Selon la Française des jeux, les tickets de grattage sont vendus totalement au hasard. Un ingénieur essaye de prouver le contraire, la société devra répondre à ces accusations.
La Française des jeux traduite en justice

Depuis 2006, Robert Riblet, un ingénieur à la retraite tente de démontrer que la distribution des tickets de grattages de la FDJ n'a rien d'aléatoire.

M. Riblet engage alors une procédure pénale contre l'entreprise des jeux de hasard. Dans sa tentative, cet ingénieur a été condamné à verser 10 000 euros de dommages et intérêts à la FDJ faute de preuves justifiant la répartition non aléatoire des jeux de grattage.
Le soutien de l'ex-PDG

Selon les dires de Gérard Colé, ex président de la Française des jeux, l'entreprise ne devrait pas clamer l'existence d'une quelconque égalité des chances des joueurs participant aux jeux de grattage.

M. Colé, lors d'un entretien tenu hier avec l'AFP confirme les argument de l'ex ingénieur et compte lui apporter son soutient contre la FDJ.
L'inégalité des chances

Selon cet ingénieur, dans 75% des livrets de "Black Jack", il n'y a qu'un seul gros lot supérieur ou égal à 20 euros. Une fois le gros lot remporté, les ventes se poursuivent même si la probabilité de gagner n'est plus la même pour les joueurs...

Si l'entreprise souhaite garantir l'égalité des chances, pourquoi continuer à distribuer les tickets de cette manière ?