pays est en outre 135e en matière d’accès à l’économie, 104e en matière d’éducation, 127e
    en matière de santé et 56e en matière d’accès à la politique. «Peut-on appliquer les mêmes mesures
    et établir les distinctions entre les migrants nationaux ? Que savons-nous de la place de l’Algérie dans
    les migrations internationales sur la base de ces trois principes», s’interroge le conférencier avant de
    revenir à la question du genre. Selon lui, sur les 243 millions de migrants dans le monde, les femmes
    représentent 77 millions, soit 48,2%, et la plupart ont opté pour l’exil pour des raisons économiques.
    «Qu’en est-il des étrangers vivant en Algérie», se demande le conférencier. «Les données restent
    muettes. En 2013, il y avait 270 000 migrants, sur les 40 millions d’Algériens, soit 0,6% de la
    population. Parmi ces derniers, 70% sont des Palestiniens et des Sahraouis et 45% sont des femmes
    bien établies depuis 1990. Les statistiques du ministère des Affaires étrangères pour 2016 évoquent
    77 000 migrants économiques, soit 0,75% de la population dont très peu de femmes», souligne
    M. Musette.
    Pour ce qui est des Algériens vivant à l’étranger, le conférencier affirme «En 2013, ils
    étaient un peu plus de 2,1 millions d’inscrits dans les consulats, mais les Nations unies évoquent un
    nombre de 1,4 million en 2000 et 1,8 million en 2013 avec un taux de 37% de femmes en 2000 et de
    47% en 2013. Dans les pays de l’OCDE, les Algériens sont au nombre d’un million dont 49% de femmes.
    Elles sont moins nombreuses à avoir le niveau scolaire du palier primaire, presque à égalité avec les
    hommes qui ont le niveau secondaire et un peu moins que les hommes à avoir le niveau supérieur. Mais
    elles sont à égalité des hommes à avoir des PhD.»
    Le chercheur note que ces données peuvent constituer
    des pistes de recherche et appelle à «une comparaison entre l’accès des nationaux et des migrants aux
    différents domaines avec une équipe pluridisciplinaire et mixte. Nous ne pouvons pas être dans l’analyse
    du genre si nous ne prenons pas en compte exclusivement les femmes. Nous pouvons créer nos propres
    outils et nos indicateurs à partir de nos bases cultuelles et culturelles». Il a conclu en soulignant «Depuis
    trois ans, je ne cesse de dire qu’il faut anticiper sur les problèmes de migration. Chaque année, à la même
    période, novembre-décembre, les autorités réagissent en pompiers, en opérant des rafles dans les rues
    pour ramasser tous les étrangers. Cela provoque des dégâts aussi bien chez nous qu’en Europe. C’est la
    même chose pour les harraga. Ilfaut un plaidoyer pour une politique de migrants respectueuses des droits
    de l’homme.»
    Un autre chercheur du Créad, Khaled Noureddine, va plus loin. Selon lui, les derniers
    événements liés au «ramassage» des migrants dans les rues d’Alger ont montré une absence totale de
    politique de migration en Algérie. Il regrette que les femmes soient invisibles dans cette masse de migrants,
    expliquant tout le mal qu’il a eu à en trouver une dizaine pour répondre à des questions entrant dans le
    cadre de sa recherche pour les années 2007 et 2008 : «Sur les 2000 migrants approchés, à peine quelques
    dizaines étaient des femmes. Les lieux de vie des migrants sont hiérarchisés et structurés. Dans cette
    organisation, les femmes sont invisibles parce que bien protégées de l’extérieur.»

    Un observatoire pour la migration
    Le débat suscite plusieurs interventions. D’abord celle du représentant de l’OIM, Pascal Reyntjens, chef de
    mission à Alger, qui plaide pour un partenariat entre les politiques, les associations et les décideurs, tout en
    appelant à intégrer les questions des migrations dans le développement durable ainsi que les indicateurs
    agrégés comme l’accès au travail, à la santé et à l’éducation en matière de genre. Karim Khaled, chercheur
    au Créad, renvoie pour sa part le débat à l’aspect historique «très important pour comprendre pourquoi nous
    avons construit un Etat national et non pas un Etat-nation».
    Le représentant de l’association Caritas, qui
    s’occupe des migrants, appelle à une enquête très profonde sur les migrants et à développer un observatoire
    de la migration. «Il faut comprendre pourquoi 90% des migrants qui sont au Maroc ou en Tunisie ont
    d’abord traversé l’Algérie avant leur dernière escale. Nous travaillons dans l’urgence. Il faut prendre en charge
    ce phénomène de manière profonde», dit-il.
    M. Musette estime que cette problématique n’est pas propre à
    l’Algérie puisque l’Europe aussi y fait face. L’aspect historique n’est pas des moindres, dit-il «L’Algérie a vécu
    des étapes douloureuses et l’étranger, dans la conscience collective, renvoie à l’occupant français, venu prendre
    les richesses.»
    Des intervenants ont abordé certains comportements racistes que subissent les Subsahariens qui
    vivent en Algérie, en insistant sur le quotidien très difficile des femmes, surtout celles qui viennent sous la
    protection d’un des hommes de leur communauté et qui, au fil du temps, subissent violences et mauvais
    traitements. Certains témoignages sont poignants, surtout ceux de jeunes mineurs, abandonnés par des parents
    qui les ont loués pour traverser des milliers de kilomètres puis les ont abandonnés une fois arrivés au nord du pays.

    La problématique de la prise en charge de la scolarisation a été également au centre des discussions, tout autant
    que la stigmatisation en raison de la religion qui pousse beaucoup de migrants chrétiens à se convertir à l’islam,
    ou à faire semblant, pour trouver du travail et s’intégrer. Des jeunes de l’association Rencontre et développement,
    mais aussi d’autres agissant dans le secteur de la prise en charge mettent en exergue la difficulté à assurer un
    minimum de «dignité» aux migrants en raison des stéréotypes et des mentalités souvent réfractaires à l’autre.

    Certains n’hésitent pas à évoquer le statut de la femme algérienne dans la société pour comprendre cette violence
    dont souffrent les migrantes en Algérie, notamment les mères célibataires, confrontées à des réactions brutales et
    extrémistes dans certaines structures sanitaires.D’autres,par contre, relèvent une évolution positive par rapport aux
    années précédentes dans le comportement non seulement de la société civile, mais aussi des institutions étatiques
    qui assurent aujourd’hui la scolarisation des enfants et l’accès des migrants aux soins gratuits.

    Salima Tlemçani
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    Post L'Italie veut accélérer les opérations

    L'Italie veut accélérer les opérations

    Publié le 05-01-2017

    images (1).jpgimages (2).jpgimages.jpgtéléchargement.jpg

    Expulsion et rapatriement de migrants

    L'Italie veut “accélérer les expulsions et les rapatriements” de migrants hors de ses frontières, a insisté hier le ministre des Affaires étrangères italien, Angelino Alfano, après de nouvelles tensions dans le pays. Une révolte a éclaté en début de semaine dans un centre d'accueil pour migrants à Cona, au sud-ouest de Venise, suite au décès d'une jeune femme ivoirienne de 25 ans, les migrants accusant les secours d'être arrivés trop tardivement. “Nous agissons avec rigueur et humanité : nous avons sauvé beaucoup de vies mais nous ne pouvons pas accepter de quiconque des violations des règles”, a réagi M. Alfano hier dans un entretien au journal La Stampa. “C'est pour cela que nous devons accélérer les expulsions et les rapatriements. Je travaille pour conclure des accords qui diminuent les arrivées et empêchent les départs”, a-t-il souligné. “Il y a un triangle de pays fondamentaux : le Niger, avec qui nous sommes proches de conclure un accord, la Tunisie et la Libye”, a-t-il précisé. Le ministre de l'Intérieur italien, Marco Minniti, s'est rendu précisément en Tunisie cette semaine pour renouveler un accord bilatéral de rapatriement, en échange d'aides diverses. Il était hier à Malte, qui assure la présidence tournante de l'UE au premier semestre, pour parler aussi d'immigration et de sécurité.
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