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    Post Investissements Directs Étrangers(IDE)

    A LA UNE/ACTUALITÉ_Investissement étranger et droit de préemption par l’état
    07 Octobre 2015

    L’Exécutif finit par céder

    La conjoncture économique difficile que traverse le pays
    semble avoir eu raison de l’intransigeance du gouvernement sur certains aspects
    de sa gestiondu cadre juridique des investissements étrangers.


    En adoptant, hier, un nouveau code des investissements, le Conseil des ministres a ouvert la voie à un assouplissement de certaines mesures afin d’améliorer «l’attractivité de la législature sur l’investissement» en faveur des investissements étrangers (IDE), selon les termes du communiqué du Conseil des ministres. Même si le communiqué de la présidence de la République, repris par l’APS, ne donne pas tous les détails des changements qui seront introduits prochainement, certains «tabous» pourraient tomber, à en croire la version succincte des dispositions énoncées
    hier dans le communiqué adopté à l’issue du Conseil des ministres.

    Ainsi, l’avant-projet de loi relatif à l’investissement, préparé par le département de l’Industrie, permet d’annuler certaines mesures législatives jugées coercitives pour attirer les IDE, plus que jamais nécessaires pour impulser l’économie dans la situation de crise qui s’annonce et qui risque de s’aggraver dans le sillage de la baisse des recettes en devises tirées des hydrocarbures.
    Le texte adopté hier propose précisément l’abrogation de l’exigence de bilans excédentaires en devises pour les investisseurs étrangers, de sorte à encourager les partenariats devant contribuer à la réduction des importations. Il abroge aussi la disposition soumettant les investissements étrangers réalisés avant 2009 à la règle de la majorité nationale (51/49%) en cas de changement de registre du commerce. Une disposition qui ne remet pas en cause dans le fond la mesure décriée depuis des années par les partenaires étrangers, pour les blocages qu’elle constituerait pour les investisseurs potentiels, mais qui s’apparente à un recul de l’Exécutif sur un volet au moins de la disposition.
    Par ailleurs, l’obligation de financement local de l’apport de l’investissement étranger est à son tour abrogée. Les dispositions du projet de texte proposent en outre un assouplissement dans l’exercice par l’Etat de son droit de préemption, en cas de cession à l’étranger par un investisseur de ses actions dans un projet localisé en Algérie. «L’avant-projet de loi canalisera les soutiens publics à l’investissement vers un nouveau palier de transparence et d’efficacité des intervenants et vers la satisfaction des besoins réels de l’économie nationale», indique le communiqué.


    Zhor Hadjam
    Dernière modification par zadhand ; 07/10/2015 à 12h16. Motif: Investissements Directs Étrangers(IDE)
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    Post Reprise des IDE en Algérie

    La Cnuced optimiste
    Les IDE dans le monde devraient baisser de 10 à 15%

    Reprise des IDE en Algérie

    PUBLIE LE : 08-10-2016

    La Conférence des Nations unies sur le commerce et l’investissement (Cnuced)
    a prévu jeudi un rebond des flux d’investissements directs étrangers (IDE) vers
    l’Algérie en 2016, grâce au changement de cap en matière de politiques d’investissement.
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    Dans son enquête sur les tendances d’investissements dans le monde,
    publiée jeudi, l’organisation onusienne souligne que "la libéralisation
    des régimes d'investissement et la privatisation des actifs appartenant
    à l'Etat devraient donner un coup de pouce aux IDE" entrant en Afrique,
    citant en cela l’exemple de l’Algérie. Le changement de cap en matière
    de politiques d’investissement et la reconfiguration du capital des
    entreprises d’Etat devraient aider l’Algérie à drainer plus d’IDE.
    La Cnuced s’attend à une hausse des flux à destination de l’Algérie avec
    la cession d’actions dans 20 champs pétroliers et gaziers, envisagées par
    le groupe Sonatrach. L’organisation ne fournit pas cependant une
    estimation chiffrée sur le volume d’IDE attendus en 2016. Ce rebond
    interviendra après un recul enregistré en 2015 en termes de flux entrant
    à -587 millions de dollars contre 1,5 milliard de dollars en 2014, selon
    des estimations publiées en juin dernier par la Cnuced. Les chiffres de
    juin ont cependant fait état d’une progression du stock d’IDE entrant,
    qui représente le total des investissements directs étrangers captés par
    l’Algérie en 15 ans, de 3,3 mds de dollars à fin 2000 à 26,2 mds de
    dollars en 2015. L’enquête souligne que la suppression des obstacles à
    l’investissement dans plusieurs pays africains, dont l’Algérie devrait
    aider à drainer plus d’IDE vers le continent. Pour 2016, l’Afrique va
    s’en sortir mieux que les autres régions du monde où les IDE sont
    attendus à la baisse. La Cnuced relève que le continent va renouer en
    2016 avec la croissance des IDE, en tablant sur une hausse de 6% par
    rapport à 2015 à près de 60 milliards de dollars. Les pays d’Afrique
    du nord enregistreront la plus importante hausse, mais des pays comme
    le Mozambique, l’Ethiopie et le Rwanda vont également voir leur flux
    d’IDE s’inscrire dans une trajectoire de croissance, selon les mêmes
    prévisions. Ces investissements sont attendus dans des secteurs tels
    que l’électricité, le gaz, les ressources en eau, la construction, le
    transport et l’industrie mécanique. Durant le premier semestre 2016 les
    flux d’IDE captés par l’Afrique ont avoisiné les 29 milliards de dollars
    en hausse de 25% par rapport à la même période de l’année passée.
    Les IDE dans le monde devraient baisser de 10 à 15%
    Par ailleurs, l’Organisation onusienne note que les flux dans le monde
    devraient enregistrer une baisse de 10 à 15% à près de 1,6 trillion de
    dollars. Le recul prévu en 2016 qui traduit la fragilité de l’économie
    mondiale sera suivi par un redressement en 2017 et 2018. Les flux
    d’IDE devraient progresser à 1,8 trillion de dollars mais ils resteront
    inférieurs à leur pic d’avant la crise, prévoit cette enquête. "Cette
    baisse d’IDE est inquiétante, parce que l’économie mondiale a besoin
    des investissements en urgence pour la reprise", a déclaré le secrétaire
    générale de la Cnuced, Mukhisa Kituyi. Le dernier rapport de la Cnuced
    publié en juin dernier a fait état d’une hausse importante des flux d’IDE
    dans le monde en 2015 qui ont atteint 1,76 trillion de dollars, un plus
    haut jamais enregistré depuis la crise financière. Pour 2016, la Chine,
    l'Inde et les Etats-Unis resteront les trois principaux pays récepteurs
    d’investissements étrangers, alors que Hong Kong (Chine) et Singapour
    devraient sortir du classement top 14 des meilleures destinations pour
    l’investissement étranger. Huit pays en développement, essentiellement
    de l’Asie et de l’Amérique Latine, figure dans ce classement, confirmant
    les bonnes perspectives de croissance pour ces deux régions à long terme.
    La reprise des IDE dans les pays développés risque de s’arrêter en 2016.La
    Cnuced prévoit déjà une baisse de 11% des flux à près de 880 milliards de dollars.
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    Post Le climat des affaires en Algérie fait fuir les investisseurs

    Le climat des affaires en Algérie fait fuir les investisseurs
    Les IDE en chute libre depuis 2013

    10 Décembre 2016

    Selon les données de la Banque de France, les
    flux d’investissements directs français en Algérie
    se sont établis à -172 millions d’euros en 2015.

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    La France désinvestit en moyenne 105 millions d’euros par an
    depuis 2013, confirmant la rupture de tendance avec les flux
    observés les cinq années précédentes (2008-2012), période au
    cours de laquelle l’investissement direct français moyen en Algérie
    s’est établit à 250 millions d’euros, relève un document du service économique régional d’Alger sur “les investissement directs étrangers
    en Algérie (IDE) en 2015”. Le rapport, s’appuyant sur les données de
    la Banque de France, constate que les flux d’investissements directs français en Algérie se sont établis à -172 millions d’euros en 2015.
    “C’est la 3e année consécutive que la France effectue un désinvestissement net : -32,8 millions d’euros en 2014 et -109,7 millions d’euros en 2013”, précise le document.Au cours de l’exercice 2015, indique le rapport, “cinq secteurs ont capté la majorité des IDE français à destination de l’Algérie”.
    Il s’agit du poste “Métallurgie, produits métalliques, informatiques, électroniques et optiques” (52% du total des flux entrants à 27,4 millions d’euros), des industries extractives (9% à 4,8 millions d’euros), des industries de gestion des eaux et des déchets (9% à 4,7 millions d’euros), des activités immobilières (7% à 3,6 millions d’euros) et des activités de cokéfaction et de raffinage (6% à 3,3 millions d’euros).À la fin de l’année dernière, le stock d’IDE français était estimé à 1,8 milliards d’euros, en baisse de 13,3% par rapport à 2014, alors à 2 milliards d’euros. Il était principalement composé d’investissements dans les activités financières (hors assurance et caisse de retraites) (41% à 745 millions d’euros), le secteur automobile (22% à 384 millions d’euros), l’industrie pharmaceutique (6% à 103 millions d’euros) et l’industrie chimique (5% à 98 millions d’euros). Le rapport note que les industries extractives ne représentent plus que 3% du stock d’IDE, contre 9% en 2013, suite au retrait massif d’investissements en 2014 dans le secteur (-147,4 millions d’euros).L’intérêt de la France pour l’Afrique du Nord varie. Si la France s’est désinvestie en Égypte (-62 millions d’euros), elle a investi en Libye (88 millions d’euros), en Tunisie (137 millions d’euros) et au Maroc (235 millions d’euros).Plus globalement, note le document du Service économique régional d’Alger, les investissements directs étrangers en Algérie se sont effondrés en 2015, passant d’un investissement étranger net de 1,5 milliard de dollars en 2014 à un désinvestissement de 587 millions de dollars en 2015. “Les flux d’IDE marquent pour la première fois depuis 32 ans, un désinvestissement net des acteurs étrangers en Algérie”, relève le rapport, indiquant que “l’Algérie est le seul pays d’Afrique du Nord à subir un désinvestissement, car même si le Maroc et la Tunisie voient le montant des flux d’IDE décroitre (respectivement -11% et -6%), ces derniers restent très substantiels (respectivement 3,2 milliards de dollars et 1 milliard de dollars). À l’échelle de la région, les flux d’IDE ont progressé de 3,7% en Afrique du Nord en 2015”. Le document explique la diminution des flux d’IDE en Algérie en 2015 par la prise de participation majoritaire par l’État algérien des actions de Djezzy détenues par VimpelCom en janvier 2015. “Sans cette opération exceptionnelle, les flux entrant d’IDE en Algérie auraient suivi une tendance légèrement haussière par rapport aux deux années précédentes”, estime le document, relevant que le stock d’IDE en Algérie s’élevait à 26,2 milliards de dollars l’année dernière, en régression de 2,2% par rapport à 2014.
    Le poids du stock des IDE en Algérie ramené au PIB en 2015 est de 14% (contre 32% pour l’Égypte, 44% pour la Libye, 49% pour le Maroc et 76% pour la Tunisie). “La part de l’Algérie dans le total des IDE en Afrique du Nord s’élève à 11,9% en 2015 contre 12,5% en 2014. L’Algérie demeure encore largement en deçà de ceux de l’Égypte et du Maroc, qui représentaient respectivement 42,9% et 22,1% du stock régional à fin 2015”, constate le document.


    Meziane Rabhi



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