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			L’excellente santé des maisons médicales de garde
		
			
				
					Le succès ne se dément pas pour les Sami, les services d’accueil  médical initial, lancés en 2002. Leur fréquentation a augmenté de 16% en  2012.
 
  
 
 «Nous sommes les premiers étonnés par les chiffres. Nous pensions que  la fréquentation allait se stabiliser mais elle continue d’augmenter  régulièrement, ce qui prouve qu’il y a une vraie demande. » Avec 16%  d’activité supplémentaire par rapport à 2011, soit 42386 passages, les  services d’accueil médical initial, dits Sami, ne se sont jamais aussi  bien portés.
 
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 Un constat qui laisse coi et fier le président  de l’association des Sami du Val-de-Marne, Bernard Le Douarin (par  ailleurs président du conseil départemental de l’ordre des médecins),  qui perçoit déjà des répercussions d’un tel bilan dans le paysage  médical val-de-marnais. Qu’est-ce qu’un Sami?   Ce dispositif pilote, lancé dans le département en 2002, est chargé  d’assurer une permanence des soins les soirs, les week-ends et les jours  fériés ainsi que de désencombrer les urgences hospitalières des  consultations pouvant être prises en charge par le médecin de garde du  Sami, des urgences donc « non vitales ». L’un des objectifs est en effet  d’éviter les longues files d’attente dans les hôpitaux pour de la  « bobologie ».
 Toutefois, pour être envoyés dans un Sami, les patients doivent  préalablement appeler le 15, qui proposera une réponse adaptée à l’état  de santé :  il vous adressera à l’une de ces maisons médicales de garde, vous  enverra un médecin à domicile (de Médigarde 94 ou Médecins à domicile  94), vous orientera vers un service d’urgences ou dépêchera des secours.  Le Val-de-Marne compte 12 Sami.
 Déjà des effets   sur l’affluence aux urgences  Faut-il se réjouir d’un tel succès? « Oui, assurément », n’hésite pas  une seconde le responsable, qui note déjà des effets sur les urgences  hospitalières. Selon une étude qui n’a pas encore été publiée, il  apparaît que la fréquentation s’accroît considérablement dans les  urgences des hôpitaux, sauf dans le Val-de-Marne, où elle n’augmente que  « très peu ».
 « Le but des Sami n’est pas la création d’une nouvelle patientèle ni  de mettre les structures en compétition, mais bien de désengorger les  urgences. Un passage au Sami coûte d’ailleurs beaucoup moins cher, or  l’intérêt est aussi de faire des économies. »
 Les patients ne sont pas les seuls à s’être approprié les Sami. La  mobilisation des généralistes est aussi parlante : plus de 800 médecins  impliqués, moins de 20 réquisitions dans l’année, « essentiellement le  soir de Noël ou le Jour de l’An », pour faire tourner ces maisons  médicales de garde…
 Les départements de l’Essonne, du Val-d’Oise et des Hauts-de-Seine  ont d’ailleurs contacté l’association pour s’inspirer de ce système.
 En 2013, mieux informer  les patients Une charte « du bon usage des Sami », à destination des usagers,  pourrait voir le jour cette année. Certaines familles zappent le coup de  fil au 15 et se  rendent directement sur place. « Toute une éducation  reste à faire auprès des patients. Certains pensent que le 15 est  exclusivement dédié aux grandes urgences, ce qui est faux. Il a d’abord  un rôle de conseil », précise Bernard Le Douarin. Une campagne de  l’agence régionale de santé (ARS) vise aussi à mieux informer sur la  marche à suivre.
 
 
 
 
 
 
 
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
	
		
		
			
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