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			Les Vingt-Sept actent leur feuille de route jusqu'en 2014
		
 
			
				
					BRUXELLES (Reuters) - Les dirigeants de l'Union  européenne ont acté dans la nuit de jeudi à vendredi une feuille de  route pour le renforcement de leur intégration jusqu'aux élections  européennes de 2014, après quoi ils pourraient être amenés à réviser les  traités européens.
 Un résultat acquis dans la foulée des accords conclus  quelques heures plus tôt par leurs ministres des Finances sur un  mécanisme de supervision unique des banques de la zone euro et le  versement à la Grèce d'une nouvelle tranche d'aide.
 "Nous nous sommes accordés sur une feuille de route  pour les futurs développement de l'union monétaire", a dit la  chancelière allemande Angela Merkel à la presse.
 Les chefs d'Etat et de gouvernement de l'UE se sont  notamment accordés sur le principe de mécanismes uniques de résolution  des crises bancaires et de garanties des dépôts, qui complèteront le  mécanisme de supervision.
 Le premier verra le jour fin 2013 et le second début 2014, a précisé le président français, François Hollande.
 Angela Merkel a jugé nécessaire de préciser les  modalités de recapitalisation des banques supervisées au niveau européen  et d'élaborer un cadre juridique pour leur fermeture éventuelle.
 "Cela ne doit pas se faire aux frais des contribuables.  Il faut faire en sorte que les responsables des problèmes bancaires  soit aussi ceux qui en supportent le fardeau", a-t-elle dit.
 Les Vingt-Sept ont également acté le principe de  "contrats de compétitivité et de croissance" pouvant être passés entre  les Etats de l'UE et les institutions européennes.
 L'objectif est d'améliorer, à travers ces contrats, la  coordination des politiques économiques. Leurs modalités seront  précisées en juin par le président du Conseil européen, Herman Van  Rompuy, ainsi que celles de "mécanismes de solidarité" visant à appuyer  financièrement leur exécution.
 "Nous parlons d'un soutien lié à des améliorations de  compétitivité. Nous parlons d'un budget très limité, pas un nombre de  milliards à trois chiffres, plutôt 10, 15 ou 20 milliards d'euros", a  pris soin de préciser Angela Merkel.
 HORIZON 2014
 Selon François Hollande, cet appui financier pourrait  être financé par les fonds structurels européens, des prêts ou le  produit de la future taxe sur les transactions financières.
 Le président de la Commission européenne, José Manuel  Barroso, a assuré qu'il y avait un "consensus général" sur ce  dispositif.
 Les Vingt-Sept ont en revanche évacué de leurs  conclusions l'idée d'une "capacité budgétaire" pour aider les pays de la  zone euro à absorber les chocs économiques.
 L'idée est contenue dans un rapport du président du  Conseil qui a servi de base aux discussions. Mais Herman Van Rompuy en  fait un sujet pour l'après-2014, ce à quoi s'est rallié le président de  la République française.
 François Hollande, favorable à un budget autonome pour  la zone euro, auquel l'Allemagne et d'autres pays comme la Suède se  montrent au contraire opposés, a fait valoir que soulever la question  aujourd'hui risquait de nuire aux négociations laborieuses sur le budget  de l'UE pour la période 2014-2020.
 Le Conseil estime dans ses conclusions que toute  nouvelle étape dans le renforcement de la gouvernance économique de  l'UE, devra "s'accompagner de nouveaux pas vers une légitimité et une  responsabilité plus fortes".
 François Hollande a estimé qu'il fallait pour le moment  avancer sans "perdre de temps", avec les traités existants : "Si en  2013 on arrivait à préciser les contrats et le mécanisme de solidarité  et à terminer l'union bancaire, nous aurions fait une étape très  importante", a-t-il dit.
 "En 2014, il y aura des élections au Parlement  européen, il y aura une nouvelle commission, et ce sera donc à ce  moment-là qu'il pourra être envisagé une autre étape avec,  éventuellement, une révision des traités", a-t-il ajouté.
 "Après 2014, il y aura un débat politique pour savoir  jusqu'où nous sommes prêts à aller. C'est là que reviendront les  questions du fonds d'absorption des chocs et les euro-bonds", a conclu  le président français.
 
 
 
 
 
 
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