Le cache-cache se rêve en sport olympique


Il y a à peine deux semaines, Prisca était très loin de s’imaginer participer un jour à des championnats du monde. Et puis, presque par hasard, le regard de la jeune Lyonnaise de 21 ans, licenciée d’un club de handball, s’est posé sur un article annonçant la tenue des Mondiaux de cache-cache, les 3 et 4 septembre, dans le village fantôme de Consonno, en Italie, bâti en 1968, déserté depuis 1976, et autrefois considéré comme le Las Vegas de Lombardie. 320 participants, tous adultes, *répartis en 64 équipes, vont tenter d’inscrire leurs noms au palmarès d’une compétition créée en 2010, et qui se cherche un improbable destin olympique dans les années à venir.
« Tout enfant, on y jouait souvent ensemble avec ma sœur et mes cousines, qui participent avec moi, sourit Prisca. On a consulté le règlement sur le site Internet de l’événement et *regardé des vidéos des éditions précédentes, ça nous a un peu éclairées. Mais on ne maîtrise pas tout. » Les règles du jeu ne sont pas aussi minimalistes que dans la cour de récré.


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