~Le saviez-Vous?~L'Union européenne offre jusqu'à 150 000 euros aux Algériens
Bonsoir ; personnement je ne le crois pas à vous de juger
L'Union européenne offre jusqu'à 150 000 euros aux Algériens qui veulent «jouer aux opposants»
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3. DÉCEMBRE 2014 - 10:12
http://algeriepatriotique.com/sites/...9700_48231.jpgFederica Mogherini, Haut représentant de l'UE pour les affaires étrangères et la politique de sécurité. D. R.
L’initiative de la délégation de l'Union européenne en Algérie qui veut subventionner des associations algériennes, jusqu'à 150 000 euros, pour mener des actions liées à la «défense des droits de l'Homme» est-elle innocente ? La question se pose quant à l’objectif qui pourrait se cacher derrière une telle initiative qui, sous couvert d’aide aux actions pacifiques, pourrait être interprétée comme un encouragement évident aux actions de «subversion» aidées par des financements conséquents. La délégation de l’UE fait en tous les cas mine de jouer la «transparence» en publiant son offre sur son site internet et se cache derrière le terme «pacifique» comme pour mieux dégager sa responsabilité quant à de probables débordements ou déviation des actions qui seront menées grâce à son financement. La délégation de l'Union européenne en Algérie vient, en effet, de lancer un appel à propositions avec l'objectif déclaré de soutenir les organisations de la société civile afin de «consolider et renforcer leur rôle et leurs stratégies propres dans la promotion des droits de l'Homme et des réformes démocratiques», peut-on lire sur son site internet. «La subvention octroyée à chaque action retenue sera comprise entre 50 000 et 150 000 euros» et les actions éligibles au financement devront répondre au moins à une des priorités retenues, précise l’UE qui cite notamment «l’appui à la liberté d'expression et à la promotion des valeurs démocratiques, la promotion de la liberté de réunion et de rassemblement pacifique et la prise de mesures pour lutter contre les obstacles à l'exercice de ces libertés. Le soutien au développement d'espaces de débat démocratiques, promouvoir la liberté d'expression, en particulier par la formation professionnelle et éthique des défenseurs des droits de l’Homme et des journalistes, prévenir et lutter contre la corruption et sensibiliser et promouvoir la citoyenneté active des jeunes». La délégation de l'Union européenne en Algérie prévoit aussi des financements pour des actions en liaison avec la «protection et la promotion des droits et de la place des femmes, des jeunes et des enfants dans la société, dont des actions concernant l’intégration sociale, le dialogue et la lutte contre les violences». La délégation de l'Union européenne précise que lors du processus d'évaluation, la priorité sera accordée aux actions «visant ou menées par des jeunes comme population cible ou partie prenante». Elle met en évidence aussi des actions envisageant un programme de «subvention en cascades, permettant, par exemple, à des organisations constituées récemment ou des organisations n’ayant pas les capacités de gestion de projets de grande ampleur ou des organisations n’étant pas familiarisées avec les procédures de l’Union européenne, de bénéficier de l’accès aux financements européens, de renforcer leurs capacités et/ou de mettre en œuvre des activités ciblées et à valeur ajoutée forte, permettant par là même d’amplifier la portée et la qualité de l’action». L’UE avise que les actions seront choisies, notamment «sur la base de leur pertinence, des résultats prévus et de leur efficacité potentielle».
Meriem Sassi
Le saviez-Vous?~Les députés demandent du rab...
Le saviez-Vous?~ Hommage à Kamel Messaoudi de deux jours à Tizi Ouzou
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10/12/2014
Hommage à Kamel Messaoudi
UN ÉVÉNEMENT DE DEUX JOURS À TIZI OUZOUhttp://www.liberte-algerie.com/data/...oudi-08fa2.jpg
L’association culturelle Moh-Saïd Oubelaïd du village Bounouh, en collaboration avec la direction de la culture de la wilaya de Tizi Ouzou organise, depuis hier et jusqu’à aujourd’hui à la maison de la culture Mouloud-Mammeri de Tizi Ouzou, un vibrant hommage au chanteur Kamel Messaoudi. Au programme, une exposition de photographies et d’articles de presse retraçant le parcours artistique de cet artiste aux sonorités particulières, mort dans un accident de la circulation le 10 décembre 1998 après avoir participé à une émission télévisée diffusée en direct sur l’ENTV. Suivant le programme, hier à 11 heures, après l’ouverture des activités, un film documentaire sur l’œuvre de Kamel Messaoudi, produit à base d’archives de la Télévision nationale (ENTV), a été projeté. Aujourd’hui, en plus de l’exposition permanente, un gala-hommage est prévu à 13h30 avec la participation de grandes figures de la chanson algérienne. Il sera animé notamment par Mohamed Lamraoui, Nacerdine Galiz, Zedek Mouloud, Cherif Douzène, et Mehdi Ressab. Le gala sera également marqué par des témoignages sur la vie et l'œuvre de l'artiste par sa famille et ses amis. “C’est la deuxième fois que Tizi Ouzou accueille un hommage à Kamel Messaoudi après celui organisé par l’association de son village d’originaire Fréha. Pour cette année, c’est notre association, qui porte elle aussi le nom d’un autre illustre artiste qui est Moh-Saïd Oublaid, qui organise un hommage à Kamel Messaoudi, une figure qui a côtoyé beaucoup d’artistes de la région comme Lounes Matoub, Hacène Ahres…”, nous dira Ramdani Abderrahmane, président de l’association Moh-Saïd Oublaid. Né le 30 janvier 1961 à Bouzaréah, Kamel Messaoudi grandit dans une famille modeste originaire d’Aït Bouali, à Fréha, en Kabylie. Elle habitait le quartier Gai Soleil. Kamel, qui fera ses débuts dans la chanson en 1974, fut influencé par son frère aîné qui faisait de la musique. Après une première tentative de production d’un disque en 1985, ce dernier sera finalement produit et commercialisé en forme de mini-cassette en 1990. Il a fallu attendre 1991, avec la sortie d’Echemaâ, pour que l’œuvre de Kamel Messaoudi connaisse le succès. Kamel Messaoudi décède tragiquement dans un accident de la circulation le 10 décembre 1998.
Le saviez-Vous?~ L’Algérie importe pour la première fois de l’oignon
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11/12/2014
L’Algérie importe pour la première fois de l’oignonhttp://www.elwatan.com/images/2014/1...2_465x348p.jpg
Pour la première fois depuis l’indépendance, l’Algérie importe de l’oignon, déplorent des professionnels du secteur. Le président de la Commission des producteurs de fruits et légumes, affiliée à l’UGCCA, Mohamed Mejbar, tire la sonnette d’alarme.
«Il y a une volonté de casser les agriculteurs algériens», affirme-t-il. Intervenant lors d’une conférence de presse animée hier à Alger, M. Mejbar explique que «l’an dernier, il y a eu une surproduction de l’oignon dans plusieurs champs. Cependant, ce n’est pas une raison pour en importer. Car les quantités sont disponibles. Elles sont stockées.
Les quantités écoulées se vendent à 45 DA le kg sur le marché du gros». Et de s’interroger : «Qui a donné l’autorisation d’importer des oignons d’Espagne ? C’est une honte. Au moment où il faut laisser le maximum de devises dans le pays et avec la chute des cours du brut, ces acteurs procèdent à des importations inutiles.»
Puis, Mohamed Mejbar est revenu sur l’augmentation «surprise» du prix de la pomme de terre. «Cette hausse a été provoquée par ceux qui la stockaient. C’est une pénurie provoquée», indique-t-il. Le président de la Commission des producteurs plaide pour ouvrir une enquête : «Il faut convoquer ces personnes devant la justice. Elles ont créé un marché parallèle.» Il existe en Algérie, selon M. Mejbar, de 55 à 60 000 ha de champs de pomme de terre.
Appel à une journée sans achat le 20 décembre Face à l’érosion du pouvoir d’achat, l’Association de protection et d’orientation des consommateurs (APOC) appelle les Algériens à boycotter les marchés, les commerces, tous leurs vendeurs, le samedi 20 décembre. «La hausse des prix est une saignée douloureuse pour tant de familles qui peinent à joindre les deux bouts au quotidien.
C’est un phénomène qu’il faut dénoncer et étudier de près», note l’association dans un communiqué rendu public. Les initiateurs espèrent ainsi ouvrir le débat sur le modèle de consommation des Algériens et l’absence de régulation des prix et pousser à leur baisse. A travers cette journée sans achat, en plus de dénoncer la hausse vertigineuse des prix des produits de première nécessité constatée depuis des jours, ils espèrent également une prise de conscience de la part du consommateur algérien et des commerçants. L’appel sera-t-il suivi ?
Le saviez-Vous?~Un avion d’Air Algérie saisi en Belgique
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14/12/2014
Pour non-paiement de facture : Un avion d’Air Algérie saisi en Belgique
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le 13.12.14 | 10h00
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Encore une autre affaire qui risque de noircir davantage l’image de la compagnie aérienne nationale Air Algérie. Un de ses avions aurait été empêché de quitter, hier, le sol belge.
Il aurait été, selon des sources sur place, saisi par les autorités aéroportuaires de ce pays pour une histoire de facture impayée. Selon notre source, un huissier de justice a signifié aux membres d’équipage, alors que l’appareil plein de voyageurs s’apprêtait à quitter l’aéroport, que l’avion était interdit de vol et saisi suite à une décision de justice.
L’on ignore encore le montant de cette facture que réclament les autorités portuaires à la compagnie nationale. Selon le quotidien Reporters qui a repris l’information sur son site internet, «Air Algérie n’aurait pas payé une facture d’un million de dollars de réparations d’avions confiées à la Hollande». L’avion saisi, selon le même journal, vaut 37 millions
Saisie de l'un de ses avions à Bruxelles : les explications d’Air Algérie
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le 13.12.14 | 14h48
La saisie hier, vendredi, d’un avion appartenant à Air Algérie à l'aéroport de Bruxelles, ne serait pas le résultat d’une facture impayée, selon Air Algérie.
Un avion d'Air Algérie a été saisi vendredi à l'aéroport de Bruxelles suite à un litige avec la société néerlandaise K'AIR BV, malgré la procédure légale engagée par la compagnie aérienne algérienne, précise, samedi Air Algérie dans un communiqué.
Le litige opposant la compagnie nationale à la société néerlandaise K'AIR BV concerne un contrat de vente d'appareils réformés signé le 6 juillet 2008 par les deux parties, selon les explications d'Air Algérie.
K'AIR BV n'est pas parvenue à mettre en place le financement tel que prévu "en dépit des facilités" qui lui ont été accordés, poursuit-elle.
Après mise en demeure pour faute d'exécution, Air Algérie a procédé le 29 décembre 2009 à la résiliation de ce contrat de vente.
Par la suite, la société néerlandaise a engagé, le 17 mars 2011, une procédure d'arbitrage auprès de la Cour internationale d'arbitrage qui a rendu, le 31 mars 2014, une sentence condamnant Air Algérie.
En conséquence, la compagnie aérienne nationale a engagé, le 7 mai 2014, un recours en annulation contre cette sentence.
En dépit de la procédure légale engagée par Air Algérie, la société K'AIR BV a fait procéder par la justice belge à la retenue de l'appareil assurant le vol AH 2063, note-t-elle.
A cet effet, la compagnie nationale affirme qu'elle a entrepris les démarches légales nécessaires auprès des juridictions belges et qu'elle veille à prendre toutes les actions en vue de dénouer cette situation dans les plus brefs délais.
Le collectif Contre la Cherté du Transport vers l’Algérie (CCCTA) s’est, pour sa part, indigné dans un communiqué parvenu à notre rédaction, face à cette saisie qu’il qualifie de « honte » et de « vexation » pour tout le peuple algérien.
Accusant le PDG de la compagnie, M.Boultif de « gestion calamiteuse et opaque de la compagnie nationale Air Algérie », le collectif appelle à son limogeage.
Après la saisie d’un avion d’Air Algérie : Alger rappelle ses ambassadeurs
à Bruxelles et La Haye
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le 14.12.14 | 16h26
Les ambassadeurs d'Algérie auprès du Royaume de Belgique et du Royaume de Hollande ont été "rappelés à Alger pour consultations", a indiqué samedi soir un communiqué du ministère des Affaires étrangères.
Cette décision intervient suite à la mesure prise de retenir et d'interdire de vol, à l'aéroport de Bruxelles, d'un avion de la compagnie national Air Algérie alors que toutes les voies de recours auprès des instances judiciaires compétentes n'ont pas été épuisées.
Air Algérie avait indiqué samedi, dans un communiqué, qu'un avion de la compagnie a été retenu vendredi à l'aéroport de Bruxelles suite à un litige avec la société néerlandaise K'AIR BV, malgré la procédure légale engagée par la compagnie aérienne algérienne.
L'avion d'Air Algérie, assurant la liaison Alger-Bruxelles du 12 décembre, a été retenu à l'aéroport de Bruxelles sur décision de la justice belge, a ajouté la même source.
Le litige opposant la compagnie nationale à la société néerlandaise K'AIR BV concerne un contrat de vente d'appareils réformés signé le 6 juillet 2008 par les deux parties, selon les explications d'Air Algérie
Le saviez-Vous?~Urgent : l’avion saisi à Bruxelles vient d’être remis à Air Algérie
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Air Algérie : Les dessous d’une affaire scabreuse
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le 15.12.14 | 10h00
http://www.algerie1.com/wp-content/u...12/brusges.jpg http://www.elwatan.com/images/2014/1...0_465x348p.jpg
L’avion d’Air Algérie saisi à Bruxelles et le débarquement de ses passagers prennent les contours d’une nouvelle affaire d’une ampleur qui frise déjà le scandale diplomatique.
Les passagers du vol AH 2063 d’Air Algérie, reliant Bruxelles à Alger, ont été débarqués, vendredi dernier, manu militari par les autorités aéroportuaires. Accompagnées d’un huissier de justice, celles-ci ont mis à exécution une décision de la Cour internationale d’arbitrage obligeant la compagnie algérienne à rembourser à la société néerlandaise K’Air 2 millions de dollars. Contactées par nos soins, les deux parties en conflit, Air Algérie et K’Air, se renvoient les accusations et laissent croire que derrière ce contrat de cession de la vieille flotte d’Air Algérie, en juillet 2008, il y a anguille sous roche.
Les deux versions des faits avancées aussi bien par le PDG de K’Air, Abdelhamid Kerboua, ancien pilote algérien, que par Lemnouar Azzoug, cadre d’Air Algérie et représentant du syndicat de la maintenance, ainsi que le communiqué d’Air Algérie démontrent qu’il y a eu un cafouillage manifeste dans la gestion de ce dossier. Tout commence en juillet 2008, lorsque l’ancien patron d’Air Algérie, Ouahid Bouabdellah, signe un contrat de cession de la vieille flotte pour un montant de 13 millions de dollars. Le bénéficiaire de cette transaction, K’Air, décroche le gros lot parce que le contrat porte sur 2 Airbus A310-200, 12 Boeing 737-200, 6 Boeing 727-200, 7 Fokker 27-400 ainsi qu’un ensemble de pièces détachées, équipements, outillage spécifique et moteurs y afférents.
«Il faut dire qu’à l’époque, nous avions acheté la caverne d’Ali Baba», explique M. Kerboua, qui précise : «Le contrat prévoyait une avance de 2 millions de dollars et une fois le listing et l’historique des équipements achetés effectués, le paiement devait se faire en deux tranches. J’ai recruté 35 personnes et 5 étrangers pour organiser le listing et tenter de reconstituer l’état de toutes les pièces contenues dans les hangars de Dar El Beïda. Le travail a duré 8 mois, mais il n’a pu être achevé en raison de l’absence de l’historique. J’ai demandé à Air Algérie de m’envoyer ce document, mais en vain. La compagnie n’avait aucun document afférent à ce matériel. Les responsables nous ont montré un procès-verbal daté du 16 juin 2008, soit trois semaines avant que nous signions le contrat, faisant état d’une offre américaine de 14 millions de dollars, qui ne pouvait se concrétiser faute d’historique des équipements. Des mois après, Air Algérie a exigé le paiement des montants restants. Comment pouvions-nous acheter des équipements que nous ne pouvions même pas transférer à l’étranger ? Nous avons acquis ce matériel pour le rénover et le vendre ailleurs. De plus, dans le contrat, il est bien expliqué que la compagnie est dans l’obligation de nous remettre l’historique des pièces détachées. Nous avons refusé de payer le reste sans avoir l’historique. La compagnie nous a mis en demeure, mais nous ne pouvions payer faute de traçabilité. La compagnie a décidé de nous appliquer des pénalités de retard estimées à 2 millions de dollars. Vers la fin décembre 2009, nous avons eu écho, de manière informelle, de la résiliation unilatérale du contrat. Nous espérions que la compagnie nous rembourserait notre avance, mais en vain. Raison pour laquelle nous avons estimé légitime de saisir la Cour d’arbitrage internationale, le 17 mars 2011, afin de récupérer l’avance de 2 millions de dollars. Nous savions que le matériel avait été finalement vendu comme ferraille à un Algérien, à un prix symbolique, parce qu’il ne pouvait être exporté. J’ai exigé le remboursement des 2 millions de dinars.
La compagnie était incapable de produire les documents afférents au matériel vendu. Raison pour laquelle elle a été déboutée par la Cour d’arbitrage, dans sa sentence du 31 mars 2014, qui l’a sommée de rembourser la somme avancée par K’Air.» Campant sur sa décision, M. Kerboua «regrette» quand même que ses compatriotes soient débarqués d’un avion à Bruxelles. «J’ai tenu à ce que les passagers soient bien traités et l’avion mis dans un hangar que j’ai loué, afin que le pavillon algérien ne soit pas déshonoré. Lorsqu’Air Algérie me restituera mes 2 millions de dollars, je débloquerai l’appareil sans aucune hésitation. J’ai alerté le PDG de la compagnie au mois d’août, mais je ne voulais pas perturber le plan de charge en pleine saison estivale. Cependant, je ne peux plus attendre.»
Air Algérie, la saisie malgré le recours
Du côté d’Air Algérie, la version des faits est tout autre. Elle explique que la saisie de son appareil est la conséquence d’un litige l’opposant à K’Air «qui concerne un contrat de vente d’appareils réformés». Cependant, précise la compagnie dans son communiqué, «K’Air n’est pas parvenue à mettre en place le financement tel que prévu en dépit des facilités qui lui ont été accordées. Elle l’a mise en demeure pour faute d’exécution», poussant la compagnie à procéder à la résiliation du contrat de vente le 29 décembre 2009. «Par la suite, la société néerlandaise a engagé, le 17 mars 2011, une procédure d’arbitrage auprès de la Cour internationale d’arbitrage qui a rendu, le 31 mars 2014, une sentence condamnant Air Algérie. En conséquence, la compagnie aérienne nationale a engagé, le 7 mai 2014, un recours en annulation de cette sentence. En dépit de la procédure légale engagée par Air Algérie, la société K’Air a fait procéder par la justice belge à la retenue de l’appareil assurant le vol AH 2063.»
Air Algérie ajoute qu’elle a «entrepris les démarches légales auprès des juridictions belges et qu’elle veille à entreprendre toutes les actions en vue de dénouer cette situation dans les plus brefs délais». Evitant toute spéculation sur le sujet, la compagnie algérienne préfère ne pas déterrer les circonstances dans lesquelles le contrat de vente de sa vieille flottille a été signé puis résilié, avant d’être vendu à un ferrailleur constantinois au prix symbolique de 10 millions de dinars. Pourtant, l’ancien responsable du service maintenance, syndicaliste et cadre actuel de la compagnie, n’y va pas avec le dos de la cuillère pour lever une partie du voile qui entoure cette affaire.
«A l’époque, moi-même, en tant que syndicaliste, j’avais alerté les autorités sur la gestion scandaleuse de ce dossier. Le contrat de vente est inique et K’Air n’a pas respecté ses engagements. Comment peut-on céder à 13 millions de dollars de telles pièces, avions, équipements et moteurs ? La valeur des consommables, entreposés au garage principal, avait été estimée par des experts à 40 millions de dollars. Les pièces des Airbus valaient, à elles seules, près de 17 millions de dollars. Certains moteurs d’avion étaient neufs. Avec une avance de 2 millions de dollars, K’Air avait pris possession du matériel et des lieux, en faisant appel à une société étrangère spécialisée dans la récupération», déclare M. Azzoug.
«Le contrat avec K’Air était inique»
Et de préciser : «Pour dépanner les A330-200, Air Algérie implorait K’Air de lui fournir certaines pièces du magasin A310-200 ; certaines pièces se montent indifféremment sur les deux types d’avion, alors que les deux appareils libyens qui étaient en chantier au niveau de la base de maintenance n’étaient révisés que grâce au bon vouloir de K’Air.» Pour ce spécialiste de la maintenance, «à l’époque, la cession des pièces de rechange et autres outillages spécifiques aux flottes a enlevé à Air Algérie sa capacité à traiter ces types d’avion, alors qu’elle recevait des demandes importantes d’Afrique, du Moyen-Orient et même d’Europe. Comment pourrait-elle rentabiliser la base de maintenance qui a coûté 140 millions de dollars, si on brade ses moyens de production ? Les ateliers ont été confrontés à d’énormes difficultés pour réviser l’avion de nos amis soudanais, un B737-200. Les pièces entreposées au magasin central furent déstockées et emballées en vue de l’expédition. Il faut des jours, sinon des semaines de recherche pour trouver la moindre pièce ! La révision de cet avion aurait coûté les yeux de la tête aux Soudanais», dénonce notre interlocuteur.
Selon M. Azzoug, K’Air n’a pas pu payer la totalité du montant prévu par le contrat, parce qu’elle n’en avait pas les capacités, en raison du retrait des banques fortement secouées par la crise mondiale à cette période et parce que les langues commençaient à se délier. Le PDG a résilié de manière unilatérale le contrat, aux torts exclusifs de K’Air, sans préjudice des pénalités de retard (courrier DG/n°1303/2009 du
9 décembre 2009).
Ouahid Bouabdellah et la valse des montants
Comment se fait-il que K’Air n’ait opposé aucune résistance et a très gentiment quitté les lieux, alors qu’elle avait subi des pertes qui s’élèvent au bas mot à 3,5 millions de dollars, décomptés comme suit : l’avance de 2 millions de dollars, les frais de la société étrangère spécialisée, la facture de plusieurs mois de conditionnement du matériel des magasins cédés, la facture de la révision générale du B737-200 (7T-VJB) effectuée par des techniciens retraités d’Air Algérie mais payés par K’Air. Mieux, M. Azzoug est convaincu que K’Air a fait son beurre «en exportant des pièces de A310 qui se montent sur le A330». Il pointe un doigt accusateur sur l’ancien PDG d’Air Algérie, Ouahid Bouabdellah, qui avait à l’époque déclaré, sur les ondes de la Chaîne III, avoir cédé «la vieille flotte de la compagnie à petit prix, en avançant le montant de 15 millions de dollars» (sic !).
Hier, sur le journal électronique TSA, l’ancien responsable a évoqué ce dossier qu’il dit «connaître assez bien», en parlant d’un contrat de 10 millions de dollars. Il a souligné néanmoins que «la société néerlandaise n’a pas respecté ses engagements». Selon lui, K’Air devait découper une dizaine d’avions, mais après avoir commencé le travail, «elle n’a pas réussi à mettre en place les financements nécessaires pour l’exécution du contrat. Les dirigeants de K’Air ont alors proposé de vendre une partie des pièces récupérées sur les appareils découpés pour pouvoir se financer. Nous avons refusé».
Ouahid Bouabdellah évite de reconnaître que c’est lui qui a signé la résiliation du contrat, en disant que la procédure a débuté avant que l’actuel PDG ne soit installé, en 2011. Une résiliation qui a poussé K’Air à exiger, dit-il, la restitution d’une caution de 2 millions de dollars, qu’Air Algérie a refusée. Mieux, M. Bouabdellah a déclaré «ignorer comment le dossier a été géré après son départ. Il sait seulement que la commission chargée du suivi du dossier a été dissoute par son successeur. Pourtant, c’est à son époque que tous les membres de la commission des marchés ont été limogés», révèle M. Azzoug. Force est de constater que la saisie de l’avion d’Air Algérie par les autorités belges vient de soulever un véritable lièvre, qui dégage une forte odeur de énième affaire scabreuse.
Salima TlemçaniUrgent : l’avion saisi à Bruxelles vient d’être remis à Air Algériehttp://www.elwatan.com/img/trans.gifhttp://www.elwatan.com/img/trans.gif
le 15.12.14 | 15h45 | mis à jour le 15.12.14 | 17h44
L’avion saisi à Bruxelles vient d’être remis à Air Algérie, selon des sources sûres.
Selon nos sources, Air Algérie aurait payé la totalité de la somme réclamée par la société néerlandaise K'Air, soit 02 millions de dollars.
Le représentant de la société néerlandaise a été informé que la campagnie nationale algérienne a procédé au virement des deux millions de dollars.
Restitution de l’avion d’Air Algérie saisi à Bruxelles : enfin, le dénouement
http://forums.kyngdvb.com/attachment...7&d=1414842930Restitution de l’avion d’Air Algérie saisi à Bruxelles : enfin, le dénouement
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le 16.12.14
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Le litige Air Algérie-K’Air BV a, enfin, connu son épilogue. D’aucuns estiment que cette affaire aurait connu un dénouement aussi rapide, d’autant plus que les deux parties, en litige, s’accusent mutuellement à travers des communiqués interposés. La désormais «affaire Air Algérie» semble connaître un dénouement. Les deux parties qui se livraient à une bataille par communiqués interposés ont fini par tempérer leurs ardeurs. À l’heure où nous mettons sous presse, l’avion d’Air Algérie, saisi à Bruxelles (Belgique), est restitué à la Compagnie nationale de transport aérien.
Pour rappel, Air Algérie a répliqué dans un communiqué, rendu public dimanche, pour battre en brèche les arguments avancés par le parton de K’Air BV, et selon lesquels la Compagnie nationale de transport aérien n’a pas honoré ses engagement vis-à-vis de K’Air BV. Air Algérie a donné sa version des faits. Elle a affirmé que la somme de 2 millions de dollars, réclamée par la société néerlandaise K’Air BV qui a conclu un contrat d’achat d’appareils réformés à la Compagnie nationale, ne constituait pas une caution. «Les sommes de 500 000 dollars et de 1 500 000 dollars représentant les deux échéances qui devaient être honorés par la société K’Air BV, au titre du contrat la liant à Air Algérie, respectivement 7 jours suivant l’acceptation de l’offre, et 15 jours suivant la signature du contrat de vente», a souligné Air Algérie dans un communiqué.«La somme de ces deux montants, soit 2 millions de dollars, ne constitue pas une caution et ne peut tenir lieu de caution.
La caution n’étant pas prévue au contrat de vente», précise-t-il encore. La Compagnie nationale a indiqué que K’Air BV avait essayé de justifier dans son courrier du 10 février 2010 adressé au P-DG d’Air Algérie, de l’époque, ses difficultés d’honorer ses engagements financiers par la crise financière mondiale qui avait touché le secteur de l’aviation, notamment les avions d’ancienne génération. «L’allégation de la société K’Air BV au sujet de la non transmission de la documentation technique par Air Algérie n’a aucun fondement contractuel, étant donné que le contrat de vente ne prévoit pas une obligation de remise de document technique “back to birth” (depuis la première mise en exploitation)», a expliqué la même source. «Bien au contraire, ledit contrat de vente, en ses articles 1 et 10, stipule clairement que la vente des avions et de leurs équipements sont acceptés par l’acheteur en l’état (As is, where is)», a-t-il ajouté. Les difficultés rencontrées par la société K’Air BV pour obtenir les crédits auprès des banques en vue de remplir son engagement contractuel envers Air Algérie «ne peuvent être expliquées que par la non solvabilité», a indiqué Air Algérie.
À propos de la sentence arbitrale, et conformément aux procédures légales, Air Algérie avait engagé un recours en annulation qui n’avait pas été tranché, selon la même source. De son côté, la société K’Air BV a réclamé une somme de 2 millions de dollars à Air Algérie qui constituait des avances pour l’achat d’appareils réformés auprès d’Algérie.
Dimanche, les ambassadeurs de Belgique et des Pays-Bas à Alger, respectivement Frédéric Meurice et Mme Willemijn van Haaften, ont été convoqués au ministère des Affaires étrangères.
voilà qu’une décision vient remettre le contentieux de la saisie de l’avion d’Air Alg
http://forums.kyngdvb.com/attachment...7&d=1414842930N’ayant pas empoché les 2 millions de dollars, l’huissier de justice belge a refusé que la compagnie reprenne possession de l’appareil, mettant les dirigeants d’Air Algérie dans une situation des plus inconfortables. Jusqu’à hier en fin de journée, l’avion était toujours cloué au sol, à l’aéroport de Bruxelles, en Belgique. Que s’est-il donc passé durant les dernières heures de la journée de lundi ? Contacté, le PDG de K’Air, Abdelhamid Kerboua, explique que la raison de la non-réception de l’avion par Air Algérie lui incombe totalement : «Il est vrai que tout était prêt pour que l’appareil soit récupéré par la compagnie. J’ai reçu un appel téléphonique des responsables, m’informant que le montant réclamé avait été viré sur le compte de l’huissier de justice à Bruxelles, à partir d’un compte de l’entreprise domicilié à Paris. Les deux ambassadeurs d’Algérie en Hollande et en Belgique m’ont même garanti le transfert de ce montant. Mais en début de soirée, j’ai appris par les avocats de la compagnie que ce virement avait été effectué sur un compte bloqué, dont je ne pourrai disposer qu’une fois que le tribunal d’Alger aura statué sur cette affaire. Depuis quand un tribunal algérien peut-il contester une décision rendue par la Cour d’arbitrage internationale ?»
Concernant l’audience prévue aujourd’hui au tribunal d’Alger, M. Kerboua est formel : «Aucune information ne m’a été donnée et, à ce jour, je n’ai reçu aucune convocation au procès. Je ne reviens pas sur ma décision. L’avion ne sera remis à Air Algérie qu’une fois le montant de 2 millions de dollars viré sur le compte de l’huissier de justice belge. Pour moi, le procès d’aujourd’hui à Alger est nul et non avenu et les conditions imposées par la compagnie sont inacceptables.»
Interrogé sur le choix du tribunal bruxellois pour faire exécuter la décision de la Cour d’arbitrage internationale, le PDG de K’Air déclare : «En Hollande où je réside, il n’y a malheureusement pas de bureau de la compagnie. La Belgique est le pays le plus proche où Air Algérie est représentée. Elle a un immeuble en location mais les biens mobiliers qu’elle possède n’ont pas une grande valeur financière. Sur conseil de mes avocats et de l’huissier, nous avons opté pour la saisie d’un avion, dont la valeur est très importante.» M. Kerboua «ne veut pas» lâcher prise, il veut à tout prix récupérer ce qu’il estime être une avance sur un marché d’achat d’une vieille flottille, d’un montant de 13 millions de dollars, résilié une année après par Air Algérie pour «non-respect des clauses», ayant engendré «l’application de pénalités de retard évaluées à 2 millions de dollars» que K’Air conteste.
Hier, la compagnie s’est refusée à tout commentaire, alors que la veille, ses responsables avaient confirmé la levée de la saisie et le retour «imminent» de l’appareil à Alger, puisqu’un équipage a même été dépêché à Bruxelles. Décidemment, le feuilleton de cette saisie ne semble près de connaître son épilogue, malgré les assurances des autorités et la montée en puissance des réactions de la diplomatie
algérienne.
Salima Tlemçani
l'appareil a décollé à destination d'Alger
http://forums.kyngdvb.com/attachment...7&d=1414842930Mainlevée de l'avion d'Air Algérie à Bruxelles
l'appareil a décollé à destination d'Alger http://www.elwatan.com/img/trans.gifhttp://www.elwatan.com/img/trans.gif
le 18.12.14 | 17h59
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L'avion d'Air Algérie objet d'un litige avec la société néerlandaise K'AIR BV a décollé jeudi à 16h30 de l'aéroport de Bruxelles à destination d'Alger, après que la compagnie nationale eut reçu la mainlevée de l'appareil, a annoncé Air Algérie.
"Après évolution de la situation, ce jour 18 décembre en fin de matinée, Air Algérie a reçu la mainlevée émanant de l'huissier de justice. Après les vérifications techniques d'usage, l'avion a décollé de l'aéroport de Bruxelles à 16h30 à destination d'Alger", a indiqué la compagnie dans un communiqué transmis à l'APS. "Les procédures judiciaires suivront leur cours normal", a précisé le communiqué.
La même source a souligné aussi que dès le premier jour de la retenue de l'avion d'Air Algérie à Bruxelles, "une cellule de crise a été installée au niveau du siège de la compagnie".
De même, "une équipe de juristes a été dépêchée à Bruxelles où elle a travaillé avec les avocats de la compagnie sur place", poursuit le communiqué, ajoutant "qu'un suivi permanent était assuré par le siège, tout en tenant les autorités publiques régulièrement informées".
Fêtes de fin d’année_Les Algériens préfèrent aller à l’étranger
http://forums.kyngdvb.com/attachment...7&d=1414842930 Les Algériens préfèrent aller à l’étranger
Fêtes de fin d’année
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le 22.12.14 | 10h00
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Comment se permettre de voyager pendant les vacances de fin d’année, quand on a été aussi sollicité ces derniers mois par une inflation qui s’est de nouveau emballée. Entre octobre 2013 et celui de 2014, l’indice des prix à la consommation a augmenté de plus de 6%, selon l’office national des statistiques (ONS). L’inflation a touché l’ensemble des produits de consommation ou presque (sauf les transports et la communication) avec 10% pour les produits alimentaires, et surtout 12% pour le groupe culture et loisirs. Sur les dix premiers mois de 2014, l’inflation a été plus maîtrisée — 2,34% par rapport à la même période de 2013 —, mais avec tout de même un indice de près de 8% pour le groupe des loisirs.
Le porte-monnaie des ménages étant soumis à rude épreuve, ce sont les dépenses pour les vacances de fin d’année qui en pâtissent. Certains voyagistes déplorent une demande fébrile en dépit d’une offre existante. «Octobre, novembre, décembre, c’est une période hyper creuse pour nous. C’est la basse saison», observe Lyès Senoussi, patron d’une agence de voyages. Pour ce qui est des départs individuels, les agences en vendent toute l’année. En revanche, s’agissant des groupes, en ce moment «il n’y a pas de demande, mis à part celles des œuvres sociales des entreprises publiques», précise notre interlocuteur. Il s’agit d’abord d’une question de moyens. Tous les Algériens ne peuvent pas se permettre d’aller deux fois en vacances durant l’année, en comptant celles d’été. A cela, il faut ajouter la cherté de la vie et le nouvel élément à prendre en compte, l’AADL. «Les gens préfèrent mettre de l’argent de côté pour payer leur logement», souligne M. Senoussi. Sans compter que pour la grande majorité, le réveillon du Nouvel an ressemble davantage à une fête religieuse que l’on passe en famille autour d’un bon repas. D’autant que le Nouvel an cette année côtoie une autre fête religieuse, celle du Mawlid Ennabaoui, prévue le 3 janvier.
Destinations phares
Seul ou en famille, en Algérie ou ailleurs, quel que soit le choix des Algériens, cela n’empêche pas les voyagistes de concocter des offres spéciales de fin d’année. Certes, il y a ceux qui préfèrent partir seuls, et dans ce cas w, nous dit un voyagiste. Chez Air Algérie et Aigle Azur, les dernières places disponibles pour cette période se vendent très cher sur le vol Alger-Paris. Pour la dernière semaine de décembre (du 25 au 1er janvier), les billets se négocient à plus de 40 000 da pour la compagnie nationale et à plus de 400 euros pour sa concurrente française.
Pour le reste des destinations à l’international, un quatuor sort du lot, à savoir la Turquie, Dubaï, la Tunisie et le Maroc. A un degré moindre, des destinations asiatiques à l’instar de l’Indonésie, de la Thaïlande et la Malaisie. Lyès Senoussi précise que Dubaï est de plus en plus visitée du fait que la météo y est plus agréable durant cette période de l’année. Il faudra débourser pas moins de
148 000 DA pour une semaine dans l’Emirat, entre 110 000 da et 123 000 pour la Turquie, entre 69 000 et 110 000 da pour le Maroc et entre 85 000 et 115 000 da pour l’Egypte dans des hôtels 4 étoiles. La Tunisie reste la plus accessible avec des séjours à moins de
30 000 da proposés par certaines agences.
Quid de l’offre locale ?
L’offre à l’international est autrement plus riche et plus agressive que la nationale. «Les gens choisissent l’étranger à cause du rapport qualité/prix. Nous n’avons rien ici. Quand on a de l’argent, on n’a pas où aller», déplore Lyès Senoussi.
Dans la capitale, «il y a un manque d’infrastructures d’accueil. La demande est plus grande que l’offre, alors les gens se dirigent vers l’oranie», explique-t-il.
L’une des offres locales se trouve du côté de Bouira, au sein du Centre national des sports et loisirs de Tikjda (CNSLT). Le directeur du centre, Smaïl Meziani, nous indique qu’avec une meilleure capacité d’accueil et l’ouverture de quatre unités (chalet du Kahf, l’auberge, l’hôtel Djurdjura et l’unité de Tikjda) d’une capacité totale de 500 lits «les clients sont nombreux» pour les vacances scolaires et de fin d’année.
En prenant en compte le planning des réservations, «on est complet» grâce notamment à une majorité de clients qui viennent des autres wilayas du pays.M. Meziani reconnaît que la rentabilité du centre en cette période est très appréciable, «entre 40% et 60%», alors que la moyenne annuelle ne dépasse pas les 30% en raison des périodes creuses.
Pour la soirée du Nouvel an, il faudra compter 9000 DA pour une table au sein des deux unités, Djurdjura et Tikjda, 7000 DA pour les unités secondaires. Pour ceux qui voudront y passer la nuit, les tarifs des chambres varient quant à eux entre 1800 da et 7000 da.