Le pr�sident russe Vladimir Poutine (c) apr�s la signature du trait� rattachant la Crim�e � la Russie au Kremlin � Moscou le 18 mars 2014 KIRILL KUDRYAVTSEV AFP

MONDE - L'avertissement viserait des Etats de l'Union europ�enne mais pas l'UE dans son ensemble...

La Russie a annonc� vendredi qu'elle adoptait des mesures de r�torsion contre �certains pays occidentaux� outre les Etats-Unis, dans un avertissement semblant viser des Etats de l'Union europ�enne mais pas l'UE dans son ensemble.
Sans citer l'Union europ�nne dans son ensemble

L'Union europ�enne, suivant l'exemple des Etats-Unis, a �largi il y a une semaine � de hauts responsables, dont un vice-Premier ministre et les pr�sidents des deux chambres, sa liste de sanctions cibl�es - interdiction d'entr�e et gel des avoirs - qui comprend 33 noms.
Dans un communiqu� reprenant la question d'un m�dia (non cit�), qui l'interrogeait sur la r�action russe aux sanctions d�cid�es par �les Etats-Unis, l'UE et d'autres Etats dont le Canada�, le porte-parole du minist�re russe des affaires �trang�res, Alexandre Loukachevitch, a r�pondu sans citer l'Union europ�enne dans son ensemble.
�La liste reste ouverte�

La Russie a d�j� indiqu� qu'elle appliquait �des sanctions r�ciproques contre des fonctionnaires et des parlementaires des Etats-Unis et du Canada, et que la liste restait ouverte�, a-t-il d�clar�.
�Puis certains pays occidentaux, suivant l'exemple des Etats-Unis, ont �largi leur liste de sanctions, y inscrivant de nouveaux citoyens russes. De tels actes ne peuvent rester sans r�action. La partie russe a pris des mesures de r�torsion, qui sont pour l'essentiel sym�triques�, a ajout� le porte-parole.
La Russie n'a pas r�pondu � ce jour explicitement aux sanctions europ�ennes, ce qu'elle a fait � l'�gard des Etats-Unis et du Canada en publiant des listes.




Crim�e: Poutine appelle Obama pour parler d'une sortie de crise


Cr�� le 29/03/2014 � 02h59 -- Mis � jour le 29/03/2014 � 02h59



Barack Obama dans le bureau ovale, le 27 septembre 2013. P.SOUZA/MAISON BLANCHE

DIPLOMATIE - S'il est trop t�t pour parler de d�tente, le dialogue devrait continuer...

Un premier contact. Le pr�sident russe Vladimir Poutine a appel� vendredi Barack Obama pour, selon la Maison Blanche, parler d'une proposition am�ricaine de sortie de crise en Ukraine, qui craint une invasion de sa partie orientale apr�s la perte de la Crim�e.
Cette proposition va faire l'objet de discussions directes entre les chefs de la diplomatie des deux pays, John Kerry et Sergue� Lavrov, a annonc� la pr�sidence am�ricaine depuis Ryad o� Obama est en visite. Le dirigeant am�ricain a �sugg�r� que la Russie mette par �crit une r�ponse� � cette proposition, selon la m�me source.
Poutine donne des garanties � l'ONU
A New York, le secr�taire g�n�ral de l'ONU Ban Ki-moon a d�clar� qu'il avait re�u des assurances de Vladimir Poutine sur le fait qu'il n'avait �aucune intention de mener une quelconque op�ration militaire� dans le sud ou l'est de l'Ukraine.
Des responsables militaires am�ricains ont estim� � 20.000 le nombre de soldats d�ploy�s par la Russie le long de la fronti�re. Kiev a avanc� de son c�t� le chiffre de 100.000 soldats. La diplomatie russe accuse les dirigeants occidentaux d'�tre soit mal inform�s soit de mauvaise foi, soulignant que plusieurs inspections internationales men�es en mars pr�s de la fronti�re n'ont d�cel� aucun �pr�paratif agressif�.
John McCain veut envoyer des armes en Ukraine
L'appel t�l�phonique entre Obama et Poutine, � l'initiative de ce dernier, �tait a priori le premier depuis que Washington a impos� de nouvelles sanctions contre de hauts responsables russes, ainsi qu'une banque.
Le rattachement express de la p�ninsule de la mer Noire a conduit � une confrontation au parfum de Guerre froide entre Moscou et les Occidentaux et � l'apparition de profondes lignes de fracture au sein de la communaut� internationale. Deux influents parlementaires am�ricains, dont le tr�s interventionniste John McCain, ont appel� vendredi les Etats-Unis et l'Otan � envoyer � l'arm�e ukrainienne �des armes l�g�res, des munitions, des armes d�fensives comme des syst�mes antichars et anti-a�riens�.